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 Cours n°1 [terminé]
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MessageSujet: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 20 Nov - 17:35:30

Début Septembre à Poudlard. Alors que le doux parfum de la rentrée planait déjà sur le château, une petite femme rondelette et potelée (mais à qui les rondeurs allaient plutôt bien) marchait tranquillement dans les couloirs du domaine, pointant ça et là sa baguette pour réhausser des armures ou recouvrir des tableaux à l'aide de rideaux. Ca n'était pas parce que cette vielle bâtisse tombait en ruine qu'il fallait en négliger la décoration.

Il était six heures ce matin-là lorsque Dolores Jane Ombrage entra dans son bureau. L'endroit était redécoré comme celui qu'elle possédait à des centaines de kilomètres de là, dans les entrailles du Ministère de la Magie : du rose, du rose et encore du rose ! Du tapis à la tapisserie, en passant par la dentelle posée sur le bureau à son cardigan... Du rose à perte de vue ! Lorsqu'elle serait passée directrice - et elle savait qu'après quelques rapport bien saignants, elle le deviendrait - elle entreprendra de redécorer tout le château de cette façon. Même les cachots de ce vieux grincheux de Rogue y passeraient ! Mais pour l'heure, elle avait un cours à donner. Enfin, lorsque les élèves arriveraient...deux heures plus tard !


*Tss, tss, tss... La connaissance n'attend pas. Les élèves devraient être levés dès le chant du coq ! Il faudra que je le note dans mon rapport à Cornélius.*

Elle regarda la photographie du Ministre avec amour alors que derrière elle, les chats représentés sur les assiettes accrochées au mur commençaient doucement à ronronner. Au bout d'une dizaine de minutes, elle se leva enfin et se prépara une tasse de thé qu'elle bût à petites gorgées tout en relisant son cours, soigneusement préparé depuis des jours.

Puis soudain, la cloche sonna huit heures et Dolorès pouvait déjà entendre les élèves entrer dans la salle de classe, située juste à côté. Elle finit sa tasse de thé, la nettoya d'un coup de baguette et la rangea dans le placard. Elle aurait pu laisser cette tâche aux elfes de maisons - ils sont là pour ça après tout - mais elle tenait trop à ses affaires pour laisser un vulgaire elfe y toucher.

Elle quitta ensuite son bureau qu'elle verouilla à double tour et entra dans la salle de classe dont la porte claqua aussitôt, faisant sursauter certains élèves qui ne l'avaient pas vu entrer.


Bonjour à tous, mes très chers enfants. minauda-t-elle de sa voix mielleuse et fluette.

Elle scruta sa clase d'un oeil perçant, à la recherche de la moindre infraction au règlement. Au bout de quelques minutes d'un long et pesant silence, elle reprit :

Ca ne va pas du tout... Lorsque vous entrez dans cette pièce, vous vous devez d'être plus poli et courtoi en répondant "Bonjour, professeur Ombrage". Allez, reprenons.
Hum, hum... Bonjour à tous, mes très chers enfants.


HJ : Pour des raisons temporelles par rapport au livre, ce premier cours débute en septembre. Or, point de vue RP, nous sommes en octobre. Je suggère donc de faire comme si nous étions en Septembre (de toute façon, un cours tiens rarement en une heure Wink )


Dernière édition par le Mar 4 Déc - 22:51:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 20 Nov - 18:47:22

Ce matin-là, comme à l'ordinaire, Lucy s'était réveillée, comme par magie, une heure plus tôt que d'habitude. Cela lui éviterait d'être en retard, mais eut un autre effet: la mettre de mauvaise humeur. Notre marmotte ne supportait pas d'être incapable de se rendormir alors qu'elle pouvait profiter d'une heure de sommeil en plus, et devoir courir pour ne pas être en retard, selon ses bonnes vieilles habitudes. Elle s'était donc levée, ne souhaitant pas passer l'heure à se tourner et à se retourner dans son lit, s'était préparée, et une fois habillée, lavée, avait entreprit de faire son sac. Malheureusement, il est courant que pour ce genre d'activité, il est préférable de consulter son planning, et ce que vit notre jolie Serdaigle, lui arracha une grimace.

Elle avait cours de Défense Contre les Forces du Mal en première heure. Hors, même sans prêter oreilles aux défauts qu'attribuaient ses parents à Dolorès Ombrage, elle avait vite fait de rejoindre leur avis, dès son arrivée à Poudlard en fait. La sous-secrétaire d'état du ministre s'était permis d'interrompre Dumbledore, pour les assommer avec un discours mielleux, leur assénant pendant un quart d'heure au moins sa voix haut perchée, respirant l'hypocrisie à plein nez. Et si elle n'avait pas saisi l'ampleur du discours de la femme-crapaud, Lucy avait tout de suite eut le réflexe de se méfier d'elle, tout comme bon nombre d'élèves à Poudlard. Ce qui ne signifiait pas bien sûr, que tous la détestaient; d'autres laissaient clairement transparaître leur volonté d'entrer dans les bonnes grâces d'Ombrage, pour diverses raisons. Certains voulaient tout bonnement éviter les ennuis, d'autres souhaitaient ainsi obtenir une future carrière au ministère, et enfin, les derniers et peut-être les pires, voyaient leur côté despotique encouragé par cette "Brigade Inquisitoriale" qu'Ombrage avait créé.

Après avoir rassemblé le reste de ses affaires dans un soupir, l'Aiglonne s'était rendu dans la Grande Salle afin d'y avaler l'ombre d'un déjeuner, et avait trouvé, à sa grande surprise, une table de Serdaigles, agitée par des discussions animées. Prise d'un sérieux doute, la demoiselle cligna les yeux, mais lorsqu'elle les rouvrit, ses camarades étaient toujours là, occupés à autre chose que réviser leurs cours de la journée ! Bien qu'étant contre les préjugés qui régissaient Poudlard depuis bien longtemps, Pinpin était obligée d'admettre que la majorité de ses condisciples n'étaient pas tous très drôles, pour ne pas dire carrément ennuyeux. Il était plutôt exceptionnel de les trouver dans un tel état d'effervescence, aussi s'empressa-t-elle d'aller quérir des nouvelles, et d'apprendre ce qui pouvait les mettre dans un tel état. Apparamment, nombre d'entre eux étaient des premières et des deuxièmes années, allaient avoir cours de DCFM, et c'était pour eux l'occasion d'échanger tous les raggots qui couraient au sujet de Dumbledore, de Fudge, d'Ombrage, de Potter, et bien sûr, de Vous-Savez-Qui... Ah ! Ces sempiternelles discussions à propos de qui disait la vérité, qui mentait... La deuxième année n'était pas une grande admiratrice du Survivant, mais une chose était sûre; elle croyait en Dumbledore. Tout fou qu'il soit, le directeur de Poudlard était suffisamment sage pour ne pas risquer de faire paniquer le monde des sorciers pour rien. Ce qui signifiait donc que Vous-savez-qui était de retour. Du haut de ses douze ans, Minipousse, qui avait appris comme tout le monde à ne pas prononcer le nom du Lord, acceptait cette éventualité sans trop de peine. Etant née après la chute du mage noir, elle n'avait pas eu l'occasion de voir les atrocités du sorcier, et tant qu'il ne donnait pas de signe de vie, la réalité de son retour n'était pas très impressionante, et n'influençait pas sa vie. Elle continuait à se rendre en cours, à correspondre avec ses parents, à se disputer avec ses amis...

A propos de disputes avec des amis, elle ne manquerait pas bien sûr, de repérer Emilien s'il venait, Emilien qu'elle éviterait autant qu'il le ferait. Le bout de bonne humeur qui venait de pointer son nez sur le visage de la fillette disparu aussitôt, et elle se renfrogna à l'idée de voir le Serpentard. Une marmaille pour le moins agaçante, composée de premières années, ne cessait de piailler à l'idée d'avoir leur premier cours de Défense contre les Forces du Mal de l'année, en attendant la papillotte qui n'en était pas une, mais une de ces immondes pâtes de fruits. L'hypocrite, si vous préférez. Par Merlin ! Quel maléfice avait rendu tout leurs cadets d'un ans plus jeunes aussi stupides ? Ils n'étaient certainement ni aussi dissipés, ni aussi immatures !
Lorsqu'elle entra dans la salle, elle fut frappée par le rose qui s'y trouvait. Tout était rose, beaucoup trop à son goût. Un instant, elle fut dans l'incapacité de réfléchir convenablement, comme éblouie, se demandant qui pouvait faire preuve d'autant de mauvais goût. Avant de se rappeler qui était la prof. Elle étalait sans retenue son affection pour les vieilles méthodes, il n'était donc pas étonnant qu'elle fut en retard sur les goûts de son époque... Et lorsqu'elle apparut à son tour, Pinpin retint un sourire moqueur en voyant son cardigan pelucheux, rose bien sûr, histoire de s'accorder au reste de la salle. Oui, Ombrage allait très bien en guise de papier peint.
Décidée à afficher sa mauvaise humeur, elle prit place au fond, en espérant qu'aucun élève, hormis Mariana, Bill, ou Ashley, ne viendrait prendre place à côté d'elle. Amoins qu'il ne trouve un moyen de ramener le sourire sur son visage...

Lorsque Miss Crapaud prit la parole, la Serdaigle ne prit même pas la peine de masquer son dégoût. "Mes très chers enfants" qu'elle les avait appelé. Non mais, pour qui se prenait-elle le vieux vide-grenier ambulant ? Ils avaient douze ans tout de même ! Alors les premières années, elle pouvait les appeler mes très chers enfants, mais eux ! Ils n'étaient pas au parc d'enfant ! Lorsqu'elle les fit se lever de nouveau pour la saluer une deuxième fois, d'une manière plus correcte selon elle, Minipousse crut halluciner. Mais n'étant pas folle, et sachant ce que l'on risquait à ne pas obéir aux ordres de la Madame-en-rose, elle se leva, et bien que de mauvaise grâce, répéta les phrases stupides qu'on leur infligeait. "Bonjour, professeur Ombrage". Elle avait l'impression d'ânonner l'une de ces poésies que l'on apprenait en primaire, et qui ne servait strictement à rien. Lucy nota qu'elle leur avait faire répéter son nom sans même prendre la peine de se présenter au préalable. Charmant. Cette bonne femme se pensait donc suffisamment importante pour que son nom soit déjà connu de tous ses élèves; elle lui était de plus en plus antipathique. D'ailleurs, le regard suspicieux avec lequel elle les regardait ne faisait rien pour arranger les choses: on aurait dit qu'ils étaient tous sur le point d'organiser un attentat dans sa classe. L'idée d'envoyer une alerte à la bombe magique effleura un bref instant l'esprit, quelque peu mal tourné ce matin-là il est vrai, de notre Bleue et Bronze.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 20 Nov - 19:35:55

Huit heures moins cinq minutes. Emilien était en avance, une fois n’est pas coûtume, pour le premier cours de la matinée. Arrivé devant la salle de Défense contre les Forces du Mal, ou pour faire plus cours, DCFM, il laissa tomber son sac sur le sol, avant de se laisser lui-même glisser, dos contre le mur, jusqu’à ce même sol. C’était leur premier cours de l’année avec le Crapaud, et ça s’annonçait mal. Tout le monde savait déjà que ce serait une horreur, on l’avait vue, le jour de la rentrée par exemple avec son long discours réberbatif et à la limite du pathétique, ou se pavaner dans le château tout habillée de rose. Ceux qui avaient eu le déplaisir d’être déjà convoqué dans son bureau en étaient sortis traumatisés : plus jamais ils ne voudraient voir de rose de toute leur vie. Comment une telle abomination était-elle possible ? C’est ce qu’ils ne cessaient de répéter à qui voulait l’entendre. Cette année s’annonçait donc des plus joyeuses … Autant Emilien n’accordait pas grande importance aux cours du Crapaud, autant il tenait à conserver une certaine liberté. Et d’après ce qu’il avait entendu, le Crapaud ne comptait pas leur en laisser beaucoup.

Les élèves arrivaient peu à peu, parfois seuls, parfois par petits groupes. Quant à lui, il n’était pas passé par la Grande Salle, alors évidemment … Bien sûr, il ne lui était pas venu à l’idée de retrouver Lucy, Bill, ou Ashley. Quelle bonne blague. Non, mais par exemple, Isaac ? Il ne savait pas où il se trouvait, tant pis. Pourtant, il aurait été bien utile d’avoir le Serpentard à ses côtés, pendant ce cours. Car Isaac était du genre à tout critiquer, non sans humour, ce qui rendait certaines heures plus supportables. En l’occurrence, des choses à critiquer, il allait y en avoir. On pourrait déjà passer plusieurs heures sur la simple tête du Crapaud, c’était pour dire ! Emilien jeta un coup d’œil par la fenêtre. Le ciel était couvert, les nuages d’un gris foncé par endroits, il fallait s’attendre à de la pluie. N’avaient-ils pas cours de vol ce jour-là ? Ah, quelle chance … Au pire, il n’irait pas. Emilien et le Quidditch, ce n’était toujours pas ça, décidément. Tiens d’ailleurs, bientôt aurait lieu le match entre Serdaigle et Poufsouffle. N’importe qui pouvait gagner, de toute façon, ça lui importait peu.

Ah, la cloche sonnait. C’était l’heure d’entrer, youhou ! Emilien se leva avec lassitude, tandis que les autres se dirigeaient déjà vers l’entrée, il se laissa entraîner par la masse. Huit heures. La journée allait être longue. Le Serpentard chercha des yeux une place où s’installer. Le fond de la classe ? Lucy venait de s’y asseoir … Pas le premier rang, pas question. Tant pis, il ne serait pas si tranquille que ça. Enfin, il se retrouvait à côté d’un première année, il suffirait de froncer les sourcils et d’être aimable comme d’habitude, et on le laisserait en paix. Emilien choisit alors de s’installer au rang du milieu, à côté de la fenêtre. C’était une bonne place pour qui voulait être ignoré par le professeur, puisque celui-ci avait plutôt tendance à chercher parmi les élèves du fond, qui par définition n’avaient pas envie de travailler. Le Serpentard sortit ses affaires, s’assit, et patienta. Après peu de temps, alors qu’il se concentrait sur le gris de plus en plus foncé des nuages, le bruit d’une porte qui claque le fit sursauter. Ah, le Crapaud était là … Brr … Beurk.

Le son de sa voix lui donnait déjà envie de vomir. Est-ce que ça existait, l’allergie à une matière en particulier ? Est-ce que ça serait reconnu comme valable par l’infirmière pour arrêter de se rendre à un cours ? Probablement pas. Et la phobie des crapauds, alors ? Une batracophobie ? Encore faudrait-il le prouver. Oh, je suis sûre que si on mettait la photo du Crapaud sous le nez d’un élève et qu’on le forçait à regarder, au bout d’un moment, il aurait envie de vomir. Emilien reporta son attention sur le Crapaud en rose, qui s’était tue et les observait depuis quelques secondes. Quoi ? Qu’est-ce qu’elle attendait pour continuer ? Que la nausée leur passe ? Il faudrait plus d’une heure, pour ça ! Lorsque le regard d’Ombrage passa sur lui, Emilien détourna les yeux brusquement. Il n’aimait pas sa façon de dévisager les gens, lui qui pourtant avait l’habitude qu’on le regarde de travers. Enfin, lorsqu’il fut certain qu’elle était passée à quelqu’un d’autre, il recommença à la fixer. Mais qu’est-ce qu’elle cherchait, à la fin ? A les exaspérer tous ? Elle reprit la parole à ce moment-là. Comme quoi ce n’était pas bien, et que … Comment ça, ils n’étaient pas polis ? Et elle insistait pour leur faire rejouer la scène de salutations, elle plaisantait ou quoi ? Et tous en chœur : Bonjour, professeur …


- … Crapaud.

Mais bien sûr, parmi toutes les voix qui s’élevèrent à ce moment-là, personne ne put entendre Emilien, mis à part l’élève qui avait pris place à côté de lui. Encore heureux, car ça n’aurait probablement pas plu à Ombrage. C’était d’un ridicule, tout de même … Avec un soupir, le Serpentard chercha des yeux une personne à observer, quelque chose pour faire passer le temps, mais il devait avouer qu’il avait du mal …
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  • Fabula Aegis
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    Fabula Aegis
MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 20 Nov - 19:45:52

Un nouveau jour se levait sur le château de Poudlard, et la plupart des élèves étaient encore réunis dans la Grande Salle, finissant tranquillement leur petit déjeuner, sans trop penser à la longue et dure journée de cours qui les attendait. La plupart seulement, car il y avait toujours quelques lève-tard, qui finissaient par sortir la tête de l’oreiller que lorsque la cloche sonnait. Fabula ne faisait pas partie de ceux-là, mais pourtant elle était la seule a trainer encore dans le dortoir des filles de Serdaigle. Les rayons entraient en diagonale au travers des petites fenêtres de la tour où se trouvait le dortoir, et la jeune bleu et argent était encore assise sur son lit, la tête entre les mains. Elle n’était ni désespérée (après un jour de cours seulement, ç'aurait été surprenant), ni malade, juste un peu perturbée. Une mauvaise nuit, un cauchemar, et un réveil brutal, il faut du temps après ça pour vous remettre les idées en place. Le pire, c’est qu’elle n’arrivait pas à se souvenir quel était ce cauchemar, et cela la troublait encore plus.

- Peut-être à cause du cours dans les cachots... murmura-t-elle d’une voix rauque, Faire cours sous terre... Mais quelle idée...

Petit à petit, elle reprenait ses esprits, et releva la tête. C’était un dortoir vide, ensoleillé, et assez bordélique qu’elle eût devant les yeux. Mais quel était ce cauchemar ? Elle se lava et s’habilla rapidemment, en décidant de sauter le petit déjeuner –elle attraperait un biscuit ou autre en passant-, et saisit son emploi du temps… Défense Contre les Forces du Mal. Fabula sourit. Voilà qui promettait d’être intéressant. Elle fourra dans son sac tous les éléments nécessaires à un cours (baguette, plumes, parchemins, patacitrouilles), et fila. Le cours se déroulait au premier étage, passer par la Grande Salle chercher de quoi grignoter ne lui faisait pas un grand détour.

Peu après, elle se retrouva en face de la porte, restée entr’ouverte, mais où les élèves étaient déjà rentrés. Fabula la franchit d’un pas vif, et s’apprêta comme d’habitude à rechercher un table libre. Mais il se passa une chose inhabituelle. Elle s’arrêta en plein milieu de la salle, contemplant le décors. Du rose, des rubans, du rose, des draperies, et encore du rose. Elle eût alors la vague impression de se trouver encore dans un cauchemar.


- Hum hum.

Fabula sursauta. En face d’elle, une femme habillée dans un tailleur assortie à la salle l’observait, les lèvres pincées et le regard interrogateur.

- Bonjour professeur, dit la jeune Serdaigle sur son ton habituel, neutre et poli.

Elle regarda autour d’elle. Il y avait déjà quelques élèves présents, et Fabula reconnu un visage familier, qu’elle avait déjà apperçu au cours des potions. C’était un Serpentard, et il était encore une fois assis à côté d’une élève d’une autre maison, dont Fabula crût apercevoir le blason de Poufsouffle. Elle haussa les épaules. En voilà un au moins qui se montrait plus malin que les autres. Enfin, encore fallait-il que l’élève de l'autre maison mérite de l’attention. Pour sa part, elle n’avait encore remarqué personne qui se distinguait des autres, et avec qui elle aurait pu créer une relation. Ce genre de choses pouvait toujours servir en général, et il faudrait qu’elle commence à se pencher sur la question… Elle trouva une table de deux vide, et alla s’installer à l’une des places.

*Très bien… Que les réjouissances commencent.* pensa-t-elle avec dédain, sentant que le professeur avait une manière de fonctionner qui devait différer quelque peu de la moyenne.

Etait-ce les assiettes en porcelaine, avec des petits chats peints dessus, qui lui donnaient cette intuition ?
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  • Isaac Deniel
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 20 Nov - 20:26:14

- Ombrage... Ombrage... Ce ne serait pas cette espèce de grenouille séchée et mal habillée qui nous a assommé à la rentrée avec un de ces discours hermétiques dont les politiques ont le secret ? , avait-il demandé au petit déjeuner à sa voisine en contemplant vaguement mon emploi du temps.
Cette dernière, avec qui il avait l'habitude de critiquer tous ceux qui, dans leur malheur, présentaient une apparence ridicule, l'approuva aussitôt avec un sourire ironique mais fit preuve d'une retenue surprenante lorsqu'elle délia sa langue fourchue pour compléter le portrait de ce nouveau professeur. Ceux qui à sa table les avaient entendus n'esquissèrent que de vagues sourires narquois. Et, face à ce peu d'enthousiasme, Isaac fut frappé d'un terrible doute. Ne lui dites pas que ses camarades appréciaient cette espèce de bonbonnière ? La réponse lui vint vite. « Si tu veux mon avis, on a tout à gagner à s'attirer ses faveurs », « Oui, elle est envoyée par le ministre en personne... », « Avec les rumeurs stupides lancées par 'le survivant', le ministère traverse une véritable période de crise... », « ... Et cet idiot de directeur qui se laisse complètement mener en bateau... », « Ceux qui se rangeront du côté d'Ombrage seront récompensés... », « Ce sera peut-être même l'assurance d'un poste important au sortir de Poudlard », « Ma mère travaille au ministère, elle dit que c'est une femme tout à fait charmante ! ». Pour ne citer que quelques exemples. Puisque la conversation était lancée, Isaac en avait profité pour poser de nombreuses questions à son entourage, mais derrière son intérêt, sa consternation et son dégoût paraissaient par instant. Il s'était d'ailleurs gardé d'approuver tous ces arguments d'où débordait la corruption. Une certaine tranche de la population serpentardienne, celle dans laquelle il se trouvait hélas ce matin là, étaient complètement obsédés par l'idée de voir tomber Dumbledore un jour. Ombrage était la meilleure chose qui soit arrivé à Poudlard depuis Rogue affirmaient certains. Rogue ! Pourquoi, ô pourquoi la plupart des élèves de sa maison étaient en adoration devant les professeurs les plus méprisables de l'école ? Après un an de scolarité, Isaac se sentait Serpentard et, il commençait même à en tirer de la fierté, mais force était de constater qu'il était souvent en désaccord avec les autres lorsqu'il s'agissait de juger l'actualité sorcière et les personnalités « importantes » de cet univers. Ses origines moldues le préservaient probablement du conditionnement. Ses parents étaient dans la politique après tout, peut-être que, dans le même contexte, leur jugement n'aurait pas été différent de celui des autres... Non. C'était même certain.

Le sujet était bien lancé, et la discussion se prolongeait. On parlait des articles parus dans la gazette cette été, et les Serpentards les plus « vénérés » s'efforçaient à coup d'arguments d'effacer les soupçons des plus sceptiques. Vous-savez-qui, de retour ? Quelle idée stupide ! Encore une histoire inventée par Harry Potter pour que l'on rallume les flammes éteintes sur son autel. Quand on vous disait que le succès lui montait à la tête ! Et la conversation dériva, comme assez souvent sur Potter et sa bande. Cette fois Isaac fit montre de beaucoup plus d'enthousiasme. Il n'avait rien de particulier contre le gyffondor mais rire des autres étaient si plaisant ! Il n'empêche qu'il ne savait pas quoi penser de cette histoire. Voldemort était, à ce que l'on racontait, l'un des plus terrible mage noir de l'Histoire. Il avait manifestement l'intention d'imposer sa tyrannie aux sorciers et d'éradiquer les moldus. En résumer, c'était une sorte d'Hitler version sorcier. Et cette fois, non content de présenter des origines « problématiques », il vivait dans le même pays et, si ministère se trompait, à la même époque que le « fou meurtrier ». Son retour, un canular ? Une mauvaise farce ? Il ne demandait qu'à y croire, il se laissait même persuader par ses camarades. On pouvait faire confiance au ministère... Il s'était engagé dans le couloir avec un peu de retard et, son entourage s'étant éloigné, ses convictions ployaient. Faire confiance au ministère ? Quelle idée ! Il était Très bien placé pour savoir que les politiciens excellaient dans le détournement de l'information. Les autres serpentards n'étaient pas dupes non plus, ils avaient juste des intérêts et des privilèges à préserver. C'était normal. Il les comprenait, et ceci l'ennuyait davantage. Il soupira. Quelque chose lui disait que cette année serait... étrange...

Il ne restait plus que quelques minutes lorsqu'il arriva devant la salle de classe. Il entra d'un pas nonchalant qui trahissait son manque d'enthousiasme. Une Serdaigle se tenait immobile au beau milieu de la salle. C'était l'acharnée du cours de Rogue ! La folle qui aprenait par coeur ses livres de potions ! Il haussa les sourcils. Elle faisait quoi là ? ... Avant qu'il n'ait le temps de formuler quelques pensées sarcastiques, le décors lui apparut et, sous le choc, il ouvrit bêtement la bouche avant de grimacer d'horreur. Mais... C'était quoi ce... Cette... Cette décoration abominable ! Cet étalage monstrueux de mauvais goût ! Du rose, des assiettes avec des chatons supra ringardes. C'en était trop pour un esthète comme lui ! C'était une agression ! Un sabotage ! Un acte de vandalisme infâme ! Un meurtre ! Un attentat ! Pire qu'une maison de polly pocket ! Pitiééé épargnez lui ce spectacle désolant. Machinalement, il se mit à reculer quand « hum hum ». Il sursauta en reconnaissait le petit bruit qui caractérisait le crapaud blafard qui allait lui tenir lieu de professeur. De défense contre les forces du mal en plus. Après une première année très prenante avec le professeur Maugrey, il s'était dit que tous ceux qui enseignaient cette matière devaient avoir des airs de vieux combattant qui inspiraient le respect. Mais là... Quelque chose lui disait que sa façon d'envisager les cours serait très différente... Quelque chose, étrangement, lui disait aussi qu'il n'allait pas apprécier.

S'il salua Ombrage, ce ne fut que parce que la jeune fille qui le précédait eut la présence d'esprit de le faire et que les paroles de ses comparses frappèrent son esprit. Il devait se méfier... Essayant tant bien que mal d'occulter le décors il se concentra sur la composition de la classe. Ah, Emilien était là ! ... Mais cette fois, il n'y avait pas de place à côté de lui. Quelle tristesse ! Il y avait tant de sarcasme à partager avec lui avant le début du cours pour se donner du courage ! Il lança à son 'partenaire' un regard désespéré et, volontairement comique de par son exagération, qui pouvait se traduire par un « au secouuurs », en espérant qu'il n'abonde pas dans le sens des verts et argents qu'il avait quitté. Venant d'Emilien, ce serait surprenant cependant... Puis, il posa sur sac sur la table de la Serdaigle qu'il avait précédé. Tant qu'à faire... Et puis elle avait l'air plus mature que les autres. Le type du Serdaigle carriériste et ellitiste. Peut-être pas très amusante, mais sans doute un minimum intéressante. S'il ne lui demanda pas de permission pour s'installer – Depuis quand les chaises étaient réservées ? - il ne fit pas d'entorse aux règles de présentation :


- Salut, je suis Isaac Deniel, dit-il avec un sourire en s'installant à ses côtés.

Il déballa ses affaires et, posa sa baguette par réflexe sur la table. Mais quelque chose lui disait qu'il devrait s'en passer... Affligé, il étudia à nouveau la pièce et s'arrêta avec pitié sur une assiette où deux chatons jouaient avec une pelote... rose évidemment. Elle voulait les débiliser avec des chatons et du rose ! C'était vil ! Ou alors, elle essayait de les conditionner à haïr les chats pour lancer des campagnes d'exterminations. Non parce que, après avoir subi cette classe une heure, il sentait qu'il serait capable d'écraser le premier chaton qui oserait croiser son chemin ! Adepte des commentaires critiques à haute voix en classe (enfin, façon de parler), il déclara dans un murmure dont l'audibilité ne dépassait pas le cercle de sa table :


- Je suis presque choqué de ne pas trouver des chérubins potelés. Tant qu'à être ringard, autant le faire bien...

La voix ridicule du professeur Ombrage couvrit la fin de ses paroles.

- ... Mes très chers enfants ? Mais elle se croit où là ? , murmura-t-il aussitôt avec une grimace dégoûtée.

Et ce ne fut pas le seul terme à le faire, si ce n'est grimacer, hausser légèrement les sourcils. Vous devez êtres poli et courtois
. « Super elle connait des synonymes ! Pourquoi pas courtoisement polis tant qu'on y est... », marmonna-t-il acebre. Allez reprenons. Allez ! Tous en coeur mes petits moutons ! Les lèvres d'Isaac se pinçaient de plus en plus fortement. Se faire rabaisser ainsi par une femme d'aussi mauvais goût, par une femme aussi ridicule – et moche qui plus est ! - était tout bonnement intolérable. Il ne supportait pas de sentir une autoritée se poser aussi directement devant lui. Surtout quand elle se présentait sous une forme aussi détestable. Eh ben non ! Il ne dirait rien ! Il n'allait quand même pas jouer les imbéciles heureux pour elle ! Comment avait-il pu songer un seul instant que, si ses parents avaient été sorciers, il se serait conformé à l'opinion des « hauts » serpentards ? Sans rire, depuis quand adhérait-il aux opinions de ses parents. Avec tous les meilleurs arguments du monde, rien ne pourrait lui donner « envie » de trouver cette femme respectable, ou, tout du moins, de le faire croire aux autres. Il pouvait composer de nombreux mensonges pour se tirer d'affaire, mais s'il y avait bien une chose qu'il s'était toujours refusé de faire c'était nier la haine ou le mépris qu'il portait à certains individus.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 20 Nov - 20:33:44

Le matin se lavait doucement sur le château de Poudlard lorsque Hermione quitta doucement les bras de Morphée. Quel doux plaisir : Septembre. Le mois tant attendu par la jeune fille. Une nouvelle année, de nouveaux livres I love you … Quelle joie ! Certes, Ron et Harry ne la comprenait pas, mais à ses yeux, Septembre était le mois le mieux par définition ! Et ceci n’avait rien à voir avec son anniversaire situé le 19 de ce mois-là. Finalement, il y avait des moments durant lesquelles la Rouge et Or ne comprenait pas vraiment pourquoi elle n’avait pas été envoyée à Serdaigle lors de sa première année. Mais malgré, cela elle ne regrettait en rien le fait d’être élève dans la maison de l’illustre Godric Gryffondor.

Il était environs 6 heures lorsque la jeune fille ouvrit énergiquement sa première paupières. La deuxième suivit immédiatement. Il était sans doutes bien tôt pour se lever selon son emplois de temps, mais si elle voulait avoir le temps de profiter de la salle de bain, entre Lavande et Parvati ; elle n’avait pas franchement le choix Very Happy
L’eau froide détendit la peau de la Miss Je Sais Tout tout en portant le coup final à son réveil.

Un petit pain au lait attrapé en passant le temps d’un éclair dans la grande salle fut le semblant de petit-déjeuner qu’avala la brune ce matin-ci. Non pas qu’elle n’ait pas faim, mais que sa faim n’était pas intéressée à ce genre de choses par cette belle matinée. La fillette avait envie de lire ^^ Elle monta donc les escaliers avec une habitude visible et se dirigea vers la vaste salle aux étagère pleines de livres en tout genre. À peine entrée, elle alla à sa très chère table située tout au fond de la salle. Elle dénicha un bon vieux dictionnaire et lu ainsi une demi-heure durant.

Elle dû cependant se tirer de son activé quand l’horloge sonna 7h30. Elle reposa consciencieusement l’ouvrage et retourna dans la Grande Salle. Cette fois, la salle était remplie de monde, et les conversations d’élèves des quatre maisons créaient un brouhaha habituel. Confiante, Hermione s’assis aux cotés d’Harry et Ron qui discutaient tranquillement.


« t’étais où ? » La questionna Ron.

Soudain la jeune fille rougit violemment. Elle murmura inaudiblement :


« Bibliothèque »

Pour ensuite sortir et aller chercher ses affaires de cours. Le rouge soutenu de ses joues s’effaça petit à petit tandis qu’elle s’éloignait du rouquin. La question qu’il lui avait posé l’avait troublée. D’habitude, il lui accordait tout juste la parole pour la questionner sur Krum. C’était bien sûre une phrase totalement idiote et ordinaire, mais le fait que ce soit Ron et non Harry qui la pose avait fait grand plaisir à la Rouge et Or.

Songeuse, elle pénétra dans le dortoir où Lavande et Parvati parlait garçons et récupéra son sac plein à ras-bord de plumes et de livres. Elle était si heureuse - Very Happy – qu’elle ne fit directement attention au cour qu’elle allait avoir. Par habitude, elle se dirigea vers l’aile nord, et la réalité la rattrapa. La dure réalité …

* Ombrage !*

Elle avait en effet défense contre les forces du mal avec l’employée du ministère qu’elle détestait déjà tant … elle ne l’avait jamais eu en cour, mais le simple ton sifflant et moqueur de sa voix quant elle avait interrogée Hagrid lui avait valu une mauvaise réputation au sein des Gryffondor. En plus, elle faisait parti du ministère, et ces derniers temps l’estime d’Hermione vis-à-vis des fonctionnaires magiques était bien basse. Harry allait encore en voir des belles =S

Beaucoup moins joyeuse, la Miss Granger traversa le château de Poudlard pour se rendre jusqu’à la vaste salle de DCFM. Lorsqu’elle entra, sa première réaction fut une grimace. Ombrage avait totalement changé l’endroit. C’était maintenant une salle pleine de rose et de tableaux de chats ! Ceux-ci miaulaient d’une voix qui donna de véritables frissons dans le dos de la Rouge et Or. Cette dernière d’engagea dans la salle et s’assis au premier rang.
Elle lança un regard circulaire afin de sonder les personnes présentes. Aucuns Gryffondor. D’ordinaire, elle arrivait toujours dans les premiers, et donc le fait d’être seule représentante de sa maison, et de ne pas être avec des connaissances à elle ne la dérangeait pas. Mais là, c’était une toute autre histoire … Elle était presque seule dans une salle pleine de tableaux de chats roses ! Qui en plus de commettre l’affront d’exister, miaulaient de façon infernale.

Dix minutes passèrent ainsi, Hermione bouillonnent de plus en plus en compagnies de ces horribles chats. Elle avait sorti ses affaires, laissant son livre intitulé « Théorie des Stratégies de Défense Magique » par Wilbert Eskivdur. Elle l’avait déjà feuilleté et le trouvait sincèrement nul. Et pourtant, la brune n’était pas du tout le genre à trouver un livre ennuyeux alors qu’il ne l’était pas …

Finalement, quelques minutes plus tard, la fameuse Dolores Ombrage fit son apparition. Entièrement vêtue de rose, elle affichait son air certain et hypocrite qui déplaisait profondément l à notre Rouge et Or.

Bonjour à tous, mes très chers enfants.

* Mes très chers, se répéta intérieurement Mione, b’en voyons !*

La femme regarda alors attentivement les deux Serdaigle, les deux Serpentard et notre Gryffondor alternativement. On aurait dit qu’elle recherchait déjà un détail à pouvoir reprocher.
Un long silence pesa alors dans la salle de classe, et la Gryffondor eut comme l’effet d’une douche froide quant le professeur reprit la parole.

Ca ne vas pas du tout … Lorsque vous entrez dans cette pièce, vous vous devez d’être poli et courtois en répondant « Bonjour professeur Ombrage ». Allez, reprenons.

Hermione n’en croyait pas ses oreilles. Est-ce que ce diable rose et gras leurs demandait de la saluer comme de vulgaires maternelle ? Même les 1er année ne faisait pas ce genre de chose. Aussi quand la professeur de DCFM leur dit comme si elle récitait une loi du ministère :

Bonjour à tous, mes très chers enfants.


Hermione ne sut pas quoi faire. Sans se retourner, elle baissa la tête pour regarder le reste des élèves de trois quarts. Quelques uns murmuraient timidement un «bonjour professeur Ombrage », si bien que Mione suivit le mouvement en play-back.
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  • Shirley MacNamara
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    Shirley MacNamara
MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 20 Nov - 22:41:00

Premier cours de Défense Contre les Forces du Mal. L'idée réjouissait a priori la Vert et Argent. Il était toujours agréable de découvrir un nouveau professeur à chaque début d'année, car il y avait toujours un espoir d'en avoir un bon, pour une fois... Même si celui qu'ils avaient eu l'an passé s'était révélé... instructif.
Pendant l'été, la rumeur de la nomination de Dolorès J. Ombrage au poste de Professeur de DCFM avait tourné parmi les familles de sorciers. Et cette rumeur s'était confirmée le jour de la rentrée. Il va sans dire que les échos que Mère avait eu de Mrs Ombrage étaient excellents. Une respectable sorcière, de bonne famille, avec une belle carrière derrière elle, et devant elle, au Ministère, de quoi pouvaient-ils rêver de mieux en matière d'enseignement ?
Shirley était donc optimiste, jusqu'à la rentrée...

Après le discours d'ouverture d'Ombrage au bal de rentrée, le doute s'était immiscé en elle. Nul doute qu'Ombrage ramènerait l'ordre à Poudlard, comblerait les manquements de Dumbledore. Mais elle ne savait pas ce que donneraient les cours de ce nouveau Professeur.
Ce doute avait été renforcé lorsque Shirley avait découvert que ce premier cours était commun à tous les élèves... Comment pouvait-elle rassembler tous les étudiants alors qu'ils avaient tous des niveaux très différents ? Certains passaient les B.U.S.E., comme elle, d'autres les ASPIC, et certains enfin allaient assister à leur premier cours de Défense Contre les Forces du Mal !! Cela n'était pas de bon augure, Shirley le sentait bien.

Elle se dirigeait d'un pas traînant vers la salle de cours. Bien que curieuse, elle n'était pas pressée de découvrir si ces soupçons étaient justifiés ou non.
Elle arriva dans le peloton et s'installa, comme à son habitude à une table encore vide, au troisième rang.

Une fois assise, elle sortit parchemin et plume de son sac et attendit le début du cours.
Le Professeur Ombrage, qui portait, comme le jour de la rentrée, une tenue rose bonbon, qui n'était pas tout à fait du goût de Shirley, entra dans la salle et claqua la porte.


Bonjour à tous, mes très chers enfants

Le Professeur avait une voix mielleuse et ses propos étaient presqu'étonnants dans la bouche d'un enseignant. Shirley était sceptique.

Ca ne va pas du tout... Lorsque vous entrez dans cette pièce, vous vous devez d'être plus poli et courtoi en répondant "Bonjour, professeur Ombrage". Allez, reprenons.
Hum, hum... Bonjour à tous, mes très chers enfants.


Shirley n'appréciait pas cette habitude, apparemment, qu'avait Ombrage, de s'éclaircir la voix.
Ce petit bout de femme semblait ne pas être commode, et, vu les excellents échos qu'en avait eu Opia, l'honorable Mère de Shirley, il valait mieux ne pas se la mettre à dos. Il valait mieux même se la mettre dans la poche. Un peu d'hypocrisie ne faisait jamais de mal...

En choeur avec les autres élèves, un sourire jovial et naturel aux lèvres, elle répéta :


"Bonjour, professeur Ombrage.

Elle doutait de l'intérêt de ce cours, dans l'absolu, mais une chose était sûre : elle ne le montrait pas le moins du monde.
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  • Jaina Wedgers
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMer 21 Nov - 0:14:56

Les défenses contre les forces du mal, c'est plutôt cool comme matière. A quelques exceptions près. Première exception: quand parce que le prof est un loup-garou, il doit se faire remplacer par Rogue pour certains cours. Deuxième exception: quand le prof est un psychopathe barbare paranoiaque défiguré, quoique ses cours peuvent être cools. Troisième exception: quand le ministère envoie une godiche de service enseigner des cours auxquels si ça se trouve elle ne connait rien. Oui, cela faisait trois ans que Jaina était à Poudlard et chaque année c'était le même cirque: il était impossible d'avoir un prof normal en défense contre les forces du mal. Pourtant la matière était sympa, mais chaque année elle changeait de prof. Etrange, à croire que le poste était maudit... Rappelons que Jaina ignore que le poste est vraiment maudit et que par conséquent... Par conséquent: rien.
Une nouvelle rentrée s'était donc effectuée à Poudlard avec son lot de surprises pas toujours réjouissantes. En fait, aucune de ces surprises n'était réjouissante. Entre les mensonges du Ministère qui se voilait la face sur le retour du Seigneur des Ténèbres, le déces d'un élève à la fin de l'année passé, l'arrivée d'une sbire de Fudge à Poudlard et les nouvelles options à prendre pour cause d'entrée en troisième année... Rien de très plaisant, tout ça. Ah si, il y avait effectivement un bonne nouvelle dans le lot: Jaina talentueuse attrapeuse des Lions. On pouvait dores et déjà dire que cette année ne serait pas sous le signe de l'intellectuel.

Mais restreignons nous aux faits qui importent ici. Dolores Jane Ombrage, sous secretaire au Ministre de la Magie, devenue professeur de défenses contre les forces du mal. Son discours de rentrée avait parut douteux à bon nombre d'élèves. Jaina n'y avait pas assisté, trop occupée à voler le petit copain d'une Serpentarde dans le parc. Mais elle avait eu des echos très négatifs au sujet de cette bonne femme tout de rose vêtue. Certes, ceux qui lui avaient résumé le discours de l'enseignante n'étaient pas du genre à faire l'eloge des autorités Poudlariennes. Mais tout de même.
La lionne avait très vite pu se faire un avis, car en rôdant dans les couloirs du château, elle avait vu la vieille folle placer un rideau rose sur son grand ami le Chevalier du Catogan. Le pauvre petit bonhomme s'était battu contre le voile de tissus en vain, l'attrapeuse volant à son secours en arrachant le rideau pour ensuite experimenter l'incendio sur le chiffon rose. Il avait prit feu, rameutant Miss Teigne et son fidèle Rusard (et non pas l'inverse car c'était en réalité la pauvre chatte qui faisait tout le boulot de surveillance, lui se contentait de suivre). En parlant de ça, si le vieux concierge avait été plus soigné, Jaina aurait misé sur la formation du couple Ombrage/Rusard. Mais sans doutes la vieille bique était-elle trop prétentieuse pour ce genre de relation, même cachée, il n'y aurait donc pas de pari misé.

Assez parlé de l'opinion que la lionne avait de sa nouvelle professeur de DCFM. Au matin du premier cours, alors que Jaina prenait tranquillement son petit déjeuner, elle avait entendu Angelina Johnson se plaindre d'avoir cours avec la vieille Ombrage auprès des jumeaux Weasley. Surprise, la jeune lionne s'était tournée vers eux pour leur demander à quelle heure ils devraient subir la présence du crapaud rose. Ils lui répondirent 8 heures, et, avant qu'ils ne demandent si les troisièmes années l'avaient aussi en ce jour, Jaina leur répondit que c'était techniquement impossible. S'ensuivit un débat sur qui avait raison ou tord ainsi qu'un pari de dix gallions. Le petit déjeuner achevé, ils étaient monté tous les 4 jusqu'à la salle de classe, la lionne revant déjà à ses 10 gallions.
A peine arrivée dans le couloir, Jaina constata qu'en plus de septièmes années, il y avait aussi des sixièmes années, des cinquièmes, des quatrièmes, bien entendu des troisièmes des deuxièmes et... Des premières années! Elle se retourna vers le trio de vieux Gryffondors, eux aussi étonnés. Bon eh bien pari annulé, dommage. Jaina les laissa donc pour faire un petit détour aux toilettes. Le premier cours n'avait pas encore eu lieu que déjà bon nombre d'élèves se plaignaient. Il était temps de voir s'ils avaient raison de râler ainsi après la prof: Jaina allait, comme avec chaque nouveau professeur, tester la patience et la tolérance de Ombrage. Elle se plaça donc devant le miroir des toilettes et sortit sa baguette, jetant un sort de coloration temporaire (environs 6h de tenue) rose fluo sur sa frange. La prof aimait le rose hein? On allait lui faire plaisir: la chemise blanche subit le même sort que les quelques cheveux.

Parfait. Jaina ressortit des toilettes capuche sur la tête et robe de sorcière fermée, pour dissimuler la supercherie. 8H sonna et elle entra dans la classe à la suite de la masse d'élèves, prenant bien soin d'éviter les Serpentards car le tant attendu match de Quidditch aurait lieu dans quelques jours. Ce serait Gryffondor qui l'emporterait, et pour peu que Trelawney l'ai prédit à un vert et argent, sait-on jamais que ce dernier tente de changer le futur en assassinant Jaina. De toutes façons elle était méconnaissable avec sa capuche, il n'y avait que son blason pour indiquer sa maison.
Une fois entrée, elle se dirigea vers une place libre au fond, comme à l'accoutumée. Puis la vieille toute-rose fit son entrée. Mes très chers enfants qu'elle avait dit, tu parles, et mon croupion c'est du phénix? Après un coup d'oeil elle reprit en ronchonnant comme quoi il fallait littéralement lui cirer les pompes. Mais avant de la saluer comme une abrutie, Jaina ota sa capuche et sa robe de sorcier, laissa apparaître sa frange et la chemise de son uniforme tous deux colorés d'un rose plus que fluo. Maintenant place au show! Le sourire jusqu'aux oreilles, bien redréssée sur sa chaise, Jaina salua l'enseignante en coeur avec les autres élèves.


« Bonjour Grosslaideur d'Ombrage! Very Happy »

Bien entendu il était impossible -à part aux élèves les plus proches d'elle- d'avoir entendu exactement le second mot prononcé. Toujours était-il qu'un petit gloussement avait résonné dans son dos, probablement une élève approuvant l'attitude de notre lionne adorée. Imperturbable, Jaina conservait son sourire colgate, esperant tout de même que la vieille gâteuse ne la punisse pas parce qu'elle s'était peinturlurée de rose en son honneur.


Dernière édition par le Mer 21 Nov - 2:54:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMer 21 Nov - 1:29:26

Se faire réveiller par un cadran le matin, cela représentait un tel défi, une telle souffrance. C'était comme savoir qu'on doit aller chez le dentiste, on sait que ça va faire mal, mais on est obligé d'y aller quand même. Et malheureusement, la journée de cours s'annonçait beaucoup plus désagréable et longue qu'une simple visite chez le dentiste. Revêtissant sa robe de sorcier orné du blason vert aux reflets argentés, il se dirigea vers la grande salle. Deuxième défi de la journée: engloutir le plus de nourriture en moins de temps possible. Il mangeait tout ce qui lui passait sous la main et évita de justesse d'engloutir sa fourchette dans son élan de gourmandise. Lorsqu'il se rendit compte que les élèves commençaient à quitter l'immense salle pour se diriger vers leur cours, Oswald arrêta de s'empiffrer et se mit en route pour son premier cours de défense contre les forces du mal. Mais quel cours inutile! Non mais franchement, si il avait à se défendre, il n'aurait qu'à prendre un revolver et flinguer le monstre ou le mangemort qu'il l'attaquait. C'était tellement plus simple, efficace et mortelle qu'un futile sortilège.

Adoptant la démarche du zombie, Oswald encore à moitié endormi entra dans la salle de cours. À peine avait-il fait quelques pas qu'il s'arrêta net. La bouche ouverte comme un poisson et les yeux écarquillé, il était complètement immobile. Le mur du fond était complètement rose, les murs des côtés, rose aussi, le plafond était rose, le plancher, les rideaux, le bureau...tout était rose! Toujours avec son air zombifié, il s'assit sur la chaise la plus proche qui était en fait celle de la troisième rangé, juste à côté d'une fille qu'Oswald ne remarqua même pas. Il était tellement étonné par le rose omniprésent, il ne se rendait pas compte à quel point la décoration était horrible. Tel un nouveau de première année qui est impressionné par la majestueuse grande salle lors de la première soirée, le serpentard lança des regards un peu partout dans la salle, arrêtant son regard sur le plafond pour une raison encore inconnue.

Mais savez-vous ce qui arrive quand on a la bouche ouverte et qu'on a un peu trop mangé? Et bien, Oswald lui, ne le savait pas juste qu'à ce que son estomac décide qu'il était temps d'expulser l'excèdent de gaz qu'il contenait. Sans qu'il ne s'y attende, un puissant rot sorti de la bouche du blondinet. Espérant que personne n'avait remarqué son évident manque de savoir vivre, il ferma la bouche pour éviter que ce genre d'accident ne se reproduise. Puis, la fameuse professeure du cours de DCFM entra dans la classe. Contrairement au professeur de l'année précédente, elle avait l'air plutôt sympathique, avec un peu de chance, elle ne serait pas très sévère.


*Bonjour à tous mes très chers enfants? Il y a quelque chose qui tourne pas rond dans sa tête ou quoi? Est-ce que je suis dans la bonne classe? J'ai l'impression d'être retourné à la garderie...*

Oswald regarda si les autres présents allaient dire ce que Ombrage leurs avait ordonné. Pour sa part, il se contenta de regarder la professeur d'un air interrogateur. J'espère qu'elle ne s'attendait quand même pas à ce que le blondinet se comporte en élève modéle! Il fallait qu'il conserve sa réputation de meilleur délinquant de Poudlard à tout prix, même s'il y avait beaucoup de compétition pour ce titre. En effet, Oswald était plus futé que les autres dans la classe comme Jaina qui l'insultaient et qui se pensaient cool parce qu'ils faisaient leurs rebels et qu'ils étaient si différents de tous les autres. Au bout du chemin, qui allait se ramasser avec une retenue, un devoir suplémentaire et une paires de préfet furieux que quelqu'un a fait perdre plein de points à leur maison? Sûrement pas Oswald qui s'était seulement contenté de ne pas parler. Il ne risquait rien, Ombrage n'allait pas lui donner une retenue rien que parce qu'il avait pas dit ''Bonjours, professeur Ombrage''. Prenant son petit air de renfrogné, Oswald garda silence et fit comme s'il ignorait la professeure.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMer 21 Nov - 7:30:12

Le bal avait fini par le discours d’Ombrage, apparemment quelqu’un du ministère de la magie, présent pour on ne savait pourquoi. Bref, Ombrage avait l’air de tout, sauf d’un prof de Défense contre les forces du mal. Et oui… Zélie en avait vu trois autres de prof comme ça, et elle, ça avait l’air d’être la pire, déjà avec sa tête de crapaud, son brushing hyper bien fait, et ben voilà. Ca, ce n’était vraiment pas un bon professeur de défense contre les forces du mal.
Bref, c’était donc à sa que pensait la rouquine en regardant son emploi du temps ce matin-là. Et bien, et bien. Ombrage n’avait même pas l’air de prendre la peine de prendre le petit déjeuner avec les autres professeurs. La Quatrième année soupira. Le seul cours qui n’allait pas aller, c’était DCFM, à coup sûr. Elle regarda Sally, qui partageait le même emploi du temps qu’elle, ou presque, et se mit à manger, en pensant à ce qu’ils pourraient faire. Pratique ? Avec un chaton rose ? Non, impossible, alors ils allaient copier, copier. L’Aiglonne soupira à nouveau. Comment Dumbledore avait-il osé faire ça ?
Voilà, pour un petit déjeuner normal, et plutôt ronchon, quelle belle journée …

Quand Zélie eut fini de manger, elle ne fit rien d’autre que de prendre son sac et de se diriger vers la porte de sortie de la Grande Salle. Un cours terrible l’attendait, elle le sentait. Un sorte de pressentiment qui n’envoyait que de mauvaises ondes. Muhuhu.
Arrivée devant la salle de classe, la jeune fille remarqua qu’il y avait beaucoup plus délèves que dans les autres cours. Comment c’étai possible ? Même Duncan était là, alors qu’elle était en deuxième année. Non, toutes les années réunies ? Mais les première année allaient être totalement perdus ! Les petits enfants pauvres. Les pauvres. Mais la rouquine remarqua aussi des élèves beaucoup plus âgés qu’elle. Elle ronchonna une fois de plus.
A huit heures pile, les élèves rentrèrent dans la salle de classe, Zélie aussi. Cette pièce ne ressemblait pas du tout à l’ancienne, de l’année précédente. Tout avait changé. Du rose, bonbon, pâle, penchant sur le violet. Non, à faire vomir la rouquine. C’était impossible.
Mais la Serdaigle s’asseya tout de même avec les autres élèves, vers le fond de la classe, sans même saluer le vieux crapaud, ça n’en valait pas la peine. Elle n’en valait pas la peine.

La Quatrième année eut juste le temps de faire un signe de main à ceux qu’elle connaissait, puis ensuite Ombrage prit la parole. Très chers enfants. Non mais on était où là ? Ca changeait totalement du professeur d’étude des moldus qui les insultait et se moquait d’eux. Bref, finalement, à ce moment-là, la rousse eut un élan d’affection pour Van Muller .. Et oui, il fallait le faire quand même.
Puis, un long silence s’immisça. Les élèves n’étaient pas trop d’accord avec la nouvelle professeure. Certains étaient même en train de murmurer des choses incompréhensibles. Zélie eut un petit sourire. Et Dolores Jane Ombrage reprit la parole. Ca n’allait pas du tout. Il fallait être poli et courtois. Non mais ça va pas la tête ? Cette femme était totalement folle. Mais la rouquine dit quand même dans un souffle. « Bonjour professeur Ombrage », c’était à peine audible, mais ses lèvres fines avaient remuées, c’était déjà ça.
Enfin, elle sortit ses affaires et attendit, que le cours commence. Le crapaud n’allait tout de même pas passé le reste de l’heure à leur apprendre à dire bonjour ?
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  • Clarisse McBrien
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyDim 25 Nov - 10:25:28

Un matin de plus, un matin comme un autre pourrait-on penser.
Ordinaire.
Simple.
Coutumier.
Habituel.
J'ai pitié de vous, je ne vais pas vous faire le dico des synonymes, et je vais m'arrêter là.
Vous l'aurez sans peine compris, je l'espère, pour tous les élèves de Poudlard, ce matin-là était tout sauf ce que je viens de dire. Il régnait dans la grande salle un sentiments d'amertume profond et tous les élèves, des Gryffondors aux Serpentards grinçaient des dents. Même le ciel magique du château s'accordait avec leurs sentiments, reflétant un temps triste et maussade à l'aide de gros nuages noir et d'une fausse pluie furibonde. En arrivant, Clarisse se demanda bien la raison d'un tel mécontantement, mais s'assit néanmoins à côté de ses amis et commença sa tartine de pain et de confiture.
Les conversations à voix basse accopagnés de regards noirs en direction de la table des professeur interpella tout de même notre aiglonne, qui finit bien par demander à sa voisine (Siraya, une troisième année amie de norte bleue et bronze) se qui se passait.


_ Sira? Pourquoi tout le monde est bizarre aujourd'hui?
_ Ah euh.... je crois que nous avons cours avec Mrs Ombrage en première heure, c'est un cours commun à toutes les années. D'ailleurs, je me demande bien comment elle va faire pour caser tout le monde dans la même classe....

Et la petite partit sur une explication, blablatique, donnant son avis sur la chose. Clarisse n'écoutait déjà plus. Elle apréciait beaucoup Siraya, mais parfois les bavardages de cette dernière l'ennuyaient profondément. Et ce qu'elle ajouta sur cette chère Dolores Jane ne l'intéressait pas le moins du monde. La grande petite (oui parce qu'on ne peut pas la considérer comme grande vu son âge, mais pas non plus comme petite, donc elle fait partie des grandes chez les petites!). La grande petite donc se remémora plutôt ce que son père lui avait dit, avant son départ pour Poudlard. Guérin qui avait miraculeusement obtenu une place au ministère, au département des Accidents et Catastrophes magiques, comité des Inventions d'excuses à l'usage des Moldus pendant l'été, avait décrit allègrement son nouveau job à sa petite famille, ainsi que ses collaborateurs, ses chefs etc. Et bien sûr, il leur avait parlé d'Ombrage, une petite femme ayant fort mauvais goût et aux idées étranges et bien arrêté. N'ayant jamais affaire avec elle, il avait tout de même eut vent de sa nouvelle affectation au poste de professeur de défense contre les forces du mal: tout le ministère en parlait!
Pas forcément en bien.
Il lui avait expliqué que si elle voulait apprendre quelque chose cette année, il lui faudrait demander conseil aux élèves plus âgés, pensée qui résumait parfaitement la situation dont Clarisse se rendra compte après ce cours.

Bref, la grande salle commença à se vider, et Clarisse se leva à son tour pour se diriger vers le lieu du cours de cette espèce de gargouille emplumée. Le soir de la répartition, elle l'avait d'ailleurs remarquée et avait instantanément eut envie de vomir en voyant les couleurs dont elle s'affublait.
Horrible.
Horripilant.
Laid.
L'Ecossaise qui pourtant n'avait rien contre le rose avait détester voir cette femme porter cette couleur ....euh... partout! Elle trouvait ça tellement moche!
Erk!

En entrant dans la classe, elle fut frappée par la teinte des murs: rose bonbon. Cette fois, elle eut carrément du mal à retenir un haut-le-coeur. Travailler dans ces conditions était tout simplement impossible. Comment voulez-vous vous concentrer correctement dans un décors que vous trouvez à ce point ... pas beau?
Fort heureusement, le professeur n'était pas encore là, ce qui lui épargna de voir la grimace écoeurée de Clarisse, qui alla s'asseoir dans le fond de la classe, après avoir fait un bref signe de main à ceux qu'elle connaissait. Elle commença alors à sortir ses affaires, se demandant bien pourquoi le cours était commun à toutes les années, et surtout ce qu'ils allaient bien pouvoir étudier, sans que certain ne s'ennuient parce qu'ils avait déjà tout vu et que d'autres soient largués parce que c'était trop compliqué. M'enfin, si l'on en croyait ce qu'avait dit son père, ils n'allaient rien apprendre du tout.
Réjouissant en perspective!

Et là, ELLE fit son entrée, laideur suprême parmi les choses les plus horriblement moches au monde des vivants comme des morts. De nouveau, Claisse eut un haut-le-coeur, heureusement prit pour un sursaut dû à l'étonnement du claquement de porte. Merci Ombrage!
Décidément, l'aiglonne n'avait jamais rien vu qui atteigne ce degré de laideur. Même Rogue était plus agréable à voir, avec son gros nez crochu et ses cheveux graisseux, sans oublier son teint cireux.
Erk!
Mais alors qu'elle croyait avoir atteint le paroxisme de l'horreur, elle se rendit compte qu'elle n'en était encore qu'au début de ses découvertes: la voix de cette vieille grenouille frippée vous donnait envie de sauter par la fenêtre, tant elle était désagréable à entendre. Clis' eut d'ailleurs un regard pour cette dernière, et détourna aussitôt les yeux lorsqu'elle se rendit compte que le rideau qui l'hibillait était rose avec des motifs de chats aux yeux globuleux. Je n'ai pas les mots pour décrire ce que ressentit notre troisième année à cet instant précis.
Mais encore, ce n'était rien.
Voilà que cette petite femme sortie de nulle part voulait leur enseigner la politesse!
N'importe quoi.
Délire.
Folie.

Non, elle ne devait pas se sentir tout à fait bien.
Déjà, le "très chers" des "mes très chers enfants" lui valut un regard glacial de la part de notre rousse qui détestait qu'on l'affuble de petits noms débiles de ce genre. "Clis" lui allait encore, et elle tolérait "Clissy" de ses parents ou ses cousins, mais ça s'arrêtait là. Pas de "ma chérie", ou de bêtises de ce genre. Et puis d'abord, qui était-elle pour leur parler comme ça? Non, ils n'avaient pas dégnomé le jardin ensemble! Ils ne se connaissaient ni de Merlin ni de Morgane, alors aus pixies ce genre de formules! Et puis tant qu'on y est, aux pixies cette femme tout court, qui déplaisiat fortement à la bleue et bronze, avant même d'avoir commencé son cours. Enfin, de mauvaise grâce, elle fit profil bas comme les autres et murmura ce qui était demandé, histoire que l'année ne commence pas trop mal....
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyLun 26 Nov - 19:41:00

Dolores contempla sa classe d'un air satisfait. Finalement, la situation n'était peut-etre pas entièrement désespérée. Cela dit, il restait des éléments récalcitrants mais elle décida de passer outre pour aujourd'hui, estimant qu'il nétait pas judicieux de les sanctionner dans l'immediat. En effet, il fallait qu'elle se mette les élèves dans la poche afin de pouvoir mettre son futur plan en action.

Bien ! Comme l'a dit notre hum, hum... très cher directeur, je m'appelle Dolores Jane Ombrage et je serais votre professeur de Défense Contre Les Forces du Mal à partir de maintenant. Je sais que l'enseignement dont vous avez bénéficié jusqu'à aujourd'hui était d'un niveau assez... inégal dirons-nous et il va sans dire que le changement perpetuel de professeur n'a très certainement pas arrangé les choses.
Aussi, je suppose que vous serez ravis d'apprendre que vous suivrez dorénavant un programme mis au point et approuvé par le Ministère de la Magie qui garantit un apprantissage théorique des sortilèges de défense magique en toute sécurité et donc, sans danger pour les étudiants.
Mais avant de commencer, est-ce que chacun d'entre vous possède son exemplaire des Théories des Stratégies de Défense Magique de Wilbert Eskivdur ?


Scrutant sa classe d'un oeil perçant, passant les élèves un à un aux rayons X, Dolores fît à nouveau face à un pesant silence. Avait-elle donc des élèves ou des tombes face à elle ?

Je pense que vous ne m'avez pas bien comprise. Lorsque je vous pose une question, j'aimerais que vous répondiez "Oui professeur Ombrage" ou "Non professeur Ombrage". Alors je répète : avez-vous tous votre exemplaire des Théories des Stratégies de Défense Magique de Wilbert Eskivdur ?


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MessageSujet: Premier cour à Pourdlard...   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 27 Nov - 15:05:07

Un petit bruit percant réveilla Marek se matin là. Il ne savait pas ce que ceci pouvait bien être, mais semblait venir de dehors. Le jeune gryffondor ne voulait pas ouvrir les yeux, car la veille, son entrée à Poudlard était enfin arrivée ! Et si jamais il ouvrait les yeux et qu'il retombait sur le plafond de sa chambre ?
Pendant cinq bonnes minutes, le garçon n'esquissa même pas le moindre mouvement de paupière, quand il se décida enfin à ouvrir les yeux. Son coeur battait à un rythme éffrainé... Il vit le sommet de son lit baldaquin refermé autour de lui. S'asseyant lentement sur son lit, il scruta la pièce dans laquelle il était arrivé la veille: son dortoir.

Cette pièce était circulaire et comportait cinq lits, tous identique aux couleurs rouge et or avec de larges voiles de soie. Il se leva sans faire de bruits car ses camarades dormaient encore profondément et alors le nouveau locataire réalisa qu'ils ne se connaissaient pas encore très bien.
Il retira doucement sa grosse malle posée sous son lit et l'ouvrit en retirant délicatement sa robe de sorcier. Posée sur son lit, elle était magnifique, un robe noir de jais, avec une fine bordure rouge et or, couleur de Godric Gryffondor, maître de sa maison... Ca allait être la première fois qu'il enfilerait sa tunique, un moment qu'il a pendant longtemps attendu d'après les témoignages de ses parents... Une fois revêtue, elle lui allait comme un gant et puis le garçon saisit alors une cravatte, elle aussi au couleur de Gryffondor puis la passa autour de son coup. Jamais une fierté aussi intense n'avait jamais parcouru le corps frèle de Marek, jamais il n'avait été aussi heureux de sa vie.

Toujours sans faire de bruits, il sortit du dortoir et traversa la salle commune qui était encore vide et prit le trou du passage de la grosse dame. Il se trouvait tout en haut des escaliers, au septième étage. Il déscendait lentement toutes les marches, regardait les portrait accrochés tout le long de son passage. Une fois, au milieu d'un escalier, ce dernier se détacha de sa destination pour en rejoindre une autre à gauche. Stupéfait par ce qu'il venait de voir, Marek continua son chemin. Arrivé enfin au rez-de-chaussée, sur sa droite se trouvait le hall d'entrée qui menait à la Grande Salle. Il poussa la longue porte de bois et arriva dans cette pièce pour la seconde fois depuis son arrivée. La veille, il avait été envoyé chez Gryffondor quand on lui avait passé un vieux chapeau rapiécé sur la tête.
Les quatre longues tables étaient toujours là, il rejoignit alors celle qui était située à l'extrême gauche, réservée aux élèves de la maison de Gryffondor. Quand il s'asseya à côté d'un élève de 6e année, il fut autant surpris qu'à son précédent repas, que son petit déjeuner surgisse de nul part devant lui. Il dégustait lentement son premier petit déjeuner dans ce lieu étrange et magique, il avait eu le droit à de la brioche, des toasts, des oeufs et un peu de lait... Tout ce qu'il adorait !
Une fois son repas terminé, le préfet, un grand rouquin vint lui apporter son emploi du temps. Ce dernier était assez chargé, mais il convenait très bien au premier année, son premier cour serait "Défense contre les Force du Mal". La maitère favorite de sa mère quand elle fut ici.

Après avoir demandé à fantôme Nick Quasi-sans-tête où se trouvait sa salle de cour, il se dirigea vers le premier étage où une file d'élèves attendaient déjà impatiemment devant la porte. Il se rapprocha alors de la masse nerveuse et dès que la cloche retentit de la tour, tout le monde entra dans un infernal brouhaha.
Il s'installa à derrière une fille aux cheveux châtain en bataille. Elle paraissait beaucoup plus âgée qu'elle. La tumulte environante fut enfin cessée par l'irruption de la professeur dans la salle de classe. S'était là femme jouflue qui s'était permis d'interrompre le professeur Dumbledore dans son discours la veille. Toujours acoutrée de sa robe rose, elle avait les joues rosées.
Quand elle souhaita la bienvenue aux élèves, c'est dans l'habituelle bonjour indistinct de tous le monde qu'elle protesta :

- On dit : "Bonjour Professeur Ombrage".

En coeur avec tout le monde, il s'executa. Puis toujours dans le silence le plus complet, il sortit son livre "théorie des stratégies de défenses magique" quand la professeur le leur demanda s'il se l'était procurait...
Une nouvelle fois, cette dernière protesta :

- J'aimerais que vous répondiez : "oui professeur Ombrage" ou "non professeur Ombrage"...

Après un soupir général, il formula en même temps que les autres :

- Oui, Pro-fesseur Om-Brage...
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 27 Nov - 20:20:09

Défense contre les Forces du Mal. Un cours que William attendait avec impatience... Le professeur de l'année précédente, Maugrey Fol Oeil, était tout simplement passionnant... et en plus, il avait su donner au rouquin un peu de la confiance en lui-même qui lui faisait tant défaut. Ses résultats s'étaient améliorés doucement, et surtout, il avait fini par éprouver une véritable affection pour l'inquiétant Maugrey.
Le Gryffondor avait vite déchanté en entrant en troisième année. Il savait que Maugrey ne resterait pas à son poste, bien sûr, mais lorsqu'il avait vu sa remplaçante... et entendu son discours de rentrée... Bref, pas de commentaires désobligeants. Comme tous ses camarades ou presque, William avait très vite renoncé à écouter cette diarrhée verbale, de sorte que les intentions d'Ombrage lui paraissaient toujours assez mystérieuses. Ces inspections qu'elle faisait subir aux autres profs, par exemple...
Le préfet entra dans la salle en vitesse, essayant de se faufiler incognito parmi les autres élèves pour se trouver une place au fond... Quelque chose lui disait qu'avec l'insigne qu'il portait sur la poitrine, mieux valait raser les murs. Le bruit courait qu'Ombrage cherchait à recruter des élèves pour faire la police dans l'école, et William estimait qu'il avait bien assez de sa charge de préfet. Il ignorait bien sûr qu'il appartenait à une maison indigne de toute confiance aux yeux de l'Inquisitrice, et que ce fait le mettait à l'abri de toute proposition de sa part...
Le rouquin s'installa à l'avant-dernier rang, en consultant déjà sa montre. Le cours- ou plutôt le rabâchage idiot de formules de politesse affectées- promettait d'être long. Will tira de son sac le gros manuel de Défense contre les Forces du Mal qu'ils avaient dû acheter, et le laissa tomber sur sa table dans un gros "BLAM" qui répondit efficacement à la question d'Ombrage.
Un peu étonné d'avoir fait tant de bruit (non, ce n'était pas prévu), William rougit et plongea sous sa table pour fouiller dans son sac, à la recherche de parchemins vierges. C'est qu'il n'avait pas très envie de se faire sermonner par la Grande Inquisitrice... Elle semblait déjà d'assez mauvaise humeur, sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 4 Déc - 22:53:39

Dolores regarda sa classe avec un air d'entière satisfaction. Elle avait le pouvoir et elle aimait ça. Le son des voix des élèves répondant exactement ce qu'elle voulait entendre résonna comme une douce musique dans ses oreilles... Mais qu'etait-ce que ce bruit sourd qui vint l'interrompre ? Elle n'aimait pas les bruits parasites dans sa classe et il fallait le leur faire comprendre, peu importe les conséquences sur son futur plan.

Qu'entends-je ? Un signe de provocation ? Qui est l'auteur de ce bruit si assourdissant ?

Elle scruta les élèves un à un, cherchant à repérer un visage à l'air coupable. Malheureusement, elle n'en vit pas et savait que même si l'un d'entre eux avait vu quelque chose, il ne dirait absolument rien, les élèves ayant entre eux une sorte de "code du silence".

On fait de la résistance à ce que je vois ? Très bien, je me vois donc dans l'obligation de punir toute la classe. J'enlève 10 points par élève et je désirerais voire chacun d'entre vous en privé dans mon bureau après les cours.
A moins bien sur que le coupable ne se dénonce par lui-même...


A peine eut-elle fini sa phrase qu'elle repassa la classe aux rayons X, esperant que le coupable se ferait connaître.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMer 5 Déc - 0:27:56

Ombrage avait entamé un speech sur sa matière, critiquant le programme ainsi que le changement de professeurs. Eh ben voyons, on pouvait lui accorder une chose: CE changement de prof n'arrangeait pas les choses... Passer de Maugrey Fol Oeil à... Ce truc. Il était impossible de voir clairement où elle voulait en venir avant qu'elle ne parle du manuel. Ah les manuels, pour Jaina, en lire un avant que le prof ne le lui demande, c'était comme lire la bible pour un moldu athé illétré. Sauf qu'elle n'était pas illétrée. Mais mis à part « coller la patée aux chimères » les titres de bouquins ne l'inspiraient pas. Celui d'Ombrage par contre lui inspirait une certaine antipathie. Le mot théorie lui donnait des boutons et elle avait déjà assez à faire avec ce début d'acnée... Quoique la potion au pu de bubobulb de Pomfresh soit un vrai miracle de la science.
Bref, le fait est que le manuel, elle ne l'avait certainement pas lu, elle s'était arrété au second mot du titre pour tout dire. Par contre, Jaina trouvait ça plus qu'amusant de devoir répondre tous en choeur. Oui c'était débile, mais quand on savait quoi dire ça devenait plus interessant. Elle fit donc l'impasse sur l'odeur nauséabonde dégagée par un bec serpentardesque pour dire avec la chorale improvisée si elle avait oui ou non lu le manuel.


« Non professeur Ombrage. »

Voilà qui était fait. Sourire colgate toujours en place. Maintenant, la suite des aventures. Jaina entendit donc un boum sonore, tournant la tête pour trouver la source du bruit. Elle était au fond comme Will et comprit qu'il était l'origine du son... Evidemment tout ceci n'était pas passé innaperçut.
La lionne fixa la prof demandant qui avait osé le terrible effront qu'était celui de poser un livre un peu trop lourdement. De quoi éclater de rire si après un silence elle n'avait pas reprit plus coleriquement. Elle voulait retirer des points et convoquer la classe uniquement pour... un bruit. Ahem. Cette prof venait du Ministère hein? Eh bien elle ne devait pas souvent passer par le département des accidents et catastrophes magiques, car là bas, il y en avait beaucoup du bruit. En fait, elle ne devait même pas sortir de son bureau pour ainsi croire que les élève de notre époque sont aussi disciplinés qu'il y a... Hum, cent ans? Ombrage est une vieille peau.

Peu importe. C'était injuste qu'une classe entière se fasse punir. Will devait se dénoncer et faire perdre des points à Gryffondor, ou... Non, la prof était assez naïve pour gober un bobard gros comme elle. Esperons le. Will était préfet, sa couverture était utile à certains projets. Il fallait que quelqu'un d'autre, d'une autre maison, se dénonce. Personne ne voudrait, bien entendu. Personne qui ne soit pas à Gryffondor. Will payerait très cher pour ce que Jaina allait faire. Elle surnommerait ça un investissement.
La lionne, sa chemise et sa frange toujours teintes en rose, se leva, tendant légèrement sa main avec un mince sourire. Quitte ou double. Le mensonge était prêt dans sa tête. Et puis elle se vengerait de deux personnes en faisant ça. Lorsque la prof la remarqua, la lionne prit une profonde inspiration, essayant de parler avant de se faire verbalement massacrer pour la coloration rose de sa chemise et sa frange.


« Professeur Ombrage. Je suis ravie d'avoir une digne membre de notre grand Ministère comme enseignante. Je suis Jaina Wedgers, mon nom vous dira peut-être quelque chose et c'est la raison de mon comportement odieux. Le Ministère désirait vous mettre à l'épreuve et c'est avec joie que j'ai accepté de l'aider. Sauf votre respect, vous auriez du remarquer la teinte inhabituelle de mes vêtements, vous devez vous méfier des rustres dans cette école et aiguiser votre sens de l'observation. C'est le message que l'on m'a dit de vous donner en montrant un mauvais exemple. Ceci ne se reproduira plus, excusez moi encore pour le dérangement, le manuel est réellement passionnant! »

Certes, tout ce charabia n'était que pure fabulation, mais Jaina avait un don pour le mensonge. Enfin en esperant qu'Ombrage connaisse son nom de famille et le poste de son père... Et qu'elle n'aille pas demander au Ministère si cette histoire d'élève observatrice était fausse ou non. En tous cas il n'y aurait pas pu y avoir plus de miel dans le ton de la lionne, et après un nouveau sourire, elle s'était rassise.
Voilà ce qu'était un inverstissement selon Jaina, aussi hasardeux qu'à la bourse, soit le capital grimpait en flèche et elle obtenait les bonnes graces de la prof ainsi que de probables remerciement de la part de Will. Soit à l'inverse l'entreprise faisait faillite et dans sa liquidation judiciaire entrainait les points de Gryffondor, la colère de la prof et des lions, ainsi que du temps libre transformé en retenue. Non, pas à ce point là quand même. Puis il y avait toujours la roue de secours, le compte ofshore aux Caraïbes alias un argumentatif en béton et un moral d'acier. Alors, la guerre était déclarée ou les colombes volaient?
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMer 5 Déc - 16:18:09

C'était le premier cours de défense contre les forces du mal de l'année. Comme tout premier cours, il était hors de question de manquer une occasion de voir les nouveaux professeurs. C'était non pas la moquerie qui l'animait mais simplement voir si Nysin était apte à se faire des collègues appartenant à la tête de l'enseignement de Poudlard. Cependant le spectacle qui s'offrait à lui lors de la classe révella au jeune Nysin que les cours d'Ombrage seraient tout aussi intéressant que les cours d'histoire de la Magie.
Il entrait dans la classe d'un pas assuré, suivit par les autres élèves. Il était dorénavant de rigueur de saluer le professeur Ombrage, mais c'est une chose qu'il ne fit pas. La raison était évidente, à peine entré dans la pièce, ce dernier l'avait dit bien avant qu'elle l'ordonne et il n'y avait donc pas de raison pour le répéter une seconde fois. Bon d'accord, Nysin n'avait pas exactement dit 'bonjour professeur Ombrage' mais quelque chose qui ressemblait à "Yo, bien ou bien?".
Le jeune serdaigle ne savait pas s'il avait été entendu par cette dernière puisque celle-ci désira que la classe entière la salut selon les règles vieillotes du respect.

Les choses se gatèrent rapidement. Ombrage était quelqu'un de vieux jeu et Nysin se faisait une idée plus exacte que ce que pouvait être le ministère de la magie. Finalement, il refuserait sans doute un poste si on le lui proposait. Chassant les idées qui menaçaient le cours de se passer comme le prévoyait le professeur Ombrage, Nysin s'installa en fond de salle, comme à l'accoutumée. Il restait cependant attentif à tout cours qui l'intéressait, et les défenses contre les forces du mal était l'une des matières qui était affectionné par le jeune serdaigle.
Cependant, bien que Nysin n'avait rien contre le respect, il trouvait abusif la façon dont Ombrage se servait de ce pretexte pour leur imposer de devoir dire certaine chose, comme "oui professeur" ou "non proffesseur".
D'ailleurs, il ne s'étonna pas de s'apercevoir que, plus tard dans le cours, cette dernière obligea de répondre de cette façon là. Lorsque cette dernière eut posée la question concernant le manuel qui allait être utilisé cette année, Nysin répondit à voix haute un "Ouai" parfaitement audible.

Mais le cours prit une tournure presque mélodramatique. En effet, un bruit assourdissant eut pour mérite d'irriter le professeur Ombrage. Cette dernière, non contente de penser que le bruit n'était autre qu'un livre tombé par négligence, menaça que chaque élève présent ferait perdre 10 points à leurs maisons respectives si le coupable ne se dénonçait pas.
Suite à cela, ce ne fut pas avec une grande surprise que Nysin vit une élève autrement prénommé Jaina Wedgers annoncer que cela était de sa faute. Elle se fondit en escuse plus ou moins valable et espérait qu'Ombrage efface ce mauvais souvenir en ne donnant ni point de punition, ni retenue.

Cependant, Nysin savait que ce n'était pas elle. Bien que le bruit semblait venir de sa direction, il y avait quelque chose d'innocent qui circulait en elle et le jeune serdaigle avait le don de savoir qu'elle n'y était pour rien dans cette histoire. Devinant la personnalité d'Ombrage, Nysin savait que Jaina ne s'en sortirait pas indemme même ses parents travaillent dans le ministère de la magie... Et le sacrifice de cette dernière valait la peine de s'en mêler, peut être pour la défendre, mais aussi pour montrer sa présence en cours.
Alors que cette dernière eut finit ses escuses en attendant la réaction d'Ombrage, Nysin se leva de sa chaise et interrompit le silence.


- Cette fille ment, dit-il tout simplement, c'est moi qui ait fait ce bruit, M'dame l'inquiquitrice.

Il savait qu'elle était la Grande Inquisitrice de Poudlard, mais le fait de baragouiner ce titre honnorable aurait probablement son effet. Le jeune serdaigle savait que les points de sa maison en partirait mais tant pis, il irait les récupérer ailleurs. Des amis, il n'en avait pas, donc il ne risquait pas grand chose de ce côté là.
Voyant les regards se tourner vers lui, il ajouta :


- Bah ouai, dans la musique des Bizzar'Sister, c'est comme ça qu'ils commencent le morceau.

Entendant quelques rires, Jaina s'en sortirait sans mal car Nysin offrait une personnalité plus proche d'un coupable qu'elle. Il savait qu'il irait en retenu, mais le jeu en valait la chandelle.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMer 5 Déc - 17:49:35

Le cours venait de débuter et Fabula avait finit par comprendre que l’enseignement de la Défense contre les forces du mal ne serait exactement comme elle l’avait imaginé. Elle s’était attendue à une salle remplie d’objets divers et inidentifiables, ainsi qu’à un professeur imposant, avec de l’expérience et l’air rassurant. L’absolu contraire de ce qu’elle était en train de vivre en quelque sorte. Quoique la salle était bien remplie d’objets de toutes sortes (et des fois non-identifiables…), les rubans roses et les chatons (qui ressemblaient d’ailleurs plus à des rats), ne rentraient pas dans cette définition. Quant au professeur Ombrage, Fabula doutait qu’elle eût jamais mis les pieds sur le terrain.

Lorsqu’elle avait prononcé son discours au banquet de la rentrée, la jeune Serdaigle s’était demandée ce qui avait bien pût pousser le directeur à engager un tel professeur. Mais les rumeurs circulent plus rapidement que les courants d’air dans le château, et le lendemain Fabula avait compris le pourquoi du comment. Le schéma se résumait en un triangle : Potter – Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom – le Ministère de la Magie. De cette histoire, Fabula ne savait pas trop quoi penser, ni où était la vérité. Elle ne connaissait pas ce Potter, elle ne l’avait même jamais vu dans Poudlard.

De plus, pendant toutes les vacances d’été, ses tuteurs lui avaient répété que Dumbledore était un brave homme, mais qu’il se faisait vieux. Mais les sorciers qui l’avaient adoptés étaient des imbéciles. De braves imbéciles, mais des imbéciles quand même. Peut-être aussi avaient-ils dit ça pour la rassurer ? Fabula secoua la tête. Ce n’était ni le lieu ni le moment pour réfléchir à tout ça. Et puis les rumeurs sur son retour n’étaient sûrement que des allégations…


- Salut, je suis Isaac Deniel.

Une voix lointaine la tira de ses pensées. A côté d’elle se tenait un garçon de deuxième année à Serpentard, que Fabula avait déjà croisé au cours des Potions. Il s’était assis à côté d’elle, sans autre préambule.

- Enchantée Isaac… lui répondit-elle dans un murmure, en ayant au préalable accroché un sourire à ses lèvres. Moi c’est Fabula Aegis.

Un Serpentard qui venait s’installer à côté d’un élève d’une autre maison. Voilà qui n’était pas très courant.. A croire qu’on allait de surprise en surprise aujourd’hui, après le décor façon maison de poupées… Fabula sourit, plus intuitivement cette fois. Il avait l’air aussi interloqué qu’elle à l’idée de faire cours dans une telle salle et avec ce professeur.

- Je suis presque choqué de ne pas trouver des chérubins potelés. Tant qu'à être ringard, autant le faire bien...

Fabula acquiesça vaguement. Finalement, peut-être que le cours n’allait pas être si ennuyeux avec quelqu’un comme Isaac à proximité. Il avait l'air quelque peu différent des autres, et ce serait toujours ça de gagner pour passer le cours.

- Elle attend sûrement une occasion comme la St Valentin pour les sortir de ses cartons, chuchota-t-elle avec un sourire un coin. Et avec un peu de malchance, on aura des citrouilles repeintes en rose pour Halloween.

Le professeur continuait de discourir sur une petite voix aigüe, vraiment très désagréable. En plus des visions d’horreur qu’on leur infligeait, les élèves auraient droit à une migraine à la fin de l’heure.

- Je ne sais pas ce que je préfère entre ça et le décor de Rogue, dit-elle en remarquant que son voisin regardait toujours d’un air dépité les draperies (roses, était-il besoin de le préciser) qui couvraient les murs de la salle. Quoique, la salle des potions est quand même plus accueillante que celle-ci...

Mais la jeune fille s’arrêta là, en baissant les yeux sur son parchemin. Après tout, Isaac était de Serpentard, et donc sûrement en de bons termes avec Rogue. Elle avait réussi à ne pas se faire détester du maître des potions jusqu’à là, mieux valait arrêter de partager ses opinions avec un Serpentard. Comme Ombrage l’avait réclamé, elle avait enchaîné les "Bonjour professeur" et "Oui professeur" d’un air docile et indifférent. S’il n’y avait que ça pour lui faire plaisir… La majorité de la classe par contre semblait se dresser officieusement face à l’intruse, et à ses manières qu’ils jugeaient apparemment intolérables. Ce cours était étrange… Toutes les années étaient réunies, et Fabula faisait partie des plus jeunes. C’était une position d’infériorité qui lui déplaisait, mais qu’elle était forcée de supporter.

Puis il arriva ce qu’il devait arriver. Un bruit un peu moins étouffé, de la mauvaise volonté, et le cours pût débuter sur un "A moins que le coupable ne se dénonce par lui-même". Première question, et Fabula n’avait pas l’intention d’y répondre. Cependant la salle ne resta plus silencieuse très longtemps, et une fille de Gryffondor, un peu plus âgée qu’elle, se désigna. Son plaidoyer était maladroit, et il était très hasardeux de se lancer sur une telle excuse. Mais elle n’eût pas le temps de reprendre son souffle, que déjà un autre élève, un Serdaigle cette fois, arriva sur son fier hypogriffe secourir la demoiselle en détresse. Aux mots de son aîné, Fabula toussota pour éviter de laisser échapper un ricanement incongru. On en faisait encore des comme ça à Serdaigle ?


- Cette question vaut donc tellement de points ? glissa-t-elle à l’adresse de son voisin. Pour qu’il y ait tant de volontaires pour y répondre…


Dernière édition par le Mer 2 Jan - 11:04:21, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMer 5 Déc - 18:17:55

Après que Lucy se soit installée, contemplant avec dégoût ce qui leur servirait d'enseignante, de nombreux autres élèves étaient arrivés, et il avait été fort amusant de constater le pas de recul qu'ils faisaient tous, comme éblouis par tant de rose, avant de prendre conscience qu'ils ne rêvaient pas. Oui, ce serait bien leur salle de défense contre les forces du mal. Qui l'eut cru, après avoir vu tous les passionnants outils de Maugrey ? Nul doute qu'il allait beaucoup leur manquer... Un petit air suffisant imprimé sur le visage, Miss Ombrage était à gifler. Elle insinua avec la délicatesse d'un éléphant, qu'ils étaient tous des incapables, et ce, parce que leurs professeurs précédents l'étaient aussi. On remarquait tout de suite la capacité extraordinaire de l'Inquisitrice à se faire des alliés au seins de ses élèves.
Décidément, la vieille grenouille était plus que charmante. On aurait pu penser, qu'après leur avoir fait répéter son petit "bonjour professeur Ombrage", elle se serait arrêtée là. Mais non, la déléguée du ministère semblait bien décidée à leur faire répéter à l'unisson, chacune des réponses stupides à ses questions stupides. Ou comment perdre le plus de temps possible sur une année de cours, par Dodo ! Quel magnifique surnom ! Il concordait à prioris, parfaitement avec le livre qu'ils étaient censés avoir apporté. Il serait difficile de toute manière, pour la dame rose, moins agréable avec ses élèves qu'avec Oscar, de vérifier que chaque élève avait apporté un exemplaire de "Théories des Stratégies de Défense Magique de Wilbert Eskivdur". Oui, parfaitement, un ouvrage aux allures tout à fait passionnantes, si toutefois on s'en tenait seulement aux mots "Défense Magique".

Fermement décidée à ne pas coopérer une seconde de plus, avec une femme qui la traitait comme une enfant de trois ans, Lucy garda la bouche hermétiquement fermée au moment de confirmer d'une manière "convenable" que oui, professeur Ombrage, elle avait bien son livre. Un sourire satisfait toujours collé aux lèvres, le crapaud se délectait visiblement d'entendre qu'en apparence la classe lui obéissait. Soudain, un bruit sourd ce fit entendre. Et là, c'est le drame. Visiblement, l'un d'entre eux avait fait tomber son livre, oui, toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat, à n'en pas douter, comme le songeait sarcastiquement la Serdaigle en voyant l'air outré qu'avait adopté la représentante du ministère, qui parlait déjà de provocation délibérée. Qu'entend-je ! Allons, des gamins ne comprendrait jamais un vocabulaire de si haut niveau, et si elle voulait faire dans le pompeux "qu'ouïs-je" aurait été bien plus adapté.
Affirmant toujours sa sympathie envers sa classe, l'amphibien rose, les menaça tous de les enfermer des nénuphars leur retirer dix points chacun, et de les faire défiler dans son bureau. A cette pensée, Pinpin eut un grand sourire. Chiche ? Après tout, on était au début de l'année, alors les points... ils auraient le temps de les regagner.

Mais mettant fin à cette situation, une jeune fille à la frange rose s'avança, l'air grave. Elle se présenta, et déclara qu'on lui avait demandé de mettre en garde le nouveau professeur de défences contre les forces du mal contre ses élèves, et qu'elle avait donc fait un test de provocation. Il était évident que cette Jaina était en train de ridiculiser Ombrage, mais il n'était pas impossible que celle-ci ne s'aperçoive de rien, flattée par les nombreux compliments qu'avait insérés la Gryffondor dans son petit discours. Elle venait de tenter le quitte ou double. Ce qui était risquer beaucoup, pour quelqu'un qui n'était pas coupable. Car celui qui avait fait tomber son livre, était un rouquin, d'un ans plus âgé d'elle, et qui était installé juste devant elle, elle l'avait vu. Bien sûr, il ne lui serait jamais venu à l'esprit de dénoncer le Rouge et Or, comme n'importe quel élève présent dans cette salle excepté Isaac. Et ce, malgré sa mauvaise humeur ! Vous avez vu comme elle est parfaite Minipousse ?

Avant que Dodo - gros oiseau dont l'espèce s'est éteinte depuis environ 1680, après avoir été chassé - ait eu le temps de répondre, un nouvel élève se leva. Un Serdaigle cette fois-ci, qui intervint d'un ton tranquille, comme quoi la Miss Wedgers, mentait, et qu'il avait provoqué le bruit, parce qu'un morceau des Bizarr's Sister commençait comme ça. Oh que c'était tentant... la mauvaise humer de Lucy, lui donnait une irrépressible envie de mettre en rage l'Inquisitrice. Après tout pourquoi pas ? Les points ne manquaient pas au sablier de Serdaigle, du moins, elle l'espérait. Parce qu'avec ce qu'elle allait faire, il était probable qu'elle allait aussi écoper d'une belle retenue, et que les points, elle risquait d'en voir un bon nombre s'envoler. La blondinette adopta l'air outré d'Ombrage sans aucune peine, n'ayant aucun mal pour les imitations.


- Qu'ouïs-je ?

Elle s'empara de son livre, qui pesait trois tonnes, et le frappa sur sa table, au rythme du début d'une des chansons des Bizzar's Sister.


- Navrée Madame la Grande Inquisitrice, mais les enfants de nos jours... plus aucune oreille musicale !
s'exclama-t-elle.

Etrangement, même dans la certitude qu'elle allait être punie pour sn manque de respect flagrant, cela lui avait fait du bien. Elle venait de canaliser sa colère et sa mauvaise humeur, dans la moquerie ouverte à laquelle elle venait de participer. D'ordinaire, elle n'aurait pas soufflé mot, restant assise à sa place, amusée par le spectacle des autres. Mais là, elle avait eu besoin de s'y lancer, avec l'énergie du désespoir, de concentrer son agressivité. Et à présent qu'elle avait parlé, elle se sentait mieux, pour un petit moment du moins. Avant que la mélancolie, la rage et la tristesse ne regagne de nouveau son état d'esprit. Là, elle était aux aguets, prête à combattre, comme lors du match de quidditch. La recherche d'un conflit était un moyen d'oublier ses soucis le temps de l'affrontement.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMer 5 Déc - 21:44:03

William, on l'a vu, avait été le premier surpris du bruit qu'il avait fait en posant son livre sur la table, et sa stupéfaction grandit encore lorsqu'il entendit la réaction du professeur Ombrage. Elle prenait cette maladresse pour un geste d'insolence, et allait jusqu'à vouloir punir tout le monde à cause d'un seul... Le préfet ne pouvait pas laisser une telle injustice se perpétrer. Il allait se dénoncer lorsque Jaina se leva, et se lança dans une explication un peu embrouillée. Pourquoi donc s'amusait-elle à s'accuser d'une bêtise dont elle n'était pas responsable?... Elle en faisait suffisamment sans avoir, en plus, à assumer celles des autres...
La surprise du rouquin n'était pas terminée. Deux filles de Serdaigle venaient d'intervenir, l'une d'elle revendiquant également le crime, l'autre... essayant simplement de faire enrager le professeur, avec un certain talent.
William était partagé entre l'amusement et une certaine consternation. Il ne pouvait plus, désormais, dire la vérité et endosser seul la responsabilité de sa maladresse. Ces demoiselles avaient bondi sur l'occasion pour manifester leur hostilité à Ombrage, et le rouquin, même s'il les approuvait, sentait que cela risquait fort de tourner au massacre. Après tout, Ombrage tirait désormais presque toutes les ficelles, à Poudlard, et elle pouvait leur pourrir l'existence avec une efficacité redoutable...
Le jeune homme hésita, très ennuyé. Il ne voulait pas aggraver une situation déjà bien compromise, mais en même temps, il devait se dénoncer pour éviter que tout le monde prenne à cause de lui... Finalement, il se décida à se lever et déclara, d'une voix un peu étouffée:


-C'est moi, professeur. Mon livre m'a échappé. Je vous présente mes excuses.

Le jeune préfet n'avait pas l'aplomb des demoiselles qui venaient d'intervenir, et il ne faisait pas de doute que lui disait la vérité. Il avait pâli, et semblait réellement très gêné. S'il avait pu penser qu'une bête chute de livre causerait tant de raffut... Il resta debout, attendant une réponse du professeur Ombrage. Avec de la chance, elle l'exclurait du cours, mais il ne fallait pas trop rêver...
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  • Isaac Deniel
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyVen 7 Déc - 10:15:20

Jamais une entrée en classe n’avait été plus étrange. Des élèves de tout âge paraissaient et, comme s’ils avaient répété ce moment toute la soirée, se figeait, écarquillaient les yeux et relâchaient leur mâchoire. L’horreur se mêlait à la perplexité. Même les Serpentard qui vantaient Ombrage quelques instants plus tôt se gardaient d’afficher une mine réjouie, même si quelques lèvres dessinaient parfois des sourires narquois. La grande majorité des élèves allait souffrir tandis qu’en suivant les instructions de leurs parents ils étaient certain de briller. L’hypocrisie intéressée créait des miracles. Sans cette merveilleuse invention humaine, Ombrage aurait peut-être pu mesurer son ridicule. Personne n’aimerait fréquenter, ni même se faire apprécier, d’une personne capable de si mauvais goûts ! D’ailleurs, comment pouvait-on en arriver là ? Là était la grande question d’Isaac qui était trop écoeuré pour détacher son regard d’une assiette agitée de petits chatons. C’était tellement pathétique. Il se tourna vers le professeur. Elle était pathétique. Oui, il éprouvait pour l’enseignante une pitié teintée de mépris. Ce malaise condescendant que l’on ne peut s’empêcher d’éprouver face à quelqu’un qui a un sens de l’esthétique limité au point d’offrir une triste caricature de la déchéance humaine. Le Serpentard avait toujours pensé que les fautes de goûts devaient mériter Au Moins la prison à vie, histoire qu’elles ne soient pas imposées aux bonnes gens. Qui n’a pas souffert de la vue de ces bancs de touristes, short jaune-fade-moche de fausse blonde décolorée, cuisses blanches, ou écrevisses, aussi irrégulières qu’un lopin de terre retourné, sandalettes en faux cuir quand elles n’étaient pas en plastique, débardeur rose difforme, et bob approximativement blanc ? C’était une insulte au monument historique visité ! Il fallait les enfermer dans des camps ! Mieux ! Les envoyer dans des villages amishs avec Michel ! Ombrage aurait certainement sa place là bas… Avec les méthodes arriérée qu’elle semblait décidé à appliquer. La discipline entre autre. Sans blague… En fait, il fallait Surtout exiler des gens comme Ombrage, ceux qui vous contraignent à supporter leur vision douteuse de la beauté. Ne mettons pas tous les malheureux dans le même panier. Ce serait dommage… Oui… Vraiment dommage, ce serait restreindre les occasions de se moquer, ce qui était aussi dramatique en soit pour le petit persifleur qu’il était.

Et, entre les deux voisins de table, les moqueries avaient été lancées. Autant redonner à ce toutou du ministre ses lettres de bassesse. Fabula, s’il en croyait le nom que lui avait donné la Serdaigle, le suivit tout naturellement dans ses sarcasmes tandis que le vieux crapaud poursuivait son petit discours d’introduction de cette petite voix fluette qui n’arrangeait en rien son cas. Et triste était de constater qu’elle ne semblait pas s’en rendre compte. Non ! Elle avait l’air très fière d’elle-même… Isaac rendit son sourire à la jeune fille. A vrai dire, il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui réponde pas l’ironie tant elle lui avait semblée sérieuse dans les cours précédents. Mais quand le désarroi est partagé, il devient facile de lier une certaine complicité avec quelqu’un qui, sans cette situation particulière, vous aurait toujours paru sans intérêt. La réplique de Fabula le soulagea autant qu’elle l’amusa. Emilien n’était pas à ses côtés mais, il n’était pas seul, ils pourraient se soutenir durant ce cours qui s’annonçait vraiment Très pénible. Ombrage venait de leur demander de scander un « Bonjour professeur Ombrage », ce qu’il ne fit évidemment pas. Il nota que d’autres élèves observaient son mutisme et s’amusa des termes incongrus qui venaient se glisser dans la chorale. La classe suintait la rébellion. Mais la prof’horreur – terme bien plus approprié – conservait son sourire de vendeuse de sucreries. Le Serpentard l’observa d’un œil critique, et alors qu’elle se remettait à débiter un petit discours de présentation dont tout le monde se fichait « Je m’appelle Jane Ombrage blablabla » il dit à sa camarade avec un sourire en coin, les yeux toujours rivés sur leur ‘animatrice’ :

- Il semblerait qu’ils n’aient pas attendu Halloween pour nous présenter le premier prototype. Tu crois qu’elle se laissera suspendre facilement dans la Grande Salle pour le banquet ?

Pas très grande, moche et grosse… Oui, elle ferait un cucurbitacé parfait. Il pinça ses lèvres pour ne pas sourire trop largement à l’idée d’Ombrage flottant dans les airs avec un costume de grosse citrouille. Quelle douce vision… Il fallut également retenir un ricanement quand l’inquisitrice supposa qu’ils seraient ravis d’apprendre qu’ils auraient désormais un programme approuvé par le ministère. Avec une godiche pareille pour l’appliquer ? C’était… Une plaisanterie ! Même s’il n’avait connu qu’un professeur de défense contre les forces du mal Isaac voyait bien qu’elle n’avait pas le profil de l’emploi. Il se permettait même de douter de ses capacités ‘défensives’. Et en effet, elle n’était pas là pour leur apprendre à combattre les forces du mal. Il haussa un sourcil en l’entendant parler d’ un « apprentissage théorique des sortilèges de défense magique en toute sécurité et donc, sans danger pour les étudiants. ». Un apprentissage théorique… C’était complètement stupide. Comment comprendre la théorie si on ne l’appliquait pas ? Surtout quand un an vous séparait du monde de la magie. La théorie en magie c’était comme la théorie en sport. Ça n’avait aucun intérêt, et aucune portée, tant qu’on ne pouvait pas essayer l’exercice pour tenter de l’appliquer. Alors qu’il se perdait dans les tapisseries roses de la salle, Fabula se demanda tout haut si elle préférait la salle de potion à celle-ci. Bonne question…

- Disons qu’un cachot, ce n’est pas accueillant par définition. Tandis que là… On ne peut déplorer qu’une tentative ratée de rendre la pièce accueillante… Ce qui est bien pire…, murmura-t-il dans un soupire en renversant sa tête dans sa main.

Il avait remarqué la prudence de sa voisine lorsqu’elle avait abordé le thème de Rogue. Il était toujours un peu tabou de critiquer le directeur de la maison de son interlocuteur, surtout s’il s’agissait de celui de Serpenard. Mais Isaac n’aurait jamais eu l’idée de réfuter ses éventuelles critiques, au contraire. Il était facile de trouver des choses à rapprocher à Rogue même s’il arrivait à lui trouver quelques bons côtés : sa façon de casser les élèves par exemple… Fort plaisante du moment que vous n’étiez pas visé… En revanche, il était d’ors et déjà certain que Rien ne pourrait faire remonter cette sale Ombrage dans son estime. La voilà qui leur demandait de répondre à l’unisson un « ouiii professeur Ombrage ! ». Et c’est reparti ! Un livre s’abattit violement sur une table, suivit du cœur des élèves. A ses côtés, Fabula obéissait sagement et il ne put s’empêcher d’en éprouver une pointe d’agacement, comme à chaque fois que quelqu’un appuyait ses idées sans les suivre jusqu’au bout. Il refusait d’obtempérer. Et, une fois de plus, aucun mot ne franchit le seuil de ses lèvres et l’Inquisitrice ne s’en formalisa pas puisqu’un Terriiible drame venait de se produire : la chute de leur magnifique manuel. Ça se comprenait, il s’agissait vraiment de l’outrage ultime ! Intrigué, Isaac regarda autour de lui afin de voir si le coupable était démasqué. Personne ne se manifesta, évidemment. Alors la Grande Inquisitrice en vint au menaces. 10 points en moins par élèves et une convocation pour tout le monde dans son bureau. Il haussa un sourcil avec le coin d’une lèvre. C’était complètement absurde. Puisqu’elle avait bêtement réuni toutes les années dans sa classe, et que le nombre d’élèves par maison était à peu près proportionnel, ils en retomberaient tous au même point. Ça ne servait donc à rien. Et combien de mois lui faudrait-il pour faire défiler toute l’école dans son bureau ? La passion l’emportait. N’avait-elle pas mieux à faire ? Son rôle se réduisait-il à effrayer de pauvres élèves, facilement impressionnables dans leur jeune âge ? Apparemment. Et elle en était très fière semblait-il. Une fois encore, c’était pitié.

Un silence ensuivit ses menaces. Si le coupable était connu de certains, personne ne se prononçait. Quoi de plus normal ? La délation était l’une des choses les plus méprisables qui soient, dans un tel contexte du moins… et selon l’opinion publique n’est-ce pas ? Parce que parfois, accuser quelqu’un à votre place était le bienvenu hein ? Michel par exemple… Si quelqu’un osait parler, tout le monde allait le détester c’était sûr et même les esprits les plus mal tournés n’avaient aucune envie de subir les foudres de toute l’école. Mais la tension était telle qu’une voix finit par s’élever. Une gryffondor du genre turbulente et souvent trop remarquée, Jaina Wedgers, venait de se lever. Quand il vit qu’elle avait accordé sa chemise et sa frange au décor, Isaac s’empressa de porter une main devant sa bouche pour réprimer un sourire, attitude qu’il chercha aussitôt à faire passer pour choquée, histoire que la vieille ne s’intéresse pas trop à lui et aussi parce que l’antique rivalité Serpentard/Gryffondor voulait qu’il trouve pitoyable toutes les plaisanteries de la maison rivale, et inversement. Son amusement ne dura pas. La jeune fille s’accusa et improvisa un mensonge, puisque, outre l’exagération visible des formules et cette histoire qui semblait un peu grosse, il était évident, connaissant le personnage, que Jaina n’aurait jamais collaboré pour une telle affaire avec le ministère. Ombrage pourrait le vérifier très facilement. Mais si, comme c’était à craindre, elle ne mettait même pas cette affaire en doute, les mots de la rouge et or trouveraient une valeur ironique très peu recommandée semblait-il. Pfff quelle idiote ! A sa place il n’aurait jamais tourné son mensonge de cette façon ! Il aurait fallu… Mais une autre voix se succéda à celle de Jaïna, il s’agissait cette fois d’un Serdaigle plus âgé dont il ignorait le nom. Il s’accusa à son tour. Ce qui était parfaitement stupide puisqu’il décrédibilisait sa camarade qui n’était déjà pas très crédible en cherchant à la soutenir… Et quel soutient ! On touchait le fond. De la provocation pour de la provocation… Pour se faire remarquer. Quel intérêt ? Serdaigle comportait décidément d’étranges éléments… Fabula semblait partager son avis. Toujours ironique, elle s’adresse à nouveau à lui.


- Il est si doux pour l’égo de se sacrifier pour les autres. L’acte est si beau en soi qu’il justifie toutes les inepties…, souffla-t-il avant d’esquisser un sourire mauvais. Ça te tente ? Crois-tu que j’aurai droit à quelques points si je t’accusais ?

Une lueur espiègle dans son regard indiquait la plaisanterie. Il ne se le serait pas permis. Tout à coup, une nouvelle voix retentie. Le ton employé ressemblait à s’y méprendre à celui d’Ombrage. « Qu’ouïs-je ». La formule était agréablement caricaturale. Oh ! Un autre sacrifice ! Isaac se tourna, comme le reste de la classe, vers Lucy. Depuis la première intervention, un certain nombre d’élèves n’avait pas quitté ses airs ébahis. Oui, forcément, ça se passait toujours ainsi. Quelques exceptions osaient se révolter, parfois bêtement mais il fallait leur reconnaître une forme de courage, mais, si la masse les approuvait, elle préférait les admirer de loin pour les laisser couler. Après son petit numéro, Lucy pouvait obtenir la palme de la provocation – et de l’imitation – la plus réussie des trois. Eh quoi ! Il allait rester là sans rien dire comme les autres ? Il avait bien envie d’essayer lui aussi. Son mépris pour Ombrage et la réaction de ces trois sacrifices qui avaient osé se dresser contre l’autorité ministérielle piquait fortement sa nature provocatrice. Il risquait peut-être gros en soutenant le mouvement à son tour mais, s’il ne faisait rien il aurait le sentiment d’avoir été faible et lâche, ce qui était bien pire. Tant pis pour les Serpentard. Tant pis si sa maison devait lui en vouloir… Il ne leur devait rien, surtout depuis leurs petits discours au déjeuner. [désolé, j'avais envie d'intervenir aussi >>] Il éleva alors la voix en se tournant vers les deux Serdaigle pour déclarer avec une pitié exagérée :

- Mes pauvres chéris, combien de fois faudra-t-il vous répéter que les leçons de rythme se font Après la sieste ?

Si le début et la fin de sa phrase étaient franchement compromettants, sa réplique n’en restait pas moins cauteleuse. En effet, il était toujours possible d’y voir une moquerie adressée à des élèves qui avaient un comportement digne de maternelles – ce qui était valable cependant pour le Serdaigle - et non une contestation envers un professeur qui les traitait comme tels et qui s’apprêtait à leur donner un cours aussi soporifique que ceux de Binns. Au besoin, il pourrait toujours s’accrocher à l’ouverture qu’il s’était laissé, en espérant cependant que les principaux concernés comprennent le message. Quand un Serpentard joue sur l’ambiguïté, il est souvent mal interprété. Mais cette ouverture, il éviterait de l’emprunter devant la classe. Non, s’il était intervenu, c’était pour approuver ses camarades. Pas pour les accuser dans la minute qui suivait. Une révolte aurait-elle pu éclater ? Ils n’en sauraient rien, et ça valait peut-être mieux, car, plus sage, le véritable coupable osa se dénoncer avec un malaise qui n’avait rien de feint. Tient donc, le préfet de Gryffondor. Après le sacrifice des autres, Ombrage saurait-elle lui pardonner sa maladresse ? Rien n’était moins sûr. Il lui fallait des victimes, peu importait le prétexte.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyJeu 13 Déc - 20:40:59

Et voilà, c'est donc du pied gauche que se leva Gabin ce matin là: en effet de toute façon c'était la seule façon de sortir de son lit donc TOUS les matins il se levait du pied gauche^^Il se réveilla doucement,; s'étira puis se rendit compte que son réveil n'avait pas sonné... Il fit alors un bond hors de son lit: tous les autres élèves de son dortoir étaient déjà partis. Oh les lâches, les chiens, les enragés! Gabin se vengerait, foi de Pouffy (après tout ne dit-on pas que les pouffy sont naze, sachez que Gabin en fait donc parti). Il se dirigea en hate vers ses chaussettes et remit les mêmes que la veille, n'ayant pas le temps d'en chercher des autres dans sa valise qui était pourtant à 1 mètre de lui (de toute façon Gabin aimait bien mariner quelques jours dans sa crasse, sans pour autant sentir mauvais hein, ce n'était qu'un enfant et il ne connaissait donc pas encore les effets néfastes de la transpiration qui ferait sans doute des ravages chez lui dans un futur proche s'il ne prenait toujours pas la peine de se laver). Il mit ensuite un nouveau T-shirt(à quand même) puis un jeans et e rappela qu'il était dans le monde des sorciers (et zuuut!). Il enleva donc son jeans et son T-shirt enfila une belle chemise blanche propre et repassée puis mit une robe de sorcier classique par dessus (il n'aurait même pas pris la peine de changer de slips si celui-ci n'était pas parti avec son jeans et ne s'était pas bloqué dans une des manches du pantalon). Il se dirigea alors vers son sac, regarda son horaire puis descendit à la grande salle chercher au moins un petit truc à se mettre sous la dent. Il y avait quelques élèves qui avaient sans doute cours seulement à la deuxième heure entrain de discuter. Il alla voler une tartine confectionnée par un autre élève de Serdaigle mais beaucoup plus petit que lui qui n'osa donc rien dire puis il la mangea en hâte sur le chemin qui le séparait de la salle de DCFM. Il espérait que la prof ne serait pas trop du genre 'sévère' et c'est avec une petite boule au ventre qu'il toca à la porte puis entra directement....

"Bonsoir... euh je veux dire bonjour, désolé pour mon retard... mon réveil n'a pas sonné!"

Quelle idée aussi d'avoir gardé son vieux réveil moldu avec lui qui ne marchait plus depuis 3 ans, enfin Gabin n'était pas vraiment certain qu'il puisse faire confiance au réveil sorcier et ces collègues de dortoirs n'étaient pas vraiment du genre fiable non plus, il les vit d'ailleurs ricaner au fond de la classe. Gabin leur jeta un regard courroucé puis alla s'asseoir à l'opposer de l'endroit où ils étaient installés mais pas trop près de la profs quand même...
C'est alors qu'en marchant vers une place libre, un élève (qui devait sans doute être à Serpentard ou à Poufsouffle) lui fit un croche-pied et Gabin se retrouva alors les 4 fers en l'air. Mort de rire, il n'arrivait plus à se redresser. Gabin avait déjà un sens de l'auto-dérision très développé pour son âge!
Il reprit un peu ses esprits et se redressa en voulant se donner une allure plus ou moins convenable en époussetant sa robe puis il alla enfin s'asseoir à coté d'un ou d'une élève de première année sans regarder qui s'était vraiment.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyLun 24 Déc - 4:43:40

(HJ : Je tiens à m'excuser pour le retard que j'ai pris dans la publication de ce post (rédigé au brouillon depuis plusieurs semaines par ailleurs) mais j'ai eu une soudaine masse de travail qui ne m'as pas laissé beaucoup de temps pour poster. Je vous présente donc toutes mes excuses et je promets que je m'assurerais pour que cela ne se reproduise plus à l'avenir. Wink )

Dolorès n'en crût pas ses yeux (ni ses oreilles d'ailleurs) lorsque la coupable se dénonça. Comment est-ce que Jaina Wedgers, fille d'un illustre employé du Ministère de la Magie, avait-elle osée interrompre son cours de cette façon ? Elle s'appretait à lui passer un sacré savon lorsque l'explication arriva. Ainsi donc, le Ministère avait, semble-t-il, voulu la tester ? Elle était sûre que c'était Cornélius qui se cahait derrière un plan aussi tordu qu'original. Avec un sourire, elle répondit d'une voix mielleuse :

Soit. Vous pourrez vous vanter auprès de votre père d'avoir réussi à berner la grande Dolorès Ombrage, ce qui relève véritablement de l'exploit et...Quoi encore ?!

Alors qu'elle échangeait avec l'une des rares élèves qui en valaient la peine dans ce château délabré, elle fût interrompue par un autre élève qui prétendait lui aussi être à l'origine du bruit. Et il ne fût pas le seul. En l'espace de quelques minutes, Dolorès se retrouva avec pas moins de sept élèves qui prétendaient tous être coupables, pendant que d'autres avaient saisis leur livre et les frappaient en rythme sur la table.

Assez ! hurla-t-elle d'une voix qui avait tout perdu de sa miellosité.
S'il y a une chose que je tolère encre moins que la grossierté et la vulgarité, c'est le mensonge. Et il y a parmis vous une bonne demi-douzaine de menteurs. Ce qui signifie que je vous attend tous les sept - elle les désigne un à un de son doigt potelé - dans mon bureau à 20h ce soir.
Quant aux élèves qui prennent leurs livres si précieux pour des instruments de musique, il se voient retirer 20 points chacuns pour insubordination et tapage dans ma salle de classe.
Bien, je... Oui ?


Alors qu'elle s'appretait à s'en retourner à son cours, Dolorès fût interrompue poar quelques coups discrets frappés à la porte. Si discrets d'ailleurs qu'elle crût tout d'abord avoir mal entendu. Quelques secondes plus tard, un élève, visiblement de première année, passa timidement la tête à travers l'encadrure de la porte, l'air totalement gêné.

Soit. Etant donnée votre jeune âge et le fait que cela soit votre premier cours de l'année, j'accepte de passer oûtre pour cette fois-ci. Néammoins, je me dois de faire un exemple. Voilà pourquoi je vous retire cinq points pour votre retard. Et maintenant, allez vous assoire je vous prie.

Reprenant son cours, Dolorès entendit alors, au même titre que tous les autres élèves, un nouveau bruit sourd suivis d'un rire incontrôlé. L'origine du bruit fût cependant plus facile à identifier. En effet, il s'agissait tout simplement du jeune retardataire qui venait de tomber et qui se tordait à présent de rire sur le sol de la salle de classe.

Jeune homme, j'exige que vous cessiez immédiatement cette crise d'hilarité ! Et je vous retire également dix points supplémentaires pour avoir perturbé mon cours ! Et maintenant, allez immédiatement vous assoire et en silence !

Dolorès suivit le jeune Poufsouffle d'un regard noir et perçant tandis que celui-ci se dirigeait vers une table au fond de la classe, penaud et honteux. Elle s'éclaircit ensuite la voix d'un petit "Hum, hum..." puis reprit d'un ton plus calme et d'une voix plus mielleuse que jamais :

Bien, revenons-en au cours à présent. Pour commencer, je veux que sortiez tous un parchemin et que vous recopiez le programme de votre plus belle écriture. Attention, je vériefierais vos copies !

Elle pointa sa baguette vers le tableau noir et le programme s'y inscrivit de lui-même. Dolorès alla ensuite s'assoire à son bureau et griffonna quelques mots sur un parchemin, avant de relever la tête pour regarder ses élèves s'évertuer à recopier son programme.
Au bout de plusieurs minutes, elle effaça le tableau d'un coup de baguette et reprit la parole.


Hum, hum...Bien. J'espère que vous aurez eu le temps de le recopier. Dans le cas contraire, je vous conseille d'apprendre à écrire vite et bien. Retenez bien ce que je vous dis, jeunes sorciers en herbe : plus vous écrirez vite, plus vous assimilerez mes cours et plus vous aurez de chances de réussir !
Très bien ! A présent, ouvrez votre exemplaire des Théories des statégies de défense magique et Wildbert Eskivedur à la page 4 et lisez le premier chapitre intitulé Principes de base à l'usage des débutants. Bien entendu, il sera inutile de bavarder.


Dolorès retourna ensuite s'assoire à son bureau alors que les élèves ouvraient tous leurs livres, la plupart d'un air ronchon. Soudain, elle vit une main se lever. Faisant tout d'abord mine de n'avoir rien vu, elle rangea quelques papiers dans un tiroir. Voyant que l'élève insistait, elle se résigna à lui répondre.

Oui miss/mister...

(HJ : Si 2-3 fortes-têtes (ou mêmes des futurs "partisans" de la BI) voulaient bien se donner la peine... Ah et je précise à Mr Potter et Miss Granger que je les attends avec impatience pour un superbe clash !)
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyLun 24 Déc - 15:35:02

Avec une joie sauvage, Lucy s'était laissée aller à la haine qu'elle ressentait pour le Crapaud. Il était impossible d'expliquer pourquoi ses entrailles se contractaient si violemment à la vue du sourire mielleux de celle-ci, ou pourquoi elle avait tellement envie de se moquer d'elle, elle se laissait aller à ce sentiment, point. Et puis, elle le sentait, cette femme était une simple d'esprit. La legilimencie n'aurait certainement pas démenti cette certitude, puisque la Vieille en Rose, pensait qu'ils se dénoncaient tous comme des coupables, et étaient par conséquent, tous des menteurs. Tous, car après les interventions successives de Jaina, de Nysinthos et de Lucy, avaient également pris la parole William, le véritable coupable - qu'on lui coupe la tête ! - qui se dénonçait, un certain Isaac qu'elle connaissait pour être l'un des nouveaux amis d'Emilien, ainsi qu'un petit nouveau de Poufsouffle, arrivé en retard. Ce dernier donna tout le tragique de sa situation en se roulant par terre, prouvant une fois de plus que les Blaireaux étaient des imbéciles.

Quel honneur, ils étaient tous conviés dans le bureau d'Ombrage, à partir de vingt heures ! Il faudrait que la Serdaigle fasse circuler des papiers d'invitations. Elle ne doutait pas d'en avoir l'autorisation, puisque le doigt boudiné du professeur, l'avait désigné comme une V.I.P. La deuxième année pensait déjà à la mise en page de ses cartons d'invitations, écoutant d'une oreille distraite les vingt points qui lui étaient retirés en prime, parce qu'elle avait frappé son livre sur le bureau.
Citation :
<< Vous êtes conviés à la soirée discothèque de ce soir, dans le bureau de la Vieille, accessoirement professeur de Défense contre les forces du mal, Grande Inquisitrice, et sous-secrétaire d'Etat. Le carton d'invitation n'est pas nécessaire pour entrer, et le thème de la soirée est: rose jusqu'au bout de la nuit ! >>
Aucun doute, ce serait la party du siècle ! Bien mieux que le bal de Noël, ou que les fêtes qui battaient leur pleins dans les salles communes après une victoire de match de quidditch. L'ambiance serait fantastique, ça ne faisait aucun doute ! Ce serait, la décadence absolue, de la moquette rose, certainement parfumée, que les amateurs pourraient fumer en toute tranquilité, au verres de bave de crapaud aromatisée à la rose, nul doute que l'on entendrait parler de l'évènement encore bien des années plus tard.

Le petit Pouffy avait beau être stupide, il avait tout de même trouvé le moyen de délester sa maison de quinze points, en moins de deux minutes, pour un trajet P->P de deux mètres, incluant la distance de la porte jusqu'à sa place. Il aurait pu perdre plus de points, si on comptait la furie du Crapaud, il aurait pu en perdre moins, s'il avait appliqué la méthode "bouille d'ange du Poufsouffle désolé, et surtout, trop débile pour avoir eu l'idée de le faire exprès". Cependant, pour les premières minutes de son premier cours, perdre autant de points valaient bien un minimum de respect. Même si celui-ci n'était pas forcément montré par des éloges, et des compliments. Il ne fallait tout de même pas trop en demander. Ce n'était qu'un mioche de première année après tout.

Silence, comme à l'entracte. Puis le toussotement très particulier d'Ombrage, retentit en trois coups, comme ceux que l'on frappe avant que la pièce ne débute. Décidément, elle avait beau être sous-secrétaire d'état, cela ne l'empêchait pas de ne rien connaître de l'ordre d'une représentation de théâtre, une activité moldue à la base, certes, mais qui s'était depuis longtemps répandue chez les sorciers. La culture générale n'était visiblement pas à portée de tout le monde, mais c'était probablement parce qu'elle n'était enseignée nulle part que le Grinch Rose ne la possédait pas; il ne suffisait plus de sucer avidement la moelle de la connaissance d'un quelconque brave professeur pour y avoir accès, tel un jeune nourisson tétant confortablement au sein de sa mère, mais il fallait fournir des efforts, connaître l'échec, vivre des expériences comportant des risques. Des choses qui nécéssitaient d'avoir un brin de courage, et de personnalité, pour savoir les endurer. Ce qui n'était pas le cas de la Grande Inquisitrice, qui voulait tout avoir, tout de suite, et qu'on se débrouille pour que tout s'obtienne dans les meilleurs conditions qui soient.

Une fois qu'elle eut fini toute cette comédie, le Crapaud finit par reprendre la parole. Son ton indiquait une accalmie de ses nerfs, et elle recommençait à leur servir des mimiques mielleuses à souhait, aussi horrifiantes que son cardigan pelucheux. Et rose. Elle leur demandait de recopier le programme, "de leur plus belle plume", disait-elle, avec la menace de vérifier. Eh bien, si la plus belle plume de l'Aiglonne était disponible, son cerveau l'était également. Il ne fallut pas moins d'une minute à Lucy pour faire la rapprochement entre le programme de l'année et les chapitres du livre "Théories et blablabla" de Machin. Elle se contenta don juste de noter le titre du livre, puis, chapitre 1, chapitre 2, etc. Cela conviendrait tout à fait, et serait sans doute plus rapide que de noter tous les noms compliqués qu'elle s'efforçait de donner à des cours qui s'annonçaient longs, pénibles et endormants. Au bout de quelques minutes, Ombrage effaça d'un coup de baguette tout ce qui était noté au tableau, et que de nombreux élèves s'escrimaient à terminer à temps. Combien avaient réussi ? Combien avaient essayé ? Pour ceux qui avaient échoué, la sous-secrétaire d'Etat entama un nouveau discours, comme quoi écrire vite permettait d'apprendre mieux, et comme apprendre mieux permettait de réussir, écrire vite permettait de réussir. Un magnifique raisonnement par l'absurde, qui n'avait que cela de remarquable. Qui pouvait dire qu'aller très vite, et par conséquent, bâcler pour l'élève moyen, permettait de parvenir à des réponses réfléchies et justes ?

C'est donc après avoir levé un sourcil sceptique devant ce mensonge, que Lucy suivit les instructions suivantes, qui lui arrachèrent un nouveau sourire malicieux. Une nouvelle occasion de frapper s'offrait à elle, et ça allait être grandiose ! Le plus beau, c'était que le Crapaud elle-même lui avait fourni le moyen de la tourner en dérision pour la seconde fois. Une deuxième idée s'imposa à son esprit, élargissant son sourire, alors qu'elle ouvrait son livre et levait la main, affichant une mine grave. Ombrage fit d'abord mine de ne pas l'avoir aperçue et s'appliqua résolument à ne pas tourner son regard vers la blondinette. Mais celle-ci était têtue, et finalement, le professeur se résigna, vaincue. Un avant-goût de défaite qui allait s'imprimer encore plus nettement lorsque la Bleue et Bronze aurait fini de parler. Parce que malgré la nouvelle punition qu'elle allait peut-être recevoir, aucun châtiment ne donnait une réelle saveur de victoire à un professeur qui voyait son autorité contestée. La Vieille en Rose allait déguster, songeait avec un plaisir masqué la petite, qui conservait un air angélique, d'élève modèle, tout comme elle l'avait fait quelques minutes auparavant.


- Madame, j'ai deux questions. La première concerne ce que vous nous avez demandé de faire... je n'ai eu aucun problème avec Théorie des Stratégies de Défense Magique, mais Wildbert Eskivedur, lui, refuse catégoriquement de s'ouvrir à la page 4.

Citation :
ouvrez votre exemplaire des Théories des statégies de défense magique et Wildbert Eskivedur à la page 4 et lisez le premier chapitre intitulé Principes de base à l'usage des débutants. Bien entendu, il sera inutile de bavarder.
Une simple faute de prononciation. C'était une faute de prononciation, qui avait eu le malheur de ne pas échapper à la deuxième année, qui l'avait poussée à tenir tête une seconde fois au Grinch Rose. Occasion irrésistible... La faute suivante, était beaucoup plus importante, car elle relevait du social. C'était une faute de goût. Qui se traduisait en un seul mot, que tous les élèves de cette classe auraient immédiatement accompagnés d'un mouvement d'horreur. Rose. Pour un professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Maugrey, lui, avait des tas d'objets à sa dispositions pour éloigner toute sorte d'ennemis. Chez Ombrage, une seule couleur suffisait à accomplir le travail que fournissaient tous les instruments de Fol Oeil.

- Ma seconde question, professeur, reprit Lucy avec conviction, comme si elle n'était pas en train de ridiculiser Ombrage, porte sur l'usage du rose. Hormis les êtres humains, je ne vois en aucun cas quelles créatures il repousse. Pourtant, il faut que ce soit important pour qu'il y en ait une quantité aussi écoeurante dans cette pièce, non ?

N'était-elle pas une élève très studieuse ?
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MessageSujet: Re: Cours n°1 [terminé]   Cours n°1 [terminé] EmptyMar 25 Déc - 21:41:03

Nouvelle année à Poudlard, nouveaux cours. Et cela allait de soi, nouveau professeur de Défenses Contre les Forces du Mal. Elle connaissait déjà l’identité de la personne. Son père, ayant de bonnes relations au Ministère de la Magie, l’en avait informée. De plus, le Lord lui avait demandé de lui confirmer la présence de Dolores Jane Ombrage à Poudlard. Il lui avait aussi recommandé de se faire bien voir d’elle.

Narcissa s’exécuterait. De toute façon, un professeur recommandé par le Ministère ne pouvait pas être pire qu’un autre, bien au contraire. Enfin ils allaient avoir un véritable professeur. Une vraie sorcière. Cela changera des incapables et autres hybrides que Dumbledore avait introduits misérablement dans le château. Comment pouvait-il penser une seule seconde qu’un vulgaire hybride pourrait enseigner quoi que ce soit à un sorcier. C’était véritablement insensé. La Vipère pensant à ce lourdaud de Hagrid, le centaure qui a eut la divination à charge. Ou même le loup garou qui leur ‘enseignait’ si l’on osait dire, les forces du Mal. Répugnant, il n’y avait pas d’autres mots.

Enfin, les choses allaient changer.
Narcissa était dans une rangée du milieu de la salle, seule bien entendu. Toutes les maisons et toutes les années étaient confondues. Une atrocité, cela allait sans dire. Se retrouver avec des abrutis de première année, cela lui donnait la nausée. Partager une salle de classe avec des poufsouffles, des vermines, des sangs de bourbe et autres traitres. C’était écœurant.
De plus, le pire était que cette bande d’incapables se permettaient d’ouvrir leur boite à ordures pour sortir tout un tas d’atrocités plus grosses qu’eux. Il contredisait la façon d’agir du Ministère. Combien de fois la Serpentard avait eut envie de balancer des répliques cinglantes à ses mollusques dégénérés. Mais elle se ravisait. L’impureté du sang se répercutait sur leur cerveau ramolli, il n’y avait pas de doute là-dessus.

La Ténébreuse jetait des regards remplis de froideur sur ses camarades, un océan de glace, si pur et si dangereux. Elle aurait aimé les tuer du regard. Un Avada Kedavra virulent lancé d’un simple coup d’œil, ce serait absolument formidable.
La Vert et Argent suivait à la lettre les consignes de son professeur, sans broncher. En prenant bien soin d’acquiescer ses propos. Puis le professeur Ombrage leur demanda de lire le premier chapitre de leur manuel de défenses. La Brune s’exécuta immédiatement.
Mais une petite idiote dont elle ignorait le nom prit la parole. Elle insultait ouvertement le professeur. Narcissa se retourna vers elle, la fusilla du regard pour cet irrespect disgracieux. Puis elle marmonna :


- C’est sûr, elle doit préférer suivre un cours enseigné par des hybrides... C’est davantage à son niveau.

Sa voix était basse, mais elle avait très bien pu être entendue d’autres élèves, ou du professeur Ombrage. Elle l’avait défendue ouvertement et s’était rangé du côté du Ministère. Sa décison était prise.
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