Comme quoi dans le vie, il suffisait parfois de demander. Bien sur, il ne fallait pas demander n’importe comment, non, il fallait le faire avec tact, voire même démagogie, ou bien avec douceur et gentillesse. Enfin ça c’était pour les gentils. Les méchants eux ils vous demandaient avec un couteau sous la gorge et vous vous exécutiez aussi bien que dans la première option, et même plus rapidement souvent. Toujours était-il que Lou, perché sur le dos de son petit ami, lui avait demandé le plus simplement du monde qu’il la laisse descendre. Et là, au lieu de protester, de faire comme si il n’avait rien entendu, de répondre un truc bête, et bien Christopher exauça son vœu ! Alors, j’espère que ça vous fera taire, bande de mauvaises langues qui critiquez toujours Cricri. C’était Lou qu’avait raison de le trouver mignon et tout.

Le Serpentard s’éloigna, tout penaud, et Lou aperçu au loin le première année à qui elle avait offert son cadeau. Apparemment, il s’était rendu compte que Lou et lui s’était offert la même chose, mais lui aussi l’avait prit avec ce qui semblait être de l’humour. Tant mieux, y aurait plus manqué que Lou tombe sur un de ces Serpents grincheux.

C’est alors que Christopher, revenu dans le dos de la jeune femme, lui proposa de se reperdre sous la pluie, comme lors de leur première sortir à Pré-au-Lard. Que c’était-il passé déjà là bas ? Ah oui, Cricri avait été hypnotisé et il avait fait le chien pendant plus d’une heure. Et le gendarme. Et ils avaient dansé la salsa, avant l’arrivée des extra-terrestres : avec Cricri, on ne s’ennuyait jamais. Lou allait d’ailleurs lui proposer qu’il aille se reperdre immédiatement (elle voulait bien se perdre avec son amoureux autant de fois qu’il le voudrait après tout), quand une espèce de garce de Poufsouffle fit irruption dans la scène, coupant la parole à Lou, pour demander à Christopher s’il connaissait Christopher. Tous des abrutis alors ces Pouffys. Enfin, sauf Kaelir à la limite, mais ça Lou ne le dirait à personne, elle avait bien trop honte de l’avoir prit pour un assassin sous prétexte que sa petite amie était une … une … Lou ne trouvait même plus de mots pour décrire Lavande Brown. Elle préférait ne plus y penser, pour ne pas se gâcher la soirée.

« Je dois ressortir avec ma nouvelle ex. » venait de retentir aux oreilles de Lou Belacqua. Elle leva aussitôt les yeux vers son Serpentard préféré qui expliquait cela à une Poufsouffle. Mais de qui parlait-il ? C’était qui d’abord cette nouvelle ex ? Cela voulait dire qu’il trompait Lou !!! Mais depuis combien de temps ? Pourquoi ? En plus il comptait carrément rompre avec la Serdaigle pour ressortir avec cette ex. Le salaud ! Et il l’avouait devant elle ! Mais comment Lou avait-elle put se faire piquer Cricri ? Elle qui était si formidable ?

En proie à la plus grande confusion, la Serdaigle tourna tout simplement les talons. Elle voulait sortir d’ici au plus vite, histoire de réfléchir au calme, de déchirer toutes les photos de Christopher et de rompre avec lui. Elle aurait sûrement pu remonter tranquillement dans son dortoir si, alors qu’elle s’approchait des portes de la Grande Salle, un petit gnome de chez Serpy lui adressa un autoritaire « Eh ! Eh ! Toi là ! Si tu vois Gammach, dis lui d'amener sa fraise très vite près des grandes portes avant que je le bouffe tout pas cru ... ». Lou jeta un regard embué de larmes au minus qui venait de lui parler ainsi. Elle le toisa de haut en bas, mais devant la mine auto satisfaite de ce petit, qui en plus faisait partie de la même maison que Cricri, qui rappelons-le, venait de briser le cœur de la Serdaigle, la jeune femme eut une nouvelle fois une envie démangeante dans la main droite. Cela devenait une habitude : la baffe partit toute seule, et claqua comme un fouet dans l’air.

« TU T’CROIS OU, MICROBE ? QUAND ON EST MALIN, ON NE S’ADRESSE PAS AINSI À PLUS GRAND ET PLUS FORT QUE SOI !! ET QUAND ON EST POLI, ON DIT S’IL TE PLAIT !! »

Ça c’était fait. Une nouvelle fois, Lou tourna les talons. Après tout, Norhael aurait le temps de revoir Lou plus tard, elle avait mieux à faire pour le moment. Et puis grâce à ce nain de jardin, elle avait réussie à se calmer, et après avoir passé ses nerfs sur lui, elle se sentait d’attaque pour le reste du bal. Et parce que Lou, en plus d’être une chieuse invétérée, était lunatique et contradictoire, elle décida qu’elle allait quand même aller voir Kael. En plus, bizarrement, c’était le genre de personne avec laquelle elle avait envie de se trouver à l’instant. Enfin bien sur, Lou aurait préféré Arya, mais puisqu’elle n’était pas là, il fallait bien lui trouver un bouche-trou remplaçant.

La Quatrième année trouva assez facilement le préfet des blaireaux, il était en effet en plein milieu d’une danse, avecune petite Gryffondor qui n’avait aucun air de ressemblance avec Lavande. Lou s’approcha du couple, et se collant pratiquement au Poufsouffle pour ne pas se faire écraser par les autres danseurs, et elle lui cria dans l’oreille (histoire de bien couvrir le bruit de la musique) :

« Kael … ir ! » (Oui parce que Kael ça faisait trop intime.) « Y a un morveux de chez Serpentard qui veut te voir !! »

La danse semblait bien commencer, Lynn jetait de temps à autre un regard peu rassuré sur les pieds de Kael... Mais finalement, elle dut prendre la décision de se laisser porter par la musique, car elle ne baissait plus les yeux et son visage s'éclairait peu à peu, jusqu'à devenir rayonnant... Au point que la petite Gryffondor se mit à rire ! Là, c'était au-delà de ce que le Celte aurait pu imaginer tirer d'une fille récalcitrante devant la piste de danse... Il devient encore plus joyeux, si c'était encore possible, et rit un bon coup avec elle...

"Ben tu vois ! Ca valait la peine d'essayer !" s'exclama-t-il en adressant un complice clin d'oeil à la petite lionne...

Ce fut à ce moment-là qu'une présence qu'il n'avait pas vue arriver derrière lui se manifesta par un serrage de près puis un cri à faire exploser les tympans de n'importe qui... Kael sursauta, tout en évitant soigneusement de retomber sur les pieds de sa cavalière, et se retourna pour découvrir... Lou. La Serdaigle avec qui il avait connu une sacrée aventure alors qu'il était simplement allé voir le fameux Miroir du Risèd dont tout le monde parlait... Tout cela avait bien fini, mais l'Aiglonne avait eu un nez complètement démoli (apparemment, Mme Pomfresh faisait des miracles, car il n'y avait aucune trace de l'accident) et le Poufsouffle avait récolté une bonne moisson de bleus, tous répartis entre son dos et l'arrière de ses genoux...

"Ah... Salut Lou !" déclara-t-il d'une voix un peu plus forte que d'habitude, mais pas aussi fort que Lou, tout en tournant son petit doigt dans son oreille droite... "Dis donc, t'y vas pas de main morte... Tu parles de Norhael ? Je lui donnerai son cadeau plus tard... Il attendra ! Merci de me l'avoir fait savoir !"

Evidemment, le sourire du blondinet qui s'était effacé lors de sa frayeur était revenu immédiatement et demeurait accroché à son visage réjoui...

"Sinon, tu passes une bonne soirée ?" demanda-t-il, curieux, comme d'habitude...

Puis il regarda Lynn, de nouveau Lou, encore Lynn, et reprit...

"Lynn, je te présente Lou, Lou, voici Lynn !"

[HJ : J’suis trop en retard pour répondre, désolé mais j’ai lu que les messages de gens avec qui j’ai commencé le RP donc si j’oublie un évènement important faites moi signe ]



Pour le commencement de cette soirée, Seamus c’était peut-être montré un poil plus agressif qu’il ne l’aurait voulu… Son intention n’était pas vraiment de faire de la peine à Lavande ou de l’inquiéter pour ce soir, mais il avait tellement envie de bien faire que ça le stressait un poil. D’ailleurs, Seamus avait sentit Lavande se raidir très légèrement quand l’Irlandais lui avait déposé son bisou entre la joue et la bouche et instantanément il s’en voulu, même s’il parvint à ne pas le montrer…

*Quel nase… Reprends-toi, elle en aime un autre, c’est pas en la violant devant son mec qu’elle va accepter de sortir avec toi.*

La Gryffondor laissa enfin son chéri dans les bras d’une autre et déposa un bisou en mode « trop choupinou » sur la joue de son petit ami avant de rejoindre Seamus. Pour l’Irlandais, une relation comme celle de Lavande et Kaelir était tout simplement inconcevable : il n’y avait aucune jalousie entre eux ? Et c’était quoi cette manie de se faire des bisous toutes les trois secondes trente ?



Lavande finit toutefois par lâcher enfin son pot de glue et les deux Rouge et Or se retrouvèrent enfin seuls. Seamus avait envie de lui dire des choses gentilles et romantiques pour la séduire mais il sentait venir la casquette à trois kilomètres… Il resta un moment silencieux, un sourire gêné accroché aux lèvres et chercha rapidement quelque chose à faire qui conviendrait à sa partenaire.

*Elle a des paquets dans les mains, elle devrait les poser et ensuite je sais pas, on mange, on se marre on danse et on file dehors, ouais, c’est bien ça…*

« Tu veux qu’on se pose 5 minutes à une table là-bas ? Tu pourras poser tes cadeaux, comme ça ils ne t’encombreront pas pour le reste de la soirée… »

Et Seamus lui tendit son bras à la manière d’un gentleman et la guida vers la table. [HJ : Je fais comme si tu acceptes bien sûr tu peux me dire de changer ^^] Pour le moment, ça commençait presque bien, il suffisait de réinstaurer entre eux cette ambiance un peu complice qu’ils avaient pu avoir lors du jeu « action ou vérité » et ça devrait détendre un peu l’ambiance...

*Bonne idée, ça peut être sympa…*

« Alors, ça va tu as passé une bonne journée ? »

Les deux lionceaux arrivèrent rapidement à la table que Timute avait désignée et ils purent s’asseoir et se mettre un peu à l’aise. L’Irlandais desserra un peu son nœud papillon et se rapprocha de l’oreille de la Gryffondor pour y murmurer quelque chose.

« Là si on jouait encore à action ou verité et que tu choisissais action, je te demanderai d’aller lancer de la nourriture dans les cheveux de McGonagall… »

Et le préfet se rejeta en arrière sur la banquette avant de croiser les bras derrière sa tête et de sourire d’un air malicieux.

« Donc tu as de la chance qu’on ne joue pas ce soir hé hé … Est-ce qu’il y a quelque chose qui te ferait plaisir ? »

Seamus commençait à mourir de soif… Il avait tenté de faire un peu d’humour, mais est-ce que ça allait être bien vu ? Rien n’était moins sûr…

*Crois en toi, vous vous entendez bien… Y a pas de raison…*

Morgwen trouva l'endroit où l'avait conduit Samael plutôt bien choisit, ils étaient plus moins caché par les autres couples. Les couples en question ne se préoccupant absolument pas de ceux qui les entouraient.
Les deux serpentards dansaient donc avec plus facilité qu'ils n'auraient pu l'imaginer.
Morgwen se surpris même à sourire, il faut croire qu'elle appréciait l'impression de détachement que lui procurait la danse.
Peut être aussi que la musique et le léger contact de son cavalier aidaient à lui donner ce sourire.

Alors, Samael fit quelque chose qui surpris légèrement la demoiselle, il s'approcha d'elle en douceur et glissa sa joue contre celle de Morgwen pour lui parler à l'oreille.
Les yeux de la jeune fille semblèrent immédiatement attitrés pas le sol, elle prit une seconde pour se redonner une certaine contenance et releva les yeux vers son cavalier un sourire aux lèvres.
Elle ne serait certainement pas capable d'être si sincère avec lui, elle utilisa alors, encore une fois, son ironie débordante.

" Ne t'avais-je pas prévenu ? Les princesses te parraîtront bientôt fade face à moi. "

Son ironie protectrice surment plus que débordante, comme un moyen de mettre une distance entre elle et les autres.
Pouvoir mieux gérer ses émotions de cette façon.
Il s'était éloigné pour recommencer à danser et libérer un peu d'espace entre eux, son cavalier regardait désormais les autres couples.
La jeune fille prit alors conscience de la proximité de leur deux corps, un infime malaise s'insinua alors vicieusement en elle.

Les dernières notes de la danse résonnèrent et les couples s'arrêtèrent, la plupart pour s'embrasser amoureusement.
Morgwen, elle, détacha ses mains de celle de son cavalier et recula d'un pas gentilement, pour éviter de le vexer.
Elle lui sourit pour le rassurer sur son attitude, elle avait juste besoin de respirer. Elle se sentait éttouffer et préférait mettre de la distance entre eux bien qu'une petite voix lui soufflait que le contact d'une joue n'était pas suffisant pour se permettre une crise d'angoisse.
Elle sourit amusée de son comportement en levant les yeux au ciel, elle était puérile.

Alors que la petite brune en venait à cette conclusion et devenait plus calme par la même occasion, Samael s'approcha d'elle pour lui embrasser une joue.
Ses yeux s'écarquillèrent sans qu'elle ne puisse s'en empêcher.
Samael n'eut pas l'occasion de le voir. Il avait déjà entrainé sa cavalière dans une nouvelle danse, certainement pour ne pas avoir a expliquer son étrange comportement.
Seulement Morgwen s'était arrêté de danser. Elle ne savait pas pourquoi elle n'arrivait à supporter les contacts avec les autres et encore moins celui qu'elle appréciait le plus à poudlard, elle avait pour seule certitude qu'elle ne devrait pas réagir de la sorte.


"Pourquoi tu as fait ça ? "



Son regard et sa voix était empreint d'une infime dureté. Il est certainement inutile de préciser qu'elle regretta instantanément ses paroles incotrôlées et son comportement imcompréhensible.

Au fond d'elle, elle avait apprécié le baiser, mais elle avait été trop longtemps étouffée pour ne pas resentir cet écoeurement la prendre.

Severus Rogue afficha un sourire. Décidément Drago était quelqu'un de très apprécié par le sombre personnage qu'était Rogue. Il lui fit un léger sourire.

Il est bien évident que si j'étais directeur de Poudlard, beaucoup de choses changeraient, car je ne suis pas d'accord sur la façon dont Dumbledore gère cette école. Je serais également plus sévère sur le choix des élèves admis ici. Le savoir magique doit être réservé aux meilleurs sorciers de ce monde, ceux qui seront appelés à faire de grandes choses, comme vous par exemple... Et croyez moi mon cher Drago, je ne compte pas resté simple professeur de potions toute ma vie. Je me demande déjà comment est ce que j'ai fais pour ne pas étrangler un élève jusqu'à présent mais j'ai l'impression que ça ne va pas tarder.

I but dans son verre le jus de citrouille et observa les jeunes élèves en train de s'échanger les cadeaux.

Puisque visiblement nous sommes tous les deux mal parmi ces chimpanzés, pourquoi ne pas aller finir cette soirée dans mon bureau ? Là au moins nous pourrons continuer notre conversation plus tranquillement.

Il se leva et fit signe à Drago de le suivre. Il se faufila parmi les élèves et marcha sur le pied d'un idiot de poufsouffle. Severus lui lança un regard glacé.

Poussez vous ! Suivez moi Drago...

Il sortit de la Grande Salle.

[HJ : J'ouvrirais le sujet dans mon bureau une fois que tu m'auras répondu ]

Maintenant que Nervia avait donné son cadeau à Lulu, elle était libre de ses mouvements. Elle en profita donc pour piocher un nouveau petit four sur le buffet et le porter à sa bouche. Celui-ci avait un goût... inhabituel mais loin d'être déplaisant. Elle attendait toujours une réaction de la part de la grande Serdaigle quand Mathias ouvrit la bouche et... posa la question à laquelle Nervia s'attendait le moins. Il lui proposait de danser. A elle! La petite blonde vérifia qu'il ne s'adressait pas à une des élèves plus âgées à côté de qui ils se trouvaient. Mais non, il avait bien prononcé son nom. Elle se retourna vers lui et bredouilla.

"-Oui je... si tu veux. Après tout... la piste est loin d'être vide maintenant..."

Rien de très convaincant ni d'assuré, encore une fois. Elle espérait qu'une fois en action elle se débrouillerait mieux que ça. Le groupe que le directeur avait engagé pour le bal jouait une musique entrainante qui donnait vraiment envie de bouger. Elle n'avait pour l'instant expérimenté que les fêtes d'anniversaire de ses amies moldues et les quelques occasions qu'elle avait eu de danser s'étaient révélées peu concluantes, mais à l'époque elle n'était pas accompagnée d'un garçon... Quand elle raconterait ça à Anaïs le lendemain...

Elle s'avança vers le bord de la piste, tendant une main à Mathias. C'était plus pour l'inviter à la rejoindre que pour qu'il la lui prenne mais si jamais il le faisait... Un petit frisson parcourut son corps. Elle le regarda s'approcher et ne put qu'admirer encore une fois la classe naturelle qui émanait de lui. Pas étonnant qu'il ait été choisi comme préfèt et comme joueur de Quidditch. En plus il était intelligent... Le parti idéal comme disait son père (qui ne pensait pas sérieusement à la marier, elle n'a que douze ans, hein). Le souvenir de sa conversation avec Shirley revint. Peut être qu'elle avait réussi à se décider à présent...
Doucement, elle commença à bouger au son de la musique, accélérant ses mouvements en rythme. Elle se doutait que ce n'était pas très gracieux mais elle ne savait pas faire autrement. Elle attendait que son ami approche. Depuis le temps qu'elle l'attendait...

Citation :

Bonsoir Miss McBrien, j'espère que vous avez travaillé vos potions car le dernier cours n'était guère satisfaisant !

Clarisse ne fut guère surprise d’entendre le maître des potions lui rappeler son incompétence dans ce domaine. En revanche, elle fut soulagée de ne pas se faire envoyer promener.

_ Bien sûr professeur, je m’y emploie tous les soirs…

Clarisse aurait bien souhaité continuer cette conversation, mais malheureusement, cela ne s’avéra pas possible. En effet, un élève de serpentard, à l’allure froide et dure fit son apparition. En y regardant de plus près, il était plutôt séduisant, mais bien évidemment, Clarisse ne s’occupait pas de ce genre de détails. La seule chose qui retint son attention fut qu’il devait être plus âgé qu’elle et surtout de sang pur si l’on en croyait son attitude, mais aussi qu’il était un familier du professeur Rogue, et que donc par conséquent, elle était de trop.

_ Je vous souhaite une agréable soirée messieurs…

La serdaigle avait prononcé ces mots d’une petite voix que les deux autres n’avaient probablement pas enttendu, mais au moins, elle pouvait s’éclipser sans honte, et de la manière la plus polie possible. N’attendant aucune réponse particulière, Clis’ se fraya un chemin parmi les élèves entassés les uns contre les autres, après avoir fait le plein de petits fours. La majorité des élèves étant plus grands qu’elle, l’aiglonne avait du mal à se faire entendre. Après au moins un millier de « pardon, excusez moi » et autant de coups de coude, la petite réussit finalement à retrouver Rolas Iluvatar, le poufsouffle avec qui elle était tombée pour l’échnage de cadeaux. Elle était un peu essoufflée. Après une profonde inspiration, elle lui offrit un beau sourire.

_ Excusez-moi de vous avoir abandonné quelques minutes…
…
Vous prendrez bien un canapé, ceux au saumon sont particulièrement bons…

Elle lui tendit ce qu’elle avait prit au buffet et enfourna le reste dans sa bouche, dégustant avec plaisir la cuisine fine et délicieuse des elfes de maisons. Les apprentis sorciers avaient rudement de la chance d’avoir de tels cordons bleus à leur service ! Après cette rapide dégustation, elle se hissa sur la pointe des pieds afin de repérer William, son ami gryfondor qu’elle avait aperçut en début de soirée et avec qui, il faut bien l’avouer, elle avait très envie de se retrouver. Pas parce qu’elle était amoureuse de lui, n’allez pas vous imaginer des choses, mais tout simplement parce qu’elle avait passé la soirée avec un inconnu, aussi sympathique soit-il, et qu’elle avait à présent envie de parler à quelqu’un qu’elle connaissait bien et que d surcroît elle aimait bien. C’est donc avec difficulté qu’elle le repéré finalement, en compagnie d’une jolie jeune fille.

Elle se remit d’aplomb et se tourna vers le jaune et noir. Un nouveau sourire, et elle l’entraîna vers l’endroit ou se tenait le rouge et or. Cette fois encore, il lui fallut user de beaucoup de patience et de formules de politesse. Les autres élèves ne semblant pas se soucier de ses gestes et paroles, Clarisse s’énerva légèrement, et commença à se montrer moins aimable, et tant pis si ça ne plaisait pas à tout le monde ! Cette seconde solution se montra beaucoup plus pratique, puisque les personnes qui entravaient sa progression se poussaient à présent, que ce soit bon gré ou mal gré. Elle arriva enfin à côté de William, toujours en compagnie du poufsouffle.

_ Salut Will’ ! Bonsoir mademoiselle… je m’appelle Clarisse McBrien et je suis en deuxième année à Serdaigle.
Je vous présente Rolas Iluvatar, mon partenaire de cadeaux pour cette soirée…

Au moins cette fois, Clarisse n’avait pas l’impression de déranger, comme lorsqu’elle s’était retrouvée avec Mathias et Nervia. Un coup d’œil non intentionnel sur la piste de danse lui apprit qu’ils étaient tous deux en train de danser, ce qui laissa la rouquine plutôt perplexe…

William serra délicatement la main que lui tendait Shirley, hésita un instant à y déposer un baiser (pour rire) mais y renonça. Il se contenta d'une poignée de main, légère, comme son père lui avait appris... "quand tu serres la main d'une femme, n'essaie pas de la broyer!" Il se demanda s'il convenait de la raccompagner jusqu'à la porte de la salle de bal, mais finit par décider que c'était inutile...

-Bonsoir, Shirley, dit-il d'un ton un peu raide, appelant la demoiselle par son prénom pour la première fois de la soirée. Et merci encore pour le cadeau!

Elle s'éloigna lentement, gracieuse dans sa robe du soir, et William prit plaisir à la suivre des yeux jusqu'à sa sortie. Lorsqu'il redescendit sur terre, ce fut pour trouver Clarisse, son amie de Serdaigle, qui avait apparemment lancé un bonsoir que Shirley n'avait pas entendu. William eut un large sourire en reconnaissant la Serdaigle, et le garçon qui l'accompagnait: il s'agissait de Rolas, un Poufsouffle de première année avec qui Will avait déjà discuté. Le Gryffondor oublia aussitôt sa fatigue et son lit, et il répondit avec enthousiasme:

-Bonsoir! Finalement, tu vois, Clarisse, j'ai changé d'avis... Je t'ai cherchée pour t'avertir mais je ne t'ai pas trouvée. La soirée est sympa, vous ne trouvez pas?

Il faillit interroger Clarisse au sujet de sa courte discussion avec Rogue, mais estima préférable d'y renoncer. La fête était trop belle pour la gâcher en parlant des profs...

La jeune fille qui avait tenu compagnie la soirée durant à William partit dès que Clarisse fit son apparition. Cela déboussola un peu la serdaigle, car en plus de ça, elle n’avait pas répondu à son salut. Enfin sans doute n’avait-elle pas entendu, chose des plus probables puisqu’elle avait déjà tourné les talons à ce moment là. La rouquine détailla alors la tenue vestimentaire de son ami, presque sans s’en apercevoir. Il portait des habits assez simples : chemise blanche et pantalon gris, mais néanmoins élégants. Le style contrastait avec celui de Rolas mais la deuxième année aimait bien les deux.

Citation :

-Bonsoir! Finalement, tu vois, Clarisse, j'ai changé d'avis... Je t'ai cherchée pour t'avertir mais je ne t'ai pas trouvée. La soirée est sympa, vous ne trouvez pas?

Clis’ sourit. C’est vrai que lorsqu’elle avait discuté du bal avec le gryfondor quelques jours plutôt, elle avait été sincèrement navrée et déçue, il faut bien l’avouer, en apprenant qu’il ne viendrait selon toutes probabilités, pas à la soirée de noël. Elle se souvint soudain de leur rencontre, un soir dans la tour d’astronomie. Tous deux étaient montés observer les étoiles, s’étaient trouvés par hasard, et depuis ils étaient devenus très amis. Mais beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts, et ce n’était pas le moment pour la jeune fille de se noyer dans ses pensées. Elle releva la tête, les yeux brillants.

_ J’en suis ravie !
J’étais devant la porte de la salle, pour être certaine de ne pas rater Rolas.
La soirée n’est pas mal, mais si tu veux mon avis, elle pourrait être mieux….

Ces dernières paroles avaient été murmurées, si bien qu’aucun des deux garçons n’avaient dû les entendre. Oui la soirée aurait put être meilleure pour Clarisse si elle l’avait passée avec tous ses amis, pour une fois. Mais ce n’était pas le cas et il était à présent trop tard. De plus, Clarisse n’était pas égoïste et était même heureuse que les autres aient passés une bonne soirée. N’empêche qu’un petit regret subsistait, caché au fin fond de son cœur. Un petit pincement qui ne se voyait pas. Clarisse n’allait pas laisser ce stupide pincement de cœur lui gâcher le reste du temps. Au contraire, elle comptait bien en profiter un maximum.

* Suis-je bête, j’ai un cadeau pour lui aussi. Je sais bien que normalement on dois les donner demain, mais je n’ai pas de chouette ou de hibou, pour les porter… *

Un sourire malicieux apparut sur le visage de la bleue et bronze. Elle avait plus d’un tour dans son sac, ou plutôt dans sa robe ! Elle avait déjà distribué les autres cadeaux qu’elle avait préparée pour ses amis, ne restait que celui de William ! Il s’agissait d’un joli flacon de cristal contenant de la potion Felix Felicis, accompagné lui aussi d’une petite carte, dans laquelle une photo était glissée. Une photo de William que Clarisse s’était procurée on ne sait comment. Elle sortit le petit paquet vert, toujours en souriant.

_ Tiens c’est pour toi !
Je sais que normalement c’est demain, mais …
…Joyeux Noël William !

La fête battait son plein à présent dans la Grande Salle. (et le prix de la phrase la plus bateau pour introduire un post est décerné à : Lucretia Ulwarth !!!)
Elle voyait les élèves défiler sous ses yeux et s’échanger toutes sortes de présents, le buffet avait eu le temps de se vider et de se renouveler une bonne dizaine de fois, et toujours pas de Susi en vue. Etait-elle malade ? Il fallait quand même qu’elle ait une excuse en béton pour louper le Bal de Noël ! C’en était presque inquiétant… La préfète hésita un instant à aller lui apporter son cadeau au lit, mais se ravisa en pensant que 1) elle n’avait pas le mot de passe pour accéder à la tour des Gryffondor et 2) la Guinness n’a jamais eu la réputation d’être un remède pour les malades … Et puis, Lucretia aussi avait le droit de profiter du bal, après tout. Elle lui remettrait son présent dès qu’elle la verrait, mais en attendant, une bonne partie de la soirée s’était écoulée durant laquelle la Poufsouffle n’avait fait qu’attendre à côté du buffet telle une vulgaire citrouille décorative.

Ce fut justement à l’instant où elle se décida à aller à la rencontre de quelques personnes pour partager avec eux une bonne Guinness bien fraîche , que Zélie débarqua dans la salle. Lucretia l’avait déjà eu à côté d’elle à l’occasion de certains cours et l’avait toujours trouvé d’excellente compagnie, bien qu’elles n’aient pas encore eu l’occasion de beaucoup bavarder. Et bien, la voilà l’occasion . La Poufsouffle alla à la rencontre de la rouquine, très jolie dans une robe marron toute simple mais relevée d’une magnifique paire d’escarpins framboise. Habillée comme cela, Zélie n’évoquait que fraîcheur et joie de vivre, ça changeait un peu de toutes ces greluches saucissonnées dans des robes de soirée mal ajustées et aux coiffures ridicules, à la Barbie-Princesse-Réponse (cf. Shrek 3 xD)…

- Bonsoir Zélie ! s’enquit joyeusement Lucretia lorsqu’elle fut parvenue à sa hauteur. Tu viens d’arriver ? Tu n’aurais pas vu Susi Diamentino par hasard ?

Ceci dit, la Poufsouffle ne prêta guère attention à sa réponse, trop occupée à admirer l’élégance de la Serdaigle en ce soir de Nowèle.

- J’aime beaucoup ta robe . Ca fait plaisir de voir qu’il y a encore des filles qui ont du goût à Poudlard… regarde, celle là, on dirait que sa robe est en caoutchouc rose fluo… et puis on voit bien qu’elle a du mal à respirer et que la première chose qu’elle va faire en remontant dans son dortoir est d’enlever ses talons aiguilles qui lui ensanglantent les pieds Sans parler de ces « Gothopouf » de Serpentardes…

La préfète marqua une pause, se reprochant une fois de plus de trop « assaillir » ses nouvelles connaissances. Et si Zélie n’était pas du tout de son avis, si elle n’avait pas les mêmes goûts qu’elle ? Elle pourrait très bien penser que Lucretia n’est qu’une langue-de-vipère qui passe son temps à juger les autres sur leur apparence, ou encore qu’elle lui faisait de la lèche avec tous ses compliments… Peut-être allait-elle même s’imaginer que la Pouffy espérait obtenir son cadeau, et qu’elle faisait ainsi des éloges à toute la salle pour se constituer une montaaagne de cadeaux de Noyèle … Ouais, bon. Il fallait qu’elle se calme. Autant dans sa façon d’aborder les inconnus que dans celle d’imaginer ensuite comment ils allaient réagir.
Lucretia reprit donc la parole après un court instant, essayant au passage de nuancer un peu ses propos :

- Hihi, bon j’suis méchante, quand même… Tu veux boire quelque chose ? J’ai amené de la Guinness. Mouwa j’aime bien parce que ça vient d’Irlande, là où je suis née et parce que je suis issue d’une famille d’alcooliques dont j’ai fortement hérité de ce trait de caractère. Mais si t’aimes pas on peut boire autre chose… champagne ? jus de citrouille ? Bièraubeurre ? Magic Soda à la Papaye ? Tu veux que jte lâche les baskets ? Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Qu’est ce que l’art moderne ? Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?

Zélie était à présent rentrée dans la Grande Salle, il y avait quand même du monde, et d’ailleurs, tout ce petit monde était soit en train de s’offrir des cadeaux, soit en train de danser. La jeune fille ne s’occupa pas trop d’Artemis, car quelqu’un venait de juste de la saluer. La rouquine regarda se quelqu’un et vit que c’était Lucretia Ulwarth, la préfète de Poufsouffle, celle-ci était plutôt jolie, mignonne, dans sa robe blanche, blanc et marron, tiens, si on fusionnait les deux jeunes filles, ça faisait plutôt bien ! Zélie regarda droit dans les yeux la Poufsouffle et sourit et répondit doucement à la question posée :

- Salut ! Nen, je n’ai pas encore vu la souris, bouah, elle aime faire la fête ! Elle ne devrait plus trop tarder !

Puis alors, elle enchaîna en faisant un compliment à la bleue et bronze, ce qui l’a fit légèrement rougir, (Wow XD) et oui, ses joues d’habitude blanches avaient à présent rosies. Elle regardait toujours la préfète dans les yeux, buvant ses paroles, oui, elle l’écoutait attentivement, ce qui était plutôt rare chez la jeune fille. Lucretia avait l’air d’une fille qui parlait énormément, cela plaisait à Zélie, savez-vous pourquoi ? Parce que elle, parlait peu, il est vrai qu’elle parlait maintenant de plus en plus, mais bon, son passé était toujours derrière elle.
Zézette observait Lucretia, mais apparemment elle aussi. C’était comme si, les paroles de la jaune et noir flottaient pendant que ces doux regards étaient échangés. Ce fut alors à l’Aiglonne de parler, elle secoua un petit peu sa tête, ses cheveux aussi, et parla :

- Je te remercie ! Tu es très jolie aussi tu sais… Elle laissa un peu sa phrase en suspend, regardant la fameuse fille avec la robe en caoutchouc rose, et rigola : Yep ! Elle aurait mit un corser, je pense que le résultat aurait était exactement pareil ! Mais bon, de toute façon, les filles ici se prennent toutes pour des tiptop modèles, pis souvent, ce n’est pas trop le cas en fait ! Et je pense aussi qu’elle aura énormément de mal à danser ainsi, à moins qu’elle danse à pieds nus ! Mouarf ! C’est possible hun ! Elle détourna alors son regard qui revint sur la préfète. Puis c’est vrai ! Mais les Serpillières mwa, je les appellerai plutôt les Goths-minis-poufs, car la plupart ont un peu notre âge quoi ! Je n’imagine même pas ce que ça va faire dans quelques années … !

Zélie était du même avis que de la Poufsouffle, il est vrai que les Serpentardes étaient peut-être un peu trop sombres pour des jeunes filles de onze à quatorze ans ! Elles se prenaient toutes pour des gothiques et pis, en fait, elle n’était rien de ça manquerait plus qu’elles écoutent Tokio Hotel. M’enfin…
Apparemment, Lucretia devait offrir son cadeau à Susi, mais en plus de ça, elle avait encore autre chose sous le bras : un pack de … Guinness ? Gui-nn-e-sseuh ? Bon, ça devait encore être un truc hyper tordu ! Ca venait d’Irlande ! Alors comme ça, elle est Irlandaise ! Une Irlandaise et une Française, c’était bien hein ? Zélie la regarda avec un sourire et répondit :

- Non non ! Tu n’es pas du tout missante ! Je pense comme twa mwa ! Et pis oui, je veux bien de la Gui-nn-e-sseuh ! Je ne connais pas du tout, en fait, je suis pas irlandaise moi ! Je suis française, j’t’aurais bien ramener du Ricard, mais voilà qwa Et comme j’ai jamais goûté de la Guinness, c’est l’occasion nen ?

Puis, sans un regard vers Artemis, elle prit alors la main de la jaune et noir et l’emmena près du buffet, là, elle prit deux verres. Elle ne voulait pas trop servir elle-même la boisson, on ne sait jamais, elle aurait peut-être eu l'air d’une impolie de française, ou alors c’était encore une boisson qui faisait Psscchhttt, et tout allait lui exploser à la figure
Elle vit ensuite Mathias, sur la piste de danse, elle aurait bien voulu lui faire un signe, mais il avait l’air occupé, tant pis. La jeune fille posa son cadeau près d’elle, elle lui donnerait un peu plus tard dans la soirée.
Zélie regarda une énième fois Lucretia attendant … Je ne sais quoi.

Toujours pratique ! Lorsque Lavande demanda à Seamus où est-ce qu’il avait l’intention de l’emmener maintenant qu’ils étaient en tête à tête (enfin façon de parler vu que la Grande Salle se remplissait de plus en plus à chaque minute qui passait), le préfet lui proposa d’aller se poser un petit peu à une table, histoire qu’elle se décharge un peu de ses paquets. La jeune fille acquiesça avec un sourire et se laissa guider par son cavalier jusqu’à la table la plus proche. Elle y déposa avec un plaisir évident ses cadeaux, son miroir et le kit de nettoyage de Jemiah qui pesait tout de même relativement lourd, puis elle chercha des yeux le plateau d’amuse-gueules que le Gryffondor lui avait apporté, mais elle se rendit alors compte qu’elle l’avait oublié près de Kaelir et Lynn. Elle fit donc une croix dessus car elle ne tenait pas à retourner auprès de son petit ami, sinon il y aurait forcément des embrouilles. Elle prit alors un canapé au fromage sur la table et au moment où elle allait en proposer un à l’Irlandais, celui-ci lui demanda comment s’était passé sa journée. Elle répondit alors :

-Très bien merci ! Bon j’ai eu du mal à me préparer, mais comme d’habitude et puis pour une fois ce Bal n’est pas raté, c’est une grande première depuis que je suis arrivée à Poudlard !

Elle sourit alors sincèrement au garçon aussi bien car elle était heureuse que pour le remercier de lui faire passer une bonne soirée, chose à laquelle elle n’était pas habituée. Ensuite, en retour à son sourire, Seamus lui murmura une énormité à l’oreille, elle ne put alors pas s’empêcher d’éclater de rire. Elle s’imaginait parfaitement la situation, Seamus lui passant les munitions, elle viserait McGo et vlan elle tirerait ! Elle s’imagina alors la tête de sa directrice de maison et son fou rire augmenta, elle en avait les larmes aux yeux. De plus le garçon rajouta un laconique :

Citation :

Donc tu as de la chance qu’on ne joue pas ce soir hé hé …

Elle lui répondit alors, en s’essuyant les yeux :

-Tu l’as dit, quoique de toute façon je te l’aurais fait payé.

Elle vit alors Rogue qui entrait avec son habituel air renfrogné et elle dit malicieusement :

-Une danse avec le professeur Rogue, tu aurais été tenté ?

Enfin comme le garçon lui avait également proposé si elle avait envie de quelque chose, elle réfléchit deux secondes, remplit deux jus de citrouille, fit un signe au garçon pour qu’il boive le sien pendant qu’elle buvait le sien, puis lorsque ce fut fait, [tu as évidemment le droit de refuser et je changerais mon post] elle prit la main du garçon et le tira sur la piste de danse. Il lui avait demandé ce qui lui ferait plaisir et bien elle avait envie de danser. Elle emmena donc le garçon au milieu de la piste et commença à se trémousser alors que la musique qui passait alors était un tube des Bizarr’ Sisters. Mais soudain, alors que Seamus n’avait pas encore bien réalisé ce qui lui arrivait, le regard de Lavande tomba sur Kaelir et Lynn qui dansait un peu plus loin. Jusque là aucun problème, mais pour une raison inconnue de Lavande, Lou vint rejoindre le couple ! La Gryffondor se demanda ce que sa pire ennemie pouvait bien avoir à dire à son petit ami, mais elle voulait tenir sa promesse alors elle ne bougea pas d’un poil pour aller voir ce qui se passait, simplement pour se calmer, elle se rapprocha de Seamus, et prit les mains du garçon dans les siennes pour danser plus rapprochés l’un de l’autre. Elle lui sourit alors et dit :

-C’est ça que je voulais !

Voilà, maintenant Lou pouvait dire et faire ce qu’elle voulait, elle n’en avait rien à fiche, ce soir elle était avec Seamus et rien qu’avec lui !

Avec un grand sourire, William serra la main de Rolas, un garçon qu'il ne connaissait pas bien mais qui lui semblait sympathique. Il faut dire que le Poufsouffle était le cousin de Kaelir, un ami de Will, ce qui lui donnait un a-priori favorable à son sujet... C'était d'ailleurs Kael qui les avait présentés. Mû par un réflexe, le jeune Gryffondor tendit le cou pour apercevoir Kael, qu'il avait déjà vu plus tôt dans la soirée, sans Lavande- ce qui avait fortement intrigué le jeune homme. Il revint rapidement à ses amis, cependant, et prit avec curiosité le paquet que lui tendait Clarisse. Tout en l'ouvrant, il expliqua:

-Moi aussi j'ai un cadeau pour toi... mais il est là-haut, dans la tour de Gryffondor. Qu'est-ce que c'est que ça? demanda-t-il en levant le flacon de potion.

Une petite étiquette en lettres gothiques indiquait "Felix Felicis", mais cela ne disait rien à William. Un minuscule rouleau de parchemin était attaché au goulot du flacon, comme la notice d'un médicament. Will le déplia et lut:

Citation :

Felix Felicis est la potion de chance la plus puissante du monde. Son absorption suffit au sujet pour voir toutes ses entreprises grandement facilitées par la chance.
Mise en garde: l'utilisation de Felix Felicis est rigoureusement interdite dans les examens, compétitions sportives, élections, et toutes compétitions en général.
Le contenu du flacon suffit à assurer environ quarante-huit heures de chance.

Le Gryffondor dévora ce qui était écrit, puis il leva des yeux éperdus de reconnaissance vers Clarisse et murmura:

-Une potion de chance... ça c'est une bonne idée! Merci beaucoup, Clarisse.

Il s'approcha d'elle et planta un baiser sur la joue de la Serdaigle, ce dont il fut le premier surpris. C'était la deuxième fois de la soirée qu'il laissait ainsi libre cours à ses sentiments. Il se mit à tripoter le papier qui avait emballé son cadeau, et tomba alors sur la photo. Une photo de lui dans son uniforme de Poudlard... dans un endroit qu'il reconnut immédiatement: au sommet de la tour d'astronomie, là où il avait rencontré Clarisse pour la première fois. Il contempla un instant l'image (comme il avait l'air fier avec sa cravate bien nouée et ses cheveux impeccables!) puis déclara en riant:

-Voilà une photo que ma mère va adorer. J'ai l'air d'un élève modèle là-dessus! Merci encore, Clis.

Jamais encore il n'avait appelé la Serdaigle par son surnom. Décidément, c'était la soirée des innovations! Se tournant vers la table, il servit trois verres de Bièraubeurre, en tendit deux à ses amis et leva le sien dans un toast muet.