[Hé bah nan, c'est pu privé. Vu que l'autre idiot a décidé de changer d'avis de lieu APRES que j'ai posté >___< C'est à moi de choisir le lieu, et finalement il change tout, peuuuh.
Donc j'le fous en libre... parce que je veux pas avoir écrit pour rien =O]

C’était un samedi matin, un véritable samedi d’été puisque les rayons du soleil se déversaient déjà à flot dans le dortoir. Il devait être 9h34 environ et Camille s’affairait déjà. Il était bien trop tôt (ben ouais, c'est tôt neuf heures et demi) à son goût mais elle n’avait aucunement le choix (enfin, si, elle l’avait, mais d’une certaine façon, elle l’avait pas… enfin, c’est compliqué, vous comprendrez après, zut). La tête sous le lit, on peut dire de façon polie qu’elle « pestait » .

Mais berdooooooooool, crotte de bique de Merlin de mes deux… (non, Webcam n’est pas devenue aussi vulgaire en trois mois, j’vous rassure !) elle est OÙ cette foutue autorisation ?

Heu, elle n’est pas devenue plus organisée non plus :sifle: . En fait elle est exactement comme avant, y a juste fallu que je la sorte du placard, que je la dépoussière, que je rebranche le courant, que j’installe le nouveau périphérique Webcam… Et moi je raconte n’importe quoi elle j’arrive plus à écrire, c’est chiant =(

Je disais donc que Webcam était dans une position trèèès sexy, à plat ventre par terre, à moitié étouffée dans les vieux trucs qu’elle trouvait en dessous de son lit (il y avait une valise à moitié remplie d’objets très hétéroclites, quelques fringues qu’elle avait eu la flemme de ranger avant de se coucher, un paquet de Chocogrenouilles bien caché pour éviter que n’importe qui (tel que Tiphanny) les pique, une peluche , et quelques feuilles de parchemin qui avaient, pendant environ deux semaine, fait office de « journal intime » - c’était une amie d’origine moldue qui avait parlé de ça à Camille, mais elle avait vite abandonné l’idée comme vous pouvez le comprendre). A ce moment, les plus intelligents d’entre vous (et aussi ceux qui ont remarqué l’endroit où je poste ce topic…) auront sans doute deviné ce qu’elle cherchait : son autorisation de sortie à Pré-au-Lard.

En fait, elle l’avait déjà utilisée de nombreuses fois depuis le début de l’année (on était déjà fin mai, quand même) ; elle était donc certaine qu’elle l’avait avec elle (pas comme si on était en septembre où elle aurait très bien pu la laisser en évidence sur son bureau pour ne pas l’oublier et passer devant sans la voir en partant ). Mais où était-elle ? Mystère mystère. Impossible de se souvenir où est-ce qu’elle l’avait foutue la dernière fois ; elle n’était pas dans sa table de nuit, ni dans son sac de cours (à moins qu’elle soit coincée entre deux parchemins, elle avait la flemme de passer ses cours au peigne fin, mais ça allait pas tarder), ni dans sa chemise de nuit (ben quoi ? ), ni dans ses robes de sorcière. Il lui restait donc plusieurs hypothèses : soit elle était sous le lit (probable – malheureusement), soit elle était dans un de ses jeans, qu’elle avait mis une fois pour aller à Pré-au-Lard (probable aussi), soit elle était dans ses cours (moins probable heureusement), soit, elle l’avait définitivement perdue (probable à 75%). Et dans ce cas, elle était dans la mouise comme on dit, vu qu’elle avait prévu des tas de trucs, et qu’en plus, en PLUS ! elle s’était levée tôt pour pouvoir profiter de sa journée. Elle avait bien lancé Accio pour le retrouver... mais très étrangement, ça n'avait eu aucun effet. Angoissant.

Pourquoi elle l’avait pas cherchée hier ? Mais enfin, Webcam c’est Webcam, un point c’est tout… Elle avait toujours pas commencé à réviser ses BUSEs non plus, alors ne lui demandez pas de préparer une simple, minuscule, dérisoire autorisation de sortie .

J’en ai maaaaa… aïe ! (Voilà ce qui arrive quand on essaie de se relever en étant à moitié cachée sous un lit. )

* Heureusement que les filles sont pas là… Non franchement, c’te honte, mais c’te honte >.< Elles, elles ont pensé à le chercher à l’avance, ce bout de papier. Et elles auraient pas pu me le rappeler hein, hier ? Plutôt que de parier derrière mon dos que je l’avais pas fait et que ce matin je perdrai une demie heure à farfouiller ? … Ah ouais mais zut, la dernière fois elles avaient dit qu’elles me laisseraient me débrouiller… Pourquoi d’ja… ? Aaah, ui. J’les avait forcées à faire de l’apnée sous le lit pour chercher avec moi . Mais quoi, des amies elles peuvent bien faire ça pour moi nan ? Bon, bon, raisonnons logiquement ma chère. * Les deux mains croisées sous le menton, manquant d'étouffer, les pieds dépassant du lit : mais oui, soyons logiques, on est dans les bonnes conditions . * La dernière fois qu’on a été à Pré-au-Lard, on a… fait les cons . Ça m’avance trop, franchement. J’avais pas mis ma robe de sorcière donc j’avais des fringues moldues (on progresse trop grave d’la mort qui tue les moutons). Et… j’avais… pas de poche . Donc je l’ai pas rangé dans mes poches, vu que j’en avais pas, tout ça est très logique, c’est magnifique, Camille, je te décerne la prix de la logicitude, bravo. * Heu, la poussière des trois mois sans écriture lui monte à la tête . * J’ai gardé l’autorisation à la main… Ha mais ! On a été chez Gaichiffon ! *

On a acheté des chausseeeeeeeeeettes !

Une fois ce cri du cœur poussé, la mouche qui bzzzitait à la fenêtre put regarder, admirative, notre jeune Gryffondor se tortiller et ramper à l’envers pour sortir de l’enfer de son Sous-Lit (elle venait d’ailleurs de décider qu’elle ferait bien un peu de rangement là-dessous, histoire que les elfes de maison puissent nettoyer un p’tit peu…), les cheveux emmêlés, et se précipiter vers son armoire à vêtement. Elle en sortit, victorieuse, une paire de chaussettes rayées – je vous rappelle que Tiphanny et Camille sont meilleures amies et que l’une et l’autre s’influencent (se forcent à acheter des trucs…) mutuellement – aux couleurs de Gryffondor. En fait, Webcam avait essayé de les ensorceler pour y créer un petit lion rugissant, ou qu’elles fassent des trucs spaces quoi, mais elle n’avait pas réussi et n’avait pas osé demandé à Flitwick de peur de passer pour une gamine, une folle ou une incompétente . Et elle ne les avait toujours pas portées. Quel est le rapport avec l’autorisation ? Ben elle était dedans, tout simplement ! Elle était coincée dans l'armoire, et n'avait donc pas pu en sortir avec le sortilège Accio. Vu qu’à la sortie Camille n’avait pas de sac, de poche ou de chapeau, elle avait sauté sur l’occasion pour la « ranger » quelque part et ne pas devoir la garder à la main .

Avec un sourire resplendissant, en cinq minutes environ, Camille se recoiffa les cheveux, enfila ses chaussures, fourra l’autorisation de sortie dans un sac, un vrai, et dévala les escaliers jusqu’à la porte principale. Juste un peu essoufflée (… nan, en fait c’est pas vrai vu qu’elle vient de courir pendant sept étages, mais ça le fait pas si je dis qu’elle tenait à peine sur ses jambes et qu’elle essayait en vain de reprendre son souffle ), elle présenta le papier à McGonagall qui la regarda d’un air compréhensif (* Compréhensif ?! Queuh dalle, chuis sûre qu’elle a jamais accompli l’exploit que je viens de réaliser, elle est trop… trop… trop âgée. *) ; peut-être se rappelait-elle de ses jeunes années (et toc).

Après avoir repris ses esprits, Camille fourra l’autorisation dans son sac et se dirigea d’un air guilleret vers Pré-au-Lard. Il faisait beau, et chaud, ce qui était plutôt rare d’ailleurs, et ça n’allait sûrement pas durer, mais autant en profiter. Elle ignorait où étaient Tiphanny et Lola mais elles n’étaient sûrement pas à deux, car ce matin même, elles étaient parties à plus de dix minutes d’intervalle. Et puis tant pis, elle était aussi bien toute seule. De toute façon elle avait prévu de racheter des plumes à Scribenpenne, d’aller faire « repriser » (ça fait vieux comme mot punaise . « Chaaarles, pouvez-vous aller faire repriser ces quelques chaussettes, mon ami ? » « Mais bien sûr ma dâââme. » ) quelques robes de sorcier trouées (on se demande comment, étant donné que Camille prenait quand même grand soin de ses affaires, non ? :sifle: ) à Gaichiffon, et de traîner devant quelques autres boutiques – bref, rien qui ne nécessite une grande compagnie ; puis Scribenpenne et Gaichiffon ne devaient pas intéresser grand monde, de toute façon.

Elle avait à peine pénétré le village, elle apercevait les Trois Balais devant elle à sa droite et une forte envie de Bièraubeurre se faisait ressentir dans son estomac (à dix heure trente du mat’, Camille c’est pas sérieux), lorsque son regard fut retenu par la vieille bicoque qui se tenait à une centaine de mètre. A chaque fois elle ne pouvait s’empêcher de la remarquer et à chaque fois, l’envie de s’y rendre et de la visiter était plus forte. Qu’est ce qu’il pouvait bien y avoir dedans ? Est-ce que c’était si effrayant que ça ? Est-ce que si elle imitait les cris que soit disant on entendait, tous les habitants flipperaient comme des dingues ? Ça valait le coup d’essayer en tout cas. Au diable mes occupations prévues ! se dit-elle (ouais enfin là je retranscris version dix-neuvième :sifle: – vous croyez quand même pas que Camille dit ou pense « au diable » et « mes occupations » ? O__O).

Et Webcam se dirigea donc en sautillant allègrement vers la Cabane Hurlante, pas inquiète du tout. Oui mademoiselle a peur pour des BUSEs qu’elle a pourtant révisé (sisi), et peut visiter sans problème une maison théoriquement hantée et potentiellement dangereuse, cherchez l’erreur. Au bout de deux minutes de sautillement cependant, elle s’arrêta parce que ça commençait à être fatiguant, en plus le chemin montait, et il lui fallait arriver en pleine forme pour pouvoir explorer entièrement ce mystère total qu’était ce… cabanon étrange, biscornu et tout vieux.

Non mais franchement, elle a dû être construit y a au moins deux cent ans c’te maison ! constata-t-elle, enfin arrivée au sommet de la mini bute sur laquelle était construite la Cabane Hurlante. Ouais, c’est son trip’ de parler toute seule . Enfin, il faut dire qu’elle avait raison, on avait l’impression que si une coccinelle s’appuyait un peu trop sur une poutre toute la maison s’effondrait :sifle: . C’était comme un petit vieillard qui tenait sur une canne, et que si on retire la canne, tout s'effondre (putain la comparaison de ouf).

Bien décidée à commencer son exploration, Camille fourra sa baguette magique dans sa poche et déposa son sac devant la maison. Elle pourrait bien le retrouver après, ça allait la gêner et puis y avait pas de risque de voleurs ici (au pire la seule chose que le voleur volerait ce serait des sandwichs préparés par les elfes de Poudlard, une autorisation de sortie, à peine assez d’argent pour racheter des plumes et des fringues. Youpiii, il allait d’venir riche comme ça ). Allez goooo ! Et elle appuya sur la cliche pour entrer dans la maison. S’acharna. Re-appuya. Secoua la porte. Rien à faire, quelque chose devait bloquer, de la rouille ou autre chose. Beh, elle était bien partie si elle arrivait même pas à ouvrir la porte de sa future conquête !