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 L'endroit de tous les malheurs... [Prio Alison]
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MessageSujet: L'endroit de tous les malheurs... [Prio Alison]   L'endroit de tous les malheurs... [Prio Alison] EmptyLun 4 Aoû - 20:06:31

La bibliothèque. L'endroit le plus detesté pour la plupart des Serpentard, mais en revanche, l'endroit le plus apprécié et le plus rempli de Serdaigle. On pouvait même qualifier cet endroit de paradis pour Serdaigle, ces sorciers assidus dans leur travail et plongés dans leurs bouquins a longueur de journée. Certes il y avait des exceptions, mais cela était une généralitée.

Joyce évitait cet endroit le plus de fois possible. Lorsque il avait un devoir à rendre ou encoe une recherche a faire, il se débrouillait pour qu'un camarade lui fournisse les réponses sans que notre jeune Serpentard n'ai besoin de pénétrer dans ce nid de têtes à claques que sont les Serdaigle. Et lorsque Joyce ne pouvait compter sur personne d'autre que lui même pour effectuer une recherche, il se préparait psychologiquement avant de se rendre dans cet endroit si répugnant pour lui. Cet après midi ci, c'est une recherche sur les différents sortilèges de protection qu'il devait effectuer. Bien sûr, le professeur Flitwick n'avait pas encore abordé ce sujet là en cour, mais Joyce fut informé par l'un de ses ainé Serpentard de 6ème année qui se rappelait encore et toujours de son précédent programme de Sortilèges et enchantements. Bien sûr, ce cour ne devait pas être des plus difficil, mais si Joyce pouvait rapporter le plus de points possibles en anticipants les réponses des différentes questions que leur posera le professeur Flitwick, il pourra faire rapporter des points en plus à sa noble maison qui était déja en tête. Cette année les Serpentard étaient bien décidés à ramener la coupe au professeur Rogue et notre jeune Serpentard voudrait faire partis des élèves qui auront contribués avec efficacité à la future réussite des verts et argent. C'est la raison pour laquelle lorsque il aura terminé ses recherches sur les sortilèges de protection, il se rendrait dans les cachots afin d'informer ses camarades Serpentard sur le prochain cours du professeur Flitwick.

C'est donc en sortant de la salle commune située dans les cachots que Joyce commença sa route vers le quatrième étage dans le but de se rendre à la fameuse bibliothèque. Il y avait encore beaucoup de monde dans les couloirs à cette heure ci, mais comme à leurs habitudes, la majeure partie des Serdaigle ne se trouvait pas dans les environs mais bien à la bibliothèque. Bien sûr il y avait aussi des Gryffondor, des Poufsouffle ainsi que quelques Serpentard, mais le territoire était bel et bien dominé par les bleus et argent. Joyce put constater cela lorsque il fut arrivé au quatrième étage et qu'il se tenait sur le seuil de l'entrée de la bibliothèque. L'endroit était exrèmement calme malgré le monde qui y résidait. Ce calme faisait même froid dans le dos. Lors de son entrée, personne ne fit attention au jeune Serpentard, mis à part la surveillante qui le mis en garde si il venait à créer un quelconque agitement dans la salle. Mais là n'était pas le but de Joyce, les séance de perturbations seraient pour plus tard.

Le jeune Serpentard se rendit donc sans attendre dans la section sortilèges et enchantements et observa les différents ouvrages qui se présentaient à lui. "Anthologie des enchantements au XVIIIe siècle", ce fut le livre que Joyce portait au dessous d'une grande pile de parchemins ainsi qu'une plume accompagnée d'un petit verre rempli d'encre. Par la faute de cette grande pile, Joyce ne voyait pas grand chose et par conséquent ne savait pas vraiment ou il allait. Mais suite à quelques instants de déséspérantes recherches, Joyce aperçut une table vide et disponible. C'est la raison pour laquelle le jeune Serpentard accéléra avant que celle ci ne soit prise d'assaut par un groupe de Serdaigle en manque de travail. BANG !!! quelques seconde se succèderent rapidement avant que Joyce n'ait pu se rendre compte qu'il venait de pércuter quelqu'un et que toutes ses affaires était tombées au sol, son pot d'encre cassé et ses affaires ainsi que son pantalon tachés de cette substance sombre.


- Raaahh c'est vraiment malin ça !!! Tu peux pas regarder ou tu marches bon sang ?!

S'exclama Joyce sans regarder la personne qu'il venait de heurter il y a de cela quelques instants.
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MessageSujet: Re: L'endroit de tous les malheurs... [Prio Alison]   L'endroit de tous les malheurs... [Prio Alison] EmptyLun 4 Aoû - 22:50:51

" Bibliothèque" grommela la rouquine en écartant d'un souffle maussade quelques mèches de cheveux flamboyants, rehaussant la remarque d'un silence bougon de préméditation, ses mains refermant négligemment l'ensemble des livres fourrés dans un sac qu'elle portait à l'épaule. Cette perspective n'avait rien de proprement réjouissant sous le regard impérieux de la délicate et fragile Alison dont les pas résonnaient mollement le long des marches qui quittaient en méandres sinueuses les cachots sombres et mal éclairés, les bannière d'un vert que la petite anglaise avait diagnostiqué comme affreux et les flammes des torches vacillantes. Non pas que la fillette détesta foncièrement l'ambiance rauque des salles confinées et le feu chaleureux grondant dans les cheminées de même que l'effluve des chaudrons bouillonnants mais ses critiques plates tombaient sous le sens d'une lumière qui aurait pu être bien plus abondante. Aux dernières nouvelles, l'âge de la préhistoire était révolu et l'utilité des cavernes considérablement restreinte et ces obligations monocordes n'avaient rien de particulièrement agréables. D'autant plus pour la charmante Alison Basley pour qui le côté mystique de la chose n'avait rien de sensiblement attrayant et que le concert tonitruant de ronflements compulsifs n'avait pas parvenu a déridé si ce n'était creuser les cernes légers sous les paupières non maquillées. Entre deux pimbêches caquetant comme la volaille, l'anglaise avait passé son chemin en jouant des coudes et des épaules, marmonnant quelques paroles de circonstance devant les abliers dont les grains mordorés découlaient lentement et de façon successive et aléatoire. Vous l'aurez compris sans mal, la rouquine n'était pas dans un de ses meilleurs jours qui semblaient se raréfier avec le temps et les trois adolescentes dont les doigts entortillaient ridiculement une mèche de cheveux blond n'avait en rien apporter une quelconque amélioration dans ses sombres ruminements et la confortait dans l'idée que les élèves normaux se faisaient rares. Entre les blondes platines aux lèvres trop rouges et les garçons qui semblait sous la contrainte du poids du monde sur de frêles épaules, la fillette n'avait retenu que les excès de niaiseries, le pathétisme des ongles cassés attiseurs de gémissements contrits, les sourires pour une pub de free dent qui recevaient un gloussement intimidé.

Le quotidien pesant de tout adolescent mais qui prenait chez la fillette des ampleurs insoupçonnées. Dans cet état d'esprit, il était facile d'expliquer la cadence lente et indécise de ses pas sur les marches de marbre, le raisonnement cristallin et léger de sa démarche irrégulière et l'expression mutine et affrétée de son visage aux multiples tâches de couleur rousse concentré dans la contemplation muette de ses chaussures. Le samedi avait permis le poids des cours en moins et la finition des derniers devoirs en cours que la fillette avait répertorié comme un moucheron désagréable qu'il fallait platement écarter d'un signe de main peu enjoué. Elle était studieuse mais son application avait des limites et le devoir bien trop long du professeur incompétent que représentait celui de botanique avait dépassé avec étroitesse ces vaines restrictions d'usage. La tension et les déblatérations futiles qui vrombissaient dans la salle commune avaient finalement eu raison de sa patience acide et la rouquine avait jeté d'un geste las les lanières de son sac sur ses épaules rougies par les rafales de vent disparates d'un automne doré. C'était un spectacle gracieux que le changement des teintes au cœur des arbres massifs mais inutile de préciser que la petite anglaise passait devant les ballets aériens des premières feuilles tombantes sans soucis de l'esthétique si ce n'était l'idée discourtoise de devoir se couvrir a l'avenir d'avantage. Actuellement, c'était une écharpe violette grossièrement tricotée qui faisait office de coupe vent, la fillette reprenant peu le concept du sens de la maison et qui aurait été bien loin de courir les boutiques a la recherche de laine d'un vert à peu près portable. Ses cheveux roux battaient la cadence des brises fortes ou légères, son corps sec contournait les flaques d'eau éparses qui se mêlaient mollement à la boue du sol détrempé. Seul les yeux verts quittaient l'abri confortant du chandail, esquissant un rictus de détresse amère devant deux brunes ébouriffées qui contre vents et marées jugeaient plus seyants les débardeurs courts et les shorts dévoilant les jambes halées.

Autant dire – et vous auriez raison- que l'imposante fierté d'Alison ne poussait pas jusqu'à un excès de féminité. Aux yeux de la rouquine, le rouge carmin ne servait qu'à alourdir les lèves déjà plantureuses de demoiselles charnues aux quelques neurones disparates et les vêtements sexy à attisé les foudres des rhumes et pneumonies douloureuses. Le seyant disparaissait donc sans mot à dire aux profits d'un indéniable sens pratique et d'une logique implacable et bougonne que personne n'aurait pu soulever sans de longues et savantes explications. Le mot bibliothèque offrait donc une vision certes peu mélioratives d'une serpentarde engluée a son miroir mais la rouquine mais la petite anglaise qui révulsait a goûter autre chose que le traditionnel porridge conventionnel voyait là le silence planant nécessaire à un devoir stupide dont l'intérêt purement décoratif lui semblait dérisoire. Rien ne discernait une fleur d'une fleur et la description du pissenlit face au bleuet lui semblait potentiellement restreinte niveau enrichissement. Rien de très glorifiant donc, mais la demoiselle avait poussé entre bourrades insistantes et tassement circonspect, épaules en arrière et mimique amères lorsqu'un élève aux auréoles proéminentes eu la mauvaise idée de lever le bras pour pousser sa compatriote à la recherche d'une table vide. Le visage creusé de veinules et de rides de Madame Pince accueillait comme a son habitude les imprudents visiteurs qui foulaient des pieds son temple, réprimandait le caquettement bruyant d'une conversation, planait entre les tables a la manière du vautour, sautant avec un hurlement strident sur un fautif cornant maladroitement une page.


" Silence dans la bibliothèque. Les livres ne sont pas à usage personnel. McGoyne, remettez ce livre où vous l'avez trouvé et pas au grès de votre main heureuse !" piaillait la vieille femme d'une voix aigre a l'encontre du malheureux qui fautif s'éloignait piteusement, mains jointes derrière le dos. Les ouvrages imposants défilaient sous les yeux de la rouquine dont le regard s'arrêtait par instant, neutre, sur une couverture un peu plus gaie ou reflétant d'avantage l'objet de ses recherches. Les ouvrages imposants défilaient sous les yeux de la rouquine dont le regard s'arrêtait par instant, neutre, sur une couverture un peu plus gaie ou reflétant d'avantage l'objet de ses recherches. Ses doigts parcouraient les épaisses reliures, déchiffrant sans sourires de réserve les titres, consultant les références d'un doigté d'experte, commentant parfois d'une moue dépitée la déception devant les indications peu claires du livre en question. "Théorie progressiste du bois de baguette" lui sembla aguicheur et c'est avec fermeté que le livre vint prendre place au creux des paumes tendues et ouvertes tandis que la petite anglaise en dévisageait les coutures avec attention. Va savoir pourquoi, ce vieil ahuri de Bachelard dont les os devaient craquer dangereusement aux moindres gestes et dont les attitudes de papy gâteau retraité et sénile ne faisaient qu'accentuer le reniflement enfantin de mépris de la fillette faisait une véritable fixette sur le bois de baguette. Et la rouquine aurait très certainement continuer son cheminement maussade sur la silhouette dégingandée d'un adolescent de haute taille qui se prenait pour un nimbus n'était pas violemment entré en collision.

Raaahh c'est vraiment malin ça !!! Tu peux pas regarder ou tu marches bon sang ?! Et pendant quelques secondes, déconcertée par le culot de son interlocuteur, la rouquine se trouva déstabilisée l'espace d'une fraction de son précieux temps. Quand on se prenait pour un manche a balai voletant gaiement au milieu d'un stade, on avait la décence de fermer une bouche déjà proéminente et de s'aplatir sur le sol les mains jointes pour implorer la pitié de la victime non ? Aussi la petite anglaise ne chercha pas a retenir entre ses doigts le flot de parchemin et d'encre préalablement sortit dans le cadre de ses devoirs, laissant libre cours aux dérives sirupeuses de l'encre le long de la longue robe de sorcier et n'insistant en aucun cas sur les tâches ancrées dans le tissus luxueux. Et bien, les hypothèses retorses se multipliaient mais la fillette optait pour la plus simple : ce garçon était un idiot congénitale a l'esprit peu développée et aux maigres compétences sorcières pour ne pas grogner d'une vois éteinte un récurvite de base. Ce que le garçon ignorait, c'était qu'Alison Basley était loin d'être une personnalité délicate et meurtrie par le malheur d'autrui qui la laissait profondément indifférente. Elle n'était pas sadique loin de là. Elle était colérique et l'explosion de cheveux roux vint rapidement après cette dernière supplique, comble d'ironie et d'irritation. "Je l'aurais fait volontiers si un licheur en rut qui se prenait pour un nimbus n'avait pas eu la délicate attention de poser ses fesses en travers de mon chemin " Grimace de circonstance. Rapide jugement suspicieux de ses yeux verts foudroyant l'adolescent. Il était laid, avec son regard idiot et son roulement de hanches grotesque. C'en était indécent.

"C'était ça qu tu reluquais avec des airs de cachalot décrépi ? Aux dernières nouvelles, les tables ne volent pas et ses pattes courtaudes ne l'auraient pas emmené bien loin " acheva la rouquine, de fort méchante humeur, ramassant ce qui restait de potable en essuyant maussadement les feuilles de parchemins trempées d'encre et le reste de plumes. " C'est la force de gravité qui t'empêche de te pencher pour réparer tes bêtises ? " Ajouta la petite anglaise en foudroyant le jeune homme qui trônait stupidement du haut de sa quinzaine et semblait avoir à peu près autant d'adresse qu'un boursouf. La simple logique ne voulait elle pas qua cause répare l'incident où le volumineux postérieur de son interlocuteur refusait il réellement de le porter plus loin ? Son empressement n'excusait pas l'acte et la convoitise d'un objet pourtant, de tout point de vue, peu discutable, ne valorisait en rien son expression aux petits yeux porcins révulsés. A vrai dire, elle n'attendait pas vraiment d'aide de la part de cet empoté et c'était en haussant les épaules qu'elle refourrait le tout dans son sac, ramassant le livre intact sous le regard courroucé de la bibliothécaire dont les membres rachitiques demeuraient tendus par l'angoisse et l'anxiété. "Pas de chance. Une seule table de libre et tu vas être contraint de la partager avec moi" termina la fillette, jugeant la démonstration suffisante tandis que d'un geste ample, elle se laissait choir sur la table la plus proche et feuilletait distraitement l'ouvrage emprunté en suivant ce récent interlocuteur sans réel gêne, de cette insouciance persistante d'enfant qui aurait mit tout adolescent normal dans un somnolent mal à l'aise.
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