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 Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques
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MessageSujet: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyDim 19 Juil - 10:25:36

Le début de l'année n'avait pas été vraiment fleurissant, la nomination de Rogue au poste de directeur avait plongé Poudlard dans des heures sombres, où tout serait bon pour appliquer un maximum les maximes des Mangemorts. Pour l'aider dans cette tache, deux nouveaux professeurs avaient été envoyé pour rendre Poudlard, une école où seuls les plus corromptus pourrait survivre. A l'annonce des nominations d'Alecto et d'Amycus Carrow aux postes de professeur, l'Ordre avait demandé à Bachelard de les espionner dans leur quête à la purification du sang. En effet depuis quelques jours, le ministère avait lancé une grande campagne pour ressenser tous les sangs du monde des sorciers. Sigmund quant à lui, n'avait rien à craindre car de sang pur et au pire de sang sorcier, cependant bons nombre de ses petits élèves seraient obligés de fuir Poudlard, sous peine de se voir infligé quelques souffrances physiques et metales par les très puissants Carrow. Bachelard avait décidé de commenser par prendre contact avec les Carrow afin de mener à bien sa mission pour l'Ordre. Ainsi dans un premier temps, il devrait gagner la confiance des deux Carrow, qui ne semblait pas être du genre très amical. Ensuite, il devrait faire preuve de sa loyauté, et pour ceci il devrait faire quelques sacrifices. Et enfin, une fois introduit, il attendrait son heure pour les faire tomber. Cependant, pour ne pas se faire remarquer, il devait absolument suivre les consignes ordonnées par la direction. Il arriva donc dans ses serres, après sa promenade habituelle dans la forêt interdite. Il entra dans sa salle de cours où quelques élèves étaient déjà présents. Et commença une petite introduction à l'année:

- Bien, le bonjour à vous, mes enfants. Je pense qu'à présent tout le monde me connait, je n'ai donc pas besoin de faire une présentation de ma personne et de notre matière. Cependant je pense qu'il est important de fixer les nouvelles règles qui vont s'appliquer cette année.

Bachelard marqua un silence, afin d'avoir toute l'attention de ses élèves. Il avait durci le ton, pour faire comprendre à ses élèves que cette année ne serait pas de la rigolade, et que pour un bon déroulement, il vallait mieux se plier aux consignes des superieurs sous peine de disparaitre dans des circonstances douteuses:

- Le niveau en Botanique sera donc augmenté cette année, afin d'améliorer vos connaissances et de vous transformer en mouton. Ainsi, cette année et pour la première fois, je n'hesiterais pas à retirer des points à tout manquement à la discipline ou aux consignes. Restez sage, ceci vaut mieux pour vous. Au moindre manquement de respect, vous vous verrez finir en retenu avec moi même mais surtout avec un de nos brillants professeurs, les Carrow. Je ne vais donc pas m'étendre dans mes explications, j'espère que nous nous sommes compris.

Bachelard s'arrêta, et se dirigea vers son sac de cours, pour commencer le cours. Il n'était pas dans son habitude d'être aussi dur envers les élèves cependant les Carrow avaient été clair, si il voulait rester à Poudlard, toutes les règles devaient être appliquées en Botanique. Même si pour se faire, certains "Sangs de Bourbe" devait en faire les frais. L'année ne commensait pas vraiment bien, malheureusmeent Bachelard n'avait pas le choix et commença son cours:

- Bien, le premier thème que nous verrons cette année sera les légendes botaniques. Avant de commenser le cours, je vais vous laisser me dire ce qu'est une légende en générale. Ensuite, vous me direz en quoi une légende pourrait s'appliquer à la Botanique. C'est à dire dans quelles situations on peut parler de légendes botaniques. Sans me citer d'exemples bien entendu, soyez le plus générale possible.
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyDim 19 Juil - 10:59:36

    Zélie aimait bien la botanique, bien qu’elle pensait que ce n’était pas du tout fait pour elle. C’était trop compliqué, trop vert pour la blondinette. Pourtant, aujourd’hui l’Aiglonne n’avait pas le cœur lourd à l’idée de se rendre au cours du professeur Bachlard. Au contraire. Elle trouvait ce vieil homme relativement sympathique, et surtout, il connaissait parfaitement bien sa matière. Oui en gros, Zézette l’aimait bien. Bon, c’était sans dire qu’elle n’avait pas passé la B.U.S.E de botanique l’an passé, pretextant une maladie qui aurait été déclenchée par son voyage aux U.S.A avec sa maman adorée. On l’avait cru, d’un œil sceptique mais tout de même. Donc bon, ça, fallait surtout pas le dire. L’Aiglonne marchait donc gentiment en direction des serres de bontanique. Après un déjeuner bien copieux. En même temps, on est à Poudlard quand même, et c’était toujours bon, y’avait rien à dire. Zézette regardait doucement autour d’elle, le ciel, quelques nuages par-ci par-là. Et sentait le vent dans ses cheveux courts. C’était la première semaine de septembre, et pourtant on pouvait sentir l’automne arrivait légèrement. Oui, finalement la blondinette s’intéressait pas mal à la météo, la nature et tout ce qui s’en suit. Et cela pouvait paraître étrange. En fait, après être revenue des Etats-Unis, la sixième année s’était rapprochée de la vie naturelle, allez savoir pourquoi. De plus, elle était persuadée qu’elle allait adorer le cours de botanique.

    La Bleue et bronze était entrée dans la serres d’un pas dansant. Le professeur était là, comme à son habitude, elle le salua poliment d’un geste de la tête, mais sans paroles. Allez savoir pourquoi, l’atmosphère qui traînait dans le château peut-être. Zélie alla alors s’asseoir au premier rang. Chose rare chez elle mais pas impossible. Elle voulait écouter et participer aujourd’hui, il y a un début à tout.
    La Serdaigle regardait les autres élèves entrait doucement dans la salle de classe, salua parfois eux aussi le professeur. Tout cela semblait banal. Le professeur Bachelard commença alors directement son cours. Ne se présentant plus, étant donné que tout le monde devait le connaître. Zézette sourit. Il fallait rester sage, l’Aiglonne le savait, ne pas provoquer la direction de Poudlard et les Carrow, surtout. Mais un sentiment en Zélie lui disait de ne pas obéir, de ne pas se laisser faire par les mangemorts. Surtout pas.

    Les légendes botaniques. Une nouvelle fois un petit sourire apparu sur les lèvres rosées de la nouvelle blonde. C’était moins mathématiques qu’elle n’aurait plus le croire et c’était tant mieux. Ce qu’il fallait c’était des connaissances, rien d’autre. Une légende, qu’est-ce que c’était exactement ? Sans vraiment savoir ce qu’elle allait dire, Zézette leva la main, regarda autour d’elle et prit la parole.


    « Monsieur ? Une légende est généralement une histoire, souvent basée seulement sur l’imagination et donc dans cette histoire se mêlent réel et merveilleux. Maintenant peut-être vraiment croire à une légende ? Je ne sais pas trop. Toujours est-il que c’est pour la plupart du temps quelque chose de fictif, une histoire d’origine orale mise à l’écrit par la suite. Souvent les gens ont inventé une légende pour expliquer quelque chose dont il ne connaissait pas vraiment la raison. Comme le mythe en fait. »

    La blondinette se tut soudainement. Il y avait peut-être une part de vérité dans sa réponse, mais elle ne savait pas réellement si tout était bon. Elle regarda ses camarades. En plus, elle avait été gentille puisqu’elle n’avait répondu qu’à la première question, laissant aux autres l’opportunité de tenter leur chance pour la seconde question. Zélie prit alors sa plume entre ses doigts fins, le regard rivé sur son parchemin, prête à prendre des notes, comme dans un cours banal.
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  • Jason Lister
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyMer 22 Juil - 10:43:59

Jason s'était pour une fois levée de très bonne heure. À vrai dire, il s'était levé à 3h40, à se demander si il avait assez dormi. Bref, il avait pris son petit déjeuner et avait regardé son emploi du temps et là... Damned !! Il était foutu si il pouvait s'exprimer ainsi. Il détestait la Botanique mais il adorait le professeur Bachelard que certains élèves appelaient Papy dans son dos. Et à vrai dire il avait tout l'air du bon vieux grand-père.
Jason avait bien entendu eut l'idée de sécher mais il était en septième année soit l'année des ASPICs et de plus il avait quand même envie de revoir son professeur.
Après avoir pris son petit déjeuner et bien entendu traîner ses affaires, le blond apprécia la fraîcheur du dehors et le vent. Pour ne pas changer ses bonnes habitudes, il resserra sa longue écharpe qui cachait la bas de son visage et se dirigea vers les serres. En fait il aimait bien les plantes et les reconnaître mais il détestait devoir s'en occuper. Pourquoi ? C'était une bonne question. Peut-être parce que comme il n'aimait pas dépendre de quelqu'un, il trouvait vraiment ridicule qu'une plante dépende de lui pour survivre. Et puis il n'aimait pas sentir que ses mains étaient maculées de terre.
C'est donc sur ces pensées très philosophiques que Jason entra dans la serre leur servant de classe.



Bonjour Professeur !!Après avoir salué joyeusement son professeur, il s'arrêta clairement interloqué. On ne pouvait pas dire qu'ils étaient nombreux...

Haussant des épaules mentalement, il alla s'installer près d'une Serdaigle qu'il connaissait de vue. Il s'agissait de mémoire d'une certaine Zélie Colien. Par contre il fronça les sourcils lorsque le Professeur Bachelard parla plus durement et mentionna les Carrow. Heureusement pour Jason, ce dernier était un Sang-pur et ne risquait pas grand chose mais il n'avait pas un seul instant pensé que leur professeur de Botanique se laisserait faire par eux. Comme quoi la guerre révélait des facettes inconnues jusqu'alors chez des gens que l'on croyait connaître à peu près...

Jason sortit ses affaires et se mit à réfléchir puis il leva la main après que sa voisine de table ait fini de parler. Une fois que le professeur lui ait permis de prendre la parole il exposa à son tour sa réponse :


Légende, ce mot vient du latin 'legenda'. Une légende, c'est un récit à caractère merveilleux où des faits historiques sont transformés par l’imagination populaire ou par l’invention poétique. La forme de la légende est simple et est comme l'a dit Zélie : une histoire. Son objet d’évocation essentiel est le miracle. À l’origine, la légende racontait la vie des Saints et elle était lue dans les couvents. De nos jours, il s’agit plutôt de récits merveilleux d’un évènement passé fondé sur une tradition plus ou moins authentique. Et à vrai dire on confond souvent les mythes et les légendes. Là Jason se permit enfin de respirer.

Il n'aimait pas beaucoup parler en classe mais il adorait parler des contes, légendes et mythes bien que ce soit strictement interdit dans sa famille. Après avoir respiré un bon coup, il se décida à répondre à la deuxième question du Professeur Bachelard.


Je ne suis absolument pas sûr de ma réponse mais bon... Peut-être qu'on peut appliquer une légende à la botanique car les plantes magiques ont des réactions que l'on ne peut pas expliquer et nous inventons ou imaginons le déroulement de ce qu'il s'est passé. Houlà, il s'embrouillait et était sûr que sa réponse était fausse mais bon...

Il se rassit et fit une grimace amusé à sa voisine qui disait clairement : On peut dire que j'ai réussi à dire n'importe quoi, à ton avis je remporte quoi ? Reprenant son sériux il se mit à fixer avec insistance son parchemin blanc, enfin jaune, de tout gribouillis en attendant la sentence tomber.
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyMer 22 Juil - 14:03:40

Non pas que le jaune aimait particulièrement ce cours. Il n’en voyait pas l’intérêt, en fait. Surtout étant donné sa nullité dans ce domaine, quoi. Disons simplement qu’il n’était pas du tout pro-botanique, voilà tout. Était-ce si grave? Il ne le croyait pas franchement. Assis là, donc, son postérieur posé sur un banc qui longeait la longue table représentant sa maison, il prenait un bon jus de citrouille d’une main, tenant son horaire de l’autre. Quelle misère. Heureusement que c’était et le dernier cours de la journée, et le dernier de la semaine. Seul cours de botanique de la semaine, soi-disant en passant. Il n’en était pas mécontent. Franchement, comme ça, il préférait de loin les mardis. Avec l’étude des moldus, et bien que ce cours se donnait par la femelle Carrow. Il y avait soin aux créatures magiques, comme tous premiers cours, aussi. Son cours à lui. Comme le jeune homme souhaitait devenir medicomage pour animaux, ou plutôt un genre de vétérinaire sorcier, en fait, il suivait ces cours attentivement. Pour animaux parce que les gens étaient beaucoup trop plaintif et cruel les uns envers les autres. Ils ne méritaient pas vraiment qu’on prenne soin d’eux, pas vrai? C’était du moins le point de vu du blaireau sur ce sujet.

Soupirant, il termina ce qui lui restait de jus de citrouille, fourrant son horaire dans son fameux sac aux couleurs de sa maison. Il avait tout de même fier allure, non? Fallait dire qu’il se moquait pas mal des différents entre les maisons, et bien qu’il sache pertinemment que celle des jaunes était loin d’être la préférer de tous, il l’aimait, s’y sentait à l’aise. Chez lui, quoi. Il n’aperçu pas Ceres aujourd’hui, ce qui l’ennuya et l’inquiéta particulièrement. Mais où était-elle? À l’infirmerie? Ses yeux lui causaient-ils des misères? Intérieurement, il ne savait jamais trop quoi penser. S’il le pouvait, il serait près d’elle, à lui tenir la main, pour s’assurer qu’elle sache qu’il était là. Et même si elle ne pouvait plus le voir, il s’en moquait. Elle demeurait sa Ceres à lui. Sa sœur tant recherché. Elle était si proche et si loin à la fois que s’en était triste à mourir.

Le Blaireau sorti finalement de la si célèbre grande salle, dans laquelle il semblait de toute façon passer le plus clair de son temps, à perdre son temps, justement. Son sac sur l’épaule, il alla rejoindre les serres de Botanique, à l’extérieur. Pas trop mal, au moins, il ne pleuvait pas des cordes, c’était déjà ça. Il entra dans ladite serre, justement, pour se glisser en silence parmi le peu d’autres élèves présent. Rien de très impressionnant, il fallait bien l’avouer. Il aperçu évidemment l’Aiglonne qui avait bien voulu de lui en Étude des moldu… À moins que ce fut en DCFM? Quoi qu’il en soit, elle était venue s’asseoir près de lui dans un cours enseigné par un des Carrow. C’était juste qu’il ne se souvenait plus duquel il avait s’agit cette journée là. Lui-même un peu blasé, il décrocha un faible sourire au Professeur Bachelard, sans plus, sans dire un seul mot, comme à son habitude depuis maintenant cinq ans. Le vieillard ne devait sans doute même pas savoir qu’il existait tant il s’était fait discret lors de ses cours. En fait, Shuro agissait ainsi partout, avec n’importe qui. Passer le plus inaperçu possible, se faire oublié. Il n’aurait surtout pas fallu que quelqu’un s’intéresse à lui, n’est-ce pas? Et ce n’était pas comme s’il ne connaissait personne, mais voilà. Justement, il ne s’agissait que de connaissances, pas d’amis à proprement parlé.

Soupirant, le jaune et noir alla s’installer plus vers le milieu de la salle, sans trop se questionner. Voir un tout vert à côté d’une bleue lui paraissait plutôt étrange, mais pas anormal. Il était bien connu que les vert s’entendait habituellement mieux avec les bleus qu’avec n’importe qu’elle autre maison. Sans doute parce que la plus part des bleus n’étaient qu’une bande de snobs qui se croyait trop intelligent pour les pauvres pouffys. Fallait le dire : les jaunes étaient lamentables… Mais il les adorait.

Le discour que leur offrit le vieux Bachelard le laissa quelque peu de marbre. Voyons, il plaisantait. Il ne pouvait tout de même pas être sérieux. Shuro n’avait certes jamais aimé les cours du vieux botaniste, mais tout de même. Il ne l’imaginait pas aussi… Aussi con. Avec les Carrow! Il rêvait, décidément, il ne s’était toujours pas réveillé, il était toujours dans son lit, sous sa couette, si ça se trouvait. S’accoudant à sa table, l’adolescent eu une moue répugné, du coup. Et dire qu’il obéissait sagement, sans rien dire, depuis cinq longue années à ce fou furieux qui se révèle finalement être un accro à la magie noire. Mais où allait donc le monde… Et comme il était de sang-mêlé, il préférait de loin éviter les confrontations directe ou indirecte avec tout ce qui se rapprochait aux deux Carrow. Autant éviter les ennuis. Il n’en était pas très accro, il fallait l’avouer. Le reste du monologue ne l’intrigua pas plus qu’il ne le fallait. Il n’écouta même pas les questions posées par le papy, trop occuper à se laisser aller dans ses divagations quelconques qui n’intéressait personne. De toute façon, il ne connaissait rien, et encore moins quelque chose en ce qui concernait les légende botaniques, alors… Et puis, mieux valait se taire.
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  • William J. Craig
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyMer 22 Juil - 15:52:38

La semaine n'avait pas été des plus réjouissantes pour William, et il n'était pas fâché de voir arriver le week-end. Ça n'aurait sans doute rien à voir avec les week-ends tranquilles du temps de Dumbledore, et il faudrait être sur ses gardes pour éviter une nouvelle rencontre avec les Carrow, mais au moins il n'y aurait pas cours... Le rouquin n'en pouvait déjà plus des cours. L'ambiance de Poudlard était devenue si pesante... En plus, deux des profs l'avaient clairement dans le pif- et les deux enseignants les plus redoutables, s'il vous plaît... Dès le mardi, l'adolescent s'était mis à dos la soeur Carrow, bientôt suivie par son frère ; le cours de Défense contre les forces du Mal du jeudi avait achevé de saper le moral du garçon, et il arborait depuis une mine fatiguée et amère. L'idée que son père avait été passé à tabac par un homme de main des McLane le minait littéralement, et la certitude de ne pouvoir rien faire, pas même prendre des nouvelles, était écrasante. Depuis que la préfète de Serpentard lui avait montré la photo de son père, le rouquin s'était coupé des autres, et il n'avait quasiment pas parlé à ses camarades ; même à Page, inquiète de le voir si abattu, il n'avait pas confié ce qui le mettait dans cet état. Il ne supportait pas de parler de son père et de ce qui lui était arrivé, et surtout, il ne supportait pas d'être la cause de ce malheur. Car c'était par sa faute, et uniquement par sa faute que son père avait dû subir ce traitement atroce.

Le vendredi midi, il s'était assis seul à la table des Gryffondor, et avait mangé du bout des lèvres ; depuis le cours de Défense contre les forces du mal de la veille, une espèce de nausée lui nouait perpétuellement l'estomac, et l'empêchait d'avaler quoi que ce soit. Son père était-il en état de manger ? Le roux l'ignorait, et comme Carrow lui avait formellement interdit d'envoyer du courrier, il ne le saurait pas de sitôt. La simple évocation de l'affreux professeur suffisait à donner le frisson au cinquième année ; ce type avait la ferme intention de lui en faire baver, et leur charmante petite rencontre de l'autre jour n'avait été qu'une entrée en matière. Mal à l'aise (il avait le sentiment que le Carrow, à la table des professeurs, l'observait), William quitta précipitamment la table des Lions en emportant une pomme pour son dessert.

Il se trouva un coin tranquille dans la cour, au soleil, et attaqua ses devoirs tout en croquant sa pomme ; on ne lui avait pas menti en lui disant que l'année des BUSE était éprouvante. Son agenda était déjà surchargé de devoirs, dissertations, recherches en tout genre, et les professeurs avaient prévenu que la tolérance pour le retard qui s'appliquait jusqu'en quatrième année n'était plus de mise... En soupirant, William ouvrit son agenda, et piocha un devoir au hasard ; celui d'étude des Moldus. Il n'avait pas très envie de le faire, mais il n'avait pas le choix, alors autant s'en débarrasser...

Il travailla sans s'interrompre jusqu'à la sonnerie annonçant la reprise des cours, et lorsqu'il rangea son devoir, il était d'une humeur de chien. Être obligé d'écrire tant d'inepties sur les Moldus comme s'il s'agissait de vérités... Enfin, il avait presque terminé, et c'était une bonne chose de faite, estima-t-il en entrant dans la serre de botanique.


-Bonjour Professeur, fit-il en s'autorisant un petit sourire ; Papy Bachelard était l'un des seuls profs dont il pensait ne pas devoir se méfier, et il s'était toujours montré très compréhensif avec ses élèves...

Hélas, le discours de bienvenue de l'enseignant fut une grave déconvenue pour l'adolescent ; Bachelard se mettait à parler comme les Carrow, pour lesquels il affichait d'ailleurs sa sympathie. Installé à l'avant-dernier rang, William eut une moue de mépris, et se mit à dessiner sur la page de garde de son cahier.

Le début du cours ne l'incita pas à plus de bonne volonté ; il fallait définir le mot légende, chose que le rouquin estima du niveau d'un gamin de six ans. Le rouquin laissa échapper un petit soupir et marmonna :


-Ouais, c'est bon, on n'est pas des cons non plus, on sait ce que c'est une légende...

Et il se pencha pour dessiner une mandragore sur la page de garde de son cahier, histoire de rentabiliser son temps.
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyJeu 30 Juil - 16:39:30

Pourquoi fallait-il que la semaine est une fin ? Cette question s'imposait dans la tête de Stan telle une malédiction. Chaque vendredi elle revenait le torturer. En effet en semaine il y avait les cours, mais faute de donner du plaisir pour certains, ils avaient au moins la décence d'occuper son temps. Pour ce qui était du week-end, le jeune noble n'ayant pas d'amis proches, il restait seul en général. De plus ses activités n'étaient pas très variées, il pratiquait l'escrime ou la magie voire lisait quand l'envie lui en prenait. Certes ce train de vie fit de lui un excellent élève, mais pour ce qui était de la vie sociale, le jeune renard se sentait bien seul et ses motivations s'en ressentaient. Sa rencontre récente avec un certain individu ayant changée sa vie, il n'en désirait pour autant de moins s'ennuyer le week-end, tout comme jeune adolescent de quatorze ans qu'il était.

Ainsi, sa semaine se terminait sur le cours de botanique, une matière que le jeune serpent considérait comme neutre, il n'aimait pas, mais ne détestait pas non plus. Il se rendit alors, désespéré à la vision du long week-end qui l'attendait, vers les serres, où l'attendaient les derniers instants de réjouissance de sa semaine. Arrivé en cours, il fut surpris de constater qu'il était le cinquième arrivé, se tournant vers le professeur, il le gratifia d'un :
« Bonjour professeur Bachelard ! », puis s'en vint trouver une place au premier rang où il serait tranquille afin de suivre le cours.

Les paroles du professeur se firent différentes de ce à quoi il avait été habitué l'année précédente par celui-ci. De plus il semblait s'insurger contre le niveau programme d'éducation de Poudlard. Cette manière de débuter le cours ne plut pas outre mesures au vert et argent.

Par la suite, le professeur Bachelard entra directement dans le vif du sujet en parlant des
« Légendes botaniques » et en questionnant sur celles-ci. Laissant quelques élèves s'exprimer avant lui, Stanislas leva la main pour demander la parole et s'exclama sur un ton neutre.

- Professeur, pour ma part je pense que ce que l'on nomme légendes botaniques sont en réalités des plantes, qui ont aujourd'hui disparue et dont les seules informations que nous ayons nous sont rapportées sous formes de légendes. C'est-à-dire que nous aurons du mal à en déduire ce qui est véridique de ce qui ne l'est pas.

Se reportant à sa copie, le jeune renard attendit la réponse du professeur Bachelard.
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  • Mervin Caerwyn
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    Mervin Caerwyn
MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyLun 3 Aoû - 16:30:34

Une étrange semaine s’achevait. Mervin s’étonnait chaque jour des changements qui paraissaient sur le visage des élèves. Tous semblaient changés. L’ambiance du château devenait pesante, les épaules des opprimés se courbaient, les bien nés redressaient fièrement la tête. Piégé entre ces deux camps, le gallois adoptait une politique discrète. Ses habitudes restaient les mêmes. Il ne quittait pas d’une semelle les Serpentard de bonne famille, et faisait montre d’une docilité exemplaire. Ses camarades comprenaient ses raisons. Ils profitaient odieusement de la précarité de sa situation. Tant pis. Au moins, les Carrow pourraient observer sa bonne volonté. Le moment de se distinguer viendrait. Il marcherait au pas pour s’élever dans l’indifférence des autres. Mais oublier l’horreur de ce qu’il cautionnait était difficile, il l’avait vu en cours. Les beaux discours, les certitudes s’effondraient face aux sévices infligées. Les élèves torturés pour avoir défiés l’autorité le glaçaient de pitié. Au fond de lui, il tremblait, pleurait de terreur. Il entendait l’écho des cris de sa mère, renouait avec un passé effacé, avec les morceaux détachés, éclatés, de son enfance. Pour vivre, il fallait jouer du côté des bourreaux. Il l’avait compris le jour de l’assassinat. Les plus forts traçaient le chemin, il n’était pas question de dévier. Sa lignée ne méritait pas un autre scandale. Les règles éthiques primaient. Il avait choisi de protéger sa famille, et les Sang Purs obéissaient à un code de lois très strict. Ceux qui s’en étaient détournés avaient provoqué la fin de leur généalogie. Mais son nom ne s’éteindrait pas avec lui. Les nés-moldus n’avaient rien à sauvegarder. Ils sortaient de nulle part, d’un ailleurs stérile. Tant qu’ils n’épousaient pas les nobles sorciers, ils ne dérangeaient pas, et, s’ils devaient disparaître, la culture magique n’en souffrirait pas. Au contraire, elle ne serait plus corrompue par les idées nouvelles et absurdes de l’autre monde. La théorie était séduisante, il fermerait les yeux sur les pratiques.

Et l’heure n’était pas aux pensées utopiques et stratégiques. La pause déjeuner s’achevait et il se dirigeait d’un pas tranquille vers les serres de botanique. Le professeur Bachelard lui avait manqué pendant les vacances. Il se faisait une joie de le retrouver, son Optimal de Buse en poche. L’épreuve lui avait très bien réussi, et, malgré ses craintes, il en allait de même pour toutes les autres. Ses notes ne descendaient pas en dessous de l’Effort exceptionnel. Et cela lui donnait une plus grande assurance. Sans crier victoire trop vite, l’idée lui était venue, pour la première fois, qu’il serait peut être capable de faire quelque chose de sa vie.
Arrivé dans la serre, il remarqua que la sélection des examens avait supprimé la moitié de sa promotion. Peu d’élèves jugeaient la botanique indispensable. Ils s’en séparaient dès qu’ils le pouvaient. De sa sixième année il ne reconnut que Zélie Colien assise aux côtés du seul Serpentard digne d’intérêt. Jason Lister appartenait à la classe des privilégiés. Il ne partageait pas leur ridicule prétention cependant, et Mervin l’aimait pour cette raison. C’était un garçon tranquille, aux antipodes de la petite excitée qui lui servait de sœur.
Après avoir salué le professeur, le rouquin se dirigea vers ses deux camarades. Un sourire amène effleurait ses lèvres pâles.


- Bonjour Jason, bonjour Zélie, vous allez bien ?


Il posa ses affaires sur la table d’à côté. Au fond de la serre, il nota la présence de William Craig, plus sombre depuis les évènements de la semaine. Il lui adressa un sourire discret, comme pour lui assurer son soutient. Il n’avait pas envie de se mettre les nés moldus à dos. L’idée lui semblait mauvaise. Il préférait garder l’approbation de tout le monde. Et il n’arrivait pas à détester l’ex préfet des rouge et or. Malgré ses origines anglaises, le jeune homme était tout à fait charmant. Il aurait besoin de courage pour affronter cette année, ainsi que les autres si le règne du Lord durait. Méritait-il la haine et la persécution de ses semblables ? Mervin écarta cette question troublante de ses pensées. Il était impossible de progresser en étudiant le cas par cas. Mais il pouvait frapper et compatir à la fois. Il restait humain.

Les mots du professeur Bachelard le réconfortèrent. Le vieil enseignant se posait ouvertement du côté des Carrow. Beaucoup d’élèves s’étonnèrent. La déception affaissait leurs traits. Ces pauvres esprits s’imaginaient qu’il fallait ressembler à Rogue pour demander la séparation définitive des deux mondes. L’idée n’était pourtant pas insensée. Elle était simplement mal présentaient. Les mangemorts utilisaient à tort la peur et la colère. Ils ralliaient à leur cause les partis conservateurs et s’aliénaient tous les autres. Alecto Carrow avait souligné toute la maladresse de sa méthode en cours d’études des moldus. Oui, le peuple tremblerait, et suivrait de peur d’entrer sur la liste noir des tyrans, mais il n’approuverait jamais, se rebellerait dès qu’on lui en donnerait la force. Pourtant, les gens acceptaient vite les changements lorsqu’on s’occupait de dissimuler la violence qu’ils engendraient. Ils ne voulaient pas la voir. Comme lui, ils préféraient voiler une partie de la vérité et fixer leurs yeux aveugles sur un avenir amélioré. Le travail bâclé du Lord l’agaçait presque, et cette pensée l’effraya lui-même. Il interrompit brusquement le fil de ses pensées. C’était digne d’un despote éclairé. Et Bachelard cherchait peut-être à protéger ses intérêts. Soutenir plus fort n’était pas lui jurer allégeance. Il était bien placé pour le savoir. Mais cela ne changeait pas ses avantages. Bachelard l’appréciait, et, cette année, il resterait dans ses bonnes grâces. Il n’était pas nécessaire de s’avancer plus loin. L’attitude de l’enseignant l’arrangeait. Il saurait en profiter.

Le sujet du cours le détourna tout à fait de ses préoccupations. Les splendeurs végétales capturaient son âme. Deux mots prometteurs, légende et botanique, s’étaient liés. Leur mariage le laissait rêveur. Il aimait les histoires. Chez lui, elles ne manquaient pas. Son enfance s’était nourrie de légendes associées à la forêt. Son imagination fertile se plaisait même à en inventer parfois. Il espérait les vivre, les attendait, les espérait dès qu’il s’aventurait entre les arbres de son domaine. Ailleurs, perdu au milieu des archives de sa famille, là où tous les incroyables destins de ses ancêtres étaient retranscrits, il laissa ses camarades participer. Zélie donna une définition assez bancale, puis Jason redressa les bases posées en s’exprimant comme s’il venait d’avaler une thèse complète. Mervin eut un sourire amusé. L’intervention d’un Serpentard inconnu, un nouveau de la classe des « grands », au ton empesé, compléta la réponse du blond. Le principal était dit, semblait-il. Il leva la main pour ajouter quelques mots.


- Et cela ne concerne pas forcément les plantes qui ont subi des mutations ou les espèces disparues. En fait, certaines plantes magiques aujourd’hui très connues ont fait l’objet de légendes, parce que les sorciers, surpris, en auront tracé un portrait plus impressionnant et plus effrayant que ce que montre la réalité. Mais une légende botanique peut très bien être associée à l’histoire d’un sorcier qui aura vécu un destin fabuleux ou tragique à cause d’une plante. L’espèce devient alors sacrée ou signe de désastre ou de mort selon ce qui se sera passé.


A cette évocation, une foule de récits lui venait, et il mourrait d’envie de les raconter. Se retenir était presque frustrant. Mais, docile, il se contenta d’idées. Les professeurs n’auraient jamais à se plaindre de lui. Il prenait garde à ne pas dépasser la limite des consignes.
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyJeu 6 Aoû - 11:11:52

Heureusement pour Bachelard, ses petits élèves de dernières années n’étaient pas décidés à lui faire savoir leur mécontentement, quant à sa décision de se ranger du coté des Carrow. Bachelard constata que c’était toujours les mêmes élèves qui étaient présent à son cours, certainement que ceux ci était des élèves modèles et qui ne cherchaient pas à avoir de soucis avec la direction. Le cours avait bien débuté ? chaque élève proposa une définition à sa manière de ce qu’était pour lui une légende botanique. Cependant le jeune William, ne semblait guère ravi de sa présence au cours, peut être était il au même titre que d’autres élèves déçu de voir Bachelard retourner sa veste. Et il fit un légère intervention au fond de la classe, qui revint aux oreilles du papy. Cependant contrairement aux premières années, Bachelard ne pouvait pas se permettre de leur infliger quelques souffrances, il décida donc de prévenir William des méfaits qui pourrait lui arriver s’il commençait à se mettre tous ses professeurs au dos. William n’était pas un vilain garnement, mais il fallait croire que son statut de sang semblait lui causer quelques ennuis, avant de finir les interventions sur les légendes botaniques, Bachelard fit une petit intervention pour calmer et rassurer William :

J’interromps le cours, une fois de plus cette année, pour faire une petite mise au point. Contrairement à mes collègues Amycus et Alecto, je ne pense pas qu’il est nécessaire de martyriser également les années supérieurs, ainsi cette année dans mon cours votre classe n’a rien à craindre. Sauf bien sur si vous poussez le bouchon un peu trop loin. Je prierais donc les élèves qui souhaiteraient me voir user de la force contre eux, de se taire, sinon je serais dans l’obligation de les exclure du cours, il fixa à présent William, et ceci engendrait des conséquences fort regrettable pour leur avenir. Bien à présent poursuivons.

Bachelard fit signe aux élèves de poursuivre leur intervention, qui n’étaient pas toujours brillantes à ses yeux. Jusqu’à qu’un de ses élèves favoris, étant pourtant à Serpentard leva la main pour faire à son tour une intervention des plus justes. Bachelard fit un sourire au jeune Mervin, qui avait par ailleurs bien mérité son Optimal au BUSE de Botanique. Bachelard qui était très ami avec les professeurs Flitwick et Binns, avait eu d’excellents échos sur ce jeune homme, Filius lui avait d’ailleurs conseiller de le prendre en pseudo bras droit lors des retenues qu’il serait obligé d’infliger à des élèves trop indisciplinés. Filius disait que Mervin n’était pas un élève à se laisser influencer, et que toutefois, quand Bachelard révélerait sa vraie nature et sa trahison aux Carrow, Mervin suivrait son exemple et se rangerait du coté du Bien, en tous cas Sigmund et Filius l’espéraient, car il ne voulait pas voir un si bon élève quittait Poudlard sans son diplôme en poche. Bachelard poursuivit donc son cours, après l’excellente définition du jeune Serpentard :

Parfait. Mervin je vous félicite pour votre excellente intervention, par ailleurs j’aimerais vous voir à la fin du cours, j’aurais besoin de vous pour une affaire concernant Poudlard. J’accorde donc 2 points pour Monsieur Gatween et Mademoiselle Colien et 3 points pour les interventions de Monsieur Lister et Caerwyn. Bon travail.

Bachelard s’avança à présent vers son bureau et fixa la forêt interdite. Il connaissait quelques légendes la concernant. Bon nombre de Botanistes avaient perdu la tête et avait fini à Sainte Mangouste pour avoir convoité des trésors que celle ci renfermait . La forêt interdite portait donc bien son nom tant aux dangers animal qu’elle renfermait qu’aux dangers végétal. Bachelard reprit donc la définition qu’avait donné Mervin à la classe et poursuivit le cours :

Effectivement une légende botanique ne concerne pas forcément les espèces disparues. Quant aux mutations ceci est assez rare de voir une légende construite sur une simple mutation. En effet, certaines plantes magiques qui sont aujourd’hui très connues et très utilisées ont fait l’objet de légendes, parce que les sorciers qui ont été les premiers à en voir les effets, on était submergé par l’émotion et donc incapable de tracer un véritable portrait de cette plante. Pour reprendre la suite de l’intervention de Mervin, une légende botanique peut être associée à l’histoire d’un sorcier qui aura vécu une expérience avec une plante, qui pourrait être tragique ou au contraire annonciateur de bons nombre de bonheurs. Cependant le sorcier peut être mort avant d’avoir révélé son emplacement ou les vertus complètes d’une plante. Ou bien un sorcier ayant trouvé une plante une fois et ayant fait l’expérience de ses pouvoirs mais une fois l’expérience faite, il lui fut impossible de retrouver la plante. L’espèce devient alors une légende. On pourrait poursuivre sur la définition exacte d’une légende, mais à ce moment là, on dériverait donc des énonciations subjectives d’origine d’une légende. Et ce n’est pas ce qui nous intéresse aujourd’hui.

Bachelard termina son introduction et poursuivit dans le vif du sujet en commençant par de petites légendes botaniques, à la suite de son exemple, il ferait donc appelle aux connaissances de ses élèves, pour énoncer à leur tour des légendes qu’il aurait entendu dans leur vie :

Bien, nous allons commencer le cours en lui même, par de petites légendes sur les plantes. Et donc s’attaquer à la Narthécie des marais appelée également Ossifrage ou encore Brise os. Cette plante qui n’est pas vraiment très dangereuse, existe dans les zones marécageuses, en compagnie de troupeau appartenant à des moldus. La légende est ainsi faite, cette plante qui appartient aux liliacées, serait dit on capable de prendre les pattes du bétail moldu, de les emmener dans la tourbe et de briser leur os. Ainsi cette plante a été victime de nos amis les moldus, qui l’ont massacré en grand nombre sur le simple fait d’un « dit on ». Il n’a jamais vraiment été prouvé par nous botanistes que cette plante est capable de tels exploits, quand on sait que sa taille est vraiment limitée. Ainsi, il y a quelques années les magicobotanistes ont décidé de protéger ses lieux de vie, avant que ses moldus ne décident de détruire les dernières spécimens. Bien à présent c’est à vous de me faire part de vos connaissances. Vous pouvez également vous servir de l’encyclopédie de magie naturelle, qui est à votre disposition sur votre table, et faire part à la classe de votre légende.

Bachelard retourna derrière son bureau pour laisser les élèves préparer leur travail, pendant qu’il feuilleta un exemplaire très ancien d’un livre concernant les croyances du monde des sorciers.

[Consignes : Pour être plus clair, vous devez chercher une plante sur laquelle plane une légende, cette plante doit exister en réalité, vous pouvez pousser un peu les pouvoirs qui seraient accordés à la plante tant que ça reste réaliste, si toutefois vous n’auriez pas le temps d’en trouver une vous pouvez toujours m’envoyer un MP. J’autorise également la possibilité de prendre une plante dont le nom pourrait vous inspirer une légende et de la faire. Mais surtout n’inventez rien, puisque les légendes du monde sorcier, ce sera pour la suite du cours^^]
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyJeu 6 Aoû - 16:51:58

Oups... Papy Bachelard avait entendu sa réflexion, pourtant proférée à voix basse au fond de la classe, et il venait de gratifier William d'un regard sévère qui fit baisser la tête au rouquin. Le garçon n'avait pas pensé parler suffisamment fort pour que le professeur l'entende, et il rougit un peu en entendant le discours qui lui était largement destiné. Bachelard se voulait rassurant, mais ses propos étaient assez angoissants... « Pas nécessaire de martyriser les années supérieures »... Bon, déjà, cela signifiait que pour les plus jeunes, dont Page, on pouvait sans arrière-pensée recourir à ce genre de pratiques ; et, en plus, le professeur n'excluait pas totalement cette possibilité pour les plus âgés : après tout, ses chers amis les Carrow prônaient l'utilisation intensive de la torture sur les élèves, et puisque Bachelard semblait parfaitement sur la même ligne qu'eux... Il y avait de quoi être écoeuré, mais l'enseignant avait au moins raison sur un point : un mauvais comportement pourrait avoir des conséquences funestes sur l'avenir des élèves, et pas seulement sur leur avenir scolaire et professionnel... Deux jours auparavant, William avait servi de cible à Carrow mâle, et depuis, son état général s'en ressentait ; sombre, anxieux, il ne cessait de sursauter au moindre bruit, au point que Page s'en était inquiétée... Alors s'il devenait réellement la tête de Turc des profs, il risquait tout simplement de ne pas terminer l'année, l'angoisse finirait par le miner au point de l'empêcher de continuer ses études... Il ne fallait pas en arriver là, et pour cela, il y avait une seule solution : s'écraser. William garda donc la tête basse, griffonnant quelques notes sur son cahier, la rage aux tripes. Comme il était éprouvant de devoir capituler ainsi devant tous les idiots détenteurs d'une once de pouvoir...

Légendes botaniques. Pour essayer d'oublier son énervement, William se concentra sur le cours, sur les consignes que venait de donner Bachelard. Trouver une légende, l'exposer à la classe, ça devait être faisable, même si le rouquin n'avait pas très envie de parler devant tout le monde. Avec un soupir, il ouvrit son manuel au hasard, et tomba sur la page consacrée aux engrais magiques et à leurs propriétés. Super. Ce n'était pas avec ça qu'il allait progresser dans son exposé... Restait le bouquin indiqué par le professeur, l'encyclopédie de magie naturelle. Le roux l'ouvrit, toujours au hasard, et se mit à feuilleter l'ouvrage sans trop savoir ce qu'il cherchait. Lorsqu'il avait été question de légendes botaniques, il avait pensé à la mandragore, mais le sujet lui semblait trop prévisible, et il estimait qu'il valait mieux trouver autre chose...

Après plusieurs minutes passées à feuilleter l'encyclopédie, il tomba sur une illustration qui attira son regard, et sur la légende qui allait avec : une plante grimpante luxuriante, accusée d'avoir tué des dizaines de personnes sans que personne sache comment. Finalement, un botaniste du XIX° siècle avait découvert la vérité ; la bignone étrangleuse enroulait ses vrilles autour du cou du jardinier imprudent qui les approchait à la nuit tombée, puis rétractait ses vrilles au matin, dès les premières lueurs ; par un mystère encore non éclairci, les corps ne portaient pas de traces de strangulation, de sorte que l'on avait souvent cru que la plante agissait par asphyxie. Une découverte récente semblait démontrer que certaines catégories de sorciers étaient plus victimes de la bignone étrangleuse que d'autres, et William se plongea avec passion dans le paragraphe qui détaillait le profil des victimes ; avec un peu de chance, les mages noirs malodorants étaient les victimes préférées de la plante, et dans ce cas, il faudrait en offrir un pied à chacun des Carrow...
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyDim 9 Aoû - 11:23:12

Dernier cours de la semaine avant le grand repos.. Ema avait hâte qu’il se finisse. Elle était pressée d’être en week-end autant pour rattraper sa fatigue que parce qu’elle n’aimait pas vraiment la botanique, même si des connaissances en cette matière étaient indispensables pour l’étude des potions, qui la ravissait davantage. Elle n’avait pas le choix, pour être douée en potions, elle se devait d’aller en botanique.

Après avoir mangé rapidement, la blonde avait attendue que le temps passe un peu en commençant justement à lire le livre de bota. Des plantes, des plantes, des histoires relatifs aux plantes .. toujours des plantes. Il n’y avait rien à faire, elle n’appréciait pas vraiment cette matière et s’était dirigée par la suite vers les serres avec un petit sourire triste.

Ema entra dans la serre parmi d’autres élèves et prit une place au 3e rang, sa place assignée pour suivre un peu, mais pas trop. La place parfaite pour les cours qu’elle n’aimait pas réellement quoi. Elle écouta avec avidité le discours du Papy et ne laissa paraître aucune émotion, impassible face aux propos de l’enseignant. Pourtant, intérieurement ça bouillonnait.. Bachelard rangé du côté des Carrow ? Impossible ! Il devait sûrement jouer la comédie, après tout, sa place était en jeu s’il ne se montrait pas compréhensif au nouveau régime.. Cependant, la blonde avait un léger doute. Et si leur prof avait changé de bords ? Et s’il était lui aussi en accord avec tout ce qui se tramait avec les nés-moldus ? Non, non, ça n’était pas possible.

Occupée à réfléchir à ce qui avait pu arriver au Papy durant l’été pour qu’il parle ainsi, Ema n’écouta que d’une oreille les questions du prof et les réponses qui s’en suivaient. Elle ne put cependant s’empêcher de sourire lorsque William répondit à son tour. Elle n’avait pas suivit l’histoire de la photo avec Précieuse McLane, arrivée après l’incident, mais comme elle ne connaissait pas bien le Gryffondor, elle n’avait pas prit la peine de poser des questions, ne cherchant pas à remuer le couteau dans la plaie s’il était arrivé quelque chose de grave, ce qui apparemment était le cas compte tenu de la mine maladive du jeune garçon..

Le prof rassura alors les élèves sur ce qu’il avait dit juste avant et Ema se réconforta intérieurement. Impossible, elle l’avait dit Cool.. Après avoir attribué des points, il leur donna sa définition que la blonde s’empressa de noter sur son parchemin. Pour l’instant, elle n’avait pas tout compris, mais finirait sûrement par comprendre au fur et à mesure du cours. Relisant ses notes pendant qu’il parlait, Ema en comprit alors le sens et écouta avec entrain le prof, prise d’un soudain élan de motivation.

Il lui semblait avoir lu quelque chose après manger, qui l’avait d’ailleurs bien fait rire, à propos d’une plante, qui lorsqu’on la cueillait, libérait un pouvoir qui faisait pousser progressivement les poils de la barbe, aussi bien des hommes que des femmes. Ema avait alors repensé à sa grand-mère qui s’était épilée la moustache un jour où la blonde était venue lui rendre visite. Il n’y avait aucun doute, son aïeule avait du cueillir cette plante. Le seul problème c’est qu’elle n’avait pas mémorisé le nom de la plante en question, elle feuilleta rapidement son livre et tomba par chance en plein dessus. Pointant du doigt le nom de la plante, elle leva alors la main et répondit :


- Il y a cette plante – Ema relut alors le nom de celle-ci – la barbe du bon dieu aussi appelée – elle se reporta une nouvelle fois au livre – barbe de bouc.

Ema releva la tête vers le professeur et continua ses explications :
- Cette plante sauvage que l’on trouve en montagne serait capable de faire pousser la barbe de celui qui la cueille. Lorsqu’elle est séparée de ses racines, son pouvoir se libère automatiquement. Bien entendu, la barbe ne pousse pas à une vitesse démesurée mais à ce qu’il paraît, plus l’on garderait la barbe du bon dieu en main, plus la barbe pousserait vite. Il n’est pas mentionné dans le livre que cela a été démontré, dit-elle en regardant le manuel. Mais il est fort probable que ce soit vrai, si le professeur Carrow à cueilli une plante récemment, ajouta-t-elle discrètement tout en gardant son sérieux.

Ça n’était peut-être pas une bonne idée d’avoir ajouté cela étant donné que la remarque précédente de William s’était vue commentée par le Papy, mais après tout, ça n’était pas particulièrement méchant et puis bon.. Amycus avait qu’à se raser *sbaf*
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyMar 11 Aoû - 15:29:26

Le jeune serpent était plutôt content de lui, il venait de rapporter deux points à sa maison. Mais cela ne suffisait pas, il en voulait plus, toujours plus. Certes les Serpentards étaient dans l'ensemble de bons éléments, mais cette année il voulait une victoire écrasante, afin de montrer aux autres maisons où se situait la vraie puissance. De plus le fait de gagner ces deux points était une preuve directe du fait qu'il s'améliorait et cela se trouvait justement être sa nouvelle addiction.

Stan était conscient qu'il n'avait eu que deux points car il n'avait donné qu'une explication incomplète, un peu trop simpliste pour un quatrième année. Il faudrait qu'il développe ses propos à l'avenir, s'il voulait remporter plus de points.

Le professeur Bachelard lui donna l'opportunité de faire ses preuves en posant une nouvelle question, un peu plus corsée. En effet il désirait que les élèves lui citent chacun un exemple de légende botanique. Le jeune noble rechercha profondément dans son cerveau afin d'en tirer un exemple viable aux yeux du professeur.

Cette exploration fut d'abord sans succès, mais en changeant son angle d'attaque il parvint à se souvenir d'une vieille légende non botanique, celle des vampires. Certes, cette légende ne collait pas avec le cadre du cours, mais celle concernant l'ail était plus du genre à correspondre aux demandes de l'enseignant. Travaillant plusieurs fois sa réponse mentalement, le vert et argent leva finalement le bras et demanda la parole.


-Professeur, je me demandais si l'ail pouvait être classé dans la catégorie des légendes botaniques, interrogea-t-il dans un premier temps ? En effet il s'agit peut-être d'une plante assez courante, mais elle est réputée comme capable de détruire un vampire. Le fait de le citer comme arme contre des êtres légendaires fait de l'ail une légende, du moins c'est ce que j'imagine.
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyLun 31 Aoû - 23:45:19

Le voir à la fin du cours ? Le sourire de Mervin s’effaça d’un coup. Il n’aimait pas cette phrase. On la réservait trop souvent aux mauvais éléments ou, depuis quelques temps, aux élèves qui venaient de perdre un membre de leur famille. Les scènes étaient alors pénibles. A travers la serre, des camarades fondaient en larmes sur le bureau de l’enseignant, et tous les curieux restaient, tendaient l’oreille, dans l’espoir de saisir le nom. Etait-ce un père, une mère, un cousin, une tante ? Pour lui, l’hésitation n’était pas permise. Lord Caerwyn figurait sur la liste noire des familles sorcières galloises. Une place était réservée pour sa tête, sur le mur des traîtres. Et l’image était à peine exagérée. Chez lui, les traditions celtes les plus odieuses persistaient. Des lignées cruelles s’en amusaient encore. Celle qui avait assassiné sa mère serait-elle assez bonne pour planter le crâne de son père à côté du sien, au dessus de la grande porte du château Tewdwr ? Son cœur rata un battement et se calma, soulagé, lorsque Bachelard lui parla d’une affaire qui ne dépassait pas Poudlard. Les Carrow avaient-ils parlé de lui ? Le rouquin ne leur avait probablement pas fait la meilleure des impressions. En études de moldus, la sœur avait lancé un combat de coqs et il avait tenté de lui expliquer que sa religion lui interdisait de traiter un animal psychopompe sacré de cette façon avant de se prêter, sans enthousiasme, à l’exercice. Elle avait bien évidemment refusé de le dispenser. Le lendemain, en défense contre les forces du mal, le frère avait noté ses nouvelles réticences face à la violence. L’expression de sa sensibilité mettait son jeu à mal. Etait-il déjà fiché sur la liste des élèves à persécuter ? Mervin connaissait ce rôle par cœur. Il n’avait pas très envie de l’endosser à nouveau, et l’inquiétude le tourmenta un long moment.

Distrait, il tournait et retournait dans sa tête les possibilités. Il partait vaincu. Mais, d’un autre côté, rien ne disait que son plan échouait. Il l’avait suffisamment médité pour savoir qu’il n’était pas bancal. Bachelard avait peut-être vraiment besoin de son soutient. D’années en années, Mervin lui avait prouvé qu’il était un élève sur lequel il pouvait compter. Ses camarades l’avaient compris. Des regards jaloux et méprisants glissaient vers lui. Seuls les Sang Pur gallois connaissaient les détails de son histoire. Les autres les ne voyaient d’un arriviste, favorisé par le nouveau régime. Possible. Cependant, si son nom méritait les honneurs, un bâtard de son espèce ne valait pas la moindre attention. Il n’obtiendrait rien gratuitement. Que Bachelard l’impliquât dans une affaire confidentielle était trop beau pour ne rien cacher. Il ne s’attendait pas à exécuter une tâche glorieuse. La nature du service le préoccupait et les récits de légendes végétales perdaient de leur attrait. Il préférait se préparer mentalement à toutes les éventualités. C’était une peine inutile, il le savait. Dans ce genre de situation, la réponse n’apparaissait jamais seule. On affrontait l’impossible en songe et l’évidence de la réalité nous désarmait. La spontanéité revenait toujours à la charge. Jouer sur l’effet d’annonce était un grand classique de la manipulation. La victime affrontait ses démons, ses craintes et ses désirs les plus profonds, et la révélation frappait des terrains ignorés qui s’ouvraient sous des défenses inutiles.

Il essaya de se raccrocher au cours. Les légendes botanique devaient pourtant avoir assez d’intérêt pour l’occuper. Hélas, les élèves n’avaient rien de très spectaculaire à raconter. Les plantes capable de faire pousser la barbe et l’ail qui tenait les vampires à distance, l’ennuyait. Il n’était pas là pour entendre des mythes vu et revus accompagnés d’histoires tout juste dignes d’amuser des gamins. Ses camarades n’avaient donc rien de plus passionnant à raconter ? Toutes les forêts de Grandes Bretagne avaient leurs légendes. Celles du Pays de Galle en regorgeaient. Les croyances ne manquaient pas. Les arbres surtout occupaient une belle place dans ces récits. L’un était vieux comme le monde, l’autre s’ouvrait sur le monde des morts. Ils inquiétaient, rassuraient et attiraient les moldus comme les sorciers. D’autres plantes avaient, disait-on, provoqué de grand miracles, ou de grands malheurs. Certaines traditions avaient la vie tenace. Le gui, symbole druidique par excellence, fascinait encore les peuples non-magiques, et les sorciers superstitieux l’utilisaient à chaque rituel. Après avoir parcouru à la hâte son registre de légendes, Mervin opta pour une plante dont la légende n’était pas localisée au Pays de Galles. Il fallait que l’histoire parle aux autres. Et, surtout, la classe ne semblait pas assez réceptive pour mériter une aventure exclusive. D’une voix tranquille, roulée par son accent, il se laissa porter par un petit récit :


- On a longtemps pensé que la jusquiame noire avait le pouvoir de changer les hommes en animaux, voire en loup garou. Beaucoup de moldus, et de sorciers un peu naïfs sans doute, ont rapporté avec des détails très précis les effets de leur transformation. Et des accidents sont arrivés. Des hommes se sont mis à attaquer sauvagement leurs semblables, en les griffant, en les mordants, comme des bêtes féroces. Ces quelques drames ont donné à la plante la plus sinistre des réputations. Avant la transformation, une folie douce qui doit priver l’homme de toute son humanité s’installe, puis, la métamorphose en un animal monstrueux peut commencer. Alors, ceux qui absorbaient la plante devaient être abattus. On en donnait parfois de force à ceux que l’on voulait tuer. Je crois qu’un village d’Angleterre a perdu une vingtaine d’âmes quelques siècles plus tôt à cause de cette légende. Un homme fou s’est mis à blesser les habitants. Quelqu’un a évoqué la jusquiame, et tous ont pensé souffrir du même mal depuis qu’ils étaient entrés en contact avec ce fauve humain… Aujourd’hui bien sûr, tout le monde sait que la plante n’a jamais donné de monstres ou créé les premiers loups garous. En fait, elle égare l’esprit comme la datura ou l’opium, et les moldus l’ont aussi utilisé dans le cadre plus contrôlé des rituels, ils pensaient que des pouvoirs particuliers leur permettaient de communiquer avec les dieux. Il n’est donc pas étonnant que quelques cas isolés, vite généralisés, aient un jour eu l’impression de sentir des poils s’hérisser sur leur dos, ou des crocs pousser dans leur bouche… Enfin…
- Un sourire éclaira son visage. – Toutes les légendes liées au plantes ne jouent pas sur les inquiétudes populaires. Des arbres particulièrement spectaculaire ont la réputation de porter la présence d’une divinité sur terre. Et il y a bien sûr le gui dont on a longtemps cru qu’il pouvait guérir toutes les maladies…

Comme les élèves ne semblaient pas très inspiré, Mervin en avait profité pour donner à son intervention une conclusion plus positive. Il n’avait cependant pas l’intention de monopoliser la parole, même si les sorciers connaissaient mieux les histoires de leur monde. Il les comprenait. Les lubies des moldus n’avaient rien de très palpitant. Elles paraissaient tellement ridicules…
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Légendes Botaniques EmptyDim 27 Sep - 13:44:32

Le professeur Bachelard avait toujours enseigné la Botanique, cette matière avait toujours été pour lui, une source d'inspiration. La botanique était une science qu'il jugeait d'une très grande importance dans le monde des sorciers. Au même titre que les sortilèges ou les potions, la Botanique pouvait agir dans tous les domaines, et bien des fois elle se trouvait être aussi puissante que d'autres matières de sorcellerie. Bachelard avait donc choisi cette discipline trop souvent laissée de coté pour montrer à quel point elle pouvait être dangeureuse et que les plantes au même titre que les animaux avaient un lien avec la Magie. Le sujet du cours était d'ailleurs en rapport avec bien des sujets du monde magique. Bachelard avait donc commencé le cours par un rappel des principes même d'une légende, puis le cours était arrivé au test des connaissances de ses chers petits élèves, la première à prendre la parole était Ema Skye, qui choisit la barbe de bouc comme exemple, cependant une fois de plus un élève termina par une remarque déplacée face aux Carrow et en particulier sur Amycus. Bachelard décida donc de répondre àEma, pour une fois de plus montrer que la Botanique n'était pas la discipline ou on pouvait à son aise depassait le réglement:

- Mademoiselle Skye, je vous prirais de rester à votre place, les problèmes pilaires d'Amycus Carrow ne vous regarde en rien, mais si toutefois vous préferez que je lui en face pars, il se fera un plaisir de vous recevoir dans son bureau et qui sait vous prendriez peut être goût au sortilège du Doloris...

Après cette nouvelle mise au point Bachelard poursuivit les exposés et une question fut posée par Stanislas, un jeune élève de Serpentard qui semblait ne pas avoir bien reviser ses cours en prétendant que les Vampires étaient une légende, le vieux professeur décida donc de rafraichir un peu la mémoire du jeune Serpentard, Bachelard s'empressa donc d'y repondre:

- Monsieur Gatween, il me semble que les vampires ne sont pas des légendes, Hagrid m'a d'ailleurs confié qu'il en avait vu un il y a quelques années, et qu'il a même discuté avec. Vous pourrez me dire que Hagrid boit un peu trop souvent du Rhum et qu'il éponge un peu trop les bars à votre goût, mais il me semble que vous ne pourrez contredire le professeur Donovan, qui m'a fait part d'une rencontre houleuse avec une vampire quelque peu agitée. Evidemment, ici ce qui nous interesse c'est les plantes, mais je vous conseille de bien révisé vos cours de Soins aux Créatures Magiques. Et pour répondre à votre question, l'ail répugne les vampires autant que le vinaigre de mandragore éloigne les flereurs. Mais ça ne fait pas de l'ail une légende. Je vous accorde 3 points pour votre intervention qui nous permet une petite révision.

Bachelard se tue pour laisser le jeune Mervin parlait à son tour, cet élève était le meilleur élèment de Botanique que Bachealrd avait eu depuis longtemps, même si pour Bachelard, Neoki Ewora était celle qui avait la palme de la Botanique. Mais Bachelard commençait à douter des capacités de Mervin, après son intervention Bachelard avait l'impression de revenir 60 ans en arrière et de se revoir pendant ses cours de Botanique. Bachelard fut heureux de reprendre l'intervention du jeune Serpentard, qui avait d'ailleurs obtenu d'excellentes notes l'année précédente.

- Excellente intervention, Monsieur Caerwyn, J'accorde 15 points à Serpentard. Votre intervention sur la jusquiame norie est brillante. Effectivement cette plante qui existe présente sur son nom une légende, celle de transformer les sorceirs ou les hommes en Bêtes sauvages, après analyse de bon nombre de botanistes et savants sorciers, cette plante a la seule capacité d'augmenter les dons en métamorphose, cependant elle est également hallucinogène et provoque de graves troubles de la réalité. De même pour le gui, qui a malgré tout de grandes capacités en Médicomagie, mais il n'est absolument pas capable de guérir toutes les maladies.

Bachelard marqua une pause, pour terminer le cours, sur les légendes botaniques au sens large, c'est à dire des palntes dont on suppose l'existance mais qui n'ont jamais été trouvé ou presque. Bachelard s'avança donc devant la classe pour terminer le dernier mouvement du cours:

- Bien, pour terminer le cours d'aujourd'hui nous allons nous charger des légendes botaniques en tant que telle. C'est à dire les plantes qui votn l'objet d'une légende sur leur existence. Pour ma part nous allons parler du sabot d'Hadès. Le sabot d'Hadès est une orchidée dont l'existence est soupçonnée dans la Forêt interdite, cependant ni moi ni aucuns Botanistes n'a été capable de la trouver. Cette plante légendaire dit on est capable de sentir les âmes et de s'enfouir sous terre dès que l'une d'elle s'approche de son lieu de vie, et donc elle disparait sous terre sans que jamais personne ne puisse la voir. Elle possède un pouvoir immense, pour ne pas se faire cueillir, on dit que celui qui sent son odeur foetide verrait la scène de sa mort se dérouler sous ses yeux. Bien entendu la mort est une chose subtile et personne n'est capable de dire si ce pouvoir est capable d'exister, et comment l'orchidée serait capable de produire un tel effet. Maintenant, je compte sur vous pour faire preuve de la plus grande lucidité et de nous ennoncé à tous une légende que vous avez entendu sur une plante dont l'existence reste à prouver. Ce petit exposé sera noté et le corus se terminera ensuite...

Bachelard fit un sourire à Mervin, il esperait qu'un jour il puisse lui transmettre tout ce que lui savait que Mervin reprendrait la relève lorsque Bachelard ne serait plus capable de ransmettre la Botnaique à ses élèves.
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