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- Minerva McGonagall
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Pensine Statut sanguin: Baguette magique:
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| Sujet: Bal de Noël Sam 18 Oct - 20:12:45 | |
| Noël ! Encore ! Minerva avait l’impression qu’il y en avait eut des centaines... Elle se faisait décidément très vieille. Mais elle aimait plutôt bien ce moment de l’année, les gens étaient plus heureux, l’ambiance se répercutait sur toute l’école. Contrairement aux années précédentes, cette année ils avaient voulu introduire un concept différent : une participation des étudiants au buffet. Minerva avait eu un peu peur de cette idée, connaissant les qualités culinaires de la plupart des élèves, mais elle avait reconnu le côté enrichissant de la chose. De plus cela permettait aux élèves de se mélanger tout en réalisant le travail des elfes toute l’année. Cela leur faisait du bien de mettre de temps à autre les mains à la pâte.
Le soir du bal était enfin arrivé. La salle tout de même été décorée par les elfes de maison, avec quelques guirlandes d’élèves, mises étrangement dans des coins peu visibles. Le buffet présentait en avant tous les plats et boissons des élèves, pas toujours très appétissants.
[Voici les quelques illustrations qui ont été mises, autrement vous pouvez aller lire les topics dans les cuisines pour savoir exactement ce qui est à votre disposition, attention aux mauvaises surprises …]
Minerva était bien heureuse que les professeurs aient eu eux droit à un repas fait par les elfes avant l’ouverture du bal. Les élèves devraient se contenter de leurs propres créations, même si elle ne doutait pas que les elfes auraient préparé pour les affamés un plan B qu’ils sortiraient en seconde partie de soirée…
Un immense arbre de noël trônait au fond de la pièce, il semblait plus grand et haut chaque année. De la neige magique était étalée un peu partout et tombait du plafond. Albus et Minerva se trouvaient à l’entrée et attendaient que 20H sonne pour ouvrir les grandes portes et laisser entrer les élèves.
Une fois le moment venu, Albus leva la baguette et les deux portes s’ouvrirent en même temps. Tous les élèves purent ainsi entrer dans leurs plus beaux habits (ou presque), accompagnés (ou non) …[Le Bal est déclaré : ouvert !! ] |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Dim 19 Oct - 3:37:55 | |
| Finalement, le jour était arrivé. Après toutes ses heures de torture passées dans les classes, après que tous les devoirs soient remis, les examens complétés, les élèves pouvaient de nouveau gouter au plaisir de la liberté représenté par un évènement bien spécial, le point culminant de tant de mois de travail, il s'agit de nul autre que le bal de Noël. Il n'est pas nécessaire de mentionner que tout comme la majorité des élèves, Oswald était emballé à l'idée de se rendre au bal. Et cette année, il n'avait pas fait les choses à moitié, il était vraiment prêt. Son veston noir avait été lavé et repassé tout comme sa chemise blanche maculé. Mais le jeune Smith était particulièrement fier de ses chaussures qu'il avait cirées et polies à un point tel qu'il pouvait utiliser son soulier comme miroir. Un peu de gel dans les cheveux et un peu d'eau de cologne bas de gamme et le tour était joué. Ah il ne fallait surtout pas oublier le plus important; se brosser les dents! Non seulement pour avoir un sourire ''Crest'' à tout casser, mais aussi pour avoir une bonne haleine. Un vrai gentlemen se Smith me direz-vous! En plus de tout ça, il avait pris soin d'acheter un cadeau bien spécial pour son amoureuse secrète. Son nom pourrait être dévoilé tout-de-suite ,mais il préférable que cela reste un mystère pour l'instant, comme cela vous allez être obligé de lire ce post au complet pour savoir de qui il s'agit. La vie est injuste, c'est tout.
Arborrant le bon vieux look simple et classe du populaire agent Smith, Oswald monta les escaliers qui menaient des cachots jusqu'à la salle de Bal. D'un pas calme, le blondinet entra dans le somptueux hall. Les décorations ornaient les murs ainsi que le cadre de la porte menant à la salle de bal. Il y avait déjà plusieurs élèves rassemblés qui attendaient impatiemment que les portes s'ouvrent. Oswald au contraire, n'était pas vraiment pressé. Il ne se sentait pas vraiment gourmand se soir, sachant que le buffet qui avait été préparé par des élèves aux talents culinaires assez médiocres. Et puis, il devait attendre sa cavalière avant de pénétrer dans la salle. De cette façon, il pourrait déambuler devant les autres couples et montrer aux gars que c'était lui qui avait la cavalière avec la plus grosse poitrine. Les filles ne comprennent peut-être pas l'intérêt dans cette chose, mais sachez que pour un gars, la grosseur de la poitrine de la cavalière est directement proportionnelle à la virilité du cavalier.
Le moment était arrivé et les portes de la salle de bal s'ouvrirent. Une masse d'élèves migra vers le buffet ou la piste de danse. De son côté, Oswald préféra rester dans le hall en attendant la venue tant espérée de sa cavalière. Pourquoi est-ce que c'était toujours lui qui attendait après elle? La prochaine, il s'arrangerait pour arriver en retard, de cette façon il n'aurait pas à attendre inutilement. Pour tuer le temps, l'adolescent se mit à détailler du regard les filles qui passaient dans le hall. Comme à l'habitude, les filles de serpentards allaient utiliser une quantité phénoménale de maquillage et les filles de serdaigles essayeraient de se peigner mais se résulterait en échec totale. Les filles de poufsouffles étaient pas mal, mais leurs robe étaient en générale trop ample au goût d'Oswald. Il restait les filles de chez gryffondors qui n'étaient tout juste pas assez raffinées. Bien sûr, il s'agit de généralisation, il y avait tout-de-même quelques exception içi et là. Cependant, ce qui était surprenant cette années était que plusieurs personnes, la gente féminine en particulier, avaient eu de la difficulté à se trouver un cavalier. Quel gaspillage! Si il avait été célibataire, Oswald en aurait sûrement profiter. Heureusement qu'étant serpentard, le jeune Smith était quelqu'un de loyal et honnête... |
| | | - Harry Potter 4
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Pensine Statut sanguin: Sang-Mêlé Baguette magique: Bois de houx, plume de phénix
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| Sujet: Re: Bal de Noël Dim 19 Oct - 11:15:53 | |
| -Non Ron, pas la peine d'insister...Je n'irai pas ! Je n'aime pas les bals
C'était pareil à toutes les fêtes...Un combat entre Harry et son meilleur ami pour forcer le premier à se rendre aux bals; Ron mort de rire devant les caprices enfantins du Survivant parvenait toujours à le faire y aller; et cette fois-ci n'échappa pas à la règle...Aidé par d'autres garçons du dortoir, il poussa le jeune sorcier sous la douche, l'enfermant à clé grâce à un sort et lui promettan une mort lente par suffocation ou faim s'il ne se préparait pas. Harry eut beau leur promettre tous les Avada Kedavra du monde -et que cette fois, ils marcheraient-les Endoloris ou autres douces tortures, rien n'y fit...Grr !!! Finalement dans l'impossibilité d'échapper au bal et le sachant pertinement depuis le début le Gryffondor poussa un soupir d'agacement et se lava consciencieusement...Tant qu'à être obligé d'y aller, autant le faire avec une bonne hygiène non ?
Le Survivant sortit de la douche et s'habilla comme tous les jours, un bon gros pull rouge un peu trop grand mais ô combien chaud et confortable ainsi qu'un Jean tout ce qu'il y avait de plus simple...Seulement Ron et les garçons du dortoir ne l'entendaient pas de cette oreille-à rallonge XD-Ils attrapèrent Harry par le bras et le menèrent de force devant le miroir; débitant tout un tas d'âneries, entre autre qu'après son combat contre Voldemort il fallait bien qu'il prenne un peu de bon temps et s'occupe de lui. Malgré sa richesse, Harry n'avait pas de vêtements dits "potables" pour un bal, juste pour la vie quotidienne. David le français avait très bon goût question habillement, ses parents s'occupaient de la mode; sa mère étant autrefois mannequin était désormais directrice dans un agence de mode pour les défilés chez sorciers et son père occupait un poste important dans un journal sorcier parlant des nouvelles tendances...La garde robe de David s'en ressentait forcément.
-Ce qu'il faut pour toi, c'est quelque chose de discret...De sombre et de mystérieux-Le garçon leva un doigt en l'air, attendant un éclair de génie, fixant un pauvre Gryffondor terrorisé qui se serait bien enfuit si deux mains solides ne le maintenaient pas sur le lit à baldaquin de David...-Tes yeux !-S'écria soudainement le français en fouillant dans son placard pour en ressortir une robe de sorcier noire comme l'ébène au liseret vert d'émeraude
-Ca fait Serpentard là...-Grimaça Harry-
-Tu rigoles ou quoi? Les Serpyllères ont beaucoup moins la classe que ça! Devine d'où vient cette merveille-Il esquissa un grand geste théatral avant de reprendre de sa voix accentuée à la française-De Chic&Magic s'il vous plaît ! La plus haute marque de vêtements sorciers...
Et lui qui allait tout acheter à Gaichiffon...Le gros garçon lui intima d'aller se changer; lui ayant auparavant donné des vêtements savamment dosé entre le lumineux pour s'accorder à ses yeux et sombre pour épouser l'éclat noir de ses cheveux. Harry ressortit en courant presque, s'étant apparemment fait peur devant le miroir (L'auteur se sert de sa séance de relookage subie par sa proprio d'appartement pour écrire ceci xd). Il passa malgré lui la magnifique robe de satin noir bordé d'émeraude. Cette dernière était assez ample mais plus serrée à la ceinture, les manches étaient ample...Elle ressemblait beaucoup à la toge d'Anakin dans le film Star Wars mais en plus classe, beaucoup mieux tenue et bordée d'un éclat vert capturant celui de ses yeux d'émeraude. Le tout restant discret-ce qui était un miracle car le Français aimait beaucoup ce qui était voyant d'habitude-Ce n'était pas vieux jeu non plus.
-Splendide très cher [en français]...Voyons la coiffure maintenant.
Harry eut un petit sourire malin; ahah !!! Cette fois-ci le gros garçon de son âge s'attaquait à plus fort que lui! Il allait certainement reculer devant une telle tâche. Persuader de fatiguer David dans ce combat inutile le Survivant fut étrangement coopératif et s'assit sur la chaise sans que deux mains ne soient obligées de le maintenir. Avec une sèche cheveux tout ce qu'il y a de plus moldu mais actionné grâce à la magie à défaut d'électricité il lissa les cheveux de l'adolescent, ceux-ci étirés lui parvenaient presque jusqu'au milieu du cou, plutôt long finalement...N'utilisant pas de gel car désapprouvant cette impression de naturel gâché, avec une grande patience le français coiffa Harry, ne cherchant pas à les peigner comme lui le voulait mais plutôt comme les cheveux du Gryffondor le voulaient, n'allant pas contre leur nature et suivant les racines rebelles de ces derniers.
Il parvint à dessiner un semblant de raie visant à faire tomber quelques mèches sur son front, cachant de moitié la fine cicatrice en forme d'éclair du Survivant-il ne pouvait faire mieux- tandis que le reste était décoiffé comme toujours mais de façon ordonnée...Comme si ce style avait été voulu et n'était pas le résultat d'un abandon. Harry dû admettre que le garçon avait vraiment fait très fort! Ce dernier se pencha sur l'adolescent et du bout de ses gros doigts retira les lunettes du jeune sorcier pour lui proposer deux minuscules choses que l'on appelle lentilles de contact. En se servant des verres correcteurs du Survivant il put imiter ces derniers et adapter les lentilles à la vue du Gryffondor qui malgré lui, s'enferma dans la salle de bain et mit une bonne demi-heure avant de réussir à mettre ces minuscules machins...Nous passerons sous silence les jurons et autres joyeusités qui accompagnèrent cette activité ludique.
-Bon sang Potter...-Fit-il, ayant oublié son ton haut perché et précieux pour parler enfin normalement-Je voudrais avoir tes P*** (gros mot français au passage) d'yeux...Comment peux-tu les cacher derrière ces immondes lunettes! -Il tenait sa chère paire de verres correcteurs d'un air dégoûté. Harry l'attrapa rapidement et fronça les sourcils: on insultait pas ses lunettes rondes non mais !
Tout le monde lui assura qu'il était méconnaissable ainsi...Sa tenue restait simple et discrète mais se voulait harmonieuse et subtile; lui donnant cet air un peu effacé, un peu sage et mystérieux qu'il entretenait depuis toujours-Mouais, pour le "sage" on repassera- avec une pointe de rébellion à cause de ses cheveux laissés libres mais coiffés un minimum et de ses deux perles d'émeraude désormais libre de s'exposer sans verres de lunettes aux reflets parfois trop lumineux qui éteignaient leur éclat...La seule chose que le Gryffondor aimait réellement dans son physique: ses yeux...
Le jeune sorcier descendit malgré lui dans la salle de bal, pas forcément de bonne humeur mais rassuré que le français ne lui ait pas refilé des habits voyants comme il les aimaient ou du siècle passé... Il poussa la lourde porte et voyant que peu de monde était présent le Survivant se posta discrètement dans un coin de la pièce; ne sachant que faire en attendant il ne savait quoi... |
| | | - Pénombre Craft
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Pensine Statut sanguin: Pur Baguette magique:
- Mage Noir
| Sujet: Re: Bal de Noël Mar 21 Oct - 12:56:46 | |
| Les deux Serpentards se côtoyaient depuis maintenant tellement d’années au sein de la prestigieuse École de Poudlard, qu’il semblait à la brune aux yeux clairs qu’elle le connaissait depuis toujours, qu’ils avaient grandi ensemble, presque côte à côte, comme s’ils n’avaient toujours été question entre eux que de la puissante complicité discrète de deux égaux descendants d’une même famille. Sans rivalité, sans accroche, calme et étrangement patient avec elle, il était la complémentarité parfaite au caractère fougueux et volcanique de l’adolescente. Le précieux, l’éternel garde fou à la fureur de ses plus ardentes émotions, son irremplaçable alter égo, le plus noir et le plus intimement proche de l’inavouable côté obscur de Pénombre, à la fois initiateur, catalyseur et partenaire aux bien sombres projets qu’ils élaboraient en tête à tête, jadis si souvent, dans un grisant brainstorming durant des nuits entières jusqu’à l’aube naissante. Sang froid sans en être glacial, Fer sans en être brutal, Pénombre l’étudiait souvent comme si son âme n’avait été qu’une magnifique arme effilée, fascinante dans sa capacité à tuer, intimidante dans son indéniable nature dangereuse.
Mais ils se ressemblaient pourtant infiniment plus qu’elle ne l’avait initialement admit et dans bien nombres aspects. Les deux reptiles avaient notamment tout deux un aussi grave que différent penchant pour une inflexible violence qui marquait profondément leur caractère respectif et qui avait, des années auparavant, brutalisé ce qui avait pu être de leur candeur, annihilant naguère les vestiges d’innocence qu’il avait pu survivre à leurs conditions de vie. Car si Pénombre avait été forgée insensiblement dans l’enfer d’un sein féroce et sauvage, ayant très tôt subi la violence abusive et brutale de son défunt Père, son camarade de Serpentard, lui, avait précocement infligé la sienne à son entourage, perdurant encore à épancher sa soif de briser ceux qui ne trouvaient grâce à son regard comme un réflexe de survie à un monde décadent. Ainsi, l’unique tension qui n’avait jamais cessé de régner imperceptiblement entre eux, qui, seule, parvenait à mettre en suspens la solidité fiable de leur relation pour de plus précaires rapports sulfureux, était sans nul doute l’étrange attrait que les contraires parvenaient parfois à ressentir pour leur opposé, leur antagoniste, au-delà de l’abime de dissemblance qui les opposait. Elle, gravé dans ses chairs, portait encore les cruelles meurtrissures de la Victime, Lui, frappé dans son regard, les terribles inflexions du Bourreau.
Ils s’étaient rencontrés très jeunes, comme guidés l’un à l’autre par le magnétisme de dissimilitudes et de ressemblance implacable.
Et si l’héritière du Clan des Craft avait un soir quitté la célèbre Citadelle sans même croiser ce profond regard fier et altier dans lequel l’ancienne poursuiveuse de Quidditch plongeait présentement ses souvenirs, la jeune fille avait retrouvé sans le moindre heurt et sans douleur la compagnie stable et mature de son plus vieil ami. Les deux élus de Serpentard avaient, en effet, toujours été capable de se comprendre sans parler, partager en silence ce qu’il était totalement impossible de mesurer ou d’en établir la réelle valeur autrement que mentalement et il n’y avait qu’avec lui que la Ténébreuse était parvenu à s’affranchir de sa coutumière approche charnelle, s’émancipant même de certaine de ses défenses mentales destinées à dissuader les indésirables de déceler les intimes préoccupations et les projets complexes de son esprit. Il lui était effectivement d’une évidence que les deux êtres se percevaient et s’entendaient bien au-delà d’un niveau physique.
Leur toute première longue discussion cet hiver, alors que la descendante des Craft avait regagné la Forteresse de Poudlard depuis l’été, avait d’ailleurs pris familièrement existence dans la salle commune des Vert et Argent, comme si le temps ne s’était jamais vraiment écoulé entre eux, comme s’il n’y avait rien à regretter de l’absence de l’autre durant ses années d’exil, rien à désirer de différent, de plus que ce qu’ils partagèrent alors. Cet instant s’était gravé dans la mémoire de l’anglaise avec délice et le diapason régnant entre les Septième Année eût même raison de la douleur et de l’amertume que constituait la récente trahison de Narcisse.
Dissipant lentement ses pensées à mesure que s’intensifiait le son de l’horloge trônant dans la salle commune des Reptiles et qui s’évertuait à clamer Vingt et une heures, Pénombre s’admira une dernière fois dans l’ancestrale glace à pied du dortoir des filles de Serpentard et sans quitter des yeux son admirable reflet, aventura lentement sa fine main pâle, aux trompeuses frêles allures, sur une petite table adjacente pour se refermer doucement autour d’un mince cylindre argenté qu’elle débouchonna d’un geste inaccoutumé, s’approchant de l’imposant miroir. L’ancienne Championne des 4 Sorciers déposa lentement la fraise de son rouge sur la courbe sensuelle de ses lèvres et entreprit méticuleusement de la redessiner avec perfection, se retirant ensuite sensiblement pour en admirer le résultat. Le bordeaux translucide avait rendu gourmand de pulpe de cerise et achevait plaisamment d’ajouter la touche finale à son élégante tenue. La sorcière portait en effet une robe aux douces teintes sombres comme la nuit, qui s’ouvrait audacieusement en son dos pour révéler avec effronterie toute la sensualité d’une peau profondément laiteuse sous laquelle se devinait l’agilité des muscles d’une combattante aguerrie. Le magnifique vêtement s’attachait d’une fine lanière autour de sa nuque dégagée tandis que sa courte partie inférieure s’évasait rapidement à partir de la mince taille de la demoiselle, qu’il enserrait d’ailleurs très fémininement, pour laisser des tons plus chauds prendre place sur le tissu léger et fluide, dévalant enfin sa dérisoire longueur, jusqu’à mi-cuisses de l’indomptable. Du rouge profond, du grenat et un jeu subtil de broderies sur la partie sanguine de la robe donnait à la parure de soie, une noblesse exquise et offrait naturellement aux regards, les interminables jambes athlétiques de la brune. Pénombre avait reçu cette divine robe seulement quelques jours auparavant, envoyée avec attention par sa mère à l’occasion du bal de Noel et celle-ci avait été savamment taillée pour embrasser, telle une seconde peau, la morphologie duale de la poursuiveuse de Quidditch. Le noir ébène du riche tissu mettait assez bien en valeur le pâle de sa peau claire et le vif de ses yeux profondément verts.
Un rien intrépide et provocant.
Sachant parfaitement que son cavalier ne serait autre qu’Ultan Bower avec lequel elle s’initiait pour la première fois à l’épreuve du bal en sa compagnie, la jeune Craft avait eu l’exceptionnelle coquetterie de se parer de joailleries légères qui parsemaient désormais une longue chevelure de jais qu’elle avait libéré en une interminable cascade de jais. Enfin prête, la demoiselle s’engouffra dans les escaliers conduisant à l’immense salle de bal et entreprit de se rendre à l’endroit où les deux Reptiles avaient convenu d’un rendez-vous.
Un peu de rêve, un peu d’insouciance et une danse dans l’étreinte d’un joli garçon, voilà à quoi Pénombre Craft songeait en ces instants festifs loin des écarts de conduite de son bel éphèbe…
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| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Mar 21 Oct - 19:38:15 | |
| Revan s'arrêta juste avant d'entrer dans la salle, l'estomac noué. Ces premières vacances à Poudlard auraient été parfaites si elles n'avaient pas rimé avec "Bal de Noël" !! Son premier trimestre s'était très bien passé, mais la fatigue commencait à la rattraper et elle aurait aimer passer deux semaines chez elle, à dormir tout son saoul. Quelle ne fut point sa surprise lorsqu'elle avait appris qu'elle ne rentrerait pas pour les vacances, et qu'elle serait tenue d'assister au bal de Noel... Elle avait tenté de se trouver des excuses, mais ses camarades ne l'avaient pas entendu de cette oreille. Elle s'était finalement laissée convaincre, mais autant ne pas se le cacher : Revan avait un côté garçon manqué, peu visible mais présent tout de même. Elle préférait largement escalader toutes les surfaces possibles et immaginables avec ses cousins frenchies plutôt que parader en robe devant tous les autres élèves de l'école.
En parlant de robe... Sa mère lui avait envoyé la sienne par hibou. Et en la voyant, Revan avait franchement hâte de grandir et de prendre des formes. Avec son petit corps tout frêle, la robe lui donnait un air de poupée qu'elle n'appréciait pas spécialement. Elle était en dentelle rouge, les manches s'élargissant en descendant sur les bras. La taille était maintenue par un ruban un peu plus sombre. En réalité, la fillette la trouvait jolie... et c'était bien ça le problème. Elle avait du mal à s'appliquer le qualificatif "jolie". Elle avait négligé de coiffer ses cheveux bruns, qui tombaient librement sur ses épaules. Ses pieds étaient chaussés de ballerines délicates. Elle ne s'était pas maquillée : après tout, elle n'avait même pas de cavalier (non pas parce qu'elle n'en avait pas trouvé, mais parce que la perspective de s'en trouver un ne lui avait pas vraiment traversé l'esprit). Elle était encore trop jeune pour aimer passer des heures à se préparer devant un miroir. En revanche, elle n'avait rien contre l'idée de danser : elle n'était pas particulièrement douée, mais se défouler lui faisait toujours du bien. Elle était si impulsive...
Finalement, Revan pénétra dans la salle de bal et se dirigea vers ceux de son année, bien décidée à profiter de la musique et à ne pas maugréer toute la soirée. Elle n'était pas à l'aise, c'était sûr ; mais ils étaient certainement nombreux dans son cas, pas la peine de faire un complexe. Et avec un peu de chance, elle pourrait même s'amuser. |
| | | - Page McHenry
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Pensine Statut sanguin: Née-moldue Baguette magique: 27,5cm, noisetier clair, avec une spirale jusqu'à la pointe (brûlée), nerf de dragon
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| Sujet: Re: Bal de Noël Mar 21 Oct - 20:11:20 | |
| Le plus croustillant dans les bals d'étudiants, ce n'est pas tant la soirée en elle-même. Bien sûr, il s'y passe souvent des évènements exceptionnels qui resteront gravés dans les annales de l'école. Bien sûr, il y en aura toujours pour se ridiculiser atrocement tandis que d'autres profiteront de cette si particulière soirée pour prendre leur envol et atteindre le clan très fermé des célébrités révérées de Poudlard. Bien sûr, la soirée apporterait son lot de scandales et d'anecdotes sulfureuses. Mais même si Page était à des kilomètres de toutes ces futiles préoccupations, ce qui l'amusait le plus, c'était les semaines précédant le bal, et celles qui lui succèderaient.
Le premières étaient tout simplement affligeantes pour le commun des mortels, en particulier les fillettes de douze ans se fichant des garçons comme de la première chemise de Merlin. Voir l'écrasante majorité des élèves parader pour trouver l'heureux élu, ou au contraire chercher désespérément un bouche trou pour ne pas se sentir trop seul, trop exclu... La lionçonne avait été prise d'une folle envie de faire une razzia sur le popcorn à Pré-au-Lard et de s'installer à toutes les pauses dans les couloirs juste pour admirer l'affligeante bêtise de ses condisciples. Car si la Sang et Or n'avait pas réellement un goût prononcé pour les potins et autres petites anecdotes brûlantes d'actualité, l'envie l'avait prise d'ouvrir des paris quant aux couples qui se formeraient. Elle avait récolté quelques participations, et espérait pouvoir rafler les mises dans la soirée. Avec un peu de chance, l'argent gagné lui permettrait de faire quelques magouilles aux paris du Fight Club... Page avait parié sur le couple Deniel/Cudacier. Les deux Serpents s'étaient affichés en couple à de rares occasions, et Page étaient persuadé que l'ancien couple princier mettrait un point d'honneur à se faire briller en société grâce à leur parfaite union de langues de vipère. L'avantage était que les première année n'étaient absolument pas au fait de ce qui s'était passé l'année précédente, et plusieurs l'avaient suivi. Les Mornilles dansaient donc dans un coin de l'esprit de la gamine.
L'après-bal était aussi une période des plus amusantes. En général, les réputations brisées devaient être rachetées, les ego soignés et de nouvelles alliances naissaient, souvent pour faire face à l'adversité. Les bals jouaient une sorte de moteur d'activité sociale des plus intéressants finalement. Et même si Page n'avait pas réellement conscience de tout cela, sa fraiche expérience des mondanités l'an passé lui avait donné un avant goût des joyeusetés qui s'annonçaient.
Alors que de nombreuses lionnes s'apprêtaient, papotant sur la tenue supposée de leur cavalier, la petite irlandaise poussait des soupirs exaspérés. Elle même n'en avait cure de tous ces ronds de jambe. Le seul avec qui elle aurait aimé aller au bal, c'était son meilleur ami, Daneel, mais celui-ci avait quitté l'école assez brusquement. Page n'avait pas réussi à obtenir de ses nouvelles et avait fini par se faire une raison, espérant secrètement qu'il revienne bientôt parmi eux, aussi vite qu'il les avait quittés. La fillette poussa un nouveau soupir, plus morose cette fois-ci. il faudrait bien qu'elle y aille de toute façon.
Elle devait rafler les gains de son pari, et surtout, elle voulait voir la tête des téméraires qui oseraient goûter au plat que la Zézette et elle avaient préparé avec amour.
Pas plus que l'an passé Page n'avait profité du bal pour se transformer en vraie petite fille. Les robes, elles allaient à la perfection à sa sœur jumelle. Il était hors de question qu'elle se force à en porter. Helen le faisait très bien pour elles deux. Leur mère s'était résignée et avait cédé face aux hiboux de négociation houleuse que la rouquine envoyait depuis quelques semaines. Elle s'était fait prêter les vêtements de mariage de son cousin, et avait donc un magnifique costume de garçon à sa disposition, dans des tons marron chocolat du plus bel effet. La gosse avait refusé de porter cette année encore la vieille robe de sorcier verte qui était définitivement trop grande pour elle. L'autorité maternelle avait accepté que Page ne la remette que l'an prochain à la seule condition que l'insupportable fillette accepte de mettre une chemise un peu plus féminine. L'électrique petite rousse avait fini par lâcher l'affaire, sa mère pouvant se montrer encore plus bornée qu'elle parfois...
Vêtue de son pantalon de costume coupé garçon, d'une chemisette beige de vraie fillette et d'une veste droite impeccable assortie au pantalon, Page était fin prête. Enfin presque. Elle passa sa main dans sa tignasse flamboyante et ses cheveux fous se décoiffèrent instantanément, comme ils savaient si bien le faire. La gamine esquissa un sourire insolent et se mit en route vers la Salle de Bal.
Elle croisa le blondinet qui servait de copain à BigMama et ne s'attarda pas longtemps. Le garçon semblait attendre sa cavalière, et Page n'avait pas envie de voir une Bloody Lady au bras d'un Tout Vert. Si elle pouvait l'éviter, ce serait tant mieux. car si elle adorait Mariana (malgré une première rencontre chaotique à ce même bal l'an passé), elle avait du mal à accepter qu'elle sorte avec Oswald... La gamine entra donc dans la grande salle. Le buffet semblait bien garni, mais la Sang et Or n'était pas sûre d'avoir envie d'y toucher pour le moment. En cas d'absolue nécessité seulement.
Quelques élèves étaient déjà arrivés, et Page aperçut Harry, dans un coin de la salle. Cela faisait très bizarre de le voir sans ses lunettes, elle avait même eu du mal à le reconnaitre... Elle s'approcha un peu. Il était vraiment très élégant... La fillette lui fit un sourire et un petit signe pour le saluer et leva le pouce pour le féliciter pour sa tenue. Elle ne s'approcha pas plus pour ne pas le déranger. A son âge, le bal était certainement plus important que pour la deuxième année. Elle ne voulait pas trainer dans ses pattes s'il avait prévu de voir ses amis.
L'héritière des Craft était également déjà présente. Page ne l'avait pas croisée en personne dans les couloirs du château, mais la réputation de la Ténébreuse n'était plus à faire à Poudlard. La jeune préfète ne savait pas trop quoi penser de la sublime demoiselle. Elle lui faisait surtout froid dans le dos pour le moment.
Avisant un groupe de première années, la petite irlandaise se dirigea vers eux avec un sourire.
- Hey... J'vous conseille de faire gaffe à la bouffe... Parait que les serpys auraient glissé des trucs louches dedans...
Guettant une réaction, la gamine gardait un oeil sur la porte d'entrée. Bon, Isaac et Précieuse allaient-ils se faire désirer ? |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Mar 21 Oct - 20:42:44 | |
| Soir de bal. Jusqu'à ce jour, ces cérémonies organisées par la direction à l'occasion des différents événements festifs de l'année n'avait jamais attiré Ultan Bower. Lui qui cherchait souvent le silence et la solitude, ou alors une compagnie qui le comprenait, une personne avait qui il pouvait parler durant des heures, trouvait qu'il y avait trop de monde, de bruit. Trop de tout. Et pourtant, pour la première fois, il allait s'y rendre. Il l'avait déjà fait, mais n'était resté que très peu de temps. Mais au début de cette nuit, il avait choisi de demeurer plus longtemps. Pourquoi ? Parce qu'il serait accompagné. Sa cavalière serait... Pénombre Craft. Justement la jeune femme qui le comprenait, qu'il comprenait, dans leurs paroles, mais aussi leurs pensées, leurs attitudes. Malgré leurs différences, dans les origines et l'éducation qu'ils avaient reçue, ils s'étaient trouvés des similitudes qui les unissaient dans plus d'un domaine... Et si le jeune homme savait quels effets il avait sur certaines filles, celle-ci était certainement celle qui en avait le plus sur lui. Et cela de différents points de vue...
L'heure de se présenter au rendez-vous fixé approchait. Il était temps de se préparer. Ultan avait passé son après-midi dans le froid du parc, seul, à longer la Forêt Interdite, le lac, perdu dans ses pensées. Son avenir était de plus en plus précis. Revenu dans la salle commune, le Serpentard avait rejoint son dortoir. Celui-ci était désert. Tant mieux. Il n'aurait accepté personne de toute façon. Après avoir sorti sa tenue et l'avoir déposée sur son lit, à plat, il était allé dans la salle de bain adjacente. Une fois dénudé, il s'était glissé sous le jet brûlant. Le premier contact le réchauffa immédiatement, lui donnant la chair de poule. Et il était resté pendant plusieurs minutes immobile, profitant de l'eau glissant le long de corps finement musclé. Et lorsqu'il se fut lavé, il quitta la douche, s'enveloppant d'un drap de bain noué autour de la taille. Devant le miroir, il coiffa soigneusement ses longs cheveux noirs, sans trop les sécher, pour laisser un effet mouillé. Puis il rejoignit le dortoir après s'être parfumé.
Sa tenue du soir consistait en une chemise de lin noir et un ensemble veste et pantalon également noirs. Passant un boxer de cette même teinte sombre, il revêtit le costume en prenant grand soin de ne pas l'abîmer. Il aurait été dommage de l'endommager si peu de temps avant de retrouver sa cavalière. Lorsqu'il fut prêt, il passa une dernière fois devant le miroir, afin de s'admirer. Remettant une mèche de cheveux derrière son oreille, il constata qu'il n'y avait rien à redire et il put ainsi se diriger tranquillement vers la salle de bal. Et lorsqu'il parvint au point où Pénombre et lui avaient décidé de se retrouver, il vit qu'elle était déjà présente. Parfaitement ponctuelle. L'espace d'un instant, il afficha un air un peu gêné, mais celui-ci disparut aussi vite qu'il était apparu. Il s'avança lentement vers elle et s'inclina légèrement.
"Tu es très en beauté, ma chère." dit-il, d'une voix douce.
Une voix douce qu'il n'employait qu'avec peu de personnes. Et la jeune femme en faisait partie. Pas cette voix doucereuse, emprunte d'une touche de sadisme... Une véritable douceur, dont il n'était capable qu'avec ce cercle fermé. Alors qu'il se redressait, son regard parcourut la vision qui s'offrait à lui, depuis les pieds jusqu'à ce visage angélique. Angélique en apparence, car ce que renfermait cette surface lisse et pâle n'avait rien de ces créatures ailés envoyées du ciel... Et c'était justement cet aspect sombre qui était le plus attirant... Ou du moins, l'un des aspects les plus attirants...
Pendant une période plutôt longue, Pénombre avait disparu. Et lorsqu'elle était revenue, les deux complices avaient repris leurs habitudes d'antan, comme si rien n'était venu interrompre leurs moments ensemble. Mais la voir reparaître avait mis fin à une période de léger doute chez Ultan. Elle avait comblé à elle seule le vide qu'elle avait auparavant laissé et celui-ci ouvert contre sa volonté par Devin. Devin Bower, mort de la main de son fils aîné... Le Septième Année n'en avait pas voulu à son frère. Du moins pas à cause du meurtre. Mais parce qu'il n'avait su compenser lui-même le gouffre qu'il avait creuser au sein de la famille Bower...
"Nous y allons ?" demanda-t-il ensuite, en présentant son bras à sa cavalière.
Ignorant tous ceux qui pouvaient se trouver aux alentours, Ultan la conduisit sur les lieux des festivités, vers le buffet. Il demeura perplexe devant les créations des élèves... Il semblait que les dons culinaires n'étaient pas chose répandue dans les couloirs du château. Fort heureusement, l'inévitable Champagne avait été invité. Le jeune homme en prit deux coupes et en présenta une à Pénombre. Puis il la leva et prononça solennellement, mais avec un léger sourire :
"A nous."
Car c'était bien d'eux qu'il s'agissait, ce soir, pour l'un et l'autre. |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Mar 21 Oct - 20:43:36 | |
| [Les Bals, habituellement, c'est toujours croustillant et pleins de lions à se mettre sous la dentPar la grâce de Merlin, on avait mis une créature si douce et si délicieuse qu'était Etiolona Palicio sur son chemin. Il y allait d'un des plus grands hasards d'avoir fait sa connaissance, aisément, avant ce Bal qui s'annonçait semblable à tout ceux que le jeune homme avait vu avant aujourd'hui. Un hasard à la fois amusant et complètement envoûtant. De tous les Verts et Argents, peu nombreux étaient ceux qui pouvaient prétendre avoir échapper au regard du jeune héritier qui, par ce fait, surveillait de loin les effectifs de Serpentard. Les Serpents étaient sans doute la plus grande fierté de Drago, et il n'était pas près de laisser des infâmes et des disgracieux membres qui avaient échappés à la justesse du Choixpeau Magique salir la perfection incarnée des Vert et Argent. Tout ce qui incluait la Maison ou son fondateur était aussi sacré que divinité aux yeux perles du jeune homme, et qui ose salir ce terme, ces convictions, ne méritent que haine et mépris. Drago Malefoy était drôlement doué dans ce domaine, même s'il ne montre qu'à la base, une indifférence à la limite de l'insubbordination. Ouvrant ses prunelles acier, assis dans son sofa favori de la Salle Commune, il passa la main dans sa chevelure toujours aussi blonde et iridescente. Battant de ses paupières, observant le feu qui régnait en Dieu et maître dans la cheminée, Drago posa ses yeux sur l'horloge accroché tout là-bas, avertissant le jeune homme de l'éminence d'un bal où il aurait, une fois de plus, une cavalière qui n'avait pas son pareil. Fier comme un paon, froid comme l'abîme, il faut dire que ses manières étaient pour le moins décourageante pour la majorité du genre humain, mais se retrouvait idyllique et même prolifique dans le cas des Serpentards. Qui peut mieux comprendre une vipère qu'une autre ?
Il lui serait possible d'être différent. Il lui serait possible de ne pas suivre le juste chemin des Malefoy. Franchement, plus d'une occasion s'était présentée pour pousser le jeune homme à devenir quelqu'un d'autre, mais pourtant, envers et contre tous, Drago Lucius Malefoy ne se voyait pas différent. Plutôt mourir que d'être quelqu'un d'autres, car son plus grand désir, le plus profond désir qu'il nourrit corps et âme depuis le jour même où, le plus lointain, son esprit veut bien lui remémorer des mémoires: épurer le nom des Malefoy et en redorer le blason. Drago n'avait que faire de la richesse, il était amplement riche, l'intelligence? Il suffisait simplement d'avoir un peu de volonté et de ce qu'on appelle l'esprit pour y prétendre. La gloire ? Celle-ci ne s'achète pas, du moins, pas totalement. La gloire sans le respect n'est pas la gloire, et l'un sans l'autre ne va pas du tout dans le cas du jeune homme. Non, ambitieux, déterminé, le Sang Pur prétendait pouvoir détenir en son sein, en son nom, son identité, la sagesse nécessaire pour accrocher de nouveau le nom des Malefoy au firmament, l'accrocher sur toutes les lèvres. Son nom, le sien, intimement lié avec sa réussite, son voeu le plus cher. Pourtant, en attendant, le voilà en train de monter les Escaliers, lentement, n'écoutant pas les bruits avoisinants pour ne pas s'irriter par l'énervement malsain de ses compatriotes de Maison.
Il avait promis à Etiolona de la rejoindre à la naissance de l'Escalier de marbre du Hall de Poudlard. Heureusement pour lui, le temps étant de son côté, Drago avait amplement le temps d'enfiler un de ces costumes certes hors de prix dans la costumière du Chemin de Traverse qui sciait chaque membre du blond pour souligner sa taille imposante, sa carrure bien, et fort différente de celle dont il était affublé à son arrivée à Poudlard, il y a de cela six ans. Six longues années qu'il traîne dans les Couloirs, explorant les passages secrets, ayant même été Préfet dans ses temps perdus à faire crier les Griffon à l'injustice, pour leur répondre son sourire supérieur qu'il était Préfet, et qu'ils enfreignaient la règle d'être sales. D'être souillés, de n'être que partiellement digne d'être dans cette école où on donnait un savoir qui ne devait pourtant revenir qu'aux sorciers dont le nom n'avait pas été contaminé par du Sang Moldu tôt ou tard dans leurs histoires. Rien que d'y penser, Drago referma violemment ses poings, sentant ses jointures blanchirent à vue d'oeil. Remontant le col de sa chemise et la lissant par la suite, il attrapa son veston et sortit de ses quartiers. Posant ses prunelles sur sa montre argenté où, sur le bracelet, bougeait un léger serpent tout contre sa peau. Un charme simplet, certes, mais qui montrait bien tout l'attachement du Malefoy pour sa Maison et pour tout ce qu'elle représente.
«Quel joie de te voir si resplendissante, Etiolona» dit-il, le regard légèrement brillant, la regardant descendre l'Escalier, dont elle revenait de Merlin seul sait où. |
| | | - Ange Dawster
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| Sujet: Re: Bal de Noël Mar 21 Oct - 21:30:20 | |
| Depuis plusieurs jours déjà tout Poudlard était en ébullition, partout on n'entendait qu'un sujet de conversation: le bal. Ce fameux bal de noël qui occupait tous les esprits, et donc les préparatifs avaient demandés pas mal de temps. Le trio des petites pestes les plus enviées de l'école de magie, à savoir Mira, Ange et Lou, aussi connu sous le nom de MAL avaient pensé à chaque détail pour que tout soit parfait, de la coiffure au cavalier.
Ce soir c'était enfin le grand jour. Admirant encore une fois son reflet dans le miroir mural du dortoir, Ange était fin prête. Sa robe bustier de satin turquoise, achetée à cette occasion chez le plus grand couturier français lui saillait à la perfection, faisant ressortir ses mirettes de la même couleur.- Spoiler:
Les cheveux blonds éclatants de la petite vipère, élégamment relevés sur la nuque en une sorte de chignon souple d'où s'échappaient quelques mèches retombant en anglaises sur ses épaules, étaient retenus par un superbe diadème en or blanc incrusté de diamants, autant ne pas faire les choses à moitié, n'est ce pas? ça coûte pas plus cher .- Spoiler:
Son visage angélique était sublimé par un peu de rose sur les joues, une touche de mascara allongeait ses cils et ses lèvres vermeilles se dessinaient sur son teint pâle. Son maquillage léger qui soulignait ses traits fins la faisait ressemblait à une poupée de porcelaine. Rien à voir avec ses filles qui se couvrent le visage sous des couche de maquillage pour masquer le grain irrégulier de leur peau, non Ange avait horreur de ça. D'ailleurs, sa peau délicate sans la moindre imperfection n'ayant jamais connu que les meilleures crèmes outrageusement coûteuses, n'avait aucunement besoin de ce superflu. Soucieuse de soigner le moindre détail, la blondinette avait aussi mit une ravissante paire de boucles d'oreilles en or blanc avec une perle véritable, et pulvérisé quelques gouttes de parfum dans son cou dénudé.
Ainsi parée notre petite princesse fit son apparition en haut des marches, tenant en équilibre sur ses petits escarpins argentés, lui donnant l'air un brin plus grande (de 3 cm ) Si d'habitude, la jolie petite Vert et Argent était toujours chic et élégante, ce soir elle était resplendissante de beauté (et modeste surtout ) Malgré le fait qu'elle ne soit qu'en première année, beaucoup de tête se tournaient vers elle. Bon aussi il faut dire qu'en haut des marches elle était visible, ce qui risquait de ne plus être le cas quand elle serait noyée au milieu de la foule où la plupart des autres élèves dépassaient sans problème la fillette de première année.. Vivement qu'elle grandisse --'
C'est aussi pour cette raison qu'elle essayait d'apercevoir son cavalier tout en descendant les marches, de sa démarche gracieuse qu'elle avait apprit à adopter lors de ses expériences de mannequin et qu'elle s'était approprié.. Observant les personnes présente, elle remarqua alors Potter, et n'en revint pas de sa surprise ! Les veilles lunettes hideuses avaient disparu, dévoilant des yeux émeraudes magnifiques. Sa tenue en satin sombre avec des liserets verts était.. ben il y a pas d'autre mot: classe. Un mot habituellement consacré exclusivement à la noble maison des verts et argents.. (remarquez tout de même pour pour faire classe il a du adopté leurs couleurs =D) Enfin, il fallait bien l'admettre le survivant habillé ainsi en jetait ! Potter avait fini par écouté les conseils avisés dont Ange lui avait fait part dans ce couloir, après avoir négocier ce cheveu.. Toute une histoire ça encore.. comme quoi aller dans les toilettes des garçon suite à une malheureuse erreur pouvait avoir du bon.. D'ailleurs, le cheveu en question avait été soigneusement ajouté à un petit philtre d'amour bien efficace made in Weasley, et la blondinette l'avait précautionneusement glissé dans une petite poche avec sa baguette. Oui le seul problème avec les robes c'est que les grandes poches qu'on peut bourrer à bloc y'en a pas U_u Enfin, bref tout ça pour dire que sa petite vengeance contre Pénombre Craft, n'allait certainement pas tarder si tout se déroulait comme prévu. D'ailleurs le fait que le survivant était si élégant et attirait pas mal de regard arrangeait bien ses affaires... Tiens cette chère Pénombre était là aussi, elle avait beau être une garce, il faut dire qu'elle avait de l'allure, ses longs cheveux d'un noir de jais et ses yeux clairs, elle était belle, c'est vrai..mais dommage pour elle, la petite blondinette n'avait pas froid aux yeux, et était déterminée à venger cet affront.. Après se prendre une humiliation de temps en temps, ça ne faisait pas de MAL.
Un peu plus bas, se tenait tel un prince, le sublime et richissime Drago Malefoy en compagnie d'une fille de Serpentard, que la blondinette avait croisé quelque fois dans la salle commune sans vraiment y faire attention. Le Serpentard était vraiment intimidant et avait une prestance incomparable.. Ange s'attarda un petit moment à le regarder avant de chercher à nouveau Isaac, mais impossible de voir le Troisième année quelque part.. La jolie blondinette se posta là, pas très contente que son cavalier ne soit pas encore là, car la petite poupée avait horreur d'attendre ! - Quelqu'un n'aurait pas vu Isaac ?Les garçons ! incapables de respecter un horaire ! Enfin au moins elle pouvait garder un oeil sur Pénombre.. oula, elle était au bal avec Ultan.. ça par contre ça compliquait un peu les choses..il faudrait détourner l'attention des deux.. Bon on verra si l'occasion se présente.. Et c'est qui cette fille qui va au bal avec Drago ? Parkinson l'a laissé vivre ?! Enfin peu importe.. Ce bal promettait d'être riche en surprise .. |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Mer 22 Oct - 12:36:06 | |
| " Ne sois pas stupide Ethel, tu sais pertinemment que…" La voix de l'adolescent se perdit dans le silence confiné de la salle commune décorée de vert. " Je ne sais pas où tu as pu entendre ça mais c'est un tissu de…" Il ne termina pas sa phrase, laissa les mots en suspension invisible dans l'air et haussa les épaules.
" Oh mais si tu veux aller dans les bras de cette traînée de Telma, c'est tout à fait ton droit, je suis même la première à t'y encourager sais tu ! " Riposta la jeune fille avec un glapissement suraigu. "Mais tu te retrouve sans cavalière et je serais morte de honte à l'idée de t'arracher à ta pétasse ! Et sur ce…" Acheva la brune au relevant la tête avec élégance.
A quelques heures seulement du bal de noël, le quiproquo mêlé à l'intransigeance d'Ethel et son formidable sens de la possession tombait bien mal. Et le malentendu mielleux qui avait mis a vif les nerfs fragiles de l'adolescente avait suffit à en déclencher les foudres. Le maquillage soigné de la demoiselle avait abondamment coulé sur les joues blanches de cette dernière et elle cachait ses yeux rouges et bouffis par la colère d'un geste de la main rageur. Ses cheveux librement détachés sur la robe de dentelle blanche tombaient en boucles élégantes mais les longues traînées de mascara noires dégoulinant des paupières trop chargées gâchaient le tableau idyllique. A l'heure actuelle, l'infortunée Telma au centre de tous les malheurs du brun se terrait quelque part au fin fond des toilettes de fille, gémissante et rongée par le remord. Adam n'avait pas cherché à la rejoindre ou écarter un peu de sa culpabilité. Pour être réellement honnête, son humeur actuelle était plutôt proche du maussade et la perspective de se rendre seul dans une salle bondée était loin d'enchanter l'adolescent. Malheureusement, la dispute avait éclaté trop tôt pour permettre au vert et argent d'arpenter les salles de classe vides à la recherche d'une fille à porter à son bras et tout prenaient une tournure affreusement compliquée. Quelques minutes plus tôt, la suite était d'une étonnante clarté : Ethel à ses côtés, le brun aurait pressé le pas au milieu de la foule et se serait contenté de quelques mornes pas de danse avant d'hâter une potentielle discussion.
Mais les choses ne s'étaient pas déroulées comme prévues et le regard absent, Adam s'était affalé avec un soupire empli de lassitude sur l'un des fauteuils abîmés de la salle. Désormais seul pour le bal le plus important de l'année, l'humeur du vert était au plus bas et seul la perspective d'une rencontre éventuellement motivante et des plats confectionnés pour l'occasion pouvait un temps soit peu ragaillardir une ambiance des plus morose. L'agitation était à son comble et la pièce grouillait littéralement d'élèves nerveux et impatiens qui repassaient mécaniquement leur robe de soirée, formulaient intérieurement ou à mi-voix les discours préparés pour leurs cavalières, jouaient des pieds et des mains pour parvenir a apercevoir leur promise dans le flot discontinu de filles quittant la quiétude de leur dortoir. Les demoiselles avaient abondamment appuyé sur le maquillage et les lèvres rouges carmins s'alliaient pour le plus grands plaisirs des adolescents en rut aux bijoux les plus farfelues, incongrues et lourds possibles reposants sur les poitrines mises en valeur par les décolletées provocants ou sages et les mimiques radieuses rarement dénudées de taquinerie.
"Je te souhaite une excellente soirée, Adam !" lâcha la brune en remontant d'un pas sec les marches menant à son dortoir. "Et c'est le moment où je te rattrape, des larmes dans les yeux ?" ironisa l'adolescent, moqueur. "Le moment où tu te rends seul au bal darling, et je dirais même que tes larmes viendront plutôt de ce pesant sentiment de solitude " répliqua la galloise en tournant les talons.
Le brun lâcha un soupire tirant d'avantage du râle. Malgré toute sa réticence et son amertume actuelle, il ne voulait offrir a la jolie brune la satisfaction personnelle de le voir se morfondre sur les fauteuils miteux, l'œil vide et la lèvres inférieure tremblante. Il était navré de la tournure des évènements mis un amour propre opportun et une envie virulente de ramener au pardon la galloise prenait le dessus sur son envie pesante de mettre dans le placard le plus proche sa tenue de soirée. L'une des rares consolations qu'il pouvait éventuellement tirer de cette idée de sortie était les plats sagement alignés sur les tables de la grande salle. La rumeur disait qu'un atelier productif avait mis a l'ouvrage certains élèves et l'inquiétude d'Adam n'en était que plus grande, le brun doutant fortement des compétences culinaires des élèves présents dans le château.
Aussi l'impatience qu'il avait éprouvé durant les premières heures était elle entièrement retombée. L'accélération légère des battements de son cœur a l'idée des moyens mise en œuvre par sa narcissique de cavalière dont la prestation n'était plus à promouvoir. Expansive mais surtout jalouse et envieuse, Ethel avait mis des trésors d'imagination dans le choix de sa tenue vestimentaire et des bagues couronnant ses doigts fins qu'elle exhibait avec fierté. Rien d'étonnant à ses ongles vernis de couleurs affriolantes et a une coiffure élégante jouxtant avec une robe simple de lin clair pour l'occasion. Il restait donc au brun une journée laborieuse à trouver une nouvelle compagne l'espace de la soirée et la fortune avait donné un coup léger de main au vert et argent. La délicieuse Malicia Fowl n'avait pas de cavalier opportun à tenir à bout de bras. Le morceau de parchemin mordoré avait donc atterrit sur la table de la demoiselle tandis que le pompeux professeur Slughorn ne tarissait plus d'éloges sur quelques élèves soigneusement choisis, décrivant amoureusement le contenue d'un chaudron frémissant, un sourire ravi et béat étalé sur le visage tandis qu'il pointait du doigt le contenu du récipient en gonflant la poitrine, radieux. Devant l'accord obtenue par la ravissante bleue et bronze, Adam n'avait eu comme unique solution que celle de se préparer à outrance. Etait ce pour sa cavalière qu'il dévisageait son reflet avec attention dans le miroir crasseux suspendu pour l'occasion dans la salle commune ? Une fierté naturelle et irascible, une estime importante et la conviction, certainement nimbée de réalité, que l'apparence qu'il donnerait le long de la soirée serait le reflet d'une image que beaucoup garderait avidement en mémoire.
Malicia Fowl était jolie. Avec ses cheveux pâles, son teint clair et ses formes menues, le fait qu'elle soit plus âgée que lui d'un an ne creusait en rien un fossé tumultueux de différences et l'absence d'Ethel n'était désormais qu'une tare d'un instant, aujourd'hui là et aisément écartable à la manière des mouches, opportunes et vrombissantes. La réticence naturelle du jeune homme s'était envolée, ne laissant qu'un sillon maigre d'aigreur au fond de la gorge. Le long des couloirs, les élèves se pressaient, nerveux et impatients, tapotant nerveusement les pans des robes de soirée.Adam n'avait pas apporté à sa tenue vestimentaire les mêmes exubérances que la galloise. Une chemise striée de bandes noires avait été masquée sous une veste du même acabit sombre sans manches, dévoilant la fine ossature et une délibérément mal nouée. Un pantalon simple, léger complétait l'ensemble qu'agrémentait les cheveux mi-longs et cendre du vert et argent dont les yeux clairs balayaient avec suspicion l'assemblée, petite troupe réunie à l'occasion dans la salle commune. Les lieux se vidaient lentement, les passants tenant par la main les promises, les yeux obstinément baissés pour les plus jeunes, le regard provocant pour les plus âgés.
"Adam, c'est vrai que tu vas au bal avec Malicia Fowl ? " interrogea un curieux de petite taille aux yeux fuyants sur lesquels retombaient quelques mèches blondes de cheveux ternes.Le brun hocha pensivement la tête. A bien y réfléchir, il ne connaissait que brièvement la bleue et bronze. Elle était relativement jolie, un peu rêveuse et nombreux ceux qui la qualifiait de lunatique mais elle n'avait jamais attiré à elle un regard concupiscent ou admiratif et seuls quelques "bonjours" cordiaux, lancés du bout des lèvres avaient pût ponctuer ces lentes scènes de répétitions monocordes. Cette première rencontre officielle servait donc de matière d'introduction.
Il ne lui fallut pas longtemps pour s'extirper de l'ambiance anxieuse des cachots et remonter d'un pas digne; tête haute, légèrement cambré et mains sur les hanches les quelques escaliers qui menaient à la grande salle. L'habitude bien traditionnelle et complaisante qui exigeait un spectacle de surprise et de rigueur muant la tension des élèves a l'émerveillement faisait fit cette année encore. Une fine poudre de neige blanchâtre émanait en flocons tourbillonnant d'un ciel ensorcelé nimbant d'une lumière un peu trop crue les couverts d'or étincelants et les plats massifs garnis. Les plats préparés par les élèves variaient sans aucun doute et un immonde gâteau au chocolat a la décoration des plus douteuse trônait au centre des buffets. D'autres sorbets, cocktails fruités ou encas plus glorieux ou soignés attisaient le regard observateur des gourmands qui saisissaient d'une main moite un verre remplit qu'il tendait a leur cavalière, un sourire gêné plaqué sur les visage rubicond. Seul manquait la présence de la ravissante bleue et bronze, qui appliquait la règle bien connue de toute cavalière aguerrie : faire attendre l'espace de quelques minutes le cavalier, ménageant l'effet. La joue pâle au creux de la paume, le brun s'adossa dans une attitude aussi confortable que pouvait lui permettre les angles exigus des murs, les yeux clairs suivant d'un air absent les allées et venues des demoiselles. |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Mer 22 Oct - 18:27:26 | |
| 9h00 Jour du bal :
Effervescence dans le dortoir, comme d’habitude ou presque. Elo se réveilla tranquillement, s’étirant en même temps que son chat. Bof le bal, elle avait personne avec qui y aller. Enfin ce n’est pas sa qui allait lui tenir le moral. Non elle avait une des robes de sa mère et même sans cavalier elle irait à ce foutu bal et s’amuserait comme une jeune fille de 16 ans se doit de faire. Elle fila rapidement à la salle de bain jetant un coup d’œil à la robe qu’elle avait remanié à sa façon. La robe était trop longue elle l’avait dont raccourci et avait rajouté un ruban, histoire tout de même de serrer un peu sa taille. Pas la peine non plus de ressembler à un sac.
Toilette et habillage express, elle a faim et elle ne va pas se laisser mourir de faim sous prétexte que c’est le bal et que faut rentrer dans sa robe. Y a de la marge elle peut y aller. Elle descente non s’en embarquer Lulu avec elle pas question d’aller à la grande salle toute seule surtout que ce doit jaser dans tout les coins avec les petites remarques mesquines habituelles du genre « t’as vu celle la, comme il peut aller avec elle et vis versa…. » Au moins être un garçon vous mets à l’abri de tout ses commérages du moins une partie parce qu’il ne faut pas croire mais les filles ca critiquent pas que les filles…si, si je vous jure. Mais bon on s’en fiche de toute façon.
La journée se passa tranquillement, elle avait évité les lieux animés le plus possible pas besoin de se sur peupler les neurones avant l’heure non. A partir de 16h elle aida quelques premières années à se préparer. Elles étaient tout exciter en même temps elle devait être comme ca aussi avant son premier bal mais elle ne s’en rappelait plus vraiment. Elo avait recoud une dizaine de bouton quand elle décida à son tour de passer à la salle de bain et de se préparer…pas de cavalier mais être belle était important…enfin ce soir seulement parce que demain…pas la peine hein ?
20H00 quelques minutes avant de se rendre dans la salle.
Bof pas besoin de se presser puisque personne l’attendait et puis elle préférait arriver après…une fois que tout le monde ou presque serait entrain de danser. Un p’tit coup d’œil dans le miroir…ouais pas mal, disons que c’était très bien pour la soirée. Elle soupira relava ses cheveux dans une coiffure un peu asymétrique juste ce qu’il fallait pour que quelques mèches retombent le long de son cou naturellement. Un léger maquillage…elle n’a pas commandé un pot de peinture….elle risquerait de sentir l’acrylique. La jeune poufsouffle sortie de la salle commune pas la peine non plus de rester dans la salle commune pendant des lustres aux risques de prendre racines. Elle monta les quelques marches et se retrouva dans le hall. C’était un peu château branlant au début, elle n’avait pas vraiment l’habitude de marcher avec les talons.
Lorsqu’elle entra elle fut éblouit par lumière et strass…un peu kitch tout ca !...peut être mais tellement noël et la magie de cette fête s’imposa à elle. Certain dansaient ou presque du moins tout ceux qui avait un cavalier ou une cavalière. C'est-à-dire peu signe qu’en fait elle n’était pas arrivée dans les dernières comme elle le voulait. Puis elle s’avança doucement reconnu quelque tête sourit à son amie et lui fit un signe de la main. Celle-ci le lui rendit mais retourna bien vite à son cavalier.
Elo passa prés du buffet toute sorte de mets plus étranges les uns que les autres. Difficile de voir si oui ou non c’était comestible mais certains avaient vraiment une bonne tête. Elle s’avança pour voir l’étrange mixture à gauche….mouais impossible d’identifier la substance. Rapidement elle passa son chemin c’est on jamais si quelque chose sur la table jaillissait de nul par. Son regard se porta sur un petit groupe d’élèves surexciter et elle sourit puis elle vit un garçon tout seul dans un coin. Elle s’avança en souriant. « Salut –la voix enjouée- Tu te caches ?... En même temps avec ce monde ca m’étonne pas. Ah...Mais…Oh t’a pas changer quelques choses ? Il te manque pas tes lunettes ?...en même temps ca te va plutôt pas mal, et jolie costume…Tu as semée ta cavalier… » Elle lui sourit de nouveau. « Oh fait moi c’est Eloryene…je ne pense pas que tu me connaisses en même temps poufsouffle et gryffondor on pas beaucoup de cours en commun. Tu veux boire quelque chose ? »- Spoiler:
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| | | - Harry Potter 4
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| Sujet: Re: Bal de Noël Jeu 23 Oct - 14:52:29 | |
| Le jeune sorcier laissa dériver ses yeux verts dans toute la salle, ravi malgré la légère brûlure que lui causaient les lentilles. Son regard n'était pas encadré par ses verres, son champ de vision illimité et bien meilleur, plus agréable et plus naturel; comme si il avait une vue normale en fin de compte. Le Brun salua Page, tout content de voir sa préfète mais un peu déçu que celle-ci ne vienne pas le voir. Contrairement à certains le Gryffondor n'accordait pas d'importance à l'âge, il n'avait pas peur de "s'afficher" avec une "morveuse" de 12 ans sans poitrine. Son vêtement était un peu étrange mais curieusement le Survivant la voyait mal mettre autre chose, surtout pas une robe de princesse...Sur Page McHenry ? La boule d'énergie qu'elle était...Non surtout pas, ce serait probablement un désastre-du point de vue de Harry hein-Elle était vraiment bien ainsi, au naturel. Songeant que la fillette n'avait peut-être pas envie de s'encombrer d'un "vieux" pour son bal le sorcier la laissa tranquille, demeurant dans son coin, tranquille et observateur.
Tout à tour le Gryffondor vit les élèves pousser les lourdes portes en bois, toujours plus nombreux. Il reconnut vaguement Ultan dont la réputation n'était plus à faire. C'était un garçon très sombre à ce que l'on disait et Harry voulait bien le croire, non pas qu'il écoute les ragots mais étant du même âge le Brun avait eu quelques cours avec lui et jamais le Serpentard n'avait sourit (Si je m'avance trop Ultan, tu me dis, j'enlèverai)...Bien sûr il vit aussi l'entrée éclatante de Drago Malefoy son ennemi de toujours...Car même si c'était dur pour lui de l'admettre, l'ancien Préfet des Verts et Argents avait le chic pour toujours réussir ses entrées aussi discrètes soient-elles...Il avait quand même la classe qu'on l'aime ou pas, ne pas le reconnaître serait de la pure hyppocrisie. Pénombre aussi était plutôt célèbre à sa façon...
Plus jeune il y avait aussi la gamine qui lui avait demandé un cheveu après une rencontre innopinée dans les toilettes des garçons où la demoiselle était entrée par inadvertance-quoique...Harry la soupsçonnait d'avoir un peu cherché cet endroti tout de même-Pour l'un de ces jeux d'action ou vérité entre copines elle avait dû lui demander l'un de ces cheveux, que le Gryffondor n'avait pas céder si facilement mais bon...Elle avait gagné à force d'insistance auprès de lui. Le Gryffondor lui jeta un coup d'oeil en coin. La gamine avait l'air d'une poupée comme l'autre fois...Robe, maquillage, diadème, chaussures, jusqu'au boucles d'oreilles, tout s'accordait parfaitement...N'était-elle pas un peu trop jeune pour ne penser qu'à ça ? Harry haussa imperceptiblement les épaules pour lui-même: ça ne le regardait pas après tout, il n'était pas son père.
Une fille, pendant ce temps venait vers lui. Le Gryffondor releva légèrement la tête et croisa le regard de la demoiselle. Le Survivant l'avait déjà vu, elle devait être en 5 ou 6 ème année, il ne s'en rappelait plus vraiment, appartenant à une autre maison que la sienne. En y pensant justement, c'était amusant de constater comme les habits de fête cachaient l'appartenance de chacun à l'un des 4 demeures de Poudlard; Harry ne put s'empêcher de penser que c'était mieux ainsi. Peut-être que cela éteindrait un peu l'animosité qui régnaient entre les 3 premières maisons et Serpentard...Malheureusement, lui se savait à découvert. Tout le monde savait que Harry Potter était à Gryffondor! Dommage; ce qui impliquait que la fille venant vers lui n'était sûrement pas une verte et Argent...Pas avec cette gentillesse dans le regard qu'elle lui transmettait. Se redressant un peu l'adolescent posa ses yeux sur la fille vêtue d'une robe saumon simple avec un noeud noir ceignant son ventre...Elle n'avait pas trop de maquillage, un vêtement assez simple, pas le genre de personne à chercher à se déguiser en poupée parfaite pour le bal apparemment.
« Salut. Tu te caches ?... En même temps avec ce monde ca ne m’étonne pas. Ah...Mais…Oh t’a pas changé quelques chose ? Il ne te manque pas tes lunettes ?...en même temps ca te va plutôt pas mal, et joli costume…Tu as semée ta cavalière… »
L'adolescent, face à ce prélude amical ne pouvait que l'être ne retour. Un petit sourire se dessina au coin de ses lèvres fines. Le Brun sembla dubitatif un instant, réflechissant à la première hypothèse de la fille...Se cachait-il? Tiens il n'y avait même pas pensé mais inconsciemment ça en avait tout l'air...Dans son petit coin, loin du buffet pour éviter la ruée et observer les allées et venues de chacun. Elle ne le laissa pas terminer, embrayant déjà sur un autre sujet. Un peu abasourdi par cette soudaine compagnie contrastant avec le silence et l'ennui qu'il vivait il y avait encore quelques minutes le Survivant tourna doucement la tête vers la pise, observant les courageux qui avaient déjà commencé à danser à la dérobée avant de revenir l'adolescente qui devait sans doute avoir son âge au vu de son visage et de sa silhouette déjà formée.
-Je les ai enlevé effectivement
-Répondit-il d'un ton évasif et un peu ailleurs en parlant de ses lunettes rondes qui lui manquaint quand même, malgré ce champ de vision entier que lui offrait les lentilles le jeune sorcier avait l'impression d'être nu...C'était gênant de ne plus sentir ce poids léger sur le bout de son nez-
-Merci pour la robe de sorcier, je passerai le mot, c'est quelqu'un qui me l'a prêté
Le Gryffondor sourit légèrement puis fit un signe de tête désignant le gros français au loin occupé à tester le buffet en riant avec un ami. Evidemment avant de lui faire enfiler cette tenue, ils avaient du l'ajuster à la silhouette demeurée très mince de l'adolescent.
« Oh fait moi c’est Eloryene…je ne pense pas que tu me connaisses en même temps poufsouffle et gryffondor on pas beaucoup de cours en commun. Tu veux boire quelque chose ? »
Etrange comme nom mais joli...Faudrait voir si il le retiendrait; en tout cas la jaune te noire-puisqu'elle l'avait dit elle-même- avait l'air de vouloir rester un bon moment en sa compagnie. Ca ne le dérangeait pas tant que ça remarque. Elle avait l'air d'avoir le sourire facile et ne semblait pas avoir l'esprit tordu et compliqué des autres filles. Eloryene ne paraissait pas s'embêter avec le protocole puis qu'elle l'invita à boire quelque chose avant que le garçon n'eut le temps de se montrer galant et de lui proposer cette option...Même si goûter aux plats des élèves ne le tentaient pas franchement; c'était peut-être méchant de penser ça mais Harry tenait à sa vie (XD); on ne savait jamais hein ! Certains s'étaient lancés dans l'aventure sans savoir cuisiner apparement et le Gryffondor aurait aimé avoir le courage de leur faire plaisir en se prêtant au jeu et en goûtant mais l'aspect de certains plats avaient anéantis toute forme de désir de satisfaire les cuisiniers...
-Enchanté Elo, Elioreyne? Eloryene pardon-Fit-il, aimable mais réservé, il ne la connaissait pas après tout; il ne se présenta pas cependant, devinant à son grand regret qu'il n'avait pas besoin de le faire...Elle avait bien dit "Poufsouffle et Gryffondor n'ont pas beaucoup de cours en commun-Elle savait de quelle maison il était et donc sûrement son identité, il ne fallait pas se leurrer; enbrayant sur la question de la boisson l'adolescent répondit d'un ton poli- Humm, Peut-être plus tard, mais je peux aller te chercher quelque chose si tu veux. Au fait pour répondre à ta première question; je n'ai pas semé ma cavalière, je n'en ai pas-Il sourit, se doutant qu'il en était de même pour elle, sans savoir pourquoi...Pourtant elle avait tous les attributs pour ne pas avoir de difficultés dans ce domaine. Bah peut-être n'y accordait-elle que peu d'importance tout comme lui.
-C'est de quelle origine ton prénom? Je n'avais jamais entendu ce patronyme avant ...Fit-il, sa curiosité légendaire reprenant le dessus! De toutes manières l'adolescent n'avait aucune autre idée pour faire la conversation autrement alors...Autant commencer par là.
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| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Jeu 23 Oct - 20:49:36 | |
| *Allez du nerf Ann, y a plein de chose à faire aujourd’hui….ah bon ? je vois pas….déjà on doit passer chercher la robe….ah oui mais….non pas de mais j’aime pas la robe qu’on nous a fait parvenir…oui mais….Oh elle n’en saura rien si on l’a mit ou pas, on s’en fiche….Et ensuite….euh préparer la potion de colle pour Maël…tu…veux lui coller les chaussures au sol….quand dans la grande salle….pas au bal…Ah non c’est notre premier et puis on a un cavalier….ah oui c’est vrai…*Elle mit un pied à terre, avança d’un pas nonchalant jusque la salle de bain et ressortit quelques longues minutes après. Direction la grande salle pour un petit déjeuner ou plutôt un déjeuner vu l’heure qu’il était. Pas mal de monde était attablé tous ou presque avait le même mot à la bouche « bal » à croire que ce mot était hypnotisant…a moins qu’une petite voix dans leur tête ne cessaient de leur répéter « le bal, tu iras au bal, c’est le plus important ». Soit c’était un événement puisqu’il marquait la fin de l’année, mais c’était aussi Noel…faite moldue qui consistait à fêter la naissance d’elle ne savait plus quel bébé et qui était soit disant sauveur du monde ou un truc comme ca, elle n’avait jamais vraiment écouté ce que lui racontait sa mère ; en même temps elle ne l’écoutait jamais préférant les histoires rocambolesque de son père ou discourt soporifique de sa mère et de ses frères. Elle avait toujours été la plus maligne de la famille et ne s’en portait pas plus mal bien au contraire. Mais ce qu’elle n’aimait pas autour de noël ce n’était pas les cadeaux non c’était le plus agréable non le pire c’était les réunions de famille interminable….surtout lorsqu’on a du mal à supporter les membres de sa famille. La jeune fille passa son après midi à la bibliothèque plutôt qu’enfermer dans la salle commune avec toutes ses filles hystériques. Lorsqu’elle eu fini son devoir, c’est la qu’elle se décida à aller s’habiller. L’heure était déjà bien avancer et si elle ne se dépêchait pas elle serait en retard mais peut importe ce soir c’était elle qui commandait et le jeune homme avait promis de faire tout ce qu’elle voulait à ses risques et périls bien sur. Elle le soupçonnait de ne pas la connaitre pas qu’elle est quelque chose de plus que les autres serpentardes mais elle se demandait s’il avait connaissance des deux sœur Ann et Lyn peu de gens savait sauf les personnes qui lui étaient et qui parfois se prenait la tête.
*Dis est ce qu’on va faire de la soirée un enfer….hum pas exactement on va dire qu’on va en profiter….oui c’est ca profitons en….je suis sur que tu vas le rendre chèvre Lyn…je ne vois pas de quoi tu parles, je suis sur que c’est un charmant garçon et qu’il fera tout ce qu’on lui demandera….bizarrement je crains le pire….pas moi je sens qu’on va bien s’amuser*Petit tour de nouveau dans la salle de bain, ou elle revêtit la robe de bal rien de trop affriolant une robe écossaise et noire le haut représentait les tartans de sa famille. Elle l’avait choisit avec soin, et la voulait original c’était fait. Elle releva ses cheveux noirs et passa un cou de maquillage puis sorti.
- Spoiler:
Ann regarda la montre magique de sa table de nuit elle était déjà en retard comme une partie des filles de son dortoir. Elle salua, elle ne savait plus qui et sorti de la salle commune. Les couloirs étaient remplit d’élève et les cachots ne faisait pas exception à la règle. Elle avait rendez vous avec Narcisse devant les portes de la grande salle. Bon elle ne serait pas à l’heure mais ce n’est pas bien grave. La jeune serpentarde ne l’avait pas vu en fait enfin si comme tout le monde mais ils n’avaient eu vraiment le temps de parler de la soirée et il fallait tout de même qu’il mette les choses au point et surtout mettre les termes du contrat au clair pas question que l’un ou l’autre pâtisse de la mauvaise volonté de l’autre et puis quoi encore. La jeune fille s’arrêta sur le bord de l’escalier cherchant du regard le jeune homme. Personne dans un premier temps ce qui l’énerva profondément enfin surtout Lyn qui fulminait. Mais avant qu’elle ne dise qu’elle allait l’étrangler et le donner aux plantes carnivores, ses yeux s’arrêtèrent sur le serpentard. Et elle s’avança d’un pas déterminé.*Ah il est la….oui….je peux pas être énervé alors….non….tu pourrais compatir….et puis quoi encore c’est toi qui part ou quart de tour….mais….pas de mais va le voir et présente toi….pourquoi moi d’habitude….oui d’habitude c’est moi je sais… hum*« Bonsoir, Narcisse…Ann-Lyn » dit-elle d’une traite. |
| | | - Malicia Fowl
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| Sujet: Re: Bal de Noël Jeu 23 Oct - 21:22:03 | |
| Le bal de noël, l'évènement le plus important et intéressant de cette fin d'année. Les bals à Poudlard avaient un je ne sais quoi de magique. Malicia était excitée rien qu'à cette idée. D'ordinaire la jeune fille oubliait les bals. Oh! bien entendu chaque année la Serdaigle était allée au bal rejoindre la foule bigarrée de ses camarades. Elle y allait alors parce que tout le monde en parlait. Sinon elle serait plus volontiers restait dans la salle commune un livre à la main à rêver. Mais cette année était différente, elle avait réellement envie d'aller au bal. Oh! Oui, cette année elle profiterait de cette fête. Elle avait grandi… Elle allait tout de même sur ses 17 ans. L'âge de la majorité. Bientôt elle compterait pour un adulte dans le monde magique. Le bal n'était plus seulement une soirée où elle s'ennuierait ferme. C'était l'occasion de briller de milles feux, de sortir de l'ombre. Les élèves durant cet unique soir n'étaient plus de simples élèves. L'école passait au second plan. Seul comptait la danse et les autres…
Plusieurs jours auparavant, la jeune fille était partie s'acheter une robe. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était rien acheté et le bal était l'occasion idéale. Elle avait donc traîner sa mère dans les boutiques londoniennes. Certes elles étaient allées dans le quartier moldu, sa mère n'était guère à l'aise avec le monde magique. Cela s'expliquait par le fait que son père, sorcier, l'avait abandonné à la naissance de sa fille. Malicia aurait aimé porter la dernière robe à la mode mais après tout elle préférait largement porter quelque chose de plus originale. Durant une journée entière, mère et fille avaient écumé les boutiques à la recherche de la robe. Et enfin elles l'avaient trouvé, La Robe. C'était une robe noir un peu courte mais qui tapa immédiatement dans l'œil de l'enfant. Elle était si belle et si différente de toute celle qu'elle avait déjà eu. Elle montrait le changement qui s'opérait chez l'adolescente. C'était cette robe qui lui fallait et pas une autre.
Bien entendu sitôt revenu à Poudlard elle l'essaya dans son dortoir. Elle se trouvait étrange et différente habillée ainsi. Elle était un peu courte et dévoilait ses longues jambes. Elle mettait sa fine taille en valeur. Mais la jeune fille trouvait que cette robe était trop sombre. Il lui manquait toutes ces couleurs que la Fowl aimait tant. Mais devant la tête de ses camarades de chambrée, la Serdaigel se dit que ce vêtement ne devait pas si mal lui allait. Et puis cela la changeait et n'était-ce pas là le but inavouée de la jeune fille? Elle serait une autre ou plutôt elle même ce soir là. D'ailleurs en voyant son accoutrement, elle eut droit aux innombrables questions de ses camarades. Est-ce qu'elle avait un cavalier? Si oui qui était-il? Et sinon à qui allait-elle demander? Les questions étaient nombreuses et la jeune fille eut du mal à répondre à la plupart. Non elle n'avait pas de cavalier. Mais elle comptait quand même s'amuser au bal. Et non elle n'irait jamais demander à un garçon, elle était bien trop timide pour cela.
Alors qu'elle s'était fait à l'idée de ne pas avoir de cavalier, Malicia reçut une demande en cours de potion. Elle était plus que surprise. Elle connaissait peu Adam Harper mais elle lui répondit positivement tout de suite. Il était peut-être plus jeune qu'elle mais cela ne la dérangeait pas. Et puis avouons-le, c'était bien le seul garçon qui lui avait proposer de l'accompagner. Aussi étonnant que ce soi, la jeune file irait accompagné et qui plus est par un garçon plutôt charmant. Elle ne cessait de se répéter cela tout en se préparant. Elle avait revêtu sa robe noire et à présent coiffait ses longs cheveux bleus. Elle les attacha mais elle n'aima pas son reflet. Elle paraissait tellement plus vieille. Elle secoua la tête. La jeune fille les garderait détachés toute la soirée. Puis elle se maquilla un peu. A peine un trait de khôl pour souligner ses grands yeux bleus.
Elle jeta un coup d'œil critique à son reflet. Elle trouvait jolie dans sa robe de poupée gothique. Il n'y avait plus qu'à espérer que les autres et plus particulièrement son cavalier partageraient son avis. Elle tourna sur elle-même faisant virevolter sa robe. Oh! Oui la Serdaigle profiterait de sa soirée. Tandis qu'elle s'admirait, l'adolescente s'aperçut de l'heure. Si elle continuait à traîner, elle allait bel et bien arriver en retard. Malicia ne voulait pas faire trop attendre son cavalier. A y réfléchir plus, elle le connaissait peu. Elle avait dû échanger quelques banalités avec lui mais rien de plus. Bien entendu elle savait qu'il était à Serpentard. Ce bal était l'occasion rêvé d'apprendre à mieux le connaître.
Elle partait toute joyeuse quand une voix la retint. - Heu… Malicia je crois que tu as oublié quelque chose…
- Quoi ?
- Tes chaussures. -_-La jeune fille baissa la tête et vit qu'elle était bel et bien pied nu. Elle était vraiment tête en l'air par moment. Elle rougit et tout en remerciant sa camarade repartit dans son dortoir. Bien entendu ses chaussures n'étaient pas à leur place. Adieu son avance relative à la soirée, la sixième année serait véritablement en retard si elle ne les retrouvait pas. Elle fouilla sa valise, chercha dans l'armoire et la commode… Enfin elle mit la main dessus, sa paire de chaussure était tout simplement cachée sous son lit. Se maudissant, elle les mit rapidement et s'élança en direction du bal. Heureusement qu'elle ne portait pas de talon, sinon jamais elle n'aurait pu courir dans les couloirs. Mais elle n'était pas la dernière. En chemin, elle croisa bon nombres de ses camarades. Elle espérait seulement qu'Adam ne l'attendait pas depuis trop longtemps.
Enfin elle arriva dans la grande salle. Des yeux, elle chercha son cavalier. Elle aperçu quelques unes de ses connaissances. Elle aperçu Drago Malefoy toujours aussi beau et bien accompagné. Elle observa un instant la foule qui commençait doucement à augmenter. Enfin elle aperçut son cavalier dans un coin. Elle s'approcha de lui et sa démarche sautillante montrait combien elle était excitée. Elle offrit son plus beau sourire à son cavalier. Bonsoir. Tu es très élégant comme ça.Et elle le pensait vraiment. Les élèves rivalisaient souvent d'élégance durant ce bal. C'était à qui était le mieux ou le moins bien habillé. Après tout, c'était une des rares occasion de briller en dehors des cours. La salle était décorée et la Serdaigle laissa son regard se perdre au loin. Regard qui tomba sur la buffet. Elle espérait que ses camarades aient de réels talents culinaires. Elle admettait volontiers qu'elle avait un peu faim. Elle jeta un regard à son cavalier et demanda: Tu crois qu'il y a quelque chose de mangeable là bas? |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Ven 24 Oct - 16:29:34 | |
| Parfois, dans le ciel gris et terne des mois d’hiver, sévissait un obscur tumulte. De noirs nuages, tremblants de larmes glaciales péniblement contenues, s’affrontaient alors dans la voûte céleste; de leur invisibles blessures s’écoulait lentement, comme autant de perles à l‘insipide éclat, leur muette douleur. Le même paysage, peut-être plus morne encore, s’était peint dans les yeux gravement mélancolique du jeune Serpentard alors qu'il regardait disparaître son Eurydice dans la foule joyeuse des fêtards. Narcisse, la mort dans l’âme, avait détourné le regard lorsqu’il avait aperçu quelques minutes auparavant l’amoureuse et gracile silhouette de Pénombre apparaître en haut des escaliers. Il s’était aussitôt abrité derrière un pilier afin de s’épargner la trop douloureuse vision de sa belle au bras d’un autre, une vaine retraite: dévoré par la jalousie, son esprit à la traîtresse imagination lui avait malgré lui imposé le spectacle abhorré et fui…
A en juger la tenue du jeune homme, ce dernier portait un deuil; celui d’un cœur brisé avant même d’avoir aimé, d’un amour mort avant même d’être né. Son trois-pièces mariait à la passion écarlate de sa chemise l’austérité morose de sa veste, noire et parfaitement coupée, à l’instar de son pantalon. Une cravate de la même et sombre teinte achevait de parfaire son costume, dont le rouge et le noir, un classique, révélait une symbolique à la signification sans appel. La tristesse du sorcier ne nuisait en rien à son élégance, le Vert et Argent conservant tout de la prestance et de l’aisance qui le caractérisaient de coutume. Adossé contre la pierre, à l’écart du tumulte grandissant de ses camarades, il songeait à la fatale erreur qu’il avait commise en acceptant le dangereux pari que lui avait dicté son ego. Si se vendre à la plus offrante avait d’abord paru être une excellente idée, lui offrant non seulement le luxe de contempler les guerres serpentines et intestines que sa désirable personne provoquerait, mais également d’obtenir une somme suffisamment importante pour offrir à son amie un cadeau de Noël à la hauteur de l’affection qu’il lui portait, celle-ci n’avait désespérément pas rencontré le succès escompté. Ses débuts de gigolo étaient désastreux, la vente aux enchères n’ayant, à sa plus grande frustration, connu aucune surenchère; pire encore, ses sinistres conséquences en faisaient un authentique fiasco. Pénombre lui battait froid depuis deux semaines désormais, sans qu’il n’en perçût exactement les raisons - elle avait après tout eu sa chance, comme chacune - et cette rancœur qu’elle nourrissait à son égard, qu’elle manifestait ostensiblement, le faisait davantage souffrir qu’il ne l’avait imaginé. Il n’avait pas envisagé, à vrai dire, que celle qu’il aimait pût ne pas l’inviter au dernier bal qu’elle vivrait à Poudlard, une certitude que le soupçon d’un amour réciproque, qu’il s’était naïvement pris à espérer ces dernières semaines, avait insidieusement conforté…
Une brunette, plutôt mignonne dans sa robe écossaise, vint alors à sa rencontre. S’arrachant à l’amertume de ses regrets il détailla de ses yeux gris, de pied en cap, l’inconnue qu’il devinait déjà être sa cavalière. A en juger sa réponse manuscrite, proprement infantile, presque sadique, Ann-Lyn promettait d’être particulièrement pénible; de toute manière, elle ne pourrait pas rendre sa soirée plus désagréable… Après que ses lèvres eurent esquissé un sourire courtois, mais évidemment faux, l’escort-boy répondit à sa cadette d’une voix naturellement froide.
"Enchanté Ann-Lyn… Tu es très élégante."
De pur circonstance, comme tant de ses réactions ou paroles, son compliment n’était pas sincère. L’adolescent tendit alors à sa cavalière, en une délicate offrande, une rose rouge dont la perfection des pétales et la grâce de leur agencement étaient splendides, ce qui manifestait implicitement qu’il avait fait un effort pour la choisir.
"Elle s’assortira parfaitement au rouge de ta tenue."
Jouant le jeu de la galanterie comme il s’y était engagé, Narcisse n’osa pas accabler sa partenaire des conditions de leur association et des avantages que celle-ci offrait. Il avait été suffisamment évocateur dans son annonce, si elle souhaitait éclaircir une quelconque modalité de leur couple, elle n’aurait qu’à demander. |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Ven 24 Oct - 22:43:29 | |
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Finalement, Etiolona Palicio, quatrième année de Serpentard à la prestigieuse école Poudlard, avait eu sa vengeance contre la fatalité et, d’ailleurs, la plus agréable possible. Le Bal de Noël était pour elle une sorte d’objectif à atteindre : il devait, en effet, symboliser son existence en tant que sorcière digne, au sang pur de surcroît. Son trop long silence avait fait de la demoiselle quelqu’un d’effacé et d’amer sur bien des points. Néanmoins, ce soir devrait être le sien, son « come back ». L’actrice principale d’une œuvre légendaire. Briller à nouveau d’une flamme qui avait toujours accompagné la jeune fille et qui ne l’avait jamais abandonnée, mais que l’Espagnole avait eu, pendant un certain temps, du manque d’intérêt flagrant à entretenir. Et, bien évidemment, un foyer, s’il est délaissé, s’amenuise et se meurt. C’était de cela dont elle avait fait l’expérience. Une longue dégringolade dans la perte de sa hargne originelle. Mais une simple bourrasque de vent frais sur les braises encore rougeoyantes de son tempérament fougueux avait suffi à rallumer, plus que l’étincelle, le brasier qui vivait en elle. Etiolona avait toujours été et serait toujours quelqu’un d’intense.
A l’origine, la demoiselle avait simplement souhaité aller au bal avec un cavalier digne de ce nom – de son nom. Mais ses chances d’y parvenir lui avaient semblée bien minces et si ténues que la demoiselle, bien trop éloignée qu’elle l’était du stéréotype gloussant et empoisonné, féminin de sa propre maison. Mais un heureux hasard l’avait conduite à partager cette soirée entre toutes au bras de l’unique Drago Malefoy. Il n’y avait pas, dans tout le château, de jeune homme si respectable et respecté que lui. A ce titre, et à bien d’autres, Etiolona voyait désormais avec beaucoup d’enthousiasme la soirée qui s’annonçait, comme une période de l’année qui serait pour elle non seulement avantageuse, mais aussi incroyablement gratifiante. A un tel degré qu’elle n’eût probablement pas osé l’espérer initialement. Parce que si Drago était en effet un « parti » excellent, c’était également quelqu’un de très beau physiquement, et de suffisamment intense et mystérieux pour tenir Etiolona en haleine. En résumé, Lona accompagnerait ce soir le gentlemen le plus recherché de tout Poudlard, rien que ça. Ca semblait dingue, exposé de la sorte et, d’ailleurs, l’Espagnole avait bien du mal à le croire elle-même.
Mais rien n’aurait pu autant flatter la petite brune que cette promesse le faisait. Bien qu’elle doutât sérieusement qu’ils se reparlent après cet évènement, la señorita chercha, par tous les moyens, à offrir une image sans égale de sa beauté, pour donner raison au jeune homme qui serait son cavalier et pour faire taire tous les autres, les moindres, les rebus. Ce soir était réservé à une marche côte à côte d’orgueilleux à l’obscure clarté de qualités qu’on n’oserait leur prêter. L’unique jour où la belle pouvait espérer un échange privilégier d’égal à égale avec le prince des Vert et Argent.
C’est à cet effet, et pour tout cette armada de raisons plus que suffisantes, que l’héritière des Palicio avait décidé de se préparer avec tous les soins possibles en vue du Bal. Une heure et demie avant que l’évènement magistral signant la fin de l’année ne commence, la demoiselle s’était isolée à l’abri secret de la salle de bain réservées au préfets – dont le mot de passe lui était connu de manière tout à fait surprenante – afin d’orchestrer au mieux son soudain sursaut de coquetterie. Elle avait donc essayé plusieurs combinaisons de maquillages avant de se décider pour quelque chose d’assez simple, restant dans le naturel, car elle répugnait à devoir s’enduire le visage de mille et uns produits plus ou moins douteux. Mais avant de trouver le dosage parfait – un léger trait de crayon noir sous ses yeux couleur de café brut, du mascara de la même couleur et un coup de blush, allant de chaque joue à la pommette correspondante dans un grand C cursif, de couleur tendre pour rendre son visage plus frais – il lui avait fallu se plonger dans un long et épais bain de mousse qui l’avait littéralement imprégnée de l’odeur fruitée, mais légèrement acidulée, de coquelicot et d’huile d’avocat.
Le tout était rendu presque parfait par la robe qu’Etiolona avait choisi sur le Chemin de Traverse avec Pénombre Craft : une robe assez osée pour ce genre Bal. Pas que la pièce de tissu soyeux soit indécente, loin de là, elle ne possédait même rien d’exhibitionniste, dévoilant juste une partie de son dos fin et s’arrêtant juste au-dessus du genou. Il est vrai qu’il y avait un léger décolleté mais rien d’affolant et qui permettait juste de deviner la délicate et jeune poitrine de la demoiselle. Le vêtement était d’un noir très foncé, qui allait parfaitement sur son corps pâle comme une perle de lait, et légèrement brillant sous certaines lumières à cause de quelques reflets perdus qu’il offrait de temps à autres. Mais ce qui faisait sa singularité était son aspect plissé, la bande de tissu qui ceinturait son buste, sous la poitrine, et les poches hautes de la robe qui donnait un air à la fois décontracté et chic, « caliente », à l’Espagnole. Il fallait aimer, en somme, l’aspect de la demoiselle ce soir, ce qui ne serait pas donné à tous, et elle espérait grandement que ce serait le cas de Drago, ce qui importait finalement le plus ce soir.
- Spoiler:
Une fois prête, elle avait ramené ses cheveux en une queue de cheval haute et serrée, ce qui accentuait le côté qui aurait pu paraître négligé dans sa tenue. A l’élastique de sa coiffure, qui se confondait avec ses cheveux bruns, elle avait attaché à l’aide d’une épingle de sûreté une petite chaînette d’argent où pendaient une ou deux breloques et une plume blanche, véritable éclair scintillant, qui reposait parfois sur son épaule, dans toutes les couleurs sombres qui formaient la jeune fille. Deux petits rubis étaient accrochés à chacune de ses oreilles et un bracelet en or blanc se refermait sur son poignet gauche. Pour les chaussures, il s’agissait de sandales simples et noires.
L’Espagnole avait désiré se distinguer de toute jeune fille présente ce soir, sans pour autant tomber dans un excès mal venu, voire grossier et, personnellement, elle trouvait l’effet assez réussi.
Et désormais, elle descendait retrouver son cavalier, son chevalier éphémère, le prince de cette nuit, dans le hall du château. Ses jambes fines ressentaient fortement le froid de cette large pièce quand elle arriva sur le palier et elle se ragaillardit en pensant à la chaleur idéale qui devait régner dans la salle de bal. Son cavalier l’attendait au bas des marches, plus sublime qu’elle ne se rappelait jamais l’avoir vu, ce qui en soi, révélait quelque chose d’absolument choquant – ainsi, on pouvait être encore plus magnifique qu’il ne l’était déjà au quotidien ? Tout en descendant les marches en sa direction, son regard fit un rapide tour d’horizon. Il n’y avait pas grand monde dans le hall en particulier et la jeune fille en déduisit naturellement qu’ils devaient déjà tous être sur les lieux de l’action. Alors elle reposait ses yeux sur Drago et pensait avec un orgueil démesuré et une fierté qui n’avait pas tant à voir avec elle-même mais plutôt avec lui, qu’elle était, ce soir, une personne qui attiserait bien des jalousies, par la présence à ses côtés d’un gentlemen encore jamais égalé. Il se dégageait de sa personne un tel charisme que la brune était certaine qu’aucune fille, peu importe la maison, n’aurait su l’ignorer. C’était proprement renversant, étouffant, comme le soleil froid de décembre.
Et, comble des combles, il offrit à la jeune fille cette phrase si belle et agréable à l’oreille qu’Etiolona s’en sentit bizarrement flattée, ce qui était fort incongru quand on mesurait la capacité qu’avaient la plupart des Serpentards à se montrer autre chose qu’intéressés, et donc la rareté avec laquelle ils disaient de réels compliments. Néanmoins, la vert et argent choisit de prendre ce compliment comme galions comptant et offrit donc un sourire simple et reconnaissant au jeune Malefoy, tout en lui retournant le compliment d’un bref : « Et tu n’as pas ton pareil en ce qui concerne l’élégance, toi aussi. ». La flatterie était délibérément peu poussée, car cela semblait curieux à la señorita de s’épancher sur les atouts physiques d’un garçon à peine rencontré. En cet instant, le simple fait d’être avec le blond ne signifiait plus une quelconque vengeance face à elle-même, mais plutôt un délice rare auquel elle avait hâte de goûter. D’une manière presque naturelle, la présence de Drago lui faisait du bien.
Ils avancèrent enfin tous les deux vers la salle de Bal pour profiter de cette soirée comme il se doit et, là, Etiolona s’interrogea. Curieusement intimidée, elle ne savait pas trop comment procéder. Il lui semblait tout simplement inenvisageable de réclamer de façon bravache une danse à son cavalier au cours de la soirée. Il y avait quelque chose d’intimidant dans cette idée. Pour autant, la jeune fille se refusait obstinément à demeurer passive, inerte durant toute la durée de la soirée, simplement pour ne pas risquer de froisser ou, pire, énerver le blond. Il faudrait donc que la belle s’emploie à trouver un juste milieu, car elle s’interdisait formellement d’être soumise, même l’espace de quelques brèves heures, à la volonté d’un homme. Son orgueil ne s’en relèverait jamais.
Par contre, elle eut le loisir d’apercevoir bien des gens dans la salle de Bal, tels que Potter, le héros national, Pénombre, à qui la demoiselle adressa un bref signe de tête accompagné d’un sourire encore plus faible, une fois leurs regards accrochés, pour lui signifier une bonne soirée, son cavalier Ultan, quelqu’un qu’Etiolona ne connaissait ni de Godric, ni de Salazar. Une petite blonde habillée d’une façon très voyante et légèrement ridicule, que Lona savait appartenir à sa propre maison dans une année inférieure à la sienne. Il lui semblait d’ailleurs que la malheureuse avait eu à souffrir des critiques de Pénombre dans la gazette il n’y avait pas si longtemps. Bref, une broutille quelconque. Et, également, Narcisse. Elle le reconnut immédiatement à ses cheveux blonds caractéristiques – la vert et argent fut légèrement surprise lorsqu’elle constata cette similitude entre lui et Drago – et son regard resta accroché à lui l’espace de quelques trop longues secondes.
Il y avait définitivement pour lui, dans son cœur, un sentiment nostalgique et innocent, mais aucun amour et, désormais, plus aucune amitié qui soit forte ou tangible. A la réflexion, il y avait-il seulement quelque chose entre eux maintenant qu’ils s’étaient tant éloignés l’un de l’autre ? Rien n’était moins sûr. Mais le tout était trop largement tinté d’une certaine forme de regret pour que sa vision laisse Etiolona indifférente.
Lorsqu’elle détourna son regard du quatrième année, son humeur se refit de suite plus légère et elle apprécia, enfin, pleinement la présence de Drago à ses côtés. Dans un geste à l’aspect à peu près sûr, mais qui était en vérité d’une très rare timidité, qui pouvait d’ailleurs se lire dans la douceur et la légèreté incomparable de son mouvement, la petite brune attrapa la main du Serpentard, sans la serrer, comme l’annonce tacite qu’il leur faudrait pour démarrer cette soirée en se déplaçant vers un endroit ou un autre de la pièce. Elle ne fit rien d’autre que ce simple geste mais l’estima suffisamment audacieux pour amorcer la soirée. Elle aviserait ensuite.
Lona eut une pensée curieuse en sentant la main du jeune homme contre la sienne : ses mains semblaient plus froides que les siennes, éternellement chaudes. Et la neige qui tombait du plafond n’existait plus en tombant sur les épaules. La neige ne pesait rien. La neige n’avait pas de température ; la main de Drago, si.
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| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Sam 25 Oct - 11:23:30 | |
| Les gens autours avançaient, courait et se souriaient…oui c’était le bal de Noël et si Eloryene avait encore un doute ce qui n’était pas vraiment le cas les guirlandes, les sapins les boules et les faux cadeaux étaient la pour leur rappeler. La ou ils étaient la musique leur parvenait légèrement. C’était plutôt agréable la chaleur n’était pas étouffante, et le bruit non assourdissant, si bien que lorsqu’Harry confirma qu’il avait bien enlevé ses lunettes, elle l’entendit bien clairement. D’ailleurs elle en profita pour le regarde un peu plus, elle avait peur de s’être trompée mais ne voulait tout de même pas se montrer impolie envers le jeune homme. C’est lorsqu’il tourna la tête vers la piste de danse qu’elle en fut sur….le profile que croyez vous ? Reconnaissable entre mille du moins à l’école parce que pas sur qu’en dehors habiller ainsi elle l’est reconnu parce que ce n’est pas son truc de reconnaitre les gens.
Elle regarda la foule danser en silence pour le moment. Une grande première pour elle qui bavassait constamment, elle était du genre bavard tellement que parfois elle se soulait elle même de paroles ses joues étaient parsemées de morsure qu’elle s’était infligée pour laisser ses camarades en placer une enfin ca c’était avant depuis qu’elle était revenue elle essayait de ne plus le faire si bien que parfois elle parlait avant ses pensées….erreur fatale mais heureusement pour elle, cela n’était pas encore arrivé devant les mauvaises personnes. Mais bon son regard se porta dans la direction qu’il indiquait dans un premier temps elle ne vit pas ce qu’il voulait lui montrer, puis elle l’aperçu c’était un homme grassouillet qui s’empiffrait au buffet. Elle sourit imaginant la séance d’essayage avec cette énergumène.
« Tu n’as pas du rigoler avec lui…quoique. Mais il ne devrait pas s’empiffrer comme ca on c’est ce qu’il y a dans la nourriture…. Enfin il a bon gout au moins on peut lui reconnaitre ca.»
Elle lui sourit chaleureusement. Puis rit amuser lorsqu’il écorcha son nom ca lui arrivait souvent surtout que celui-ci n’était pas connu venant directement de l’imagination de sa mère. Elle se refusa de penser à sa mère plus que ca sinon elle ne finirait pas gâcher la soirée qui n’avait pas si mal commencé. Harry enchaina répondant aux questions qu’elle avait posées et dont elle n’avait pas attendu la réponse. Alors comme ca il n’avait pas de cavalière… plutôt étrange du moins elle aurait cru qu’il avait une ribambelle de fille voulant venir avec lui. C’était surement la cas mais il avait du préférer y aller seul, mais bon c’était ses affaires elle n’allait pas le bombarder de question pour le coup cela ne la regardait pas. Et puis, ils étaient pour passer une bonne soirée non….peut être au final il aurait préférer rester seul…Cela ne lui était pas venu à l’esprit tout de suite.
« Non merci pas maintenant non plus j’attends les boissons classique ca dit rien vaille de boire ce que je n’ai pas préparé…enfin on c’est jamais quoi. »
Eloryene se força à reprendre son souffle s’obligeant à ne pas monopoliser la conversation et surtout le laisser parler s’il voulait. Et il se montra curieux, elle sourit peut être qu’elle ne le dérangeait pas au final de toute façon il le lui aurait dit, elle l’espérait du moins. Elle disait toujours tout ce qui la dérangeait enfin elle y mettait les formes quand elle ne se laisser pas aller à la logorrhée…
« Eh bien c’est ma mère qui me l’a donné. Elle était fan des elfes et c’est elle qui a trouvé se nom, elle trouvait que cela avait quelque chose d’elfique…lorsque j’étais petite elle me disait même qui si ce nom existait chez les elfes cela devait être une princesse qui le portait….cela me faisait toujours rire parce que je n’avais rien d’une princesse à l’époque. »
Elle lui sourit encore oui elle avait le sourire facile et d’un naturel joyeux ce qui énerver un bon nombre de gens mais la vie était assez triste pour qu’on l’a pleure tout les jours. Elle tourna la tête vers la piste consciente qu’elle avait encore trop parlé et surtout qu’elle avait raconté sa vie à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas vraiment au final. Mais elle était contente de lu parler il n’était pas comme on le disait et pour le moment il était de compagnie agréable. Elle le regarda de nouveau. |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Sam 25 Oct - 13:20:40 | |
| Revan discutait distraitement, s'amusant surtout à observer les nouveaux venus. Leurs tenues, leurs attitudes, révélaient beaucoup sur leur personalité et sur ce qu'ils attendaient de ce bal. La Gryffondor les comparait le plus souvent à des animaux en phase de danse nuptiale, cherchant desespérément un ou une partenaire.
Une jeune rouquine s'avança vers eux. Revan l'avait déjà apperçue et n'avait pas besoin de regarder son insigne pour savoir que Page était la préfète de sa maison. En revanche, la tenue de la rousse la surprit. De toute évidence, Page partageait son opinion sur les robes, mais de manière plus poussée : en effet, elle était carrément vêtue d'un costume de garçon ! Une fois la perplexité passée, Revan reconnu intérieurement que le costume lui allait bien.
- Hey... J'vous conseille de faire gaffe à la bouffe... Parait que les serpys auraient glissé des trucs louches dedans...
Revan, qui allait mettre à la bouche le premier truc qui lui était passé sous la main, reposa le truc en question d'un air méfiant. Elle s'apperçu que Page scrutait les nouveaux venus, et lui demanda :
- Tu attends quelqu'un ?
Elle avait dit "quelqu'un" et pas "ton cavalier", car son intuition lui soufflait que la rouquine n'était pas du genre à attendre un soupirant de cette façon. |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Sam 25 Oct - 17:24:47 | |
| « Je te jure Joyce ! Un haut rouge, moulant et décolleté avec un blue jean de chez Brook ! Et pourtant, dieu sait combien de fois on l'a mise en garde avec Perrie mais apparemment, impossible de lui faire entendre raison ! »
Difficile de dire si le malheureux Joyce comprenait dans son ampleur toute l'infamie de la chose mais la demoiselle qui se gaussait lamentablement à son bras semblait à court de sujet plus prenants et persistait a lui faire réaliser toute l'implication du mauvais goût de sa camarade. Malgré tous les dire et toutes les belles paroles d'une population avide d'élèves dissemblables, le bal représente pour tous et pour toute une occasion rejoignant avec élégance un but mutuel, invariable, qui perdure depuis des années. Là où quelques professeurs bienveillants et gras se confondent en émerveillement constant devant la beauté des décors et répriment des sourires maternelles devant la foule de sorciers bigarrés qui se pressent autour des tables, l'esprit de compétition y est plus fort que jamais. Chez les demoiselles qui rivalisent d'une consternante imagination, la tension est palpable et rare sont les amitiés qui survivent à la terrible et très classique épreuve du bal de Noël. Les tenues affriolantes, les bijoux lourds ou discrets, les couleurs lumineuses, sombres, claires ou étincelantes tendent entre imagination et originalité et les maquillages les plus délicats, les plus lourds ou les moins marqués accompagne le rythme des entrées et des sorties d'adolescent renfermés ou extravertis se mêlant en un chaos difficilement descriptible. Les coups de blush légers rehaussant les pommettes, les couleurs de fard et les traits de crayon appuyés soulignant les regards sombres des jeunes filles s'alliaient aux robes décolletées ou sages. Il était étonnant, peut être même sensiblement déconcertant d'observer à quel point la personnalité d'un homme peut être perçue par son entourage et a la facilité avec laquelle il est possible d'extérioriser par des signes d'élégances ou de rétraction les défauts ou les qualités d'un être.
Ainsi la timidité des uns est-elle perçue par les robes longues et les traînes élégantes qui masquent les dos fin et les omoplates bien dessinées, les jambes gracieuses et croisée dans une attitude tirant de la réserve. D'autres marquent leur besoin prononcé de reconnaissance par des tenues excentriques, des accessoires colorées et des originalités encore inconnues, mélange atypique qui détonne dans le décors des robes chatoyantes mais classiques. De grands talents d'observateurs ne formaient pas un passage obligé pour constater les disgrâces et les faveurs que la nature avait généreusement accordé, négligeant l'avarice, aux demoiselles se trémoussant nerveusement à la recherche d'un cavalier. Et tandis que d'une main posée la cavalière de l'infortuné Joyce peinait a sa campagne de prévention contre les protectrices du blue jean, Adam se sentait profondément gagné par la lassitude. Sa détermination n'avait d'égale que la taille minime de sa courte robe noire et ses gloussements moqueurs étaient désormais la cible des regards d'un petit groupe d'anonyme s'interrogeant pensivement sur le devenir de leur cavalière. Et tandis que le brun se lassait des médisances de la pompeuse amie de Joyce, prénom jusqu'alors totalement inconnu, c'est le sautillement léger de fille aux cheveux bleus qui la tirait de ses rêveries indolores, les dernières brides de songe tendres décrits amoureusement par les vapes du sommeil s'estompèrent pour un spectacle à promouvoir.
Où était donc passé la douce, rêveuse mais terriblement timide Malicia Fowl. Cette jeune fille presque femme rongée par sa distraction ? La bleue et bronze avait toujours été jolie, c'était un fait établie et inébranlable que nul ne pouvait contredire autrement que par les semblants d'un mensonge. Mais timide, bien que loin de l'introversion notoire de certaines, elle était relativement discrète et son côté lunatique que certains plaisaient à revendiquer étaient désormais bien loin de la vision diurne présentement devant lui. Son sautillement animée, cette frénésie allègre dans sa manière de trottiner joyeusement dans la grande salle sans trahir d'une certaine élégance la démarquait et rappelait la demoiselle un peu distraite qui mélangeait ses ingrédients en potion mais quelque chose de singulièrement différent transparaissait de sa personne. Loin des vapeurs des chaudrons, de la lumière trop crue des salles de classe, elle déteignait sous un jour nouveau et jusqu'à présent radicalement inconnu. Dans son maquillage auquel la tradition avait voulut apporter un soin particulier, dans le trait de crayon discret ou dans le fard discret porté a l'occasion. La robe qu'elle avait choisie soulignait cette élégance, mettant la taille fine de la demoiselle en valeur, tombant sur ses hanches de femme avec une incontestable grâce, dévoilant les jambes graciles de la demoiselle et un dos étroit s'accordant avec une indicible flatterie avec le reste du tableau.
Le style du vêtement était très différent des étoffes colorées de la jeune fille mais le noir soulignait la finesse des traits, la pâleur diaphane de la peau, les yeux ouverts et réfléchis et la couleur singulière de la chevelure aux interminables reflets bleutés, trait caractéristique et repérable de Malicia Fowl. L'intonation un peu gothique lui seyait étrangement, jouxtant étonnamment bien entre la dentelle des volants de la robe, les lacets de cuir qui parcourait le dos, les manches courtes et un peu bouffantes, le tissu noir et irisé. Bien sûr, Adam savait pertinemment que Malicia était une jolie fille, que l'on pouvait d'avantage qualifier de femme maintenant que l'adolescence pointait un doigt radieux dans sa direction et qu'une imminente majorité approchait mais le changement radical apporté par le désir suave de plaire et le ravissement non feint suffisait à provoquer le regard approbateur teinté d'une interrogation surprise. Son sourire avait quelque chose de rassurant, de chaleureux, oscillant encore doucement entre le contentement enfantin de la fillette et l'attitude dignitaire de la femme.
« Et toi tu es radieuse » répondit d'une voix où planait l'espièglerie et le ton taquin mais convaincu Adam, saisissant d'une main les doigts effilées de sa cavalière.
Envisageait il une suite avec Malicia ? Honnêtement, la réponse lui paraissait plutôt négative mais la demoiselle était d'agréable compagnie et rien ne laissait présager que l'amusement de la soirée pouvait être gâcher par de nébuleuses perspectives d'avenir. Dans la salle, la population se faisait plus dense et plus compacte à chaque minutes qu'avançaient inexorablement le temps. Dans un coin de la salle, l'attitude visiblement résigné cédant place à une décontraction un peu plus naturel, celui que la gazette désignait pompeusement par le Survivant discutait paisiblement avec une jaune et noire dont l'allure étrangement décalée et au timbre excessivement joyeux suffisait à attiser les regards d'une populace concentrée. Drago Malefoy tenait à son bras une demoiselle que le jeune homme ne reconnut que de vue et la distinguée Pénombre tenait à son bras Ultan Bower. Lorsque Malicia fit part au brun de l'état désireux de son estomac, c'est avec un hochement de tête clairement approbateur que l'adolescent lui répondit, trop heureux de satisfaire aux caprices d'un ventre railleur.
« Mangeable, je ne sais pas mais les buffets ont l'air suffisamment garnis pour couper court aux protestations un peu trop bruyantes de... ». Sa voix se perdit au loin. Dans un coin de la salle, la cavalière du malheureux de Joyce l'avait entraîné dans une danse attenante a la frénésie. « Quelque chose à boire pour le plaisir de la damoiselle ? » termina le brun avec toute la galanterie qu'exigeait le bal, une inclinaison légère du visage et un sourire au coin des lèvres, ses traits altiers pointant, alertes, vers les plats d'or et les couverts étincelants.
Insistant d'une légère pression du bout des doigts sur la main délicate de sa cavalière, l'incitant à le suivre tandis que tourbillonnaient en suspension les flocons hibernaux de neige aux alentours, c'est d'un pas digne, presque conquérant que le brun saisit avec dextérité l'un des verres brillants de la table pour en tendre un a sa comparse, levant le récipient comme à la gloire d'une indicible soirée, absorbant le contenu du conteneur cristallin. Car quoi de plus jouissif que de tenir entre ses doigts les phalanges d'une jolie fille ? La couleur chaleureuse du verre incitateur avait conduit la main du jeune homme. Désormais que le liquide chaux et orangé parcourait lentement les veines d'Adam et que grisait une perception singulière et jusque là aussi claire que concise, l'espièglerie le rendait d'autant plus enhardi. Était-ce l'alcool qui rendait si précis ses mouvements, si claires ses propositions ? Adam n'avait jamais été quelqu'un de réserve et son statut de fils de bonne famille n'avait jamais empêché au brun de prendre du bon temps. A présent que le rythme lancinant de la musique débutait entre la neige poudreuse quittant lentement le ciel enchanté, les idées lui étaient moins claires sous le tambourinement des instruments et le thème de la mélodie.
« Vous dansez ? » souffla d'une voix mielleuse le brun en direction de la ravissante Malicia. |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Dim 26 Oct - 1:20:26 | |
| Les journées hivernales passèrent à une vitesse phénoménale. L’héritier Nott ne voyait pas le temps défilé. Il faut dire qu’il s’était drôlement rattrapé en classe. Il s’y rendait plus régulièrement, faisait même ses devoirs avec assiduité. Tout cela n’était plus dans les mœurs du jeune homme depuis quelque temps. Il s’était reprit en main in extremis, cela ne pouvait lui en être que gratifiant. En sixième année, il pouvait se soulager de ne pas avoir d’examens à passer. En effet, il s’agissait de la classe placée au beau milieu de deux épreuves importantes, peuplant la scolarité d’un jeune sorcier. Tout d’abord les Buses, en cinquième année. Puis, les Aspics, en septième. Mais il ne fallait pas pour autant relâcher complètement, baisser les bras n’était réserver qu’aux lâches, et ce dans n’importe quel domaine. Puisqu’un tel comportement n’était pas digne d’une personne de son rang, le Vert et Argent s’était reprit en main de son propre gré. De toute manière, il était bien connu que lorsque l’on poussait un individu à aller dans un sens, il fuyait pressement de l’autre côté. Tendez-lui votre main, il fera en sorte de ne pas la prendre. De plus, le Serpentard n’avait rien d’un assisté. Il voulait se débrouiller tout seul, comme il l’avait toujours fait. Sa vie ne lui était pas dictée, même s’il était contraint de respecter certaines valeurs. Bon nombre d’entre elles n’étaient d’ailleurs pas complètement contraignantes. Puiser des ressources dans les valeurs ancestrales de pureté et de richesse était une idée plutôt plaisante. Le sens des traditions, de la conservation magique plaisaient au jeune brun. Il savait faire honneur et rester fidèle à son sang et son origine. La pureté de ce liquide grenat coulant dans ses veines devait être exploitée à sa juste valeur. Ainsi, le sixième année ne déshonorerait pas son nom, en ayant un mauvais comportement et de mauvais résultats en cours. Il savait se montrer studieux, il fallait juste de la volonté, un nouveau souffle de vie. Ce dernier, il l’avait reçu peu de temps auparavant...
En effet, une jeune fille avait fait son apparition de nouveau dans l’enceinte de Poudlard. Pas n’importe quelle demoiselle, une ravissante et raffinée représentante de la maison des Sangs Froids. Son prénom doux et poétique semblait à lui seul redonner le sourire au jeune homme, Orphée, Orphée Parker. Celle dont la pureté d’âme n’a pas son pareil. Il en était de même pour son sang, la jeune fille faisait partie elle aussi de la bonne branche de sorciers. La vie n’avait pas toujours été tendre avec la belle asiatique. D’ailleurs, pour Theodore non plus. Mais tous deux se comprenaient, s’aidaient et se respectaient. Une entente amicale, voire même plus, une symbiose entre deux êtres que le monde n’aurait sûrement pas cherché à lier. Cependant, cela c’était produit il y avait de cela quelques années. Puis, la belle s’en est allé, sans explications, ni adieux. Fort heureusement, puisqu’elle était revenue en une journée fraîche et ensoleillée, telle était également le cœur du Serpent à cet instant. Cette rencontre avait provoqué une sorte de choc émotionnel chez le jeune homme. Des évènements appartenant au passé avaient refait surface. Plongé dans les méandres de ces souvenirs disparus, le Vert et Argent comblait un manque, un vide. Elle était là, présente pour lui, pour eux.
Ils avaient donc tous deux bavardés sur le chemin retournant à l’école de Magie. Puis étaient rentrés dans la salle commune des Rusés, s’asseoir tranquillement sur un des canapés émeraude. Ils échangèrent des mots à n’en plus finir, cherchant à rattraper ce retard, cette absence...Ils rirent. Puis ils se regardèrent, les prunelles immobiles. Le regard de l’un plongé dans celui de l’autre ne faisait plus qu’un. Ce moment était beau, magique. La magie sans baguettes ni sortilèges, simplement celles de sentiments existants entre deux individus, que la vie avait rapprochée. Après un moment, le Serpentard baissa les yeux, puis prononça ces quelques mots à l’égard de sa complice :
- « Orphée, tu sais le bal de Noël approche. Même si je ne suis pas un professionnel de la danse, je sais me débrouiller. Puis, en fait ce que j’essaie de te dire... J’aimerai bien que tu sois ma cavalière. Acceptes-tu ? »
Un peu de cafouillage, de la maladresse, enfin du Theodore devant la gente féminine, rien de bien nouveau. Dès que l’on enclenchait le bouton attirance, difficile d’obtenir des paroles dignes et sensées... Il ne s’en était pas sortit si mal que cela après tout. Puis, ce petit côté discret était charmeur. Il ne se dévoilait jamais complètement, gardant une part de mystère sous son éloquence. Plus vraiment farouche maintenant, mais la solitude était une maladie dont on ne guérissait pas tout le temps. Elle ne nous quittait jamais totalement. Il fallait réussir à s’en accommoder, à vivre avec sans s’en soucier. Après tout, la vie était peuplée de surprises, on ne pouvait pas savoir qui allait-on rencontrer sur son chemin. Adieu solitude. Nous laisserons au temps le loisir de faire ses preuves. Les deux camarades reptiliens allaient donc se rendre au bal de Noël. Theodore Nott tenant le bras de la belle asiatique, Orphée Parker. Il y avait toujours un tas de rumeurs et ragots divers à ce genre de festivités, voyons ce que celle-ci allait apporter...
Soit, le jour fatidique était enfin arrivé, celui du bal de noël. Theo n’était pas sortit aujourd’hui, il était resté la majeure partie de l’après-midi dans son dortoir. Chose qu’il n’effectuait que très rarement. Pourtant, ce jour il n’avait pas envie de rencontrer les élèves de l’école, de tenir de longs discours ou de se froisser une nouvelle fois avec un adversaire. Non, il voulait garder une attitude aussi neutre que possible. Ne pas prendre en compte toutes les préparations flottant autour de l’organisation du bal. Il s’en détachait sereinement, attendant le bon moment pour débuter sa propre préparation. Le Vert et Argent resta un moment allongé sur son lit, les yeux grand ouvert, rivés sur le plafond. Il pensait à tout et rien, laissant libre choix à son esprit de vagabonder où bon lui semblait. C’était agréable come sensation, se sentir libre de pensées.
Puis, arriva le moment tant attendu, l’heure de la préparation avait sonné. Cela n’était pas rien pour l’héritier Nott. Il demeurait plutôt beau garçon, de plus il savait pertinemment se mettre en valeur. Il passa de longues minutes sous la douche, ce contact chaud sur sa peau de Sang Froid était si prenant, mais pourtant si plaisant. Il quitta enfin les lieux, afin de se glisser une nouvelle fois dans son dortoir. Il se regarda dans le miroir, avant de se diriger vers la garde robe. Le jeune homme possédait plusieurs costumes, tous aussi uniques et chers les uns que les autres. Il jeta son dévolu sur une pièce peu commune que d’ordinaire. En effet, Theo n’opta pas pour le traditionnel costume noir. Il avait envie d’autre chose, une teinte froide mais agréable, un vêtement qui le caractérisait un peu en somme. Il l’enfila gracieusement, puis se regarda dans le miroir. Avant d’entamer la coiffure. Ah oui, les cheveux de Theodore Nott étaient à manier avec le plus grand soin... Il faisait toujours attention à sa coupe de cheveux, s’amusant à varier les tons et les effets de lumière l’aide de sa baguette. Ou jouait parfois sur le côté rebelle et désinvolte, qui lui allait tout aussi bien. Cependant, pour une telle occasion, une coupe sobre et ordonnée était davantage de rigueur. Les chaussures noires vernies avec soin, une légère touche de parfum. Encore le miroir. Sans oublier un dernier détail, sa chevalière en argent, orné d’une splendide émeraude, en héritage familial. Le miroir une dernière fois. L’héritier Nott était prêt. - Spoiler:
Il sortit de son dortoir, rencontra quelques camarades au passage, mais pas le temps de s’attarder. Il n’était sûrement pas en retard, mais cela ne servait strictement à rien de trainer davantage. Il n’avait pas donné de point de rendez-vous précis à sa cavalière, léger bémol. Tant pis, le Vert et Argent s’engouffrerait seul dans la salle de bal. Il s’exécuta donc, la démarche lente mais assurée. La salle n’était pas encore trop bondée de monde, tant mieux. L’ambiance y demeurait respirable. Il reconnut tout de suite Drago Malefoy, qu’il salua d’un signe de tête. Il était accompagné d’une jolie jeune fille brune. Le sixième année ignorait son identité. Mais connaissant bien Drago, il ne pouvait s’agir que d’une Serpentard. Il reconnut également Pénombre Craft, accompagné d’un jeune homme dont Theo ignorait le nom, mais sa personne ne lui était pas tout à fait inconnue. Espérant que la soirée se déroule parfaitement bien, en avant la magie... |
| | | - Page McHenry
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Pensine Statut sanguin: Née-moldue Baguette magique: 27,5cm, noisetier clair, avec une spirale jusqu'à la pointe (brûlée), nerf de dragon
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| Sujet: Re: Bal de Noël Dim 26 Oct - 11:18:21 | |
| La petite phrase de la jeune préfète avait touché droit au but. Les première années n'avaient -fort sagement d'ailleurs- pas demandé leur reste et avaient reposé la nourriture qu'ils avaient en main sur le buffet. Affichant un sourire engageant, la fillette poursuivit, en chuchotant :
- Si j'étais vous, j'mènerais ma petite enquête pour savoir quels plats ont été cuisinés par des gens fiables, pour mourir ni de faim ni d'intoxication...
La Rouge et Or n'était pas certaine que la fiabilité des cuisiniers assure une meilleure réussite des plats mais au moins, elle n'aurait pas la mort lente et douloureuse de pauvres première années sur la conscience. Et puis ça les occuperait un petit moment.
Une petite lionçonne profita de l'occasion pour engager la conversation.
- Mof, pas vraiment... Enfin... J'aimerais bien croiser quelques amis, mais je ne suis pas certaine qu'ils viendront.
Elle laissa courir son regard au hasard dans la salle, découvrant les nouvelles arrivées. Ca grouillait de Serpents. Pour la plupart, elle ne les connaissait que de réputation, mais c'était sans doute mieux. Le pire, c'est qu'il fallait avouer qu'ils étaient très élégants ces reptiles. Même si Page n'accordait que peu d'importance à ce genre de détails vestimentaires, la rouquine devait bien leur accorder que certains étaient vraiment très très classes.
- Ouais enfin dans tous les cas, ce serait bien que d'autres Lions se bougent le popotin, histoire de pas laisser la vedette à tous les vieux Serpentards... Déjà que l'année dernière, c'était un couple de Tous Verts qui avait été élu Roi et Reine du bal...
La gosse s'interrompit un instant. Il ne fallait pas que la première année croie qu'elle attache la moindre importance à cette stupide histoire de titre.
- Pas que je trouve ça vital d'avoir le titre, mais bon, si on pouvait mettre des Rouges à la place des verts, ce serait tout de même mieux non ?
Nouvelle pause. La deuxième année cherchait du regard un plat ou une boisson dont elle pouvait connaitre le créateur. Cherry avait beaucoup parlé dans leur dortoir du cocktail qu'elle avait fait avec un Poufsouffle, aussi la deuxième année n'eut-elle pas beaucoup de mal à le reconnaitre. Elle attrapa une coupe de l'étrange "chose". Il fallait bien faire des tests dans la vie, pour ne pas mourir bête. Au moins, même si cela ne s'avérait pas bon, ce n'était pas empoisonné.
- C'est ton premier bal hein ? Tu verras, c'est un peu barbant comme ça, mais il peut s'y passer des trucs drôles si on prend la peine d'attendre le bon moment.
Page n'avait pas pris la peine de se présenter. Sa charge de préfète faisait en général connaitre son nom, et elle se souvenait avoir échangé quelques crocodiles de gélatine mâchonnés avec la petite brune le soir de la rentrée. Revan, si sa mémoire était bonne. La petite irlandaise termina sa phrase d'un sourire.
Dernière édition par Page McHenry le Dim 26 Oct - 11:58:20, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Dim 26 Oct - 11:36:15 | |
| - Mof, pas vraiment... Enfin... J'aimerais bien croiser quelques amis, mais je ne suis pas certaine qu'ils viendront.
Revan n'avait pas relevé la suggestion d'enquêter sur la nourriture, pensant qu'elle ne connaissait pas encore suffisamment de monde pour savoir qui tenterait de l'intoxiquer ou pas. Le fait de piéger la nourriture lui semblait toutefois d'une bassesse désolante. Elle haussa un sourcil à la remarque de son aînée :
- Je croyais qu'il n'y avait que moi pour ne pas vouloir venir à ce bal. La plupart des élèves... Surtout les filles, en fait, semblaient enchantés.
Elle suivit le regard de Page, qui s'attardaient surtout sur les Serpentards. La fillette devina que la préfète avait la même pensée qu'elle avait eu en arrivant : les reptiles avaient une certaine classe. La rouquine lui fit part de ses impressions sur ces Serpys et sur son envie de voir les félins leur voler la vedette, puis conclut en lui adressant un sourire :
- C'est ton premier bal hein ? Tu verras, c'est un peu barbant comme ça, mais il peut s'y passer des trucs drôles si on prend la peine d'attendre le bon moment.
Revan répondit à son sourire. Son noeud à l'estomac s'était largement désséré, et elle recommença à jeter des coups d'oeils à la nourriture, jaugeant l'aspect de cette dernière avant de voir si elle était commestible ou pas. Elle observa du coin de l'oeil la boisson que Page tenait à la main, et lui répondit :
- Ouais, c'est mon premier bal. J'avais un peu les jetons mais c'est pas si terrible, en fait. C'est étrange que ce soit les Serpys qui aient eu le titre l'année dernière... Avec Harry Potter dans notre maison, Gryffondor devrait avoir un succès fou, non ? Tout le monde adore ce type...
Elle avait elle-même croisé Potter de nombreuses fois depuis qu'elle était arrivée. Revan pensait qu'il était un élève comme un autre, et qu'il préférait surement qu'on le traite de la sorte, mais la plupart de ses camarades de première année parlaient de lui avec admiration. Elle se demandait s'il en était de même pour les élèves plus âgés, et donc plus matures. |
| | | - Pénombre Craft
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| Sujet: Re: Bal de Noël Dim 26 Oct - 14:21:47 | |
| Pénombre considérait avec une attention toute particulière la petite rouquine de seconde année qui venait de pénétrer l’immense salle des festivités, originalement vêtue d’un élégant costume de jeune garçon aux douces teintes cacao, il devait certainement s’agir de la fameuse Préfète des Lions Rouges de Gryffondor dont la Serpentarde avait déjà, assez souvent, entendu parler… Belle dans sa génétique dynamique aux éclats flamboyants, chatoyante chevelure désordonnée et peau claire tachetée de pépites de chocolats, la jeune demoiselle lui rappelait étrangement l’audace et la témérité qui semblait nimber d’aura les gens de son héréditaire condition génétique, orientant involontairement ses pensées vers cette absente Serdaigle que la septième année appréciait tant et qui répondait au mélodieux nom d’Adanedhel Iluvatar. Mais c’était surtout cette irradiation particulièrement électrique émanant de la Lionne, qui avait incité la Ténébreuse à glisser son regard sur sa cadette. Car celle-ci lui donnait en effet, l’étrange impression de contempler sous d’humains aspects, les frémissements incessants d’un turbulent aimanté, sans cesse agité par une inaccoutumé sensibilité au champ magnétique terrestre. La septième année discernait nettement en la Courageuse, le singulier caractère catalyseur d’une réaction qui ne demandait quasiment rien d’énergie pour s’emballer toute entière vers l’incontrôlable, le désordre passionnel ou l’héroïsme suicidaire. Néanmoins, cette constative pensée spontanée lui fit s’imaginer dans un malicieux sourire mental, la puissante ardeur au combat que devait être capable de déployer la fillette.
Son limpide regard opalescent quitta lentement de sa concentration, la svelte silhouette sportive de la Gryffondor, balayant insensiblement la gigantesque pièce comblée par l’abondance d’élèves, dans une profonde habitude d’observation coutumière. Ses prunelles de jais s’étaient à présent attachées sur les fragiles contours féminins d’une jolie jouvencelle qui se distinguait surtout de ses camarades, par l’agressive couleur exubérante du riche et vaporeux tissu qui en délimitaient délicatement la ligne. Un turquoise violent, tape à l’œil qui contrastait imprudemment avec l’aérienne richesse soutenue d’une tiare de pierreries aux nobles entrelacs de métal précieux. Seule la coupe parfaite de cette somptueuse parure vestimentaire et la discrète envergure d’une divine traine rattrapait tout juste la violence percutante de sa pigmentation principale, donnant malhabilement d’orgueilleuses allures princières décalées à sa blonde propriétaire. Un ensemble d’ornement à double tranchant donc, désastreux de subtilité et de bon goût, aussi expansif que luxuriant et dépourvu de toutes répercussions favorables sur l’aura de charisme de l’enfant, mais d’une fraicheur insolente vraiment indéniable, suavement divertissante dans son autodérision. Sans surprise, Pénombre découvrit l’innocent visage de la demoiselle ainsi sur-enjolivée alors que celle-ci virevoltait, désinvolte, dans sa direction. Il s’agissait bien sûr de la petite Ange D., de six ans sa cadette, sujet bien involontaire du dernier article sanglant de l’ancienne joueuse de Quidditch, parut le mois précédant dans la Gazette de l’Ecole, qui faisait sinistrement état des graves tendances à la débauche verminale de la Blondinette. La délicate poupée semblait décidément s’être faite une bible de ne jamais passer inaperçu de quelques moyens que ce soit, puissent-ils être aussi savamment saugrenus que l’amoureuse fréquentation d’un Gryffondor ou deux, déraisonnables qu’un accoutrement fluorescent revêtu durant un événement public.
Mais quelqu’un d’autre au cœur de l’effervescente assemblée festive de sorciers attira l’émeraude lumineux de ses iris et les détournèrent, sans regret, de sa jeune camarade de maison, une chevelure aux nuances sombres, cendrées avait soudainement capté son attention avec curiosité. La descendante des Craft se déplaça discrètement sur sa gauche afin de s’ouvrir meilleur angle d’observation sur ce masculin visage visuellement familier qu’elle avait déjà entraperçu dans les couloirs de la Citadelle mais dont l’identité patronymique lui échappait cependant. Elle détailla partiellement sur son corps, une ajustée chemise distinguée, sobrement rayée de lanières obscures, naturellement embellie d’une veste assortie aux teintes nocturnes : un insolite pardessus sans manches, qui offrait aux vigilances le subtil dessin gracieux d’une finesse staturale. Mais l’étendue minutieuse de son exercice d’analyse fut littéralement interrompue par le resplendissant sourire affectueux qui s’intercala dans la linéarité de son trajet visuel et Pénombre reconnut instantanément la mutine petite bavarde et très attachante Noir et Jaune de cinquième année, Eloryene Luminas qui paraissait en bien grande conversation avec quelqu’un se tenant largement hors du champ de vision de la Reptile. Elle nota également la présence d’Harry Potter non loin de là, qui, songea-t-elle, avait accompli un notable et respectable effort de présentation pour l’occasion.
Un jeune homme de belle allure franchit lentement son invisible distance intime et s’inclina légèrement, avec considération devant elle, rompant plaisamment l’examen muet de ses camarades auquel l’ancienne Championne du Tournoi des Quatre Maisons s’adonnaient indifféremment, dans l’attente patiente de son cavalier. Le sucré tintement imperceptible des fines parures soigneusement ensorcelées à sa longue chevelure de jais se laissa doucement entendre lorsque la Serpentarde abaissa subtilement la tête à son tour, dans un retour de révérence poli. Puis, ses deux prunelles d’onyx s’abandonnèrent ensuite à la douce contemplation offerte par la présence de l‘impénétrable adolescent. Ultan Bower était encore plus charismatique que d’ordinaire, dignement saillit dans ce trois-pièces d’une sobriété avenante qui mettait strictement en valeur son athlétique carrure, l’actualité de son adulescence et toute son aura séductrice s’en trouvait un rien exacerbée. Il n’avait jamais tant ressemblé à un gentleman que ce soir là où l’incontrôlable puissance dangereuse qui sommeillait insatiablement aux tréfonds de ses prunelles miroitantes, était atténuée d’espièglerie grâce à l’intense effet coquin confié par l’eau, encore fluide dans sa sombre chevelure. Il était plutôt attirant ainsi dévoilé par l’habit et la coiffure tandis que sa noble attitude courtoise envers sa consœur de maison le distillait efficacement d’une agréable compagnie. Il s’adressa alors à elle d’une voix douce alors que toute la virilité de son parfum parvenait, incité par le déplacement d’air induit du mouvement de leur salut respectifs, jusqu’à l’odorat de la jeune fille. L’Héritière du Clan des Craft lui répondit alors d’un humble raffinement :
« Je ne pourrais que te retourner ce compliment, Ultan. »
Tandis que la brune aux yeux clairs s’approchait d’une lente démarche contenue vers son cavalier de septième année, amorçant de poser sa fine main pâle, aux trompeuses fragiles apparences, sur l’avant bras solide de son digne compagnon, Pénombre ne put s’empêcher de percevoir, d’un souvenir, la délicieuse sensation enivrante que la peau pâle de Narcisse avait fait naître dans son propre corps lorsque ses paumes brûlantes avaient avidement investis son torse exquis, un soir de septembre qui resterait certainement gravé à tout jamais dans sa mémoire… Chassant péniblement la montée d’émotions confuses qui tentait d’investir cruellement ses entrailles, l’incandescente anglaise plongea son regard agressif de limpidité dans l’encre profonde de celui de son plus vieil ami et d’un haussement de sourcil caractéristique, lui signifiait malicieusement son affirmation à le suivre dans la foule d’élèves, vers le joyeux buffet de Noel.
Ils se frayèrent donc un pénible chemin parmi la dense cohue de sorciers enthousiastes et agités, jusqu’aux murs ouest de l’immense séjour pour finalement parvenir à gagner difficilement les étendus abords de l’emplacement buvette déjà sur-fréquentés. La Serpentarde demeura clairement sceptique devant la profonde irrégularité d’esthétique qui s’offrait nonchalamment sur les larges dessertes décorées de la salle de bal, car l’animagus avait un instant omit qu’une très large partie de la conception des mets de Noel serait remise entre les mains inexpérimentées d’élèves de la Citadelle et cela pour cause de sévères restrictions budgétaires, gallions manquants majoritairement réinjectés dans le financement de la vaine lutte contre le Lord Noir… Et à en juger par les bien piètres prestations principalement présentes, qui couvraient indécemment les nappes rouges et vertes du coin buffet, ils n’avaient pas dû être choisi pour leur inestimable talent culinaire mais plutôt parmi les apprentis sorciers totalement ingérables en heures de colle… L’anglaise aurait pourtant souhaité trinquer avec son cavalier sans néanmoins craindre pour sa santé.
Elle se saisit gracieusement de la coupe de Champagne tendue par Ultan et esquissa un sincère sourire à son intention lorsque les paroles du jeune homme l’atteignaient, il y avait dans sa voix une étrange note qui fit s’intriguer la jeune Serpentarde, fronçant légèrement ses ébènes sourcils dans une subtile expression surprise. Le timbre grave et sensuel de la sienne s’éleva alors à son tour, décidée à dominer suffisamment le trouble bruyant de l’endroit pour parvenir au Reptile :
« A cette soirée et au dernier bal que nous passerons à Poudlard si nous n’échouons pas à nos A.S.P.I.C.S.. »
Ajouta-t-elle dans un demi-éclat de rire, ode plaisantine et taquine à l’avenir tandis qu’ils trinquaient ensemble au son cristallin de leur précieux récipient brièvement accolé d’un petit choc.
" Au fait Ultan, comptes-tu demeurer à Poudlard durant les vacances d'hiver ? "
Puis sans quitter des yeux l’adolescent qui l’accompagnait, Pénombre porta calmement la coupe de Champagne à ses lèvres rougies par la magie d’un maquillage ajusté, juste avant que la profondeur ardente d’une noire pupille abyssale, rendue notablement scintillante par un bref mouvement de salut esquissé à la droite du visage d’Ultan, n’attire de nouveau son attention. Etiolana Palicio venait de faire une entrée plus que remarquée dans le hall évasé de l’opulente salle de fête et il était aisé de constater que la jeune Vipère était d’un ravissement vraiment subjuguant, jolie dans un registre mince sans être fragile. Son amie et ainée lui rendit donc son signe de tête dans un hochement encourageant et flatteur puisque Pénombre savait pertinemment quel galant héritier célèbre serait son compagnon ce soir-là, toutefois, la brûlante Espagnole s’évanouit rapidement dans la foule de danseurs exaltés bien avant que l’ancienne poursuiveuse de Quidditch n’ait aperçu Drago Malfoy.
La sorcière déposa inévitablement son verre sur le rebord de la table [Ange, ton opportunité est servie ^^] et tendit ses bras finemen musclés en hauteur, afin de tenir son camarde par les épaules, s’ancrer à leur force pendant qu’elle l’entrainait progressivement vers la piste de danse :
« Accordes la moi, s’il te plait. »
Murmura-t-elle dans une assurance mi-invitation, mi-intimidation alors que feint dans cette confiance clairement exprimée s’avançait en son cœur une peur rampante de plus en plus omniprésente de croiser son bel éphèbe en compagnie d’une autre désirable cavalière. Poser son regard accablé de tristesse sur ce doux visage bien aimé et souffrir amèrement de cette délicatesse avec laquelle ses tendres mains se poseraient certainement dans le dos de celle-ci, tournant et tournant encore dans une étreinte enviée. Ses pensées furent emportées dans un tourbillon d’émotions conflictuelles tandis que résonnaient la musique entêtante et qu’elle investissait la piste de danse avec Ultan…
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| | | | Sujet: Re: Bal de Noël Dim 26 Oct - 18:41:18 | |
| Un nouveau bal. De nouvelles personnes à côtoyer, des gens qui piailleraient avec un plaisir non-contenu des propos complètement insensés d'ignorants, ou encore n'ayant aucune autre fonction particulière que de l'irriter. Le jeune homme s'était tenu à l'écart de cet endroit où, il le saurait, Drago devrait faire preuve de son talent pour paraître insensible et glacial, et ce, en toute circonstance. Comme il pouvait détester la chaleur humaine, les émotions qui transperçaient tel une lance les mots vains et futiles que l'on pouvait prononcer. Comme il pouvait détester les liens fraternels qui n'ont lieu d'être que parce qu'ils ont toujours été là, les liens qui ne lient pas le sang avec le sang, ce liquide grenat qui est source de maléfice et de malédictions, n'ont aucune valeur si autrui n'a rien réussi, n'a rien démontrer de sa valeur. Il n'y a que cet odieux et irrésistible océan de paroles où il devrait bientôt baigner, gré ou pas, pour faire acte de présence à une soirée où il ne pouvait plus faire autrement. Beaucoup plus solitaire, beaucoup plus froid et renfermé encore qu'il ne l'avait été, et le serait toujours, Drago Malefoy devait cependamment ouvrir certains horizons à cette opportunité de côtoyer avec dignité ces moins que rien, ces souillures à simplement fouler les dalles de Poudlard. Mais il ne dirait mot, il ne dirait jamais rien qui ne fut pas un fait, une vérité, ou qui serait incontournable. Si le silence ne régnait pas en maître absolu autour de lui, comme il avait pris l'habitude de s'enfermer dans la Salle Commune la nuit, ou encore dans une aile profonde de la Bibliothèque en plus de ses quartiers, ce serait son coeur qui exploiterait cette hargne et cette haine envers ceux qui transgressent sa règle d'or: que ceux qui ne savent que dire, se taisent. Si seulement cette pensée pouvait touché ces Sangs-Mêlés, n'en serait-il pas moins damné, moins condamné à être des ombres, de simples tonalités de gris qui errent dans ce château avec une certitude d'être une éponge à connaissance. Rien que d'y penser, il en eut un haut le coeur. Du bout des doigts, tandis qu'il patientait, à la naissance des escaliers somptueux du Hall, il caressa avec une certaine tendresse l'endroit où l'écusson de Serpentard se retrouverait s'il était en uniforme. Au niveau du coeur. Vert et Argent jusque dans l'âme, jusqu'à la fin.
Relevant les yeux, relevant la tête, il laissa un fin et délicat sourire apparaître sur son visage de marbre. Regardant la grâce et la finesse de la jeune femme aux cheveux d'ébène descendre les marches, une à une, pour le rejoindre à la base, à la seconde, la minute même de leur rendez-vous à cet endroit, son esprit dérapa d'un sens comme de l'autre. Son dernier bal où il avait eu l'occasion de venir se résumait à une seule et unique personne: Orphée Parker. Sans doute la première à comprendre, ou à deviner, le complexe modus operandi de Drago Lucius Malefoy. Parce que son regard acier dérapait sur la silhouette ceintrée et mise en valeur d'Etiolona dans sa robe vaporeuse, il y devina le même charme, la même grace qui régnait entre la demoiselle aux yeux bridés. Cependant, la demoiselle Palicio, bien que sulfureusement native de l'Espagne, semblait plus posée, moins portée à suivre ses impulsions et à se montrer froide comme il avait l'habitude de le faire. Le blond avait eu l'occasion de croiser des tas de gens, à Poudlard, intentionnellement ou non, mais il avait toujours plus ou moins cherché à se retrouver entouré des gens qui convoitaient les mêmes sphères que lui, possédant les mêmes valeurs ou encore une similitude de caractère ou une covalence. Kyle, bien qu'impulsif, s'avérait être le Serpentard le plus convaincu qu'il eut l'occasion de connaître. Pénombre, la plus téméraire et ravageuse des Serpentards, qui pouvaient maîtriser une personne avec un envoûtement qu'elle était la seule à comprendre et à pouvoir user à sa guise. Pour ne nommer qu'eux, et sans oublier Narcissa. Pourquoi Merlin pensait-il à ces gens, maintenant? 'Cissa, sa rencontre la plus troublante et déstabilisante. Se rejoignant sur tant et tant de points, avec la même noirceur d'âme et la persception d'un avenir brillant l'un comme pour l'autre. Battant des yeux, chassant ces moments inédits qui résident dans l'âme creuse et tourmentée du jeune homme, il réussit à reprendre contact avec le présent, d'autant plus agréable qu'il était bien accompagné.
Désormais à sa hauteur, et que les mots qui sortirent de la bouche du Prince des Serpentards semblèrent atteindre Etiolona, le jeune homme songea avec amusement que ces personnes, ces quelques rares spécimens qu'il côtoyait encore ne se faisait jamais à l'idée que le blond ne puisse conserver son savoir et ses propos pour lui même. Drago était incapable de gaspiller de précieux mots qui n'étaient pas cruciaux dans certains instants, certains moments. La parole étant beaucoup trop précieuse et beaucoup trop confondante, si on lui compare le silence, il fallait prendre conscience que certains propos pouvaient modifier tout le reste. Influencer son histoire, son destin, le modifier. Se rendre plus vulnérable à tout le reste quand on montre un intérêt profond aux autres, et qu'ils n'ont pas besoin de le gagner, puisque l'intérêt suppose qu'il est là, d'emblée. Non, Drago Malefoy savait que trop bien qu'il ne fallait s'entourer que de ces quelques êtres humains digne de valeur et pour qui, d'un seul regard, on pouvait comprendre. Il n'y a ni connaissance, ni proches, simplement des êtres qui s'entendent dans un silence creux et des mots remplis de sagesse et de vérité, parce qu'ils ne sont utilisés qu'avec parcimonie et dosés avec rigueur et savoir-faire.
«Il s'agit donc d'un parfait agencement, Etiolona»
Deux membres d'une Élite particulière de Poudlard, celle des Serpentard. Du blason instauré par le grand, l'illustre Salazar Serpentard. Offrant son bras à la jeune femme, lui laissant le plaisir de les diriger jusqu'à la Salle où avait lieu le Bal, l'endroit qui abritait depuis des temps illustres et reculés les fêtes que l'on donnait à Poudlard. Il y avait longtemps que Drago n'accordait aucune stupéfaction ou intérêt marqué pour les décorations, bien que choisies avec plus ou moins de goût, trop peu bercé par l'argenté et le vert aux goûts du Prince des Serpents. D'ailleurs, il n'y avait aucune mémoire qui eut pu noter que le jeune homme s'intéressait à ce qui l'entourait, sauf si cela l'atteignait plus ou moins directement. Il avait déjà suffisamment de choses à porter attention pour laisser les futilités aux gens futiles. Une fois passés les lourdes portes, le regard acier de Drago se porta sur l'ensemble de l'endroit, balayant la Salle de Bal de son regard glacial.
Ne pas remarquer Harry Potter aurait été tout bonnement mensonge. Le blond ne put qu'émettre mentalement une certaine amélioration, bien que sa haine pour le Survivant soit toujours aussi fatale, dans son apparence. Lui aussi avait vieilli, lui aussi semblait avoir eu et traversé certaines épreuves. Aucune compassion, simple constatation. Cependant, jugeant qu'une réflexion pour Saint-Potter relevait déjà d'un trop grand honneur, il détourna les yeux pour apercevoir Malicia Fowl, qu'il avait eu l'occasion de côtoyer de plus près dès sa première année avec Antonio Cassoni, avec qui Drago s'était bien entendu. Puis, son regard se porta sur la belle, l'unique Pénombre Craft. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme en la voyant encore plus jolie que dans ses souvenirs. Sans doute brisait-elle encore de nombreux coeurs, sans doute laissait-elle une mer d'amertume et de désir de vengeance. Il lui retrouvait des airs d'enchanteresse, et son allure élégante de ce soir ne gâchait rien au mythe. Accompagnée par un Serpentard qu'étonnamment, Drago ne connaissait pas, elle ferait sensation, particulièrement aux yeux d'Anasar qui déposa sur elle un regard plutôt difficile à cerner. Finalement, non sans saluer quelques âmes et en reconnaître d'autres qui ne lui disaient rien ou dont il se fichait éperdument, il détourna la tête pour observer sa cavalière à la dérobée. Il sentit la jeune femme prendre sa main, glisser la sienne dans celle glaciale de Drago. Légèrement surpris, mais n'en laissant rien paraître, il se contenta de remarquer la chaleur diffuse dans celle de la quatrième année qui l'entraînait sur la piste de danse. Amusé, il sourit légèrement, par le geste entreprenant d'Etiolona, il croisa le regard de Théodore Nott et lui rendit son geste de tête avant de dire.
«Puisque le passage de la piste de danse est incontournable, et qu'il n'y a pas trop d'êtres abjects dessus, je t'y inviterais dès maintenant...»
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| | | - Jason Lister
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- Bijoutier-Joaillier
| Sujet: Re: Bal de Noël Dim 26 Oct - 18:58:24 | |
| Jason avait mit une heure pour s'habiller. Certes, son ami l'avait traité de fille mais lorsqu'il avait vu le résultat avait été plutôt impressionné et avait même dit :
- Tu devrais te donner du mal plus souvent... Tu es vraiment beau comme ça !!!
Jason lui avait envoyé un de ses plus beaux sourires et s'était regardé dans la glace. Il portait un costume noire avec une chemise blanche. Jusque là rien d'anormal mais ses cheveux avaient quelques mèches argentées, ils n'étaient pas coiffés et il avait une boucle d'oreille avec un long cristal composé de cristaux reflétants énormément de couleurs. Il mit la chevelière des Lister et enfila son bracelet argenté puis mit des lacets autour de son cou et attendit que Zeph' sorte de la salle de bain. Celui-ci avait mit un costume noir aussi avec une chemise noire par contre et n'avait rien changé à son apparence ordinaire. Ils se complimentèrent tous les deux puis quittèrent en riants la pièce et descendirent à la Grande Salle.
Là, Zeph' trouva tout de suite sa cavalière et astiquota Jason pour savoir qui était sa cavalière et où celle-ci se trouvait. À vrai dire, Jason ne savait pas si Lou viendrait et accepterait d'être sa cavalière finalement. Quoiqu'il en soit pour éviter son ami, il partit à la recherche de sa petite soeur, Lindsey pas l'autre qu'il n'appréciait pas, et fit quelques signes à des têtes connues. Par exemple il salua : Malefoy, Palacio, Harper, Nott, Bower, Crafft et beaucoup d'autres et à vrai dire seulement des Serpents. Il ne trouva pas sa soeur et faillit aller parler à Harper mais celui-ci semblait occuper par sa cavalière.
Il alla donc jeter un coup d'oeil au buffet et se félicita d'avoir penser à amener du chocolat (miam). Peu de chose avait l'air mangeable et il laissait aux Gryffys le courage de goûte à ce genre de mets. C'est donc un peu rassuré par sa clairvoyance et le paquet de chocolats qu'il retourna vers les Grandes Portes attendre Lou. C'est alors qu'il croisa la bande avec qui il avait fait un pari.
- ça alors... Lister !!! Tu t'es fait tout beau pour ce bal. J'ai failli ne pas te reconnaître !! Et où est ta cavalière ?
- Elle arrive et je peux t'assurer qu'elle est bien plus belle que la tienne , dit-il d'une voix glaciale.
Jamais il n'accepterait de perdre face à ce gros balourd. Il vit Zeph' fonçait vers lui avec sa cavalière. Il soupira, son ami pensait-il donc qu'il ne faisait pas le poid face à eux ? ça faisait plaisir... Il les battait avec ou sans magie facilement !
Il fit donc un détour pour éviter Zeph' et se retrouva à attendre Lou aux Grandes Portes. Il regarda l'heure et soupira. La star se faisait attendre...
C'est alors qu'il la vit et il lui sourit amicalement. Il s'avança vers elle , il lui tendit le bras et lui dit :
- Ma foi tu es très belle, je félicite ton cavalier pour avoir si bon goût. |
| | | | Sujet: Re: Bal de Noël | |
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