Enfin la liberté!


Depuis le temps que la petite abeille d'été en rêvait! Il est vrai que ces quelques mois dans l'enceinte de Poudlard n'avait pas été de tout repos; entre sa cousine diabolique qui passait son temps à le harceler et la surcharge de travail que refilait les professeurs, Evan ne savait plus où donner de la tête! C'était donc de bonne humeur que le petit serdaigle s'était réveillé ce matin-là. Enfilant ses habits à toute vitesse, il était descendu dans la grande salle où était servi le petit déjeuner. Il y avait retrouvé Lindsey qui avait revêtu ses plus beaux habits pour l'occasion (à savoir une robe jaune fluo d'un gout assez douteux...). Après une petite vanne lancée et un bon petit déjeuner, il avait rejoint le groupe d'élèves et était sorti du château.

Bon! Direction Honeydukes

En Entrant, Evan ne pu s'empêcher de fermer les yeux et de respirer la douce senteur de pâtisseries et de diverses sucreries qui embaumait la pièce. Après quelques accrochages, il réussit à se faufiler parmi la foule d'enfants envahissant la pièce jusqu'au comptoir. Alors qu'il s'apprêtait à appeler la patronne, il remarqua que cette dernière était occupée avec un serdaigle, première année apparemment, qui la regardait avec une mine de chien battu, quelques pièces de rien du tout dans sa main. Impatient d'attendre plus longtemps, il s'approcha de lui.

"ROOO pousses toi tu vois bien que t'as pas assez! Bon! alors moi je prend 3 Patacitrouilles et 2 Baguettes magiques à la réglisse... tient! et aussi tes sachets de suçacides et de Fizzweebis, je n'en ai pas trouvé il ne doit plus en rester " déclara-t-il fermement en dérobant au petit serdaigle ses friandises.

Oui! Dans la vie Evan avait appris à la jouer solo, et tant pis si cela ne plaisait pas à tout le monde!

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Et hop, debout !

Valky n'avait pas eu la peine de mettre son réveil, tellement elle était impatiente.
Car aujourd'hui était un grand jour ! Rogue venait de se laver les cheveux ? La salle commune des Serpents venait de bruler ? Non mieux encore...C'était LA sortie ! Ou plutôt LA grande sortie.
C'était le moment que tout les premiers années attendaient ; Une sorte de dépucelage, voir un baptème. L'entrée dans la cour des grands : La visite de Pré-au-Lard.

Ah Pré-au-Lard : Le lieu de tout les fantasmes...de toutes les illusions. Le paradis de cocagne de Poudlard.
Sous la douche, Valky se voyait déjà dans cet endroit si etrange. Elle était née dans une famille de Moldues, et pour elle un village peuplé que de magiciens c'était...inatendue, étrange, inconcevalble : Bref, Magique !

Un regard par la fenètre : Mais il fait beau en plus ! En Angleterre c'est pas courant.
La miss enfila une jolie robe, attrapa sa baguette, un coup de brosse, un regard dans le miroir : Mais je suis jolie, se dit Valky en s'envoyant un baiser. Elle était tellement de bonne humeur, qu'elle détacha ses cheveux ; un peu de relachement de temps en temps, ne fait pas de mal.

Le déjeuner fut comment dire...baclé.

Vint l'épreuve de Rusard...Aie...
-Papier, bitte, Frau Wengler !, on se serait cru revenu en 40, à un barrage routier... "Non reflexion faite, les allemands ne sentent pas aussi mauvais se dit Valky avec un sourire, en passant devant le monstre, le concierge.

Elle adressa même un sourire hésitant à Rusard ; Valky était de très bonne humeur, et aurait aimé que tout le monde le soit. Néanmoins, elle préféra ne pas s'attarder pour voir l'impact de sa frimousse sur l'abominable-homme-des-couloirs-de-Poudlard.

-C'est donc ça Pré-au-Lard ? Valky était emmerveillé, elle fit le petit tour classique :
"La cabane hurlante : brrrrr ça fait peur", "le magasin de farces et attrapes : c'est super rigolo", "les trois balais : un peu de tenue, et doucement sur la Bierre au Beurre" ; en bref que du bonheur.

Mais lorsque l'on a pas mangé le matin, il vient un moment où le plaisir de la découverte laisse place à d'horribles gargouillements.
Heureusement, cette faim dévorante débuta devant....chez Honeydukes.

D'habitude Valky n'aimait pas les sucreries : question de rigueur germanique et d'éducation. Mais là, c'était affaire de survie !

"Je rentre et je jette juste un oeil, pas question que je m'empiffre comme une Pouffy", se dit Valky en poussant la porte, et en vérifiant qu'elle ait bien sa bourse.

Dedans, c'était comment dire...un délice ? une merveille ? divin ? Bref, mangez pendant deux ans en restau U, et allez chez Maxim et vous aurez un petit aperçu de ce que ressentait notre jeune allemande.

Il n'y avait personne à l'intérieur, ou si un petit Gryffondor...qui avait visiblement un appétit de Lion.

Valky fit son petit tour ; tout avait l'air si bon ! Que choisir ? Lorsque l'on a presque jamais mangé de bonbons de sa vie, et qu'en plus on découvre la magie : le choix peut être difficile.
Car la blondinette était très prudente avec les friandises magiques, lorsque votre première expérience se fait avec des dragés surprises, cela vous incite à y regarder à deux fois avant de manger n'importe quoi.

Avant de faire une bétise, elle se dit : "autant aller demander conseil à la vendeuse.".
Mais cette dernière était occupée par notre petit simba, lion qui n'avait visiblement pas assez d'argent.
"Pas grave, j'ai le temps !", se dit Valky alors que son estomac poussait un cri dechirant signifiant le contraire.

La porte du magasin s'ouvrit sur...un serdaigle de sa classe. Evan Summerbee ! Valky ne le connaissait que trop bien pour avoir eu un accrochage avec lui, au sujet d'une sombre histoire de bruit dans la salle commune.

Valky, si posé, si respectueuse de l'ordre, des convenances, d'autrui (la rigueur allemande quoi^^), crut qu'elle allait s'ettouffer en voyant le comportement d'Evan : Il venait de passer devant tout le monde dans la queue (et devant elle !), mais le pire était à venir : il arracha des friandises des mains du petit lion.

-Ca ne va pas se passer comme ça !, le cri était partit tout seul.

Rouge de fureur (ce qui allait bien avec sa chevelure blonde), elle alla se planter devant Evan Summerbee.

-Tu te prend pour qui ? Tu te crois à Serpentard ? Espèce de malpropre, de bon à rien. Tu pourrais faire la queue quand même ! Espèce de voleur. De paysans ! de Weasley !

Puis, montrant l'exemple, elle se tourna vers Fred Morwind, et ouvrit sa bourse. Dix magnifiques gallions brillaient à l'intérieur. "Ca va pas être suffisant se dit la jeune serdaigle en regardant la montagne de bonbon dans les bras de Fred.

Elle posa les dix gallions sur le comptoir.

Tiens ! Si on s'y met à deux, on pourra peut être acheter tout tes bonbons. Mais à une condition : On partage après !