Lynn avait raison, il était assez inconcevable d'imaginer Ultan vêtu d'une chemise hawaïenne, avec un collier de fleurs autour du cou. William se détendit donc, jusqu'au moment où Lynn lui assura:

"J’ai décidé que les choses allaient changer cette année… !"

Le rouquin s'écarta légèrement de son amie, pour pouvoir l'observer tout à son aise... Vraiment? Elle avait enfin décidé de secouer cette tutelle inhumaine? Il sourit, mais ne dit rien. Le sujet devait être douloureux pour Lynn... Il l'avait entendue défendre Ultan qui venait de la frapper, en affirmant qu'il lui portait secours... Autant dire que la décision de changer tout ça ne devait pas avoir été facile à prendre. Quoi qu'il en soit, Will ne pouvait que se féliciter. Entendre Lynn annoncer cela, d'une voix ferme, était plutôt encourageant...
D'un geste doux, mais qui ne manquait pas de fermeté, Lynn força William à se rapprocher et à reprendre la posture d'un danseur, et elle posa sa tête sur son épaule. Cette fois, il se détendit complètement, et pendant quelques instants, ils se laissèrent porter par la musique, indifférents à tout le reste. Will, les yeux mi-clos, laissait toutes ces étranges impressions le submerger... Prendre plaisir à danser, éprouver une sensation de bonheur en savourant l'odeur des cheveux de Lynn... Jamais encore il n'avait ressenti ce genre de choses.
Le morceau s'acheva, et le rouquin profita des quelques secondes de silence avant la danse suivante pour murmurer:

-Si tu as besoin de moi...

Elle comprendrait qu'il parlait de sa volonté de changer les choses, et qu'il lui offrait son aide. Il ne voulait pas en dire plus, car il savait qu'elle était réticente à en parler, mais il ne voulait pas qu'elle le croie indifférent... La musique reprit, et les deux adolescents continuèrent à tournoyer, complètement coupés du monde.

Citation :

-Si tu as besoin de moi...

Lynn releva la tête et sourit à William en acquiesçant. Elle pouvait compter sur lui, elle le savait, mais c'est quelque chose qu'elle ferait seule. Elle avait prit sa décision et quoi qu'il arrive, les choses allaient changer... en bien....
Parce qu'après tout, elle ne savait pas combien de temps il lui restait, alors autant que ce qui reste soit le plus beau possible...

Les danses s'enchainèrent et elle resta ainsi, la tête reposante sur l'épaule de William, perdue dans les nuages.

Malgré elle, le comportement étrange d'Aïlin persistait à envahir un coin de son esprit et elle ne parvenait pas à profiter comme elle le voulait de ce moment.

A contre coeur, elle s'éloigna de lui et lui sourit:

- Je vais y aller, moi aussi.... Le voyage a été long et... il faut se lever tôt demain...

Elle hésita, ne sachant trop quoi faire et rougit légèrement

Spoiler:

:

- Bonne nuit, William ! Et merci pour la danse.

Et elle disparue parmi les couples qui continuaient à danser. De toute façon, elle aurait tout le loisir de le revoir... Et ce n'était pas les pretextes qui manqueraient...

Joana sirotait tranquillement son doux breuvage, tout en écoutant Nott lui répondre. Elle en profitait pour laisser son regard errer dans la salle. Des gens qui entraient, sortaient, d’autres qui avaient déjà assailli le bar ou envahi la piste de danse. Oswald Smith, un jeune vert et argent –dont on pouvait se demander ce qu’il fichait à Serpentard- était en train de se saouler au bar, détériorant encore un peu l’image de leur maison des héritiers de Salazar. Tiens, tiens, mais qu’est-ce que c’était que cette bouffondore avec laquelle il discutait, maintenant ? Il se passait encore des choses bizarres dans la maison des serpents, dont la préfète n’avait pas connaissance. Mais il n’était pas l’heure de s’en occuper.

La jeune demoiselle reporta son attention sur son interlocuteur qui était en train de la complimenter sur sa tenue. Elle fut amusée de son étonnement au moment où elle avait commencé à s’adresser à lui. Il était vrai que pour quelqu’un qui ne l’avait pas vue depuis longtemps, elle était méconnaissable. Pour toute réponse, Joana gratifia le jeune homme d’un léger sourire poli.

Et à la question des vacances, elle avait eu droit à une réponse classique pour un certain nombre de serpentards. Beaucoup se contentaient de rentrer chez eux, et pour certains, dont Joana, cela se résumait à y tourner en rond comme un lion en cage.

Nott lui retourna alors la question… mais un détail n’échappa pas à la jeune préfète. L’espace d’un instant, le garçon avait fait une pause en regardant quelqu’un un peu plus loin. Et ce quelqu’un était Macnamara, laquelle serpentarde dont elle sentait le regard plutôt insistant dans son dos depuis quelques instants déjà. Et Joana s’était bien douté que ce n’était pas à elle qu’étaient destinés ces regards, ce que venait de lui confirmer l’attitude de Nott, face à elle.

Alors comme ça, il se passait quelque chose entre les deux élèves de sa maison ? Mais c’était que ça devenait intéressant cette soirée…. Le sourire en coin de la préfète se fit un peu plus sournois. Il était temps que les festivités commencent. Voilà venu le moment où Joana allait pouvoir commencer à s’amuser…. Et la chasseresse venait de trouver sa proie.

Une étrange lueur apparût dans son regard, visible seulement par quiconque aurait regardé dans le fond de ces yeux en cet instant précis –chose qui, à sa connaissance, ne se produisit pas-. L’attitude de Joana se fit alors plus féline, la jeune fille laissant l’essence de son animagus lentement s’écouler dans son esprit et dans ses veines.

- Ben les miennes de vacances… elles n’ont pas été beaucoup plus intéressantes que cela, répondit Joana d’une voix qu’elle fit volontairement plus traînante pour la rendre plus hypnotisante.

Le manoir, la campagne irlandaise. Rien de très intellectuellement ni sournoisement stimulant…

Et ce fut alors qu’elle était sur le point de mettre son plan de fourbe séduction à exécution que, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle…. Bleu -__-. Zélie Colien, une de ses innombrables victimes, probablement en quête d’une vengeance, était venu OSER perturber la préfète des Vert et Argent.

Se balader avec une Zélie qui tangue sur le dos, vous admettrez que ce n’est pas franchement ce qu’il y a de plus agréable posture. Vous vous demandez probablement quelle fut la réaction de Joana en cet instant. La préfète s’étant laissé en partie envahir par son animagus avait vu ses réflexes décuplés.

Et en plus rapidement qu’il n’en faut pour prononcer le mot « Quidditch », la préfète attrapa les bras de la Bleu et Bronze qui s’étaient enroulés autour de son cou et fit basculer le corps de la jeune fille par-dessus le sien. Ceci eût pour résultat qu’au lieu d’être accrochée à son dos, Zélie était désormais au sol, et Joana, hors d’elle, après un placage magnifique maintenait la jeune fille au sol, un genou placé sur sa carotide, très énervée de s’être faite décoiffée par une espèce de petite idiote insignifiante. Tout en essayant de la maintenir, la jeune fille sortit sa baguette –vous aimeriez bien savoir où elle l’avait cachée cette fois-ci, hein ?-. Mais dans un élan de, non pas de compassion, mais plutôt de « j’te laisse une chance de dégager de là, saleté », la préfète ne lui lança pas immédiatement un nouveau sort à la figure. A cela elle préféra, d’une voix sifflante et d’un regard à glacer les brasiers les plus ardents, lui susurrer des paroles envenimées…

« Ose encore mettre la main sur moi, et je t’arrache les yeux avant de te les faire manger »

Nana Brooks entra à son tour dans la salle. Elle était magnifiquement décorée et beaucoup de monde y était déjà. Plusieurs avaient revêtis des vêtements pour l'occasion, d'autres avaient leurs robes de sorcier habituels. Nana faisait partie de ces derniers. N'ayant pas d'autres choses plus chics à se mettre, elle était allée au bal comme ça. Elle vit une table avec des breuvages. Elle alla se servir un verre de lait et s'assit sur une chaise un peu à l'écart. Elle avait sa baguette sur elle.

*J'me demande si quelqu'un va venir me parler, pensa-t-elle intérieurement. J'aimerais bien que oui....ça me ferait rencontrer de nouvelles personnes. *

Puis, elle prit une mèche de ses cheveux et la "tortilla" entre ses doigts, comme à son habitude. En même temps, elle pensait qu'elle aimerait beaucoup intégrer l'équipe de Quidditch de Poufsouffle. Elle faisait beaucoup de vol avec ses parents et à son entrée à Poudlard, ceux-ci lui avait offert un Nimbus 2001, un balai très rapide. Nana était très contente. Peut-être que si quelqu'un venait lui parler, elle pourrait lui poser des questions à ce sujet...

Et blablabla…

Au lieu d’écrire pour la 114ème fois la passionnante histoire du début d’année avec le choixpeau, les petits nenfants, le discours et oh ! la surprise, l’auteur ainsi que moi-même avons décidé de vous immerger totalement dans les pensées de Lellia, pensées ô combien précieuses et intelligentes, je vous l’assure !

*Ooooh encore un mioche alors lui avec sa tête de blond peroxydé je parie qu’il va atterrir chez les serpents…ooooh bein ça alors gagné ! Je me demande bien pourquoi y a autant de blonds chez eux, à croire qu’y a une souche entière de russes serpentards, ou alors c’est la bêtise qui provoque une réaction décolorante…non hypothèse à exclure parce qu’y a pas tant de blonds que ça chez les Poufsouffles…quoi que y a déjà leur préfet et Cooper, deux blonds, c’est déjà pas mal et je suis sûre qu’en cherchant un peu on en trouve plus. Donc la bêtise aurait bien des conséquences directes sur la couleur des cheveux. Mais dans ce cas comment ça se fait que Rogue est brun ? Peut être qu’à notre âge il était blond platine, ouais ça se peut, genre les abrutis sont blonds qu’entre 11 et 17 ans. Faudrait que j’écrive une théorie là-dessus, la théorie de la bêtise blonde et pis comme ça je recevrais un Merlin d’or et je deviendrais très très célèbre.

Bon, c’est pas tout ça mais c’est qu’ils sont nombreux cette année, ou alors c’est que j’ai vraiment super faim. Ils pourraient mettre des gâteaux apéro pendant la répartition, ça nous éviterait de parler, on s’occuperait et on aurait pas droit à tout ces gargouillis. Faudrait que je trouve la boite à suggestion de Dumbledore parce que ça c’est quand même une super bonne idée, gâteaux apéros et biéraubeurre pour tout le monde parce que ça va super bien avec le salé et puis c’est quand même le mouvement perpétuel à portée de l’homme. Une cacahuète, de la biéraubeurre et à nouveau une cacahuète et ainsi de suite. Ouais donc boite à suggestion et honneur pour ma famille et moi… oui bien juste pour moi. ….héééééééé ils ont enfin fini…ou alors c’est juste une pause…pourquoi tout le monde se casse ? Il se passe quoi ? On a pas le droit de manger cette année ? On est privé de dessert ? C’est Voldy qui a volé les desserts ? Mais pourquoi qu’y a du sable tout partout ? On va faire une compétition de château de sable c’est ça ?*

« MAIS QU’EST-CE QUI SE PASSEUUUUUUUUUUUUUH ? »

Heureusement pour Lellia, un première année apparemment désireux de se faire bien voir par les grands (ou bien c’était la peur ?) lui expliqua la situation. N’attendant pas un instant de plus, la jeune fille se précipita dans son dortoir…encore une fois la malédiction des Gryffondors du 7ème étage venait d’avoir lieu, ça faisait un petit moment qu’elle y pensait mais plus elle y pensait plus ça devenait une certitude pour elle, leur salle commune était au 7ème étage uniquement pour les fatiguer plus rapidement que les autres. Bon certes elle ne savait pas très bien où se trouvaient les salles communes des autres maisons mais des rumeurs parlaient des cachots pour les Serpentards, preuve évidente qu’ils étaient favorisés ! Enfin bref, là n’est pas le but de ce récit. Arrivant dans son dortoir et face à sa malle, la question qu’elle se posa enfin fut: que porter ? Parce que remonter en 4ème vitesse c’était bien beau mais si elle n’avait rien à se mettre ça ne servait à rien. Surtout que tout ce qui était vêtements de plage, bein elle avait pas ! La plage étant plutôt inexistante à Londres tout comme le soleil d’ailleurs. Donc que pouvait elle bien mettre ? Le seul truc qui pourrait éventuellement ressembler au thème annoncé était son nouveau soutient gorge avec la culotte assortie…après tout les bikinis c’était bien un truc du même genre, non ? Elle passa alors son ensemble d’un joli rouge avec un petit lapin blanc dessus et chercha quelque chose d’autre à mettre parce que non, elle ne passerait pas toute une soirée en sous vêtements ! Heureusement pour elle, une des filles de sa chambre eu la bonne idée de lui prêter un paréo noir qu’elle noua autour de sa taille, ne sachant absolument pas comment mettre ce truc. Et comme ils avaient dit de lancer des sors ou des trucs dans le genre, elle chercha un moyen d’avoir les cheveux perpétuellement mouiller sans pour autant qu’ils s’égouttent sur elle et après plusieurs minutes de recherche réussit à faire quelque chose d’assez potable même si comme ça elle donnait plutôt l’impression d’avoir mis une serpillière sur la tête mais bon, elle n’avait pas le temps de faire mieux, tous les autres étaient descendu depuis un moment alors si elle voulait encore avoir quelque chose à manger, elle avait intérêt à descendre.

Arrivant enfin dans la grande salle, elle se sentait particulièrement ridicule mais un léger détail attira son attention, en effet, Zélie, son amie à elle qu’elle l’aimait très beaucoup était en train de faire du rodéo sur le dos l’O’Connell et ça c’était vraiment mauvais signe ! Et ce qui l’était encore plus c’était de voir la Serpentarde balancer la rousse par terre sans aucun ménagement et sortir ensuite sa baguette. Or il était absolument hors de question que Lellia de laisser la Serdaigle dans une aussi mauvaise posture sans intervenir, surtout qu’elle avait de bonnes raisons d’en vouloir à l’autre vermine ! Elle s’approcha alors en essayant de faire le moins de bruit possible et sortie sa baguette, la pointant à quelques centimètres de la tempe de Joana.

« Je t’en prie O’Donnell donne moi une bonne raison de t’envoyer un sort, j’en meurs d’envie depuis si longtemps ! »

Pour une fois aucun trait d’humour n’apparaissait dans sa voix, elle était totalement sérieuse et ne quittait pas des yeux la Serpentarde, s’apprêtant à réagir au moindre petit mouvement de lèvres ou de bras. Ô oui, cette fois ci elle ne la louperait pas, pas avec une aussi grosse tête que la sienne !

Quelques personnes regardaient Madison, certains la montraient du doigt, d’autres enviaient surement son déhanché époustouflant !
Tout ce qu’elle voulait la jolie blondinette, c’était trouver le rhum coco ! ça c’était de l’alcool de fête, elle en buvait très souvent à New York !
Mais elle finissait toujours pompette... La tête dans l’c*l, l’c*l dans l’brouillard...
Ce qui était très difficile, c’était le lendemain matin... Ah lalalala trop dur avec la tête qui fait bobo, l’envie de vomir. M’enfin je vous épargne tous les détails, beaucoup connaissent l’attitude des personnes lors d’un lendemain de cuite. La jeune fille n’aimait pas se couvrir de ridicule à boire jusqu’à plus soif. Mais elle aimait trop le goût du rhum coco. Pour une soirée comme celle-ci, avec le thème de la plage,... Obligé il y en avait ! Le tout était de le trouver

C’était à ce moment que la sixième année à Gryffondor vit une petite blonde lui faire de grands signes. Elle l’avait reconnut pour lui avoir parlé brièvement. Surtout, elle avait retenu son manque indéniable de style. Elle ne savait pas accorder les couleurs, elle n’était pas fashion du tout quoi... Genre tsey le style tu l’as ou tu l’as pas. Elle, bien sûr elle ne l’avait pas quoi....
Mais la petite eue par contre le mérite de lui montrer sa boisson ! Mouais la gryff’ ne comprenait pas trop pourquoi elle faisait ça...

- Tu cherches à me narguer, spèce de grosse dinde !

Ouais ben c’est le truc qui est sortit de sa jolie bouche comme ça, sans réfléchir. D’ailleurs, la capacité de réflexion... Euh ce n’était pas vraiment une faculté développée chez la jeune fille... Bref, la petite lui montra ensuite le cabanon.

** Han c’est sans doute là qu’est caché l’alcool... Hum... oups je l’ai insultée pour rien... **

Mais la petite s’éloignait, puis elle ne pouvait pas crier trop fort, ça abime la voix à force... Alors la blonde décida de le faire en chantant. Au moins ça servirait à quelque chose de crier. Enfin, elle se comprenait quoi ^^

- Jeee m’escuuuseeee !!!! Lalalala Je ne voulais paaaaaaaaaaas te faire çaaaaaaaaaa lalalala !!

Elle avait une très jolie voix certes, mais les gens ne devaient pas trop comprendre... Bref, la grande blonde se jeta vers le cabanon. Au sens propre du terme d’ailleurs, puisqu’elle tomba dessus. En se relevant, elle attrapa une bouteille au vol qui parvient rapidement à se glisser dans sa bouche. Oui oui oui elle buvait à la bouteille, au goulot ! Et glou et glou et glou.... Elle venait de vider une bouteille de rhum coco... Elle se releva rapidement, alla dans un coin isolé un instant. Histoire de voir clair. Mais sa vue était troublée et elle ne marchait pas le plus droit possible.

Ensuite, la gryffondor vit un petit groupe très coloré en train de s’amuser ! Il semblait assez grand. Voilà une bonne occasion de parler avec des gens de son âge. Au lieu des premieres et deuxièmes années...
Madi’ se dirigea donc vers le fameux groupe. Ils avaient sortit leur baguette pour la plupart. La miss Silverstein en fit de même. Elle se dirigea vers la petite rouquine et voulait faire un combat de baguette avec elle. La blonde, qui marchait un peu en zigzag brandit sa baguette et s’écria :

- En garde !

Elle était prête à manier son épée avec malice, elle aimait bien les duels, c’était comme au Moyen-âge, avec les chevaliers !
Puis il y avait une grande fille de son année, mais pas à Gryffondor qui semblait folle de rage... La rouquine l’avait appelée Tarzan, c’était sans doute son petit nom.

- Et Tarzan, tes cheveux sont affreux ! À ta place, j’irai me peigner un peu. Puis ton maquillage perd de sa valeur. Tu ressembles à ... à .... Rien ! ^^

OHHHHHHH ! Un bal ! Joie immense ! Yay ! Sally avait déjà plein, plein d’idées de costumes… et elle opta finalement pour une jupe dorée et un gilet des plus originaux, modifié grâce aux merveilles de la magie. Deux, trois coups de baguette magique avait permis de transformer un chandail plutôt ordinaire en merveille de paillettes scintillantes aux teintes métalliques de bleu, de bronze, (fallait faire honneur à sa maison) et de rouge (pour faire honneur à son cavalier). En effet, babillant avec des copines, Sally-Anne avait été interceptée en sortant de la Grande Salle par un charmant Gryffondor. Rougissante, la Serdaigle avait fait signe à ses amies de ne pas l’attendre et elle avait gracieusement raconté au retardataire ce qui se tramait en cette rentrée ma foi fort originale. Et pour la remercier, Edwin, car c’était bien là son nom, lui avait proposé d’être son cavalier.

Sally fut prise de court par cette demande soudaine et fort inattendue. En effet, qu’est-ce qu’allait penser Yorek s’il la voyait au bras d’un autre garçon? Mais la petite voix qui lui tenait lieu de conscience avait répliquer.[

*Et alors ? Tu ne vas pas attendre indéfiniment qu’il fasse les premiers pas. Il faut que tu le provoques.*

**Et en plus, si ça se trouve, il n’éprouve rien du tout pour moi…Humpf…**

*Sally… Je n’ai pas dit ça ! J’ai juste dit que…*

Trop tard ! Pas d’explications ! La Serdaigle ne voulait plus rien entendre et elle accepta avec joie l’invitation d’Edwin.

*-__- Tu sais que tu es bizarre, toi ? Tu fais ce que je dis, mais pas pour les mêmes motifs…*

Non mais ! Se pouvait-il d’être aussi geignard ? Et gna gna gna, et gna gna gna… Et patati, et patata… Et puis d’abord, est-ce que Sally avait demandé l’avis de sa conscience rien qu’une fois dans sa vie ? Non ! Alors pourquoi s’entêtait-elle ?

*Peut-être parce que si je t’abandonnais, tu te sentirais bien seule…*

Humpf… Ce n’était pas bientôt fini, oui ?? Je fais quoi, moi, pour continuer d’écrire ce message ? Je vous ignore, c’est ça ? Ben je ne vais pas me gêner tiens ! Et ne venez surtout pas vous plaindre que vous n’avez pas assez intervenu ce soir… Roh là là ! Il faut tout leur expliquer, à ces personnages ! Bon… avec tout ça, où en étais-je ? Ah oui ! Donc miss Perks avait donné rendez-vous à Edwin dans le Hall d’entrée puisqu’ils n’étaient pas de la même maison. Ah ! Avec tout ça, j’oubliais de dire que Sally avec décidé d’enrouler autour de mèches stratégiquement choisies des fleurs tropicales à la longue tige, ce qui donnait un peu de forme à sa chevelure naturellement informe. Résultat, elle était très jolie, ce qu’Edwin n’avait pas manqué de lui dire lorsqu’ils s’étaient retrouvés au lieu-dit du rendez-vous. Il lui avait même offert un cadeau des Antilles ! De jolies lunettes de soleil qui agrémentaient fort bien son costume de soirée. Et ce fut là qu’ils pénétrèrent dans la Grande Salle, Sally accrochée au bras d’Edwin. La musique était entraînante et la Serdaigle commençait à avoir des fourmis dans les jambes. C’était pourquoi elle suivait le Gryffondor d’un pas rapide et dansant. Elle remarqua bien vite un tas de connaissances, mais nulle trace encore de ses copines. Peut-être était-ce simplement parce que Sally ne regardait pas comme il faut…

Citation :

« Sally, je te l'ai dit tout à l'heure... »

La remarque d’Edwin déçut grandement Sally. Ben alors pourquoi il l’avait invitée si c’était pour l’abandonner après ?!? Pourtant, l’adolescente de quinze ans accepta la séparation et accueillit même avec une joie dissimulée le galant baisemain du garçon. Et ils se séparèrent. Mais pas pour longtemps, ou elle ne s’appelait plus Sally-Anne Perks. En attendant, elle profita de ce répit pour faire le tour de ses connaissances, mais elle n’osa pas s’approcher de Zélie qui semblait déjà bien occupée. Peut-être plus tard… Cependant, Sally ne manqua pas l’arrivée de Yorek qui fit sauter de joie son petit cœur. Mais elle n’alla pas plus le retrouver. Elle allait jouer les filles indépendantes tiens ! La bleue et bronze ne manqua pas cependant de passer non loin de Yorek et des autres pour aller retrouver Edwin. Elle prit soin d’arriver par derrière afin de le surprendre un petit peu. Clarisse venait de quitter sa compagnie. Elle commença par faire glisser sa main droite d’une épaule à l’autre du Gryffondor et finit par s’asseoir à sa gauche.

« Alors, monsieur Echeberry, tu pensais me laisser tomber aussi facilement ?»

Bill vit le regard dur, presque sévère, du Serpentard qui le fixait, mais il ne cilla pas. Il le fixa au contraire droit dans les yeux de son regard bleu et profond. Il n'avait absolument pas conscience que ses petites paroles de morale pouvaient avoir exaspéré le Serpentard, d'ailleurs en général il était rare que, sur le coup, il ait conscience d'exaspérer qui que ce soit. Pourtant, il pouvait être exaspérant aprfois, surtout, avait-il remarqué, lorsqu'il souriait trop avec un SErpentard.

Oswald se leva et Bill continua de le fixer. C'était certes le meilleur moyen de se prendre une bonne râclée, mais ça, Bill ne pouvait tout simplement pas l'envisager. Il n'aurait jamais frappé personne et, certainement pas assez naïf pour croire que personne n'oserait jamais non plus le frapper, du moins pensait-il pouvoir être absolument certian qu'Oswald, malgré ses paroles blessantes à l'adresse de Mariana, était trop gentil pour lui faire le moindre mal. Telle était la confiance en l'être humain de notre jeune rouquin.

Lorsque le SErpentard leur suggéra de retourner danser, Bill garda le silence et se contenta de regarder Mariana, un brin de mélancolie dans le regard. Il avait adoré leur danse, mais il savait qu'ilne repartirait pas. Il ne laisserait pas Oswald malheureux et seul face à son verre, c'était tout simplement inconcevable pour le grand coeur du garçon. En plus, si la RPgiste qui écrit son histoire adore cette chanson de Nirvana et adore Nirvana en général et si elle pense effectivement que cette chanson est l'une des meilleure du groupe, et si elle est super contente qu'Oswald, du moins son RPgiste ait eu l'idée de faire jouer cette chanson par le groupe sorcier, Bill, lui, non seulement ne connaissait absolument pas le morceau, mais de plus, il se demandait bien comment il pourrait danser là-dessus. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de soonger qu'on devait pouvoir bien s'amuser sur cette musique et il préféra reporter son regard sur Oswald pour ne pas être tenté de reprendre les mains de Mariana et de l'entraîner sur la piste. Non, il ne pouvait même plus avoir envie de danser, un problème bien trop important l'en empêchait. D'ailleurs, visiblement, Mariana avait suivi le même raisonnement que lui, car elle ne bougea pas.

-Je ne boirais plus...parole de serpentard...

L'expression parole de SErpentard ne fit pas douter Bill, en effet, pour lui, la parole d'un SErpentard ouvait être aussi valable que celle d'un Gryffondor ou d'un Poufsouffle. Mais c'était simplement la façon dont il disait cela comme ça, à ce moment, juste après leur avoir enjoint de filer danser, en gros de lui débarrasser le plancher, qui fit songer à l'écossais qu'Oswald n'était pas sincère. Pourtant, il ne le connaissait pas et à nouveau, il reporta son regard sur Mariana, attendant sa réaction à elle, elle qui le connaissait bien. Et il n'attendit pas longtemps. Son "ben tiens" suivi de sa supplication étaient très clairs : Oswald se payait leur tête.

Il y eut un moment de silence, enfin... skilence tout relatif, si l'on exceptait les guitares magiquement amplifiées qui s'en donnaient à coeur joie, le chanteur particulièrement motivé et les cris et rires histériques de nombreuses filles sur la piste de danse et devant les buffets. Puis, Mariana parla à nouveau et, après avoir entendu ses paroles, Bill sentit un instant son coeur chavirer. Elle proposait à Oswald de danser avec elle...

Mais pourquoi diable ce pincement au coeur ? Après tout, Bill ne s'était pas tellement attendu à danser beaucoup plus d'une danse avec la rouge et or ! Il pensait être un bien piètre cavalier et ennuyer la Gryffondor. Mais à présent qu'ils ne dansaient plus, il réalisait à quel point il aurait aimé encore se trouver avec elle sur la piste. Pourtant, il comprenait pourquoi elle le faisait, et il admira sa subtilité et sa gentillesse. Il lui adressa un sourire qu'il voulut encourageant, même si ce fut avec une boule dans la gorge qu'il lança, tantant de paraître particulièrement joyeux, en se retournant vers Oswald et en lui souriant :

"Oui, ça c'est une super idée ! VA danser avec Mariana ! En plus, contrairement à ce que tu pourrais penser, elle est super douée. En plus, je suis sûr que tu aimes cette musique."

Ca y était, il avait réussi à se prendre à son propre jeu et le sourire qu'il adressait à Oswald était à présent naturel.Encore une fois, il avait réussi à laisser passer ses propres désirs au second plan.

Pour allier le geste à la parole et bien montrer qu'il n'avait pas l'intention de les voir là plus longtemps, même si tout son être à l'intérieur criait le contraire, Bill se rapprocha du bar et attrapa un verre vide et la carafe de Sangria. Après tout, il ne savait pas ce que c'était que ce truc et ça avait l'iar bon, il y avait même des fruits qui macéraient au fond. Il se servit un fond de verre, juste pour goûter et... ce fut à ce moment qu'il aperçut Liliana, qui pourtant était assise tout près de l'endroit où s'était trouvé Oswald quelques instants auparavant. Et... Mai selle aussi buvait toute seule face à son verre et à une cafafe ! Mais qu'avaient-ils donc tous, ce soir ?

Pourtant, si Bill avait osé s'approcher d'Oswald parce qu'il était avec Mariana, il se sentait tout à coup beaucoup moins à l'aise. Après tout, il avait rencontré Liliana dans un magasin de bonbons, et on est toujours de meilleure humeur quand on choisit des bonbons que quand on picole tout seul en plein milieu d'une soirée, non ? Bill se contenta de faire quelques pas vers la blonde, pas trop pour ne pas non plus s'éloigner de Mariana et Oswald, au cas où finalement elle n'arrive pas à le convaincre d'aller danser, et il posa son doux regard bleu sur Liliana.

"Bonsoir ! Tu... tu vas bien ? Euh... Mais peut-être que je te dérange..."

Il se sentait complètement crétin brusquement, alors qu'avec Oswald il avait été si spontané... Il ne parvenait pas à s'imaginer retirer son verre des mains de Liliana comme il l'avait fait avec le jeune blond. Peut-être était-ce lié au souvenir du début de leur précédente rencontre...

Bill se retourna pour observer à nouveau Mariana et Oswald, pour savoir si oui ou non ils allaient danser. Allait-il accepter, se moquer, se mettre en colère ou simplement l'ignorer ?

Le blondinet s'était attendu à ce que Mariana et Bill ne le laisse pas tranquille aussi facilement. Le 'Ben tiens' de la gryffondor montrait à quelle point c'était facile de prévoir les mensonges d'Oswald. Mais lorsqu'elle lui demanda d'arrêter, le serpentard hésita. Surtout le fait qu'elle ait dit 's'il te plait'. C'était bien la première fois qu'elle lui disait ça, en plus qu'elle avait l'air sérieuse. Hésitant, le regard d'Oswald se promenait entre son verre et Mariana. Pour une fois qu'elle disait quelque chose poliment avec un peu de sérieux, ça valait le coût d'y porter une certaine importance après tout. Il y avait beaucoup de surprise en cette soirée, mais Oswald ne s'attendait pas à celle qui s'en venait.

- Si tu veux ... on peut danser ensemble. Si tu n'as évidemment pas peur de te ridiculiser avec moi.

N'ayant jamais été aussi surpris, il lança un regard interrogateur vers la gryffodor. Il avait sûrement mal compris ce qu'elle avait voulu dire, elle ne pouvait tout simplement pas abandonner Bill pour danser avec Oswald. Mais les paroles du Poufsouffle confirmèrent ce que Oswald avait cru entendre. Et puis, toujours avec un sourire niais sur le visage, Bill les quitta et se dirigea vers Liliana. Décidément, quelque chose d'étrange se passait... Le poufsouffle qui était si en colère contre Oswald il y a à peine cinq minutes venait d'abandonner sa cavalière et était devenu bénévole pour AAA (Association des Alcooliques Anonymes). En tout cas, si Oswald aurait eu une cavalière, il ne l'aurait pas laissé à n'importe qui comme ça. Peut-être que Bill préférait Liliana à Mariana! Mais oui, cela avait du sens maintenant, le poufsouffle préférait sûrement les blondes aux brunes. Quel homme ce Bill, aucune femme ne pouvait lui résister et ce n'était sûrement qu'une question de temps avant que Liliana ne tombe dans son filet, tout comme la gryffondor l'avait fait il y a quelques instants en acceptant de danser avec lui.

Ainsi, Oswald se retrouvait maintenant seul avec Mariana. Il s'agissait d'une étape difficile car le blondinet devait choisir ce qu'il allait faire. Mais alors qu'il réfléchissait aux multiples possibilités, qui incluait se moquer d'elle, l'ignorer complètement et sacrifier l'elfe de maison qui venait de ramasser son verre de Sangria, le serpentard aperçu un groupe de vieux élèves qui avaient l'air de bien s'amuser. En effet, la 'gentille' préfète des serpentard s'était retrouvée entourée de personne qui n'avait pas l'air heureux de la voir. De plus, d'après le fait que la plupart d'entre eux avaient leurs baguettes dangereusement pointées les uns vers les autres, Oswald en déduisis que tout comme lui, certaines personnes n'aimaient pas la préfète de sa maison. Le gamin pensait ça parce qu'il se souvenait encore de sa dernière rencontre avec celle-ci. Tellement froide, bête, méchante et surtout très laide, c'est pas étonnant qu'elle se retrouvait avec autant d'ennemis.

*Bien fait pour elle! Ça lui apprendra à être chiante avec les autres. Une chance que moi au moins, j'suis pas comme elle...mais attend un peu, quand j'y pense bien, peut-être que je le suis un peu. Mais si j'veux pas me retrouver avec plein de monde qui me déteste, je n'ai qu'à pas être aussi chiant avec les autres et personne ne va venir m'embêter. Ça fait du sens, mais alors, ça veut dire qu'il faut que je sois gentils...comment on fait ça? Qu'est-ce que ferait une personne gentille à ma place?*

Oswald ne savait pas ce qu'une personne gentille ferait, cependant il savait ce qu'une personne gentille ne ferait pas. En appliquant cette nouvelle restreinte aux possibilités d'actions qu'il avait élaborées un peu plus tôt, il éliminait toutes les solutions. Vraiment toutes? En fait, il en restait une, et c'était la moins prévisible de toute, c'est-à-dire accepter d'aller danser avec Mariana. À part le fait qu'Oswald ne savait pas danser, qu'il allait surement avoir l'air stupide, que cela serait sans aucun doute le moment le plus embarrassant de sa vie et qu'il risquait de se faire remarquer par le préfet de serpentard ou mieux encore la préfète, le blondinet pensa que danser avec la gryffondor n'était pas une si mauvaise idée.

-Bon d'accord, une danse seulement. Lança Oswald avant d'emmener Mariana sur la piste de danse.

Évidemment, il se plaça le plus loin possible des préfets de serpentard. Mais de toute façon, c'est deux derniers avaient mieux à faire et étaient beaucoup trop occupés pour remarquer Oswald, n'est-ce pas?

Citation :

« Alors, monsieur Echeberry, tu pensais me laisser tomber aussi facilement ?»

Edwin faillit sursauter mais se contenta de laisser tomber sa pomme, surpris, il faut le dire. Il se tourna et, réalisant que c'était Sally qui avait prit place à ses côtés, esquissa un sourire flamboyant et se détendit. De quoi avait-il si peur, me demanderez-vous ? Que sa cousine revienne et lui emmanche deux claques parce qu'il avait dessiné sur un de ses manuels ? Qu'un professeur vienne le réprimander pour avoir oser fouiller dans l'une des armoires de la salle des profs ? Ou bien qu'un chien sauvage l'attaque sans raison ? Ou alors qu'un lutin de cornouailles lui mette un doigt dans le ... O_o !

Bon, ça va.

"Tiens, je te cherchai des yeux, Sally. Alors, ta soirée se passe bien ?" lui demanda t-il en se touchant l'épaule qu'elle avait effleurée une seconde auparavant, un sourire complice sur les lèvres.

Un peu honteux de l'avoir "lacher" si tôt dans la soirée, il tenta de perçevoir une quelconque marque de décéption ou d'énervement dans ses yeux mais tomba sur un regard enjoué et insoucieux. Content qu'elle ne lui en veuille apparament pas, il se tourna avec enthousiasme vers un elfe et lui fit apporter un jus de citrouille -estimant qu'elle ne buvait pas trop d'alcool- avec une paille blanche à l'intérieur, qu'il tendit à Sally. S'il en jugeait par leur premier échange de paroles, il allait s'entendre à merveille avec la demoiselle. Il n'y avait pas à dire, il était vraiment bien entouré ce soir.

Toujours un peu creusé, c'est discrètement qu'il s'empara de la pomme tombée par terre, propre, la passant dans sa chemise pour se donner un semblant de classe. Il la dévora autant qu'il dévorait la Serdaigle des yeux, pour la comparaison (mh, douteuse, je vous l'accorde). Puis il regarda cette dernière et lui tapota gentiment la cuisse, sourcils arqués, en guise d'invitation à danser sur une musique assez entrainante. Ses pieds battaient déjà la mesure. Il ne tenait plus en place.

"On va au fond !" Il l'emmena vers un petit coin de la piste rien qu'à eux, puis lui prit les mains et la fit danser sur un son jazzy, un sourire mi amusé. Il se débrouillait bien en danse, le lion, quand il n'avait rien bu.

"N'hésite pas à le dire si tu veux faire autre chose, hein..." lui susurra t-il dans l'oreille, les yeux rieurs.

J'te reconnais bien là Lulu... bravo pour la coupe! Rogue n'est pas prêt de s'en remettre...

Un petit groupe s'était formé autour de Lulu, d'elle et d'u garçon dont elle ignorait le nom, parmi tout ces gens qui s'étaient attroupés, il y avait une certaine Lavande. Ash ne l'avait jamais vu auparavant, elle avait l'air très gentille, un peu comme Lulu, toujours prête à rire, d'ailleurs elles devaient avoir le même, la petite Poufsouffle se sentait horriblement petite au milieu de tout ces gens qui la dépassait de deux têtes.

Bonjour Lavande, je m'appelle Ashley, je suis en deuxième année à Poufsouffle.

Elle regarda Bill, il était avec Mariana, et un autre garçon, qui avait un regard moqueur, et il n’était pas compliqué de savoir à qui il était destiné, d’ailleurs, la rouge et or venait de brandir sa paire de palme vers la tête du blond, et elle les abattues sur sa joue, et vu le bruit qu’elle avait entendu, ça avait du faire mal, enfin elle ne savait, elle ne s’était jamais prit un coup de palme, et souhaitait ne jamais en recevoir. Bill aussi ne semblait pas content, c’était même étonnant, lui qui, dans toutes les situations, savait garder son calme et son tact, et qui ne perdait pratiquement jamais son sang-froid, le blond devait être vraiment énervant. Elle observa les deux jeunes gens danser ensemble et soupira, en remarquant qu’elle était seule, personne à qui parler, elle se resservit donc un verre au buffet, c’était déjà son troisième, et ça se voyait.

* Après j’arrête... *

Elle vida son verre et le posa sur un plateau qu’un elfe venait d’apporter pour débarrasser l’assemblé, elle lui adressa un sourire et un signe de tête en guise de remerciement, elle reporta son regard sur Lulu, son cavalier ? Elle était donc avec l’autre garçon de Serdaigle, c’est vrai qu’il était assez mignon, quoique il avait l’air un peu taciturne, et puis, il ne cessait de porter des regards intéressés sur toutes les filles qui passaient, un vrai tombeur ! Lulu ne sembla pas répondre, elle regardait attentivement son verre, un fond... bleu... Ashley regarda la Serdaigle, un air interrogateur.

Ca ne va pas Lulu ?

Un autre Serdaigle fit son entrée, il était visiblement de la même année que les deux autres, et semblait les connaître tous, Dash se sentait un peu perdue au milieu de tout ces grands élèves qu’elle n’avait jamais vu mais qui semblait tous se connaître parfaitement, elle adressa donc un sourire timide.

Vous voulez danser ?

M...Moi... Moi je veux bien... enfin si tu... non rien...

Elle se mit à rougir, elle se retourna et regarda en direction de Mariana, elle dansait avec le Serpentard, alors que quelques minutes auparavant, elle l’avait attaqué avec une paire de palme, mais bon, c’était Mariana, il ne fallait pas essayé de comprendre, on ne la changerait pas. Bill s’était approché d’une Serpentard, visiblement il la connaissait bien, était-ce cette fille dont il lui avait tant parlé ? Liliane, ou quelque chose comme ça...

* Il a l'air de bien s'amuser... *

Le passe-temps le plus intéressant à faire dans un bal lorsque se retrouvait tout seul, c'était d'observer les gens, de tenter d'écouter les conversations, puis de les mélanger entre elles. Ça donnait des discours hilarants qui faisaient éclater de rire la personne seule à coup sûr. Quand on était seul. Vous essaierez, c'est très marrant. Mais lorsqu'on était en charmante compagnie, la donne changeait du tout au tout. Le jeu de la séduction, faute de meilleur terme, devenait alors le plus excitant de tous, bien plus encore que le mélange des discours. Et c'était la liesse lorsque son partenaire entrait dans la ronde avec soi. Vous l'aurez compris, c'était bien dans cette dernière catégorie que Sally-Anne se trouvait. Elle ne put réprimer un sourire satisfait, comme en guise de réponse au sourire complice du Gryffondor, lorsqu'elle le vit se toucher l'épaule, à l'endroit précis où elle l'avait effleuré, d'un geste aussi léger que les ailes d'un papillon. Il la cherchait des yeux, hmm ? Tiens, tiens ! Mon œil, oui ! Sally n'était pas Lavande : elle avait bien vu durant son tour de salle qu'Edwin n'avait guère manqué de s'entourer agréablement. Mais de là à savoir que McBrien était sa cousine… Fallait pas charrier non plus ! Après tout, bien qu'appréciant les potins pour leur côté croustillant, elle n'était pas aussi à l'affût des couples en vigueur que certains, voire certaines. Mais Sally ne releva guère ce qui était à son avis un mensonge et continua d'afficher une expression enjouée et faussement naïve. Edwin se racheta en partie à ses yeux en lui prenant un verre de jus de citrouille. C'était qu'il était prévenant, le lion…

Sirotant distraitement sa boisson, Sally détourna la tête et reporta son attention sur les autres convives et tels deux aimants, ses yeux bruns trouvèrent bien vite Yorek, la baguette brandie sur Lellia. O'Donnell, la préfète des Serpentard, avait également la baguette brandie sur Lellia. Par terre, accroupie près de Nott, Zélie… ben… c'était Zézé : elle agissait comme toute bonne Zélie Colien devaient agir. Et puis… Y'avait cette autre Barbie de Gryffondor qui faisait une folle d'elle, la baguette brandie. Décidément… Tout cela était bien étrange. Ils étaient tous bourrés, ou quoi ? Ah non ! Pas Yorek, qui devait être intervenu pour régler tout ce désordre… Et bien ce long paragraphe coloré, ben il se déroula très vite en fait dans la tête de Sally, qui avait remaqué tout ça pendant qu'Edwin s'était penché pour elle-ne-savait-quelle raison. Et pendant qu'il se redressait, Sally se promit d'aller retrouver éventuellement le petit groupe ci-haut nommé. Ne serait-ce que pour les beaux yeux verts de Yorek…

*Attention de ne pas te mettre dans une situation fâcheuse, toi…*

**Quoi ? Comment ça ?**

*Réfléchis un peu ! Si tu t'affiches clairement avec un Gryffondor devant Yorek et en plus, si tu interviens en faveur de Zélie, c'est sûr que ton croup mourra.*

**Ah non ! Pas Bonny !**

*C'est une expression idiote. Et puis je te rappelle que Bonny, c'est une PELUCHE. Lâche ton verre, tu te mets à penser n'importe quoi.*

**Pff ! N'importe quoi ! Et puis, c'est même pas alcoolisé, le jus de citrouille… Edwin doit me prendre pour une fille bien faible s'il n'a même pas pris la peine de me prendre une boisson di…**

Mais Sally fut interrompue dans le cours de ses pensées lorsqu'elle sentit un léger tapotement sur sa cuisse. Sally quitta des yeux le groupe de belligérants et les reporta sur son cavalier d'un air interrogateur. Pendant tout le temps qu'avait duré sa conversation intérieure avec sa conscience, Sally n'avait même pas senti le regard d'Edwin posé sur elle.

*C'est pas juste ! Tu manques toujours le meilleur !*

Citation :

« On va au fond !»

Surprise, mais ravie, Sally obtempéra et se laissa entrainer dans un coin de la piste de danse par Edwin. Un peu trop loin au goût de Sally de Yorek et des autres. Du coup, elle devait se tordre le cou si elle ne voulait pas perdre une miette de l'affrontement. C'était fort désagréable et elle ne fit qu'une fois. Une fois de trop apparemment puisque Edwin lui susurra à l'oreille :

Citation :

« N'hésite pas à le dire si tu veux faire autre chose, hein... »

Prise au dépourvu, par cette réplique ô combien étrange, Sally ramena illico ses prunelles brunes sur le Gryffondor et bredouilla un semblant de réponse.

« Hein ? Oh ! Mais non ! Oh ! Mais… Je veux dire… Oh… Mais… Ça va !»

Réponse on ne peut plus saugrenue qui laissait entrevoir le soudain malaise de la jeune fille, malaise qui pouvait être interprété de bien des manières. Mais la bonne, c'était celle-ci : elle ne voulait pas qu'Edwin pense qu'elle s'ennuyait avec lui. Au contraire ! Elle s'amusait bien avec lui. Elle le trouvait sympa, mais sans plus. Enfin, pour le moment. Et pour lui signifier qu'elle était bien avec lui, elle enroula plus étroitement ses bras autour du cou du garçon et posa sa tête sur son épaule, le nez enfoui dans l'agréable petit creux formé par la clavicule. Et puis elle ferma les yeux… L'instant d'après, elle s'imaginait Yorek à la place d'Edwin…

[HJ: :sifle: Tout ce vert et ce rouge... Ça fait NOËL!!! Héhé !]

Aussi surprenant que cela ait pu paraître, Oswald et Mariana avaient fini par partir au milieu de la piste et Bill se retourna.
Il regarda à nouveau Liliana, un peu gêné brusquement de lui avoir adressé la parole. Son verre contenant un fond ridicule de Sangria toujours dans sa main qu'il n'avait pas porté à ses lèvres, il se sentait raide et stupide et il avait l'impression brusquement de ne plus savoir ce qu'il faisait, où il était et pourquoi les choses se passaient ainsi. Liliana ne lui avait adressé qu'n geste minuscule lorsqu'il l'avait salué un peu plus tôt, il était évident qu'ele ne souhaitait surtout pas être vue en train de blablater avec un Poufsouffle dès le début de l'année, au cours d'un bal où elle était plutôt sensée traîner avec un beau garçon de sa maison, et qui plus est un Poufsouffle qui aurait eu l'air de s'apitoyer sur le fait qu'elle buvait un peu trop à son goût !

Pour se donner une contenance, Bill se résolut finalement à porter à ses lèvres son verre. Finalement, ce n'était pas mauvais, un goût de vin et de fruits, c'était assez agréable, mais pas le ganre de trucs dont bill se serait resservi. Il y avait à peine plus de deux gorgées dansle verre du rouquin et il les but d'un trait, comme un jus de fruits particulièrement léger, puis il reposa son verre doucement sur la table, où un elfe empressé le saisit pour l'emporter au fond de la cahutte en bois où il le laverait probablement l'instant d'après.

Bill s'était refusé à regarder Mariana et le surfeur danser, par simple souci de discrétion, tentait-il de se convaincre, même si une voix lui sussurait à l'oreille qu'il craignait un peu de se sentir déçu s'il les voyait ensemble. Mais regarder Liliana le mettait un peu mal à l'aise et surtout, il craignait de la mettre, elle, mal à l'aise. Aussi finit-il par se décider à se retrourer.

Au milieu de la piste, parmi les couples bariolés qui tourbillonnaient au rythme de la musique, le garçon roux aperçut la tête blonde d'Oswale, puis Mariana, que le Serpentard tenait par la taille. Il sentit ses joues s'empourprer légèrement et préféra regarder ailleurs. Mais avant qu'il n'ait pu détourner la tête, il vit qu'Oswald se rapprochait de la jolie Gryffondor. Si un instant auparavant, Bill avait eu comme consolation le fait que la jeune fille semblait mal à l'aise et dansait à une distance presque risible de son cavalier, à présent, même cette maigre consolation venait de s'envoler et, dans pouvoir se l'expliquer, Bill sentit un gros pincement au coeur et une bouffée de révolte s'emparer de lui.

*Tu n'es qu'un crétin vieux Bill. Je ne vois pas ce que ça peut te faire que ces deux-là dansent ensemble. Tu as déjà eu beaucoup de chance que Mariana t'accorde ne serait-ce qu'une danse.*

Pourtant, il détourna vite le regard. Mais ce sur quoi ses grands yeux bleus tombèrent le perturbèrent encore davantage. Pauvre Bill, déjà qu'il lui en fallait peu, il y en avait bien trop ce soir pour que son coeur d'artichaut et son esprit toujours enclint à s'émouvoir puissent supporter.

En effet, son regard venait de tomber sur Ashley, et son coeur se serra violemment immédiatement. A vrai dire, il l'avait un peu délaissée pour ce soir. Et ce n'était pas très simpa, car elle s'était retrouvée parmi un groupe de grands qu'elle ne connaissait pas ou peu et avait dû se sentir sacrément mal à l'aise et ne pas passer un terrible début de soirée. Bill réalisa qu'il n'avait pas du tout pensé la soirée ainsi, lorsque Dumbledore l'avait annoncée. Il s'était imaginé passer le plus clair de son temps au bras d'Ashley, riant avec elle de bonnes plaisanteries échangées, dansant peut-être, s'il avait eu le courage de l'inviter ou si elle l'avait proposé... Buvant un verre, portant à son amie une assiette de petits fours... Alors, que c'était-il passé ? Oui, il avait vu Mariana et avait immédiatement eu envie de la saluer, ayant encore frais en mémoire le merveilleux souvenir de l'après-midi passé en sa compagnie dans la baignoire de la salle de bains. Mais pourquoi était-il resté ? Ils avaient parlé, elle avait parlé de danser, et puis... Il l'aimait bien, Mariana. Il n'avait plus réalisé ce qu'il faisait. Et puis il y avait eu Oswald pour couronner le tout. Oswald qui était arrivé avec ses gros saots, avait été si désagréable que sur le coup Bill ne s'était plus reconnu et cela avait achevé de le convaincre qu'il avait envie de danser avec la rouge et or.

A présent, à quelque distance Bill regardait attentivement Ashley. Elle discutait aec le groupe de grands, surtout des SErdaigles et des Gryffondors, apparemment. Puis, il la vit s'approcher du bar et prendre une boisson, il en savait pas quoi, mais ça avait l'air alcoolisé. Elle la but, puis... en reprit une seconde, puis... une troisième.

*Ah non, non, non, non ! C'est pas vrai ! Qu'est-ce qu'ils ont tous ce soir ? D'abord Oswald, puis Liliana, puis elle ? Non, pas Ash !*

Cette vision acheva de convaincre Bill qu'il était un minable, un moins que rien. Une terrible boule de chagrin lui obstruant la gorge, Bill s'avança vers le groupe de grand qu'avait à nouveau rejoint Ashley et posa une main sur l'épaule de son amie, son regard ne pouvant s'empêcher de voyager entre la petite brune, la blonde vert et argent assise au bar et le couple étrange que formaient Mariana et Oswald, toujours dansant sur la piste. Le jeune écossais se força à regarder à nouveau Ashley, tentant de ne pas penser au reste, tentant de se persuader que Liliana pourrait toujours venir lui parler si elle en avait envie.

"Désolé Ash, lui glissa-t-il à l'oreille, j'aipassé un peu de temps avec Mariana, et puis, il y a eu quelques soucis avec son cavalier."

Bill s'était astreint à prononcer ses derniers mots, et cela s'entendait dans sa voix. Pourtant, il voulait les dire et ne les regrettait pas. Il n'était en rien le cavalier de Mariana et ne le serait jamais, mieux valait s'en convaincre. Heureusement, le visage d'Ashley avait toujours eu sur le rouquin un pouvoir inestimé, celui de le réconforter. Aussi parvint-il, sans se forcer le moins du monde cette fois, à lui décocher un grand sourire.

"Tu as passé un bon début de soirée ? Ca te dit d'aller danser ? Moi ça me plairait bien."

Un nouveau sourire, une étincelle dans le regard. La danse avec Mariana lui avait donné un peu de confiance en le fait qu'il pouvait ne pas être totalement empoté avec une fille sur une piste de danse et il lui en était reconnaissant. Il prit la main d'Ashley en un geste courtois voulant évoquer les bals chevaleresques d'autrefois et l'interogea du regard. Il fallait tout reprendre depuis le début, sa place était auprès d'Ashley...

*Et puis tu pourras surveiller Mariana et Oswald de plus près, si tu es sur la piste avec Ashley.* lui souffla sa conscience.