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 Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]
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MessageSujet: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyJeu 5 Juin - 19:06:54

Comme à son habitude, Dolores était arrivée en avance et avait fait son tour d'inspection. Pas de piège, pas de matériel dégradé, pas de Miss Teigne teinte en rose cachée sous un pupitre Rolling Eyes ... Tout semblait en ordre. Ils allaient pouvoir entamer sereinement le nouveau cours. La matinée était radieuse et Dolores se félicita de s'être levée si tôt. Les rayons de soleil qui filtraient par les fenêtres hautes de la salle de cours la mettaient de bonne humeur et faisaient ronronner les chatons qui avaient la chance de se trouver sous les rayons dorés. Tout se profilait donc bien pour un cours parfait. Mais l'expérience lui avait appris de ne pas trop se fier aux apparences. Les cours avec les premières années pouvaient vite tourner au cauchemard. Il faudrait qu'elle soit stricte dès le début du cours. Aucune concession, aucun passe droit. Action, réaction.

Pour mettre le point final à l'organisation de la salle, la femme en rose inscrivit au tableau, à l'aide de sa baguette :


Citation :
Cours n°3 : Replacer la défense magique dans un contexte ouvrant sur la pratique

Elle s'atela ensuite à la préparation d'un nouvel arrêté d'éducation. Elle était si absorbée dans son travail qu'elle entendit à peine entrer les premiers élèves. Elle releva la tête.


- Bonjour mes chers petits, les salua-t-elle de sa voix mielleuse. Installez-vous, nous n'allons pas tarder à commencer.


Dernière édition par Dolores Jane Ombrage le Dim 6 Juil - 10:01:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyJeu 5 Juin - 19:55:03

Zelda avait eut une journée difficile aujourd'hui: en effet, elle s'était trompée deux fois de classe, confondant plusieurs fois les locaux. Durant le diner, elle s'était bien décidée à arriver à l'avance au cour de DCF surtout que c'était l'affreuse Ombrage qui leur dispensait ce cour. Avec cette furie, l'année promettait d'être palpitante. Après avoir avalé son ragout (un des plats détesté de Zelda), celle-ci se rendit au cours de défence contre les forces du mal avec des pieds de plombs. Toutefois, pas question d'être en retard, pas maintenant, pas avec elle!
Zelda avait pu voir les effets des "retenus" sur ses camarades et elle s'était promis de ne jamais faire parti de ces torturés d'Ombrage: à croire qu'une fois qu'elle avait gouté à l'un de ses élèves elle ne pouvait plus s'en passer. pas étonnant que le sujet du devoir qu'ils devaient rendre était sur les vampires: peut-être qu'elle s'y reconnaissait en partie.
Zelda décida d'arborer un joli petit sourire (focul) avant d'entrer en classe. C'est en des moments pareils qu'on pouvait se rendre compte des talents d'actrice de Zelda: en effet, son sourire était tout ce qu'il y a de plus naturel.
Elle alla s'asseoir au 2ème rang, au milieu de la classe après avoir salué sa chère professeur:


"Bonjour professeur Ombrage."

Au moins, à cet endroit elle n'avait pas l'air d'une frotte manche ni d'une élève qui s'en fichait complètement: elle avait l'air d'une élève normale qui voulait savoir ce que la prof avait à dire. Elle sortit ses cours, remarquant que la prof avait toujours le même genre d'affreuse robe rose mais cette fois, celle-ci avait encore plus de froufrous et de dentelles que d'habitude.

*Mon, Dieu mais c'est vraiment immonde, et ces chats sont à vomiiir!*

Si la prof de DCF ne s'était pas appelée Dolores Jane Ombrage et qu'elle n'eut pas été prof à Poudlard, elle aurait sans doute enfoncé ses deux doigts dans la bouche pour se faire vomir. A l'inverse, elle adressa un grand sourire à la grosse dinde avant de sortir ses affaires de son sac.


Dernière édition par Zelda Smis le Ven 6 Juin - 7:14:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyJeu 5 Juin - 21:48:35

En première heure: défense contre les forces du mal... Ca allait mal pour Robin. On lui avait raconté que le professeur Ombrage était horrible. Il n'y avait pas vraiment cru , vu qu'il n'est qu'en première année... Mais il trouva enfin une réponse à sa question en entrant d'un pas hésitant dans la repoussante petite salle rose, acceuilli par une horrible bonne femme au visage de crapaud. Il eut un sentiment de dégout en voyant les "assiettes à chats".
Enfin, il se résolut à dire:


-Bonjour, professeur Ombrage...

Le gros crapaud rose les salua de sa voix mielleuse :

- Bonjour mes chers petits. Installez-vous, nous n'allons pas tarder à commencer.

Robin choisit une place au troisième rang, car, d'un naturel discret, il ne cherchait pas à se faire remarquer.
Il sortit un parchemin et une plume, et attendit le début du cours...
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyJeu 5 Juin - 23:28:43

Alexei arrivait au cours de Défense contre le Mal. Il avait prévu l'équipement pour ca. Dans la salle d'arme, il y avait de nombreuses reconstituion d'armures et d'armes anciennes. Alexei avait "emprunté" un casque trop grand pour lui et un grand bouclier. Il arriva au cours en faisant un grand fracas. CLING CLING CLAK CLAK. C'était sa première précense au cours. Les chats du professeur grognèrent et leur poil s'hérissèrent lorsqu'ils vinrent Alexei avec son attirail si particulier.

-Me voila M'ame d'ombre! J'ai ze qu'il faut pour repousser toutes les créatures affreuses et terribles. Un bouclier repousse-flamme et un casque d'invisibilité. Bon le temps que ze les enchantent et ca ira.

Il s'approcha de Robin et lanca:


-Eh bien mon pauvre, c'est pas avec une plume et peu d'encre que tu va repousser les forces du mal! Vont mourir de rire à mon avis. Une plume z'est fait pour chatouiller les pieds des "filles". Il y a encore de l'attirail approprié dans la salle d'armes, il zy avait une massue génial! Mais vachement trop lourde. J'ai penser la rendre aussi légerte qu'une plume mais elle a voler jusqu'au plafond...zut!

-C'est lourd ce casque, et z'y voit rien.


Il le déposa sur un bureau en s'assisant en sifflant un air léger.

-Dites M'ame ombrelle, c'est quand qu'ils vont arriver les dragons? Dites vos chats se sont des tigres de sibérie mangeur d'hommes que vous avez réduits? c'est Zormidable! Z'é peu en avoir un?

Il jetta un oeil sur Zelda Smis.

-Les "filles" sont accepter a"u cours de chasse aux loups garoux"? Z'avez pas peur qu,elles s'enfuient en criant? Ahhh une areignée là!!

Fit Alexei pour tenter d'effrayer Zelda
.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 7:27:58

Zelda, qui n'était pas du tout du genre à se laisser gaire( ni à avoir peur des araignés)était assise tranquillemtn sur sa chaise à jouer avec un stylo en attandant que les autres élèves n'arrivent. Après tout, elle ne faisait rien de mal qui puisse être répréhensible. 1 minutes plus tard, un garçon qui devait sans doute être en première salua la profs un peu de la même manière que l'avait fait Zelda en entrant.
La plupart des élèves devaient sans doute être au courant qu'il ne valait mieux pas être au courant... la plupart des élèves sauf celui qu'on entendait dans les couloirs et qui faisait un énorme vacarme. Sans doute ne savait-il pas qu'il se trouvait devant la classe du professeurs Ombrage: on aurait dit un vieux bruit de ferraille. Ou alors c'était tout simplement Peeve qui voulait encore faire une blague.


*Si c'est Peeve, temps mieux, le crapeau va se mettre en rogne et on va rater un peu de cours.... par contre si c'est un élève, il est m..*

Au même instant, un énorme vacarme se fit entendre et on pu voir une sorte d'armure informe entrer en classe. Mais cette armure n'était pas dirigé par Peeve: non c'était un élève (idiot sans doute) qui s'était armé. Zelda laissa échappé un petit cris: non pas parce qu'elle avait eur peur, mais seulement parce que cet élève venait sans doute de signer son arrêt de mort.
Zelda du éttouffer un rire lorsque celui-ci affirma qu'il avait tout pour repousser des monstres... c'était tellement ridicule!


*Le pauvre, il n'est même pas au courant qu'avec Ombrage, les cours de défense contre les forces du mal sont uniquemment théorique. Les dragons ne sont que dans les livres, idem pour les trolls, les loups-garous et les vampires.*

Quand celui-ci commenca à critiquer la plume de l'autre garçon, alors là s'en était trop pour Zelda: c'était justemment l'instrument principal du cours... Ombrage ne le prendrait surement pas bien!
Le garçonb se tourna alors vers Zelda en demandant à la profs si les filles étaient autorisés au cours. Zelda releva un sourcil en l'air.


*Non mais pour qui il se prend celui là: il serait déjà mort depuis longtemps s'il était face à un dragon, alors que moi je pourrais quand même m'enfuir en courant.*

Le garçon indiqu alors un coin de la pièce... mais bien sûr, une araigné. Ce garçon devait sans doute être soumis à un sortilège d'imperium pour être dans un état pareil. Zelda fronca alors les sourcils comme pour dire: "non mais t'es vraiment bête, si tu crois que j'ai peur des araignés". Puis elle releva les yeux au ciel et détourna son regard de l'élève en regardant de nouveau ses feuilles.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 8:31:00

Traînons joyeusement des pieds, jusqu'au cours de Défense Contre les Forces du Mal... Il paraît que c'était une vieille pie rose et obèse qui faisait les cours. Hum, intéressant. Larëliane, toujours à l'affût de phénomènes étranges, n'avait pas manqué d'aller voir par-elle-même ce qu'il en était. Malheureusement - c'était une manie chez les filles de DCFM, ça alors ! - à l'image de Zelda, elle avait décidé de se perdre dans les couloirs. Mais heureusement - contrairement à Zelda - elle avait retrouvé son chemin en suivant une casserole géante qui n'arrêtait pas de clamer à grands cris "Tous armés contre les Forces du Mal !" Elle en avait déduit, très justement, qu'il se rendait dans le même cours qu'elle, et le suivit à la trace.

Bien qu'elle se mît visiblement à côté de lui un fois qu'ils furent arrivés devant la porte, monsieur n'eut même pas la galanterie de la lui laisser ouverte et manqua détruire le chambranle en forçant l'ouverture avec son attirail encombrant. La petite tornade blanche, furieuse, fit irruption dans la classe après lui en voulant lancer un "Bonjour m'dame Ombrage !" mais fut coupée avant d'avoir eu le temps de dire un mot par le vaillant chevalier.


- Dites M'ame ombrelle, c'est quand qu'ils vont arriver les dragons ? Dites vos chats ce sont des tigres de sibérie mangeurs d'hommes que vous avez réduits ? C'est Zormidable! Z'é peu en avoir un ?

*Mais il est taré* songea la deuxième année en haussant un sourcil, assez impressionnée par la dose de bêtise contenue dans la tête de ce... elle jeta un coup d'oeil au blason. Ah, Gryffondor, cela expliquait tout. Elle reprit plus fort :

- BONJ...
- Les "filles" sont acceptées au cours de chasse aux loups garoux ? Z'avez pas peur qu'elles s'enfuient en criant ? Ahhh une araignée là !!


Est-il besoin de préciser que Larëliane avait une peur horrible des araignées ? Minuscule comme elle l'était, la plupart de ces charmantes bestioles à huit pattes auraient pu l'engloutir toute entière sans la mâcher. De plus, il fallait bien avouer que ces machins velus n'avaient rien de bien ragoûtant. Aussi n'attendit-elle pas de vérifier si le jeune homme disait vrai. Non elle se contenta de commencer une véritable sarabande agrémentée de hurlements par-ci par-là.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH une araignée une énorme araignée AHHHHAAAAAAAHAAAAAAA où ça une ARAIGNEE naaaaaaaaaaaaaaaaaan pitié PAS CA ! Mamaaaaaaaaaaaan une araignéééééééée naaaaaan pitié tout mais pas ça s'il vous plaît sauvez-MOOOOOOOOOOOOOI ! ! ! A l'aaaaaaide écrasez-la, appelez Dumbledore, appelez le ministre, appelez... appelez Vous-Savez-Qui ! Pitiééééééééééééééééé PAS D'ARAIGNEE NAAAAAAN tuez-la tuez-la tuez-la !

Je vous épargnerai le reste. Contentez-vous d'imaginez un flot continuel de glapissements à peu près semblable à l'échantillon que je vous ai fourni, visualisez Larëliane sautant comme une puce à travers toute la classe, et enfin regardez-la se blottir tout contre Alexei en braillant :

- SAUVE-MOI, MON PROTECTEUR, Ô PREUX CHEVALIER !
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 9:44:41

Non mais c'était vraiment pas possible! Voilà qu'après l'espèce de coémdie que jouais l'affreux jojo, une jeune fille s'était cachée derrière lui (comment Zelda n'avait-elle pu ne pas la remarquer alors qu'elle ne passait pas du tout inapercu).
Cette petite idiote (qui était pourtant bien plus grande que Zelda) se mit à courir dans toute la classe en hurlant au scandale.


*Non mais il faudrait les enfermer ces deux là, ils sont bon pour aller dans à Ste Mangouste dans la sectyion "possédé".*

Zelda avait de grands yeux étonnés et au fond d'elle-même elle se disait:

*Pourvu que la crapeau s'étrangle de rage et meurt maintenant, devant nous... a qu'est ce que ce seraitr cool!*

A cette pensée, un léger sourire illumina le visage de Zelda mais elle le fit très vite disparaître avant que la crapaud ne le remarque, on ne sait jamais qu'elle s'énerve aussi sur Zelda.
Soudain, la furie arrêta de gesticuler dans tous les sens et alla s'aggriper au "chevalier" (ou à la boîte de conserve c'est comme vous préférez). Zelda soupira de dépit.


"Halala, calme toi, il n'y a aucune araigné dans cette classe, il a juste dit ca pour ma faire peur. Mais bon ca n'a pas vraiment marché..."

Si jamais l'horrible crapud n'avait pas était là, Zelda ne se serait certainement pas géné d'ajouter: "Ha si, sur ton épaule il y en a une... bakk, elle est énooorme!". D'un air innocent et quelque peu étonné de voir une si grosse "araigné".
Mais bon, le crapaud était belle et bien là et elle préférait éviter de nouveaux cris, et de se prendre une retenue :sifle: .
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 10:30:51

La jeune fille quitta la salle commune d’un pas traînant, après un regard appuyé et insistant en direction des fauteuils déserts dans l’espoir d’y voir apparaître Perle ou Sybil, a qui elle souhaitait proposé une sortie de circonstance entre amie salazarienne sur le chemin de traverse et, accessoirement, au trois balais. Contrainte d’admettre qu’elle était seule et résolument en retard, elle amassa quelques feuilles de parchemin vierge au hasard, attrapa une plume longue et fine ainsi qu’une bouteille d’encre verte liquide, jetant le tout négligemment dans son sac en bandoulière et enfilant par-dessus ses vêtements d’ordinaire, une jupe plissée et une chemise entrouverte, la robe traditionnelle de l’académie magique aux couleurs étincelantes de serpentard. Défense contre les forces du mal… Rien de très réjouissant en somme et c’est d’un pas particulièrement lent qu’elle s’hasarda dans les couloirs déserts, tirant des méandres de son sac de cuir un gâteau sec dans lequel elle croqua négligemment. Les cours s’étaient enchaînés rapidement et trop occupé a essayé de terminer un devoir négligé a temps, elle avait dû se résoudre a piocher dans ses réserves en guise de remplacement a un petit déjeuner inexistant, bâclant la fin du parchemin, écrivant précipitamment une conclusion hâtive dont elle ne tirerait pas d’avantage d’un acceptable. Le bruit de ses pas résonnaient dans les couloirs en un rythme régulier, parfois un peu plus rapide lorsqu’elle tombait sur une bande d’élèves déjà rentré en classe, sachant pertinemment qu’elle écoperai de généreux points en moins si le malheur venait a la faire arriver en retard, malgré toutes les bonnes et savantes excuses qu’elle pourrait trouver dans l’urgence.

« Et toi là ! T’aurais pas l’heure par hasard ?! » Lança t-elle a la cantonade a un groupe de première année bleu et bronze, interrogeant du regard une fillette relativement grande et élancée aux cheveux blond élégamment bouclée qui sembla prendre le temps de la réflexion, ignorant visiblement ce que le code de courtoisie exigeait, partagée entre l’idée de rabrouer cette serpentarde et celle d’éviter les ennuis d’une adolescente plus âgée et visiblement de méchante humeur, parlant d’un ton impérieux et sec sous l’effet de l’empressement. « Béh pas dans trois heures ! Ou faut que j’tapprenne a discerner la grande aiguille de la ptite ?! » poursuivit t-elle avec aigreur, arrachant un soupire de lassitude et de fausse gêne a son interlocutrice qui observa mollement la montre métallique a son poignet, annonçant d’une voix monocorde ce que la demoiselle aurait préféré ne pas entendre, masquant péniblement une grimace a l’entente d’une date tardive. Accélérant l’allure de manière poussive et peut être exagérée, la jolie brune descendit les marches branlantes des escaliers qui contrairement aux mauvaises et détestables habitudes conservées depuis des années se murent sans protestations capricieuses, laissant libre court a la fillette de douze ans de courir habilement, tournant par instant pour atteindre un raccourcis douteux. L’empressement et une démarche rapide ainsi qu’une maîtrise nécessaire du château permit a la petite brune l’ascension rapide en direction des étages supérieurs et sa progression sans encombres autre que quelques premières années qui s’écriaient gaminement dans les couloirs par gestes larges et saccadés lui permirent d’atteindre la porte massive de la salle de la barbe a papa alors que seuls quelques élèves pénétraient dans les lieux, le visage assombri par la perspective peu enthousiasmante des cours et de l’heure languissante a venir.

« SAUVE-MOI, MON PROTECTEUR, Ô PREUX CHEVALIER ! ».
« … »

Pendant quelques minutes où Shay se tenait campée devant le porte de la salle, elle s’interrogea sur l’origine des cris incompréhensibles s’élevant de la pièce et crût, ombre d’espoir rapidement balaya par une vision nettement moins fugitive, que le cours tournerait a la pratique et que la grosse et affable femme en tenue rose avait amené des créatures dangereuses dont les grognements rappelaient ceux des harpies. Raté… La mystérieuse goule qui poussait des cris de terreur et des glapissements terrifiés n’était autre qu’une élève, verte et argent qui plus est accrochée au cou offert d’un rouge et or que la demoiselle était persuadée d’avoir déjà vue quelque part. Et pour être entièrement, ne serait ce que partiellement, honnête, il n’avait rien d’un preux chevalier, avec ses mains ballantes dans le vide, la serpentarde, une fille en soit plutôt jolie mais tremblante, regards furtifs de tout côté, se tenant a son visage a la manière d’une sangsue particulièrement collante. Mais les couleurs de sa robe ne purent que radoucir le ton de la demoiselle qui se contenta de contourner passivement les deux étudiants, reconnaissant alors les formes et le visage encore pâle de Lareliäne Enfin… Après tout, elle se collait a qui elle voulait malgré le léger dégoût que la jeune fille aurait ressentit a sa place, les bras autours de l’idiot du village. « Bonjour professeur Omb… » commença t-elle, aussitôt interrompue par une serdaigle exaspérante de prétention, tant elle semblait regarder la serpentarde de haut.

"Halala, calme toi, il n'y a aucune araigné dans cette classe, il a juste dit ca pour ma faire peur. Mais bon ca n'a pas vraiment marché..." Avec un soupire las, la demoiselle s’installa derrière la table du gryffondor, laissant une place vacante a ses côtés qu’elle espérait voir occupée par un visage familier…
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 11:01:13

Perle se réveilla un peu tard ce matin là, presque certaine qu'il ne s'agissait que d'un paisible samedi et qu'il n'était pas encore temps de se lever quand un rapide regard sur les lits vides de ses camarades la fit réfléchir... Quelques minutes plus tard elle était debout, frustrée et pensant à son cours de Défense contre les forces du mal où elle allait être en retard si elle ne se dépêchait pas ... Mais bien sûr on ne l'avait pas réveillé... Après s'être habillée et coiffée comme il se devait, Perle alla prendre un rapide petit déjeuner avant de chercher son sac. Après quoi elle sortit tranquillement dans les couloirs, chantonnant une chanson qui ne la quittait plus depuis un moment. Quelques couloirs et tournant plus loin, elle arriva devant la porte qui menait à l'antre d'ombrage. Raaah qu'est-ce quel aimait ce cours... Dénoncer des élèves, rien de plus passionnant. Elle espéra juste que cette fois-ci ce ne serait pas elle qui cracherait des limaces... La jeune fille entra en déclarant tout sourire :

-Bonjour professeur Ombrage.

Elle parcouru alors la pièce d'un regard. Une Serdaigle a l'air moralisateur, une serpy collée à un griffondor Suspect que Perle reconnut comme l'imbécile qui l'appelait vampirette et son amie Shaar-lun...

C'est alors avec un grand sourire que Perle s'assit à côté d'elle,ravie de pouvoir être avec elle cette heure de cours.


-Salut Shay, ça va ?
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 11:14:39

C'est de fort mauvaise humeur que se leva Page ce matin. Déjà, lundi matin. Premier cours à 8 heures qui plus est. Les conditions sont déjà pas vraiment favorables pour un réveil en douceur. Mais lorsqu'en plus le premier cours est celui de la rosâtre, de l'Ennemi, de la Dictatrice ! L'horreur, pure et simple. Page se retourna dans son lit... Pas question qu'elle y aille. Sa main portait encore les stigmates de la retenue de la semaine passée, qu'elle avait dû endurer injustement à cause de Précieuse. A force de se faire graver des trucs dans la peau, elle allait sortir méconnaissable de son séjour à Poudlard. Ce serait certes plus facile pour la différencier de sa sœur jumelle, mais franchement, Page se serait bien passée de ce genre de signe de reconnaissance.

Le problème était que le cours de DCFM était un cours obligatoire. Et dans "cours obligatoire", ben il y a OBLIGATOIRE figurez-vous. Si, si, je vous jure. Et la fillette avait beau faire preuve de la pire volonté du monde, elle n'avait pas vraiment son mot à dire. Et puis ce n'était pas son genre de se faire porter pâle pour éviter d'être confrontée à l'Ennemi.

Poussant un profond soupir, elle finit par se laisser glisser hors du lit. La journée s'annonçait affreuse. Elle ferait acte de présence, mais hors de question qu'elle se fasse remarquer. Enfin c'était également ce qui était prévu au dernier cours, et sans les interventions combinées de Mariana, Lucy et Précieuse, seul son devoir aurait pu être considéré comme un dérapage. Elle espérait donc cette fois qu'aucune intervention extérieure ne viendrait la mettre en cause. Déjà qu'elle allait certainement se ramasser une sale note au devoir sur les Vampires...

Deuxième soupir.

La lionçonne se décida à se mettre enfin en route. Encore plus débraillée qu'à son habitude, elle jeta sa sacoche sur son épaule. Elle n'allait pas non plus faire un effort vestimentaire pour le crapaud, il ne fallait pas rêver.

La première année se dirigeait donc en traînant des pieds vers le premier étage lorsqu'elle entendit un fracas métallique et des cris perçants provenir de la salle rose. Le temps que Page y arrive, la scène semblait s'être calmée, mais... Oh non, pas possible, c'était cet exubérant d'Alexei qui faisait des siennes. En temps normal, Page aurait sourit à ses bêtises. Mais là, on était en territoire ennemi, et vu la vitesse à laquelle Ombrage enlevait des points, s'il continuait sur sa lancée, le Sablier des Lions serait amené dans le négatif avant d'avoir eu le temps de dire Quidditch. Que la Serpentarde qui était ventousée à lui se fasse remarquer, aucun problème. Mais que les Lions perdent encore des points à causes des enfantillages d'un seul...


- La ferme Alexei, par pitié, arrête de faire l'abruti, tu vas encore nous faire perdre des tonnes de points... Tu sais pourtant que c'est une horreur cette bonne femme. Sérieux, pense aux autres de ta maison...

Le ton était acerbe. Plus dur que Page ne l'aurait souhaité. Mais la petite irlandaise était tout simplement désespérée par la situation, et faire perdre des points bêtement l'horripilait. Si au moins c'était pour se révolter contre le Crapaud... Mais non, là c'était juste stupide. Elle espéra de tout cœur qu'il comprendrait.

Se concentrant à nouveau sur la classe, maintenant qu'elle était entrée, elle marmonna un
"Bonjour Professeur Ombrage" absolument pas jouasse et chercha du regard une place où s'installer. Ca pullulait de serpents, et Page opta pour le dernier rang, côté fenêtre. Il n'était plus l'heure de faire bonne figure en s'installant au milieu de la classe, Ombrage avait bien compris que la lionçonne n'en avait rien à fiche de son cours. Autant adopter une attitude neutre et ne pas trop se faire remarquer.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 16:19:15

Le souffle court, William s'arrêta en un long dérapage, retint sa respiration, et écouta. Il l'avait semé... oui... non ! Le bruit des pas et le souffle rauque se rapprochaient, et le préfet n'avait plus qu'à reprendre sa course folle. Et hop, c'est reparti... il traversa deux couloirs, monta un escalier... il allait embrayer sur l'escalier suivant, mais celui-ci jugea nécessaire de bouger juste au moment où le rouquin posait le pied sur la première marche. Et vu la direction, il allait le déposer sur un palier sans issue. Allez, encore un couloir, donc... un autre escalier... le concierge était toujours sur ses talons...
Sans s'en rendre compte, William était arrivé au sommet de la tour d'astronomie. Emporté par son élan, il traversa la plate-forme en courant et bascula par-dessus la ligne de créneaux, dans une longue chute...


-Noooooon !

Un oreiller solidement expédié fit taire le préfet, tandis qu'une voix ensommeillée grognait quelque chose qui ressemblait fortement à un "ta gueule". Non mais... quel manque d'éducation, milledioux ! Si l'affreux jobard coupable de cette abomination langagière n'avait pas été membre de sa propre maison, le préfet lui aurait enlevé des points pour lui apprendre les bonnes manières. Mais le sablier de Gryffondor était déjà assez mal en point...
William consulta sa montre : sept heures moins vingt. Un peu tôt pour se lever, mais un peu tard pour se rendormir... à regret, le rouquin se leva et entreprit de s'habiller sans bruit.
C'est ainsi qu'à sept heures moins cinq, le préfet des Lions se trouvait déjà attablé dans la Grande Salle, occupé à se lester l'estomac pour compenser le manque de sommeil. Tant et si bien que c'est complètement anesthésié par l'excès de nourriture qu'il quitta la table du petit déjeuner pour se rendre au cours de la dinde... non, pas dinde, pas de la nourriture... de l'affreuse chose rose.
Arrivé devant la porte de la classe, il se rendit compte qu'il n'avait ni noué sa cravate, ni épinglé son insigne de préfet sur sa robe noire. Il rectifia le tir pour l'insigne, et pénétra dans la classe la tête baissée sur son noeud de cravate- allez donc faire un noeud Windor tout en marchant...


-Bonjour, professeur Ombrage, fit-il en relevant la tête juste le temps nécessaire pour ne pas paraître impoli- et choisir une place pour ce cours.
C'est la table voisine de celle de Page qu'il choisit. Laissant tomber son sac, il se consacra enfin pleinement à la confection de son noeud de cravate, sans se soucier de sortir ses affaires.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 19:21:20

Un Gryffondor avec un casque beaucoup trop grand pour lui et un espèce de bouclier ( si on peut appeler ca comme sa) s'avança vers Robin:

-Eh bien mon pauvre, c'est pas avec une plume et peu d'encre que tu va repousser les forces du mal! Vont mourir de rire à mon avis. Une plume z'est fait pour chatouiller les pieds des "filles". Il y a encore de l'attirail approprié dans la salle d'armes, il zy avait une massue génial! Mais vachement trop lourde. J'ai penser la rendre aussi légerte qu'une plume mais elle a voler jusqu'au plafond...zut!

" Naan mais c'est qui celui-la?? " Robin était sur les nerfs, il détestait qu'on le méprise, serra sa plume de toutes ses forces et cria :

- Naan mais tu te prends pour qui? Tu sais, on est avec "Crapaud Rose", alors faudrait pas t'attendre à des dragons ou à des chats sauvages ! C'est pas une marmite que t'as sur la tête? Ah, oui, et pour rendre ta massue légère, tout est expliqué dans le livre d'enchantements.

Il se leva, fouilla dans son sac, en sortit un énorme livre et le tendit au Gryffondor.

- Cool, ta belle planche de surf, dit-il en désignant le gros bouclier qui ressemblait plus à une planche de surf qu'à un bouclier qui est censé repousser les flammes,
mon pauvre, quand Face-De-Crapaud va te voir...
Et avec elle, c'est la théorie, on m'a dit, pas la pratique, et tu va écrire avec quoi? Une épée je présume...


Qu'il aille s'engager dans la cour du roi Arthur, pendant qu'il y est, pauvre ignorant. Ca allait chauffer pour lui, avec "Crapaude", sa punition serait terrible ( il a entendu ca au dortoir, il parait qu'elle torture les élèves...)
Il se replonga dans son journal qu'il avait sorti de son sac en même temps que le livre d'enchantements pendant que ce hardi d'Alexei tentait d'effrayer des filles non loin de lui.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 6 Juin - 19:56:50

Ce matin là, Lea s'était levée à une heure matinale: six heures pour être exact ce qui, pour elle, relevait de l'exploit. Pourtant, contrairement à son habitude troellienne du matin, elle était d'excellente humeur et revêtit son uniforme en chantonnant. Ce n'était pas qu'elle fut contente d'avoir cours de Défense contre les Forces du Mal...Oh, non! D'ailleurs, on ne pouvait plus vraiment considérer ce cours comme de la défense, à moins que le ministère n'ait prévu de se battre avec des plumes et des livres...
Elle avait attrapé son sac à cette pensée ridicule et l'avait posé d'un geste brusque sur son épaule pour se rendre vite à la Grande salle: son ventre était en pleine effervescence et réclamait bruyamment ses trois tartines de confiture et son bol de lait.
Elle n'avait croisé personne et s'était attardée à la table des Poufsouffle, ne voyant pas l'heure passer jusqu'à ce que la Grande salle se vide et qu'elle demande l'heure à l'un de ses voisins.


"Hum...Sept heures quarante!" Répondit celui-ci en consultant sa montre en cuir.

La petite fille poussa un cri de stupeur, remercia précipitamment le Poufsouffle de quatrième année et partit en courant. Si elle mettait toute son énergie dans sa course, elle arriverait peut-être à temps... Et en effet, lorqu'elle pénétra dans la salle de classe, le cours n'avait pas encore commencé.


*Eh bien! Si je ne vomis pas mon petit-déjeûner sur les souliers roses de la truie, j'ai une chance de diable*, pensa-t-elle.

"Bonjour professeur Ombrage", dit-elle mécaniquement en s'installant à une table derrière un Poufsouffle de première année qu'elle connaissait de vue.

Sortant ses affaires de son sac, elle vit le titre que leur professeur avait inscrit au tableau et retint un gémissement. Le cours promettait d'être long...très long même.
Comme le cours ne semblait pas commencer, Lea observa chaque personne qui se trouvait aux alentours: il y avait un autre Poufsouffle plongé dans un bouquin, trois Gryffondors (un joyeux qui essayait d'attirer l'attention sur lui, une qui faisait une tête de six pieds de long, et un qui paraissait s'ennuyer), ainsi que trois Serpentards (deux filles qui se connaissaient visiblement, et une autre qui...était assis près d'un Gryffondor? Voilà qui n'était pas courant... ).
Lea soupira et ouvrit son livre acheté en début d'année. Il était loin d'être intéressant...Il n'y avait que des théories qui n'avaient aucun sens aux yeux de la petite fille. Elle aurait tellement aimé qu'il se passe quelque chose à l'instant même. Au lieu de ça, elle semblait condamner à mourir d'ennui...et d'indigestion car son estomac ne lui avait pas pardonné sa folle escapade!
Les yeux de Lea se posèrent sur les murs recouverts de chatons. Elle trouvait cela tout simplement...gerbant. Oui, c'était le mot, une infinité de rose qui lui donnait envie de rendre ses tartines sur le crapaud baveux juste pour qu'elle fut moins rose et aussi moins hypocrite, car Lea détestait bien plus ces sourires sans véritable fondement.
Une grimace se fit sur ses lèvres et elle s'empressa de baisser la tête sur son livre bien qu'elle ne lut aucun des mots qu'il contenait.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptySam 7 Juin - 4:48:56

(HJ: mention à Larëliane : super ton post, ca fait longtemps que je n'ai pas été surpris comme ca! Trop bien ta réaction! Je suis MDR.)

Zelda ne prononça aucun mot devant le petit jeu d'Alexeï. Elle leva les yeux au plafond. Alexeï l'imita. Bon le plafond n'était pas si intéressant, que pouvait-elle y trouver !? Il sourit, Alexeï aimait bien feindre la bêtise. Mais sa ruse sur les arreignés fonctionna sur une autre jeune fille. Une élève de Serpantard visiblement. Mais elle ne réagit pas du tout comme Alexeï s'y attendait. Après une panique constituée d'un déluge de mot et de peur qu'Alexeï se régalait d'avoir provoquer elle vint se réfugier dans ses bras! Ca alors! Alexeï perdit tous ses moyens! Jamais une jeune fille n'était venue comme ça dans ses bras. Il sentait son souffle, son parfum, son corps trembler contre le sien qui commençait à trembler aussi. C'était des sensations étranges et complexes! Ah non ce n'était pas comme ça qu'elle aurait du réagir, les "filles" s'enfuient en courant d'habitude! Elles ne viennent pas se coller comme ça! Surtout les filles de Serpantard, qui comme Perle et Shaar-Lun qu'Alexeï connaissait déjà, qu’il croyait froides et terribles.

Alexeï était beaucoup trop surpris pour la repousser. Trop choqué pour parler. Il était devenu aussi rouge qu'une pivoine, embarrasser à mourir! Toute son énergie semblait aspirer dans un noeud d'émotions nouvelles et incompréhensibles. Le jeu devenait autre chose. Les larmes de la jeune fille l'émouvait presque, alors que souvent il en aurait ressentit une grande fierté à les avoir provoquer. Mais là elle était contre lui! Comment être insensible! Surtout comment réfléchir? Tout le monde les regardaient en plus! Où était son casque de fer pour qu'il cache la tête qu'il tirait! Ses bras ne bougeaient pas vraiment. C'était peut-être ça un sort de paralysie!? Qui lui avait lancé! Page sans doute! Ah non, elle était occupée à le foudroyer du regard et elle dit:

Citation :
La ferme Alexeï, par pitié, arrête de faire l'abruti, tu vas encore nous faire perdre des tonnes de points... Tu sais pourtant que c'est une horreur cette bonne femme. Sérieux, pense aux autres de ta maison...

Mais quesqu'elle insinuait par là! Qui n'était que bon à leur faire perdre des points! D'abord il s'en moquait des points nan! Ensuite "une fille" qui lui disait quoi faire? Seul sa mère avait ce pouvoir fantastique! Et lui un abruti! Tata ta, pas question! Ce genre d'émotion vint le sauver et le tirer de la situation embarrassante donc il y a un instant il ne voyait pas la fin. Même il retrouva ces moyens et sa confiance. Il prit même la peine d'enlacer Larëliane d'une main pour mieux la réconforter maintenant qu'il avait de la confiance, ce geste ne lui semblait pas inapproprié et stupide.

-Je fais l'abruti moi!? Bien remarqué "Luciole rouge"! (le surnom alternatif d'Alexeï pour Page)

Il lui lança un sourire des plus malicieux, pas méchant, mais provocateur à souhait. Il fallait bien rétorquer!

Eh "Page" (il prononça son prénom, c'était rare ça) T'inquiète pas... je peux amener d'avantage de point à cette maison que quiconque !

Il lui fit un clin d'oeil. Le genre de clin d'oeil emplis de confiance, d'énergie, de fierté, de sympathie et de vivacité. Le genre de regard que rien n'arrête, sauf le train!

-Je n'ai pas peur de la professeur non plus! Tu veux que je protège te aussi? C'est la bonne journée pour ca...

La c'était plus difficile de voir ce qu'impliquait les paroles d'Alexeï, ironie ou véracité, il cachait la signification de ses paroles dans son regard brillants et malicieux.

-Je suis le preux chevalier non?

La c'était prononcer pour s'amuser, non pour ce moquer de Larëliane non plus. Car il prenait son rôle très au sérieux là! On ne peut aller jusqu'à dire qu'il regrettait son geste, car il était encore trop jeune pour outrepasser son ego d'enfant gâté, mais il se nourrissait des sensations positives de la situation et des émotions nouvelles qu'il découvrait. Et en cela il témoignait, bien qu'inconsciemment, une sorte de reconnaissance à Larëliane. En se rapprochant de lui, une sorte de barrière s'était abattu, des réticences puérils entre les contacts et les garçons et les filles. Oh pas définitivement. La maturité ne se gagnait pas à en une occasion, et probablement que demain Alexeï serait déjà de retour avec sa fameuse phrase fétiche, "juste des filles!". Mais un pas était fait.

Zelda essaye de rassurer aussi Larëliane, bien qu'elle se morde la langue pour éviter de dire quelque chose. Alexeï soudainement se sentit jaloux que son rôle du protecteur soit tenté d'être accaparé si vite. Il n'était pas prêt à desserrer son étreinte sur la Serpantard. Il craignait stupidement que si il le faisait, elle retourne en pleurs, et maintenant qu'il se sentait responsable d'elle il n'étais pas question de provoquer une nouvelle vague d'émotion qu'il serait incapable de maîtriser. De toute façon certains muscles de son corps semblaient encore échapper à son contrôle. Il répondit donc à Zelda, de la même façon que la réponse à Page lui avait permis de regagner de l'aplomb:

-Peuh si j'aurais voulu te faire peur, Miss Zans Peur, tu serais en route chez tes parents là!

Evidemment Alexeï crânait. Difficile d'en faire autrement pour lui. À cet âge l'ego d'un élève est aussi élever que les montagnes du pays de Cornwall. C'est à ce moment que Robin Serinel lui rétorqua sur sa toute première remarque. Ce dernier prononça "crapaud rose". Si madame Ombrage était aussi sévère que Page le prétendait, ce dernier perdrait aussi des points pour parler aussi promptement de la professeur. Alexeï aimait les surnoms. Mais il prenait toujours garde, à ce qu'ils gardent une connotation affectueuse et positive, sauf peut-être contre ceux qu'il détestait vraiment. Il ne trouvait pas vraiment sympa même que l'on appelle Mme Ombrage par un surnom aussi laid. L'on pouvait rester imaginatif sans être trop méprisant. Il répondit à Robin.

-Je suis persuadé que si on fait le tour des cachots et des caves du château que l'on trouvera zune affreuse bestiole tient! Faut zuste chercher! Il y a des secrets cacher dans chaque recoin... Tu devrais venir avec moi, on pourrait en dénicher!

Son enthousiasme pour les créatures enchantés était difficile à démonter. Il avait hâte de se constituer une ménagerie digne du nom.

-Écrire? J'ai ma tête comme mémoire...ça suffira. Une épée? Z'ai ma baguette, elle est bien plus dangereuse et zolie...! Une planche de surf? C'est quoi le "surf"? Ce bouclier, cette" planche "comme tu dis, à appartenu au chevalier "Henry le Noir" qui vécut euh il y a très longtemps, il est bêtement mort écrazé, en combattant un géant idiot dans le Sussex. Euh n'allez pas lui dire que z'ai dit qu'il est mort bêtement!

Difficile de dire si ce qu'Alexeï racontait était vrai ou inventer de toute pièce. La jeune fille était toujours accrochée à son cou. Alexeï espérait qu'elle allait bientôt reprendre son calme et ses esprits là. Il commençait à avoir un bras et les jambes engourdis, et quelque chose lui disait qu'il aurait bientôt besoin de prendre ses jambes à son cou quand Ombrage tonnerait.... Elle allait sans doute lancer ces chats sauvages sur lui! Le supplice des chats! Non!

Zut alors, il savait qu'il aurait du prendre l'armure d'Henri le noir, au complet! Quel entrée il aurait fait dans la classe! Personne ne l'aurait reconnu en plus. Mais c'était vraiment trop lourd pour ses épaules de 11 ans! Il sourit quand même à ces pensées particulières. Et il fit un autre sourire pour "la princesse" qu'il venait de secourir. Bien qu'il détourna vite le regard des yeux de la fillette, là c'était vraiment beaucoup de tenir un regard pareil sans rougir d'embarassement. Il n'osait pas s'y risquer.

Il se rappela aussi de ne pas refaire le coup de l'araignée à "des filles". Sauf peut-être à Zelda, toutes les "filles" devaient trembler à cause de lui non mais! Mais là il lui faudrait une vrai araignée, géante de préférence. Il faudrait en trouver une néanmoins. Aie, Difficile. Peut-être qu'Hagrid pourrait l'aider si il ne révélait pas son but véritable...Il hocha la tête perplexe.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptySam 7 Juin - 8:32:26

Il eut...un profond brouhaha, s'échappant de la porte de bois restée entre ouverte, filtrant toutes les discussions et tous les cris. Plus personne ne faisait attention à ce qui pouvait se passer en dehors de la pièce, ou même ce qui pouvait pénétrait dans la salle de classe. C'est ainsi qu'on put voir une petite main blanche, légère et douce, passait sa main sur le bord de la porte, et ainsi la pousser pour laisser entrer un petit garçon, fait de noir et de blanc, noir de ses habits, blanc de sa peau, construit de solitude et d'amertume, solitude dû au fait qu'il ne connaissait personne et son amertume dû au fait que le soleil brillait haut ce jour là.

Il s'agissait de Qare, le jeune première année de Serdaigle, le regard toujours aussi vitreux et simple, ne montrant rien sur son visage que l'indifférence et l'ennuie, voulant s'évader le plus vite possible. Peu de personne avait eut la chance d'entendre sa voix, et pour ceux qui avait put profiter de ce privilège, il s'en était suivi que pleur ou colère de leur part. Sa robe flottant autour de ses jambe, sa cravate au couleur de sa maison caché par une écharpe noir et bronze, il la défila d'un geste nonchalant mais mécanique, sachant qu'il ne pouvait garder au près de lui ses attributs personnels, surtout en présences du professeur qui semblait affectionner tout particulièrement le rose, couleur qui faisait presque aussi mal aux yeux de Qare que la lumière du soleil.

Le jeune garçon frêle et silencieux n'était pas en retard, ce n'était pas son habitude, et bien qu'il était arrivé que tardivement à l'école, il avait put rattraper tout son retard et même engendrer de l'avance sur ses camarades. En ce qui concernait les camarades de classe, il y avait bien plus de Gryffondor que de Serpentards, alors qu'une seule autre Serdaigle semblait sympathiser ans un autre coin de la classe. Qare n'éprouvait aucune affection pour les autres élèves, il n'allait donc pas se rendre parmi la foule d'élève et les harceler de questions pour tenter de faire tomber le masque qu'il portait nuit et jour, chaque minute, chaque seconde, chaque instant de leur existence, leur étant impossible de le retirer, car à l'instant où ils tenteraient de le retirer, ils auraient 1000 yeux posés sur leur visage si noir et si dangereux.

Dans la plus grande simplicité, Qare s'avança dans la salle qui l'accueillerait durant toute l'heure du cours de défense contre les forces du mal, et tout en passant devant le professeur Ombrage, Qare tourna seulement la tête, pour l'observer, ans sourire, et délivrant une simple phrase d'une voix douce et basse:


« Bonjour Professeur Ombrage. Je suis fier d'assister à un de vos cours. »


S'inclinant humblement comme face au professeur de duel, monsieur Raven, Qare se désigna une place au milieu de la salle de cours, puis patienta dans le calme, sortant son carnet pour y griffonner quelque mot, à l'abri des regards indiscrets.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptySam 7 Juin - 20:47:55

[HJ : je prends bonne note de la présence de :

Zelda Smis : +3pts
Robin Serinel : +3pts
Alexei Wittelsbach : +3pts
Larëliane Decircée : +3pts
Shaar-Lun Dedrak : +3pts
Perle McLane : +3pts
Page McHenry : +3pts
William J. Craig : +3pts
Lea Garden : +3pts
Qare Blyn : +3pts

Les élèves qui ont raté le début du cours peuvent venir y poster sans problème. S'ils choisissent d'arriver en retard, ils perdront des points. Vous pouvez parfaitement rédiger votre message comme si vous étiez là depuis le début du cours, il n'y a aucun soucis.

Deux trois remarques : déjà, merci de venir si nombreux dans ce cours qui est sensé être le plus pénible de votre emploi du temps.

Ensuite, attention aux messages très courts. On demande 8 lignes minimum, essayez de vous y tenir.

Enfin, restez crédible par Merlin ! Alexei, c'est bien gentil, mais Ombrage est un personnage craint et détesté, foutre un tel bordel en arrivant en cours, c'est pas crédible du tout, et le sablier de Gryffondor en pâtira. Robin, on ne crie PAS "crapaud rose" dans la classe. La prof est tout de même là, soyez raisonnables !

Pour les nouveaux joueurs, votre enthousiasme fait plaisir, mais je vous invite à lire le cours n°2 des années 1 à 3 pour vous faire une idée du degré de bordel que j'accepte dans ce cours.
Vous pouvez passer un cours super intéressant en vous faisant plein de petites crasses en douce, mais pensez aux livres. Même Harry Potter ne la ramène pas trop face à Ombrage ! Alors amusez-vous, mais de manière subtile, j'ai toujours un peu de scrupules à retirer des points massivement, mais c'est à vous de doser vos RP pour rester réalistes, moi je réagis en fonction de ce que vous faites.

Pour clore cette mise au point, je rappelle que les élèves dans le livre sont très attachés à la coupe des quatre maisons et qu'une perte de 10 points est déjà un coup dur pour les élèves. Prenez-le en compte dans vos RP.]


Le cours n'avait pas encore commencé que c'était déjà un vrai fiasco. Il était hors de question que les choses se déroulent de cette manière ! Dolores s'était donné suffisamment de mal durant l'année pour que les élèves comprennent le sens des mots "rigueur", "respect et "discipline". Et ce n'était pas parce qu'un seul trublion -qui n'avait d'ailleurs suivi aucun de ses précédents cours- avait décidé de se faire remarquer et d'entrainer dans son sillage le reste de la classe que cela allait changer.

La Grande Inquisitrice avait conservé son sourire mielleux, qui s'était bien vite figé sous la colère en voyant le comportement du jeune écervelé. D'une voix forte mais chantante, comme la tempête contenue, la femme en rose reprit vivement le lionceau.


- Jeune homme. Retirez immédiatement cette armure ridicule. Lâchez cette jeune fille. Je ne veux plus entendre un seul bruit de votre part. Au premier rang, immédiatement. N'avez vous pas lu le règlement du cours ? En plus d'être absent, vous trouvez intelligent de vous faire remarquer de la sorte ? La rumeur selon laquelle on n'enverrait que les impulsifs sans cervelle à Gryffondor serait-elle justifiée ? Lorsqu'on entre en classe, on salue son professeur poliment et calmement. Ce manquement vous coûtera déjà 5 points. Le cours doit se dérouler dans le silence et vous ne devez prendre la parole que lorsque je vous la donne. 5 nouveaux points. Votre comportement puéril et stupide vaudra bien 5 nouveaux points. Chaque mot qui sortira dorénavant de votre bouche vous coûtera une merveilleuse soirée de retenue en ma compagnie. Et si vous êtes encore trop irresponsable pour vous rendre compte qu'une soirée dans mon bureau est loin d'être une promenade de santé, demandez à vos camarades de maison ici présents ce qu'ils ont retiré de leurs retenues respectives.

La Grande Inquisitrice termina sa phrase en posant son regard dur sur les deux autres Gryffondor présents. Au moins le jeune Craig avait vite compris ce que signifiaient rigueur et obéissance. Avec la jeune McHenry, cela avait été plus long mais son comportement aujourd'hui semblait prouver qu'elle avait été calmée.
Cependant, le petit immature en armure n'était pas le seul à avoir enfreint les règles de la classe. Et Dolores n'était pas connue pour laisser passer la moindre incartade.

- Mademoiselle Decircée. Une jeune fille de bonne famille ne piaille pas au beau milieu de ses camarades, surtout pour aller se blottir dans les bras du fauteur de trouble. Votre mauvais comportement allègera le sablier de Salazar de trois points. Quant à Monsieur Serinel, vous apprendrez qu'on ne crie pas dans ma classe. Cela vaudra bien 3 points. Quant à l'affectueux surnom dont vous venez de m'affubler, il vaut bien 5 points et une retenue ce soir. Vous apprendrez ainsi le respect de vos professeurs. Prenez donc exemple sur Monsieur Blyn, qui lui a parfaitement saisi ces concepts qui semblent vous être bien étrangers.

Le visage de Dolores se décrispa peu à peu. Avoir craché sa bile lui avait fait du bien. Elle espérait que le froid qu'elle venait de jeter dans la classe calmerait les ardeurs des plus insolents.

- Je ne veux plus de bavardages dans cette classe. Nous allons commencer le cours dans le calme et la sérénité. Ouvrez votre manuel page 86. Je souhaite un volontaire pour faire la lecture à la classe sur ce chapitre concernant la mise en situation théorique de la défense magique.

[HJ : J'accorde des points d'office pour la participation, mais j'augmente les points attribués si le joueur fait l'effort d'inventer un passage qui pourrait véritablement se trouver dans le bouquin d'Eskivdur]
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptySam 7 Juin - 21:23:07

Zelda n'avait fait perdre aucun point à sa maison, merci pour elle... heureusement que la crapaud ne s'était pas trop emballé et ne lui avait pas retiré de points pour la petite remarque qu'elle avait fait à cet idiot de Boufondors... Elle sourit à sa chère professeurs de Défense contre les forces du mal et leva la main pour pouvoir lire. Elle espérait faire gagner des points à sa maison qui en avait grand besoin, même si les Boufondors venaient de perdre pas mal de points à cause de cet idiot de chevalier, il n'empêche qu'ils avaient une longueur d'avance sur les majestueux aigles bleu et argent.

"Chapitre 15, que nomme-t-on contre-maléfice?
Si l'on veut parler de maléfice en tant que tel il serait plus prudent de parler de sort, ou encore d'enchantement tout dépend de l'effet obtenu. Un maléfice a plus une connotation de magie noire. On pourrait alors parler de contre-maléfice lorsque celui-ci a un effet direct sur un maléfice ou qu'il peut en modifier les effets. certaines contre-maléfice fonctionnent seulement dans certains cas. Le terme de contre-maléfice est impropre et que les gens donnent le nom de "contre-maléfice" à leurs propres maléfices pour les rendre plus acceptables. On pourrait comparer un contre-maléfice à l'anti-virus moldu qui est souvent créé par le créateur du virus lui-même (réf. "Témoins moldus" de Blenheim Stalk). Il est également arrivé chez les moldus que certains savants fou créent une maladie (appalé également virus) et le vaccin contre cette maladie pour pouvoir ainsi le vendre. Evidemment chez les sorciers, les sortilèges ne sont pas à vendre mais il est toujours plus pratique lorsqu'on a créé un maléfice, de savoir l'annuler.



Zelda s'arrêta, le début du chapitre (l'introduction) se terminait là. Elle regard le vieux Crapaud en espérant que sa lecture lui ai plus, Zelda avait une bonne diction et sa lecture lui avait semblait assez fluide, reste à savoir si cela avait satisfait le crapaud.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptySam 7 Juin - 22:08:04

En apercevant Perle, Shay se sentit sourire, observant la demoiselle de première année s’installer a ses côtés, contournant a son tour le gryffondor et la serpentarde avec un bonjour professeur Ombrage » joyeux. Leur amitié était partie mais sur certains points, comme pour tout être normalement constitué d’avis, d’opinion et de connexions nerveuses, certains sujets étaient le sujet de différents dont, traditionnellement, le crapaud rose et joufflu au cardigan rose qui les accueillait en un battement avantageux des cils et une mimique sucrée que la jolie brune aurait qualifier d’exaspérant. Pas forcément que son amie et camarade apprécie en temps que personne le professeur envoyé du ministère mais elle avait sue avec tact et talent profiter de ses faveurs pour obtenir d’indéniables privilèges. Pour Shay, l’appréhension avait été immédiate mais elle approuvait les méthodes de Perle qui avait permis à Serpentard de rattraper certains de ses points de retard au niveau du sablier, en plus du match de quidditch récemment gagné. Gratifiant sa camarade d’un sourire chaleureux, la demoiselle s’écarta pour lui laisser de la place, sortant nonchalamment ses affaires en prenant le temps léger de réfléchir a sa question qu’elle lui retourna méthodiquement. « Ca va… Si l’on exclu une ambiance assez particulière » acheva t-elle avec un coup de tête en direction du gryffon et de la verte et argent qui semblait reprendre peu a peu ses esprits et ne tarderait sûrement pas a gratifier l’impérieuse bleue et bronze d’une remarque. « Et toi ? Tout va bien ?! » Le professeur Ombrage était globalement craint et respecté et inutile de préciser que les fauteurs de troubles, perturbateurs imprudents ou effrontés seraient sévèrement réprimandés d’une paire généreuse de quelques points en moins et gratifié d’une retenue savante sous la surveillance assidue du crapaud.

En vouloir avec aigreur a la femme au visage blafard était tout a fait compréhensible mais inutile de préciser que la communautés des lions ne faisaient preuve en ce domaine que d’une couche bien maigre, vernis superficiel de finesse a peine dosée et la demoiselle peinait a voir la serpentarde, quelques minutes plus tôt pendue mollement aux bras d’un écervelé particulièrement idiot ou inconscient, adopter cette attitude. La maison de Salazar était pourtant réputée pour, outre cette ambition, sa ruse et il était consternant d’observer les retors de certains élèves au manque cruel de discernement. Avec un autre enseignant, peut être la petite brune se serait elle surpris a un rire franc mais dans l’état actuel des choses, elle adopta une attitude résolument fermée.
« Je voulais te proposer une sortie aux trois balais après ce… cours, ça te dit ? » interrogea la fillette, profitant de l’agitation pour parler sans risque d’éventuelles interruptions mielleuses.

Jeune homme. Retirez immédiatement cette armure ridicule. Lâchez cette jeune fille. Je ne veux plus entendre un seul bruit de votre part. Au premier rang, immédiatement. N'avez vous pas lu le règlement du cours ? En plus d'être absent, vous trouvez intelligent de vous faire remarquer de la sorte ? La rumeur selon laquelle on n'enverrait que les impulsifs sans cervelle à Gryffondor serait-elle justifiée ? Lorsqu'on entre en classe, on salue son professeur poliment et calmement. Ce manquement vous coûtera déjà 5 points. Le cours doit se dérouler dans le silence et vous ne devez prendre la parole que lorsque je vous la donne. 5 nouveaux points. Votre comportement puéril et stupide vaudra bien 5 nouveaux points. Chaque mot qui sortira dorénavant de votre bouche vous coûtera une merveilleuse soirée de retenue en ma compagnie. Et si vous êtes encore trop irresponsable pour vous rendre compte qu'une soirée dans mon bureau est loin d'être une promenade de santé, demandez à vos camarades de maison ici présents ce qu'ils ont retiré de leurs retenues respectives. Annonça la voix de petite fille douce et âcre, sucrée et fluette de la grande inquisitrice replète. Mettant a début une longue série de points en moins chargée d’appuyer la sempiternelle devise d’ordre et de rigueur qu’elle tentait de maintenir avec fermeté depuis le début de l’année. Shay dissimula difficilement un sourire en entendant la gratifiante perte de 15 points a l’égard du lionceau. Pas par réelle méchanceté mais d’avantage du fait que cette perte permettrait éventuellement de rattraper un imposant retard au niveau de la coupe des quatre maisons et une fin d’année imminente. Lorsque la grande inquisitrice tarit d’éloges sur un certain Qare, le regard de la petite verte et argent de deuxième année dériva lentement dans la direction du serdaigle, un petit bleu et bronze maigre et qui semblait voguer sur une planète antérieure a la terre. Le froid a présent clairement jeté, la dureté du visage blafard avait perdu son ton un peu plus dur pour retrouvé cette jovialité de petite fille. Je ne veux plus de bavardages dans cette classe. Nous allons commencer le cours dans le calme et la sérénité. Ouvrez votre manuel page 86. Je souhaite un volontaire pour faire la lecture à la classe sur ce chapitre concernant la mise en situation théorique de la défense magique.

Tout était redevenu normal, silence monotone troublé uniquement par les pages que les élèves tournaient, maussades. La petite brune saisit son propre exemplaire d’Eskivdur et tourna brièvement les feuilles composant l’ouvrage ennuyeux jusqu'à la dite 86, s’apprêtant a lever la main pour commencer sa lecture d’une voix qu’elle voulait aussi chantante et enjouée a cette idée que possible mais elle fut immédiatement devancée par cette même serdaigle qui avait miraculeusement échapper a un sanction quelconque, perte de points ou retenue.

Citation :
Chapitre 15, que nomme-t-on contre-maléfice?

Si l'on veut parler de maléfice en tant que tel il serait plus prudent de parler de sort, ou encore d'enchantement tout dépend de l'effet obtenu. Un maléfice a plus une connotation de magie noire. On pourrait alors parler de contre-maléfice lorsque celui-ci a un effet direct sur un maléfice ou qu'il peut en modifier les effets. certaines contre-maléfice fonctionnent seulement dans certains cas. Le terme de contre-maléfice est impropre et que les gens donnent le nom de "contre-maléfice" à leurs propres maléfices pour les rendre plus acceptables. On pourrait comparer un contre-maléfice à l'anti-virus moldu qui est souvent créé par le créateur du virus lui-même (réf. "Témoins moldus" de Blenheim Stalk). Il est également arrivé chez les moldus que certains savants fou créent une maladie (appalé également virus) et le vaccin contre cette maladie pour pouvoir ainsi le vendre. Evidemment chez les sorciers, les sortilèges ne sont pas à vendre mais il est toujours plus pratique lorsqu'on a créé un maléfice, de savoir l'annuler.

La petite leva la main, attendit qu’on lui donne la parole avant d’interroger d’une voix guillerette le crapaud bariolé. « Professeur Ombrage, ici, Eskivdur nous explique que la différence entre maléfice et contre-maléfice est inexistante ou expose t-il son idée sur la frontière qui sépare ces deux termes ? J’admet avoir du mal a comprendre son point de vue suite a la lecture de ma… camarade »
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyDim 8 Juin - 0:56:36

Ouf... la tenue négligée de William ne lui avait pas valu de retrait de points, et l'erreur était désormais réparée. La cravate rouge et or du préfet était à présent soigneusement nouée, bien à sa place... Ombrage lui avait lancé un bref regard lorsqu'il était entré, concentré sur son noeud de cravate, mais il n'avait eu droit ni à une punition, ni même à une simple réflexion. Comme quoi, il n'était pas inutile de se concilier la Grande Inquisitrice par des devoirs dégoulinants d'hypocrisie... Pour le précédent, sur les vampires, William avait encore fait un effort particulier- mais il était moins satisfait que la fois précédente. Il faut dire que le premier devoir l'avait particulièrement inspiré... Le second avait été plus vite fait ; les actions des BR se multipliant, le rouquin avait eu moins de temps pour y réfléchir.
Soulagé d'avoir échappé à la sévérité de la Grande Inquisitrice, le rouquin avait sorti ses affaires, et il observait, agacé, un élève de première année de sa maison qui faisait l'idiot. Le jeune homme venait de décider d'user de son autorité de préfet pour essayer de calmer le garçon, et il s'était levé pour aller lui parler, lorsque l'enseignante prit la parole et coupa William dans son élan. Il se rassit précipitamment et fixa le professeur avec un air attentif sur le visage- il avait un vrai don pour l'hypocrisie avec cette femme.
Cinq points... et encore cinq... et cinq de mieux... à chaque fois, William se rembrunit un peu plus ; quinze points perdus à cause d'un seul élève, c'était beaucoup trop... Il faudrait qu'il ait une conversation avec cet Alexei. La Grande Inquisitrice rappela les retenues effectuées par des Gryffondor- son regard froid passa de Page à William- et le rouquin sentit une sorte de démangeaison au dos de sa main droite... Il détourna les yeux dans une attitude de remords assez bien imitée, et ne les reposa sur Ombrage que lorsqu'il fut sûr qu'elle s'intéressait à quelqu'un d'autre.
Deux autres élèves eurent chacun droit à une remontrance, puis le cours commença, avec la désormais traditionnelle lecture du manuel. Quelques lignes que le préfet suivit avec un maximum d'attention, puis une Serpentard demanda un éclaircissement. Bon, le sablier des Lions avait besoin d'aide... William leva donc la main et, avec l'autorisation souriante de la Grande Inquisitrice, répondit
:

-Ici, Eskivdur donne quelques précisions de vocabulaire importantes... car la confusion du langage rend difficile la compréhension de choses très simples. Eskivdur tente de situer la frontière entre maléfice et contre-maléfice, mais elle est difficile à repérer à cause de la confusion de vocabulaire, justement. Si nous suivons le raisonnement d'Eskivdur, ce que nous nommons "maléfices" ne méritent que le nom de sorts ; on comprend dans ce cas que nos "contre-maléfices" doivent porter le même nom. Pour Eskivdur, le terme de "maléfice" est à réserver aux sorts de magie noire ; dans ce domaine, la distinction entre maléfice et contre-maléfice prend tout son sens...

Mouais, c'était une idée qui pouvait se défendre, songea William en relisant rapidement le passage en question. A vrai dire, lui-même n'avait guère d'opinion à ce sujet. Pour le moment, il avait seulement deux priorités : le sablier de sa maison, et sa digestion...
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyDim 8 Juin - 8:42:32

Qare, toujours aussi calme et distingué des autres élèves créant un réel bordel dans la salle, ne prêtait pas attention à tous ceux qui l'entourait, se concentrant seulement sur son ouïe pour tenter de percevoir les dires du professeur qui avait quelque difficulté à se faire comprendre, bien qu'elle retirer sans concession des points aux lions et aux serpents, alors que les Serdaigles restaient calmes et Qare avait même eut la chance de recevoir une remarque bénéfique de la part du professeur Ombrage. Il n 'avait pas rougit, ni sourit, mais intérieurement, il était fier de s'être distingué des autres élèves perturbateurs. Si un jour, ils se retrouvaient tous confronter au force du mal, comment feraient-ils pour s'en sortir s'ils n'étaient même pas disciplinés pour écouter le cours? Il était temps maintenant de passer à la lecture, mais Qare, ne souhaitant pas trop attirer le regard sur lui, préféra laisser libre champ à ses camarades, pour tenter de récolter des points, et ce fut, sans grand étonnement, une Serdaigle, que le jeune garçon n'avait jamais remarqué, qui s'empressa de débuter la lecture, d'une voix mélodieuse et simple. Elle représentait avec toutes les affinités possible, l'intelligence et la vertu des Serdaigles.

Ce fut au tour d'une Serpentard qui lança un regard suspicieux à Qare au par avant, et tout en posant sa question, contestant quelque peu la lecture de la jeune demoiselle bleu et bronze, ce fut au tour du préfet des Gryffondor, déjà croisé au cours de Duel, mais avec qui le jeune garçon n'avait jamais discuté, ils n'étaient pas du même monde ne quelque sorte. S'était maintenant à son tour de lire. Gracieusement, l'aiglon leva bien haut la main, comme pour dépasser toutes les têtes placés au devant de sa table, puis, lorsque le professeur sembla accepté sa requête, Qare ne se dégagea aucunement la voix et poursuivit la lecture:


« Mais nous ne sommes pas sans rappeler la définition du maléfice. Le maléfice n’est pas forcement négatif. Il peut même être très positif. Il y a des maléfices d’amour, de guérison et de succès. Il est vrai cependant que le but de l'ensorcellement est souvent malveillant. On peut comptait six sortes de maléfices, tel que susciter une passion coupable, inspirer la haine ou l’envie, donner des maladies, faire mourir les gens, rendre fou et nuire aux biens d’autrui. Bien sûr, chacun de ces six principales catégories peuvent être contrés par des contre sorts tel que le bouclier, ou même un sortilège de puissance équivalente. Pourtant, on relèvera un contre sort efficace contre ce que nous pourrions appelés le mal incarné, les détraqueurs. Le seul sort efficace et connu de tous et le Spero Patronam, mais nous ne sommes pas sans savoir que cette création spirituel n'est autre qu'un égrégore, un être véritable mais dénué de corps physique (une entité astrale), engendré par la volonté commune. Toute personne peut dégager en effet un esprit de corps nourri de la propre énergie de n'importe quel sorcier qui l'invoque et finit par avoir une personnalité véritable. On explique ainsi la forme variée des Patronus. Mais ne nous étayons pas sur un tel sujet qui correspond à un chapitre antérieur à ce livre. »


une lecture rudement bien menée, bien que Qare avait déjà parcouru se livre dés qu'il fut en sa possession.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyDim 8 Juin - 9:33:25

Lorsque Mackenzie était arrivée dans la salle, avant que le cours ne commence, cela n'avait pas été sans une certaine appréhension. Elle n'aimait pas le Professeur Ombrage, comme beaucoup d'élèves ici. Oui, mais quoi d'autre ? Dolores lui faisait peur. Oui, la fillette craignait le crapaud rose bonbon depuis le premier jour de cours de Défense Contre Les Forces Du Mal.
On lui avait raconté beaucoup de choses sur cette femme, dans les couloirs des rumeurs circulaient sur elle et ses chats encadrés. Et en plus on disait qu'elle était une Grande Inquisitrice... Avec un pincement au coeur, Mack s'était dit la première fois que ce mot était bien mauvais... Après tout, au Moyen-Âge les Inquisiteurs n'étaient-ils pas ceux qui chassaient les hérétiques et les sorciers ?


C'était perdue dans ses pensées qu'elle était arrivée devant la salle et s'était installée en même temps que les premiers élèves. Puis de drôles de choses s'étaient produites. Un gars en armure s'était pointé, jouant les preux chevaliers, une fille avait hurlé de peur face à une araignée qui n'existait pas, et des points enlevés aux maisons des bavards...
Ensuite, le Professeur Ombrage demanda à ses élèves d'ouvrir le manuel à la page 86, et quelqu'un se dévoua pour lire...


Citation :
Chapitre 15, que nomme-t-on contre-maléfice?

Si l'on veut parler de maléfice en tant que tel il serait plus prudent de parler de sort, ou encore d'enchantement tout dépend de l'effet obtenu. Un maléfice a plus une connotation de magie noire. On pourrait alors parler de contre-maléfice lorsque celui-ci a un effet direct sur un maléfice ou qu'il peut en modifier les effets. certaines contre-maléfice fonctionnent seulement dans certains cas. Le terme de contre-maléfice est impropre et que les gens donnent le nom de "contre-maléfice" à leurs propres maléfices pour les rendre plus acceptables. On pourrait comparer un contre-maléfice à l'anti-virus moldu qui est souvent créé par le créateur du virus lui-même (réf. "Témoins moldus" de Blenheim Stalk). Il est également arrivé chez les moldus que certains savants fou créent une maladie (appelé également virus) et le vaccin contre cette maladie pour pouvoir ainsi le vendre. Evidemment chez les sorciers, les sortilèges ne sont pas à vendre mais il est toujours plus pratique lorsqu'on a créé un maléfice, de savoir l'annuler.

Puis une Serpentard leva la main pour poser une question, question qui trouva rponse auprès d'un Griffondor. Ensuite, la lecture fut reprise par un Serdaigle.
Beaucoup d'élèves participaient, mais pas Mack. Non, elle préférait se faire toute petite sur sa chaise, surtout lorsqu'Ombrage passa à côté d'elle. Elle avait toujours eu peur que la prof la dénigre à cause de ses origines Moldus. Tant de monde pensait que les "Sang-de-Bourbe", comme ils disaient, n'avaient pas leur place à Poudlard...

Enfin, ce n'était pas le moment de s'appitoyer sur son sort. Lorsque l'Aiglon reprit la lecture, elle posa les yeux sur la page en question et suivit le texte.


Citation :
Mais nous ne sommes pas sans rappeler la définition du maléfice. Le maléfice n’est pas forcement négatif. Il peut même être très positif. Il y a des maléfices d’amour, de guérison et de succès. Il est vrai cependant que le but de l'ensorcellement est souvent malveillant. On peut comptait six sortes de maléfices, tel que susciter une passion coupable, inspirer la haine ou l’envie, donner des maladies, faire mourir les gens, rendre fou et nuire aux biens d’autrui. Bien sûr, chacun de ces six principales catégories peuvent être contrés par des contre sorts tel que le bouclier, ou même un sortilège de puissance équivalente. Pourtant, on relèvera un contre sort efficace contre ce que nous pourrions appelés le mal incarné, les détraqueurs. Le seul sort efficace et connu de tous et le Spero Patronam, mais nous ne sommes pas sans savoir que cette création spirituel n'est autre qu'un égrégore, un être véritable mais dénué de corps physique (une entité astrale), engendré par la volonté commune. Toute personne peut dégager en effet un esprit de corps nourri de la propre énergie de n'importe quel sorcier qui l'invoque et finit par avoir une personnalité véritable. On explique ainsi la forme variée des Patronus. Mais ne nous étayons pas sur un tel sujet qui correspond à un chapitre antérieur à ce livre.


Elle soupira légèrement. Seigneur, que c'était rébarbatif, ces cours... Elle avait tellement hâte de commencer la pratique... Un regard vers sa prof, pendant que celle-ci ne la regardait pas. Elle était vraiment laide et paraissait aussi stupide qu'une limace baveuse. Les poils de chat sur les vêtements en plus. Avant qu'Ombrage ne se retourne vers elle, elle avait déjà replongé le nez dans son bouquin. Pas un mot n'était sorti de sa bouche depuis le début du cours, mis à part le "Bonjour" lancé à Dolores en entrant dans la salle, un peu plus tôt...
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyDim 8 Juin - 11:11:11

L'attitude d'Alexei était des plus horripilantes pour Page. A cause de lui, Gryffondor allait encore perdre des points, c'était inévitable ! Et en plus, malgré ses avertissements, il continuait de jouer son intéressant ? La fillette bouillait. Les surnoms qu'il lui donnaient ne la touchaient pas, mais ce fut finalement la manière dont il prononça son prénom, avec l'assurance dégoulinante d'orgueil qu'il ferait gagner tant de points à leur Maison qui l'énerva au plus haut point.

Pour la première fois depuis qu'elle était à Poudlard, elle eut une puissante envie de coller son poing dans la face de quelqu'un de se propre maison. Le pire était qu'il continuait sur sa lancée, à faire son chevalier de pacotille, à l'ego plus envahissant encore que son bouclier. Aurait-elle été autre part que dans un cours -et celui-là en particulier, Page ne se serait pas retenue et lui aurait lancé son poing en pleine figure. Elle n'avait pas peur des garçons. Elle avait l'habitude de se bagarrer dans son quartier de Londres. Alors ce n'était pas l'abruti de service qui allait l'impressionner. Mais il y avait présentement le facteur "Crapaud". Et Page était bien décidée à ne pas faire perdre de points à Godric, elle.

Aussi se contenta-t-elle, au prix d'un effort surhumain, de serrer les poings à s'en faire blanchir les jointures et à s'asseoir à sa table sans rétorquer à l'autre zozoteur. Mais s'il continuait ainsi, nul doute qu'il y aurait une mise au point entre eux deux d'ici la fin de l'heure.

Au plus grand désespoir de la rouquine, Ombrage se chargea de calmer immédiatement les ardeurs d'Alexei. 15 points. 15 foutus points. Bloody Hell ! Pour une connerie en plus ! Bien sûr, elle-même avait perdu 15 points au dernier cours. Mais d'une, elle était innocente, et de deux, cela n'avait pas été vain puisque Précieuse avait reçu l'humiliation de sa vie. Ce n'était pas en faisant l'abrutie qu'elle avait allégé le sablier des Rouge et Or. La lionçonne jeta un regard noir à l'autre imbécile. Ca, il le payerait. Il avait intérêt à faire sacrément le fayot et rattraper ces points perdus stupidement !

Et pendant ce temps, Qare continuait de se faire remarquer auprès des professeurs les plus haïs de tout Poudlard. Manquerait plus qu'il propose de laver gratuitement les paillasses de Rogue après les cours, et le tableau serait complet. Page était écœurée. Il était vrai que sa mauvaise humeur consécutive à sa semaine de retenue n'aidait pas à lui faire vois les choses du bon côté. Mais tout de même !

Puis ce fut presque la guerre pour participer. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous aujourd'hui ? William, prenant à cœur sa couverture de lèche-botte, répondit même à une interrogation de Shaar Lun. Page poussa un soupir. Peut-être arriverait-il à faire remonter la pente au sablier des Lions ?

Pour la première année en revanche, hors de question qu'elle participe. Elle préférait rester dans son coin. Mais à n'en pas douter, elle trouverait bien quelque chose à faire pour s'occuper d'ici la fin de l'heure.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyMer 11 Juin - 22:23:25

Code:
« Bonjour Professeur Ombrage. Je suis fier d'assister à un de vos cours. »

Le nouveau venu pensait-il vraiment ce qu'il disait? Sa voix était si mieilleuse à l'égard du professeur... beurk. Avait-il si peu d'estime pour lui même pour ramper comme cela aux pieds d'Ombrage? Cela était-il une ruse pour attirer ses bonnes faveurs! Ah! Il cachait quelques choses pour sûr! On ne pouvait pas parler à Ombrage comme cela. Rester sympa et poli oui, c'était possible. Mais de là à enduire ces paroles d'une hypocrisie bien tournée/ ou d'une admiration si enduite d'humble fiel... Plutôt se faire griller par les redcaps que de perdre sa dignitité dans une manoeuvre aussi emplis de sous-entendus. Pour Alexei il était important d'être soi-même, qu'importe le danger ou la situation.

Alors Ombrage lui saute dessus! Mais mais mais...c'était injuste! Le cours n'était même pas commencer encore! Comment il avait pu le seul à parler et se voir retirer des points alors que TOUS cachutait avant l'intervention de la mégère! Pourquoi lui!? C'était illogique. Il avait saluer du mieux possible en plus! Alexei à 11 ans ignorait beaucoup des manières, (ou il ignorait exprès du moins)... Il n'avait peut-être pas utiliser une formule de politesse aussi longue que la barbe de Dumbledore, mais ses salutations avaient eu l'emprunte d'une symphatie naturel chez la plupart des enfants de 11 ans. Il n'avait pas jusque là de rancunes ou de pensées injustes envers Mme Ombrage, mais là il dévellopait ce qu'on appelle la rancoeur des désillusions. C'était dur... 5 autres poins pour son comportement "puéril et stupide". Quesque ca vallait bien pouvoir dire? Il hocha la tête perplexe. Mieux valait un comportement puéril et stupide qu'un comportement hypocrite, bête et méchant! Il résista à l'envi de lui envoyer une affreuse grimace. Cette dame là n'aimais pas les enfants c'était tout! Pas besoin d'être sorcier pour le comprendre. Malgré ses comportements bien puéril, Alexei était souvent marqué par des intuitions et des réflexions très lucide et bien posé. Elle le menaca d'une retenue. Elle était assez terrible. Il commencait à comprendre les paroles de Page...Mais cette dernière semblait un peu appeurée aussi par Ombrage. Appeurer par ce qu'il pouvait coûter de la défier. Mais appeurer tout de même. Alexei était défait par ce qu'il venait de lui en coûter en points, il ne sentait pas une haine particulière envers Ombrage (il fallait plus que ca tout de même), mais une rancune mêler à une grande indignation et incompréhension.


Il lâcha sa camarade Serpantard à demi-regret et obéit à l'injonction de s'assir au premier rang. Se tenant la tête avec ces mains pour ruminer ses sombres conclusions, et accuser le choc. Elle demanda d'ouvrir un bouquin. Alexei tourna les pages, mais le regard absent. Chacun s'exprimant ensuite sur les maladroites théories d'ESKVIDUR. Il s'écoula un long moment avant qu'Alexei put reprendre un certain aplomb. Son contact avec le monde de l'autorité des adultes, remettaient petit à petit certaines choses en question. Allait-il devenir comme Qare, cachés ses véritables pensées et se réfugier dans une attitudes déshonorant pour lui même? D'autres exemples lui venaient aussi à l'esprit. Rien de très inspirant. Il vaudrait mieux de rentrer à la maison. Mais sa mère était bien pire qu'Ombrage sur certains points! Oufff...

Il demanda la parole. Lorsqu'elle lui fit accordé, voici ce qu'il dit. Il ne parla pas des points INJUSTEMENT retirés, non, inutile de faire monter à nouveau Ombrage sur ces grands principes. Par contre il avait l'intention de démontrer SES principes à lui:

-Professeur Ombrage, Mademoiselle Décircée n'a agit que par ma propre "faute" . Elle a eu seulement peur enfin... (oki là Alexei commencait à comprendre pourquoi Quare utilisait un language trucqué par les sous-entendus! C'était dur de dire le mot faute sur lui même)... Pouvez lui, je vous prie, transférer les points que vous lui avez retirer sur mon propre compte?

Il reprit l'allusion d'Ombrage sur la rumeur des Gryffondor et des écervelés. Il fallait sauver l'honneur de sa maison et la sienne!

-Il y a bien des rumeurs sur Gryffondor oui vous avez raison...mais aussi il y a celle à propos que Gryffondor ne gagne pas simplement en se réjouissant de voir les autres maisons perdent des points!

Alexei se faisait un point de gloire à cela! Qu'importe si Page ou William serait furieux de prendre ces points. Mais lui il y tenait! Les points n'étaient pas tout! Et il tenait à démontrer qu'il ne ferait pas le jeu de cette vilaine dame, et qu'il était Alexei Wittelsbach. Un nom "honorable", sans peur et déterminé. Que Serpantard prenne cette petite longeur d'avance peu glorieuse, non mais! Il y a autre chose qui importait. Cela était de la vrai courtoisie! Stupide en pratique peut-être...Mais dénuée de la courtoisie hypocrite que la professeur tentait d'inspirer.

-Maintenant que dire d’Eskivdur et son livre. D'abord quelques remarques d'avant-propos...

-Il semble que La Théorie des des Stratégies de Défense Magique d'Eskivdur tienne d'abord sur des propos d'éthiques et l'étallement technicalités ronflantes: beaucoup de mots qui tourne autour du sujet, mais peu sur la défense magique en elle-même, du moins l'aspect pratique.

-Comment un auteur qui veut apprendre la défense magique à ses lecteurs peut-il intituler des chapitres comme.."Les cas de réaction pacifique à une attaque magique" ou "Absence de représailles et négociation". Cela voudrait-il dire que la meilleure défense serait de déchainer un torrant continu de mot ; une "adroite" négociation et de préférance, chercher à éviter de riposter et condamner moralement ceux qui cherchent la bataille à des fins disons jugées "incorrect" par l'auteur. Je doute que la négociation soit sufficante face à un adversaire déterminé à vous jetter son meilleur "maléfice" à la figure! Eskivdur semble s'être inspiré de l'esprit pacifique des moldus et des sang-mêler!


Citation :
le terme de contre-maléfice est impropre et que les gens donnent le nom de "contre-maléfice" à leurs propres maléfices pour les rendre plus acceptables

-Voilà un passage que nous devons placer dans l'éthique ou bien il nous fait une lecon d'étymologie? Le thème de la défense magique semble un propos secondaire pour Eskivdur qui me semble effectuer une critique plûtot au travers de son sujet.

Alexei malgré tout ses défauts était un élève modèle, bien que là son évaluation du sujet reprenait son sens de l'ironie et de la provocation.
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyJeu 12 Juin - 10:36:08

Maria avait eu beaucoup de mal à se lever ce matin-là, beaucoup de mal, ce qui l'avait mise très en retard, en retard pour s'habiller, en retard pour coiffer ses belles boucles blondes, en retard pour trouver ses chaussures, en retard pour prendre son petit déjeuner... Pourtant, elle n'était pas la dernière, mais en chemin pour chercher ses affaires, elle avait croisé Peeves, celui-ci s'amusait avec un groupe de poufsouffle de 2eme année, Maria s'était cachée derrière une armure et avait regardé le groupe se débattre avec l'esprit frappeur. Elle s'était délectée de ce spectacle si singulier qu'elle en avait oublié son futur cours, lorsqu'elle s'en souvint, il était trop tard... Beaucoup trop tard... La jeune fille s'était alors précipitée dans les escaliers, sautant les marches quatres à quatres, ou plutôt deux par deux vu sa petite taille. Lorsqu'elle arriva à l'étage de son cours, elle repris son souffle en s'appuyant contre le mur. Dans le couloir, c'était le désert total, la jeune fille regarda son planing, espérant qu'il ait changé... Mais non, en gros, était marqué "Défense contre les forces du mal"... Bien sûr, cette matière intéressait plus que tout Maria mais se retrouver face à la vieille harpie d'Ombrage n'enchantait guère la jeune fille. Sans qu'elle s'en aperçoive la gryffondor s'était approchée de la porte, elle appuya sa main sur le battant et inspira à fond.

Heureusement pour le jeune fille, la porte ne grinça pas, elle se glissa doucement dans la salle de classe, s'assit ou plutôt se jeta sur la première chaise, baissa la nez, et se mit à sortir ses affaires. Heureusement encore une fois pour elle, un élève faisait une démonstration avec brio à la vieille toupie... Celle-ci le regardait avec une telle intensité qu'elle ne semblait pas avoir aperçue Maria... Celle-ci souffla, elle commençait à se décontracter lorsque... Maria regarda le livre qui glissait le long de sa table... Il entraîna sa plume et son encre... Dans un grand fracas le tout tomba à terre... Maria se baissa et ramassa ses affaires, heureusement, l'encre ne s'était pas écoulée à terre... La jeune fille mit ses boucles blondes devant son visage et tâcha en de trouver la page dans son livre... Les autres élèves s'étaient retournés et certains gloussaient... Pour une entrée discrète, c'était réussi... Maria jeta un coup d'oeil à la vieille harpie...

* Elle m'a vu? Oui? Non? Tant pis, de toute façon je peux pas la voir, si j'ai fait un désordre dans son cours, tant mieux !"

Sur ces paroles, Maria se tint droite sur sa chaise, regardant la professeur de ses grands yeux bleus, attendant tranquillement que la foudre rose lui tombe dessus avec sa voix stridente. A moins, qu'elle ne lui en tienne pas compte, ce qui étonnerait Maria au plus haut point, vu comment cette charmante vieille dame était propre à la "discipline".
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  • Isaac Deniel
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MessageSujet: Re: Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé]   Cours n°3 : années 1 à 3 [terminé] EmptyVen 13 Juin - 1:26:51

Chaque matin, un vent de mauvaise humeur traversait les tables de la grande salle. Les années changeaient d’un jour à l’autre mais le motif ne variait pas. Une ombre rose s’abattait sur leurs mines sombres. Ils avalaient leur petit-déjeuner avec toute la résignation de braves soldats prêts à rencontrer les fusillades du front. L’implacable destin guettait les âmes qui allaient bientôt investir la salle de classe maudite où l’horreur d’un rose criant retournait l’estomac plus sûrement qu’une large flaque de sang, et où l’incongruité écœurante d’une armée de chatons intimidait autant qu’une armée ennemie. Poudlard avait trouvé sa terre hostile, sa tête à couper, au nom de la Liberté ! Isaac avait regardé avec un désespoir mêlé d’ironie le défilé des décrets. Les nouveaux interdits se succédaient allègrement sur le panneau d’affichage, éveillant une salve d’exclamations outrées, forts savoureuses pour l’observateur. La situation ne lui plaisait pas plus qu’à un autre, mais son ridicule l’amusait… Lisez le contenu des décrets, et vous comprendrez. Ombrage se faisait visiblement un point d’honneur à en ajouter un par semaine. Et la bêtise de certains, sans doute improvisés pour affirmer grossièrement sa figure d’autorité (une nouveauté par semaine voire plus est la règle pour ne pas lasser le peuple de nos jours), ne pouvaient qu’éveiller les moqueries. A côté de ‘règles’ que l’on pourrait qualifier – avec un point de vue faussement objectif - de sérieuses, paradaient des déclarations désopilantes. Il avait éclaté de rire sans retenue lorsque le décret n°9 avait été placardé, pour interdire aux membres du sexe opposé de s’approcher à plus de vingt centimètres… Quelle précision ! Avait-elle pris des mesures avant ? Pouvait-on légalement embrasser passionnément une personne du même sexe ? Avec quelques années de plus, il ne s’en serait pas privé. Et, il était d’ailleurs le premier à toucher l’épaule d’amies Serpentard en s’écriant « Oh mon dieu ! Je suis à moins de 20 centimètres que toi c’est terrible ! », à expliquer sous d’heureux ricanements qu’il s’agissait d’une loi de vieille frustrée « car, comprenez là, elle n’a pas dû avoir beaucoup de succès à Poudlard », à enchanter des armures pour éveiller les chants guerriers de leurs anciens propriétaires puisqu’il « n’irait jamais écouter un air aussi vulgaire et primitif » et il avait évidemment aidé la circulation du « chicaneur interdit » en remplaçant sa couverture par celle d’un magazine d’articles sorciers de luxe. Ombrage l’exaspérait autant qu’elle l’amusait. Le jeu l’emportait souvent sur le sérieux, et son goût pour la provocation ne cessait d’être stimulé. Il n’avait cependant pas été jusqu’à imiter les mystérieuses BR – dont il appréciait les initiatives – l’envie ne lui manquait pas, mais Samael et Emilien avaient perdu leur motivation première, et, surtout, ils étaient trop occupés à échafauder des plans pour faire perdre des points aux autres maisons, et à se lancer des défis stupides pour… contourner les décrets d’Ombrage justement.

Son indiscipline discrète s’exprimait aussi dans ses devoirs. Dans la salle commune, tous spéculaient pour flatter la Grande Inquisitrice avec de bonnes citations et une argumentation fumeuse qui allait dans le sens du Ministère pour obtenir de bonnes notes et décrocher – sait-on jamais – une bonne place au ministère dans quelques années. Il s’en fichait éperdument. Son esprit était trop indépendant pour affecter la soumission, caresser des sujets qui le hérissaient. Il provoquait à sa façon, refusait d’abonder dans le sens du Ministère sans soulever le travers des raisonnements, et sans glisser de temps à autres quelques critiques implicites bien senties. Son intérêt naturel pour la politique – quand on en entendait parler tous les jours à la maison, il était difficile de s’en détacher – l’incitait à étudier chaque Texte avec attention. Il s’en contentait, les conclusions qu’il en tirait venaient toutes seules et, malgré les apparences, ses travails de recherche avant la rédaction étaient minimes. Il ciblait les passages, et brodait ensuite. Ce n’était qu’une question de présentation et de technique. Son esprit vif s’adaptait à tous les sujets, quand il ne les bâclait pas en une heure en arbitrant une bataille explosive en fin de journée – en même temps, qui aurait envie de perdre son temps sur les propriété d’une stupide pierre pour Rogue ? . Le dernier devoir d’Ombrage portait sur les vampires et, avec les critiques glissées et son parti pris, il se demandait quelle réception serait faite. La Grande Inquisitrice ne lui avait jamais fait de remarques particulières jusqu’à présent. Il ne comptait que quelques « Bon devoir mais vos conclusions m’étonnent, je crois que vous avez mal interprété les propos de…. Etc. ». Dans un premier temps, il avait pensé qu’elle le faisait exprès pour l’amadouer mais, à force de multiplier les provocations entre deux phrases, il se demandait si cette femme ne souffrait pas d’une stupidité particulièrement aigue. Que pouvait-elle faire de toute façon ? L’envoyer en retenue parce que, suite à une argumentation précise, il tirait des conclusions opposées au siennes ? Parce que, pour appuyer ses démonstrations, il avait cité des œuvres ‘interdites’ ? Ce n’était pas dans son intérêt, et il le savait très bien. Elle pourrait difficilement le reprendre tant qu’il ne s’élevait pas bêtement devant toute la classe contre ses propos à la façon de Potter et de ses touchants, éclatants, mais vains, « Je ne mens pas ! Nous allons tous mourir ! », qu’il n’écrivait pas ouvertement n’importe quoi comme Page McHenri et n’entrait pas sous une armure en cours… Oui… Une armure…

Il avait posé en entrant un regard navré sur l’énergumènes qui paradait dans une vieille armure au beau milieu de la classe, en ennuyant lourdement les jeunes filles présentes. Il fallait croire que de nos jours les déficiences mentales se déclaraient de plus en plus jeune. C’était un Gryffondor bien sûr. Tant mieux, ils perdraient des points. A l’instar des cours de Rogue, ceux d’Ombrage avaient l’avantage de diminuer les sabliers des autres maisons. Ils en étaient presque à se lancer des défis entre Serpentard avant le cours. C’était à qui ferait tomber le plus de points. Il s’installa donc sans s’intéresser à ce spectacle grotesque, et en s’amusant vaguement des tentatives désespérées de ses camarades pour l’arrêter « arrête ça ! on va perdre des points ! ». ça ne leur ferait pourtant pas de mal… Quoiqu’ils fassent, Gryffondor était toujours en tête, et il restait peu de temps pour les rattraper. Une serpentard de son année, Larëliane, se ridiculisa à son tour et, pour une fois, il ne fut pas mécontent de voir Ombrage marquer son autorité. L’ennui lorsque les cours étaient couplés avec les premières années, c’est qu’ils risquaient toujours de se heurter à des comportements d’une bêtise exaspérante. Il ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi le Gryffondor n’avait pas été viré de cours, ni pourquoi la peine était si légère. Quinze points… C’était décevant. Non mais écoutez le… Attaché à la noblesse chevaleresque, le gamin essayait à présent de faire retrouver à Serpentard ses trois points perdus afin de les soustraire à Gryffondor… Il cacha un sourire moqueur derrière sa main. Il préférait subir l’intolérance de certains éléments de sa maison plutôt qu’être le camarade de… ‘ça’

Et ‘ça’ parlait encore. Mais faites quelque chose… Tuez-le ! Isaac, qui, comme à son habitude, n’écoutait rien et fixait vaguement des lettres qui se croisaient en gribouillant sur un bout de parchemin pendant toute la durée du cours, sorti de sa rêverie à peine débutée pour mesurer l’étendue des inepties de l’autre. Il fallait croire qu’il cherchait la retenue… Où avait-on été le chercher celui là ? Il soupira. L’intervention était déplacée, absolument inutile. Pour ces cas extrêmes, Poudlard devrait s’équiper de sièges éjectables. On ne devait même pas avoir à épuiser son énergie avec un véhément « dehors » ou « au suivant ». Ombrage était responsable et se devait de régler le problème seule, certes, mais cette pensée lui effleura l’esprit un peu trop tard. Sa langue s’était déjà courbée et sa voix s’élevait, avec un mépris las, détaché, cassant :

- Et toi, tu nous fais une leçon de quoi ? Mais tais toi mon pauvre, tu nous désoles et tu te fais du mal. Ce serait servir Eskivdur que s’y opposer de cette façon… Tu te réveilles en juin, c’est merveilleux mais la question a été débattue en septembre, avec des plaidoyers bien plus pertinents. Tu ne nous apprends rien. Lis tes textes – si c’est dans tes cordes - et repasse plus tard au lieu de te contenter des titres, car tu aurais vu qu’Eskivdur ne se contente pas de désapprouver la violence, il cherche à nous inculquer une méthode de défense novatrice qui pourra nous épargner d’adopter les comportements brutaux, irraisonnés et profondément immoraux de nos assaillants, et, éventuellement, de périr sereinement, parce qu’en tant qu’êtres humains, nous nous devons de refréner les pulsions négatives en préférant la sagesse à la bestialité des espèces inférieurs et des esprits malades.

Son explication semblait presque ânonnée. Il feignait d’approuver Eskivdur pour descendre et le gryffondor, et l’auteur dont la philosophie stupide se brisait de l’intérieur, et, idéalement, flatter le Monstre rose. C’était une technique de rhétorique courante, et Ombrage ne gardait jamais que ce qu’elle voulait entendre. Bien que l’inquisitrice manquât de subtilité, le double message restait risqué, mais il n’avait pas l’air de s’en soucier. Son dédain laissait place à une innocence polie. Il mettait en pratique la méthode eskivdur. Et si on le comprenait, c’était du plus « bel » effet.
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