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 Nouvelles mensongères (Prio)
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  • William J. Craig
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MessageSujet: Nouvelles mensongères (Prio)   Nouvelles mensongères  (Prio) EmptySam 4 Juil - 12:47:42

Pas facile d'envisager de tenir jusqu'à Noël dans ces conditions... William n'avait repris les cours que depuis quelques jours, mais déjà il en avait assez. La nouvelle ambiance de Poudlard était trop pesante, trop déprimante, et l'adolescent avait, en plus, la malchance d'être une cible privilégiée pour les brimades. En plus d'être roux, Gryffondor et sang-de-bourbe (ce qui est déjà un joli palmarès, vous en conviendrez), le jeune Craig avait deux autres lourds handicaps dans ce collège : il était préfet dégradé et ennemi juré de Précieuse McLane. Il avait commis une terrible offense sur la préfète de Serpentard en fin d'année, et les circonstances actuelles donnaient un avantage indéniable à la blonde... Les élèves de Serpentard qui le croisaient l'observaient avec hostilité, mais ils n'avaient encore rien fait, ce qui laissait supposer que McLane n'avait pas encore donné l'ordre de lui pourrir la vie... Car du moment où Son Altesse exprimerait ce souhait, les Verts sauteraient sur l'occasion pour exercer leurs talents aux dépens de l'ancien préfet. En y réfléchissant bien, il y avait quelque chose de mafieux dans tout cela ; au sommet de l'organisation, un chef qui ne se salissait pas les mains, et à la base, des hommes de main chargés des basses besognes, espérant une reconnaissance du Parrain... ou de la marraine, plutôt.

Cette pensée- Précieuse McLane avec la voix cassée de Don Corleone- parvint à tirer un faible sourire au garçon assis dans l'embrasure d'une fenêtre. Quoi qu'il fît ou pensât pour se rassurer, il était pourtant bien prisonnier, à la merci d'une mafia menée par quelques élèves mais aussi, plus grave, par bon nombre d'adultes de Poudlard... L'année serait longue à ce rytme. Passablement déprimé, le rouquin décida d'écrire enfin à sa soeur- il lui avait promis de le faire dès son arrivée- et tira le nécessaire de son sac. Le couloir où il avait trouvé refuge était désert à cette heure, les autres élèves terminaient leur déjeuner ou profitaient du soleil radieux dans la cour et le parc de l'école. William avait fui la compagnie de ses camarades, et s'était retranché dans un couloir peu fréquenté du troisième étage, offrant une vue imprenable sur les montagnes lointaines.

Pendant quelques instants, l'adolescent regarda son parchemin vierge, en se demandant comment donner de ses nouvelles à sa soeur sans trop l'affoler. La seule chose qu'il avait envie d'écrire était son désir de quitter ce collège de fous, mais une telle déclaration plongerait Susan dans le désarroi... En soupirant, le rouquin plongea sa plume dans l'encre et se mit à écrire :


Citation :
Ma chère Susie,

Je me décide enfin à t'écrire pour te dire que je suis bien arrivé et que tout va bien. J'espère qu'il en est de même pour Papa et toi.


Un beau mensonge, mais William ne voulait surtout pas inquiéter les siens. Susie avait déjà assez de sujets d'inquiétude avec leur père, il ne fallait pas en rajouter. Le Gryffondor réfléchit quelques instants, puis ajouta :


Citation :
L'année commence fort, j'ai déjà plein de devoirs pour préparer les examens... Il ne faudra donc pas vous inquiéter si je n'écris pas souvent.

Et hop, encore un mensonge. En réalité, les profs avaient parlé d'une possible restriction du courrier pour les nés-moldus, pas encore mise en place mais qui pourrait l'être si les nés-moldus en question ne se tenaient pas tranquilles... Au moins, la famille Craig mettrait le silence du cadet sur le compte du travail scolaire.

Citation :
Je ne sais pas si je pourrai t'envoyer les friandises que tu voulais : le directeur de l'école ne nous a pas autorisés, pour le moment, à quitter l'école, pour des raisons de sécurité, et je ne sais pas quand il donnera l'autorisation. Il paraît qu'une femme a été agressée dans le village où nous nous rendions, et le directeur attend donc les conclusions de l'enquête pour autoriser les élèves à aller s'y promener.


En réalité, les agressions se multipliaient à Pré-au-Lard comme ailleurs, contre les nés-moldus et les opposants, mais ce n'était pas ce qui inquiétait Rogue ; d'après la rumeur, Mister Cheveux Gras voulait surtout garder les élèves enfermés, prisonniers pour les sang-de-bourbe; et à l'abri des mauvaises rencontres pour les autres.

William relut sa lettre, et soupira à nouveau. Voilà que pour ne pas inquiéter sa famille, il se mettait à relayer le discours officiel... Il s'apprêtait à ajouter quelques lignes, lorsqu'une légère toux, à côté de lui, le fit sursauter. Quelqu'un s'était approché sans qu'il y prenne garde...
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MessageSujet: Re: Nouvelles mensongères (Prio)   Nouvelles mensongères  (Prio) EmptyLun 20 Juil - 21:29:00

L’année commençait sur ses chapeaux de roues, et Amycus était partager entre le plaisir de voir un certain nombres de personnes se plier pour le moment à ses ordres et la frustration de ne pouvoir imposer au plus vite un régime encore plus sévère de discipline. Le mangemort voulait plus, il voulait rectifier, châtier, purifier. Maintenant. Mais les ordres étaient clairs, et la Cause s’installerait dans les esprits dans le temps, et non dans la précipitation. Néanmoins, quelques idées malsaines avaient germé dans son esprit, des idées qui ne sauraient attendre avant d’être avisées avec sa sœur. C’était donc un Amycus pressé qui déambulait dans les couloirs afin de rejoindre les étages inférieurs. A cette heure ci, personne ne trainait encore dans les couloirs sans destination précise, et de toute façon, hormis quelques personnes, tous évitaient assez clairement le professeur. Et dans l’état actuel des choses, ce n’était pas pour déplaire à Carrow mâle. Les morveux avaient tendance à l’ennuyer au plus haut point.
But Murphy’s law is everything, et à peine passa t’il un nouveau tournant de couloir qu’apparut un élève apparemment concentré sur un parchemin…

Tiens donc… Il en avait entendu parler, trop même. Sang de bourbe, Gryffondor, roux, fondateur des BR, donc rebelle… Et insolent de surcroit avec Alecto. Toutes les tares du monde réunies en un seul corps. Qu’est ce qu’il était répugnant ! Manifestement, l’erreur de la nature était trop affairée à sa lettre pour se rendre compte de la présence du mangemort… Fait rare chez l’aîné Carrow, il parvint à se faire suffisamment silencieux pour approcher l’adolescent sans susciter son attention… Jusqu’à ce qu’il émit la toux annonciatrice du début du calvaire du préfet déchu. Comme prévu, cela le fit sursauter, et le sourire mauvais sur la face difforme d’Amycus ne s’en fit que plus large. Oh, qu’il aimait cette expression de surprise d’un futur exemple pour les autres qui ne s’en doutait pas tout à fait encore. S’il était assez intelligent, peut être en avait il quelques soupçons, mais il était loin d’imaginer encore ce qui attendait réellement les êtres de son espèce cette année. Oh, ça non. Sans salutations ni rien, l’aîné Carrow se pencha vers le rouquin, accusant le jeune d’un regard inquisiteur, l’inondant de son haleine fétide alors qu’il grognait sur le cinquième année.


« Alors, Craig, que manigancez vous encore ainsi seul dans un couloir ? Votre salle commune n’est peut être pas assez bien pour vous ? »

Aucun des mots employés n’était innocent. Primo, il rappelait au gamin qu’il avait connaissance de ses agissements d’il y a deux ans, et il accusait d’en formater de même à cette heure. Ensuite, il lui rappela un détail important : ils étaient seuls. Personne pour venir à la rescousse du rouquin dans les environs immédiat… Même si le cas échéant, cela n’aurait rien changé, mais le Carrow voulait inquiéter, intimider même, le célèbre membre des BR.
Sans crier gare, le mangemort arracha violemment des mains de l’adolescent l’objet de sa principale curiosité avant que celui-ci ne put reprendre sa contenance, déchirant par là la moitié du papier. S’éloignant alors d’un pas en retrait, Amycus détailla la lettre avec un dégout manifeste. Une lettre d’un bourbeux à ses animaux de Moldus qu’étaient sa famille. Il la tenait à distance de son corps comme si elle contenait la peste et sorti sa baguette de sa robe de sorcier. Il fallait faire disparaître cette immondice au plus vite de son pur regard.


« Incendio »

La flamme dévora le papier sous le regard satisfait du professeur. Une bonne chose de faite. Décidément, le décret de restreinte des communications postales risquait de passer plus vite que prévu.

« Ne parlez plus jamais du monde sorcier à ses bêtes, m’avez-vous compris ? »

La simple idée que des moldus eurent connaissance du monde magique le débectait. Comment pouvions nous protéger la communauté sorcière de l’impureté si des bourbeux comme lui se mettait à introduire ses insectes parmi eux ? C’était de la faute des voleurs de magie comme ce gamin si de temps à autres des moldus venaient parfois à être introduits sur le chemin de Traverse peu avant la rentrée. C’était eux qui emmenaient l’impureté à l’état pur à se promener tantôt parmi les sorciers comme s’ils étaient leurs égaux. C’était eux qui emmenaient certains sorciers les plus faibles dans leur sang à corrompre encore plus leur race. C’était encore ceux là qui pervertissaient l’esprit des plus jeunes en présentant ses bêtes comme des êtres égaux. Si on le laissait faire, qu’est ce qui l’empêcherait un jour d’accompagner carrément cette Susie au Pré au Lard ?
Sa baguette était dorénavant pointée sur le rouquin, abandonnant la lettre qui finissait de se consumer sur le sol. Amycus jouerait d’abord avec lui. Il voulait le pousser à objecter, voir même à se rebeller. Il voulait entendre ce que le bourbeux pouvait bien avoir à dire.

Puis le briserait.
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MessageSujet: Re: Nouvelles mensongères (Prio)   Nouvelles mensongères  (Prio) EmptyMer 22 Juil - 21:48:58

William sursauta, et sa plume laissa échapper une grosse goutte d'encre qui vint s'écraser sur son pantalon. Le rouquin se redressa, et il eut l'impression que son coeur s'accélérait ; l'homme qui se tenait devant lui n'était autre que Carrow, le frère de sa bien-aimée professeur d'étude des Moldus... Et à en juger par le regard plein de tendresse qu'il lui réservait, Carrow savait parfaitement comment le roux s'était comporté la veille au cours de sa soeur... sans compter toutes les autres raisons objectives qu'il pouvait avoir de haïr et de mépriser le Gryffondor. L'adolescent jeta un coup d'oeil furtif autour de lui, qui confirma ce qu'il redoutait : il était seul avec Carrow, complètement à la merci du fou furieux... Il se sentit pâlir et se tassa contre le mur tandis que l'homme s'approchait de lui.

Le garçon eut une grimace lorsque Carrow vint lui souffler son haleine chargée dans les narines, et tira le parchemin. William tenta de résister et de retenir la lettre, mais il se retrouva avec le coin inférieur de la feuille dans la main, tandis que Carrow lisait sa lettre. Le rouquin bondit sur ses pieds, révolté par cette violation de son intimité, prêt à se mettre en colère... Mais quelque chose dans l'expression féroce de Carrow l'en empêcha, et il se contenta de le regarder brûler sa lettre comme s'il se fût agi d'une immondice... Il se sentait bouillir de haine, de rage, mais un brin d'instinct de survie l'incitait à ne pas la ramener inutilement.

Mais Carrow savait qu'il avait affaire à un adolescent impulsif, et, probablement déçu par le manque de réaction du gamin, il lança un ordre qui fit perdre toute prudence au rouquin. Il traitait sa famille de bêtes... Susan, son père... comme s'ils n'étaient qu'une race inférieure, une vermine à exterminer, des cafards... Le roux ne voulait pas provoquer l'enseignant, mais cette insulte lui fit retrouver la voix qu'il avait perdue depuis un moment, et il répliqua :


-Il n'est pas interdit d'envoyer du courrier à sa famille, que je sache ? C'est bien la dernière chose qui n'est pas interdite d'ailleurs, sans doute un oubli de votre part...

Fermement quillé sur ses jambes, très droit, le regard flamboyant, le garçon toisait son professeur, oubliant totalement, dans son indignation, l'aspect critique de la situation. Pourtant, la position de Carrow ne laissait guère de place au doute ; il avait apparemment envie de s'amuser un peu, aux dépens d'un Sang-de-Bourbe insolent, et le jeune homme risquait de passer un mauvais moment. D'ailleurs, son sort était scellé à présent... Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, Carrow allait de toute façon lui en faire baver... Alors comme le dit le vieux proverbe irlandais, autant être pendu pour un mouton que pour un agneau.
Avec toute la témérité d'un ado furieux, sans plus se soucier des conséquences de ce qu'il allait dire, William lança, sur un ton haineux :


-Vous ne m'empêcherez pas d'écrire à ma famille ! Il appuya sur les deux derniers mots, et ajouta : Ces bêtes comme vous dites... à croire que vous n'avez jamais croisé de miroir dans votre vie... professeur, lâcha-t-il sur le ton le plus méprisant et le plus ironique possible.

Et voilà... Il ne restait plus qu'à attendre la sentence. Elle ne tomberait sans doute pas immédiatement, le chat voudrait jouer encore un peu avec sa proie, la pousser à aggraver encore son cas, avant de passer au châtiment... Ce serait terrible de toute façon, alors autant ne pas avoir de regrets... Il n'avait plus peur, il ne sentait qu'une intense haine pour le lâche qui lui faisait face, une haine indicible qui lui faisait battre le sang aux tempes. Les lèvres retroussées, les bras croisés dans une attitude de défi, il avait l'étrange impression d'observer la scène de l'extérieur. Une impression qui risquait de se dissiper assez vite...
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MessageSujet: Re: Nouvelles mensongères (Prio)   Nouvelles mensongères  (Prio) EmptyVen 27 Nov - 9:05:02

C’était encore plus que ce que le mangemort espérait. Si l’adolescence actuelle induisait la bêtise, ce sang-de-bourbe baignait alors littéralement dans le bouillon d’inculture et d’idiotie. S’il avait eu une once d’intelligence, il n’aurait pas répondu avec tant d’insolence à l’aîné Carrow. Au lieu de ça, il sautait comme prévu à pied joint dans la provocation faite et donnait le bâton pour se faire battre. Preuve faite de l’infériorité du sang de bourbe.
Bien entendu, si l’ancien préfet se serait comporté tout autrement, Amycus aurait trouvé d’autres raisons pour le faire souffrir et le rabaisser d’autant plus. Pour le coup, il ferait passer le décret sur la correspondance dès ce soir tout y mettant en post-scriptum : « Remerciez M. Craig pour cette mesure pour le bien de tous. ». Quoique. Il hésitait encore sur la formulation. Il fallait la tourner pour faire en sorte que ce soit lui qui l’a suggéré. Histoire qu’il s’attire les foudres des autres inférieurs. Il en aviserait avec sa sœur, qui savait mieux jouer avec les mots.
En attendant, le rouquin lui donnait d’autres raisons de s’en prendre à lui. Même si il n’avait pas besoin de raison. Néanmoins, la remarque du garçon sur son apparence lui fit serrer les dents. D’où ce misérable, cet inférieur, cet erreur de la nature, ce sang de bourbe avait l’impudence de parler ainsi de sa noble personne ? Les paroles d’une bête n’atteignait pas le Pur qu’il était, mais sa sentence devrait être exemplaire pour lui apprendre où était sa place.


« Je prends le pari… Mais avant tout… »

Mais avant tout, il fallait lui faire payer l’insolence dont il venait de faire preuve. Sentence immédiate, Amycus n’aimait pas laisser ce genre d’affaires en suspens. La machoire serrée par la râge le rendant encore plus patibulaire, il dirigea sa baguette vers les jambes de l’adolescent. Le boucher n’avait jamais fait dans la finesse. Et d’un sortilège bien grogné, il réduisit en bouillie les genoux du 5ème année. Ce n’était qu’une fracture, mais il voulait mettre le gryffondor à genou. Pomfresh guérirait ça en un coup de cuillère à pot, mais là était sa vraie place. A genou devant les Purs.

« Si tu te rebelles, je te châtierais. Si tu réitères, je te châtierais à nouveau. Et si dans ta bêtise, tu n’arrives toujours pas à comprendre ta vraie place, je te châtierais encore et encore jusqu’au bord de ta mort s’il le faut. »

Le mangemort imaginait déjà toutes les punitions qu’il pourrait lui infliger, toutes les humiliations qu’il pourrait subir… Il avait trouvé son jouet, et quel jouet parfait ! Le cliché même du sang-de-bourbe, l’exemple même. Amycus se délectait déjà à la pensée des futures heures de retenues. Car il y en aurait, quoiqu’il fasse. Après, si le rouquin mettait lui-même la main à la patte pour donner des fausses raisons aux Carrows... Il enserra la gorge du gamin d’une main et se pencha à la manière d’un dresseur tenant un chien rebelle par le museau.

« Tu te lasseras avant moi. »

Et quand le sang de bourbe serait lassé, l’aîné Carrow lui, ne le serait pas. Un sourire carnassier s’étira sur le visage du boucher. On n’abandonnait un jouet que quand celui-ci était cassé. Et en l’occurrence, le gryffondor avait sans doute encore un peu de marge s’il le poussait un peu, et lui-même avait encore envie de s’amuser un peu. Reprenant sur un ton condescendant, il relâcha un peu l’étau de sa main sur le cou de l’impur.

« Dans ma grande compassion, je te laisse une dernière chance. Toi et ta famille, vous êtes des bêtes. Dit-le.»

[hrp : quel retard indécent, et je ne suis même pas en mesure de promettre mieux... Bref, voilà la réponse, si tu considères le topic comme out-of-date ou que la réponse ne te convient pas (vu que j'ai pris quelques libertés sur le plan action physique), y'a ma boite à mp ou la shoot Wink ]
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  • William J. Craig
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MessageSujet: Re: Nouvelles mensongères (Prio)   Nouvelles mensongères  (Prio) EmptyLun 7 Déc - 17:23:29

Quelques pénibles secondes s'écoulèrent, durant lesquelles Carrow observa William, l'oeil fixe, une expression mauvaise sur le museau. Le rouquin, de son côté, ne pouvait s'empêcher de frissonner ; il savait parfaitement qu'il avait passé les bornes, et que le châtiment serait terrible ; l'attente était particulièrement pénible, à se demander en quoi consisterait la suite des réjouissances. Où tomberait le premier coup ? Quel sort serait utilisé ? Il aurait dû la boucler, faire profil bas, mais il n'avait pas pu se retenir de répondre, le plus insolemment possible, tout en sachant pertinemment que la moindre parole de travers lui coûterait cher. Carrow semblait réfléchir à la meilleure façon de lui faire payer son insolence ; l'adolescent aurait voulu soutenir son regard sinistre, mais au bout de quelques secondes, il préféra baisser les yeux. Première victoire pour le professeur.

La voix de Carrow s'éleva, dans un murmure semblable à un grognement, mais ce ne fut pas, dans un premier temps, pour lancer le sort punitif ; il fit au roux l'aumône d'un bout de phrase, avant de prononcer une incantation dont le garçon ne comprit pas une syllabe. Un éclair puissant heurta ses jambes, le faisant chanceler, puis une douleur atroce lui indiqua que ses genoux s'étaient brisés net. Il poussa un cri déchirant et parvint malgré tout à rester debout encore une seconde, la tête lui tournant à force de douleur. Il avança la main pour s'accrocher à quelque chose, mais le seul point d'appui possible était Carrow, et l'adolescent préféra se laisser tomber net. Il atterrit de tout son poids sur ses genoux brisé, et un véritable hurlement, cette fois, se répercuta sous les voûtes du couloir. En plus de la souffrance, l'humiliation de se voir ainsi aux pieds de Carrow, à sa merci, donnait au rouquin une envie de pleurer presque incontrôlable. Le moment n'était toutefois pas aux épanchements ; le professeur s'était approché de son pas lourd, et il promettait, à voix basse, mille tourments à l'élève impertinent. Sa grosse main vint serrer le cou de l'adolescent, avec une puissance incroyable. Des larmes perlèrent aux yeux du garçon tandis qu'il cherchait l'air ; le professeur allait lui broyer le cou, et il prenait en outre soin d'appuyer de toutes ses forces pour que la pression sur les genoux brisés soit maximale. La douleur, le manque d'air autant que la terreur et l'humiliation donnaient à William l'impression qu'il allait s'évanouir. Il était trop tard pour demander grâce, de toute façon... Il ne restait plus qu'à subir, et à espérer que tout cela ne durerait pas trop.

L'étreinte sur sa gorge se desserra, et l'adolescent avala goulûment une bouffée d'air, cependant que Carrow détaillait ses exigences. Reconnaître à haute et intelligible voix que lui et sa famille étaient des bêtes... Jamais. Plutôt crever. Incapable de prononcer un mot, le rouquin refusa d'un signe de tête, et le professeur serra sa gorge durant quelques longues secondes, avant de desserrer en lui demandant, sur un ton moqueur, s'il avait changé d'avis. Hors d'haleine, William sentit toute capacité de résistance le quitter ; il ne pouvait plus s'opposer à ce type, d'aucune façon, même si cela lui coûtait énormément. D'une voix inaudible à force de faiblesse, il s'exécuta :


-Nous... nous sommes... des bêtes... monsieur... ajouta-t-il après quelques secondes pour essayer d'apaiser l'enseignant.

La grosse main de Carrow n'avait pas quitté sa gorge, et une larme tomba sur la patte velue du tortionnaire. Le roux se sentait craquer, incapable de supporter le traitement de choc infligé par l'enseignant. Il n'avait plus qu'une envie, quitter cette présence oppressante, aller se terrer dans un coin, pour y pleurer tout son saoul.
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