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 Rencontre [Prio Drago]
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MessageSujet: Rencontre [Prio Drago]   Rencontre [Prio Drago] EmptyMer 9 Jan - 15:54:42

[Hj : Désolée Drago pour ce minuscule post, je me rattraperais Wink !]

Katrina venait de rédiger une lettre pour son père. Depuis qu’elle était entrée à Poudlard, elle lui avait envoyé deux lettres, auxquelles il avait répondu, mais le courrier ne suffisait pas à Katrina. Son père lui manquait terriblement, elle n’avait jamais été séparée de lui ainsi. Bien entendu, apprendre la magie, c’était plaisant et elle adorait ça, mais tout de même … Katty était né-moldue et ne connaissait rien à la magie avant de recevoir sa lettre pour l’école, lettre qui l’avait troublée. Elle avait même cru à un canular ! Pensez donc ! Elle recevait une lettre lui annonçant qu’elle était sorcière et qu’elle allait aller dans une école de magie faire ses études, il y avait de quoi perdre la tête !

Enfin bref, revenons au présent et cessons de nous attardez sur le passé car ce n’est pas cela qui fera avancer le message. Donc voilà, Katrina venait de rédiger une lettre pour son père et entra dans la volière en la relisant pour être certaine de n’avoir fait aucune faute, car, si elle en avait fait, ce serait le pire des drames : une Serdaigle faisant une faute !

« Coucou papa,

Ça va ? J’espère que oui. À Poudlard, tout ce passe très bien, même si je ne suis pas encore habituée à la magie, mais je t’assure que bientôt, je m’adapterais à ma nouvelle vie et à la magie. En attendant, tu me manques terriblement … J’espère qu’on pourra se voir aux prochaines vacances !

Je t’avais dit que je t’en dirais plus à propos de la maison Serdaigle, vu que c’est dans cette maison que j’ai été envoyée. J’ai fait quelques recherches à la bibliothèque et j’ai appris que cette maison a été fondée par Rowena Serdaigle. Pour chaque maison, il y a un fantôme, en quelque sorte. Nous, c’est la Dame Grise.

Dans ma dernière lettre, je t’avais raconté que, pour aller dans la salle commune, il ne suffisait pas d’un mot de passe (ce qui est apparemment le cas pour les autres maisons) mais le portrait qui garde l’entrée nous pose une question, et, si on répond correctement, on peut rentrer, ce qui nous permets d’apprendre une chose de plus. Pour l’instant, je me suis trompée seulement deux fois dans mes réponses.

Eh oui ! Je ne sais pas pourquoi j’ai été à Serdaigle, la maison des grands bosseurs ! Poufsouffle, je pense que j’aurais dû aller là, les élèves de cette maison sont loyaux et rigolent beaucoup, ce qui est, comme tu le dis souvent, mon caractère. Mais bon, le Choixpeau Magique avait sûrement ses raisons de m’envoyée à Serdaigle et ce n’est pas décevant : ça prouve que je suis intelligente, non ?

Je n’ai plus grand-chose à te raconter, mais j’aimerais que tu me donnes au plus vite de tes nouvelles. Tu me manques.

Bisous,
Ta fille,
Katrina. »

La fillette était tellement absorbée à relire sa lettre en entrant dans la volière qu’elle ne s’aperçut même pas quelle buta dans quelqu'un ...


« Oups pardon ! » s'exclama la Bleue et Bronze, gênée de taper dans quelqu'un ainsi et de passer pour une parfaite idiote.
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MessageSujet: Re: Rencontre [Prio Drago]   Rencontre [Prio Drago] EmptySam 19 Jan - 15:54:17

[ Désolé du retard... Embarassed ]

Le manque d’inspiration, quelle calamité. Généralement, Drago se débrouillait très bien avec les mots. Il les manipulait avec adresse, jonglait avec les syllabes, valdinguait à travers les tons ; il les tournait aisément à son avantage et soutirait ainsi ce qu’il voulait, ou à peu près, chez ceux qui l’intéressaient. Et chez ses parents, la chose était d’autant plus simple puisque ceux-ci se faisaient un devoir de subvenir à tous ses besoins, en plus de ses innombrables désirs oiseux – tout comme ils se faisaient un devoir que la communauté des sorciers au grand complet soit au courant qu’ils en avaient amplement les moyens… Malgré tout, le blocage s’élevait entre lui et le bout de parchemin telle une montagne infranchissable et paralysait sa main. Une réluctance invisible interrompait sa plume à un centimètre au-dessus de la table, refusant obstinément de céder les étendues de parchemin vierge à l’envahisseur ; l’encre.

L’adolescent soupira. L’exaspérante impuissance d’accomplir une prouesse familière assaillait ses nerfs susceptibles et mettait à bas chaque formulation possible que ses méninges exténués s’escrimaient à échafauder. La vérité, c’était que la requête qu’il souhaitait leur présenter aujourd’hui ne ressemblait pas à celles qu’il leur quémandait habituellement. D’ordinaire, l’héritier Malefoy faisait appel à ses parents pour des demandes anodines, qui ne les impliquaient pas réellement, qui ne demandaient qu’une petite attention : des nouvelles du monde extérieur, une avance sur son argent de poche… Qui se réglaient en une courte lettre ou une petite bourse attachée à la patte d’un hibou. Bref, deux minutes de leur précieux temps. Néanmoins, ce qu’il requérait cette fois-ci s’élevait à beaucoup plus que deux minutes de leur temps.

À force de rester immobile au-dessus du parchemin, le liquide noir qui perlait sur la pointe de sa plume s’impatienta et s’échappa de son support sous forme d’une fine gouttelette, s’étalant sur la feuille brunie en une flagrante tache obscure. Autre soupir rageur de l’adolescent qui chiffonna l’ébauche disgraciée pour l’envoyer finir ses jours dans la petite corbeille du coin de sa chambre. Il fallait mettre toutes les chances de son côté, la présentation devait être parfaite. Drago était tout à fait lucide. Il savait que, pour la première fois, il s’exposait à un refus. Et c’était ce qui retenait sa main. Voir sa requête écartée l’anéantirait.


* Et encore !, rajoutait la petite voix en lui qui se disait terre-à-terre, mais qui prenait plutôt la forme de rabat-joie. Quand bien même accepteraient-ils, le plus angoissant serait encore à venir ! *

Cette pensée, bien que désagréable, restait véridique en soi. Mais, se pouvait-il que quelques parts de lui espèrent se voir octroyer un refus ? Bien sûr… Sa flemme, sa lâcheté. Un refus lui éviterait l’épreuve à laquelle il se soumettait en cas d'entente. La considération que portaient ses parents à son égard importait énormément au fils Malefoy. Toujours s’était-il comporté de manière à être digne aux yeux des autres, mais surtout, à leurs yeux à eux. Digne de porter leur nom, et donc, de signer par leur sang chacune de ses actions. Quand on voyait l’importance qu’ils accordaient à leur sang, facile d’imaginer la pression qui tombait sur les épaules de leur progéniture. Jusqu’ici, Drago conservait bon espoir de s’en être tirer convenablement – pas brillamment, convenablement. En aucun cas Lucius ne lui laisserait le loisir de penser être plus que satisfaisant… La seule anicroche notable constituait sa relation insidieuse avec Erylis, c’était pourquoi prendre une telle initiative lui coûtait.

Mais quelle idée…Un souper réunissant Malefoy Père et Mère ainsi que Drago et sa petite-amie pour faire les présentations, après leur avoir caché sa liaison pendant plusieurs mois… De coutume, les parents étaient ceux qui se chargeaient d’organiser les dîners, les rencontres. C’étaient eux qui l’invitaient, qui lui présentaient messieurs Crabbe et Goyle et leurs jeunes fils qui devenaient rapidement ses amis ; les parents Parkinson et leur fille Pansy ; jamais auparavant Drago n’avait sollicité lui-même une telle rencontre, jamais il ne leur avait présenté qui que ce soit. Jamais il n’avait eu qui que ce soit à leur présenter, car jamais personne ne lui avait véritablement importé. Aucune autre fille n’avait valu cette peine. Cette fois, il ne tiendrait qu’à lui de faire bien s’entendre les deux parties, le bon déroulement du souper était sa responsabilité.

Lucius Malefoy serait sans aucun doute très intéressée par la jeune fille, il la toiserait sans gêne aucune, tenterait de déterminer si elle était bel et bien digne d’appartenir à la famille, il tenterait de l’intimider… Sans oublier qu’il s’offusquerait peut-être du fait que Drago ait attendu tant de temps avant de leur faire part de sa relation. Beau repas en perspective… Oh ! et tout ça c’était en omettant le très léger détail que ladite petite amie s’était en fait révélée être un loup-garou ! Ce dernier embarras, il fallait l’avouer, constituait la majeure cause d’angoisse de l’adolescent. Il va de soi qu’ils se préserveraient de l’aborder au cours du souper, mais, tout de même, si jamais Lucius ou Narcissa en venait à apprendre la vérité, les conséquences pourraient s’avérées très pénibles – pénible actant ici tel un piteux euphémisme. C’était ce qui poussait Drago à douter du bien de cette rencontre : la condition de sa demoiselle devait à tout prix rester un secret.

Toutefois, il le devait à Erylis, il devait tenir sa parole. Sa détermination se fortifiant à la pensée de sa petite amie, Drago trempa à nouveau son instrument raffiné dans l’encrier. Après tout, qu’il retarde sans cesse le moment de la rencontre ne ferait qu’éveiller davantage les soupçons de ses parents. Et cette rencontre était d’ailleurs inévitable ! C’était la meilleure chose à faire… Animée par cette nouvelle insufflation de fatalité, sa volonté intransigeante vainquit l'atonie de sa main et la pointe de sa plume se posa finalement contre le parchemin. Celle-ci se mit à tracer avec finesse les premiers mots, les premières lignes, les premiers paragraphes que l’esprit de Drago lui dictait, lui conférant sa calligraphie la plus soignée malgré son empressement. Le son du frottement régulier sur le manuscrit ne s’estompa pas avant qu’il y ait apposé sa signature.

Deux heures après être entré dans son dortoir et en avoir formellement interdit l’accès à quiconque, Drago en repassait la porte, un rouleau de parchemin à la main. Lorsqu’il mit les pieds dans la Salle Commune, ses traits flegmatiques ne démontraient en rien cette franche satisfaction qu’il éprouvait, mais ses yeux argentés brillaient d’une lueur exaltée. Sa sommation était consciencieusement étiquetée à l’adresse du manoir Malefoy, ne restait plus qu’à l’expédier par hibou postal. D’un pas nonchalant, le serpentard enjamba les corps inertes de Crabbe et Goyle sans leur accorder un regard. Les deux lourdauds, désœuvrés en l’absence de leur maître complice, s’étaient résolus à l’attendre au-dehors en prétextant qu’ils empêcheraient quiconque de venir le déranger, mais, pressés par l’ennui, ils n’avaient pu résister à l’appel du sommeil et s’étaient donc assoupis, jusqu’à glisser des fauteuils et à s’étendre sur le tapi. C’était dans ce genre de moment que Drago en venait à se poser des questions quant à leur véritable nécessité pour lui…

En route vers la Volière, le serpentard veilla précautionneusement à ce qu’aucun accident ne survienne pour mettre en péril cette dépêche qu’il avait mis tant d’efforts à composer et, effectivement, rien de fâcheux ne se produisit. Il croisa le Baron Sanglant, mais en apercevant son blason, le spectre passa son chemin sans l’importuner. Aucun problème. Lorsque Peeves se montra, Drago resserra son étreinte sur parchemin, mais sans qu’il n’ait eu à lever un seul doigt, Rusard se pointa et emmena l’esprit frappeur loin de lui. Tout se passait à merveille. Plus loin, deux idiots de première année le dépassèrent en courant. Il n’eut qu’à tendre le pied pour que l’un d’eux se fracasse le nez contre le sol de marbre. Aussi simple. L’autre l’aida à se relever, ouvrit la bouche pour protester, mais sa voix se perdit lorsqu’il croisa le regard gris du cinquième année. Ils repartirent tous les deux, en marchant cette fois, vers l’infirmerie. Décidément, Crabbe et Goyle étaient loin d’être une nécessité, il se débrouillait à merveille sans eux.

Drago entra dans la Volière accompagné de ces idées d’indépendance et d’autonomie. Tout seul et sans l’aide de personne ( surtout de Crabbe et Goyle… ), il repéra le hibou grand-duc le plus majestueux de la place et l’interpella à lui. Mais, alors que celui-ci piquait vers lui en vol plané, le jeune sorcier distingua un autre hibou, fringuant et à l’allure fière, qui avait encore plus de panache. Il fronça les sourcils. D’un geste énervé, il déroula son parchemin et y inscrivit l’annotation suivante en post-scriptum : « Phineas vieillit, je veux un nouveau hibou. » Puis, il recacheta la lettre et l’attacha à la patte du dit Phineas avec satisfaction. Pauvre chouette, ce serait son dernier vol au service de la famille Malefoy. Dommage, mais les sang-pur ne pouvaient côtoyer que ce qu’il y avait de mieux et l’oiseau était descendu au rang de numéro deux. Encore une fois, la pensée amer que Crabbe et Goyle ne représentaient pas exactement ce qu’il se faisait de mieux en matière d’amis l’effleura et elle pesait de plus en plus lourdement sur sa conscience.

La porte derrière lui s’ouvrit, mais il n’y porta pas attention. Après avoir balancé son commis à plumes par la fenêtre, Drago resta quelques secondes immobile à l’observer disparaître. Ça y était. Sa requête était en route vers le manoir, il ne pouvait plus revenir en arrière désormais. Il revint pourtant en arrière, vers la porte, prêt à quitter la tour pour revenir dans les cachots. Ou peut-être se passerait-il de ses deux acolytes pour quelques temps. Mieux valait descendre à la Grande Salle, à la recherche d’Erylis, pour lui faire part de la nouvelle. Cependant, à peine Drago se retournait-il que son élan fut interrompu par une aiglonne intempestive qui lui barrait la route. En fait, elle ne faisait pas que lui barrer la route, elle lui rentrait carrément dedans. Le hibou, la lettre, le secret d’Erylis qui menaçait d’être percer à jour selon la réponse de ses parents, le jeune homme oublia tout ça dans la collision.


« Oups pardon!

- On t’a pas à pris à regarder où tu vas !? lui cracha-t-il sans entendre ses excuses. »

Par réflexe coutumier, son regard avilissant se porta sur le blason de la fillette. Il la dévisagea un instant. Les serdaigles ne subissaient habituellement pas son courroux, mais aujourd’hui c’était différent. Drago voulait tester l’intimidation sans Crabbe et Goyle à ses côtés. Il hésita un court instant, mais la petite taille de la Serdaigle l’encouragea et il céda à la malveillance. D’un geste vif, il lui arracha la lettre qu’elle lisait et la leva dans les airs pour qu’elle lui soit hors d’atteinte.

« Il va falloir payer le prix pour ton impolitesse petite. Toutes les lettres doivent être inspecter par la Brigade Inquisitoriale avant de décoller d’ici… »

Sur ce, il désigna l’écusson épinglé à son torse et entreprit de lire le bout de parchemin…
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MessageSujet: Re: Rencontre [Prio Drago]   Rencontre [Prio Drago] EmptyMar 22 Jan - 16:45:51

Décidément, depuis qu’elle était arrivée à Poudlard, Katrina était devenue extrêmement maladroite. Bien entendu, sa maladresse légendaire avait toujours existé depuis le berceau mais, avant, elle faisait beaucoup moins de gaffes. Peut-être que le fait d’avoir appris qu’elle était sorcière et qu’elle ne verrait pratiquement plus son père, sauf pendant les vacances, avait provoqué un changement chez elle, un changement qui la rendait mal à l’aise et faisait qu’elle devenait moins habile de jour en jour. En effet, depuis qu’elle était arrivée, ce n’était pas la première fois qu’elle cognait dans quelqu’un. L’autre jour, à la bibliothèque, elle avait taper dans la chaise d’un Rouge et Or, et avait bousculer à plusieurs reprises sans même le faire exprès quelques personnes. Sans compter la fois où elle était tombée dans les escaliers en rependant toutes ses affaires sur le sol qu’elle avait faillit souiller avec l’encre qui était tombé des bouteilles cassées. Heureusement, une élève de sa maison un peu plus âgée qu’elle, Cho, lui avait éviter une trop grande honte ainsi qu’une punition de Rusard. En effet, si le concierge aurait vu que Katrina avait répandu de l’encre sur le sol, il lui aurait certainement mit une heure de retenue. Peut-être même qu’il l’aurait mit en retenue avec ce vieux crapaud d’Ombrage et Katrina, qui n’avait reçu jusqu’à maintenant aucune punition, avait bien été contente de l’aide de Cho Chang, d’autant plus que celle-ci était très sympathique.

Et, cette fois-ci, elle fonçait à nouveau dans quelqu’un, simplement parce qu’elle était trop distraite. Mais le fait d’être distraite ne l’empêcha pas de s’excuser, ni d’entendre la voix traînante du garçon dans lequel elle venait de foncer dire « On t’a pas appris à regarder où tu vas !? ».


« Et toi, on ne t’a pas appris à parler autrement que sur ce ton méprisant ?! » répliqua-t-elle en levant les yeux vers le jeune homme.

La Bleue et Bronze eut besoin de lever bien haut les yeux étant donné que l’arrogant jeune homme mesurait environ quinze centimètres de plus qu’elle. Il devait être en cinquième, ou même sixième, année. Mais cela ne voulait pas dire que Katrina avait l’intention de se laisser faire. Elle était peut-être gentille et polie et n’impressionnait pas les autres plus âgés qu’elle mais, lorsqu’on la cherchait, on la trouvait, c’était certain ! Sa détermination faisait qu’elle ne lâcherait pas le morceau lorsqu’elle serait en prise de bec avec quelqu’un, ce qui faisait d’elle quelqu’un de parfois particulièrement agaçant. Bien entendu, elle n’était pas forcément très fière devant quelqu’un qui était beaucoup plus vieux qu’elle, mais elle cachait son appréhension sans trop de difficultés, sa peur était largement dépassée par son courroux. Après tout, pourquoi ce garçon l’agressait ? Simplement parce qu’elle l’avait bousculer et cela n’avait même pas été intentionnel, sans compter qu’elle s’était excusée, mais ce jeune crétin n’avait même pas du écouter ses excuses, ou alors il s’en moquait totalement. Et lui, il ne s’excusait pas ? D’accord, c’était elle qui lui avait foncer dedans, il n’était donc pas forcé de s’excuser, c’était à elle de le faire. Ce qu’elle avait fait. Présentement, elle n’avait rien à se reprocher mais apparemment, le jeune homme avait quelque chose à lui reprocher.

Katrina jeta un coup d’œil à son blason : Serpentard. Elle l’aurait parié ! Mais lorsqu’elle releva les yeux vers lui, il lui arracha la lettre qu’elle avait rédigée des mains et la leva au dessus de sa tête afin qu’elle ne puisse pas l’attraper. De plus, Katrina ne connaissait aucun sort pour faire venir les choses vers elle et n’avait pas de moyen de la récupérer, sauf si il lui la rendait. Le Vert et Argent ne semblait d’ailleurs pas très disposé à le faire et n’avait pas l’air d’en avoir envie car il dit « Il va falloir payer le prix pour ton impolitesse petite. Toutes les lettres doivent être inspecté par la Brigade Inquisitoriale avant de décoller d’ici… ». À ses mots, la colère de Kat’ explosa :


« Mon impolitesse ? Je me suis excusée et je ne t’ai pas arraché quoi que ce soit des mains, et tu ne peux pas en dire autant ! J’en ai rien à faire que tu fasses parti de cette stupide Brigade, tu me rends immédiatement cette lettre, elle ne te concerne pas, vu ? »

La Bleue et Bronze devait être un peu folle pour s’adresser ainsi à un jeune homme arrogant beaucoup plus grand et plus âgé qu’elle qui, en plus, faisait parti de la Brigade Inquisitoriale. Mais là, elle était vraiment trop en colère contre ce petit imbécile …
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MessageSujet: Re: Rencontre [Prio Drago]   Rencontre [Prio Drago] EmptyVen 22 Fév - 15:30:54

[Sincèrement désolé pour le retard, j'espère que ma réponse te va... Rolling Eyes ]

Quand on va à la Volière, on s’attend à rencontrer tout un éventail d’oiseaux. Des harfangs des neiges, des effraies rayées, des hiboux petit-duc, grand-duc, des chouettes lapones, de petits aiglons en furie, des chouettes hulottes, des … Attendez… Attendez, ai-je parlé de petits aiglons en furie ? Mais si, mais si, c’est le cas. Mais pourquoi donc cela me semble-t-il inapproprié ? En quoi cet oiseau se distingue-t-il des autres volatiles mentionnés, qui sont tous résidents légitimes de l’endroit et qui sont exactement le genre d’oiseaux qu’on espère trouver ici ?... Oh ! Je sais ! Sans doute parce qu’il s’agit précisément du genre d’oiseau sur lequel on espère ne pas tomber lorsqu’on se rend à la Volière ! Petite aiglonne furax qui, bien dressée sur ses pattes, atteint avec peine les cinq pieds de hauteur, mais qui se prend pour un rapace de taille à rivaliser avec un serpent maturé. Ignore-t-elle que même les plus majestueux des aigles royaux évitent de s’en prendre aux plus imposants des serpents : leurs serres, aussi puissantes soient-elles, ne tiennent pas la comparaison face aux crocs acérés et vénéneux des reptiles. Alors, pourquoi celle-ci ripostait-elle avec tant d’ardeurs ? Pourquoi s’aventurait-elle à le défier – parce que, qu’elle le veuille ou non, c’est effectivement ce à quoi elle s’évertuait, à lui crier dessus ainsi – en sachant pertinemment qu’elle n’avait aucune chance de s’en sortir indemne ?

Peut-être était-elle suicidaire. Peut-être en avait-elle vu assez de la vie. Peut-être espérait-elle que lui, Drago, mette fin à ses jours. Il fallait avouer que l’envie était très tentante ! Peut-être que son rang d’aiglonne minable la désespérait. Lui-même n’aurait pas hésité longtemps avant de sauter de la plus haute tour si jamais il avait été expédié autre part qu’à Serpentard lors de sa cérémonie de Répartition. Enfin, Lucius Malefoy se serait peut-être chargé de lui donner une petite poussée pour l’y aider… Néanmoins, tel n’était pas le cas. Il avait été jugé digne et siégeait bel et bien chez les nobles Vert et Argent. Et aujourd’hui, son rang, son honneur, se voyait disputé par une jeune impudente bornée aux ailes encore trop courtes pour savoir voler. Elle répliquait à son venin en invectivant le ton méprisant qu’il avait employé. Déjà, la petite sotte commettait une bévue. Quand un serpent se contente de vous cracher une simple bribe de son poison, on le remercie pour sa clémence et on passe son chemin ! En aucun cas on ne s’insurge ou on ne lui attribue des reproches ! Autant lui présenter sa gorge et le prier d’y planter ses crocs !

Le cobra qu'incarnait l’orgueil de Drago, à l’injurieuse réplique de la fillette, s’était redressé bien droit pour détailler sa proie chétive : un petit oisillon scandalisé, aux plumes ébouriffées par l’indignation. Le spectacle aurait pu être rigolo en d’autres situations. Toutefois, cet après-midi, avec la tension qu’apportait la convocation qu’il venait tout juste de laisser s’envoler vers le manoir, avec son estomac affamé qui avait dû sauter un repas pour compléter sa lettre, et avec cette nouvelle résolution de se prouver à la hauteur sans Crabbe et Goyle à ses côtés, l’adolescent n’avait nulle envie de rigoler. Il allait lui faire payer. Qu’est-ce qu’elle tenait ? Une lettre ? Une correspondance intime ? Et hop ! Le cobra dardait dans sa direction ; en moins de deux, les mots intimes de la serdaigle se retrouvaient entre les mains malintentionnées du serpentard. Un premier affront ; châtiment pour son irrespect véreux.

Tout en la réprimandant sur son impolitesse et en débitant n’importe quel mensonge sur les prétendus droits que conférerait son statut de membre de la Brigade Inquisitoriale, Drago tint la lettre de sa victime hors de portée, un sourire triomphant aux lèvres. Mais, à sa grande consternation, la petite n’abdiquait pas. Elle commençait par refuser d’admettre son insolence – alors que, rappelons-le, elle venait tout juste de le traiter de méprisant ! – et, par surcroît, elle se comparaît à lui ! Comme s’ils avaient été égaux !
« Moi, je me suis excusée ! Moi, je ne t’ai rien arraché des mains ! Gnagnagna, gnagnagna … » En entendant ces complaintes infantiles, le cinquième année dévisagea la jeune inconsciente avec la forte tentation de lui enfoncer son bout de parchemin dans le bec et de la lancer par la fenêtre. En espérant qu’elle déploie ses ailes et mène sa lettre à destination par elle-même… Espoir dérisoire, mais qui apaiserait sa conscience. Pour le peu qu’il ait. Oui, il lui avait impunément arraché sa lettre des mains. Mais, Lui, il était supérieur. Lui, il avait tous les droits. Elle n’avait aucune disposition pour exiger quelconque once de respect de sa part. Le jour où Drago Malefoy se répandrait en excuses à l’égard d’une Serdaigle de première année parfaitement inconnue – et parfaitement insolente – , Neville Londubat décrocherait un prix Nobel.

Donc, comme je le disais, Drago s’était pris d’une franche sympathie, tout aussi soudaine qu’inattendue, envers cet adorable petit canari qui gazouillait gaiement sous son menton. Attendez… Non, désolé, j’ai commis un léger lapsus. Je voulais dire, le vil serpent se trouvait considérablement irrité par l’impertinence exceptionnelle de cette affreuse petite mégère déplumée qui piaillait furieusement sous son nez. Et qui perpétra une nouvelle bévue. Elle lui donnait un ordre. Oh… Attendez… Je croix avoir commis une nouvelle légère faute de frappe… Je… Non, non, pas de faute. L’inconsciente venait effectivement de lui donner un ordre. Pas possible… Oui, pas possible ; c’est exactement ce que semblait penser le jeune homme. Il s’était complètement immobilisé et fixait son interlocutrice comme s’il s’attendait à ce qu’elle s'évapore subitement dans l'air, qu'elle s'avère n'être qu'une dérangeante hallucination. Mais non, ce n'était pas le cas. Elle restait là, à piailler, et, s'il avait tendu le bras, il aurait pu la toucher. Une jeune serdaigle de première année venait réellement de lui donner un ordre.

L'adolescent analysa la situation et, après une courte seconde de silence, lui sourit. Drago tendit le bras en avant ; pendant un instant, il sembla qu’il allait sincèrement lui remettre sa lettre et s’excuser. Cependant, juste avant qu’elle ne s’en empare, ses doigts se crispèrent autour du parchemin, qui fut réduit à l’état d’une boulette froissée. L'instant d'après, le papier chiffonné effectuait un bref vol plané dans les airs pour atterrir directement à l’endroit où Drago l’avait projeté : dans un entremêlement de foins, de terre sale et de crottes de hiboux, situé sous le perchoir de centaines d’oiseaux, là-bas. Les lèvres du blond s’élargirent, sourire sans joie, alors qu’il lorgnait d'un oeil malveillant en direction de son souffre-douleur du jour.


« Malheureusement pour toi, je ne crois pas que tu n’en aies rien à faire que je fasse partie de cette stupide Brigade, lui répondit-il calmement, une fois son méfait accompli. Maintenant que ce bout de parchemin misérable ne nous importune plus, laisse-moi t’expliquer ce que ce badge signifie. Tu es nouvelle ici cette année, n’est-ce pas ? Alors, si tu écoutes bien et que tu montres de la bonne volonté… je ne serai pas trop dur avec toi. »

L’arrogant serpentard lui accorda un autre sourire ironique, mais l’instant d’après son visage se durcit. Son autorité était quelque chose qu’il détestait voir être mis en branle. Avant de reprendre la parole, il se redressa de toute sa hauteur et put regarder de bien haut la silhouette atrophiée de la petite serdaigle. Mais, quelle peste tout de même…

« Premièrement, et écoute-moi bien je veux que ce soit bien clair, ce badge signifie que Moi, j’ai les pleins pouvoirs ici. Je fais ce que je veux, je dis ce que je veux, et surtout, J’ai-Toujours-Le-Dernier-Mot, insista-t-il en pesant lourdement sur chaque syllabe. Tu ne peux rien y faire, même Dumbledore ne peut rien y faire ; c’est la Grande Inquisitrice qui dirige désormais. Elle représente le Ministre de la Magie ! Et moi, je La représente. Donc, J’ai l’autorité du Ministère... Tu comprends ça ? Ou c’est trop compliqué pour ta petite tête ? J’ai-plus-d’autorité-que-Dumbledore ! »

Une rage irascible étreignit ses nerfs l’espace d’un instant, comme à chaque fois qu’il mentionnait le directeur indigne du château. Il se retint tout de même de se lancer dans une tirade du genre « À bas Albus Dumbledore, l’amoureux des moldus ! » - bien qu’il adorait ce genre de discours – pour concentrer plutôt son ressentiment sur la récalcitrante.

« Lui-même, Le-Grand-Défenseur-Des-Innocents, ne peut rien pour toi ! Si tu refuses de coopérer… il y aura des châtiments. Alors… libre à toi ! Si tu veux rester bornée et faire à ta tête, je serais très heureux de devoir te rapporter à Ombrage et la regarder t’infliger une correction. Peut-être même, ajouta-t-il à voix basse en plantant son regard dans celui de la fillette, qu’elle me chargera personnellement de m’en occuper, qui sait… »

Un ombre de sadisme glissa furtivement sur ses traits à cette idée. Cette sensation de pouvoir était électrisante. Et, surtout, le plaisir de dominer cette jeune ingrate, de lui démontrer sa supériorité sans conteste. Sûrement commençait-elle à entrevoir la fatalité de la chose : elle ne pouvait rien contre lui, elle devait se soumettre à son autorité. Drago commençait réellement à se plaire de la tournure des événements. Il fit quelques pas en direction de l’aire de détention des volatiles et tourna le dos à sa proie alors qu’il observait le plus majestueux des hiboux déployer ses ailes et traverser la place en un gracieux vol plané. Entretenir un silence. Une tactique qu’il soutirait de son père.

Lucius Malefoy possédait un art pour faire sentir ses interlocuteurs mal dans leurs chaussures. Lorsqu’il était vraiment désappointé, après avoir déboulé un long et assomant discours sur les responsabilités convenues aux Sang-Pur, Lucius se taisait. Il laissait naître, et s’accroître, une vilaine appréhension dans les tripes de sa victime. Par le silence. Et Drago, pour l’avoir expérimenté plus d’une fois, connaissait l’effet exact que cela produisait et savait maintenant employer à merveille cette manœuvre d’intimidation. Ses yeux détaillèrent brièvement l’endroit et se posèrent finalement sur la boule de papier. Elle reposait au fond de la pièce, complètement entourée d’ordures, de détritus et d’excréments d’oiseaux. Un sourire qui ne présageait rien de bon, mais que la fillette ne put apercevoir, étira les lèvres du garçon. Aussitôt jugea-t-il avoir laisser mijoter ses dernières paroles assez longtemps dans la tête de sa proie qu’il rompit enfin le silence. Sa voix n’était plus hargneuse, elle coulait d’un timbre mielleux pour se déverser avec lenteur, tel un fiel de cruauté, dans les menues oreilles de la serdaigle.


« Deuxièmement, et ça c’est la partie que j’adore... ce badge signifie que si tu veux rester dans mes bonnes grâces, donc, dans les bonnes grâces du Ministère, dans les bonnes grâces de la communauté magique,… et il avait lentement pivoter pour se retrouver face à elle à cette conclusiontu dois faire ce que Je te dicte. »

Il en arrivait finalement à la partie intéressante : la correction. Avant d’enchaîner sur son prochain discours, il passa une main soucieuse sur son menton, question de chercher une manière adéquate pour lui exposer la chose. Puis, il entama sans attendre, dans l'hypocrisie la plus totale.

« Tu vois, je me sens terriblement coupable d’avoir intercepté ta correspondance avec ton papa chéri, fit-il une main sur le cœur et un air faussement compatissant sur le visage. Alors je vais te donner une chance : tu n’as qu’à marcher, à quatre pattes bien sûr, à travers ce dépotoir, et, si tu parviens à ramener ta lettre sans recevoir plus de trois crottes d’oiseaux sur la tête, je te laisse tranquille et j’oublie à quel point tu as été irrévérencieuse à mon égard. Par contre, si tu reviens et que tu empestes la vermine, je vais être obligé de te confisquer ta lettre infectée - pour ne pas contaminer un hibou, tu comprends ? – et… rapporter ta condition à Rusard. Tu ne peux tout de même pas te balader dans les couloirs comme ça, tu encrasserais tout le château ! …Et alors, notre concierge dévoué va... être contraint à te faire prendre un bain. Voilà ! À toi de jouer !... »

Et, avec un sourire innocent et enjoué digne de Willy Wonka, il tendit les deux bras en direction de la mer d’excréments, conviant la jeune serdaigle à y plonger à l’instant... En apercevant son regard toutefois, son air rayonnant s’effaça subitement, pour laisser place à une froide antipathie. Ses deux bras retombèrent et il la dévisagea avec un profond ennui.

« …Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? Il fallait t’y attendre. Tu n’avais qu’à m’écouter dès le début. Maintenant vas-y. Il n’y a personne de ton côté, personne pour te sauver la mise ; tu es toute seule. Obéis. »


Dernière édition par Drago Malefoy le Dim 30 Mar - 14:47:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rencontre [Prio Drago]   Rencontre [Prio Drago] EmptySam 8 Mar - 12:09:21

Bien entendu, comme tout le monde à Poudlard, Katrina avait entendu parler de cette fameuse Brigade Inquisitoriale créée par l’autre harpie qu’était Ombrage, mais à vrai dire, pour le moment, Katrina n’avait jamais vraiment été confrontée au crapaud ou à un membre de sa stupide Brigade, même si elle nourrissait une aversion totale en ce qui concernait Ombrage, car il suffisait de l’avoir eu à un seul cours - ou même simplement de la voir une seule fois dire ses longs discours ennuyants et sans aucun sens - pour comprendre que cette femme avait quelque chose de malsain en elle pale . Oui, malsain car il fallait sûrement avoir un sérieux problème pour faire ce qu’elle faisait … Tous ses Décrets d’Éducation ne parvenaient qu’à semer la zizanie de la révolte ; les membres de la Brigade Inquisitoriale semblaient pour la plupart hautains et profitaient apparemment de leurs pouvoirs supplémentaires (comme l’arrogant blondinet se trouvant en face de Katrina, par exemple). Bref, ce que faisait Ombrage n’était pas très utile, cela ne faisait qu’inspirer la rébellion chez les élèves, alors que c’était censé faire régner l’ordre, les Décrets. En fait, ce n’était certainement pas la meilleure méthode que le crapaud employait pour parvenir à ses fins, mais comment lui faire comprendre … Comme je l’ai écrit plus haut, cette femme avait quelque chose de malsain en elle, derrière ses tenues roses bonbons, ses sourires et ses discours minaudants, et c’était la raison pour laquelle Katrina nourrissait une telle aversion envers elle, et elle n’oubliait pas l’épisode où elle avait vu, pendant qu’elle était dans la salle commune, les mains d’une élève de quatrième année à Serdaigle sortant d’une retenue avec Ombrage. Elle avait demander à la jeune fille ce qui lui était arriver et celle-ci avec simplement marmonner qu’elle avait été en retenue. Mais comment pouvait-on sortir d’une retenue avec les mains en sang ?!? Kat’ avait quelque peu insisté et lui avait demandé avec qui elle avait été en retenue, et comment cela se faisait-il qu’elle avait les mains dans cet état. Pour finir, la quatrième année lui avait dit que c’était le professeur Ombrage qui l’avait mise en retenue, mais n’avait rien voulu dire quant à ces mains, et Katrina en avait conclu qu’Ombrage lui faisait saigner les mains … La question était : de quelle façon s’y prenait-elle ? Ça, Katrina n’avait pas la réponse et elle aurait bien été dénoncer cela au directeur, mais le problème était qu’elle n’en savait pas plus et Ombrage nierait, elle n’aurait aucune façon de le prouver étant donné qu’elle n’avait pas été elle-même en retenue. Et tant mieux, d’ailleurs, elle n’y tenait pas plus que cela. non!

Voilà pourquoi Katrina ne pouvait pas comprendre comment le petit imbécile qui se trouvait en face d’elle pouvait se vanter du fait qu’il faisait parti de la Brigade. Elle ne comprenait pas non plus à quoi cela pouvait lui servir, sinon à avoir de l’autorité sur les autres, tout simplement parce qu’il n’était pas capable d’en avoir d’une autre manière. Oui, ça devait être cela. Le Vert et Argent devait être frustré, en fait, surtout qu’une Serdaigle de première année le renvoyait balader. Il usait alors de son pouvoir de « Moi je fais parti de la Brigade Inquisitoriale, j’ai tous les droits » pour parvenir à ses fins. Sincèrement, Katrina le plaignait et espérait ne jamais devoir recourir à de telles méthodes un jour, ce qu’elle ne ferait sûrement pas. Oh, non, elle ne tomberait pas aussi bas que cela ! Peut-être était-elle bien plus petite que le garçon qui se trouvait en face d’elle, mais, en tous cas, elle était certainement bien plus intelligente que lui ! La preuve, elle se trouvait à Serdaigle alors que lui était chez ses horribles Serpentards, et en semblait même content ! Bien entendu, au début de l’année, Katrina n’avait eu aucun préjugé vis-à-vis des autres maisons mais maintenant, elle commençait à bien connaître le caractère des Serpentards pour savoir que ceux-ci ne valaient pas grand-chose car, en tous cas, tous ceux qu’elle avaient rencontrer avait vraiment un mauvais fond et s’amusait à embêter et faire souffrir les autres, simplement parce qu’ils ne trouvaient rien de plus intéressant à faire que cela ! Et le pire, c’est que cela ne les lassaient pas, ils en semblaient fiers, comme s’ils ne pouvaient être fiers que de cela. Katrina savait à présent que, pour rien au monde, elle n’aurait voulu être à Serpentard, même si les élèves de cette maison avaient parfois des pouvoirs en plus - ceux qui faisaient partis de la Brigade en avaient, en tous cas - et étaient « issus d’une famille digne de ce nom » car ils étaient Sang-Pur. Mais Katrina, elle, était fière d’être issue de parents Moldus, ce qui prouvait que même si elle n’avait jamais connu la magie auparavant, elle pouvait tout de même l’apprendre et se débrouiller, comme tous les enfants Nés-Moldus. Mais allez donc faire comprendre cela avec un Serpentard dont la capacité mentale était bien basse ! C’était une perte de temps, que d’essayer de les raisonnés, de leur dire que leur comportement était immature, voire indigne, car ils ne semblaient pas vouloir entendre des reproches. Ils ne pouvaient apparemment pas tenir compte d’une leçon de morale, ce qui était une grande preuve d’imbécillité, selon l’avis de Katrina. Bien sûr, ils semblaient s’en moquer totalement, de son avis mais, comme je viens de le dire, ils ne pouvaient pas tenir compte d’une leçon de morale, c’était comme s’il fallait leur adresser tout le temps des compliments et, or, avec des gens pareils, cela serait bien difficile à faire … Et à chaque fois qu’un Serpentard insultait Katrina, celle-ci avait envie de le gifler ou de le secouer afin de lui faire comprendre que son comportement n’était pas digne d’un être humain ! Martyriser les premières années … C’était malfaisant, non ? Un peu comme Ombrage, quoi ! Elle était malfaisante également et, avec les Serpentards, Rogue, Rusard et Peeves, c’était la catastrophe … Les Gryffondors, les Poufsouffles et les Serdaigles n’avaient qu’à essayer de faire le maximum pour éviter les ennuis mais il fallait avouer que, pour Katrina, cela était presque impossible, car elle portait la poisse. La preuve, elle avait bousculé un Serpentard dont l’arrogance était incroyable, et celui-ci semblait vouloir lui faire payer sa soi-disant insolence ! Sauf qu’il se trompait totalement, elle n’avait pas été insolente car elle s’était excusée même si, une fois qu’il l’eut presque insulté, elle fût bien moins gentille mais c’était normal, après tout, il fallait dire qu’il n’avait pas été sympathique avec elle non plus et il avait apparemment pas envie de l’être plus présentement, bien au contraire, car il lui avait chiper sa lettre en disant que toutes les lettres envoyées devaient être lues par la Brigade Inquisitoriale. Voilà encore autre chose ! Katrina avait, jusqu’à présent, pu envoyer des lettres sans qu’un élève sans aucune moralité ne vienne lui la prendre ! Alors évidemment, Kat’ ne fut pas très contente de le voir prendre sa lettre et c’est pourquoi elle lui ordonna de lui la rendre. Le jeune homme sembla soudain figer sur place, comme si on lui avait lancé un maléfice de Petrifcus Totalus. Et pourtant, Katrina n’avait pas sorti sa baguette et il n’y avait personne d’autre dans la volière ! Mais non, il n’était pas figé. Enfin, pas vraiment. En tous cas, il n’avait pas l’air de croire à ce qu’il venait d’entendre et restait debout, sans dire un mot et sans bouger. Si Kat’ n’avait pas été aussi furieuse, elle aurait sans doute pu trouver cette situation comique mais là, non. Elle voulait récupérer sa lettre, un point c’est tout !

Et là, il se passa quelque chose d’inattendu : Le Serpentard tendit la main, comme pour rendre la lettre à Katrina. Était-il soudainement saisi d’un accès de bonté ? danseuse C’était peu probable, mais Katrina décida de sauter sur l’occasion et tendit la main afin de récupérer son bien. C’était bon, il n’avait pas l’intention de la lire, il avait juste tenu à lui faire peur et, même si la plaisanterie du jeune homme était de très mauvais goût, elle s’en moquait totalement du moment qu’elle pouvait récupérer sa lettre.

Malheureusement, ses espoirs s’envolèrent quelques secondes plus tard lorsque le jeune homme réduit le parchemin à l’état de boulette toute froissée, mais le petit imbécile ne se contenta pas de cela : il lança la lettre de Katrina dans un coin où il y avait un mélange de foin, de crottes de hiboux et de terre sale. Un coin dégoûtant dans lequel le Serpentard aurait trouvé son bonheur, car il aurait été ainsi dans son univers Twisted Evil . Mais cette pensée n’attira pas l’ombre d’un sourire sur le visage de Katrina, trop furieuse pour cela et elle écouta sans un mot le petit discours vantard du Vert et Argent disant qu’elle ne pouvait rien contre lui, que même Dumbledore ne pouvait rien contre lui et qu’elle allait devoir se soumettre à sa volonté, puis il laissa ensuite un long moment de silence en tournant le dos à Katrina qui lui aurait bien écrasé les yeux pour les mettre dans un mixer, mais il ne pouvait même pas voir la froideur qu’exprimait présentement son visage étant donné qu’il s’était mit dos à elle. Une très mauvaise chose qu’elle, elle n’aurait jamais fait car ainsi, votre ennemi pouvait vous attaquer, ce qu’elle eut envie de faire à l’instant même. Mais au final, même si elle tentait de lui lancer un sort, elle n’aurait pas grand-chose en réserve étant donné qu’elle venait d’arriver et ne connaissait pas beaucoup de sorts, malgré tous ses efforts. En tous cas, elle n’était sûrement pas de taille à affronter en duel de sorcier un élève de cinquième ou sixième année, qui, malgré le fait qu’il était stupide, avait beaucoup plus d’expérience qu’elle en matière de magie. Un petit oisillon n’allait pas affronter un serpent venimeux, tout de même ! En fait, l’oisillon, c’était elle, et le serpent, c’était l’imbécile qui venait de réduire en miettes sa lettre. Mais peut-être qu’en retirant le venin de ce serpent, il deviendrait moins menaçant ? Sûrement que oui, mais Katrina n’eut pas vraiment le temps de lui poser la question étant donné qu’il commença à lui débiter tout un discours, disant qu’il avait tous les droits et que, si elle l’écoutait bien et montrait de la bonne volonté, il ne serait pas trop dur avec elle Suspect.

La fillette fût tentée de lui demander si il se trouvait juste envers elle en ce moment même car, d’après elle, balancer sa lettre dans les saletés de la volière et la traitée sans raison d’insolente, ce n’était pas vraiment de la gentillesse. Mais apparemment, selon le point de vue du Vert et Argent, si. Dans ce cas, elle avait sans doute été trop gentille avec cet arrogant personnage et allait lui montrer qu’il ne la mènerait pas par le bout du nez ainsi, même si elle avait quatre ou cinq ans de moins que lui ! La détermination, c’était unes des qualités de Katrina, qualité qui se transformait parfois en défaut lorsqu’elle se mettait dans des situations fâcheuses, comme en ce moment, par exemple. Il était vrai que lorsqu’on s’attirait les foudres d’un Serpentard sans pitié, c’était une situation fâcheuse, mais cela ne signifiait pas que Kat’ allait renoncer, elle n’allait pas le laisser gagner. Ou en tous cas, pas si facilement que ça, pas en se traînant à quatre pattes dans le dépotoir pour récupérer sa lettre, comme il le lui proposa par la suite. Il semblait sincèrement penser que Katrina allait se traîner là dedans et rapporter la lettre et que, si elle n’était pas trop sale, il l’épargnerait ? Mais l’aurait-il épargnée après lui avoir fait subir cela ? Non. Cet être ingrat ne semblait pas très vif, s’il pensait qu’elle allait lui obéir. Bien entendu, certains de première année aurait peut-être obéit, mais ils auraient sûrement été peu, la plupart auraient, comme Katrina, refuser cet ordre débile et sans intérêt. Oui, au final, ça lui apporterait quoi à ce sale blondinet, de forcer Katrina à se traîner dans les crottes de hiboux ? Il pensait peut-être pouvoir devenir plus intelligent de cette façon, mais il se trompait car, en faisant preuve d’une immaturité flagrante, il se rendait tout seul ridicule et ne deviendrait pas plus intelligent, contrairement à ce qu’il devait penser.

En ce moment, Katrina aurait aimer poser au garçon une question fondamentale : pourquoi lui et certains autres petits crétins s’entêtaient-ils à insulter les autres et à les humiliés ? Au final, eux, ils gagnaient quoi, à part le fait d’avoir fait souffrir quelqu’un et d’être passé pour quelqu’un d’ignoble ? C’était ridicule, cette façon de faire. Critiquer quelqu’un n’allait pas vous rendre plus heureux. Envier, jalouser ne vous donnerait pas ce que vous n’avez pas. Faire du mal aux autres ne vous fera pas du bien. Traiter quelqu’un de moche ne vous rendra pas plus beau. Traiter quelqu’un d’idiot ne vous rendra pas plus intelligent. Et saccagé la vie des autres ne vous rendra pas plus heureux. Il suffit juste d’avancer, d’essayer d’être quelqu’un de bien et de ne pas s’abaisser aux niveaux de certains. C’était la règle d’or de Katrina, mais, apparemment, ce n’était pas celle du Vert et Argent. La sienne, à lui, semblait être plutôt : « J’écrase les autres pour me sentir bien » et c’en était pathétique.
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MessageSujet: Re: Rencontre [Prio Drago]   Rencontre [Prio Drago] EmptySam 8 Mar - 12:11:27

Le jeune homme sembla soudain remarquer que Katrina ne semblait pas avoir envie de plonger dans la merde, ou de s’abaisser à lui ressembler, autrement dit. Oui, car si elle lui obéissait, elle ressortirait de ce coin sale et encrassée et n’aurait aucunement envie qu’on la prenne pour l’autre imbécile ! Pourquoi s’étonnait-il qu’à présent, elle le regarde de haut ? Il était tombé bien bas, voilà la raison pour laquelle Kat’ le méprisait autant. Du mépris. C’était tout à fait ce qu’elle éprouvait vis-à-vis du Serpentard, si on excluait le fait qu’elle avait pitié de lui tongue . Pitié de lui et de sa stupidité, pitié de lui parce qu’il était pathétique. Mais, par-dessus tout, Katrina éprouvait de la rage présentement et elle aurait bien assommer le garçon, en songent soudainement au mal qu’il avait dû faire aux autres, à quel point il avait dû humilier d’autres élèves, au court de son existence, car pour lui, cela semblait être un merveilleux passe-temps, celui d’insulter les gens. Peut-être faisait-il cela parce qu’il ne se passait jamais rien dans sa petite vie terne et minable, et qu’il en avait marre de ressembler à rien et que, pour y remédier, il avait décider de ressembler au dernier des abrutis ! Mais ça lui allait bien, finalement, ce rôle de petit crétin dans lequel il c’était lui-même enfermé, car il ne pourrait sans doute jamais faire autre chose que cela. On n’échappe pas à son destin …

C’est pour ça qu’une fois qu’il eut fait son discours et balancer le courrier de Katrina dans un ramassis de saletés immondes, celle-ci le laissa planer le silence, comme il semblait le vouloir. Pendant ce temps-là, il avait dû, tout comme elle, réfléchir à ce qu’il aillait lui dire et une fois qu’il eut prononcé les derniers mots, disant qu’elle devait se jeter dans les ordures, elle leva les yeux vers lui, ce qui était un exercice difficile compte tenu de sa taille par rapport à la sienne, mais elle parvint tout de même à planter son regard dans le sien, et ce fût seulement à ce moment-là qu’elle rouvrit la bouche afin de parler :


« Ça y est, tu as fini ? Je peux parler, maintenant ? »

Par cela, elle tenait à bien lui faire comprendre que tout son petit discours à la noix avait été pour elle quelque chose d’ennuyant, et qu’elle ne tenait pas plus que cela à discuter avec un tel imbécile, mais que présentement, il ne lui laissait pas le choix.

« Alors maintenant que tu as terminé de parler, écoute-moi bien à ton tour car je ne le répéterais pas deux fois ! Ce badge signifie peut-être beaucoup de choses pour toi, que tu as plus de pouvoir et tout ce que tu voudras … Tant mieux pour toi, si ainsi, tu vis heureux, mais, selon moi, ce badge prouve surtout que tu es le dernier des crétins ! Tu as plus d’autorité que Dumbledore, voyez-vous ça ! Tu te penses plus important que lui, peut-être, simplement parce que tu as ce truc épinglé sur ton uniforme ? Mais est-ce que cela te rend plus intelligent et surtout que ça te laisse le droit de jeter ma lettre dans ce tas … »

La Bleue et Bronze jeta un coup d’œil aux saletés, puis reporta à nouveau son regard vers le blondinet avant de terminer :

« … d’ordures ? Je ne pense pas que ton badge t’autorise à faire ça ! En tous cas, je n’irais certainement pas me frotter dans ce tas d’ordures pour te ressembler niarkhéhé , car si tu penses que je suis influençable, tu te trompes ! Je suis petite, et alors ? Est-ce que cela signifie que tu dois détruire mon courrier ?! Mais ce que tu n’as pas compris … c’est que je peux la réécrire Very Happy Very Happy ! »

Eh ouuuuuui ! Katrina se souvenait de tout ce qui y’avait écrit dans la lettre, ou en tous cas, de presque tout. Bon, de pas grand-chose, finalement, mais le jeune crétin n’avait pas besoin de le savoir, hein ? Et puis, même si elle ne se rappelait pas de tout, elle pouvait tout de même réécrire sa lettre, mais elle n’allait peut-être pas le faire ici car le petit imbécile serait capable de lui arracher à nouveau son parchemin des mains, et cette fois quand elle serait en train de l’écrire. D’ailleurs, il devrait lui payer l’encre, ainsi que le parchemin qu’il avait déchiré ! Normal, non ? En plus, il semblait bien être uns de ces petits riches pourris gâtés qui reçoivent tout ce qu’ils veulent tout le temps. Cela se devinait rien qu’à l’air arrogant et hautain qu’affichait le jeune Serpentard … « Jeune » ? Façon de parler. Pas parce qu’il était vieux, mais parce qu’il était tout de même beaucoup plus âgé que Kat’. C’était peut-être pour ça qu’il essayait de la terrorisée, d’ailleurs … Le genre de garçon lâche qui s’attaque aux plus petits que soi, ce qui était une grande preuve de stupidité, et surtout de faiblesse, car il n’était pas capable d’affronter un adversaire à sa taille et il allait sûrement pas tarder à appeler ces copains, ou bien Ombrage et Rogue, afin que les autres punissent Katrina à sa place. Les enfants pourris gâtés n’aimaient pas bouger, et il était sûrement comme ça : Flemmard, bête, méchant, arrogant … Rolling Eyes Il ne méritait aucunement le soi-disant « pouvoir » dont il disait avoir, simplement parce qu’il faisait parti d’une Brigade débile dirigée par une folle complètement sadique qui voulait faire souffrir les élèves et viré les professeurs qui étaient arrivés avant elle, et faisaient également de bien meilleurs cours que cette vieille peau ! S’il était fier d’être au service de cette femme, c’était son problème … C’était un peu comme se vanter du fait d’être l’esclave de Celui-Dont-Le-Nom-Ne-Doit-Pas-Être-Prononcé, en fait ! En tous cas, Kat’ ne s’abaisserait pas à de telles extrémités, comme servir le mal … Pour elle, Ombrage était malsaine, quant au Lord, il représentait le mal en personne et si il était réellement de retour comme le disait le célèbre Harry Potter et Dumbledore, ce serait sûrement la catastrophe, d’après ce que Katrina avait entendu … Et le Vert et Argent se réjouissait peut-être, ou même sûrement, du retour de Voldemort car il avait bien l’air d’être de son côté. Ou sinon, c’était seulement un petit Serpentard qui faisait croire qu’il connaissait des trucs en magie noire mais, si ça se trouve, il ne connaissait rien de ce côté-là, tout comme Kat’ !

[Hj : Désolée, mais à cause des émoticones, de l'italique et des couleurs aux paroles, le texte ne passe pas en un message, donc je suis obligée de mettre en deux messages Razz mais je suis super contente, c'est sûrement le plus long rp que j'ai fait depuis que j'ai commencer le RPG, car, à part dans mes fiches, je ne suis jamais parvenue à être obligée de poster en deux messages à la suite ! Merci Drago, tu m'as aidée à aller plus loin, à me forcer à en faire plus niarkhéhé , et j'espère que mon message te plaira Very Happy Very Happy]
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