Drago, toujours collé contre sa cavalière, attendait patiemment qu'elle lui réponde, malgré le sang qui lui montait à la tête et qui l'étourdissait. Encore une fois, on aurait pu lire dans ses yeux, reflets de ses émotions, un trouble qu'on ne pouvait pas déceler dans son visage.

Elle sembla vouloir dire quelque chose, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Drago reçut un énorme coup au coeur.

*Elle ne partage pas mon sentiment, pensa-t-il, l'âme en peine.*

Erylis, se détacha de lui et l'observa un moment. Drago, complètement abattu s'affairait à ne pas laisser paraître sa déchirure - et il lui falait bien toutes ses forces - quand la jeune fille se rapprocha à nouveau de lui. Il ne comprenait pas très bien ce qu'elle faisait, ce qui se passait dans son esprit, mais il se sentait merveilleusement bien. Elle était venu se coller complètement contre lui et il pouvait sentir chacunes de ses courbes contre son corps. Il ne savit plus où il en était. Il était perturbé à la fois par la chaleur du corps d'Erylis qui lui procurait un intense sentiment de bonheur et par son silence maintenu face à ce qu'il venait de dire, qui lui tiraillait le coeur.

Il l'observa, le regard interrogateur et celle-ci se contenta de lever doucement sa main vers lui et finir le mouvement qu'elle avait engendré quelques jours plus tôt au Lac. Un mouvement qu'il avait tant espéré à ce moment qu'elle exécute. Et cette fois, elle le fit. Elle caressa sa joue avec tendresse, un doux sourire sur ses lèvres.

Drago plongea alors son regard dans les yeux d'Erylis et comprit qu'elle était sa réponse. Et il fut heureux qu'elle ait choisi de l'exprimer de cette manière, plutôt que verbalement. Mais elle ne s'arrêta pas là. La musique continuait de jouer, indépendamment des deux jeunes gens, le monde coninuait de tourner sans se soucier d'eux non plus, pourtant, ils vivaient un moment magique - non, ça n'avait rien à voir avec les techniques apprises dans cette école.

Erylis s'était délicatement approcher des lèvres du garçon et l'avait embrassé. Un baiser doux à prime abord qui s'était vite fait démonstrateur de la passion qui les animait. Drago enlaçait sa compagne et elle l'enlaçait aussi, ils se perdaient l'un dans l'autre et le temps avait cessé de s'écouler, les laissant s'embrasser à leur guise. Comme s'il eut plongé la tête sous l'eau, Drago n'entendait plus les milles et une conversations des milles et un élèves dans la Grande Salle.

Puis, leurs lèvres s'étaient détachées tranquillement et le temps avait repris son cours, quelqu'un avair remis la musique et le tumulte des conversations avait repris. Comme si rien ne s'était passé. Parce que ça ne s'était passé qu'entre Drago et Erylis.

La Vert et Argent avait ensuite dérobé son regard à celui de son cavalier et s'était blotti contre son épaule. Le garçon quant à lui, l'acceuillit dans ses bras et commença instinctivement, sans s'en rendre compte, à lui caresser les cheveux tout en réfléchissant, le regard perdu. Il venait de vivre ce qui lui semblait être le moment le plus intense de toute son existence. Il avait pourtant déjà embrassé d'autres filles...

*Pas comme celle-ci, songea-t-il.*

Il constata alors qu'il avait déjà imaginé ce moment ou qu'il l'avait déjà vu.

*Ça fait parti de moi.*

Oui, c'était parce que les choses devaient être ainsi. Ce baiser avait toujours été prévu, il était inévitable.

*Elle fait partie de moi.*

Ce baiser devait avoir lieu, il avait été décidé aussitôt que leurs regards avaient plongés l'un dans l'autre pour la première fois près du Lac. Mais pour la suite...

Qu'allait-il se passer maintenant ? Allait-elle être satisfaite ainsi et le laisser là ? Allaient-ils se rendre compte que c'était une erreur ?

*Non, jamais je ne pourrai regretter ce moment.*

Il sembla que la jeune fille était rongée par les même craintes car elle releva la tête et plongea son regard dans le sien. Drago voyait briller ce qui ressemblait à une question, mais aussi à de la peur dans le regard de sa compagne. Il baissa légèrement la tête vers elle pour lui demander ce qu'elle avait, mais il fut interrompu par une mèche de cheveux qui tombait devant son visage et qu'Erylis, d'un geste délicat écarta de la main. Elle brisa ainsi le silence en murmurant à son oreille la question qui la tenaillait.

« Peux-tu vraiment tout comprendre de moi ? »

Drago ouvrit la bouche pour répondre. Il allait dire : "Bien sûr que oui !", mais il s'abstint et réfléchit quelques instants.

Il la délogea doucement de son épaule pour la regarder en face et il se rappela leur rencontre. C'était à 'extérieur du château, un midi comme les autres, où Drago, tout comme Erylis peu de temps après lui, avait eu besoin de prendre un peu l'air et s'était dirigé vers le Lac. Leur conversation devenait des plus intéressantes et Erylis de même, mais s'était soudain conclut précipitamment alors que le jeune fille, apparemment brusquée était rentrée en trombe au château, laissant sur la rive un Drago Malefoy complètement dérouté.

Elle l'avait ensuite soigneusement évité plusieurs jours pour ne pas reparlé de cette converastion et le jeune Serpentard en avait été un peu contrarié.

Mais la soirée s'était déroulée à merveille. Malgré leur première rencontre plutôt nébuleuse, ils avaient renoué les liens tranquillement, s'étaient échangés des cadeaux qui avaient mutuellement plu, avaient dansé ensemble pour en venir à s'embrasser. Car malgré l'état perplexe dans lequel elle l'avait laissé, il continuait de s'intéresser à elle. Il ressentait une chaleur immense quand ils se trouvaient ensemble et son coeur avait tendance à vouloir alerté son cerveau de ses sentiments et à rester bien coincé dans sa gorge quand il lui parlait. Pouvait-il tout comprendre d'elle ?

"Je ne comprend toujours pas ce qui s'est passé ce midi-là près du Lac, dit-il. Mais si tu voulais bien m'expliquer, je te promet que je ferais l'effort de comprendre. Je ne me suis jamais senti aussi près de personne d'autre, répéta-t-il, et je ne veux pas te perdre. Mais surtout, je ne veux pas que tu me préserves. Je suis prêt à me livrer a toi, si tu te livres à moi en retour."

Il prit un instant pour mesurer l'ampleur de ses paroles. Puis il eut un petit sourire moqueur.

"Je suis un Malefoy, je suis capable d'en prendre, ajouta-t-il pour alléger un peu."

Malgré le ton léger qu'il avait employé, il redoutait ce qu'elle allait lui dire. Il espérait qu'elle consente à se livrer à lui, mais en même temps, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle tenait tant à ses secrets. Était-ce si terrible ? Il observa sa compagne.

*Elle est si douce, si belle, pensa-t-il. Elle ne peut rien cacher de monstrueux.*

Il tendit la main vers Erylis et caressa sa joue. Puis, continuant sur sa lancée, poursuivit sa caresse le long de son cou, passa par ses épaules frêles, descendit le long de ses bras et arriva enfin à sa main qu'il serra dans la sienne. Il s'écarta d'elle et la tira, sans la brusquer, pour quitter la piste de danse.

"Viens, allons discuter plus loin veux-tu ?"

Le jeune homme dirigea sa cavalière vers un coin de la salle où on ne risuqait pas de les entendre. Il était soulagé et touché qu'elle veuille bien lui dévoiler ce... ce quoi que ce soit qui la tourmentait. Dans la position qu'elle avait adoptée, il ne pouvait pas s'installer près d'elle alors il se posta devant elle et attendit sagement, admirant la beauté du spectacle qu'il avait devant les yeux.

Erylis, appuyée sur le rebord de la fenêtre, était éclairée par les reflets de la lune au dehors et une légère brise venait faire voleter ses cheveux délicatement, comme si la nature la caressait. Cette vision angélique se brisa lorsqu'elle se retourna vers lui et qu'il vit ses yeux.

Elle semblait complètement désemparée, cherchant des mots pour lui exprimer ce qu'elle ressentait, mais à grand peine. Il voyait que ce qu'elle s'apprêtait à lui dire lui faisait mal. Drago vit une mèche de cheveux noirs tomber devant le visage de la jeune fille. Il amorça le geste d'aller la replacer, espérant pouvoir la toucher à nouveau, et voulu lui dire "Tu n'as pas à m'en parler immédiatement, tu sais. Tu n'as qu'à me promettre de m'en parler un jour, ça me suffira pour l'instant. On se connait depuis peu... On a tout notre temps..." ainsi que mille autres paroles de réconfort, mais elle le devança et dans son geste, et dans ses paroles.

Elle lui remémora la façon dont s'était terminée leur discussion près du Lac.
Bien sûr, il se souvenait très bien de leur première et seule autre conversation à ce jour. Il n'avait eu de cesse de la ressasser dans sa tête depuis qu'ils s'étaient quittés, cherchant où il avait pu commettre une gaffe. Elle s'était conclue quand il avait parlé de son père, mais il avait remarqué qu'Erylis était devenue plus froide alors qu'il parlait du professeur Lupin. Elle avait aussi dit que son racisme envers les loup-garous la dégoûtait. À ce moment, il avait eu la folle idée qu'elle était peut-être elle-même lycanthrope et il eut un sourire discret quand il y repensa, riant de sa stupidité.

*Peut-être qu'elle aimait bien le professeur Lupin et que, comme plusieurs autres élèves elle regrette son départ, pensa-t-il, mais sans vraiment y croire.*

Il préféra ne pas l'interrompre pour ne pas briser sa lancée car ce qu'elle s'apprêtait à lui dire semblait difficile. Il répondit par un simple hochement de tête et s'avança un peu vers elle, la tête penchée vers l'avant, pour écouter ses murmures.

Ses lèvres remuèrent mais Drago ne saisit pas ce qu'elle avait dit. Il n'y comprenait rien. Peu à peu, à la vitesse foudroyante d'une tortue, l'information qui était parit de ses tympans, arriva, haletante, à son cerveau.
...

Il haussa les sourcils, dans une expression d'incrédulité et d'incompréhension puis sourit sur le coup de la surprise. C'était comme si elle venait de lui annoncer que Rogue était en fait le père Noël. Drago aimait bien l'humour de la jeune fille.
Mais alors elle insista, elle dit clairement les mots :
« Je suis un loup-garou aussi » et il vit dans son regard qu'il connaissait par coeur qu'elle ne blaguait pas, elle essayait vraiment de le lui faire avaler.

Il vint pour parler mais ne sut quoi dire. Le Serpentard continuait de la regarder dans les yeux en cherchant une explication. Il ne comprenait pas pourquoi elle lui mentait ainsi, si elle ne voulait pas lui faire part de son secret, elle n'avait qu'à le lui dire et il aurait été patient.

C'était pourtant la conclusion que n'importe qui d'extérieur à la situation aurait fait aisément et depuis longtemps. Mais le fait est que Drago était au coeur de la situation et que, pour lui, cette éventualité était totalement non-envisageable, même carrément risible. Comme il se l'était dit au lac "Dumbledore n'aurait jamais commis la même erreur deux années de suite."

*Sauf s'il ne considérait pas cela comme une erreur...*

Oui, le vieu fou et ses idéaux sur les rapprochements entre les élèves et sur l'accpetation des différences était assez cinglé pour retenter l'expérience.

Il fit un pas en arrière avec une expression qui mêlait le dégoût et l'incompréhension sur le visage.
Drago la repoussait soudainement. Elle n'était plus la Erylis avec qui il avait passé la soirée, la Erylis dont il s'était senti si proche. Il la considérait maintenant avec un regard totalement différent. C'était une étrangère et ils n'avaient plus rien en commun. Il la vit frôler son épaule, mais n'y prêta pas attention. À la lumière de la Lune, elle semblait étrangement différente. Il ressentit une seconde fois l'attirance animale, instinctive, primale qu'il avait éprouvé au bord du Lac. Elle avait fait un pas en arrière elle aussi, comme pour se protéger de lui.

*C'est moi qui devrait me protéger, songea-t-il.*

Son expression de dégoût s'était dissipée tranquillement pour laisser place à une totale impassibilité, comme sil ne la connaissait pas.

"Merci pour le cadeau, dit-il avant d'avoir eu conscience d'ouvrir la bouche."

Et, dans le but de mettre du poid sur les paroles qu'il avait prononcés sans le vouloir mais qu'il devait maintenant assumé, il se retourna, toujours perplexe, et se mit à marcher, se demandant pourquoi il agissait ainsi.

Elle ne pouvait pas être un loup-garou, c'était impossible.

*Pas elle.*

Il repensa à tout ce q'elle lui avait fait vivre comme émotions depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Elle l'avait fait se remettre en question, il en était venue à se demander séreusement si la voie qu'il prenait reflétait ce qu'il était, ce qu'il voulait vraiment. Il avait trouvé en elle une alliée, une confidente, une cavalière, une... amoureuse ?

*Non, sûrement pas. L'amour c'est une invention.*

Tout de même, il se sentait étrangement bien avec elle. Étrangement à sa place. Malgré que leur relation n'était pas de tout repos. Elle lui avait fait vivre les plus fortes émotions de sa vie en deux rencontre. Et maintenant, elle lui disait qu'elle était un loup-garou.

*Si elle est un loup-garou, Rogue est le père Noël, se dit-il à nouveau. En fait, tous les élèves dans la salle seront des pères Noël avant qu'elle soit un loup-garou.*

Et alors, son regard croisa son cadeau, sur la table à côté de lui. Il observa la Grande Salle et vit plusieursélèves s'échanger des présents. Il réentendit McGonagall lorsqu'elle leur avait annoncé : Le thème du Bal cette année est que vous êtes tous des Père Noël !

*Zut alors...*

Il se retourna, il était maintenant à environ 6 mètres d'Erylis qui était toujour au bord de la fenêtre, à la table des brevages ou reposait son cadeau . Il la regarda et se sentit soudain lâche de partir ainsi. Il lui avait promi qu'il ferait un effort.

*Mais c'est un loup-garou ! s'écria un voix dans sa tête.*

*Oui, mais on abandonne pas sa cavalière ainsi, répliqua une autre.*

Il la regarda un instant, immobile, puis il céda. Il prit machinalement deux gobelets du liquide bleu et délicieux qu'elle lui avait fait découvrir et retourna à pas lents vers elle, tentant de ne pas renverser les boissons.

À mesure qu'il avançait, il sentait les remords l'assaillirent. Il avait été idiot d'agir ainsi après lui avoir promi de faire des efforts. Il la regardait fixement et la vit alors comme un animal blessé. C'est lui qui l'avait blessé. Il se détestait, il aurait voulu disparaître sous terre, mais il continait d'avancer tranquillement vers elle en se sentant minable. Il lui devait des excuses.

Arrivé devant elle, il montra les verres qu'il tenait.

"J'ai pensé que tu... que peut-être..., mais il s'interrompit."

Il prit un instant pour se préparer, piler sur son orgueil était quelque chose qu'il ne faisait jamais. Après une grande respiration douloureuse, il entâma.

"Je suis le dernier des imbéciles. Ma réaction n'aurait pas pu être plus mauvaise. Je..."

Je m'excuse ? Ces mots ne pouvaient rien arranger. Le mal était fait. Pourtant, il les prononça.

"Je m'excuse, conclut-il dans un souffle."

Sans oser la regarder dans les yeux, il se retourna, la tête beaucoup moins haute qu'à l'accoutumée, et repartit. Rester était beaucoup trop difficile. Il savait qu'il devait lui faire très mal, mais il souffrait tout autant. Il espérait presque qu'elle le rattrape, qu'elle lui dise que ce n'était pas grave, mais il savait bien que c'était impossible.

Précieuse fut très surprise de voir Oswald prendre sa défense devant les autres élèves. Elle ne pensait pas qu’une seule personne oserait se ranger de son côté dans cette soirée. Elle venait de trouver sa Mimi-Mathi son ange gardien ! Enfin c’est ce qu’elle croyait, c’est beau de rêver…

« Merci », murmura-t-elle simplement au vert et argent.

Précieuse fut aussi agréablement surprise de voir qu’Emilien n’en avait pas rajouté une couche. Elle s’attendait davantage à ce qu’il l’abandonne au milieu de la piste mais il n’en fit rien. Elle se tourna vers lui et lui dit en souriant :

« Merci pour la danse. Je te libère enfin. Je suppose que tu as encore pleins de choses à faire ce soir et que tu t’amuseras mieux sans moi. »

Attendez il y a comme un problème… Précieuse dire « merci » à deux personnes ? Ca relève du miracle. Elle avait du boire quelque chose de pas net pour en arriver là . En tout cas, mieux valait que ces deux là en profite car ça ne risquait pas de se reproduire de sitôt.
La danse était finie et par conséquent sa soirée aussi. Mieux valait qu’elle parte d’ici plutôt que de passer une seconde de plus dans cette salle qui devenait étouffante. Surtout qu’elle n’avait pas envie de voir la tête des deux bécasses et de son cousin une seconde de plus. Elle aurait pu éventuellement rester discuter avec Oswald mais celui ci semblait préférer la compagnie des Bouffondors.

*Bon Précieuse, il est temps de partir, tu les embêtes. Tu vas aller te prendre une bonne douche car là tu pue la bierraubeurre et après tu sauteras comme une crêpe sur ton lit en écoutant le dernier album des Bizzars Sisters. C’est pas si mal comme fin de soirée…*

Précieuse s’écarta du petit groupe qui l’entourait et déclara la mine dépitée.

« Je vous laisse, je vais me coucher. Amusez vous bien . »

Précieuse tourna les talons et se dirigea lentement vers la sortie. Ses jambes étaient lourdes. Elle avait du mal à avancer. Comment avait-elle pu en arriver là ? Avait-elle mérité un tel mépris de ses camarades ? Bon ok sans doute un peu :sifle: . Mais elle n’avait pas mérité que ce mépris se manifeste le soir de son premier bal ! En plus elle avait fait des efforts !

La tristesse de Précieuse se transforma rapidement en colère au fur et à mesure qu’elle avançait. Bon, ok elle avait mérité une fin de soirée minable mais il n’y avait pas de raisons qu’elle soit la seule dans ce cas ! Avant de partir, elle se devait de régler quelques comptes avec certains et certaines.

Peu après cette intense réflexion, la vipère fit mine de sortir de la salle mais se glissa en réalité discrètement derrière un arbre en pot situé juste à côté de la grande porte. Heureusement pour elle, l’arbre était assez grand et la cachait entièrement.

Précieuse patienta quelques instants derrière l’arbre pour au cas où certains élèves avaient encore leur regard dirigé vers la sortie. Elle écarta légèrement les branches de l’arbre pour pouvoir observer le petit groupe de ploucs et de ploucettes (je vous rassure je sais que ça n’existe pas ) qu’elle venait de quitter. Pour le moment ils étaient encore là. Cependant, il fallait qu’elle fasse vite avant que chacun d’eux ne se disperse et retourne à ses occupations.

*Il est temps de mettre le plan anti-grognasses et anti-nathan en action *

Par grognasse, comprenez Lucy et Mariana. Enfin je suis sur que vous aviez compris, qui cela pourrait être d’autre ? Au départ, Précieuse comptait se venger aussi d’Emilien mais comme celui-ci s’était montré plus courtois vers la fin, elle avait décidé de l’épargner. Bref, elle lui donnait encore une chance.

Quand la voie fut libre, Précieuse bondit hors de sa cachette. Telle une James Bond Girl 8) ou un soldat de l’armée de terre, elle se baissa et rampa en longeant le mur jusqu’à atterrir juste derrière un autre arbre en pot situé cette fois ci juste à côté du buffet. En principe, personne ne devait l’avoir vue. Il valait mieux espérer sinon ce serait la cata^^.

Précieuse sortit délicatement sa mitraillette sa baguette de la poche intérieure de sa robe. Le souffle haletant, elle tourna légèrement la tête pour vérifier que personne n’allait mettre son plan en l’air.

*Professeurs occupés à picoler, OK. Grognasses en train de jacasser, OK. Concierge en train de draguer, OK. La voie est libre*

Précieuse pointa sa baguette en direction d’une bassine au contenu douteux qui se trouvait sur le buffet.

« Wingardium Leviosa ! »

La bassine décolla légèrement mais retomba immédiatement après en renversant un peu de son contenu sur la table :sifle: . Le liquide qui se répandit sur la table était orange. Précieuse conclu que c’était du jus de citrouille.

*Zut c’est trop lourd*

Il fallait tout reprendre à zéro et surtout espérer que personne n’avait vu une bassine se renverser toute seule.
Précieuse souffla quelques instants et visa cette fois ci une carafe de plus petite taille qui contenait du jus de framboise.

*Hihi ça tâche plus le jus de framboises*

La vipère pointa une nouvelle fois sa baguette en direction de la carafe et se concentra le plus fort possible sur ce qu’elle comptait faire : soulever et diriger la carafe vers le petits groupes de morveux.

« Wingardium Leviosa », pensa-t-elle très fort en se remémorant les cours de sortilèges du nabot.

Précieuse rouvrit les yeux et constata que la carafe flottait dans les airs à un mètre au dessus de la table.

*Ouééééééééééééééééééé je suis trop forte ! Mouahahaha*

Précieuse réalisa alors qu’une carafe dans les airs, ce n’était pas très discret . Elle devait faire vite ! Dans un geste précipité, elle dirigea la carafe vers le petit groupe d’imbéciles et versa tant bien que mal le contenu sur la tête de Lucy puis sur la tête de Mariana. Comme elle n’avait pas très bien visé, quelques gouttes atterrirent sur le costume blanc de son sauveur Oswald. :sifle:

*Oups.. Oh et puis zut, si ça se trouve il était même pas sincère tout à l’heure. Avec lui, c’est difficile de savoir ce qu’il pense*

La carafe termina sa chute sur le sol, éclaboussant les pieds des individus présents. Par chance, elle ne se cassa pas. Cela laisserait plus de temps à Précieuse pour s’enfuir.
Son plan avait assez bien réussi. Le seul bémol était que Nathan avait été épargné. Tant pis, elle se vengerait de lui la prochaine fois.

*Bon je fais quoi maintenant ? Si je sors, ils vont me voir et si je reste, bah euh… on verra bien*

Précieuse s’accroupit donc derrière l’arbre en pot. Dommage qu’elle n’ait pas apporter de bouquin pour s’occuper. (en même temps elle allait pas se balader avec un bouquin à la main toute la soirée…). De toute façon, elle n’était pas très loin du buffet. Au pire elle pourrait toujours grignoter des choux à la crème.

[HJ : En fait je voulais barrer le coup des « toilettes des hommes » XD merdouille, je vais rattraper ça comme je peux XD]

La petite boutade qu’avait lancé Seamus avec humour avait été prise au sérieux par la Gryffondor et visiblement elle trouvait l’idée de se rendre dans les toilettes des hommes tout simplement passionnante…

*Ouh là, j’suis bien rendu maintenant !*

Lavande prit la main du Gryffondor et commença à l’entraîner hors de la salle… L’Irlandais se laissa faire et se dit que de toute façon si il guidait sa cavalière alors qu’elle fermait les yeux, il lui serait très facile d’aller sur le toit plutôt que dans les toilettes. Au contraire ça ferait une bonne surprise…

En tous cas une chose était sûre, l’Irlandais était aux anges et il appréciait beaucoup le fait que la Gryffondor se montre aussi tactile avec lui. Seamus oublia alors que quelques instants plus tôt Lavande embrassait Kaelir. Pour lui, il avait toutes ses chances et même mieux : ça allait se faire… Elle allait craquer ce soir…

Comme pour confirmer cette parole, Lavande s’arrêta en entendant la musique d’un slow et l’invita à danser avec lui. Seamus sourit et accepta d’un hochement de tête. Il était vraiment content de sa soirée, vraiment…

« Si je le pense… Ca serait assez scandaleux ! »

Commencer la danse s’avéra compliqué puisque Seamus préférait laisser Lavande décider de la « distance » qu’il y aurait entre eux deux pendant la danse. Une fois en place, le préfet se détendit et attira Lavande un peu plus vers lui… Ses mains restèrent à bonne hauteur mais disons qu’il resserra doucement l’étreinte et qu’il glissa son nez dans le cou de la demoiselle comme pour y déposer un baiser…

Même s’il mourrait d’envie de l’embrasser dans le cou, il se retint toutefois de le faire car le « petit-ami » de Lavande était dans la pièce…

*Attend encore un peu… Va pas te faire tabasser maintenant, ça gâcherait tout.*

Le premier slow passa et Lavande ne fit pas mine de vouloir arrêter alors Seamus ravi continua, dans la même position, profitant de chaque instant, un sourire ravi accroché aux lèvres… Quand la musique s’arrêta une deuxième fois, Lavande s’échappa des bras de l’Irlandais pour observer ailleurs dans la pièce mais le préfet n’avait d’yeux que pour sa jolie cavalière qui l’a ensorcellé ooh ooooh oooh oooh, il ne sait pas ce qui se passe, il est ensorcellé. Quand elle reposa les yeux sur lui, il la reprit par la main et y déposa un p’tit bisou comme un gentleman avant de l’attirer de façon dynamique hors de la salle.

« A moi de décider ce qu’on fait… Je te cache les yeux et tu te laisses guider maintenant »

Et Seamus se glissa à côté de Lavande qu’il enlaçait par l’épaule tout en masquant les yeux de la jeune fille de ses deux mains.

« Pas de tricherie ou je te mords… Je te préviendrai quand il y aura des marches… »

L’Irlandais souriait et les deux adolescents se mirent en route… L’accès aux toits de l’école n’était pas très loin et au bout de 4 couloirs et deux escaliers, les Gryffondor arrivèrent devant la fenêtre qui allait leur permettre de passer sur les toits de Poudlard.

« Je vais te lâcher les yeux mais tu les gardes fermés ok ? Tu risques d’avoir un peu froid… Si oui tu me le dis et je te passe ma cape… Une seconde ne bouge pas… »

Seamus ouvrit la fenêtre et passa sur le toit rapidement… La fenêtre n’était pas haute et le toit pas très pentu et plutôt large… Rien de bien dangereux donc pour les adolescents. Une fois dehors, le vent s’engouffra dans le couloir et l’Irlandais pria pour que personne ne vienne rôder dans ce couloir mais il y avait peu de chance pour qu’on les surprenne puisque tout le monde était dans la salle de soirée…

« Donne moi ta main… Bien… Je la pose sur quelque chose que tu vas devoir enjamber… Ne t’inquiète pas tu ne tomberas pas, je te guiderai avec l’autre main… »

Finalement sans trop de difficulté Lavande arriva enfin sur le toit et le vent s’engouffra dans ses cheveux et sous sa robe… Il faisait définitivement super froid et Seamus commençait déjà à détacher sa cape pour la passer à sa cavalière, mais la vue était superbe… Ca devrait plaire à la Gryffondor… Normalement…

L’Irlandais se plaça derrière Lavande et posa lentement les mains sur sa taille (pour la retenir au cas où elle glisse on ne sait jamais, ça peut surprendre de se retrouver sur un toit, même si elle devait se douter d’où elle était quand même ^^).

« Tu peux ouvrir les yeux »

Tout était devenu très compliqué, déjà parce que ce topix est un bordel monstre, avec tous ces gens qui postent, mais aussi parce que plusieurs évènements étaient décrits dans tous ces messages, par tous ces gens, et qu'il fallait revenir bien en arrière pour retrouver ce que les personnes avec qui vous parler ont dit .

C'était la parenthèse humeur de l'auteur. Bref. Kael était donc sur la piste de danse, avec Lynn, la copine de sa petite amie Lavande, et accessoirement la sienne aussi depuis l'été précédent, et Lou, la pire ennemie de ladite petite amie. Ca y est, nous y sommes. Après avoir fait les présentations, Kael allait répondre à la question qu'il avait lui-même posé et qui lui était en toute logique retournée lorsque la petite Gryffondor fut projetée par un couple sauvage de danseurs sur les deux Quatrième Année... Elle s'excusa, un peu embarrassée, mais ça n'était pas de sa faute... D'ailleurs, la Serdaigle ne se priva pas de faire savoir aux auteurs de cet attentat à quel point ils étaient maladroits et idiots (bon, elle a peut-être pas dit ça, mais c'est tout comme).

"T'excuse pas... C'est pas grave..." dit le Poufsouffle, avec un sourire, revenu presque immédiatement après le choc duquel, pour une fois, il ne retirait aucun petit bobo, même pas un bleu...

A présent, il pouvait répondre à la question, même s'il vérifia qu'aucun duo ne viendrait imiter le précédent... Il n'y avait rien de dangereux à l'horizon, rien à signaler en fait... Rien à... En fait, il y avait bien quelque chose, le regard du Préfet tomba sur le couple Seamus-Lavande... Sa petite amie dansait avec l'autre Préfet... Mais ça n'était pas grave, il n'était pas jaloux... Finalement, il répondit, tout en jetant des regards furtifs vers sa petite copine :

"Ben ça se passe bien..."

Apparemment, Lynn se sentait gênée... Elle proposa de les laisser tous les deux, ce qui surprit le Celte... Pourquoi les laisserait-elle ? Si elle les laissait, il sentirait que ça ne faisait pas... Si elle se sentait de trop, ça n'était pas normal, ça n'était pas comme ça que devaient agir les amis... Ce qui se passait plus loin retint toute l'attention de Kael... Seamus venait de poser ses mains sur les yeux de Lavande et la conduisait hors de la salle de bal ! Il s'imagina tous les scénarii possibles et imaginables... Il l'emmenait, il allait lui faire boire un filtre d'amour, ou lui faire des trucs... Et le Jaune et Noir ne serait pas là pour la défendre... Il voulut y aller, les suivre, les rattraper, casser la gueule au Gryffondor... Mais non, ça n'était pas montrer qu'il faisait confiance à l'élue de son coeur... Il fallait qu'il reste ici, il devait tenir, sortir toutes ses pensées de sa tête...

"Tu peux rester, Lynn... On peut arrêter de danser, aller boire un verre... Et tu peux venir avec nous, Lou !"

Désormais, il avait du mal à sourire honnêtement, sincèrement, car plus il se disait que ça n'était pas bien d'être à ce point jaloux, plus il l'était... Et pourtant, la jalousie était loin d'être le péché le plus présent chez lui... NON ! Il n'était pas jaloux. D'un pas décidé, le Celte se rendit au buffet, attrapa une bouteille de champagne encore presque pleine, servit deux coupes, une pour Lynn, une pour Lou, et garda la bouteille à la main :

"A la vôtre !" s'exclama-t-il.

Et il versa ce nectar doux et pétillant, boisson traditionnelle de la culture et de la tradition française, symbole de luxe et de raffinement... Mais en fait, ça n'était pas vraiment le spectacle qu'offrait Kael... Il venait de vider le reste de champagne et hésitait à en chercher une autre... Le souvenir furtif d'une soirée arrosée lui passa par la tête... Il s'était bourré parce qu'il avait dû se coltiner comme cavalière le ravissant obus de Serpentard, la Bulstrode... Mais là, il était en bonne compagnie, et il n'allait tout de même pas salir son beau costume rouge...

*Oups trop tard...*

Bon, ça n'était pas important. Il pensa soudain que c'était Noël... et qu'il avait deux cadeaux dans les poches... Il fallait trouver Norhael... Il verrait ensuite pour Lavande... Lavaaaaaande...

"J'reviens..."

Il se dirigea droit vers le dénommé Norhael, un petit Serpentard... Il ne le connaissait pas, et rien ne pouvait expliquer qu'il ne se trompe pas... Peut-être les effets du champagne... Tendant devant lui le paquet renfermant la petite sculpture, il se planta devant le minus...

"Tiens, Noyeux... Joyeux Noël..."

Dire 'Joyeux Noël' à un Serpentard, ça n'était certes pas une tradition de Poudlard, mais passons...

[Désolée pour le retard Zézette ^^]

Le bal s’était teinté d’une douce lumière de bonheur lorsque Zélie... nan.
L’esprit de Noël était à la douceur ce que Zélie Colien était à… mmh nan.
Zélie. Jolie. Fleurie. Mimi. Hihi. Guiiiiiirlande de Noël. -_- NAN.

Bon, tant pis : voilà, c’était le bal de Noël, Lucretia discutait joyeusement avec Zélie et elle était contente d’être en sa compagnie, mer… bouse de calamar géant ! Faut toujours aller chercher un truc poétique pour introduire un post, c’est agaçant à la fin (comment ça c’est moi qui me prend la tête toute seule ?).
La voix de la Serdaigle était douce et avenante, et Lucretia constata à sa plus grande joie qu’elle partageait les mêmes opinions qu’elle concernant les filles de Poudlard ^^ Elle s’imaginait déjà avec elle, au coin du feu, parties pour de longues soirées à critiquer tout le monde en riant, se tenant par la main, jouant de la guitare et dégustant des marshmallow grillés … Oulà. C’était qu’il était corsé ce Magic Soda à la Papaye !
Enthousiasmée par cette découverte, la Jaune et Noire se demanda alors ce que Zélie pensait de Noël en général… Certes ce sujet était un peu plus risqué, il s’agissait d’une fête religieuse après tout… mais bon, avec un peu de chance, la connexion de pensées se ferait à nouveau !

- Quand même, tu trouves pas que c’est cucu Noël ? Bon, c’est sympa pour les bals, les cadeaux, la fête quoi… mais tous ces chants, ces décorations… toute cette nourriture ! enfin je dis ça, je suis quand même chuper gourmande, mais quand on voit les pauvres à côté de cha qui chont toujours à la rue en train de crever de faim, dit-elle tout en engloutissant un petit four. Enfin bon, je suis ptêtre un peu rabat-joie aussi Mais quand même, moi ça me fait bien rire le coup des armures dans le couloir qui fredonnent des cantiques, alors que d’habitude elles ne perdent pas une occasion de t’insulter ou de tendre leur épée en travers de ton chemin pour te faire tomber ! Sans parler du Père Noël… j’y ai jamais cru de toute façon. Quand j’était petite, à Dublin, j’avais toute une collection de fausses barbes que j’avais arraché à des Père Noël déguisés dans la rue…

La relou de service Poufsouffle s’interrompit soudain en regardant Zélie avec appréhension : et si elle croyait au Père Noël, elle ? Et si Zélie était une personne normale qui aimait Noël parce que c’était beau, c’était chouette, que les gens étaient gentils, et que le Père Noël nous aimait tous ? Et si elle venait de couper net l’occasion de se faire nouvelle amie en brisant une illusion ancrée dans l’esprit et dans les traditions de la Serdaigle ?
Un peu paniquée, elle ne vit cependant qu’une solution dans l’immédiat : changer de sujet. Les deux jeunes filles étaient à présent arrivées au buffet, où Lucretia vit soudain un intérêt tout particulier à s’affairer à la préparation des verres.

- Ouii alors euh attends jvais te faire goûter la Guinness ! T’es française toi ? Mais c’est génial ! Du Ricard ? Que… qu’est ce que c’est ? Une boisson que je ne connais pas ?!? Comment est-ce possible ?

**Ri-ca-…rrrrd. Ca sonne bien **

Tout en ouvrant une canette de Guiness pour en verser le contenu dans un joli verre pour Zézette, Lucretia était repartie dans une rêverie en entendant ce nouveau nom si prometteur : Ricard… Ca sonnait frais, ça sonnait bon, ça sonnait alcoolisé… « Ricard » résonnait dans sa tête tel le tintement des glaçons dans un verre rempli à mi-hauteur de la précieuse liqueur… Héhé elle en faisait même des rimes.

Elle sortit cependant à temps de ce moment d’absence pour ne pas faire déborder le verre de Zélie, qu’elle lui tendit avec son plus beau sourire.

- A part Paris que j’ai vu vite fait la semaine dernière pour le truc en Etude des Moldus, j’ai jamais été en France… Tu m’emmèneras ? ajouta-t-elle dans un élan d’espoir soudain.

Elle rit alors légèrement pour faire genre « je dis ça en rigolant, hein », bien qu’elle repartait déjà pour de nouvelles rêveries de Zélie et elle en pleine escapade romantique à travers la France, bondissant dans les champs de blés, cueillant des olives dans le Sud ou encore se promenant le long de la côte Bretonne au coucher du soleil… En visitant quand même des musées de temps en temps, hein, pour rester un minimum sérieux. Une usine de Ricard, par exemple…

*23, 24, 25, 28…euh non 26..*

Cachée derrière son arbre en pot, Précieuse s’amusait à compter le nombre de chou à la crème qui se trouvait dans le grand saladier. Elle aurait bien attrapé quelques uns mais la pauvre fille était contrainte de se cacher pour éviter la sentence de ses ennemis Poudlariens ! En plus, elle avait fait semblant de quitter la salle de bal tout à l’heure pour s’innocenter. Si elle était repérée par quelqu’un, elle serait immédiatement suspectée ! Quand elle eut finit son calcul, Précieuse releva discrètement la tête et écarta quelque branchages pour voir où en était la situation. L’idée de voir une Mariana et une Lucy la tête couverte de framboise était le plus beau divertissement qu’on pouvait lui offrir .

*Comme ça j’aurais pas complètement gâché ma soirée, héhé*

Mais ce ne fut pas deux framboises-women que Précieuse vit entre deux branches, ce fut son cousin Nathan. A le voir fouiner partout comme un furet, il était clair qu’il était à la recherche de l’auteur du lancer-de-framboise. Mais savait-il que c’était elle ? A priori non. Il l’avait bien vu partir tout à l’heure. Même si il aurait été plus sage de se faire toute petite, Précieuse ne pu s’empêcher de continuer de le regarder. Il était pas mal physiquement c’était évident (il avait au moins hérité ça des McLane 8) ) mais il était vraiment con parfois (ça il l’avait hérité de son côté moldu ). Dans sa comptemplation, Précieuse n’avait pas remarqué que son cousin approchait dangereusement de sa cachette.

*Alerte ! Alerte*

Nathan n’était qu’à deux mètres d’elle ce qui devenait dangereux pour Précieuse. La jeune fille regarda partout autour d’elle espérant trouver une issue. Malheureusement, elle était comme prisonnière derrière son arbre (un peu comme Michael Scofield^^) ! Si elle essayait de sortir de sa cellule, elle serait fusillée repérée par le caporal Nathan.
Elle essaya donc de se faire toute petite mais elle réalisa bientôt que..

*Zut ! Mon chapeau est encore sur la tête ! Quelle cloche !*

Discrètement, la jeune fille ôta son chapeau cloche (et oui c’est aussi le nom du chapeau, pas seulement celui de notre Bécassine nationale). Elle jeta à nouveau un regard à travers les branches mais ce fut le coup d’œil de trop. En effet, ses yeux rencontrèrent ceux de Nathan. La serpentarde resta un instant interdite, son cœur faisant un bond dans sa poitrine et son cerveau essayant de connecter ses neurones pour lui faire réaliser la gravité de la situation.

*Noooooooooonnnnnnnnnn je suis fichue ! Il m’a vue ! Il va me dénoncer ce salopard ! *

Elle serait certainement pendue dès le lendemain sur une branche du saule cognard et on lui lancerait des bassines de jus de framboises dans la figure jusque qu’à ce qu’elle rende l’âme.

Mais soudain, il se passa quelque chose de complètement inattendu : Nathan lui fit un petit clin d’œil malicieux. Qu’est ce que cela voulait dire ? En principe quand on fait un clin d’œil à quelqu’un, c’est qu’on est son complice. Mais là, impossible. Nathan voulait se venger d’elle, pas devenir son allié, point barre.

La jeune fille entendit alors Nathan raconter de fausses informations aux quatre autres. Il demandait même l’aide d’un sorcier confirmé pour enlever les tâches alors que la lessive Ariel aurait largement suffit.

*Pourquoi me laisse-t-il une occasion pour m’échapper ? Cela ne lui ressemble pas. Il doit manigancer quelque chose d’autre, c’est obligé*

Sans se faire prier quelques instants de plus, Précieuse bondit hors de sa cachette et fonça droit vers la sortie. Elle couru le plus vite qu’elle pu, mais ce n’était pas chose aisée vu que la demoiselle portait des chaussures à talons. Une fois hors de la salle de bal, la vipère enleva précipitamment ses chaussures et continua de courir droit devant elle.

[Partie^^]

Nathan, après avoir ameuté un peu de monde autour d’eux et avoir essayé de faire des grimaces du genre : « ah ben c’est pas jojo vos habits ils ont l’air foutus si on fait rien !», recula doucement du petit groupe pour les laisser se débrouiller avec leurs histoires de chiffons. Il avait fait sa part, maintenant il pouvait aller se défouler sur le buffet.

Et puis il allait pas non plus les assister toute la soirée, il avait d’autres chats à fouetter le Nathan. Et puis de toute façon les posteurs sont en vacances et ne risquent pas de répondre de si tôt et moi j’ai envie de poster. C’est pas très fair play mais pour le coup je vous retire votre droit de réponse

Sur son chemin pour la table paradisiaque, il fit des petits clin d’oeils par ci par là en réajustant sa cravate, l’air de dire : « C’est moi qui ai arrangé la situation » 8) Il essaya de jeter un petit coup d’œil dans la direction où il avait laissé sa cousine quelques minutes avant mais ne vit plus rien.

Elle lui devait une fière chandelle la miss, il espérait bien qu’elle avait compris que c’était grâce à lui qu’elle avait évité la lapidation des Enframboisés vengeurs.

Il n’eut le temps de prendre que quelques petits apéritifs avant de sentir le jus de citrouille qui voulait passer sa frontière naturelle . Il se mit alors à la recherche de toilettes dans la grande salle avant de se souvenir que les idiots qui avaient construit le château n’en avaient pas mis. C’est quand même incroyable qu’il n’y ait pas beaucoup d’endroits où faire pipi dans ce foutu château ! Même chez lui qui n’était pas très grand, il avait deux salles de bains, alors un château !!

Il lança un dernier petit coup d’œil au buffet, espérant que Crabbe et Goyle n’aient pas fini tout à son retour . Il les vit un peu plus loin, les mains pleines de desserts. Toute la partie de la table se trouvant derrière eux était déjà dévastée et leur avancée sur la table était rapide.

*Je cours, je fais ce que j’ai à faire et je reviens avant qu’ils n’attrapent le dernier petit fourt qui se trouve en bout de table *

Comme un fou, il se mit alors à courir vers la sortie de la salle de bal. Une fois dehors, alors qu’il continuait de courir, il se dit que ce n’était peut être pas une si bonne idée quand trois victimes sont à la recherches d’un coupable pour l’état désastreux de leurs habits qui valaient une fortune.

[Patiiiii^^]

[hj] désolée Will, je n'ai pas le temps de répondre au lac avant de partir...[hj]

Que c’était-il passé entre Nervia et Mathias ? est ce que le préfet avait dit quelque chose de vexant à son amie ? Avait-il fait quelque chose de déplacé ? Une mauvaise blague ? Non, Clis’ ne le connaissait pas très bien, mais elle savait que ce n’était pas son genre. L’aiglon était quelqu’un de bien, de droit et sérieux. Du moins c’est ce qu’il laissait penser. Oui, mais alors qu’est ce qui s’était passé entre les deux bleus ? Autant de questions auxquelles la rouquine n’avait pas les réponses. Ce qui se passait autour d’elle était passé au second plan, tant ces interrogations l’obsédaient. Peu à peu, elle oublia qu’elle se trouvait dans la grande salle et que le bal de noël battait son plein. Elle passa outre la présence des deux pouffys. Seul son ami gryffondor la reliait à la réalité.

Ce dernier indiqua à la nouvelle venue à quoi ressemblait Ginevra Weasley, une autre rousse que Clarisse avait du croiser quelques fois dans les couloirs du château, tout comme ses frères, roux également. D’ailleurs, en y réfléchissant bien, le collège magique comptait beaucoup d’élèves dont la chevelure était de cette couleur étrange et magnifique. Ils devraient former une association pensa Clarisse. Une association ? Bof, finalement ce n’était peut être pas l’idée du siècle. C’est vrai, parce qu’allaient ils et elles faire ensuite ? Rien du tout, il n’y avait strictement rien à faire et la serdaigle le savait.

La soirée s’étirait en longueur (bah oui mais vous voulez vous étirez en quoi vous ?? Moi ? en grandeur^^). La foule se faisait de moins en moins dense et peu à peu, les élèves se retiraient dans leurs dortoirs respectifs. Pour une fois, chacun avait le droit de parcourir les couloirs après le couvre feu. Normal, c’était une soirée spécialement exceptionnelle. Enfin ça devait en être une. Et pour Clis’, ce serait une soirée mémorable. Sans doute pas pour les mêmes raisons que pour sa meilleure amie !! A ce propos, Que faisait elle ? Ou était elle ? Dans le dortoir certainement, à se morfondre seule dans son lit froid, peut être. Une parole de William la ramena sur terre. Il partait voir Mathias. La jeune fille bailla. Elle commençait à fatiguer, sans oublier qu’elle devrait prendre le train en direction de Londres quelques heures plus tard, tout ça pour revenir en Ecosse le même jour. Elle trouvait ça tout à fait ridicule. Enfin c’était comme ça. Elle s’excusa auprès des deux garçons.

_ Désolée les garçons, je vais me coucher. Il se fait tard et je rentre à la maison pendant les vacances. Je dois donc me lever tôt afin de ne pas rater le train.
Merci beaucoup pour cette délicieuse soirée.
On se voit plus tard !
…
Bonne nuit Will…

Sur ce, elle prit son cadeau, offert par le pouffy et tourna les talons en direction de la porte de sortie, ou d’entrée selon d’ou l’on vient.

[partie]

[Hj: Vu que Nono est en vacances, je me permets d’abréger votre échange de cadeaux. Si ça te dérange dis-le moi, j’éditerai. ]

Lynn remercia les deux quatrième année lorsqu’ils la « défendirent » face au couple qui l’avait renversée et proposa de s’éclipser. Kael eut l’air sincèrement surpris et proposa à la place qu’ils arrêtent de danser et aillent boire un verre en la compagnie de Lou. L’idée ne déplaisant pas à la petite gryffondor, cette dernière acquiesça poliment en suivant le préfet vers le buffet. Malheureusement, entre temps, le regard du celte s’était perdu en direction de sa petite amie et ce qu’il avait vu ne lui avait pas plut, comme en témoignait son étrange comportement. Il servit une coupe de champagne à Lynn et Lou porta un toast et vida le reste de la bouteille directement au goulot.

Lynn se mordit la lèvre et jeta un regard inquiet à Lou. Si le si raisonnable pouffsoufle ce mettait à agir ainsi c’est qu’il devait vraiment être bouleversé.
Se demanda quelle pouvait en être la raison, la jolie lionne chercha Lavande du regard et la vit en train de quitter la pièce avec Seamus. Et ils avaient l’air bien plus proche qu’en début de soirée.

- Kaelir… commença-t-elle.

Mais avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, le jaune et noir les abandonna un instant pour aller donner son cadeau à Norhael.

- Le pauvre… murmura-t-elle.

Elle était sincèrement peinée pour lui et se demandait ce qui avait bien pu passer par la tête de Lavande. Elle avait beau lui devoir beaucoup et l’apprécier tout autant, elle n’approuvait pas son comportement.
Elle se tourna vers Lou mais la Serdaigle semblait presque l’ignorer. Lynn comprit immédiatement qu’être amie avec Lavande était un gros défaut aux yeux de la jolie bleu et bronze et chercha quelque chose à dire. Elle avait beaucoup de respect pour les serdaigles et tout ceux qu’elle connaissait étaient adorables, Lou ne devait pas faire exception, mais pour l’instant, cette dernière n’avait pas du tout l’air d’avoir envie de faire la conversation.

- Est-ce que tu crois… qu’on peut faire quelque chose pour lui ?

Elle jeta un regard vers le gentil préfet, inquiète. Le serpentard était en train de lui offrir une horrible chaussette sur laquelle il avait fait de tout aussi horribles gribouillis et qu’il avait rempli de quelque chose que Lynn ne pouvait identifier d’aussi loin. Kael avait dit qu’il revenait mais alors que le serpent s’éloignait avec son cadeau, le celte ne bougea pas.

Lynn attendit quelques instants et se décida finalement à le rejoindre.
Elle s’approcha timidement et posa une main sur son bras, plongeant ses yeux gris avec inquiétude dans ceux de son ami :
- Kael… ça va aller… ?

Il semblait dans un état second et avait perdu son sourire ce qui était tout sauf un bon signe.

Il fallait qu’il réagisse, qu’il parle, qu’il cri, qu’il casse quelque chose, mais il ne pouvait pas rester comme ça….

- On devrait peut-être s’en aller…

Elle regarda autour d’elle, cherchant une aide quelconque. Par Merlin comme elle se sentait inutile.

- Kael… insista-t-elle.

Et dire que la soirée s’était si bien passée jusque là….

Non Rosy ! Non ne pleure pas ! Tu es toujours la plus belle !

Le desespoir de Rosy pouvait disparaitre dans le sourire d'Artemis, car il la protègerait pour toujours, ils auraient vécu heureux et auraient eu pleins de rejetons malpropres =D. Mais là, en l'occurence maintenant, c'était autre chose qui se passait.

Le Jaune et Noir avait les yeux écarquillés, la jeune fille en face de lui était en train de parler à une vitesse hallucinante, elle était en train de le comparer à un chaton avec une pelote de laine ( o__O tu trouves de ces trucs xD ) perdu dans la forêt, c'est effectivement mignon, mais ça peut être une super accroche de films d'horreurs : Un chaton perdu dans la forêt jouant avec une pelote de laine, soudain arrive un monstre et s'enchaine une méga traque ! ( Bouh )

- VITEUUUUH Artemiiiiiiis !! Oh regarde, quand j’dis ton nom ça me fait sourire. Chui sure que t’avais jamais remarqué ça. En plus t’as vu comment qu’il est beau mon sourire. Toi, en fait, ton métier plus tard ce sera clown. Ouais chui sure ! Parce que tu sais, c’est pas tous les prénoms qui font les gens sourire hein. Regarde, vas-y, dis ton nom et tu vas sourire ! Dis Artemis ! AR-TE-MIIIIS ! Dis-le, dis-le !!

Artemis esquissa un sourire amusé, cette fille était follement amusante, elle le voyait clown plus tard, quelle vocation =D :

- Mwais euh clown ! C'est cool ! C'est p'tre pas ce dont je rêvais, mais ça peut être envisageable si je rate mes BUSEs et mes ASPICs... Oui tu comprends je suis un mauvais élève ='( Dire quoi ? Artemis ? ARTEMIIIIIS ? Mais c'est mon prénom ! Oh c'est trop fun ! Cool ! Artemiiiis ! Artemiiiiiis ! ( de Nice )

Il eut un sourire amusé, les coins de ses lèvres remontèrent et sa bouche s’entrouvrit, dévoilant le bijou qui trônait sur sa langue. Le souvenir du contact de son cou et de ses mains qui descendaient dans son cou pour faire des trucs qui feraient pâlir Dieu, il aurait bien voulu la serrer dans ses bras, mais son côté timide lui avait empêché de s’exécuter. Le contact des cheveux de la jeune fille restait encore imprimé sur le bout de ses doigts, doucement, il ferma les yeux. La chaleur de sa nuque était encore là, au creux de ses paumes. Rapidement, elle se mit à parler, et encore une fois il eut du mal à suivre et esquissa une moue gênée :

- Euh bah, c’est encore un bon point pour ma future vocation de clown, je pourrai faire apparaître des cravates dans le nez et les oreilles des enfants.. tu crois pas ? Enfin …

Il s’en sortait plutôt bien. Enfin, elle ne semblait pas avoir de cadeauX, elle non plus.

- Mais euh, tu as laissé mon cadeau dans ton dortoir hein ? 8) J’ai raison hein ? Par pitiiiiiié chériiiiiiiiiiiie

Ses yeux se posèrent de nouveau sur les lèvres de la jeune fille, avec un peu de chance, elles auraient le goût du Milka, voui et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu ! En fait, quelque soit leur saveur, la jeune fille devait avoir son âge, ou peut être légèrement moins.

- C’est soit un bisou, soit une fessée. Et si j’ai mal, j’te mords !

Là, cette phrase fit littéralement pâlir Artemis ( comme lui -> ). On ne lui avait jamais parlé d’une manière aussi crue et directe, c’était carrément un viol organisé !

[ HJ : En fait j'avais commencé par là xD Mais j'avais pas envie de supprimer, donc j'ai fait une méga transaction ]

Alors, le Jaune et Noir se retourna.

[ HJ : Classe hein 8) ? ]

Artemis, notre Pouffy international, était donc là, le dos tourné à Rosy, ses pas lents le menant vers le buffet, une longue table surmontée d'une nappe immaculée qui ne le serait plus très longtemps. Ses anciens bals avaient été des désastres remarquables et il avait souvent fini la soirée dans les toilettes, un verre de jus de citrouille à la main, ruminant ses pensées et espérant casser l'ennui en chantonnant des paroles ridicules, bercé par la musique qui provenait de la salle de Bal.

Mais là, c'était vraiment aut' chose, il avait une super cavalière, à savoir Zélie Colien, Serdaigle très jolie et une super compagnonne ( gné ? ) de cadeaux à qui il avait offert sa cravate et il s'en était remarquablement tiré. Même si la jeune fille n'avait pas arrêté d'essayer de lui voler un bisou, enfin de se faire embrasser par le garçon qui était plutôt réticent. Embrasser une fille directement, c'est même pas de la drague ! C'est de la super drague, euh... non, c'est pas le bon script. Je reprends :

*Embrasser une fille directement c'est pas une bonne idée ... Mais je sens qu'elle va s'acharner, glups.*

La musique venait de changer, mais cela, Arty ne l’entendit pas, en effet, une RCNI ( Rosy courante non identifiée ) se dirigeait sur lui à grande vitesse, c’était une RGV ( Rosy à grande vitesse ). Le cœur de l’adolescent se mit à tambouriner contre sa poitrine à un rythme très voire trop rapide. Avant qu’il eut le temps de dire un mot, ou de faire même un simple geste comme appeler à l’aide ou demander à ce qu’on téléphone au SAMU, il se retrouva projeté à terre. Par reflexe, il entoura le corps de la jeune fille de ses bras virils et musclés, afin d’absorber le choc de la chute.

Une fois l’enthousiasme du mouvement retombé, le garçon se rendit compte que ses mains étaient tombées sur le postérieur de Rosy ( :O ) et il devint rouge pivoine avant d’avaler une grande bouffée d’air et d’essayer de reculer, désespérément. Il regarda Rosy, assise à califourchon sur lui et fixa ses yeux sans rien dire. Le Jaune et Noir se mordit la lèvre avant de prendre la parole :

- Euh, je suis désolé ! En fait c’est juste que euh…

Ah il n’avait vraiment aucune excuse le pauvre, il était dans une impasse, une très grosse impasse. Elle allait mettre son plan à exécution et le manger tout cru ( voir le premier message de Mamour =D ).

*Gloups, que Dieu m’aide.*

Lucy avait l'air d'apprécier son magnifique cadeau qui était de la poudre de rêve. Lulu avait longtemps hésité avec une petite peluche représentent l'animal de Poufsouffle, mais la poudre de rêve était moins chère plus utile (enfin...). Lucy regarda un moment le cadeau de la Serdaigle puis, elle se mit à fouiller dans ses poches.

**Ca doit être mon cadeau qu'elle cherche! **

Au bout de deux heure et demie quelques longues secondes, Lucy fit un grand sourire à Lulu .

**C'est ca le cadeau? **

Puis la Poufsouffle fouilla dans son sac. Lulu la regarda avec un regard assez inquiet. A tous les coups, connaissant Lucy, Lulu se doutait qu'il y avait quelque chose en rapport avec son cadeau. Soi (petit 1) elle l'avait perdu, chose probable à 30%, soi (petit 2) elle venait de se rendre comte qu'il était cassé, chose probable à 10%, soi (petit trois) elle n'en avait pas: 55%, ou alors il était bien là, dans son sac et attendait sagement que Lucy le prenne et le donne à Lulu, la dernière solution était très peu probable, 5%.
Lucy sortit avec un grand sourire un paquet de son sac. La Poufsouffle affirmait qu'ils avaient été fait par son papatissier.

**Alors elle y a vraiment pensé? Quoi que dans mon pourcentage, il y avait bien 5%... Avec chance je suis tombée dessus! >< **

Alors que Lulu venait de prendre le paquet de cookies, Lucy lui retira des mains. Son cadeau venait de revenir, comme quand on est en train de faire un beau rêve qu'on a du mal à réaliser et que quelqu'un vous réveille...

Mon cadeau!

Lucy farfouillait des trucs pas louches dans son sac. Quoi? Elle changeait la date parce qu'ils étaient périmés? Dedans ce n'était pas des cookies? Elle n'avait pas retiré le prix? La suite après la pub! Lulu se décala discrètement pour tenté de voir quelque chose.



Lucy avait un liquide bizarre sur sa robe et sur ses pieds. Il semblait durcir. Sa ressemblait à un gros cookie... Bbbbbeeeeerrrrrkkkk!!! Elle avait du se vomir dessus! Peut-être que le temps que Lulu arrive, Lucy s'était bourrée? En tout cas, elle fit un geste que Lulu mis du temps à comprendre, elle donna son collier à la Serdaigle. ! Dans tous les calcules que Lulu avait fait, il y en avait un, celui à 55%, le plus probable était en réalité le juste. Lucy n'en avait pas et elle avait improvisé un petit cadeau pour son amie. Dommage, Lulu avait vraiment cru pendant un moment que sa meilleure amie avait pensée à elle… Tant pis!

Lulu, après avoir remercié Lucy et mis le collier, elle s’éloigna un peu de la Poufsouffle parce qu’elle était un peu dégoutée. La Serdaigle se dirigea vers le buffet bien remplis et très appétissant. La fameuse boisson bleu que Lucy avait but l’année dernière était encore là. Elle avait rendu tout le monde dans un état second et Lulu se demandait se qu’elle faisait encore là… Lulu voulait quand même la goutée, si tout le monde n’arrêtait pas de la boire c’est qu’il y avait une raison. La jeune fille pris un verre propre et se versa un fond du liquide. Elle apporta le verre à sa bouche et gouta « la boisson bleue ». Elle était sucrée et légèrement acide à la fois. Elle était vraiment bonne même si Lulu n’aurait jamais pût dire ce qu’il y avait dedans… De toutes manières sa valait mieux, les recettes de sorciers pouvaient être assez répugnantes quand on en connaissait les ingrédients…
La Serdaigle décida d’en reprendre un verre, mais cette fois plein. Après qu’elle l’ai vidé de son contenue, elle se resservie. Elle s’entait l’effet de la boisson commencé à agir en elle. Elle avait envie de rire, de courir, mais de dormir à la fois. C’était étrange, mais elle se raisonna et choisie de ne pas en reprendre même si elle en était très tenté. Il fallait mieux qu’elle aille voir Lucy qui commençait à parler à n’importe qui… D’ailleurs, la Serdaigle arriva juste au moment où la Poufsouffle vint à s’endormir sur une chaise.

**Et c’est déjà le bordel… **

Lulu donna une petite claque à Lucy en lui chuchotant quelques mots doux :

Allez ! Réveille toi feignasse! C’est le bal de noël! Bouge ton cul et va danser!

Lulu continua à secouer sa camarade jusqu’à se qu’elle se réveille avec une marque rouge sur la joue. La Serdaigle aida la Poufsouffle à se lever et lui ôta son verre da la main. Lulu qui était elle-même joyeuse lui pris les main et l’emmena au milieu de la piste.

Allez, on est là pour danser!

[ Mieux vaut tard que jamais ]

« Si jusque là tu t’es bien amusée, je te promets que le meilleur est à venir… Est-ce que tu aurais assez confiance en moi pour me suivre les yeux fermés là où tu n’as peut-être jamais été ? les toilettes des hommes »

Si Finnigan balançait ça juste après la question du nain, ça voulait dire, par théorie, que ces paroles étaient adressées au nain en personne ... Celui ci leva donc un sourcil, légèrement paniqué. Fallait qu'il arrête le shit le pauvre gars, genre il avait confiance en lui, genre il lui promettait le meilleur, genre il allait se laisser guider en marchant les yeux fermés par un rouge, genre plein de chose qua... C'était a ce demander s'il avait pas trop forcé sur le champagne celui là, ou c'était peut être la Brown qui lui faisait cet effet ... Le petit tourna la tête vers celle ci, ses sourcils se froncèrent lentement en signe de réflexion ... En faite, c'était peut être pas pour les belles paroles de l'autre - heureusement d'ailleurs - c'était quand même elle qu'il regardait ... Trop dans le mille avec des yeux, trop pétillants a son gout, mais peut importe, Nono ouvrit la bouche, quelque chose le dérangeait ... Beaucoup, beaucoup là ... Si, c'était a la cruche qu'il parlait, ça voudrait dire... Qu'il l'a totalement ignoré ? Bon okay, vous z'allez m'dire qu'il a fait pareil l'autre, mais quand même quoi, ça s'fait trop pas, il avait parlé de choses importantes LUI, y cherchait Gammach pour le cadeau de la noyel, c'était grave important le cadeau de la noyel !
Le serpentard sentit une bouffée de colère l'envahir ... OKAY il est p'tit, OKAY on l'remarque p'être pas dans la foule, mais la c'était fait EXPRES, obligé ! Il avait parlé m'sieur l'inspecteur ! Il avait parlé ! Rahhh ... Il se passa une main dans les cheveux, dégouté. Il détestait de nature Seamus, après leur petite aventure a la bibliothèque, on ne pouvait pas les décréter aut'chose que uni par les liens sacré de l'ennemitage, mais la, c'était plus du détestage, il allait bientôt passer Zweilldachs et Novak dans son échelle de gibraltar au point ou y s'enfonçait, mais ... Heureusement que Lavande était là ...
Nono détourna ses grands yeux vers celle ci dans l'espoir qu'elle au moins aurait l'amabilité de le regarder il était si mignon ... Elle ne pouvait pas pas l'regarder, c'était pas possible quoi ... Mais en faite, celui ci fut bien déçu par le ... :

-Je te suis avec grand plaisir, voilà enfin une idée amusante ! J’avoue que si je reste ici, je vais nous gâcher la soirée à tous les deux, donc je te suis où tu veux, les yeux ouverts ou fermés, en avant ou en arrière, … Bref, tu auras compris.

De notre grande pas sauveuse de l'humanité ...
Il le pensait déjà un peu beaucoup, mais là, dix fois plus ... Les gryffondors, c'étaient tous des gros nuls, wai ! Des gros nuls ... Parce que tu leurs fais rien et même pas y d'regarde, même pas y t'réponde; après on parle sur le blason des verts, et ben les gens biens sont pas ceux qu'on pense hein, hein ...
Norhael, le cerveau bouillonnant de toutes les insultes qui pourraient leurs balancer, ouvrit la bouche quand ils commencèrent a partir vers la piste de danse ( hj : wi wi je sais, c'quand ils disaient ce qu'ils disaient, y dansaient déjà, mais hein chut faut pas l'dire ), presque main dans la main, pratiquement collés l'un a l'autre, comme... Comme deux petits namoureux tout plein, ce qui arracha un sourcil levé, étonné cette fois ci a not'bien vaillant petit bonhomme ... Il était entrain d'assimiler tout les signes qu'un amour naissait entre les deux rouges, les paroles auxquelles y avait assister et tout, mais jusqu'à présent, il n'avait pas compris que Seamus n'était surement pas qu'un cavalier aux yeux de lavande, en faite, il devait être fou amoureux d'elle pour lui parler comme ça ... Wai .. Lavande aussi même ... A votre avis, pourquoi n'était elle pas avec son copain ? Pourquoi était elle entrain de danser un slow avec Seamus et pas avec son copain hein ? Uhuhuhuhu, cette pensée afficha un big sourire cruel et sans coeur sur le visage du petit qui comprenait peu a peu la situation .. Il referma soigneusement la bouche en triomphant sa victoire d'avance ... Gammach ne devait pas être au courant que sa petite amie était partie dans les toilettes des mecs avec son cavalier, on se demande sérieusement qu'est ce qu'ils allaient faire tout les deux, pis y avaient la tête deux précoces hein ... Héhéhé... La vengeance est un plat qui se mange cru Norhael adorait se venger ... Il allait faire payer ces deux imbéciles de l'avoir traité comme une vielle chaussette, l'air de rien, il allait informer Gammach de leurs activités ultra secrètes, quand il lui donnerait son cadeau de Noël, ensuite, vu qui le croirait pas, eh ben, il y fera pas attention, pis y finirait par voir que c'était bien vrai ce qu'il disait, du coup, bah, y vénèrera la parole de Nono comme un dieu, et y se fera encore plus détester ... La classe Mais encore, fallait il le trouvé ...

Aussitôt pensé, aussitôt fait. Norhael, n'ayant pas bougé de l'endroit ou les deux pseudos tourtereaux en étaient presque au point de s'embrasser, tourna la tête de tout les côtés, quand Gammach apparut dans son champ de vision, légèrement ... Pas normal ... Mais peu importe de son état, il avait quand même son cadeau a la main ... Peace, faite que ce soit qu'chose de nul qu'il puisse pas aimer encore plus les poufsouffles dans leurs façons de faire
Alors, le petit afficha un grand sourire sadique en extirpant sa " shossette de noyel " de sa poche comme un trésor, et vint a sa rencontre. Ni une, ni deux, même pas bonjour, enrevuar, rien, rien, rien, juste eux deux et leurs cadeaux. Nono adorait ce genre de situation, c'est pourquoi, de son oeil malveillant provocateur de première, au lieu d'arracher le cadeau des mains de son camarade, comme il avait la bonne habitude de faire, il lança d'un ton faussement déçu :

" Tu m'souhaites même pas que ça me plaise ... Ooooh ... "Puis il lui tendit son cadeau chaussette pas emballé avec un grand sourire dentifrice, en prenant un air purement scientifique a la Nono :" En attendant vala pour toi, c'une shossette de Noël, autrement dit, c'une chaussette a papa Noël ... "Voyant la gueule que tirait son camarade, le gamin réprima un rire, en faisant une tête ressemblante a celle ci " C'est pour que tu l'accroches a ta cheminée pour que tes parents mettent tes cadeaux en dessous en gros qua ... Tu vois, c'est du grand art, c'est tout moi qui est fait, pis tu peux t'estimer heureux, parce que même la chaussette, c'est de la grande qualité dans le marché de la chaussette ... Tiens d'ailleurs ... :Le petit fronça le nez en fouillant dans sa poche, pour en sortir, un bon moment plus tard, la chaussette jumelle de la chaussette décorée, pour la tendre a son compatriote :" ... J'te donne l'autre chaussette qui va avec des fois que tu sois a court de chaussette un de ces quatre, tu verras, c'est des spéciales hiver, elles sont pas ensorcelées, mais elles tiennes grave chaud pis t'as vu elle est belle ma vie, ier chuis allé a leclerc "

Mais je vous rassure que Norhael faisait exprès de prendre son temps pour produire le plus d'effet qui soit sur le jaune ... Ca allait être mortel comment y allait se sentir démolit, mortel ... Le gamin en avait déjà le coeur battant d'excitation rien que d'y penser ... Alors, lentement, il prit enfin son cadeau en le fourrant dans sa poche sans même le déballer, tout en commençant son discourt d'un ton détaché :

" Au faite, tu sors bien avec Brown toi na ? " Nono marque une demi pause pour faire effet, puis, en essayant de paraître le plus crédible possible, il n'attendit même pas la question de Kael pour continuer :" Parce que ... Je sais pas si tu connais Finnigan, Seamus Finnigan j'crois... mais en allant d'mandé a Brown si elle t'avait pas vu, j'ai remarqué qu'ils étaient bien proches tout les deux ... Le nain fit une nouvelle pause pour observer Gammach les yeux pétillants ... Comme c'était beau de le sentir stressé a l'idée de ce qu'il allait dire ... :" J'dis ça, j'dis rien, mais ils se disaient des p'tits mots doux, tout mignons tout plein du genre Finnigan qui dit " tu t'es bien amusée j'te promets le meilleurs maintenant " ou " t'as confiance en moi hein " ... Ils se regardaient d'un air ... Walalala... T'as chérie elle en pouvait plus ... Elle avait les yeux pétillants a un point jamais vu, on aurait cru un vrai coup de foudre, j'te promets.. Elle avait des yeux amoureux, grave amoureux quoi... Quand t-elle dançait le slow tout a l'heure, on aurait dit, qu'elle mourrait de bonheur dans les bras a son pseudo pote, je suis sur qu'elle voulait l'embrasser ... Mais l'embrasser passionnément, pas un simple baiser, un vrai truc, comme si elle le désirait a mort ... D'ailleurs, Finnigan y a du bien le sentir ça, parc'qu'en a partant tout a l'heure, il a dit qu'il l'emmenait dans un endroit ou elle n'était peut être jamais allé, en lui cachant les yeux, et elle, elle a rien dit du tout, elle était tout de suite d'accord ...
Chais pas toi, mais a mon avis, s'ils sont partis comme ça, pratiquement main dans la main, enfin, main sur les yeux, et qu'ils sont allés dans un endroit bizarre a Finnigan, c'est pas pour se raconter leurs vies, ni pour se regarder dans le blancs des yeux, hein, c'est pour bien plus ... Beaucoup plus même .. Ca s'lisait dans leurs yeux, dans leurs façons d'se parler ... C'était trop chou a voir j'te promets ... Fais gaffe a pas laisser trainer l'élue d'ton coeur la prochaine fois parce que comme on dit, " chaque bonne chose a une fin " Norhael leva les yeux vers gammach avec un grand sourire .... :" Sur ce Gammach, joyeux noël ! "

Puis, sans attendre la réponse de son camarade, triomphant, fier d'avoir foutu la merde dans un couple, Norhael s'en retourna chez sa belle avec un grand sourire méchant ... Bien fait pour ta gueule Brown, Bien fait pour ta gueule Finnigan, Bien fait pour ta gueule Gammach, quand on s'frotte a Nono un peu trop fort, on finit toujours par payer ...