[hj] désolée mes posts sont de plus en plus nuls!!![hj]

Clarisse tendit à son ami le petit paquet vert. Celui-ci l’ouvrit avec empressement en demandant de quoi il s’agissait. Question à laquelle elle répondit par un sourire énigmatique. Elle voulait lui laisser découvrir seul de quoi il s’agissait. William lut avidement le joli morceau de parchemin attaché au goulot. Lorsqu’il eut terminé, ses yeux brillaient fort, exprimant ce que l’aiglonne interpréta comme un merci, renforcé par les paroles du jeune homme. Elle lui offrit un large sourire. Ça lui faisait très plaisir de voir que son petit cadeau plaisait à son ami. Mais, il se produit alors une chose fort étrange à laquelle elle ne s’attendait pas du tout : Will s’approcha d’elle et lui planta un bisou sur la joue.

C’était bien la première fois que quelqu’un agissait ainsi avec elle, et de surcroît un garçon. L’écossaise se mit à rougir fortement, et baissa la tête en espérant ainsi masquer son trouble. Mais ce n’était pas une bonne idée, car en faisant ça, elle attirerait immanquablement l’attention des deux garçons, chose qu’elle souhaitait par-dessus tout éviter. Ses longs cheveux étant retenus dans un chinion, ils ne pouvaient venir masquer son visage. Alors que faire ? L’aiglonne se mit à réfléchir à toute vitesse, et trouva que parler était finalement la meilleure solution. Mais alors qu’elle ouvrait la bouche, Will qui venait de découvrir la photo achevait sa phrase de remerciement par le mot « Clis’ », surnom de la jeune fille, seulement employé quatre personnes : son père, sa mère, son frère et sa meilleure amie :Nervia. S’entendre appeler ainsi par le gryfondor lui fit une sensation étrange, qui ajoutée à ce qu’il venait de faire, la fit encore plus rougir.

Fort heureusement, il se tourna et lui tendit ainsi qu’à Rolas une bièreaubeurre. Clarisse s’empressa de plonger le nez dedans, même si elle n’avait pas particulièrement soif. Mais, manque de chance, elle avala une gorgée de travers et se mit à tousser. Décidément, tout pour être discrète !!! Après avoir faillit s’étrangler, Clis’ arriva enfin à respirer normalement. Le seul problème, c’est que tout le monde la regardait avec des yeux bizarres. Elle qui détestait être le centre de l’attention générale !!!

_ Ca va, ça va . . .

Elle n’avait pas dit ça d’un ton méchant, ni d’une voix forte, mais juste pour que les autres élèves reprennent une activité normale. Elle se tourna de nouveau vers son ami, sa gène s’en étant allée. Elle lui adressa un joli sourire avant de prendre la parole.

_ Vous vous connaissez?
. . .
Tu as quoi de prévu pendant les vacances??

Mathias avait rejoint la piste de danse, peu après la jeune fille. Un petit pincement au coeur lui fit remarquer qu'il n'avait pas saisi la main tendue, se contentant de la voir comme une simple invitation à s'avancer. Ce qui était le cas, quelque part... Même si... enfin bref. L'important était qu'ils se retrouvent à danser, face à face.
La Serdaigle fut heureuse d'avoir choisi une robe si ample qui lui permettait de s'agiter à sa guise. Tout en dansant, et entre deux sourires à Mathias, elle observait ses camarades dont certaines pouvaient à peine marcher dans leurs sublimes robes fourreau. La musique lui rappelait une sorte de rock moldu que sa mère aimait beaucoup, même si certaines notes semblaient quelque peu... irréelles, presque... magiques. A moins qu'il s'agisse de la magie de l'instant. La même magie qui fit que soudainement l'orchestre arreta son rock endiablé pour entamer une jolie ballade, toute douce. Un véritable appel au calme et à la tendresse.

Le Serdaigle s'immobilisa. Ses yeux étaient fixés sur ceux de son amie. Celle-ci rougit aussitôt, pour la centième fois, au moins, depuis le début du bal. Il fallait prendre une décision, là, maintenant. C'était le moment ou jamais, et c'était à elle de choisir. Si elle avait possédé un retourneur de temps, elle l'aurait déjà utilisé depuis longtemps. Comment faire un tel choix en si peu de temps?
Son regard s'évada vers le bord de la piste. William et Clarisse, qu'elle avait cru perdus, voire couchés depuis longtemps étaient à quelques mêtres de là, près du buffet. Elle ne pouvait pas entendre ce qu'ils disaient mais ils avaient l'air heureux. Et puis, sans aucune raison apparente, du moins de là où elle observait, le Gryffondor déposa un petit bisou sur la joue de la Serdaigle. Cette vision fit apparaitre un large sourire sur le visage de Nervia. Elle était si heureuse pour son amie! Et pour Will aussi, bien sur.

Sans regarder d'avantage ce qui se passait de ce côté, elle reporta son attention sur son cavalier improvisé. Sachant pertinement qu'elle n'aurait jamais pu trouver mieux. Son sourire heureux se fit chaleureux et tendre. La petite blonde fit un pas en direction du garçon. Puis un deuxième, tout petit, car elle était déjà très proche de lui. Sa voix se fit murmure et elle lui demanda : "On continue de danser?" même s'il ne s'agissait pas vraiment d'une question. Elle posa une de ses mains sur l'épaule du garçon, puis la deuxième, sur l'autre épaule, attendant une réaction. Pourvu qu'elle soit douce...

Nan mais c'est quoi ce bordel ! Artemis était encore devant l'affiche de qui donne un cadeau à qui. Oui il n'avait pas bougé depuis mon dernier message, il avait plein de personnes arriver avec des supers cadeaux, des figurines, des bijoux pas beaux, des réduits... Personne n'était assez censé pour prendre un cadeau décent, comme je sais pas moi, de la nourriture, ou bien euh des boissons alcoooool ! Mais bon il valait mieux avoir un truc nul, que pas de truc du tout. Et Darty bah il était dans le deuxième cas, et quand la Bête Belle allait rencontrer Darty, oui j'ai mis Belle, mais quand on s'appelle Rose, on peut pas être un laideron. Bref quand Rose allait rencontrer Artemis, on aurait surement Hiroshima version Harry Potter dans la Grande Salle, j'espère que vous avez vos billets pour le spectacle.

En résumé, il était dans la mouise le Poufsouffle. Tirant sur sa cravate d'un air tendu, il vit Zélie arriver dans un style sobre, une robe simple et des chaussures Barbies. Mais il ne savait pas ce qu'elle comptait offrir à - un léger coup d'oeil vers le parchemin plus tard - Mathias Deinan, illustre inconnu au compteur, parce que le lien vers son cadeau était cassé ( méchant internet ). Le jeune homme parcourut la Bleue et Bronze de la tête aux pieds ou dans l'autre sens, mais il vaut mieux finir sur la tête, quoique les chaussures de la jeune fille valait leur pesant en cacahouètes.


- Salut t'es vraiment sympathique ce soir ! Non pas que les autres jours tu l'aies pas été ! Attends me tourne pas le dos ! Nan mais reviens Zélie ! Euh oui je veux danser !


En effet, Zélie venait d'offenser le Poufsouffle en lui montrant son dos et son postérieur très joli d'ailleurs, juste pour aller discuter avec la prefète de la maison des blaireaux ( ), la jaune et noir arborait une robe similaire à celle de la cavalière d'Artemis. Les deux jeunes filles, c'était un peu caramel et chocolat et chocolat blanc . Le jeune homme eut à peine le temps d'essayer de saisir quelques bribes de la conversation qui commençait à prendre de l'ampleur entre Lucretia et Zélie, qu'une fille le bouscula pour lire le nom des couples et des qui donne un cadeau à qui - une petite parenthèse à toi lecteur pour que tu puisses faire une pause, aller aux toilettes, te boire un soda, valà. -, et cette jeune fille s'exclama :


- Roh naaaaaaaan !!!! Pourquoi moiiii ? Dieu !!! Pourquoi ne m’aimez vous pas ??


*Oh my god... Pitié pour que ce soit pas cette Rosy... Je suis sûr et certain qu'elle risquerait de me découper pour me manger tout cru ! Merdouiiiille ! Bon, ne stresse pas, elle va arriver, et sera encore plus belle que celle qui vient de pas..*


- ARTEMIS SI JE T’ATTRAPE JE TE MANGE TOUT CRUUUU !!!!!


*Oh my fucking god ! Warniiiiing ! I'm dead ! Planquons nous les gars ! Bon elle ne sait pas que c'est moi Artemis, j'ai encore une chance de survivre si je passe la soirée sous une table en emmenant des réserves de survie ! Hey, mais pour qui elle se prend l'autre là ? Mais elle me montre du doigt ? Meuh nan, elle doit montrer le panneau *

C'était tout bon ! Artemis pouvait passer une soirée tranquille, Rose Greg's, de son prénom et nom, ( ), ne viendrait surement pas et il pourrait s'installer près des victuailles afin de s'empiffrer allègrement ! La soirée était toute tracée : Manger, danser avec Zélie, manger, faire une pause pour dormir, envoyer des petits fours sur les premières années, badigeonner la chaise de Rusard avec du fromage fondu et manger. Ne soyez pas jaloux les gens

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et alors qu'Arty était occupé à réfléchir, Rosy l'appela par son prénom, comme si ils sortaient déjà ensembles. Artemis se montra délicatement du doigt, avec un charme et un charisme qui lui était, depuis maintenant très longtemps, associé.


*Bon elle m'a reperé, j'ai juste à sourire gentiment. Tiens elle tourne sur elle même, c'est peut être un moyen de se dire bonjour...*


Rosy semblait alors ne plus être intéressée par Darty et elle prit la direction de Drago Malefoy, un prétendant au titre de clone d'Artemis O'Strom, monstre de la beauté parmi tant d'autres. Le jeune homme décida alors de trouver un cadeau parmi tout ce qui l'entourait, on ne pouvait pas émettre de doute quant au fait que le présent parfait se trouvait autour du garçon.

Le jeune homme n'avait toujours pas trouvé l'idée miracle-et-sauvetage que déjà Rosy revenait du côté de chez Drago en pleurs. Visiblement, le Serpentard avait vendu la mèche et la vie du Poufsouffle ne se compterait plus qu'en seconde. La Jaune et Noir se posta devant lui et, le jeune homme s'attendant à la tempête, elle se mit à enchainer un flot de paroles peu compréhensibles, dans lesquelles Artemis ne réussit qu'à saisir quelques mots :


- Bon ! Tu vois, je suis triste, très triste, alors Artemis, offre moi à boire, et donne moi un bisou ! Après, si jamais ton bisou est bien, je te donnerai peut-être mon cadeau. Allez ! Qu’est-ce que t’attends, je suis au bord de la déprime, donne moi un câlin, un bisou, une boisson… Dédéprime moi !


( Bon j'ai un peu viré ce qui m'intéressait pas :sifle: )

C'était donc ça ! Artemis faisait de l'effet à la jeune fille, mais elle n'était pas la première, et oui, le Poufsouffle avait déjà eu... euh une aventure avec une fille ... Il tira sur sa cravate, se mordit la langue, tout en riant doucement :


- Très bien très bien ! Mais euh... euuuh... Ton cadeau !


Il venait d'avoir une idée complètement Artemisienne, géniale, superbe, inouïe, le must quoi ! Il ôta sa cravate et la tendit à la jeune fille :


- Tiens je te la dekassededi ! T'es maguenifique mam'zelle ! T'es une bombe interieurement mais surtout exterieurement, vas-y, crache ton 06 ! J'ai malheureusement rien de mieux, et euh... ton bisou.


Il fallait bien exaucer les voeux de la Jaune et Noir, on ne sait jamais qu'elle puisse s'énerver. Mais si Arty l'embrassait, elle allait surement crier au viol donc c'était pas du tout une bonne idée... Il lui fallait trouver une autre alternative que de l'embrasser goulument pendant durant 2 secondes et 37 dixièmes. Entretemps, sa cravate toujours en main, il passa ses bras dans le cou de la jeune fille et accrocha le cadeau avec des gestes experts ( 8) Darty, le contrat de confiance. ). Il se recula, guetta la réaction de sa partenaire mère Nowel :


- Maintenant allons nous droguer sur Caramel Dansen Tes lèvres ont l'air super, mais tu n'as pas été sage pour Nowel, donc pas de bisou si tu ne mérites pas Mais tout d'abord je suis sûr que tu es une amatrice de nouvelles sensations donc... allons boire. Je t'offre un verre de coca, on mange chez Flunch pis on va sur la plage.


Il se passa la main dans les cheveux d'un air méga décontract' et se dirigea vers le bar, son bracelet cliquetant. En chemin, il se retourna et fit un clin d'oeil à Rosy. Il s'y croyait vraiment le p'tit...

( Le temps que ça prend les balises x___x )

Mathias venait de passer ses bras autour de la Serdaigle, rapprochant ainsi leurs deux corps. Ainsi enlacés, ils tournaient doucement au rythme de la musique toujours présente, même s'ils semblaient l'entendre de moins en moins. D'ailleurs Nervia n'entendait plus autre chose que le battement de son coeur et le doux froissement de sa robe, et de la chemise de Mathias, sous leurs mains. Elle était dans une bulle. Ils étaient dans une bulle, et plus rien n'avait d'importance. Un petit sourire apparut sur ses lèvres, en repensant à Shirley. Il se prolongea par la pensée de William et Clarisse, peut être tous deux dans la même position en cet instant. Mathias étant plus grand, il ne pouvait voir le visage de la petite fille qui était, yeux fermés et sourire aux lèvres, délicatement posée sur l'épaule du garçon.

Le temps passait et la chanson aussi. Enfin, le groupe s'arreta de jouer cet air lent pour revenir à des sonorités plus énergiques. Avec regrets, la Serdaigle releva la tête et s'écarta un peu de son ami, afin de le regarder. Il était beau, vraiment beau. Prise d'une soudaine impulsion, elle se rapprocha rapidement, se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur son visage. Mais ce n'était pas un baiser sur la joue. Ni sur les lèvres d'ailleurs. En fait, il avait atterri pile entre les deux, à la commissure des lèvres. Ses pieds à nouveau à plat, l'esprit de Nervia reprit ses droits sur le contrôle de son corps, et elle se rendit compte.
Elle avait embrassé Mathias. Elle l'avait presque embrassé sur la bouche, même. Ses petits yeux s'écarquillèrent, une expression de stupeur remplaça son sourire.

"-Désolée, je..."

Le reste de ses paroles ne fut qu'une suite incompréhensible de mots à moitié mâchés et prononcés trop vites. Elle était en totale panique. Avant même d'avoir fini de débiter sa litanie incohérente, elle se tourna et quitta la piste de danse, bousculant des élèves, en courant presque. Il lui sembla passer devant Clarisse et William mais ne fit pas vraiment attention. Tout ce qui lui importait, à présent, était de regagner son dortoir, de se blottir dans son lit et de réfléchir aux conséquences de son acte stupide.

Le bal avait commencé depuis quelques temps déjà alors que la jeune fille entra dans la grande salle. Elle portait une longue robe blanche avec quelques motifs de fils émeraude, un peu cintrée sur le torse, qui s’évasait à partir de la taille alors que ses cheveux ébène dansaient librement dans son cou et sur son dos, au gré de son pas. Lorsqu’elle entra dans la salle, superbement décorée, la fête battait déjà à son plein, et certains élèves n’étaient déjà plus très nets.

Ce spectacle tira un fin sourire amusé à la jeune fille qui s’avançait maintenant dans la salle. Erylis regarda ensuite autour d’elle, à la recherche de ce jeune homme à qui elle devait un cadeau de noël. Sur les quelques centaines d’élèves qui venaient au bal, il avait fallut qu’elle tombe sur Lui. La jeune fille avait hésité à venir lorsqu’elle l’avait appris, ne sachant si elle désirait le revoir, mais s’était décidée à descendre de la salle commune des Vert et Argents pour lui offrir tout de même le présent qu’elle lui avait acheté.

Lorsqu’elle avait appris le thème de la soirée, elle l’avait trouvé intéressant. Lorsqu’elle avait appris le nom de son père noël, c’était devenu nettement moins drôle. Comment trouver un cadeau pour un presque inconnu avec qui la seule discussion qu’elle avait eu s’était soldé par une retraite froide de sa part ? Erylis n’avait trouvé la réponse qu’en cherchant au hasard dans des boutiques peu fréquentées de Près-Au-Lard. Alors qu’emmitouflée dans sa cape d’hiver, la jeune fille déambulait dans les ruelles du village, elle était tombée sur une librairie poussiéreuse dont les aspects n’étaient que très peu engageant. La curiosité de la jeune fille avait cependant suffit à repousser l’aura inquiétante qui émanait de la triste boutique, et Erylis était entrée dans le magasin. Elle fut accueillit par un vieux sorcier qui paraissait gâteux à la première impression mais qui se déplaçait avec une souplesse et une vivacité que rien ne laissait prévoir. Le vieil homme, malgré son regard étrange, fut d’une politesse extrême, la conseillant dans le choix d’un livre. Elle sortit un peu plus tard de la librairie, portant sous son bras deux livres de Magie Noire que le vendeur lui avait chaleureusement conseillé.

Maintenant emballés, la Serpentard cherchait l’héritier des Malefoy pour lui donner son cadeau. Elle ne savait pas vraiment si ses goût de magie noire rejoignait les rumeurs qui couraient à ce sujet, mais n’ayant aucune autre idée, et en repensant à leur conversation au lac, la jeune fille n’avait pas plus hésité. C’était donc avec son paquet aux couleurs vert sombre qu’elle arpentait la salle pour le retrouver.

Mais elle ne le trouvait pas, et la jeune fille soupira d’impatience. Erylis n’avait pas pour but de chercher son compagnon de noël toute la soirée, et la situation commençait à lui paraitre lourde. Elle se décida à demander à quelqu’un si il avait aperçut Drago, et aborda un jeune Poufsouffle pour le questionner. Elle eut de la chance puisque celui-ci lui dit avoir vu le jeune blond, accompagné de son directeur de maison, sortant de la salle de bal. La jeune fille secoua légèrement la tête en signe d’agacement, et arrêta d’un regard glacial les plaintes du gamin sur le comportement du professeur de Potions.

**Que peut-il bien faire avec le professeur Rogue ? ** pensa-t-elle avec un certain agacement.

Aller le chercher ? Rogue l’accueillerait chaleureusement, à n’en pas en douter, ironisait-elle. La seule solution qui lui restait était de profiter du bar en attendant que le Serpentard revienne. Erylis s’approcha donc de la rage table où reposaient toutes sortes de boissons, et se servit un verre d’un liquide bleuâtre, inconnu et alcoolisé qui lui plut beaucoup.

William s'en voulut un peu de son attitude avec Clarisse. Elle était devenue d'un rouge à rendre jalouse la bannière de Gryffondor, et s'était à moitié étouffée avec sa Bièraubeurre. Le jeune homme se retint à grand-peine d'éclater de rire lorsque tout le monde se retourna en entendant la quinte de Clarisse, et il s'empressa d'enfourner un petit four pour se calmer... Il adressa un clin d'oeil à Rolas et se détourna, pour éviter que l'un d'eux contamine l'autre avec son fou rire. Lorsqu'elle eut repris contenance, Clarisse dut s'apercevoir de quelque chose, car elle demanda aux deux garçons s'ils se connaissaient. William se concentra pour ne pas rire et répondit:

-Oui, on se connaît un peu... on s'était déjà vus il y a quelque temps... et pour les vacances...

La maladresse de la formulation de la question avait fait sourire William, qui répondit néanmoins aussi naturellement que possible:

-Pour les vacances... euh... ce que j'ai de prévu? essayer de finir mes devoirs en retard, d'abord... ça fait presque une semaine que je n'y ai pas touché, ça va devenir ingérable... et puis... commencer à regarder les feuilles qu'ils nous ont données pour les options de troisième année. Tu as déjà choisi les tiennes, toi?

Kael se joignit à elle quand elle se mit à rire et lui fit un clin d'œil en déclarant que ça valait la peine d'essayer.

Lynn sourit tendrement et acquiesça :

- Oui… ça en valait la peine…

Ses pieds continuaient à suivre ceux de son cavalier sans qu'elle n'y prête plus attention et elle se sentait à présent en mesure d'engager la conversation, sans que leur danse en fut affecté, lorsque soudain le préfet fut assez violemment heurté par une tornade. Ou tout du moins quelque chose qui y ressemblait de part le volume sonore et la violence de l'impacte.

Lynn ne connaissait pas la jolie jeune fille qui s'accrochait à son cavalier mais jeta machinalement un coup d'œil à Lavande pour voir si elle avait vu cet enlacement indépendant de la volonté du jaune et noir.
Visiblement oui et sa première réaction, tandis qu'elle détachait le regard de son petit ami et de l'"attachante" inconnue, fut de prendre les mains de Seamus pour danser de façon plus intime. Kael ne semblait s'être aperçu de rien, encore trop perturbé par l'arrivée impromptue de la jeune fille. Il se retourna, interrompant donc leur danse, et essaya de comprendre ce que la nouvelle venue racontait.
D'après ce que la petite gryffondor comprit, le père Noël de Kaelir, Norahel, le cherchait. Lynn s'imaginait que la soirée s'arrêtait donc là pour elle, que le celte allait le rejoindre mais il déclina la proposition, disant que le Serpentard attendrait, à la plus grande joie de la petite rouge et or.

Charmant et curieux, comme à son habitude, le quatrième année demanda à son amie comment se passait sa soirée. En attendant une réponse, il jeta un regard à Lynn, puis à l'inconnue et de nouveau à Lynn, avant de réaliser qu'il avait oublié quelque chose et de les présenter. La jeune fille en question s'appelait Lou, et Lynn ignorait tout d'elle si ce n'est que Lavande et elles se détestaient… ce qui expliquait la réaction de la lionne.

- Bonsoir. Dit-elle néanmoins, avec un sourire.

Elle ne savait pas trop comment réagir, quoi faire ou quoi dire. Ils étaient tous les trois au milieu de la piste de danse, sans danser, ce qui leur attirait des regards plus ou moins hostiles pour la place qu'ils prenaient. Lynn se fit bousculer par un couple qui disparu presque aussitôt et se retrouva projetée sur Lou et Kael.

- Pardon… murmura-t-elle en se redressant, embarassée. Je suis désolée… Je...

Elle jeta un regard quelque peu perturbé derrière elle et soupira. Par Merlin comme elle aurait aimé savoir se défendre, crier à tue-tête son mécontentement comme certains le faisaient... Mais elle prit sur elle, comme toujours, et silencieusement, commença à se tritura machinalement les mains, la plupart de sa bonne humeur s'étant envolée. Elle parvint néanmoins à forcer un sourire et demanda à Kael, mal à l'aise:

- Tu veux peut-être que je vous laisse…? Enfin je veux dire…

Elle s'interrompit, ne sachant pas comment terminer sa phrase.
Il lui semblait bien que le celte serait ravi de danser avec la jolie Lou ne serait-ce que pour faire enrager Lavande et se venger de Seamus.
Et bien qu'elle désapprouvait, elle pouvait comprendre et ne voulait surtout pas gâcher le reste de la soirée du gentil préfet.

Il avait vraiment été un gentleman et elle lui en était reconnaissante, mais elle ne pouvait pas passer sa vie à se faire prendre en pitié… même si c'était par les charmants petits amis de ses amies… surtout si c'était par les charmants petits amis de ses amies… et qu'ils connaissaient une partie de son secret… parce qu'après tout, elle en était consciente, il n'avait accepté que par dépit, et par pitié... aussi gentil soit-il...

Quelle idée elle avait eu de vouloir aller au bal!! Lily n’avait pas pensée à tous les préparatifs nécessaires!!! La robe, le maquillage, les accessoires! Elle avait par chance apporté une robe jolie et simple au cause ou…ou une occasion comme celle-ci se présentait. Alors, dans son dortoir, les choses n’étaient pas simple et la petite en bougeait de l’air, à gauche. À droite, elle courrait comme une folle depuis une bonne heure. Trouver tous ce qui lui était de nécessaire avait été toute une épreuve. Mais, la chose qui l’avait le plus embeté avait été de trouver un cadeau pour une fille dont elle ne savait strictement Rien.

Elle avait prit une journée pour trouver ce qu’elle donnerait à cette fille, Ginnerva.

**Non, mais, tu parles d’un nom!**

Elle trouva un beau collier en pseudo-argent avec une jolie pierre en forme de goutte d’un vert émeraude. Elle avait emballé le tout dans une petite boite qu’elle avait glissé dans sa mini-sacoche.

Sa robe était d’un rouge vin et avait des allures de robe de soirée sobre. Rien de trop marginal.

Donc, une fois la robe et la cadeau trouvé, elle se prépara. La aussi, se fut toute une épreuve. La coiffure était passable et le maquillage était acceptable. Lily n’avait se talent, pas encore…

- Bon, la, je suis prête! Attention les yeux j’arrive.

Elle entra dans la salle de bal et elle en eu le souffle coupé. La déco était fabuleuse, digne d’un château de princesse.

Elle fit son entré, (discrète) et tenta de trouver cette Weasley.

Elle s’adressa à un élève de deuxième, William Craig.

- Euh, excuse, moi, est-ce que tu aurais vu Ginnerva Weasley, tu vois j’dois lui donner cette petite boite. Ou, bien, tu peux me la décrire que je puisse la trouver?!

Drago marchait d'un pas pressé lorsqu'il sortit du bureau du professeur Rogue pour rejoindre la salle de Bal.

*Faites qu'elle soit toujours là...*

Plus tôt dans la soirée, son directeur de maison l'avait emmené à son bureau où il lui avait fait part de nouvelles très intéressantes, tellement que Drago n'avait pas vu le temps filé. La soirée était maintenant assez avancée et il redoutait que le jeune fille qu'il devait rejoindre se soit lassée d'attendre et qu'elle soit retournée dans la Salle Commune.

*Si c'est le cas, j'irai la rejoindre là-bas, se dit-il, résolu.*

Il voulait absolument lui reparler.

Elle l'avait littéralement boulversé et chaque fois qu'il l'avait croisé dans le corridor, depuis cette rencontre près du lac, il avait esquissé le mouvement d'aller lui parler, mais à chaque fois elle s'était défilée.

Ce soir elle ne se défilerait pas.

Le destin lui avait donné une autre chance et il comptait bien s'en saisir. Il ne savait pas trop ce qu'il attendait d'elle, mais il comptait justement le découvrir. À un moment, il avait eu peur. Elle l'avait fait se sentir petit et l'avait fait se remettre en question. Il avait eu peur de ce qu'elle lui avait fait découvrir sans s'en rendre compte, qu'il était le seul responsable de sa vie et que l'opinion des autres ne comptait pas. Cette pensée qu'elle avait fait naître en lui une ne lui était jamais venu à l'esprit. Peut-être que le chemin qu'il avait toujours suivi, les traces de son père, d'un Mangemort, peut-être que ce chemin n'était pas le sien.

Il entra dans la Salle de Bal, essouflé, passa devant un miroir et replaça d'un rapide geste de la main ses cheveux. Puis, il se retourna et se mit à chercher parmis la foule des élèves Erylis Sayan.

Il se mis à avancer maladroitement entre les danseurs et un Poufsouffle le bouscula alors qu'il effectuait une danse endiablé au rythme de la musique.

"Pousse-toi de là ! s'exclama Drago en effectuant le geste propre à la parole."

Le Poufsouffle s'excusa, puis ouvrit grand les yeux en le reconnaissant et lui dit avec un sourire qu'il avait croisé une fille qui le cherchait, une Serpentard, et qu'elle se trouvait à la table des boissons.

Drago, sans prendre la peine de remercier le Blaireau, se retourna et aperçut sa compagne qui lui présentait son dos et qui était entrain de se servir à boire. Il prit une profonde inspiration et se lança vers elle.

Il avait l'impression que chaque pas qu'il faisait vers elle le rapetissait, qu'il perdait peu à peu la confiance qu'il avait en lui.

*Si ça continue comme ça, pensa-t-il, je vais m'être transformé en veracrasse avant d'arriver jusqu'à elle.*

Il réussit tout de même à se rendre jusqu'à elle et il s'étonna de remarqué qu'il avait toujours la même taille. Par contre, il n'avait plus aucune confiance en lui. Il restait là, à la contempler, immobile, tandis qu'elle avait le dos tourné et qu'elle sirotait son verre.

Elle allait se retourner à tout moment.

Il cherchait une manière de l'aborder et sortit de sa poche un pendentif qu'il avait acheté pour elle. C'était une longue chaîne argentée ornée d'une émeraude.


Il se doutait bien que cette couleur s'agencerait à merveille avec la noirceur de sa chevelure et de ses yeux. Et apparement, il ne s'était pas trompé car la jeune fille portait une robe blanche dont la seule couleur qui en ressortait était justement des motifs de fils émeraude.

Ayant regagné un peu de confiance avec son cadeau, il affcha sur son visage le sourire narquois que lui avait légué son père et fit un pas vers elle, repensant à leur rencontre près du lac.

"Ah, j'ai oublié de te dire, je te trouve séduisante aussi, dit-il d'un ton qui le surpris lui-même à cause de la légerté qui s'en dégagait. Tu es partie un peu précipitamment la dernière fois et j'ai regretté de ne pas te l'avoir dit avant."

La conversation était lancée. Peut-être se sentirait-elle brusquée à cause de son allusion à la façon dont s'était terminée leur dernière conversation, mais il avait dit cela sans vouloir la choquer, en essayant de repartir sur une nouvelle base, plus légère.

Il avait rangé le pendentif dans sa poche avec la pensée idiote que, s'il tardait un peu à lui donner son cadeau, la conversation pourrait s'étirer un peu avant qu'elle le laisse en plant.

Alors qu’Erylis se servait à boire, une voix masculine retentit dans son dos découvert par sa robe. La jeune fille se retourna pour s’assurer de l’identité du garçon, mais elle savait déjà qui s’était, ayant reconnu sans peine l’intonation de la voix. Son hypothèse fut vite confirmée lorsqu’elle se retrouva en face d’un jeune homme blond, aux yeux gris. Instinctivement, dans un élan presque animal, la jeune fille se mis sur ses gardes, se méfiant du comportement du jeune homme qui avait peut-être déjà tout compris. Cependant sa réaction et ses paroles ne trahissait aucun dégoût ou rancune, et la jeune détailla un instant le visage du Serpentard.

Le sourire narquois du garçon lui fit oublier un instant la méfiance que les dernières paroles qu’il avait prononcé sur les loups-garous avaient engendré, et alors qu’il la qualifiait de séduisante à son tour, elle lui adressa un fin sourire amusé, comme si elle prenait cela pour une plaisanterie. C’était sa façon à elle de cacher que son compliment l’avait touché, et lui avait fait plaisir. Drago évoqua la façon dont elle était partie la dernière fois, et le sourire de la jeune fille diminua un peu, reprenant ses distances alors qu’elle se rappelait du tour qu’avait pris leur discussion.

« Je me souviens bien de tout ça, oui. »répondit-elle, d’un ton un peu ironique.

La jeune fille posa alors ses yeux ténébreux dans ceux du garçon, et elle se détendit imperceptiblement. Elle ne voulait pas que la conversation finisse comme la dernière fois, ce garçon l’intéressait, il fallait l’avouer. Erylis savait qu’à un moment où un autre, ce sujet sensible reviendrait, mais la soirée pouvait peut-être s’avérer agréable, au moins jusqu’à ce qu’on en revienne aux loups. Elle adressa alors un petit sourire au jeune homme qui ne semblait pas lui en vouloir de son départ précipité et peu aimable de la dernière fois, et but une gorgée de son étrange boisson.

« Alors, il parait que tu étais avec le professeur Rogue ?! L’ami de ton père… »Ajouta-t-elle, en faisant allusion aux rumeurs qui couraient sur la personne du Blond et dont ils avaient parlé, dans un sourire espiègle. « C’est un petit Pouffsoufle qui me l’a raconté… »

D’un signe de tête, elle désigna le garçon qui se déhanchait joyeusement sur la piste, spectacle qui tira un sourire amusé à la jeune fille.

Erylis posa alors son verre sur la table, et ce faisant, se rappela de son paquet cadeau qui gisait sur la nappe blanche, dans une étrange tache émeraude. Elle attrapa le paquet, et le tourna dans ses mains, avant de le présenter au jeune homme, comme si elle hésitait à le luioffrir. La jeune fille espérait sincèrement que cela lui plairait, mais n’en était absolument pas sur, et la meilleur moyen de savoir étant de le lui donner, la Serpentard lui tendit son présent dans sourire mi-amusé, mi-chaleureux.

« J’avoue m’être encore basée sur des rumeurs, comme la dernière fois, certaines étaient vraies… J’espère seulement ne pas m’être trompée. »

Elle haussa les épaules avec sa nonchalance habituelle, et adressa à nouveau un sourire au jeune homme. La boisson et le regard argenté du garçon l’aidaient nettement à se détendre, malgré la méfiance qui l’avait envahie en début de soirée. Elle se sentait heureuse de la présence du garçon, et regrettait presque de l’avoir évité pendant tout ce temps dans les couloirs, se défilant à chaque occasion d’explications ou de conversations.

Elle porta à nouveau son verre à ses lèvres pour déguster une gorgée de sa boisson avant de se rendre compte que le garçon n’avait encore rien à boire. Elle lui présenta son verre, lui tendant pour l’y faire goûter, avant d’accompagner son geste d’explications.

« Je te conseille de prendre ceci, si tu as soif. J’ignorais jusqu’à l’existence de cette boisson, mais je la trouve délicieuse. »

Ery’ lui adressa alors un fin sourire malicieux, presque complice, et son regard se porta sur la piste de danse où les danses effrénées s’alternaient avec des slows pendant lesquels la lumière se tamisait nettement, avant de reprendre, plus vive encore, à la danse suivante.

~ Jeux d’enfants ~

La soirée se passait bien et les deux Gryffondor (Lavande et Seamus) se tapèrent un vrai fou rire à l’idée de refaire un action ou vérité ici… Ce qui se serait rapidement avéré être une mauvaise idée en fin de compte. L’imagination de sa cavalière semblait débordante ce soir et le slow avec Rogue ne le tentait que très très très très moyennement… Cependant le Gryffondor se permit de fanfaronner puisqu’ils n’allaient de toute façon pas jouer…

“Rogue ? A l’aise… Il m’a l’air d’un garcon facile celui-là”

Et Seamus se passa les mains dans les cheveux avant de s’admirer le bout des ongles (comme les gros vantards donc) avant de se rapprocher à nouveau de Lavande pour la suggestion suivante.

« Et si j’avais dansé avec Rogue t’aurais été chiche de peloter les fesses de Drago Malefoy ? Tu l’aurais fait, je t’aurais tiré de ce très mauvais pas en lui collant une patate sur le nez ce qui ne peut pas lui faire de mal, on se serait enfuis et cachés sous une table avec une pile de machins à balancer dans les jambes des gens, puis on tirerait la nappe comme dans jeux d’enfants et on partirait de la salle mort de rire et avec de la limonade plein les cheveux à cause de la catastrophe ! »

L’Irlandais tout en parlant s’y voyait carrément et pensait que quoi qu’il arrive, la soirée serait sympa avec Lavande… Même si ça ne finissait pas par un baiser, ça serait dommage, mais ils passeraient quand même un super moment…




Après cette bonne petite séance de rigolade, son aimée leur apporta à tous deux des verres de jus de citrouille que Seamus avala à vitesse grand V (manquant de s’étrangler au passage) avant de se laisser docilement conduire sur la piste de danse…

Les deux adolescents commencèrent donc à danser, certains mieux que d’autres :sifle: et Lavande semblait toujours autant s’amuser… Content d’assurer, Seamus ne put toutefois s’empêcher de remarquer que sa cavalière avait lancé plusieurs regards vers son petit copain Kaelir . Le préfet décida de faire abstraction et il n’eut pas trop de mal d’ailleurs quand celle-ci lui prit les mains pour lui dire que finalement c’était ça qu’elle voulait.

Le cœur de Seamus fit un bond monstrueux car il ne s’était pas attendu à ça et que l’instant lui paraissait beaucoup trop romantique par rapport à l’instant juste avant où elle mâtait son copain qui se déhanchait.

*Elle se sert de moi pour le rendre jaloux Non c’est chaud quand même, on se marrait bien il y a deux secondes !*

Seamus garda toutefois les mains de la Gryffondor dans les siennes et essaya de chasser les questions qui se bousculaient dans sa tête… Il fallait décidément qu’ils se retrouvent seuls et qu’ils parlent sérieusement…

Ne voulant pas bousculer les choses, l’Irlandais attendit patiemment la fin de la chanson et alla même jusqu’à faire tournoyer Lavande afin qu’elle continue de s’amuser et de rire en sa compagnie… Lui, il continuait de se marrer et de faire comme si de rien n’était, mais il évitait au maximum le blondinet qui servait de petit ami à sa cavalière.




Quand l’Irlandais estima que tous les deux avaient assez dansé, il recommença à reconsidérer son plan de l’emmener se promener sur les toits de l’école… Il s’approcha à nouveau de son oreille pour pouvoir lui parler sans avoir à crier (et puis ça faisait plus doux aussi au passage ^^) et lui souffla sa nouvelle idée afin de finir la soirée en beauté.

« Si jusque là tu t’es bien amusée, je te promets que le meilleur est à venir… Est-ce que tu aurais assez confiance en moi pour me suivre les yeux fermés là où tu n’as peut-être jamais été ? les toilettes des hommes »

Le sourire de la jeune fille se dissipa un peu quand elle perçut la remarque sur la façon dont ils s'étaient quittés l'autre midi, mais *Elle a tout de même sourit, pensa Drago.* Le ton ironique qu'elle employa pour lui répondre lui fit comprendre qu'elle préférait ne pas revenir sur leur conversation tout de suite alors il n'insista pas dans cette voie.

Il y eut alors un instant où leurs regards se croisèrent et Drago s'attarda un moment dans les yeux de sa compagne. Il sentait le courant passé, s'était inexorable. Elle lui sourit et il eut une bouffé de chaleur. Malgré tout, il savait qu'il ne laissait rien paraître, qu'il affichait un air détendu. Son visage était un masque, c'est dans ses yeux seulement que ses émotions transparaissaient.

Erylis l'étonna alors en lui disait sur le ton de la conversation, comme si elle avait parlé de la météo, l'endroit où il se trouvait il y a 15 minutes. Tout le monde était-il au courant ? Sa conversation avec Rogue devait rester secrète...

Mais alors elle lui montra le Poufsouffle auquel il avait demandé où se trouvait sa compagne un peu plus tôt et il le reconnut. C'était celui-là même que Rogue avait bousculé lorsqu'ils se dirigeaient vers son bureau.

Il vit Erylis sourire d'amusement. Sortant de sa rêverie, il observa le jeune Poufsouffle plus attentivement. Le spectacle qu'offrait le jeune danseur était en effet épouvantable. En temps normal, il aurait été dégoûté de voir quelqu'un s'humilier de la sorte, mais ce soir il était heureux. Heureux d'être avec Erylis, heureux qu'elle ne le repousse pas, heureux que la soirée ait si bien commencé, heureux d'être avec Erylis... Ainsi, lorsqu'il vit la danse du jeune Blaireau, qui ressemblait plus à son avis à une crise d'épilepsie, il eut un petit rire.

Il se retourna vers sa compagne pour engager la conversation, mais elle lui tendait à présent une boîte et avait un sourire qui le fit fondre. Elle s'excusa d'avance pour le cadeau qui ne serait peut-être pas de son goût puisqu'ils ne se connaissaient pas beaucoup. Drago, encore sous le choc du sourire qu'elle lui avait décoché mit un instant avant de réagir.

"Euh... Quoi ? Oh ! Non, ne t'en fais pas ! Je suis sûr que c'est très bien, que... que ça va être très bien, bafouilla-t-il."

Il fit une pause.

"De toute façon, ce qui importe c'est que tu aies pris le temps de me trouver quelque chose, dit-il."

Une partie de lui était vraiment sincère à l'évoquation de ses paroles, tandis que l'autre se moquait de lui *On croirait entendre ta mère...* En effet, sa mère lui avait toujours dit que "C'est l'intention qui compte" même si son père veillait toujours à ce qu'il reçoive ce qu'il voulait. Mais ce cadeau d'Erylis, il savait qu'il l'aimerait, quoi qu'il soit, pour ce qu'il représentait à ses yeux.

" Pendant un moment, j'ai eu peur que tu ne veuilles plus me parler après... Enfin, merci beaucoup."

Il s'était repris juste à temps.

Il resta un moment planté là à observer la boîte qu'il tenait entres ses mains, se demandant s'il devait l'ouvrir immédiatment ou attendre à plus tard, dans le dortoir, mais avant qu'il ait pris une décision, elle lui tendit un verre, l'invitant à boire.

C'était son verre à elle.

Normalement, il se serait servis un autre verre, de peur d'entrer en contact avec un moldu. Cependant, il ne pensa même pas à se demander quelles étaient ses origines. Il prit le verre qu'elle lui tendait en répondant à son sourire invitant et leurs doigts se frôlèrent. Décidément, il faisait vraiment chaud. Il prit un longue gorgée pour se réhydrater, le brevage était en effet excellent, et lui redonna son verre sans s'apercevoir qu'il venait de le vider.

"En effet c'est délicieux, dit-il avec un sourire."

Il était ravi d'être ici avec Erylis en ce jour de Noël. Noël, cadeaux... Cadeau ! Il oubliait presque le cadeau!

"Désolé de t'avoir fait attendre en début de soirée..., dit-il d'un ton d'excuse. Je ne te ferai pas attendre plus longtemps pour ton cadeau, rajouta-t-il avec un sourire malin. Je ne connais pas tes goûts en matière de bijoux, mais à ce que je vois, il pointa les motifs émeraude qui ornaient sa robe, il t'ira à merveille."

Le jeune Malefoy sortit le pendentif de sa poche et remarqua qu'il n'avait pas pensé à l'emballer.

*Zut, quel idiot, pensa-t-il*

Il tendit le pendentif devant lui, laissant pendre l'émeraude qui se trouvait en son centre et qui brillait de milles éclats, reflétant les lumières de la Grande Salle.

Il s'esquiva avant qu'elle le prenne.

"Je peux ? demanda-t-il."

Et sans attendre de réponse, il la contourna, glissa le collier dans son cou, releva sa chevelure et attacha le bijoux. Il était si près d'elle qu'il pouvait sentir l'odeur de ses cheveux. Il prit un moment pour prendre une bonne inspiration avant de s'écarter, en espérant qu'elle ne l'ait pas remarqué.

Il fit un pas en arrière pour la contempler dans toute sa splendeur.

Drago regarda à son tour le jeune Poufsouffle qui dansait avec vigueur sur la piste, et ce spectacle le fit rire. La jeune fille le contempla alors qu’il souriait de la sorte, ne détournant les yeux que lorsqu’il se tourna vers elle, alors qu’elle lui tendait son paquet cadeau. Il parut surpris qu’elle lui offre quelque chose, malgré le thème de la soirée, mais content. D’une phrase, il la rassura sur ses inquiétudes pour les réactions du garçon sur son cadeau, et la jeune fille esquissa un nouveau un sourire joyeux.

Le jeune homme lui confia ensuite ses craintes sur le fait qu’elle aurait pu ne pas lui offrir quelque chose, et la Vert et Argent leva les épaules pour toute réponse, et ajouta avec un sourire malicieux à son autre phrase.

« Pendant un moment, je n’ai plus voulu te parler… Mais… »

**….Mais, j’ai trop envie de te connaitre…**finit-elle silencieusement.

Cependant, le jeune homme n'ouvrit pas immédiatement son présent, il but d’abord dans son verre qu’elle lui avait tendu, avant de lui rendre vide, tout en disant qu’il appréciait aussi la boisson. Erylis jeta un coup d’œil à son verre vide, et esquissa un sourire gentiment moqueur, avant de remplir à nouveau son gobelet et d’un prendre un pour le Blond :

« Je vois ça, en effet. »

L’héritier des Malefoy s’excusa ensuite de son retard, avant de parler de son cadeau. Le jeune homme fouilla alors dans ses poches et en sortit une superbe chaine où brillait une magnifique émeraude. Un sourire illumina le visage de la jeune fille, et avant qu’elle ne put dire quoique ce soit où simplement esquisser le geste de prendre son cadeau, le garçon lui demanda sa permission afin d’accrocher lui-même son cadeau. Avant qu’elle n’ait pu la lui donner, car elle l’aurait certainement fait, le jeune homme s’était déjà glissé dans son dos.

Il attacha le superbe collier à son cou, et ce faisant, ses doigts effleurèrent sa gorge, laissant des trainées brulantes à chaque frôlement. Le souffle du jeune homme dans son cou provoqua chez Erylis un frisson qui parcourut son dos qu’elle ne put retenir, alors qu’un sourire de bonheur naissait lentement sur les lèvres de la jeune fille. La seule chose dont elle avait envie était de se blottir contre le corps musclé du garçon et de s’y abandonner, mais Drago réapparut devant elle, reculant un peu pour la regarder. La jeune fille, contrairement à ses habitudes, en fut gênée, et baissa la tête, légèrement rouge, avant de relever le regard, cherchant un moyen de détourner l’attention du garçon de ses joues rosissantes.

« Tu n’ouvres pas le mien ? »lui demanda-t-elle, alors que qu’un fin sourire espiègle réapparaissait sur ses lèvres.

Sa diversion, aussi maladroite soit-elle, lui permit de reprendre son souffle et contenance. Erylis pensait bien comprendre ce qui se passait chez elle, même si elle se refuser à l’avouer : quelque chose dans cet homme l’attirait inéluctablement. La jeune fille se rendit compte, soudain, qu’elle n’avait même pas remercié le garçon, trop perdue dans son trouble, de ce magnifique présent. Elle lui adressa alors un sourire lumineux.

« Merci beaucoup. C’est absolument superbe. »

Erylis était tout à fait sincère, et à vrai dire, elle n’avait encore jamais possédé un tel bijou, une telle merveille. La jeune fille porta alors sa main à son coup, et deux de ses doigts caressèrent l’émeraude scintillante, avant de céder à une impulsion ; elle se leva sur la pointe des pieds pour atteindre la joue du jeune homme et y déposer un baiser furtif de remerciement. La jeune fille lui adressa ensuite un sourire espiègle, et but une gorgée de cette boisson étrange.

La lumière tamisée faisait ressortir la blondeur des cheveux du jeune homme, et cachait certains de ses traits, lui donnant ainsi un air un peu mystérieux qui séduisait la jeune fille. La Serpentard se demanda soudain si elle ne l’avait pas arraché à sa cavalière, et cette pensée, il fallait l’avouer l’inquiéta un peu.

« Au fait, tu étais peut-être venu accompagné, non ?! Je ne voudrais pas priver ta cavalière de ta présence. Pansy, par exemple...» dit elle avec un sourire malicieux qui cachait ses véritables émotions.

Elle n’avait aucune envie qu’il s’en aille, qu’il parte avec une autre fille, mais elle ne pouvait pas non plus se résoudra à l’embêter toute une soirée alors qu’il y avait une jeune fille qui l’attendait peut-être dans la salle.

"Il te va à merveille, dit Drago, les yeux étincelants."

Elle semblait gênée de se voir jauger ainsi du regard et cette préoccupation qu'elle éprouvait apporta à Drago une bouffée de chaleur. C'était la preuve que ce qu'il pensait d'elle lui importait finalement. Elle qui avait semblé si imperturbable au départ...

Il prit une gorgée du verre qu'elle lui avait donné.

Elle lui rappela soudain avec un sourire espiègle dont elle seule avait le secret qu'il n'avait toujours pas ouvert son cadeau. Il prit la boîte verte qu'il avait déposé sur la table et entreprit de déballer le cadeau.

Alors, qu'il s'acharnait à défaire le paquet, Erylis le remercia pour le bijou qu'il venait de lui offrir. Encore une fois, elle eut un sourire qui ébranla le jeune homme par son éclat. Aucun autre sourire n'aurait pu l'affecter ainsi. Il fût ravi de voir qu'elle appréciait son cadeau et il le fût d'autant plus lorsqu'elle déposa un baiser sur sa joue.

Ravi n'était pas le mot en fait. Elle déclencha une explosion dans sa tête et dans son coeur. Le choc le paralysa. Ça n'arrêtait plus, si elle n'enlevait pas ses lèvres de sur sa joue bientôt, il s'effondrerait. Mais lorsqu'elle se retira le temps reprit son cours normal et Drago réalisa que ce moment avait duré moins d'une seconde.

*Voilà, c'était le clou de ma soirée, pensa-t-il.*

Il lui sembla que toute la soirée n'avait été qu'un prétexte pour en arriver à ce moment, si éphémère avait-il été.

*En fait, c'est toute ma vie qui s'est écoulée en attente de ce moment, rectifia-t-il pour lui-même.*

Il la vue prendre une gorgée de son gobelet et l'imita. Puis il reprit son cadeau et déchira ce qui restait de papier. Il avait maintenant entre les mains deux livres à l'aspect sombre. Il ouvrit le premier et il y eut un éclair de surprise et de joie dans ses yeux gris.

"Des livres de Magie Noire... murmura-t-il."

Le jeune adepte déposa les livres sur la table et se mit à les feuilleté, émerveillé. Il mit un certain temps à réaliser qu'il négligeait sa compagne. Il referma les deux bouquins et se retourna vers Erylis.

"Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux, lui dit-il le visage illuminé. J'ai toujours voulu en avoir mais mon père ne m'a jamais laissé en acheter ou même en emprunter. Il disait que ça attirerait les soupçons... Comment espère-t-il faire de moi un Mange..."

Mais il s'interrompit avant de finir sa phrase. Il avait voulu dire : Comment espère-t-il faire de moi un Mangemort s'il ne me laisse pas connaître la Maige Noire ?, mais il pensait qu'il valait mieu ne pas aborder ce sujet pour l'instant. Car même chez les familles de Sang-Pur il y avait des opposants au Seigneur des Ténèbres.

"Merci beaucoup Erylis, tu as visé juste en te basant sur les rumeurs."

Pendant un instant, l'idée folle de lui donner un baiser en retour lui vint à l'esprit, mais il lui semblait qu'il ne pourrait plus décoller ses lèvres s'il les apposait sur sa joue.

Il y eut un moment où tous les deux se contemplaient sans rien dire.

Leurs cadeaux étaient échangés, plus rien ne les obligeaient à rester ensemble. C'est apparement ce qu'avait en tête Erylis lorsqu'elle lui demanda si quelqu'un l'attendait. Par contre, elle ne semblait pas vouloir se séparer de lui, elle posait la question sur un ton léger qui n'impliquait rien. Drago pris sa chance.

"J'aurais été idiot de venir accompagné en sachant qu'on devait se retrouvé dans la soirée, dit-il avec un sourire."

L'adolescent vivait une véritable tempête d'émotions, il avait chaud, pourtant lorsqu'il parlait, il ne laissait rien paraître, trop habitué à affiché son air confiant et sûr de lui. Les seules traces de ce qui se passait dans sa têtes étaient les flammes qui brillaient dans ses yeux. Il se retourna et observa la salle, les danseurs...

"Et je crois que Pansy n'est pas au Bal ce soir. Alors si jamais tu voulais bien danser avec moi, personne ne s'en offusquerait, conclut-il."

Il avait dit cela sur le ton de la conversation, avec nonchalance, mais il épiait la réaction de sa compagne du coin de l'oeil. Il ne voulait pas laisser paraître à quel point la réponse qu'elle allait lui donner l'affecterait. Il prit un instant pour reprendre contenance, se retourna vers elle et plongea son regard dans celui d'Erylis. Il espérait capter ce qu'elle en pensait, ce qu'elle ressentait.

"Qu'est-ce que tu en dis ?"