Maugrey écouta tour à tour les élèves prendre la parole... Malgré le fait qu'ils étaient en Première Année, ils en connaissaient des choses... Cela pouvait paraître louche, quand même... Trois filles répondirent, puis un garçon... Le professeur avait en tête quelques remarques sur toutes ces créatures, et ce fut ce garçon qui les exprima tout haut... Il avait raison, la question demandait des réponses précises, et toutes n'avaient pas été dans ce cas... Il prit donc la parole :

"Grmf... Vous avez raison, jeune homme... Ma question était : qu'est-ce qui entretient de sombres desseins ? Des réponses que vous avez données sont bonnes, d'autres pas... Les Forces du Mal sont incarnées par les créatures ou les sorciers dont le but est de blesser, faire souffrir, tuer... Certaines de ces créatures n'ont que ces objectifs... Alors que d'autres n'ont pas de mauvaises intentions... Un dragon, par exemple, n'attaque pas. Il se défend, il protège ses oeufs ou ses petits... Et s'il tue, c'est pour se nourrir, et en général, ce ne sont pas des hommes..."

Il se tut, laissant les élèves enregistrer et comprendre. Puis il poursuivit :

"Pareil pour l'Acromentula... Si l'un d'entre vous tombe entre les pattes d'une de ces bestioles, je donne pas cher de votre peau, mais ce n'est que pour se nourrir... Quand elle n'a pas d'enfant dans les parages, elle ne va pas en chercher un..."

Il se tut encore une fois pour aller prendre place derrière son bureau. Son oeil magique balaya l'assemblée des élèves avant qu'il ne reprenne.

"Pour le reste... Nundu, Chimère... Ca marche... Sauf les loups-garou... Ils sont un cas à part... Disons que cela ne fonctionne que lorsqu'ils sont transformés... Sauf exceptions..."

Il pensa à Fenrir Greyback, loup-garou sanguinaire qui n'attendait pas d'être transformé pour mordre ou s'approchait le plus possible de ses victimes à la pleine lune...

"Mais ça n'est pas un cas étudié par les Première Année... Autre chose, Miss... (il désigna Héléna) Chacun d'entre nous, cela ne marche pas non plus... Si vous généralisez, il faut se méfier de tout le monde... Il est vrai qu'on ne sait jamais..."

Son oeil magique passa sur chacun des élèves puis regarda derrière tous les murs et la porte de la salle...

"Et bien sûr, les Mangemorts... Et leur patron... Mais ce n'est pas encore le moment d'en parler... Chacun peut entretenir les pensées qu'il veut sur le sujet... Et les Détraqueurs... on a voir ça..."

Il se leva et se posta devant son bureau.

"Dix points pour vous (il désigna Ema, Solenn et Bill), cinq pour vous (il désigna Héléna). A présent, qui peut me dire ce que fait un Détraqueur ?"

C'était un moyen de savoir qui en avait entendu parler et ce qu'il pouvait en dire... Une sorte de test, en fait...

Héléna connaissait la réputation de paranoïc de Maugrey et trouva étonnant qu'il ne fût pas d'accord avec elle. Elle sourit néanmoins et tenta de répondre, grâce à ce qu'elle avait lu, dans les manuels, la presse et tout autre chose lisible...

-Les détraqueurs sont utilisés comme... Des sortes de gardiens à Askaban. Ils comptent parmi les plus répugnantes créatures qu'on puisse trouver à la surface de la terre. Ils infestent les lieux les plus sombres, les plus immondes, ils jouissent de la pourriture et du désespoir, ils vident de toute paix, de tout espoir, de tout bonheur, l'air qui les entoure. Même les Moldus sentent leur présence, bien qu'ils ne puissent pas les voir. Quand on s'approche trop près d'un Détraqueur, toute sensation de plaisir, tout souvenir heureux disparaissent. Si on lui en donne le temps, le Détraqueur se nourrit des autres jusqu'à les réduire à quelque chose qui lui ressemble - des êtres maléfiques, dépourvus d'âme. Celui qui subit son pouvoir ne garde plus en mémoire que les pires moments de sa vie. Il peut aussi voler l'âme de quelqu'un en l'embrassant..."


La petite fille reprit son souffle, bien décidée à gagner, cette fois, un maximum de points.

Fière d'avoir rapporter des points, elle se dépêcha de relever la main pour à nouveau répondre à la question même si la vipère l'avait devancé.

- Ils poussent de longs soupirs rauques, comme des râles, et se déplacent en glissant ... ils se nourrissent des autres jusqu'à les réduire à quelque chose qui leur ressemble, se fichant de savoir si les gens sont innocents.
Lors du baiser du détraqueur, sa mâchoire se referme sur les lèvres de sa victime et aspire son âme. La victime continue à exister mais n'a plus aucune conscience de soi ni de mémoire. Elle n'a pas la moindre chance de guérison.

Lucy, captivée par ce cours, se décida enfin à participer. Il est vrai que Maugrey Fol Oeil avait des côtés inquiétants et agressifs, comme s'il les surveillait tous parce qu'ils avaient commis un crime atroce. Ils n'avaient que onze ans ! Que voulait-il qu'ils lui fassent ? L'attaquer par-derrière alors qu'aucun d'eux ne savait véritablement lancer de sortilège ? C'était ridicule, la paranoïa poussait jusque-là... Enfin bon, il serait son professeur pour cette année, et bien que la fillette regretta de ne pas avoir eu Remus Lupin, selon son frère, formidable enseignant, elle se contenta du vieil homme qui était devant elle. Les réponses des deux autres filles, aucun Serdaigle, étaient quasiment complète, mais il manquait un petit détail que se pressa d'ajouter la petite au blason Bleu et Bronze.

- Les détraqueurs se nourrissent des pensées désespérées des gens qu'ils provoquent, et s'en servent pour se reproduire... S' ils semblent ouvrir un gouffre profond en nous, ils font réellement apparaître du brouillard lorsqu'ils se multiplient à grande vitesse... Ce sont des opportunistes. conclut-elle.

N'en ayant jamais vu, la petite ne ressentait pas ce frisson caractéritique que l'on ressentait après avoir déjà perdu, une fois dans sa vie, toute sensation de bonheur, tout espoir, et chacun des sorciers ayant eut à subir cette expérience, avait généralement la colonne vertébrale parcourue d'une sueur froide, lorsqu'on évoquait devant eux les créatures. C'est vrai, ils étaient efficaces pour garder les prisonniers, mais c'était inhumain de faire ressentir çà, même au pire des criminels selon Lucy. D'ailleurs, ils étaient malféique et donc, peu fiables: et s'ils décidaient de s'attaquer à tout le monde ? Là, il était certain que ce serait la panique totale... une population sans âme, qu'est-ce que çà pouvait bien donner ? Rien de très folichon en tout cas, et il n'y avait plus qu'à espérer que ce soit de simples divaguations qui poussaient l'Aiglonne à se méfier du système du ministère.

Bill se sentit heureux lorsque le professeur Maugrey commenta leurs réponses. En effet, il ne s'était pas trompé sur son compte : le professeur avait une vision du monde de la magie que Bill, malgré son jeune âge, croyait partager. D'autant plus heureux qu'il venait de rapporter des points à sa maison, Bill adressa un timide sourire au professeur puis, du plus vite que le lui permettait son poignet droit, il se mit à noter tout ce qu'il put sur ces fameuses créatures qui venaient d'être citées et dont il ne connaissait pas le quart. En effet, là où il vivait, il n'avait pas eu trop l'occasion d'en rencontrer, si l'on exceptait quelques strangulots dans le lacderrière chez lui, raison principale pour laquelle sa mère était réticente à les laisser se baigner, lui et sa soeur.

Les détraqueurs... Il s'agissait maintenant des détraqueurs... Bill n'en savait pas grand-chose. Sa mère les avait évoué une fois, mais au léger tremblement qui l'avait parcourue, Bill soupçonnait que ce ne devait pas être des créatures fréquentables, bien loin de là même, et il n'avait pas osé poser de questions à leur sujet. Néanmoins, le matin même, tout en prenant son petit déjeuner, il avait feuilleté son manuel de DCFM pour voir à peu près de quoi il parlait et avait revu ce mot "détraqueur" qui l'avait immédiatement intrigué. Il ne se souvenait pas vraiment de sa lecture, mais un sortilège lui revenait à l'esprit, un sortilège qui l'avait marqué par son originalité et le fait que son utilisation relevait bien plus de la force mentale que de la maîtrise simple de la magie, bien que Bill doutât qu'il fût capable de l'utiliser un jour. Il leva donc la main, même s'il n'était pas sûr de bien répondre à la question de son professeur.

"Euh... Je crois qu'il y a un seul sortilège capable de repousser un détraqueur. C'est le sortilège du Patrenis... je crois."

Tout à coup il réalisait qu'il ne se souvenait en fait plus du tout du nom de ce sort, mais tant pis, au moins s'il se trompait le prof le corrigerait et il en saurait davantage.

"Ce sort a la particularité qu'il tire sa puissance d'un souvenir heureux évoqué par le lanceur. Ce qui montre donc que les détraqueurs se nourrissent du désespoir des gens mais craignent terriblement leur espoir et leur bonheur."

Bill était fasciné par ce qu'il venait lui-même de raconter : il lui semblait que ce sort devait être merveilleux quand on était capable de le maîtriser. Il s'agissait là bien plus de défense morale qu'autre chose et cela lui plaisait. Et par ailleurs, le jeune rouquin était impressionné de s'entendre lui-même parler de créatures aussi terribles alors qu'il n'en connaissait à peu près rien et que cette histoire de se nourrir du désespoir, de faire vivre les pires moments de leur vie aux personnes et de leur voler leur âme lui paraissait impossible et fou. Tout à coup il se demanda si sa réponse n'allait pas paraître ridicule aux yeux si étranges du professeur et il se sentit étrangement inquiet à l'idée de le décevoir.

[HJ : Essayez pour certains de faire des posts un peu plus long... C'est plus agréable... Et puis attention : vous êtes des élèves en Première Année, pas des spécialistes des forces du mal...]

Encore une fois, Maugrey écouta les réponses successives... Il fut un peu surpris par les connaissances de toutes ces têtes blondes... Aucun dans sa vie n'avait croisé un Détraqueur, et pourtant il le décrivait comme s'ils en avaient vu déjà plusieurs, le temps de les détailler et d'en apprendre sur eux...

"Première chose : les Détraqueurs ne sont pas 'utilisés'... Ils sont indépendants... Azkaban est pour eux le lieu idéal : ils y trouvent de quoi se nourrir..."

Il se tut une première fois, comme à l'habitude, regardant les attitudes de chacun... Ce qu'il venait de déclarer, personne ne l'avait dit, comme quoi ils ne savent pas tout non plus, ce qui est bien normal...

"Comme vous l'avez dit, ils se nourrissent des souvenirs et pensées heureuses pour ne laisser dans l'esprit des Sorciers ou même Moldus qui en ressentent la proximité... le pire. Leur présence est facilement perceptible... L'atmosphère même en plein été se vide de toute chaleur, un épais brouillard se forme... et vous n'y pouvez rien... Seul un Sorcier assez solide mentalement a des chances de s'en sortir..."

Il posa son oeil magique sur Bill, qui n'avait pas répondu à la question mais avait parlé du moyen de se débarrasser d'un Détraqueur...

"Votre camarade a raison, il y a un sortilège... Le Patronus... Le Patronus prend une forme animale, nourrie par vos meilleurs souvenirs, vos plus heureuses pensées... Mais cela n'est pas à votre programme..."

Fol Oeil se tourna vers le tableau et agita sa baguette qu'il venait de sortir... La surface fut recouverte d'une vaste image d'un Détraqueur, entouré des pires choses sous forme de brume...

"Silhouette encapuchonée, se déplaçant en glissant, pouvant voler... En effet, on ne sait pas à quoi ils ressemblent... Et il est peu conseillé d'essayer de le découvrir, à moins que vous ne teniez à vous retrouver dans un état entre la vie et la mort..."

Il reprenait les remarques, les illustrant, et après il attribuerait les points...

"Le baiser du Détraqueur... Cette créature aspire l'âme... En général, on leur donne la consigne de le faire, mais elles peuvent en prendre l'initiative... C'est quelque chose qui ne les arrange pas, puisqu'une personne sans âme n'a plus aucune nourriture spirituelle..."

A priori, il avait tout repris... Il était temps de passer à autre chose avant de conclure le cours... Mais d'abord, s'occuper de renflouer les sabliers que Rogue s'employait à vider par mesquinerie et méchanceté...

"Dix points pour vous (il désigna Héléna), huit pour vous (puis Ema), cinq pour vous (enfin les quatre autres)."

Il alla reprendre sa place derrière son bureau et poursuivit :

"Grmf..." grogna-t-il. "Pour la prochaine fois, vous ferez des recherches... Chacun choisira deux créatures considérées comme 'Force du Mal', selon les critères donnés durant ce cours, et donnera les caractéristiques... Noté, mais note peu élevée, simplement pour voir si vous avez suivi... Pas de Détraqueur, bien entendu... Vous avez des questions avant de partir ?"

Ema prit note des remarques du professeur concernant les Détraqueurs puis écrivit sur un autre petit morceau de parchemin le devoir à faire pour le prochain cours.

Elle marmonnait les mots qu'avait dit le professeur au fur et à mesure qu'elle écrivait:

- Recherches ... choisir deux créatures ... Force du Mal ... sombres desseins ... caractéristiques ... caractéristiques ?!

Ema venait de s'arrêter d'écrire et posait sa plume. Elle brandit alors une main au dessus de sa tête puis posa une question au professeur après qu'il ait fini de parler.

- Professeur, j'aurais une question ... Par caractéristiques, vous entendez ... caractéristiques !?

Ema s'arrêta net en se rendant compte qu'elle racontait n'importe quoi, elle ajouta alors précipitemment :

- Enfin ... il faut décrire les créatures ? L'aspect physique ? Et aussi raconter ce qu'elles font ?

Elle s'interrompit en remarquant qu'elle était en train de répondre à sa propre question puis se mordit les lèvres. Elle se mit à rougir jusqu'aux oreilles en pensant aux autres élèves assis dans la salle ... Peut-être se moqueront-ils d'elle et poufferont de rire en la croyant aussi stupide ... Ema, toujours aussi rouge, sembla alors manifester un grand intérêt pour une tache d'encre qui s'était déversée sur la table. Elle releva ensuite doucement la tête, n'entendant pas de rires étouffés, et regarda le professeur.

La petite fille nota le plus vite qu'elle put l'énoncé du devoir
*Par Salazard, ça commence déjà à tomber!*
avant de lever la main, une dernière petite chose ne lui pas clair.

-Moi j'en ai une professeur!
La petite fille hésita un instant... L'affaire Sirius Black avait passionné ses parents et son père lui avait souvent parlé des détraqueurs... Cependant, ce que le professeur venait de dire l'intriguait.

-Quand est-ce qu'un détraqueur prend l'initiative de donner son baiser... Puisqu'il n'y gagne rien? Par crainte de l'autre, colère? Je pensais qu'ils ne pouvaient pas avoir de sentiments...

C'était les seules réponses possibles et envisageables pour la petite fille... Mais elles ne lui paraissaient que très peu probable.
Le cours, autant que l'aspect étrange du professeur passionait Héléna, qui ne pouvait détacher son regard de l'homme à l'oeil fou... Elle le savait craint des plus grands mangemorts... Il avait pourtant l'air gentil, à sa manière... L'héritière Malgorn avait toujours su qu'elle ferait des merveilles en sortilèges... Elle ne s'était pas attendue à aprécier la défence contre les forces du mal. A vrai dire, elle était plutôt du style à attaquer la première... Mais tout ceci n'avait aucune espèce d'importance, actuelement. Seule la réponse à sa question importait, et Héléna l'attendait, le regard brillant.

Cassandra était arrivée avec les premiers élèves, mais elle était restée discrète, au fond de la classe.
Elle avait laissé les autres répondre, ce professeur l'intriguait, il avait d'habord un physique étrange, ce visage cabossé, troué, avec cet oeil ... Alastor Maugret, elle en avait entendu parler. Un Auror .
Si c'était pour finir comme ça, elle était contente que ses parents aient arrêtés la profession après le retour de Voldemort...
Elle sortit ses parchemins, et s'empressait de noter le cours.Elle avait l'impression que le professeur l'observait, comme tous les autres.Qu'il pouvait voir tout ce qu'il se passait dans la classe.
Elle nota les dernières phrases du cours en marmonnant :
"Le baiser du Détraqueur... Cette créature aspire l'âme... En général, on leur donne la consigne de le faire, mais elles peuvent en prendre l'initiative... C'est quelque chose qui ne les arrange pas, puisqu'une personne sans âme n'a plus aucune nourriture spirituelle..."
Elle remarqua qu'elle notait exactement ce que le professeur disait mais qu'elle ne comprenait pas tout ...
*Je vais remettre tout ça au propre, là je ne comprends rien*
Le professeur Maugret leur donna les devoirs.
*Une recherche ? je ne sais pas si j'aurais le temps avec tout ce que j'ai à faire.*
Elle fut soulagé que le cours soit fini, elle rangea soigneusement ses affaires.
*Qu'est-ce que j'ai ? je n'arrive vraiment pas à me concentrer en ce moment ... *
C'était sûrement sa famille qui lui manquait, elle n'avait pas pu les voir pendant les vacances de Noël , ses parents avaient beaucoup de travail et n'avaient même pas pu s'occuper de ses frères et soeurs.
*Ils n'auraient pas repris du service, par hasard, ceux-là ? *
Elle sortit de la classe, songeuse .

Dargor s'était assis à une table libre, peu après être entré dans la salle de cours. Il avait regardé les derniers arrivants se hâter de s'asseoir puis avait enfin sorti ses affaires.

Sa plume était plutôt vieille, ayant servi son père avant lui-même mais elle écrivait encore assez bien pour que le jeune homme la conserve. La plupart de ses affaires d'ailleurs, à part les livres de cours et sa baguette, avait déjà servi son père ou un autre membre de sa famille.

Tandis que le professeur commençait à parler, Dargor avait commencé à écrire puis s'était renfoncé dans une sorte de torpeur, un état de semi-automatisme. Sa main écrivait toute seule tandis que lui-même rêvait à d'autres sujets plus... extérieurs que l'école. Dargor entendait parfaitement tout ce qui se disait dans la salle de cours mais il ne l'écoutait pas, les mots transitaient directement de son oeille à sa main.

Il resta un long moment ainsi jusqu'à ce qu'il entende deux mots qui lui firent redresser la tête: Détraqueur et Azkaban. Le professeur était en train d'expliquer, ou plutôt de faire expliquer au élèves par d'autres élèves, ce que faisaient les Détraqueurs et ce qu'ils étaient. Dargor nota avidement tout ce que racontait Fol Oeil et s'arrêta d'écrire seulement lorsque celui-ci enjoignit aux élèves de sortir de la salle de cours. Ramassant ses affaires, le Serdaigle sortit, la tête encore pleine des histoires de Détraqueurs.