« Et toi là ! Si tu vois un certain Oswald Smith, tu lui dis que je le cherche pour cette histoire de cadeau là ! »

*Non mais pour qui il me prend? J'suis pas son serviteur... mais attends un peu...c'est moi qu'il recherche! Merde alors, ne me dites pas que c'est ce morveux à qui je dois donner mon cadeau! Mais qu'est-ce qu'y est écris sur la pancarte...''Recherch Oswald Smit''. Oh pu&$%n, quelle honte, même moi j'aurais pas pu faire plus de fautes d'orthographes.*

Toute personne sensée serait allé voir le petit Nathan pour effectuer l'échange de cadeau, même si celui-ci avait l'air d'un parfait idiot. Cependant, comme Oswald est tout sauf quelqu'un de sensé, il décida de laisser le petit McLane seul, juste pour voir combien de temps cela allait lui prendre avant de se rendre compte de ce qui se passait. Oswald était donc en train de siroter sa bièreaubeurre alors qu'il observait toutes les belles filles qui entraient, les déshabillant du regard les unes après les autres. Ben quoi? Un gars a bien le droit de se rincer l'oeil, étant célibataire et ayant à sa portée un buffet de filles toutes plus jolies les unes que les autres!

Donc, il était tranquillement en train de boire son verre lorsqu'il aperçut Précieuse qui s'avançait gracieusement vers lui. Elle portait une robe qui faisait étrangement penser à un emballage pour cadeau. Le plus étonnant, c'est que lorsqu'elle arriva à son niveau, le blondinet remarqua qu'elle était aussi grande que lui. Ce n'est que quelques instants plus tard qu'il découvrit les chaussures à talon haut qu'elle portait.

*Mais...mais comment est-ce qu'elle fait pour marcher avec des trucs pareils? C'est déjà un miracle qu'elle puisse tenir debout, j'ose pas imaginer quand elle va danser avec son cavalier...*

« T'as eu peur hein ?» Dit-elle après avoir mimé d'échapper son verre sur le costume d'Oswald.

Ce dernier se contenta de sourire tout en replaçant une mèche rebelle. Pendant un instant, il avait douté de la vipère. Le garçon tenait beaucoup à son costume, surtout qu'une tache sur un habit entièrement blanc, ça ne passe pas inaperçu.

« Tu savais que t'es vraiment splendide ce soir? Alors, il est où ton cavalier pour que j'aille lui casser la gueule!» dit-il à Précieuse en plaisantant.

La conversation entre Oswald et Précieuse ne faisait que débuter lorsque le pire cauchemar que le blondinet n'eu jamais connu arriva. Le serpentard ne la reconnu pas du premier coup d'oeil à cause de sa coiffure exceptionnelle .Mais lorsqu'elle fut assez proche, il n'y avait plus aucun doute, c'était bien la catastrophe tant redoutée...

*MARIANA!!! ALERTE ROUGE!!! ALERTE ROUGE!!!*

Pendant quelques secondes, Oswald paniqua en se rappelant l'atroce épisode durant lequel il avait fait sa connaissance. De plus, il risquait beaucoup car il n'avait pas complètement tenu la promesse qu'il lui avait fait. La soirée avait bien commencé mais là, Oswald était plutôt angoissé. Il essaya de garder son calme le plus possible, sans vraiment y parvenir.

«Salut...super costume.»

Le blondinet était plutôt soulagé qu'elle lui fasse une telle remarque, même si elle était brève. Le serpentard était assez fier de voir que son costume n'était pas si mal après tout. Il faut dire que la robe de la gryffondor était aussi très remarquable. Mais ce qui était le plus impressionnant chez elle, c'était sa coiffure.

*Je savais que les gryffondors étaient courageux mais là, je suis estomaqué. J'aurais jamais cru qu'elle essayerait de se peigner! Avec des cheveux comme ça, c'est quasiment un prodige. C'est assez surprenant de voir qu'elle a presque réussi à faire quelque chose de correcte!*

Oswald détourna son attention de Précieuse pour se tourner vers Mariana. Il fallait qu'il trouve quelque chose à dire mais les mots ne lui venaient pas aisément à la bouche :

«Euh...merci! Génial ta robe, elle est très euh...rose! Et toi t'est très ..euh...belle! Euh... non! Je veux dire, ta robe est très belle! Mais euh...ça veut pas dire que tu l'es pas nécessairement toi aussi! Enfin, j'me comprends...si tu vois ce que j'veux dire.»

Visiblement mal à l'aise, Oswald regarda tour à tour Mariana et Précieuse avant de caler d'un coup son verre. La soirée s'annonçait longue et fastidieuse pour le pauvre serpentard qui n'avait qu'une idée en tête : s'amuser tout simplement

Il s'agissait en vérité du premier Noël que Stan passait loin de sa famille. En effet la totalité des autres 25 décembre, aussi loin que remontait sa mémoire, avaient eu lieu au domaine familial dans un cadre très privé. De passer un réveillon en tête en tête avec son père, seulement altéré par les allées et venues des servants, à un bal rassemblant des centaines de personnes restaient un véritable choc pour le jeune noble.

Pour l'occasion, Stanislas avait fait appel aux services d'un couturier auquel sa mère faisait souvent référence, d'après son père. Celui-ci lui confectionna un pantalon vert foncé en velours ainsi qu'une chemise argentée rappelant fortement de l'argent liquide. Le tout était surmonté d'une veste longue, elle aussi en velours vert foncé, arrivant aux genoux du jeune Serpentard. De plus Stan chaussa des bottes de cuir noir, lui arrivant à mi-mollet. Pour sa coiffure, Stanislas décida de s'attacher les cheveux en une queue de cheval grâce à noeuds en velours vert. Ainsi vêtu, Stan se décida enfin pour rejoindre la communauté de Poudlard dans la salle de Bal.

Le tirage au sort lui avait désigné un certain Tracy Dawis, qui s'avérera être une Tracy comme il l'apprendra plus tard. Ignorant tout de cette personne il se décida d'enquêter en interrogeant d'autres premières années. Ainsi, il put découvrir que Tracy était une jeune fille de quatrième de la même Maison que lui-même. Ne connaissant pas les goûts de la jeune fille il alla se promener à Pré au Lard en quête d'un cadeau. La seule inspiration qui lui vint fut à propos d'une paire de gants en cuir de Dragon, chaud et solide à la fois.

Plein d'espoir pour cette soirée, le jeune noble se rendit dans la salle de bal. Il s'agissait d'un lieu croulant littéralement sous les décorations, toutes plus folles les unes que les autres. En arrivant dans la vaste pièce il chercha du regard Tracy et aperçu une belle jeune fille correspondant à la description qu'il avait eu d'elle. Se rapprochant de la demoiselle il attendit que celle-ci se tourne vers lui avant de prononcer.

- Excusez moi de vous aborder de la sorte, mais ai-je l'honneur de m'adresser à Miss Tracy Dawis ?

Le temps passait, Bill se sentait bien, sa main sur celle d'Ashley, mais plus il regardait autour de lui, plus il voyait de garçons en costumes somptueux et plus il songeait que sa robe de soirée faite main ne faisait pas le poids. Par contre, il regardait aussi les filles et il trouvait celles-ci... Soit trop arrangées pour paraître naturelles, soit biens moins jolies qu'Ashley. D'ailleurs, il se tourna vers sa compagne et lui glissa :

"Je crois bien que tu es la plus jolie de la soirée... Euh... en tout cas tu l'es à mes yeux."

Il rougit légèrement, il n'était pas encore habitué à faire des compliments, mais s'il restait avec ashley, il faudrait qu'il prenne cette habitude car il faudrait lui en faire tous les jours, tant elle les méritait. C'est à cet instant qu'une élève de gryffondor, qu'il avait vue en botanique, s'avança vers eux.

"Ah, salut Laurynn."

Puis, regardant les deux filles :

"Je crois que c'est vous deux qui devez vous échanger vos cadeaux."

Bill resta un moment pour regarder avec curiosité ce que les filles allaient s'échanger. Puis il aperçut Emilien qui entrait à son tour dans la salle et apportait un cadeau à une de ces poursuiveuses de Serdaigle qui l'avaient tant épuisé au match précédent. Il hésita un moment puis, un peu d'appréhension au creux de l'estomac, il se leva.

"Je reviens tout de suite Ashley, je crois qu'il faut que je dise quelque chose à Emilien."

Mais plus il marchait vers lui, plus il avait envie de repartir. Sa dernière rencontre avec le Serpentard avait été loin d'être une réussite. S'il ne l'avait pas totalement insupporté au bord du lac avec Lucy, il était probable qu'à présent, ce soit chose faite, Bill en avait parfaitement conscience maintenant qu'il avait pris du recul sur les choses et que, de plus, les choses s'étaient arrangées bien plus simplement qu'il ne l'avait imaginé. Mais le grand roux songea qu'à présent, il était trop tard pour faire demi-tour. Le vert et argent l'avait sûrement vu approcher et il serait encore plus passé pour un idiot à ses yeux en rebroussant chemin.

"Salut Emilien, tu es très élégant."

Bill avait bien consciense que le garçon était bien moins élégant que certains autres, dont les costumes étaient rutilants, mais lorsqu'il se comparait à lui, le compliment était on ne peut plus sincère. Il lui fit un sourire, puis, après un petit temps d'hésitation, il reprit.

"Euh... Je pensais que tu aimerais peut-être savoir... Pour ma mère... Eh bien, j'ai suivi ton conseil et celui d'Ashley. Pyrus, ajouta-t-il avec un petit rire entendu. J'ai écrit à mon grand-père qui m'a répondu, aussi bizarre que ça ait pu me paraître. Eh bien il m'a expliqué que son seul but était d'effrayer mon père pour l'éloigner de ma mère, mais qu'il n'aurait rien tenté d'autre que ça. Et le mieux, c'est qu'il a ajouté qu'il aimerait bien me rencontrer pour Noël, parce qu'il pense qu'un garçon de onze ans qui lui écrit comme je l'ai fait ne peut être qu'un sorcier qui a du cran et que peut-être il a sousestimé son petit-fils."

Ca y était, il se sentait stupide au possible. Emilien s'en fichait probablement éperduement, mais c'était aussi une façon de le remercier d'avoir été là. Il avait parlé sans souci des personnes autour d'eux qui auraient pu l'entendre, au fond il était si heureux de cette nouvelle que peu lui importait. Il écouta la réaction du garçon puis, le coeur plus léger de lui avoir parlé, il lui souhaita une excellente soirée et s'en retourna aux côtés d'Ashley. Et se retournant vers elle, il lui sourit et relança leur conversation. Il y avait une question qui lui brûlait les lèvres depuis un moment, une question qu'il n'avait pas eu l'occasion de poser avant ce soir à la jeune fille, mais une question dont la réponse l'effrayait un peu. Finalement, il se lança ; il connaissait assez Ashley à présent pour savoir que quelque soit sa réponse, elle serait plutôt contente qu'il lui ait posé la question.

"Dis-moi, est-ce que tu as eu des nouvelles de ton frère ?"

Finalement, William s'était décidé à aller au bal. Pas vraiment pas envie, mais disons plutôt par conformisme... Il avait discuté avec Clarisse, son amie de Serdaigle, qui avait paru déçue lorsqu'il lui avait annoncé son intention de ne pas se rendre au bal. Après moult réflexion, il avait donc fini par se résoudre à y aller... un moment, au moins, le temps d'aller voir ses amis et de boire un verre avec eux.
Il n'avait pas fait d'effort particulier pour sa tenue de bal: pantalon et blazer gris foncé, et une chemise blanche, sans cravate, le col ouvert. C'était le genre de tenue qu'il portait fréquemment chez lui, et il avait donc le sentiment de ne pas être particulièrement élégant. Il n'était pourtant pas mal dans son costume bien repassé, un vrai costume de Moldu- mais William s'en fichait. Il était issu d'une famille de Moldus, et il n'allait pas le cacher comme une maladie honteuse... au contraire, pensa-t-il férocement en pénétrant dans la salle de bal.
Les élèves présents avaient tous fait un gros effort pour leur tenue, et Will se sentit un peu confus, mais ce sentiment ne dura pas. Il venait d'apercevoir ses amis de Serdaigle, Mathias, Clarisse, Nervia. Il dut jouer des coudes pour arriver jusqu'à eux, et un sourire éclaira son visage. Les filles étaient magnifiques dans leurs robes, et Mathias avait, lui aussi, opté pour une tenue décontractée... Will se sentit moins seul avec son costume de Moldu.
Il profita des derniers mètres pour se motiver (allez, tu souris, tu es content d'être là, ce n'est qu'un mauvais moment à passer, pas la peine d'infliger ton ennui à tes amis) et lorsqu'il s'arrêta à leur hauteur, son sourire était si naturel que personne n'aurait deviné qu'il s'était forcé à venir. Il salua joyeusement les trois Serdaigle:

-Bonsoir... vous allez bien? J'ai changé d'avis, finalement, ajouta-t-il en se tournant vers Clarisse.

Tout en parlant, il regardait autour de lui pour essayer d'apercevoir Shirley MacNamara, à qui était destiné son cadeau. Une élève de Serpentard, de quatrième année s'il se souvenait bien- mais il ne la connaissait pas plus que ça, et il espéra qu'il la trouverait sans trop de difficultés.
Il reposa les yeux sur ses trois amis et balbutia, sans savoir pourquoi:

-Je suis content que vous soyez là.

Un peu gêné de se laisser aller à cette confidence, il se hâta de se servir un verre de Bièraubeurre et de se cacher derrière.

Kilian n'arrivait pas encore à croire qu'il se rendait au bal avec la mysterieuse Pénombre. Il n'avait pas vraiment eu le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait, et si elle ne lui avait pas lancé quelques sourires lorsqu'ils s'étaient recroisés depuis cette fameuse soirée, il aurait cru que tout ça n'était qu'un rêve. Mais il n'en était rien...

Vêtu avec classe mais sobriété, d'un pantalon noir et d'une chemise blanche dont les premiers boutons étaient défaits, le brun entra dans la salle, scrutant les élèves déjà présents à la recherche de sa cavalière. Ne la voyant nulle part, il se mit donc en tête de rechercher une certaine Morgwen Fowl, fille de sa maison à qui il devait un cadeau, en accord avec le thème du bal.

Il aurait nettement préféré choisir la personne à qui il offrait un cadeau, au moins il aurait sû quoi prendre. N'ayant pas beaucoup d'idées, et des revenus étant limités, il avait longuement recherché un cadeau simple susceptible de convenir à n'importe quelle vipère. Il avait donc opté pour un foulard en soie verte, décoré d'un serpent argenté.

Il salua les différentes personnes qu'il connaissait, ses amis non-serpentards de façon assez discrète, puis reconnu Samael, de son dortoir et le rejoignit.

- Bonsoir. Mesdemoiselles, vous êtes ravissantes.

Au moment où il arrivait près de lui et de ceux qui l'entouraient, l'une des filles se présenta sous le nom qu'il recherchait.

- Je crois que ceci est pour toi, dit-il avec un sourire charmeur lui tendant le paquet qu'il tenait. Joyeux Noël... ajouta-t-il en essayant de cacher une grimace.

Il n'aimait pas vraiment les fêtes familliales. C'était d'ailleurs idiot de célébrer ce genres de choses quand on a soit même pas de familles. Mais il fallait bien se fier aux règles de Poudlard, aussi farfelues étaient-elles....

Aaaah le bal de Noël...Un moment très attendu par toutes les jeunes filles du dortoir de la petite Alexandra. Toutes voulaient connaître les couples qui se formaient et critiquer, tout en passant du temps à se demander si tel ou tel garçon les préferais avec telle ou telle robe. La lionçonne suivait cette animation d'un regard distrait, car elle était juste un peu curieuse. C'était le premier bal auquel allait assister la fillette des Rouges & Or et mille questions lui tournaient dans la tête. Devait-elle porter une robe? Fallait-il venir accompagnée?... La griffone avait bien essayé de demander à ses amies de chambre mais elle avait reçu des regards surpris dès sa première question, ce qui l'avait décourager d'en dire plus. Le bal était fnalement arrivé très vite et la petite Gryffy ne savait toujours pas ce qu'elle allait mettre. Et elle avait aussi le problème du cadeau. Le cadeau pour un certain Neville Londubat. Alexandra ne connaissait pas ce jeune homme et elle avait demandé à son amie Hermione qui lui avait appris que le dénommé Neville était un garçon de quatrième année à Gryffondor, qu'il était normalement connu comme le loup blanc chez les Lions pour sa maladresse et qu'il aimait la botanique. Armée de ces maigres informations, la petite lionne avait désespérément cherché un cadeau pour le jeune homme. Elle ne pouvait pas demander à ses parents de l'aider, vu qu'ils ne s'occupaient pas d'elle et qu'ils n'étaient même pas des sorciers. Puis la petite Alexandra se souvint d'un livre qu'elle avait vu dans un des magasines qui traînaient dans la salle commune des Gryffons. Un livre sur les plantes qui plairait certainement à Neville. Elle avait donc passé commande grâce aux hiboux de l'école. Et le livre était arrivé peu de temps après. La jeune lionne l'avait feuilleté rapidement. Elle n'y avait pas compris grand chose car le livre était composé d'illustrations et d'indications sur différentes plantes qui lui étaient inconnues mais la fillette pensait que cela plairait au garçon. Il ne manquait plus qu'une chose pour qu'elle soit prête pour le bal. Sa tenue. Fouillant dans sa valise, la petite Rouge et Or cherchait une robe qu'elle ne mettait quasiment jamais, préférant les jeans/tee-shirts qui permettaient d'être à l'aise.

*Oui mais exceptionnellement...je ne peux pas aller au bal en jeans*

Trouvant enfin la robe dans le fond de sa valise, Alex constata qu'elle était encore emballée dans le plastique d'origine. Déchirant l'emballage, elle sortit une robe bleue clair impécable. Il y avait quelques petits dessins sur le coté gauche, en bas. La griffone essaya la robe et se rendit compte avec joie qu'elle lui allait encore. Se regardant dans un miroir, la fillette se rendit compte qu'il manquait un élément de la plus haute importance avec sa robe. Le collier que lui avait fait son grand-père. Un magnifique pendentif en bois orné de petites plumes qui pendait à un fil tressé. La jeune lionne ne le portait que peut souvent, car elle ne voulait pas prendre le risque de le prendre ou de l'abimer. Avec précautions, Alexandra passa donc le collier autour de son cou. Coordonnant parfaitement avec la couleur de sa robe, ce collier était exactement ce qui lui manquait. Le soir du bal, la gamine se prépara donc avec application en se rendant compte que cela mettait beaucoup plus de temps qu'elle ne l'avait imaginé. Elle serait certainement en retard. Qu'elle idée aussi de vouloir essayer de coiffer ses cheveux courts. Pourvu qu'elle ne fasse pas attendre James, son cavalier. La jeune fille décida donc de laisser ses cheveux libres, mais brossés pour une fois. Enfin prête, la petite Rouge & Or prit le paquet contenant le livre qu'elle allait offrir à Neville ainsi que le cadeau qu'elle avait acheter pour son cavalier. Un bracelet doré avec un petit lion dessus. Les deux cadeaux étaient emballés aux couleurs des Gryffondors. Papier rouge avec un ruban jaune. La petite se dirigea vers la salle de Bal. Sur le pas de la porte, elle s'arrêta ébahie. La salle était merveilleuse. La décoration était fantastique, et même dans ses rêves, la fillette ne s'imaginait pas en train de contempler une salle comme celle-ci un jour. Poussée par derrière, elle entra donc dans la pièce, cherchant du regard James ou Neville, qu'elle pensait pouvoir reconnaître d'après la description d'Hermione. Ne voyant ni l'un ni l'autre, Alexandra se dirigea vers le buffet mais elle changea d'avis en apercevant Laurynn dans la salle. Se déplançant sans trop de mal grâce à sa petite taille, la lionçonne arriva vers son amie

-Salut Laurynn! Salut Ashley!! Vous allez bien??

Quand un garçon de votre âge vous fais un compliment, le réflexe serait de rougir un peu, de baisser les yeux et de dire « Merci pour le compliment » ou autre niaiserie du genre. Précieuse n’était pas de ce genre là. Elle était plus du style « Je plais, je le sais et j’en profite 8) ».

« Je le sais », se contenta-t-elle de répondre en souriant au compliment d’Oswald.

Cependant quand le garçon lui demanda où était son cavalier, Précieuse perdit quelque peu son assurance légendaire. Fallait-il avouer que personne ne l’avait invitée ? C’était carrément la honte ! En même temps si elle prétendait en avoir un, elle n’avait aucune chance de danser avec qui que ce soit de la soirée.

« Bah… en fait… » bafouilla-t-elle pour commencer avant d’être interrompue par mademoiselle-je-me-prend-pour-miss-parfaite-et-j’ai-des-chevilles-plus-grosses-que-ma-tête.

Précieuse croisa les bras en signe d’agacement. Nan mais pourquoi elle la suivait partout celle là ? Elle ne pouvait pas la laisser vivre en paix de temps en temps ?

« Taylor, quelle agréable surprise :sifle: », commença Précieuse d’une voix ironique.
« Je savais que tu aimerais mon nœud rouge. Tu sais, je l’ai mis spécialement pour toi. »

Précieuse la regarda droit dans les yeux avant d’éclater de rire.

« Je plaisante bien sur. Disons plutôt que je n’ai pas eu le choix. Les nœuds verts étaient en rupture de stock. En tout cas, si j’avais eu le choix, c’est bien la dernière couleur que j’aurais choisie... »

La vipère assista ensuite à une scène des plus surprenantes. Il était assez clair que le serpentard et la bouffondor avaient un passé commun. Lequel ? Précieuse l’ignorait. Elle fut assez étonnée de voir qu’ils avaient l’air mal à l’aise tous les deux. Décidemment, elle n’était pas au bout de ses surprises dans cette école.

« Je ne savais pas que tu aimais autant la compagnie des Serpentard Taylor », glissa Précieuse quand « un blanc » s’installa dans la conversation.
« Rassure moi, tu as des amis dans ta maison ? »

Précieuse tourna la tête et aperçu Lucy Duncan un peu plus loin.

*Autant se débarrasser tout de suite de cette histoire de cadeau*

Elle se pencha en avant pour faire une révérence à ses deux interlocuteurs.

« I’ll be back ! 8) » dit-elle en souriant et en tournant les talons.
« Ne croyez pas vous débarrasser de moi aussi facilement… »

Et la jeune Serpentarde se dirigea vers Lucy en sautillant comme une crêpe. Quand elle arriva à sa hauteur, elle lui fit une petite tape dans l’épaule pour signaler sa présence.

« Tiens, c’est pour toi », lui dit-elle simplement en lui fourrant le paquet soigneusement emballé dans les mains.
« Vas y ouvre », ajouta-t-elle impatiente de voir sa réaction.

Précieuse savait bien que toutes les personnes ici présentes s’attendaient à ce qu’elle offre un cadeau minable ou empoisonné à l’aiglonne. C’est pourquoi la jeune fille avait décidé d’offrir un cadeau digne de son rang : un magnifique collier de perles acheté dans une bijouterie luxueuse pour sorcier. Cela vous surprend ? Et oui, Précieuse est quelqu’un de vraiment imprévisible. La vipère avait hâte de voir la réaction de la Serdaigle quand elle réaliserait que le cadeau de Précieuse valait au moins mille fois plus que le sien.

« Ne vas pas croire que je voulais te faire plaisir ou que je voulais faire un geste pour me racheter. En réalité c'est uniquement par charité. Je respecte juste la tradition de Noël, c’est tout.
Albus a bien dit de laisser nos rancoeurs de côté pour ce soir non ? »

Précieuse croisa les bras et resta plantée devant Lucy, attendant qu’elle lui offre son cadeau. Elle était quasi certaine qu’elle lui offrirait un truc minable.

*Trop prévisible ces Serdaigles*

En tout cas, Précieuse n’avait rien à se reprocher. Pour une fois, ce ne serait pas elle la méchante de l’histoire…

Tandis que Bill continuait sa discussion avec Ashley, il vit enfin la personne qu'il attendait s'approcher d'eux.

"Oh, bonsoir Beverly, ta robe est drôlement jolie !"

Il lui adressa un resplendissant sourire et tendit la main pour saisir son cadeau, enballé de jaune et noir, un luxe que lui-même n'avait pu se permettre. De l'autre main, il tendit son petit paquet rouge à la jeune fille, espérant que,malgré la simplicité de cette fine chaîne en argent, malgré le motif si peu original du signe du zodiaque gravé sur le pendentif argenté (au prix où il avait payé l'objet, il y avait peu de chance que ce fût de l'argent véritable), elle apprécierait son cadeau.

"Joyeux Noël, Beverly. Euh... J'espère que tu aimeras, c'est un peu... Enfin c'est simple parce que je ne pouvais pas..."

Il préféra s'arrêter là, de crainte de se mettre à rougir, ce qui aurait anihilé l'effet de son joli sourire, qui pourtant était sincère. Il avait parlé d'un ton enjoué et de toute façon, si le cadeau étéit tout simple, au moins avait-il l'avantage d'être plutôt joli.

Et puis, l'impatience de découvrir son propre cadeau reprit le dessus et il déchira fébrilement le papier. C'est alors qu'il découvrit une boule de verre dans laquelle de la neige tombait sur un petit bonhomme de neige qui se promenait dans la sphère. Bill se souvint en avoir vu, de ce genre de boules. Elles étaient magiques et pouvaient changer de décor en fonction du moment. Ses yeux s'aggrandirent d'émerveillement, il poussa une exclamation et mit un moment avant de parler. L'objet lui paraissait la chose la plus magnifique qu'il ait jamais eue entre les mains et son regard ne pouvait s'en détacher. Jamais il n'avait détenu pareille merveille, certes c'était parce que ses parents ne pouvaient se permettre un pareil achat, et certes son père compensait grandement cela en fabriquant des jouets magnifiques à Bill et sa soeur, mais là, cela dépassait toutes ses espérances.

"Oh, merci Beverly, merci ! C'est vraiment magnifique !"

Et il se leva et l'embrassa sur les deux joues. Il avait à présent l'impression que son cadeau à lui paraîtrait ridicule à la jeune Poufsoufle.

Puis, il se retourna vers Ashley et soudain, la vue de son visage fit se contracter son estomac. Peut-être en fait n'allait-elle pas apprécier le fait qu'il ait offert un cadeau à Beverly avant de lui avoir offert le sien ? Mais elle ne savait même pas qu'il avait un cadeau pour elle...

"Ash, maintenant c'est avec toi que je vais jouer les pères Noël."

ET il ajouta avec un petit sourire, tentant de ne pas baffouiller :

"Le dernier cadeau pour celle que je préfère."

* Facile à dire quand tu n'offres que deux cadeaux... Enfin... Pourvu qu'elle aime... *

Et il tira de sa poche un paquet long et plutôt plat entouré de papier doré. Cet achat lui avait coûté le reste de ses économies et il savait qu'il ne pourrait plus rien s'offrir avant l'année scolaire suivante. Le paquet contenait une jolie boîte en bois sur laquelle était incrusté un phénix en marquetterie aux belles plumes rouge et or. A l'intérieur se trouvaient des cryons de couleur à l'apparence banale, mais une notice y était ajoutée. Ce parchemin expliquait que ces crayons magiques permettaient de faire des mélanges de couleurs pour obtenir de nouvelles teintes. Les traits pouvaient aussi être effacée en cas d'erreur simplement en passant l'autre extrémité du crayon dessus. Ils avaient également la possibilité, posés sur un dessin, d'enregistrer les traits du dessin et deles reproduire sans besoin d'être tenus par une main sur une nouvelle feuille. Enfin, la taille de leur pointe pouvait être modifiée à loisir en passant le doigt à un endroit précis du crayon ; et pour couronner le tout, ils ne s'usaient jamais et n'avaient nul besoin d'être taillés. Il tendit le paquet à Ashley avec un sourire affectueux et attendit qu'elle l'ouvre. Quand ce fut fait et qu'elle eut exrpimé ses impressions, Bill se tourna à nouveau vers Beverly.

"Dis-moi, Bev, tu veux goûter de cette boisson jaune ? Tu vas voir comme c'est bon."

Et sans attendre la réponse, il se leva, alla au buffet, prit un verre de ce coctail jaune ainsi que plusieurs petits fours chauds et odorants. Il tendit le verre à la petite blonde puis distribua les canapés à Chris, Ashley, Beverly et lui-même.

Jack, petit première année de Serdaigle entra dans la salle de Bal, un mince sourire énigmatique aux lèvres, et son cadeau à la main. Bien que n'étant pas spécialement doué n'y attiré par les relations, ne serait-ce qu'amicales, avec les autres élèves de Poudlard, il trouvait l'idée d'offrir un cadeau à un inconnu amusante. On lui avait décerné une certaine Haylee Anastasie. Qui était-ce? Il n'en savait rien. Aucune idée, aussi, le début de soirée se rapprocherait plus de la chasse au trésor qu'autre chose, visiblement...

*Espérons que ça lui plaira, comme cadeau...*

Oui, la hantise de la soirée n'épargnait personne, même par le petit Leda. Et si mon cadeau ne lui plaît pas? Et si je ne la trouve pas? Et si je me trompe de personne?... Toutes ces questions avaient maintes et maintes fois remué dans l'esprit du jeune garçon, l'embrouillant plus qu'autre chose. Aussi, le mieux était de rester calme, et de chercher cette Haylee, tout simplement. Après tout, il devait bien y avoir au moins une personne qui la connaissait non? Si ce n'était pas le cas, c'était pas de chance, pensa le nouveau venu avec un vague sourire amusé.
Oui, tout cela l'amusait. Voir certaines filles faire une véritable psychose pour quelques cheveux de travers, un petit pli sur leur robe. Les garçons n'étaient pas en reste non plus. Il y en avait qui avaient sorti le grand jeu, avec le costar tout neuf et leur gel dans les cheveux. Jack, lui, n'avait pas chercher à faire compliqué, et pourtant, il avait la classe 8) . Ses cheveux en bataille lui donnant un petit air de scientifique complétement syphoné, il avait revêtu des habits d'une toute autre nature, à savoir, ceci:



Pas mal n'est-ce pas? Oui, mais bon... Jack se fichait bien de ce qu'on pouvait penser de lui, alors qu'il soit bien habillé ou pas, ça n'avait pas la moindre importance à ses yeux... Non. Pour l'instant, le plus important, c'était de trouver mademoiselle Anastasie ...

Samael était décidément ravi de son cadeau et portait joyeusement sa nouvelle ceinture. Simple et de bon goût, elle était tout simplement parfaite. Il se retourna alors pour discuter avec sa cavalière, et se rendit compte qu’elle était bel et bien partie. Ou ça ? Il n’aurait su le dire. Le jeune garçon chercha alors des yeux Morgwen, et la repéra enfin, prés d’une table avec un verre de boisson à la main. Un fin sourire indéfinissable passa furtivement sur ses lèvres, et ‘Mael se décida à la rejoindre.

« Je t’ai fait attendre, Cendrillon ? »demanda-t-il avec cette voix moqueuse, hésitant à rajouter "chacun son tour !".

Il se servit à son tour d’un verre, et avala un petit four. Il surprit le coup d’œil ennuyé de sa cavalière, et se demanda un instant s’il avait bien fait de l’inviter. Non pas pour lui, il était ravi de l’avoir à ses cotés pour cette soirée, mais plutôt parce que Morgwen n’apprécierait peut-être pas la soirée, et que comme elle l’accompagnait, elle ne se donnait peut-être pas le droit de partir tôt. Son regard se perdit dans la contemplation de son verre alors qu’il y réfléchissait, et puis, levant les yeux vers les autres élèves, il s’adressa à la jeune fille.

« On n’est pas obligé de rester longtemps, tu sais… »

Il lui lança un regard significatif. Samael, s’il ne savait pas vraiment comment il fallait se comporter dans une telle situation, appréciait le fait de faire un peu la fête. Et s’il n’était pas sur de s’amuser, il avait bien envie d’essayer. Mais Morgwen comptait avant cela, réalisait-il, et il préférait encore sortir du bal avec elle, que de le continuer seul. Il se rappela soudain du paquet qui était dans sa poche, et le sortit. Pas très gros, il était du même papier que celui qu’il venait d’offrir à Cyanur. Il provenait en effet du même magasin, et alors qu’il cherchait un cadeau pour l’autre vipère, il était tombé sur ce présent qui lui avait immédiatement fait penser à sa cavalière. Il lui tendit avec un petit sourire en coin.

« Joyeux noël Cendrillon ! »

Dans ce paquet, il y avait un bracelet. En argent, c’était un serpent qui faisait tout le tour du poignet, de sorte que la tête rejoignait presque la queue, laissant juste un peu d’espace pour qu’on puisse y glisser son bras. Les yeux du Serpent étaient d’un gris étincelant qui rappelait beaucoup ceux de Morgwen, et les traits fin de la tête, et du corps, de l’animal lui donnait un air racé. Le vendeur lui avait dit que la personne qui le porterait pourrait le mettre à son poignet ou bien sur le haut de son bras, entre le coude et l’épaule. A ces mots, Samael s’était contenté d’hausser les épaules en se disant qu’elle saurait bien quoi en faire.

« J’avais cherché une chaussure de verre » dit-il sur le ton de la plaisanterie, « Mais impossible à trouver ! »

De toute façon, d’un point de vue tout à fait pratique, qu’aurait-elle fait avec une seule chaussure de verre hein ?! Il avala une gorgée de sa boisson, et attendit impatiemment la réaction de sa cavalière.

Avant que Morgwen ne s'éclipse un serpentard, semblait-il, aborda le petit groupe.
Les compliments, comment se mettre la quasi-totalité des demoiselles dans la poche. Les complimenter sur leurs tenues, leurs coiffures, dommage pour lui Morgwen n'avait pas du passer plus d'un quart d'heure a se préparé.
Le jeune homme en question était effectivement un serpentard et pas n'importe lequel, celui pour qui elle devait jouer la mère noël ! Quelle chance, elle n'aurait pas à chercher ! Elle lui sourit donc lorsqu'il lui tendis un paquet, elle l'imita.

" Merci... Joyeux noël à toi aussi, ajouta-t-elle sur un air entendu."

Elle n'aimait certainement pas plus qu'elle les noëls à présent. Le paquet qu'elle venait de lui tendre était plutôt petit et de forme carrée. Il contenait un vif d'or miniature, un cadeau passe partout que Morgwen aimait plutôt bien.
Il ne lui restait plus qu'à espérer qu'il ne soit pas un de ces irréductibles opposants au quidditch... Pendant ce temps la petite brune s'appliqua à déballer son propre paquet pour en sortir un foulard en soie d'une délicate couleur verte décorée d'un serpent.
Elle sourit vraiment cette fois et noua le foulard à son cou.

" Merci beaucoup."

Son ton était réellement reconnaissant et elle se permit de lui faire une légère bise avant de voir sa réaction.
Maintenant qu'elle se retrouvait avec un cadeau qui lui plaisait vraiment elle commençait à se demander si elle avait bien choisit. Enfin elle aurait fait l'effort de chercher quelque chose, de plus elle n'avait pas vraiment l'habitude d'offrir des cadeaux à des inconnus.

Après l'échange de cadeaux Morgwen se dirigeât donc vers le buffet dans le but de se servir à boire. Elle se fit rapidement rattraper par son cavalier, elle lui sourit amusée.
Le cavalier en question se moqua gentiment, décidément le pseudonyme Cendrillon ne colla pas bien à la peau de la petite brune.

" Effectivement, c'est à moi de te faire attendre. C'est moi la princesse ! " répondit-elle faussement vexée de la minute où il ne s'était pas occupé d'elle.

Alors qu'elle lui souriait à nouveau de son sourire ironique la jeune fille comprit que son cavalier avait surpris son expression ennuyée.
Il lui proposa alors de quitter le bal plutôt si elle le souhaitait. C'est donc à cet instant, pour la première fois depuis qu'elle était à Poudlard, qu'elle aurait préféré ne pas laisser passer ses émotions dans ses yeux.

" Bien sûr que non ! N'oublis pas que je suis venue ici dans le même but que toi : qu'ils nous jalousent tous! Je ne partirais pas sans avoir réussit au moins ça ! "Fit-elle en reprenant son rôle de parfaite petite serpentard.

Samael sortit alors de sa poche un autre paquet, avait-il deux personne à qui offrir un cadeau ? C'est lorsqu'il lui tendis le paquet qu'elle compris et que ses pommettes se teintèrent très légèrement de rouge.
Morgwen saisit le paquet légèrement troublé, elle s'appliqua alors à enlever le papier un petit sourire aux lèvres. Cette fois elle ne regardait pas une vipère ouvrir un cadeau de Samael, elle était à la place de cette vipère et cette situation lui plaisait.

Elle passa sans attendre le bijou qu'elle découvrit dans son paquet, une fine vipère qui s'enroulait autour de son poignet.
Le sourire de Morgwen redevint le sourire simple qu 'elle avait avec Samael.
Elle détacha son regard du bijou et le reposa sur Samael avant de déposer un unique baiser sur l'une de ses joues. Toujours le sourire aux lèvres elle le remercia sans s'étendre n'étant pas du genre à sauter au cou de Samael.
La remarque qu'il fit sur les chaussures de verre lui offrir un "échappatoire». Effectivement elle avait aussi quelque chose pour Samael mais son cadeau était dans son dortoir, la vert et argent n'ayant pas eu envie de s'encombrer d'un paquet supplémentaire.

" C'est parfaitement normal, j'ai laissé traîner toutes celles que tu aurais pu trouver dans divers endroit pour retrouver mon prince charmant ! " Fit-elle d'un ton malicieux.

La jeune fille regarda à nouveau son bracelet et ajouta :

" J'ai aussi quelque chose pour toi mais ce quelque chose n'a pas voulut quitter mon dortoir" elle leva les yeux au ciel faussement agacé." Tu sais combien Cendrillon laisse traîner ses affaires !"

Bill venait de distribuer les petits fours quand il aperçut une jeune fille qui entrait dans la salle, seule et qui se dirigeait droit vers le buffet... Mais, que faisait-elle ? Il l'observa, intrigué... Elle enfilait verre sur verre une boisson qui, s'il s'en souvenait, était alcoolisée... Il la reconnaissait mieux que bien, cette jeune fille aux cheveux et aux yeux bleus.

* Mais c'est Malicia ! Elle a l'air aussi seule et morose que le jour où je l'ai rencontrée à Pré-au-Lard. *

Il se tourna vers ses amis et leur lança :

"Je reviens dans deux minutes. Je vais voir quelqu'un."

ET, sans penser que peut-être, elle ne serait pas ravie qu'à nouveau, il trouble sa solitude, ne réfléchissant même pas à sa réaction, simplement soucieux de la mettre à l'aise et de lui tenir compagnie, il s'avança vers le buffet et lui donna une petite tape amicale sur l'épaule.

"Salut Malicia ! Tu es toute en bleuté ce soir !"

Il espérait que sa plaisanterie serait bien perçue. La jeune fille portait en effet une robe bleue qui aurait pu être très jolie si elle n'avait pas été froissée. D'ailleurs, la robe de la jeune fille était presque de la couleur de la sienne. Il sourit à la jeune fille et reprit :

"Mais toi aussi, tu dois avoir un cadeau à donner, non ? Peut-être que je connais l'heureux élu et que je peux t'aider."

Il avait envie d'ajouter qu'elle devrait arrêter de boire ainsi en début de soirée, que sinon elle devrait se coucher bien plus tôt que prévu, mais il songea que peut-être c'était cela qu'elle cherchait. Il hésita à lui demander aulli si elle avait un cavalier, mais cela aussi aurait été déplacé. Il se souvenait de la solitude de la jeune fille sous la pluie, des quelques paroles qu'il avait surpris de la chanson qu'elle fredonnait alors et il songea que si elle buvait ainsi, c'était probablement parce qu'elle n'attendait personne. Au lieu de cela, Bill lui demanda : [/ii]

"Tu ne veux pas venir avec nous ? Je sais bien qu'on est bien jeunes pour toi, mais il y a une bonne ambiance et tu pourrais peut-être t'amuser."

[i]Il lui indiqua, sur sa gauche, l'endroit où étaient assis ses amis de Poufsouffle.

"Tu vois, il y a Ashley, ma cavalière, Chris et Beverly, ils sont adorables, et Andy qui est très doué au Quidditch."

Il sourit à nouveau, bien que peu à peu, la conscience qu'il parlait ainsi à une quatrième année qu'il connaissait si peu émergea^t en lui et qu'il se demandât s'il n'était pas parfaitement au mauvais endroit en train de débiter des absurdités. Mais il était trop tard, il était là et il ne détourna pas son regard franc de la jeune fille.

Malicia était à son troisième verre. Et elle ne semblait pas prête de s'arrêter. Elle espérait que l'alcool que contenait la boisson la rendrait au moins pour la soirée joyeuse. Et l'effet commençait à se faire ressentir. Elle jeta un regard à la foule de ses camarades essayant d'y apercevoir une connaissance quand elle sentit une main sur son épaule. Elle se retourna et se trouva nez à nez avec Bill, jeune garçon qu'elle avait croisé dans un bar plus que miteux. Décidément il ne la verrait jamais que quand elle était mélancolique alors que sa compagnie était bien meilleure quand elle était de bonne humeur. Elle lui répondit toute souriante, ah l'ivresse.

"Salut Bill! Contente de te voir "

Ce fut la seule chose qui lui vint à l'esprit ne sachant comment répondre à la remarque du jeune homme même si ça la faisait sourire. Même si au premier abord, elle aurait aimé rester seule, elle se souvint que la compagnie du jeune garçon était logent d'être déplaisante. Puis il enchaîna lui proposant de l'aider. Après tout il connaissait peut-être le dénommé Andy Scaune.

Oui comme tout le monde. Mais je me demande si mon cadeau plaira je suis pas douée pour ce genre de truc. Surtout que je le connais pas mais même si le connaissait je ne serais pas sur de le connaître. Car pour faire un cadeau qui plait il faut connaître la personne. Mais peut-être ne t'est-il pas inconnu?

Elle réfléchit un instant à la phrase qu'elle venait de dire. Voulait-elle vraiment dire quelque chose. Malicia regarda son verre et le posa supposant, à juste titre qu'il était la cause de son trouble du langage. Elle respira un bon coup et décida de profiter de sa soirée après tout, elle était descendu à la salle de bal alors autant en profiter. Dan un bien meilleur état d'esprit qu'il y a un moment la jeune Malicia écouta la proposition du jeune Poufsouffle. Il lui proposait carrément de se joindre à ses amis. Elle n'osait répondre par l'affirmatif de peur de les déranger. Et puis après tout ils étaient plus jeunes qu'elle et se serait senti étrangère parmi eux.

Elle les observa de loin. Ils avaient l'air sympathique. Alors pourquoi ne pas profietr un moment de leur compagnie avant de repartir. Puis elle l'entendit énumère leur nom. Et l'un d'entre eux lui parut familier. Il avait bel et bien parlé d'un Andy. Elle se retourna vers lui et demanda:

Tu as bien dit Andy? Ce ne serait pas Andy Scaune par hasard car si c'est lui c'est l'heureuse personne à qui je dois faire un présent.

Elle réfléchit encore. Pouvait-elle se joindre aux amis d'un jeune homme qu'elle connaissait à peine? Et surtout qu'allaient ils penser d'elle habillée comme elle l'était. Elle haussa les épaules. Elle n'avait plus rien perdre. Et puis ça lui permettrait d' son cadeau au jeune garçon qui semblait heureusement aimer le Quidditch. Elle lança donc.

Pourquoi pas? Mais t'es sur que je ne dérangerais pas?

[i]Puis sans rien ajouter, elle commença à s'approcher du groupe. Sa timidité revint rapidement. Elle se sentait mal à l'aise avec ses petits jeunes et surtout elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pourrait faire. Elle sera son paquet contre elle. Et elle attendit que Bill la présente, ayant encore peur de dire des absurdités et de passé pour une alcoolique auprés de ses jeunes camarades.
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