Une de trop... [PV Broo-broo' ^^]

[HJ; désolé pour le temps mis et la qualité du post xD. Jme rattraperais, promis I love you

]

Janvier. Déjà.
C'était le mois qu'Ève préférait le plus. Tout était neigeux et froid, comme en Russie, et toutes les choses laides de ce monde devenaient douces au regard. Les plus sinistres gargouilles de Poudlard, par exemple, étaient elles aussi recouvertes de poudre de blanche qui leur faisait perdre tout leur sérieux.
C'était rigolo.
C'est pour ça que notre rouquine se levait tôt chaque matin, pour pouvoir être la première à marcher sur la neige fraîche et la baptiser par la forme de ses bottes. Depuis l'hiver, elle n'avait pas arrêté ce manège, et jusque là, elle avait toujours été à l'heure. Personne n'arrivait à la devancer et elle prenait un malin plaisir à tasser la poudre blanche du parc. En fait, c'est sûrement parce-qu'aucun élève ne comprenait ni ne partageait cette folle envie quotidienne ^^'. Un peu flippante la Ève quelques fois...
Et ce doux samedi ne fit pas abstraction à la règle. La 1ère année ouvrit ses yeux vers les 4 heures du matin, quand le dortoir est encore plongé dans le sommeil, et le parc noyé dans l'obscurité. Le lac, lui, était toujours aussi givré et laissait refléter une lune difforme sur ses vagues immobilisées par le froid.
Ève s'étira, bailla, et sortir de son lit en baldaquin qui lui répondit en couinant comme à son habitude. Devant ce spectacle répétitif, même le poêle qui chauffait la pièce crépita semblablement aux autres fois, et la lève tôt n'osa pas non plus briser ce cortège. Comme la veille, elle ne prit pas le temps de discipliner sa chevelure qu'elle dissimula sous un bonnet vert à pompons rouges (aucunes importances, de toutes façon il faisait nuit ), enfila rapidement un pull, une robe de chambre, et une grosse écharpe, avant de se diriger vers le placard à chaussures. Motivée comme pas deux, Ève ouvrit le meuble en bois avec autant de force que le garde chasse ouvre la porte de sa cabane. Malheureusement, les chaussures ne l'entendirent pas de cette oreille et tout l'intérieur du placard s'ébranla, avant de dégringoler à ses pieds. Tout ça dans un vacarme qui réveillerait tout Pré-Au-Lard.

* --' Si encore je puais des pieds, j'accepterais le fait que ces maudites baskets se vengent. Mais là, elles n'ont aucunes excuses ! *

Comme Ève put s'en douter, le bruit réveilla une ( une seule, fichtre !) de ses camarades. Celle-ci bougonna, et se redressa, les yeux toujours clos. Elle était apparemment incapable d'articuler une phrase. La rouquine, voulant à tout prix garder ses expéditions secrètes, se faufila près du lit de sa camarade en gesticulant comme si ça aiderait la Gryffone à se rendormir...

- Eve ? Eve ? T'es... oaaaaaaaaaaaaaaaaaah. leebéée ? Djà ?
- Hum Noaaan ! je... Je suis un rêêêêve ! Oui, un doux rêêêve ! Tu cours sur la plage ! Oui ! Um, tu te trempes dans l'eau salée... Tu rêêêêêves !
- Ah ok... Fait de beaux rêêves 'lors...

La réveillée retomba aussi sec sur son coussin moelleux, et reprit sa douce mélodie du ronflement comme si rien ne s'était passé. Ève, encore sous le choc d'avoir réussit un truc pareil, resta un moment devant le baldaquin pour vérifier que sa camarade ne lui faisait pas une blague.

* Affirmatif chef, elle dort comme un bébé ! *

Ève, totalement à fond dans sa mission commando, enfila ses bottes de pluie et sortit enfin de la salle commune des lions. Mais elle avait perdu un temps fou, et craignait de ne pas être seule dans les couloirs. Or, elle eut bien raison de craindre, oui, car elle tomba sur un os. A peine sortit du tableau de la Grosse Dame qu'elle n'osa pas réveiller, Ève fut surprise par Peeves, l'esprit frappeur, qu'elle ne connaissait que par rumeur. Elle ne chercha pas à courir quand elle l'aperçut... dommage.

- Oooh ! Tiens donc, une petite rouge seule si tôt dans les couloiiiiiiiiirs ! C'est fâcheux !
- Fâcheux ? C'est interdit ? demanda la rouquine d'une voix naïve.
- Et c'est pour ça que Tonton Peeves va te punir ! Mouahahaha !
-

Avant qu'Ève n'eut le temps de s'apercevoir que le fantôme ne rigolait pas, elle se reçut un ballon d'encre en plein sur la face. Celui éclata sur le haut de son crâne pour déverser son liquide bleuâtre sur toute la rouquine... Choquée mais pas intimidé par le mort, elle leva son poing vers lui en un symbole de guerre;

- TU VAS ME LE PAYER SALE FANTÔME GRISÂTRE ! LA GUERRE A SONNÉE MOUHAHAHA !

Mais Peevounet était parti depuis longtemps, en ricanant d'un écho caverneux, tout en chantant : 'Spearzony est toute bleue, Spearzonyyy est touuuuuuuuuute bleuuuuuuuuue !'

* Si jconnaissais le sort de nettoyage --'... Jserais sauvée de la honte du monde entier... Et je clouerais le bec de cet horrible esprit frappeur.. MAIS POURQUOI J'ÉCOUTE JAMAIS FLITWICK ?*

C'est donc aveuglée par l'encre acide que la 1ère année se hâta vers la salle des Bains. Elle savait très bien que si elle décidait quand même à aller dans le parc, elle croiserait des élèves qui ne manqueraient pas de lui faire remarquer à quel point elle avait l'air stupide. Et elle voulait à tout prix éviter ça... Pas que le regard des autres ne la touchent, mais il est toujours désagréable d'être le sujet des ricanements méchants.
La rouquine traversa les couloirs en courant, monta les escaliers quatre à quatre jusqu'au cinquième étage. Au final, elle ne croisa que 4 ou 5 personnes qui ne la remarquèrent presque pas.

* Il est 7h du matin, et on est samedi. Globalement, aucun élève ne se lève avant 8h le week-end, donc, scientifiquement, il n'y aura que moi dans les bains ! mxm

*

Sûre d'elle à 200%, Vyvy poussa les lourdes portes de chêne en un grincement épouvantable pour n'importe quel tympan sensible. Sans prendre le temps de vérifier que les lieux étaient inoccupés, elle se débarrassa de ses vêtements mouillé par le liquide bleu.
Mais un bruit suspect, venant des immenses bassins, la crispa... Un rat ? Un fantôme ? Une créature ?
...
...
Un(e) élève ?

« J'peux savoir s'que tu fais -____- ? »

« J'travaille clown

Nan mais vraiment inh Cool

J'veux dire, j'suis une élève sérieuse et appliquée, pleine de toute la bonne volonté du monde qui lit sagement ses livres de cours dans une bibliothèque occupée par des élèves volontaires comme moi I love you

»

Oui bon, il était vrai que si l'on y regardait de plus près, on remarquait, subtilement caché entre deux pages d'un énorme livre pleine de phrases ambiguës et d'une effroyable complexité un magasine dont la couleur rose bonbon était bien loin de la couverture racornie. Mais quel était donc cet ouvrage me demanderez vous, avides petits curieux que vous êtes ? Et bien la réponse était toute simple, il s'agissait des dernières pages d'une sorte de clother à l'instar des sorciers qui réunissait avec une avidité sans failles les pires potins a propos de joueurs de balais notoires, de chanteurs beuglant allègrement dans leurs micros. Mais si Brooke Davis était une incorrigible commère, ce n'était pas ces bassesses qui l'intéressaient et chacun s'en doute, loin de là mais plutôt un article qui avait tout pour attiser la curiosité de la fillette. En lettres d'un rouge vif que les adeptes de la mode auraient classé au sommet du bon goût et de l'art de la décoration s'étalait un titre qui ne laissait aucun doute au soupçon « comment rembourrer son soutien-gorge en trois leçon ». Seulement bien sûr, il était hors de question que la blondinette ne fasse étendu au monde de son terrifiant complexe de manque de poitrine. Aussi, devant son énorme livre qu'aucun élève censé n'aurait eu l'idée même de sortir de son armoire, l'air faussement concentré, un sourcil légèrement arqué en une moue indicible d'extrême perplexité, Brooke ignorait les regards des premiers années qui surpris contemplaient, incrédules, le titre de l'ouvrage. Le dos callé dans l'undes fauteuil de la bibliothèque, on n'aurait pu trouver visage plus attentif que celui de la petite blonde dans cette foule compacte d'élèves sérieux ou qui faisaient semblant, le nez enfoui dans leurs copieuses montagnes de parchemins, les mains mouchetées d'encre et les yeux brouillés par la fatigue.

Mais le délicat de Brooke ne valait-il pas tous les exercices en sortilège du monde ? Parce que figurez vous que rembourrez son soutien-gorge n'était pas du tout aussi simple qu'il n'y paraît a première vue et comporte moules épreuves que courageusement, tel les chevaliers du moyen âge partant délivrer la princesse, la fillette allait affronter. Seulement voilà, il était hors de question de faire profiter a toute la population bruyante du château la vue de son honteux forfait. Il avait donc fallut trouver un lieu loin des regards curieux de la population et ça, c'était tout sauf une mince affaire. La blondinette avait donc passer en revue tout les recoins du château en revue, changeant d'idée au grès des minutes, revenant sur une hypothèse aussitôt écartée pour une bonne centaine de raisons. Les dortoirs grouillaient constamment de monde et esprit frappeur et fantôme pleurnichant rôdaient dans les toilettes des filles rendues par conséquent inaccessible pour ce genre de demande. Les autres salles offraient un abris tout aussi inconfortable, bien trop fréquentés et peuplés d'une ribambelle d'élèves que la curiosité n'avait pas retranché dans les bibliothèque ou la curiosité dans les cachots ou les serres humides. Et puis la solution était apparue en fin d'après midi, lumineuse dans l'obscurité, éclairant de son ingéniosité l'esprit de la fillette. La nuit, si quelques imprudents rodaient dans les couloirs, bravant pompeusement les heures de couvre feu et que la dépouille transparente de Mimmi Geignarde ne semblait jamais au point de repos, les salles de bains, quelques étages plus haut, n'étaient que rarement, pour ne pas dire jamais, occupées. C'était lumineux, c'était audacieux, c'était Brooke Davis, qui déployait des trésors de persévérance lorsqu'il s'agissait de combler un de ses affreux complexes.

En regagnant son dortoir, la fillette avait donc du attendre avec toute la patience imaginable que le sommeil des rêveurs soit suffisamment profond pour permettre une sortie discrète. Et malgré le manque total d'activités chez les jaunes et bronze, la chance lui valut le sommeil tardif d'une cinquième année particulièrement studieuse qui, le nez plongé dans ses morceaux de papiers tachetés d'encre, ne trouva le sommeil qu'aux alentours de quatre heure. L'excitation, l'idée d'enfreindre les règles et ~~qu'enfin elle pourrait jouir du plaisir d'une poitrine décente~~ motiva par extraordinaire la demoiselle à se maintenir éveillée et lorsqu'enfin le ronflement mélodieux de sa camarade emplit le silence de la salle commune, la blondinette enfila par dessus ses sous vêtements – roses avec des petits coeurs, sex comme il va de soit -, sa robe de sorcière roulée en boule et qu'elle défroissa à grand peine, des chaussures qui dans l'ombre lui semblèrent être les siennes et puis après tout, que ce soit le cas ou pas, sa propriétaire ne s'en rendrait compte qu'au petit matin et Brooke serait suffisamment loin, une grosse écharpe de laine et un bonnet de la même matière trop large et s'extirpa de la salle faiblement éclairé par le feu ronronnant dans la large cheminée massive de la salle commune, quittant la tiédeur du lieux, dans son sac jeté à la va-vite du coton. Les couloirs désespérément vide répercutaient mollement l'écho de ses bruits de pas, le silence écrasant de toute sa force la blondinette qui se sentit presser le pas. Elle connaissait parfaitement le règlement et doutait de trouver une excuse convaincante pour expliquer sa sortie improvisée, doutant que le concierge au visage émacié et aigri se laisse attendrir par sa malheureuse histoire de soutien gorge malgré ses plus jolis sourires.

Sa préparation méticuleuse de tout un matériel qui ricochait dans son sac en un joyeux bordel et sa longue ascension dans les escaliers la recherche du lieu dit lui prit de longues minutes et c'est essoufflée qu'elle parvint aux salles de bain désertes à cette heure bien matinale, cherchant avec attention dans les trépas de son esprit le mot de masse qu'elle décréta après une pause de pleine réflexion. S'agenouillant sur le sol carrelé, la fillette entreprit de vider son sac de ses affaires multiples, déversant dans les lieux le coton fraîchement préparé et retirant d'une main, agrippant fermement le tissu fin de son haut et le tirant d'un geste qui si il n'était empreint d'élégance s'avéra efficace. Et entreprit sa méticuleuse préparation, baguette de noisetier à ses côtés. Seulement, si l'accès aux baignoires massives avait été aisée, la suite ne fut pas aussi simple mais surtout totalement indépendante de la volonté de Brooke Davis. Et lorsqu'elle entendit le grincement des larges battants de la porte annonçant l'arrivée d'un nouvel arrivant, elle crut que son coeur allait arrêter de battre.

« Tention' j'suis préfète ! Les mains en l'air !

T'as rien vu inh et si turacontes quoi qu'se soit, j'te pète laggle, s'pas des blagues Yeux

Pi' euuuuh... Nan mais de toute façon, t'as rien vu, j'examinais l'carrelage, j'veux le même pour ma salle de bain Cool

Et.. Oooooooh Yeux

un schtroumpf ! *_* »

Car oui, c'était bien une version de la schtroumpfette qui trônait dans le bain. Mais une schtroumphette qui n'avait que la figure de bleu. Peut être un OGM de schtroumphette dans ce cas, une espèce en voie de disparition qui ne sortait que la nuit pour surprendre les malheureuses élèves rembourrer leurs soutifs ?

« J'suis Brooke, le schtroumpf Very Happy

Même j'suis une professionnelle du carrelage bleu à carreaux, s'pour ça que j'faisais mon tours d'inspection inh, t'as rien vu I love you

Nan mais on dirait pas comme ça mais s'tout un art. Pi' v'là Cool

» Et si tu causes d'autre chose que mon inspection carrelagière, parce que s't'un secret d'état vois tu, j't'épingle au mur

Eve n'osa pas se retourner, et préféra remonter la jupe qu'elle avait faillit quitter entièrement. Bien que son boxer soit des plus aguichants, elle refusait que toute personne ne scrute son postérieur sans son consentement au préalable... Nous avouerons qu'un bout de coton cachera sa peau, et qu'entre autre chose, c'est comme si elle se baladait en, mini short. Mais que voulez-vous, Ève est pudique depuis qu'elle a croqué dans la pomme .
La demoiselle tout de bleu teintée sentit des sueurs froides dégouliner lentement dans son dos. Une impression assez spéciale s'empara d'elle. Vous savez, quand vous passez devant la police, vous baissez les yeux et vous vous sentez coupable de quelque chose. Vous n'avez rien fait, mais vous êtes inconsciemment fautif. Et bien c'est exactement ce que ressentit Ève à ce moment là. Bien que la Salle des Bains soient fortement déconseillée à une heure pareille, rien n'empêcher un élève de prendre un bain ! Le règlement ?! C'est quoi ça ?

« Tention' j'suis préfète ! Les mains en l'air ! T'as rien vu inh et si turacontes quoi qu'se soit, j'te pète laggle, s'pas des blagues Pi' euuuuh... Nan mais de toute façon, t'as rien vu, j'examinais l'carrelage, j'veux le même pour ma salle de bain Et.. Oooooooh un schtroumpf ! *_* »

* Keskidi ? *

Non, E. de se tétanisa pas, ne tomba pas dans les pommes ( ), ne roula pas des yeux, de lâcha pas un cri de désespoir, ne s'agenouilla pas aux pieds de la 'préfète', n'implora pas pardon.
Oui, E. se devait d'agir comme tout autre Gryffondor l'aurait fait: Avec courage ! Et ce même si la péteuse de laggle devait être en 7ème année, devait avoir redoubler 6 ou 8 fois, et faire le poids d'un Troll des Montagnes, Eve se laissera jamais abattre comme un vulgaire Doxy sans ailes ! Fois de Spearzony !
Mais la Rouge et Or était incapable de riposter. Tout simplement parce-qu'elle était dans un position des moins avantageuses (à moitié accroupie, moitié penché sur le côté droit, tout en tenant sa jupe), et en plus, Ève n'avait strictement rien compris au joyeux bordel de parole de la préfète. Cette syntaxe particulière, elle l'avait déjà entendue.. Mais où ? Cette intonation digne de... ? Um. cette voix, ces mots étaient propres à une seule partie de Poudlard; 'Les joyeux cinglés.' Et aucun doute que cette fille devait en faire partie, et en était peut-être même le chef !
Sans parler de leur code secret ! Oui, la 'préfète' n'avait pas cessé de causer dans une langue étrangère, en empruntant des mots que seul Merlin connait ! Et encore.
Tension ? Qu'est-ce que la tension vient faire au début d'une phrase ? et qu'est-ce qu'Ève a vu ? Et des pieux ? Pourquoi des pieux ici ? Et c'est quoi un smourf ? Hein ? .

* D'après ce que j'ai compris, elle va me prendre la tension avec un pieu et je deviendrais un smourf ! NAAAAAAAAAAAAAAAAN ! Ils ont pas le droit ! Nan nan nan ! J'ai même pas pu jouer dans l'équipe de Quidditch ! Et mon contrôle de Défense contre le Mal ?! Si je meurs.. je pourrais pas le faire et... c'est injuuuuuuuuuuuste !*

Ève resta dos à dos avec la cheftaine des pétés du coco, n'osant pas croiser son regard démoniaque et plein de haine mal placée. Elle frotta ses mains sur son visage bleu, en essayant d'enlever le maximum d'encre qui semblait être tomber amoureuse de son grain de peau. Car oui, on aurait que la demoiselle était bleue de naissance Oo.

« J'suis Brooke, le schtroumpf Même j'suis une professionnelle du carrelage bleu à carreaux, s'pour ça que j'faisais mon tours d'inspection inh, t'as rien vu Nan mais on dirait pas comme ça mais s'tout un art. Pi' v'là » Et si tu causes d'autre chose que mon inspection carrelagière, parce que s't'un secret d'état vois tu, j't'épingle au mur

Illumination ! Brooke ! Brooke ! Eve l'avait déjà croisée en cours... Une poufsouffle ou une serdaigle, (Vyvy a une mémoire de poisson rouge mort T_T) qui était bien loin d'être préfète. Sa confiance revint, et prise d'un soudain sursaut de vivacité, se retourna vers Brooke;

- Menteuse ! T'es même pas préfète ! Tu m'as foutu une de ces frousses... J'ai crut un instant que t'allais me tuer avec un pieu .
Sinon, moi c'est Eve. Mais je refuse que tu me traites du smourf ! Sinon, moi jpeux dire que t'es... ... un scrout ! Bah ouai ! Dans tes dents.

Ève hésita à lui tirer la langue, pour bien lui foutre les chocottes et qu'on en entende plus parler. Mais un détail la retenu. Plusieurs objets suspects jonchaient sur le sol de la salle des bains, autour de Brooke elle-même. La rouquine pensa un instant que sa camarade avait créé sa propre secte (venant de la péteuse de laggle, ça n'aurait pas été surprenant), ~~où les seuls membres autorisés devaient avoir une intelligence inférieure à celle de leur chef. Ils devaient donc être des objets.~~ mais après mûre observation, la demoiselle s'aperçut que Davis était entrer de coudre (ou une chose semblable) du coton sur ses vêtements intimes . SI !

- Tu fais du vaudou à qui là ? ... Non, c'est de l'humour hein . Mais sérieusement, tu fais quoi ? jle dirais à personne, promis juré ! parole de gryffondor sur la tête à godric, que ton épée m'embroche si je faillis !

Oh, douce enfant naïve, mise à l'écart de tout ce dont les jeunes adolescentes parlent et complotent... Bien sûr, Ève s'est déjà maquillée... Mais notre jeune demoiselle n'a jamais vu d'acte de rembourrage de sa vie (sa mère n'en ayant point besoin ), et la voila confrontée devant le sujet... Elle ne peut qu'être surprise.

Vous vous demanderez sûrement, petits curieux que vous êtes, la manière dont tout ces secrets de rembourrage étaient entrés en possession de Brooke Davis. Et bien la blondinette, digne représentante de la voie blaireautienne, jouissait de l'incommensurable plaisir d'une soeur aînée ! Une soeur aînée dont elle avait volé, piteusement, les secrets, entre autre, du rembourrage. Parmi bien d'autre finesses clairement indispensables. De longs cours de théorique avaient enseignés a la blondinette les différentes techniques de drague indispensables, l'oeil papillonnant, le roulement de cul qui va avec et les mystères du maquillage. Mystères insolubles pour la fillette qui se maquillait toujours de façon extraordinairement aléatoire et avait généralement les yeux fardés de couleurs totalement opposées. Enfin bon, la logique brookienne disait que l'excentricité, c'était sex alors bon. Tout cela pour dire que l'innocence de Brooke Davis en ce qui concernait mains et mains sujets de la vie était un temps soit peu éreintée. Et rien ne satisfaisait plus Brooke, dans son incommensurable générosité, de transmettre ce petit trésor de savoir ! Parce que oui, la blondinette partageait volontiers ces mystères de l'existence auxquels toute adolescente normale était constituée. Certes, admettons, a onze ans, peu de filles sont encore développées au niveau pubère et rares sont celles qui à cet âge, se préoccupe de rembourrer leurs soutiens gorges. Mais la blondinette était, outre quelqu'un de bavard, une personne terriblement complexée par sa petite taille et son manque, ne serait ce que de hanches. En secret, la fillette rêvait de découvrir le secret qui lui donnerait des mensurations de mannequin, la grandirait un peu pour la faire entrer dans les hautes sphères des canons de beauté. Oh Brooke Davis n'était pas laide ! Mais elle n'avait tout simplement pas la carrure du défilé milanais ! Mais loin des complexes de la petite blonde, le problème actuelle était que la rouquine présente à ses côtés avait déjoué son ô combien ingénieux stratagème ! Rendez vous seulement compte ! Loin de la menace d'une préfète, son secret pouvait être dévoilé au monde, comble de l'infortune !

Il fallait donc acheter son silence, et la menace du smourf semblait départie de son bel effet d'origine. Plusieurs solutions s'offraient donc à la blondinette, solutions reflétant son ingéniosité coutumière et ses trésors d'imagination. La première était de loin celle qui lui plaisait le plus. Elle allait créer une armée, recruterait ses féroces soldats chez les elfes de maison qui peuplaient les cuisines, les peinturlurait de noir pour faire style, leur jetterait un sortilège qui leurs feraient pousser les dents, les ongles et les doigts d'pieds, pactiserait accessoirement avec le démon et obligerait sous la menace l'innocente petite rousse a se mure en silence. Après une longue étude de cette ébauche de plan, la petite blonde arriva a la conclusion qu'il lui faudrait beaucoup de temps pour adopter ses recrues. La seconde possibilité s'ouvrant à elle était de payer la gente demoiselle pour son silence. Mais dans son esprit de fillette pure et loin des mécréants de ce bas monde, Brooke Davis ne rentrerait pas de ce jeu de perversion qu'était l'odieux chantage. A cours d'une troisième solution, la fillette abandonna donc ces méandres d'idées longuement controversées et reporta sa mélodieuse attention sur sa récente interlocutrice qui contemplait le spectacle de son joyeux débarra avec des yeux exorbités par la décontenance. Et c'est à cet instant que la blondinette perçut une lueur d'espoir : si la rouquine ignorait tout de cet odieux trafic, les chances augmentaient considérablement et peut être l'idée de la confidence calmerait les ardeurs de... Eve. Pendant plusieurs minutes, la fillette chercha dans son esprit le isage familier. Ben oui, elle en avait vu des élèves et son esprit s'était plutôt attarder sur ses pieds que sur les visages qu'elle voyait. Jusque là, les quelques personnes qui s'était accordés a son exubérance avait été Caleb, le petit poufsouffle.

"J'te l'ai dit j'examine le carrelage

"

– puis, devant son manque total de crédibilité –

"Ouais bon j'te l'dit inh mais tu fermes taggle I love you

J'fais du rembourrage Cool

j'ai pas d'poitrine tu comprends alors c'te stratagème "

- bah ouais, elle utilise des grands mots Brooke -

" va m'permettre d'augmenter la taille de ma masse poitriniale

mais s't'un secret alien

Et si tu dis rien, j't'apprend même comment on fait Cool

"

Seulement, absorbé dans la contemplation muette, la fillette n'entendit pas le " crac " sonore, bruit mutin dans la semi-pénombre de ce début de matinée, et remarqua encore moins la frêle créature rachitique qui atterrit sur le carrelage détrempé. Cette espèce de chose maigrelette était un elfe de maison. Et là me direz vous, à juste titre, que vient donc faire un elfe de maison dans une salle de bain à une heure aussi avancée de la matinée ? Et bien pour comprendre, il fallait d'abord savoir tout ce que l'on peut savoir sur l'elfe de maison en question. D'abord qu'il s'appelait Musty et que cette charmante créature aux oreilles disproportionnées était complètement cinglé. Chez les êtres humains, il existe de ces personnes qui, marginales, ne fonctionnent pas comme tout le monde. Bah après tout, pourquoi y'aurait pas la même chose chez les elfes ?! Bref Musty errait de couloirs en couloirs, désoeuvré et sournois. Et ce bout d'chose très laid avait saisit entre ses doigts décharnés le précieux objet qu'était le soutien gorge de Brooke Davis, arrachant a la blondinette qui, apercevant l'être cria un

" kiyaaaaaa "

désoeuvré. Et là me direz vous, pourquoi Brooke ne laissait elle pas le malheureux jouir du plaisir de ce morceaux de tissu ? Parce que, soigneusement collée a l'une des bretelles, le nom de la blondinette était inscrit en jolies lettres mordorées !

"R'viiiens ici la chose ! J'te casse laggle sinon et j't'explose l'oeil droit avec un pieu

"

- et aggrippant la main de la malheureuse Evie, de s'écrier, prenant son élan pour courir derrière la bestiole -

" Aiiideuh moi Evie Yeux

"

Ève louchait sur les objets que Brooke tenait près d'elle, dans l'espoir que celle-ci accepte de lui expliquer en quoi consister cette manigance. La rouquine ne pouvait pas vivre sans savoir, et dans ce cas-là, si la Poufsouffle la jetait dehors en lui cachant ses activités, Vivie se mettrait dans une colère noire et ferait tout son possible pour enquêter et trouver le pourquoi du comment. Avec, en prime, un article dans la Gazette . Mais il semblerait que la Blaireautienne soit prévenante, ou alors tout simplement assez généreuse pour partager ses secrets de beauté avec la rousse.

"Ouais bon j'te l'dit inh mais tu fermes taggle J'fais du rembourrage j'ai pas d'poitrine tu comprends alors c'te stratagème "

Ève buvait les paroles de sa camarade en essayant tant bien que mal de traduire sa langue primaire en un jargon compréhensible

va m'permettre d'augmenter la taille de ma masse poitriniale na mais s't'un secret Et si tu dis rien, j't'apprend même comment on fait "

La rouquine plissa les yeux, se gratta le front, et empoigna son menton ~~(genre le macaque qui fait son show)~~. Masse poitriniale ?! Bien sûr, elle réussit à en déduire les gros lolos, mais le pourquoi lui échappait... Prenons un exemple concret: La mère Spearzonny avait la chance de jouir d'une poitrine au dessus de la moyenne. Ce qui lui permit de trouver facilement un garçon à son pied et de fonder un famille heureuse et comblée. Le soucis, c'est qu'elle est dans l'incapacité de dormir sur le ventre, de faire du sport, ou de dans un couloir étroit . Donc, si Ève en conclut que Broot' voulait plaire aux garçons et pas faire de sport.

* C'est vrai, j'avais jamais pensé à ça mxm

. C'est bientôt la Saint Valentin en plus. Et le match de Quidditch est passé ! Je veux du rembourrage ! *

Mais elle hésitait avant de se prononcer. Le rambourrage, c'est cool, mais est-ce que c'est définitif ? Et comment faut faire ? Faut s'ouvrir la peau et se la rembourrer de coton ? Erk. Surtout que les mecs n'ont pas de poitrine n'ont plus, alors pourquoi attendent-ils ça des filles ? Ils sont bêtes eux alors .
Soudain, un 'crac' se fit entendre dans la Salle des Bains, vers le fond de la pièce très peu éclairée. La rouquine se tourna vers Brooke et comme celle-ci ne s'inquiétait pas, Evie pensa que c'était un des bruits du rembourrage et que c'était normal. Mais peut après, elle aperçut un elfe de maison particulièrement laid se rapprocher des deux jeunes filles. La manière dont il marchait était assez suspecte, mais c'était peut-être un rituel après tout... Louche, c'est vrai, mais après tout, ce genre d'activité en elle même n'est pas très nette hin !
C'est donc de cette manière que les deux 1ères années se laissèrent approcher par la créature au visage tordu, et qu'il fit sa méchante action . Il se saisit du soutif de Broot' ! Mais là encore, Evie ne réagit pas immédiatement: en effet, elle n'avait jamais mit ce genre de sous vêtement qu'elle croyait de torture . Donc dans sa bêtise, elle pensait que l'elfe les aidait à sa débarrasser du mal avant le rembourrage ! Mais Broot' cria au scandale et la rouquine comprit que le cuisinier/ménager n'était qu'un vilain voleur ! La Blaireaute s'agrippa à la main d'Evie et la supplia de l'aider à protéger son secret.

- Bah euh oui ! Comment qu'est-ce qu'on fait avec les Elfes déjà ? Euh. L'elfe ! Reviens ici c'est un oordre !

Evie essayait d'être la plus convaincante possible, les sourcils froncés,

Elfe ! Je te donne un ordre ! Rapporte le soutif à Mademoiselle Davis ! Dessuite !

Elle leva même le doigt pour se donner plus d'autorité, et la créature ne pouvait apparemment pas fuir sa tâche et ses devoirs. Elle ne pouvait résister aux ordres et c'était stopper. Elle se retourna et Eve eut l'espoir que l'Elfe revienne gentiment, les yeux brillants. Mais ce n'est pas exactement ce qui se passa... Tendit qu'Ève s'approchait lentement, Musty lui tira la langue et ricana diaboliquement.
Choquée, la rouquine resta stupéfaite et immobile. Jamais elle n'aurait cru que ces créatures pouvaient être aussi vilaine ! . Mais quand elle croisa le regard suppliant de sa nouvelle amie, elle se décida à tout faire pour rattraper son bien. La Rouge et Or sortit alors sa baguette, et le regard noir, visa le malheureux Elfes:

- Tu fais le malin hin ? Zinzin ! Prend ça ! Croche-Pied !

[hj: sortilège de croche-pied, pas de formule connue alors j'ai fait simple ^^]

La cible s'étala sur le sol et Evie pu la rattraper et se saisir rapidement du sous vêtement qu'elle envoya à Broot'. Mais Musty se releva plus rapidement que prévu, les yeux rouges de haine, les veines palpitantes de rage sur son visage et les points serrés Il fit voltiger la baguette de la rousse qui se retrouver désarmer devant la bête enragée...

- Brooke ! AU S'COUUUUURS !