La match allait de plus belle! Les poursuiveurs volaient à une vitesse impressionnante, les batteurs verts comme rouges frappaient de plus en plus fort et de plus en plus précisément. La partie était à son apothéose! Mais heureusement la maison de Gryffondor avait l'avantage.

Fred jeta un coup d'œil vers William, leur attrapeur qui scrutait toujours le terrain à la recherche du vif d'or mais le petit Morwind remarqua aussi que Lou était en recherche active. Bref, leur affrontement final sera brutal.

Mais venons en maintenant aux choses sérieuses, c'est à dire, les cognards. Fred alla de toute la vitesse que pouvait supporter son balai vers le buts de Nathan. Ce dernier était un bon gardien et le batteur ne voulait pas particulièrement qu'il montre ses talents maintenant.

Soudain, quelque chose attira son regard, Eve était poursuivie par un cognard, Le rouge partit en trombe et donna un énorme coup dans le cognard pour qu'il dévie vers un Serpentard et qu'il ne rende pas K.O une poursuiveuse rouge. Fred observait le cognard qui alait atteindre sa cible lorsqu'il entendit une explosion de joie et de cris des tribunes. Il se retourna et vit une silouhette au fond du stade brandissant le poing.

Pitié, faites que ça soit Will!

Fred partit en trombe en direction de l'attrapeur. Et................. La suite dans le prochain épisode

Réponse [BATTEUR] :
1 Millicent Bagnold
2 Arnold
3 Botanique
4 Serdaigle
5 12 heures
6 1936-1943
7 mai 1936
8 John Williams

William attrape le vif d’or
Lou rate son action (trop tard)
Page rate son action (trop tard)
Nathan rate son action (trop tard)
Pénombre rate son action (trop tard)
Damien rate son action (trop tard)
Eve rate son action (trop tard)
Isaac rate son action (trop tard)
Précieuse rate son action (trop tard)
Ange rate son action (trop tard)
Bangkok rate son action (trop tard)
Fred rate son action (trop tard)
Revan rate son action (trop tard)


[HJ : je vous rappelle le système d’attribution des points du match. 10 points automatiquement pour tous les membres de l’équipe gagnante ayant participés au match et seulement 5 points pour ceux de l’équipe perdante. Ensuite en bonus : 5 points pour une action réussie (but ou blocage de batteur ou arrêt de gardien). L'attrapeur qui se saisit du Vif d'Or obtient 20 points. Autre bonus : 2 points par tentative (qui a échouée). Tous les points seront affichés dans les Sabliers de Poudlard]

Citation :

Equipe gagnante : GRYFFONDOR
Page McHenry : 10 + 5 + 2 + 5 + 2 + 2 + 5 + 2 + 5 + 2 + 5 + 2 + 5 + 2 + 2 = 56 points
Eve Spearzony : 10 + 2 + 2 + 5 + 2 + 2 + 2 + 2 = 27 points
Revan Austen : 10 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 5 + 2 + 2 = 37 points
Fred Morwin : 10 + 5 + 2 + 2 + 5 + 2 + 2 + 2 = 30 points
Bann Ena''Dariss : 10 + 5 + 2 + 2 + 2 = 21 points
Bangcock : 10 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 = 41 points
William Faith : 10 + 20 = 30 points
Total : 242 points

Citation :

Equipe Perdante : SERPENTARD
Ange Dawster : 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 = 36 points
Précieuse McLane : 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 5 + 2 = 24 points
Isaac Deniel : 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 5 + 2 + 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 = 37 points
Pénombre Craft : 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 5 + 2 + 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 = 37 points
Damien O'Taylor : 5 + 5 + 5 + 5 + 2 = 22 points
Nathan McLane : 5 + 2 + 5 + 2 + 5 + 2 + 2 + 2 + 2 + 5 + 2 + 2 + 2 = 38 points
Lou Allegra Brady : 5 + 2 = 7 points
Total : 201 points

[Normalement c’est bon mais n’hésitez pas à nous signaler s’il y a une erreur.]

Alors que les poursuiveurs s’engageaient dans une bataille enragée pour garder le souaffle, le public s’enflamma plus que de raison. Isaac connaissait bien ces cris, son cœur s’arrêta, il annonçait la course des attrapeurs. Un peu plus haut, Lou et William poursuivaient côte à côte la minuscule balle dorée. Tous s’étaient figés sur leurs balais. La petite première année n’était pas loin, Précieuse avait rétabli le score, ils pouvaient encore gagner. Hélas, la dernière accélération alla en la faveur du Gryffondor. Lou frôla les ailes sans les saisir, et son adversaire ravit l’orbe sous ses yeux. Les tribunes rouges se soulevèrent, quelques verts et argents sifflèrent leur mécontentement, avant de s’effondrer dans un silence déçu, résigné. Cette année, les Serpentard n’avaient pas eu raison des lions. Ils avaient perdu. Une équipe de roux, de nabots de première année leur ravissait le trophée et cette défaite était plus amère que celle qu’ils avaient essuyée face aux Poufsouffle. Les prochains jours seraient, assurément, très pénibles. Lorsque les Gryffondor gagnaient, ils ne pouvaient s’empêcher de le rappeler dès qu’ils croisaient un Serpentard dans les couloirs. Une petite victoire flattait vite leur orgueil. Soudain, ces idiots se sentaient surpuissants, invincibles, capables de toutes les effronteries. « Il n’empêche que vous avez lamentablement perdus contre nous » deviendrait leur réplique favorite, celle qui devait répondre à toutes leurs piques. Isaac se promit d’envoyer valser contre un mur le premier qui s’autoriserait une remarque de ce genre en sa présence. Ce n’était qu’un match. Un match stupide ! Truqué sans doute, où les rouge et or avaient, pour une fois, eu de la chance. Rien ne changerait. Serpentard resterait la maison maîtresse, et si, sous prétexte d’avoir attrapé le vif d’or ils refusaient se soumettre, leurs provocations coûteraient chères. O oui, ils seraient bien mal avisés de leur rappeler cette défaite accidentelle trop longtemps.

- Tu t’es bien défendue Lou…, commença-t-il en se tournant vers l’attrapeuse qui, vaincu, descendait vers eux.

Il fut incapable de poursuivre cependant. Son pari était doublement perdu. Mais ce n’était pas très grave, il se ferait un plaisir de s’y plier. Non, il n’arrivait pas à relativiser tout à fait. Il perdait son troisième match, et les Gryffondor laissaient éclater toute leur liesse devant leurs yeux. Ils riaient, s’enlaçaient, se jetaient sur Page McHenri, la capitaine junior de l’équipe. Cette gamine ne lui avait jamais paru plus insupportable. De quel droit souriait-elle ? Comment osait-elle les narguer ? Pourquoi aurait-elle doit de profiter à un instant de gloire ? Ne pouvait-on pas le lui gâcher ? N’y avait-il donc rien à faire ? Isaac n’était plus en état de raisonner. Son calme soudain n’augurait rien de bon. Une froide colère se diffusait en lui, ses mains de crispaient avec force sur son balai. Il ne pouvait plus quitter la petite rousse du regard. Il devait faire quelque chose, n’importe quoi, pour interrompre ce spectacle écœurant. Non, le match ne se terminerait pas sur la capture du vif d’or. Il offrirait aux spectateurs la dernière image marquante de cette rencontre. Il leur offrirait l’humiliation de McHenry. Un élan le poussa jusqu’à la jeune fille. Il lui toucha l’épaule pour qu’elle se retourne. Son visage était étrangement fermé.

- Toutes mes félicitations Page…, dit-il d’une voix terne.

Que faisait-il ? Il ne le savait pas. C'était comme si un autre agissait à sa place. Il ne pensait plus, ne répondait qu’à ses mauvaises pulsions. Sans laisser le temps à la petite de comprendre ce qui lui arrivait, il plaqua une main derrière sa nuque et posa ses lèvres sur les siennes. La honte me diriez-vous ? Allons, ce n’était qu’un petit baiser, comme il en avait fait tant, à une fille qui plus est. Pour lui, ce n’était pas important, mais il savait depuis le bal à quel point il était gênant de se faire embrasser par un ennemi. Devant un stade complet, l’avanie ne serait-elle pas totale ? Et la petite Page, du haut de ses douze ans, avait-elle déjà embrassé un garçon ? N’avait-elle pas droit alors, à une première fois mémorable ? Il ne savait pas si les Serpentard l’approuveraient, il s’en fichait. Son seul plaisir était de jeter la consternation à travers les gradins, et de goûter au malaise palpable qu’il insufflait à sa rivale. Non, il refusait de donner à Gryffondor le dernier mot. Sa main se retira très vite. Il regarda la rouquine un instant, et s’éloigna aussitôt en éclatant de rire. N’avait-il pas perdu la tête ? Sans doute, mais enfin, ça faisait du bien ! Il ne chercha pas à retrouver ses coéquipiers, et préféra se poser sur l’herbe, se laisser tomber sur le banc de touche et appuyer, maussade, la tête entre ses mains. Le coup restait dur. Ils avaient perdu.

La décolorée qui servait de collègue à Nils pour le commentaire de ce match semblait de plus en plus hargneuse. C'était bon signe, ça voulait dire que les remarques de Nils commençaient à la toucher. Ou alors qu'elle était énervée par ce qu'il se passait sur le terrain. Ou peut-être les deux. Toujours était-il que les Serpentard n'arrivaient à rien et que la supériorité des poursuiveurs rouge et or se faisait chaque minute plus évidente. Tout ce que les verts pouvaient encore espérer était une apparition rapide du Vif d'Or, qui mettrait fin à leur calvaire et leur permettrait peut-être de s'incliner sur un score serré si d'aventure Lou se révélait plus rapide, ou plus chanceuse, que l'attrapeur de Gryffondor. Qui, soit dit en passant, semblait aller mieux.

Le blond ne se fit pas prier pour répondre à la gamine quand celle-ci l'attaqua bassement sur son physique, qui n'avait d'ailleurs rien de particulièrement indigne. Mais si elle n'avait plus que ça à proposer, c'est qu'elle commençait à perdre pied.

« Rappelons tout de même que nous commentons un match de quidditch, et pas la collection automne hiver de madame Guipure, et que les mannequins de Serpentard semblent bien en difficulté sur leurs balais... Donc, chère collègue, je vous prierai de garder vos remarques sur le physique des autres pour vous. »

La dernière phrase avait été prononcée sur le ton du professeur réprimandant un élève. Là, il ne s'agissait plus uniquement de sarcasme et de quidditch, mais également d'un rappel à l'ordre. Les blagues sur le physique, c'est comme les blagues sur les mamans, c'est pas rigolo.

Nils ne se départit toutefois pas de son sourire, même si celui-ci se rétrécit quelque peu quand Serpentard marqua son premier but du match. L'avance des rouges restait confortable. Ils n'avaient pas à s'en faire.

« Ne vous inquiétez pas pour ça, chère amie, les Gryffondor semblent rester sérieux dans leur match... Bonne défense de Page... et l'arrêêêêêêt de Bangkok ! SUPEEEEEERBEUH ! La contre-attaque éclair... ET C'EST LE BUUUUUUT ! Soixante cinq à vingt cinq pour Gryffondor ! Ça commence tout de même en sentir mauvais pour la peau du serpent ! »

Certes, il parlait un peu vite, mais ça faisait du bien. Même si en cet instant, Nils se rendit compte qu'il n'y avait qu'une chose au monde pour lui faire réellement du bien : un siège de toilettes. Un violent et irrépressible besoin naturel s'empara de lui au plus mauvais moment. Pas de problème, ils étaient deux, et il comptait sur Haley pour s'enfoncer toute seule à chaque fois que son équipe se ridiculiserait sur le terrain.

« La pression est énorme ! Ce match est tellement tendu ! Je ne peux pas résister ! Je ne peux pas voir ça ! Il faut que j'aille me soulager ! Je vous laisse le micro, Haley ! » [pour les connaisseurs, on appelle ça une Philippe Candeloro XD]

Et effectivement, sans s'embarrasser d'autres formes de transition ou d'excuse, le blondinet bondit hors de la cabine des commentateurs et fondit sur les toilettes les plus proches.

Une fois ses besoins soulagés, il eut à peine le temps de revenir qu'il vit les deux attrapeurs débouler à pleine vitesse en direction du poste de commentaire. La sphère dorée voletait moins d'un mètre devant la Serpentard qui n'avait certainement pas manqué d'adresser de nouvelles amabilités aux rouge pendant son absence. Les deux joueurs se percutèrent violemment, évitant de justesse le choc avec Haley, et chacun fut propulsé d'un côté. Nils se précipita pour voir qui des deux avait réussi l'exploit d'attraper la balle. Il bondit et ne put retenir de pousser un cri de joie quand il se rendit compte que c'était Billy qui avait le poing serré et un large sourire en travers du visage.

Sans se poser de questions ni demander son avis à la décolorée, il se précipita sur le micro et annonça aussi fort que son souffle le lui permettait :

« Et c'est William Faith qui attrape le VIF D'OOOOOOOOR !! Gryffondor l'EMPORTE !! Quelle victoire !! Le score final est donc 160 à 70 pour les Lions !! »

L'excitation était à son comble dans la tribune rouge et or. Les joueurs du lion avait effectué une superbe partie, dominant de bout en bout leurs adversaires. Voilà qui valait bien un nouveau regard hargneux en direction de Haley, qui prendrait pour tous les serpentard. Bien fait.

« Et voilà qui confirme tous mes dires sur les deux équipes... Bonne soirée à tous, il me semble qu'une grande fête ne manquera pas d'être organisée en salle commune de Gryffondor ! Les serpentard, faites ce que vous voulez, il vous reste toujours vos yeux et ceux du professeur Rogue pour pleurer... »

Les poursuiveurs des deux équipes s'étaient lancés dans un ultime sprint au Souafle, tandis que Bill et l'attrapeuse Verte se précipitaient dans les tribunes, droit sur les commentateurs de ce match incroyable. Il y eut le choc. L'incertitude. Le lionceau avait-il attrapé cette saleté de boule dorée ? Il se remit debout, titubant... Et dans son poing, le Vif d'Or se débattait de ses petites ailes d'argent ! Billy avait attrapé le Vif ! Il venait de leur faire gagner ce match, de leur accorder une victoire écrasante, de porter le coup de grâce aux Serpentards si présomptueux !

- BILLY'S ZE BEST !!!! beugla la fillette.

Il ne l'entendit pas, car les gradins venaient d'exploser. Tonnerre d'applaudissements, de cris, de sifflements, de huées... Toujours perchée sur son balai, Revan ne parvenait pas à réaliser. Elle venait de gagner son premier match de Quidditch, et la joie qui l'envahit à cet instant était aussi nouvelle que puissante. Soudain, des bras la happèrent : ceux de ses coéquipiers, qui se lancaient dans un tour d'honneur du stade sous la direction de Page, la Tornade Rousse, le capitaine qui les avaitmenés à la victoire. La brunette fila sur son balai, savourant le soulagement, la pression qui disparaissait, le vent qui lui soufflait dans les cheveux, jusqu'à ce que madame Bibine leur fasse signe de redescendre. Revan retoucha donc terre dans un atterrissage assez brutal, mais sa tête était encore dans les nuages. Ils avaient gagnééééééééééé !!!

Elle vit Page aller courageusement serrer la main de Pénombre Craft. L'équipe de la capitaine Verte et Argent arborait une mine des plus austère ; leur défaite devait être bien amère, eux qui étaient si sûrs d'eux... Elle voyait même de la colère sur leurs visages, et ce n'en était que plus jouissif. Revan voulut partager cette joie un peu mesquine avec Billy, mais celui-ci n'éait pas réapparut. Il devait se remettre de sa chute - peut-être allait-on l'envoyer à l'infirmerie. Tant pis ! Ils le féliciteraient tous quand il reviendrait ! Ils n'allaient pas le laisser s'en tirer dans avoir fêté dignement leur victoire, dont il avait été la cerise sur le gâteau...

Toute à ses pensées, qui se bousculaient si vite dans son crâne que s'en était étourdissant, la brunette se tourna une nouvelle fois vers leur préfète, et ce qu'elle vit la stupéfia. Deniel, le redoutable poursuiveur des Serpentards, était en train de... l'embrasser ! La vision fut si brève que la gosse espéra un instant avoir rêvé. Mais le ricanement du Vert, lorsqu'il repartit vers ses coéquipiers, et l'air figé de Page lui prouvèrent que non. D'ailleurs, tout le monde ou presque les avait vu. Quelle mouche avait piqué Deniel, pour ainsi agir en public ? Voulait-il leur gâcher leur victoire, faire payer à la rouquine l'humiliation qu'elle venait de leur infliger ? Si c'était le cas, il avait réussit ! Page semblait plus furieuse que choquée. Revan crut même que la préfète allait rattraper le Serpent pour lui tordre le cou. Mais il n'en fut rien, et lorsque l'Irlandaise se retourna vers son équipe, la petite brune détourna les yeux et reprit son sourire, comme si elle n'avait rien vu. Elle se jeta presque sur Page, lui lançant de son ton le plus enjoué :

- Allez Captain, on va fêter cette victoire monstrueuse comme il se doit ! Aux chiottes les Verts !

Elle lui posa une main sur l'épaule. Le malaise de la préfète était, malheureusement, quelque peu palpable. Revan ne savait pas quoi faire, elle ne savait même pas qui avait été témoin du baiser ou pas. Elle pouvait juste sourire et entraîner Page vers ses camarades Gryffondors, en espérant qu'elle se laisse emporter par la bonne humeur de son équipe vainqueur, qui n'allait pas tarder à entamer des chants de victoire et de joie.