Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

Partagez
 
 La nuit, le danger rôde...[Pv Rod]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: La nuit, le danger rôde...[Pv Rod]   La nuit, le danger rôde...[Pv Rod] EmptySam 14 Juin - 8:23:34

Morgana s’était levée du pied gauche, et pour cause, elle venait tout juste d’être réveillée en pleine nuit par sa tante adorée, cette vieille chouette qu’elle ne pouvait pas supporter. Cette horrible femme avait fait de sa vie un enfer, l’enlevant à ses parents trop faibles pour riposter, et se mettant à la torturer. Elle lui avait prit ses moindres souvenirs heureux, ne lui laissant plus que de la colère, de la tristesse et de la haine…Résultat, depuis qu’elle était à l’UMA, elle refusait de parler aux autres et s’enfermait dans un silence de marbre. Il fallait dire que les deux stigmates qu’elle portait aux poignets n’arrangeaient pas les choses : En effet, ces blessures magiques en forme de croix semblaient toujours promptes à se rouvrir et à lui provoquer milles souffrances. Alors évidemment, en pensant que c’était sa tante qui était responsable de cette lente agonie, elle ne la portait pas vraiment dans son cœur. Elle ne se souvenait pas de l’avoir déjà appréciée d’ailleurs…Elle avait toujours eu du mal à la cerner, comme si elle avait toujours senti quelque chose de mauvais en elle. D’après ce que la jeune étudiante savait, elle n’était pas Mangemorte, mais elle aurait été pourtant parfaite dans ce rôle, parce que sa cruauté dépassait allègrement tout ce que l’on pouvait imaginer. Morgana n’avait fait que subir ses foudres pendant quelques années avant de réussir à s’enfuir, mais elle se doutait que s’il y avait eu d’autres victimes, elles ne s’en étaient probablement pas sorties aussi bien. A cette pensée, l’étudiante trembla légèrement, et cela en s’habillant de manière à ce qu’elle soit assez en valeur, pour ne pas donner une seule raison à sa tante de lui faire une réflexion cinglante. Elle avait revêtit une belle robe blanche qui lui allait à ravir, et avait laissé ses longs cheveux blonds légèrement ondulés détachés, tombant sur ses épaules en cascade. Elle n’était pas à l’université en ce moment, elle était retournée dans la petite maison londonienne qu’elle louait avec ses propres économies, et qu’elle trouvait être « la marque de sa nouvelle indépendance ». Après tout, elle était âgée de dix neuf ans maintenant, donc il était grand temps qu’elle s’assume…

D’un pas lent et pourtant assuré, Morgana se rendit au lieu de rendez vous donné préalablement par sa tante quelques heures plus tôt, qui n’était autre que le cimetière. C’était un euphémisme de dire que l’étudiante détestait cet endroit, parce qu’il lui filait vraiment la chair de poule. Et puis, s’y rendre en pleine nuit n’était pas vraiment une chose qui l’enchantait, mais bon, comme sa tante avait lourdement insisté pour qu’elle s’y rende, elle avait finit par céder. Elle espérait juste ne pas avoir à le regretter amèrement après, parce que sinon elle était certaine de haïr de tout son être son abominable tante, si toutefois elle ne lui effaçait pas encore une fois tous ses souvenirs. Par ailleurs, elle se disait que c’était l’occasion pour elle de rendre une petite visite à son frère jumeau, mort avant même d’avoir réellement vécu, et cela à cause d’elle…Ils étaient tellement petits à cette époque qu’elle avait du mal à croire qu’une telle avait pu arriver. Et forcément, elle s’en voulait énormément…Mais elle quitta rapidement cette pensée de remord lorsqu’elle aperçût sa tante à l’horizon, déjà plantée devant la tante de son jumeau. Morgana fronça légèrement les sourcils, elle avait vraiment un mauvais pressentiment. Elle eut du mal à ne pas s’enfuir à toutes jambes, mais, fort heureusement pour elle, son courage d’ancienne gryffondor reprit le dessus et elle parvint jusqu’à cette femme qu’elle n’avait jamais considérée comme un membre de sa famille. Elle semblait avoir prit au moins dix ans depuis la dernière fois qu’elle l’avait vue, mais ce qui en revanche ne changeait pas, c’était ce même sourire narquois et suffisant ancré sur ses lèvres qui ne pouvait signifier qu’une chose : Elle préparait un mauvais coup, c’était évident. Pour le moment, elle se contenta de la saluer et d’entrer tout de suite en matière en lui énonçant qu’elle ne s’occupait pas assez de la tombe de son frère. Elle commenta bien entendu tout ce qui n’allait pas sur cette tombe, à savoir qu’elle était trop sale, sans fleurs, sans vie…Morgana eut un petit rire amusé, ne sachant pas vraiment comment elle devait réagir exactement. Une chose était sûre : Elle n’allait plus jamais se laisser traiter comme un animal et se laisser torturer. Maintenant, elle était le seul maître de son destin et décidait toute seule.


« Les tombes ne sont pas faites pour être « en vie » ne t’en déplaise. Figures-toi que je ne viens qu’une fois par an ici, pour notre anniversaire commun. A ce moment là, j’apporte des fleurs, je nettoie la pierre tombale et je reste un moment avec ma guitare ou ma flûte et je joue un morceau de ma composition pour mon frère. Et enfin, je te ferais remarquer que cette tombe est la plus propre de tout cet ignoble cimetière. Si tu es venu juste pour me faire ce genre de reproches, je vais retourner me coucher si tu veux bien. Demain je rentre à l’UMA et je n’ai pas l’intention de m’endormir en cours dès le premier jour. »

Morgana n’avait passé ici qu’une semaine de vacances, et encore, elle ne l’avait pas vue passer. Il fallait dire qu’elle croulait sur les devoirs à rendre et donc elle était encore plus épuisée qu’à l’accoutumée. Elle fit donc volte face sans même saluer sa tante, ne prenant pas la peine d’être exagérément polie alors qu’elle ne l’avait pas été le moins du monde avec elle. Cela dit, elle eut un sursaut en entendant cette vieille folle lui dire qu’elle n’irait nulle part…Et, avant même qu’elle n’ait pu se retourner et lui demander ce qu’elle osait entendre par là, elle lui flanqua un coup violent au niveau de la nuque qui ne manqua pas de l’assommer direct. Morgana tomba au sol comme une vulgaire poupée de chiffon, salissant d’un même coup sa robe autrefois d’un blanc immaculé à cause de la terre. Sa tante allait la remmener chez elle, c’était évident, mais quelque chose au loin la fit fuir, s’enfuir à toutes jambes même. La jeune étudiante ne savait pas du tout ce qui se passait…Pour le moment, elle était complètement évanouie et même sous le choc. Sa tête saignait un peu à l’endroit où sa tante avait frappé, et elle ne se doutait pas qu’elle pouvait être en danger si elle ne se réveillait pas très rapidement…
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: La nuit, le danger rôde...[Pv Rod]   La nuit, le danger rôde...[Pv Rod] EmptyMar 17 Juin - 0:13:59

Une mèche soyeuse de cheveux blonds glissa doucement entre ses doigts. Inutile et si fragile petite chose. Mais n’était-ce pas ce pas leur lot à toutes ? Des belles garces aux timides demoiselles, elles partageaient leur défaillance.

Ou qu’il aille son chemin semblait vouloir se parsemer de ces fleurs délicates aisément foulées du pied, par cruauté et par plaisir de voir saigner, pleurer, la périssable créature, ou par indifférence envers les parfums suaves cachés au creux de leurs bras. Même quand il ne cherchait pas à se réchauffer auprès des flammes qu‘elles savaient si bien attiser, qu’il était lassé ou dégoûté de leur présence vaine, une fois rassasié de leurs charmes, repu à satiété de tout le plaisir à tirer de leur corps, toujours il devait écoper d‘une de ces vulnérables, chétives, tourterelles. Consumées, elles n’avaient plus aucun intérêt ou si peu. Parfois, l’une ou l’autre de ces vagues formes féminines habitant ses souvenirs avait su raviver plus d’une fois l’étincelle de ses désirs, mais le destin d’une chandelle était de s’étioler jusqu‘à la corde, aussi forte que fut la flamme ou aveuglant sont éclat.

Et qu’avait-il entre ses mains à présent ? Un être tout de blancheur. La seule tâche de couleur visible dans l’obscurité nocturne se résumait au sang frais et chaud imprégnant la chevelure blonde et la peau nacrée de son visage. Un teint de morte. Une belle morte, si parfaite dans cette attitude de trépas qu’elle rendait sottes toutes ces autres femelles, ces coquettes acharnées à vouloir subir les hideux outrages de l’âge, à se voir tomber en ruine, la peau s’affaissant en plis disgracieux sur des os faméliques et la face plissée aux airs de caricature pathétique en guise de reflet dans le miroir. Autant mourir jeune et faire un beau cadavre, excitante par delà la tombe, une dernière fois désirable avant que les vers ne viennent ronger cette peau lisse et sans défaut. Encore chaude.

Le Mangemort fronça les sourcils et fit courir sa main jusqu’au cou gracile de la jeune fille, le bout de ses doigts s’attachant un peu de sang qu’ils répandirent en traînée le long de la jugulaire. Sous la peau douce, il perçut le tamisé battement de la vie contredire ce qui fut presque une espérance. Disposer d’un cadavre ainsi offert aurait pu lui épargner la peine de devoir rouvrir une tombe déjà scellée…si seulement il n’était pas venu chercher quelqu’un de précis. Et même une hécatombe à l’entrée du cimetière n’aurait pu lui faire autant plaisir que le sacrilège dont il se pourléchaient déjà littéralement. Non par ce pauvre amour de la provocation adorée par nombre de leurs nouvelles recrues, celle qui aurait pu être choquée de son acte était morte, sûrement laide et rongée jusqu’à l’os, mais plutôt parce qu’il goûtait la savoureuse ironie de ramener à lui dans la mort celle qu‘il n‘avait pu souffrir de son vivant.

Rod plaça sa main en coupe sur la joue non barbouillée de sang et tourna doucement le visage en appuyant sur le menton. Superficiel. Une blessure bénigne, simplement frappée au mauvais endroit. La belle angélique aurait même eu plus de chance de se faire dévorer par la vermine du cimetière que de mourir exsangue. L’homme laissa retomber la tête qu’il soutenait et se redressa pour examiner les rangées de tombes désertes. Outre le murmure du vent s’engouffrant dans quelque cavité, il ne capta rien d’autre que le crissement des grillons au-delà des murs cerclant la place. Nulle trace de l’autre personne entraperçue. Sans doute avait-elle transplanné, préférant sauver sa peau en abandonnant la jeune beauté derrière elle. Croyait-elle qu’il allait finir le travail si maladroitement commencé ? L’avait-elle seulement reconnu ? N’avait-elle pas fui face à un éventuel témoin ? Certes, il n’avait pas pris la précaution de dissimuler son visage, les cimetières n’étaient pas des lieux habituellement peuplés par autre chose que des dépouilles à différents états de décomposition. Du moins à la nuit tombée, cette nuit qu’il arpentait depuis sa libération.

La réflexion finale était que, si des Aurors apparaissaient soudainement dans le cimetière, il serait toujours temps de se poser la question...et de transplanner à son tour ou de négocier la charmante demoiselle. Le merveilleux échappatoire qu'il tenait là.
Comment des Aurors pourraient-ils accepter d’être complices de son agonie ? Son joli visage avait su conserver dans ses traits l’innocence de l’enfance, ses yeux devaient posséder une de ces teintes limpides et candides que la venue de larmes rendait déroutante de douleur, presque frappante, l’image parfaite de l‘innocence outragée, injuriée. Définitivement souillée. Combien d’âmes pliaient face à ce spectacle ? Combien d’œil pouvait soutenir l’exhibition de l’enfant torturé jusqu’au sang ?
Jugson poussa mollement du pied une des mains délicates disparaissant dans l’herbe boueuse. Lequel de ces héros vertueux au grand cœur refuserait de donner sa vie afin d’épargner à sa conscience le poids de la moindre égratignure à ces doigts. Toute parfaite de pureté qu’elle fut, cela ne l’avait pourtant pas empêché d'être meurtrie et ne la dispenserait pas de souffrir encore. S'il lui passait par la tête de l’éviscérer, boyau après boyau qu’est-ce que cela pourrait lui faire si ce n’était un peu plus de sang sur ses mains et sur la robe virginale ?

Le sorcier s’éloigna de la jeune femme. Décidé à s’occuper de ce pourquoi il était venu, il abandonnait la petite à son sort. Que pourrait-il bien en faire ?

De nombreuses choses.

Lentement, il revint sur ses pas, s’agenouilla et trouva les poignets de la jeune fille qu’il releva et entoura de ses doigts comme pour la hisser, mais sous son touché il sentit les aspérités familières des cicatrices, les marques laissées par un maléfice qui se rouvrirent sous la pression exercée. Quelques gouttes rougeâtres percèrent la croûte pour filtrer entre les interstices de ses doigts. Circonspect, il vit un filet de sang suivre le tracé de sa paume droite, s’infiltrer sous sa manche et ruisseler sur la robe blanche, parsemant de mouchetures vermillon l‘abdomen de la petite. Pourquoi les belles angéliques étaient-elles toujours des martyrs ? Encore cette épuisante et triste passion des femmes pour les larmes ?


-Petite colombe, on dirait que la vie n’est pas douce avec toi.

Son ton partagé entre l’amusement et le mépris, il ne relâcha pas sa prise sur la jeune femme, prêt à faire jouer ses doigts sur les rebords de la blessure si jamais...elle se rebellait ? Tentait de se libérer ? Ces réactions étaient aussi probables que des suppliques. Non, si jamais il lui en prenait l’envie. Seulement l’envie.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: La nuit, le danger rôde...[Pv Rod]   La nuit, le danger rôde...[Pv Rod] EmptyMar 17 Juin - 15:55:54

Morgana aurait pu rester là à dormir pendant au moins un demi siècle si personne ne l’avait trouvée. Elle était dans le doux monde des songes, et pour le moment elle ne semblait pas vouloir en sortir. Elle n’avait plus mal, n’était plus inquiétée par le fait que sa famille la prenait pour un assassin à peu de choses près, ou même le fait que sa tante l’avait torturée pendant des années…Désormais, ainsi endormie, elle n’était plus la chose de personne, n’appartenait plus à personne, et retrouvait cette quiétude qu’elle avait longtemps cherchée en vain. On ne pouvait pas dire que la vie de la jeune fille était rose…Non, au contraire, il y avait de nombreuses zones d’ombre dans celle-ci et le fait qu’elle soit amnésique n’arrangeait rien à la chose. Il y avait vraiment des tas de raisons qui pouvaient la pousser à accepter la mort, tout simplement, et elle ne voyait vraiment aucune raison contradictoire qui la pousserait à continuer à vivre. Dans le fond, il y avait bien Canaan Raven, mais cet anglais avait autant d’amour propre que de fierté, et elle n’arrivait jamais à savoir s’il la prenait pour une idiote ou bien s’il était sincère. Tout cela pour dire que même sa vie d’étudiante l’ennuyait…Elle s’endormait en cours, répondait parfois à ses professeurs et faisaient des actes de rébellions non négligeables dont elle parvenait à se mordre les doigts juste après. La colère l’habitait, la peur aussi, elle en avait assez d’être constamment poursuivie, agressée, d’avoir l’impression qu’il y avait un véritable mangemort à ses trousses qui cherchait à la tuer pour une raison qui lui échappait. Mais après tout, peut-être avait-elle mérité que sa tante l’assomme ainsi en plein cimetière…Elle s’était moquée d’elle, l’avait raillée tout en sachant que sa tante n’était pas une femme patiente et qu’elle ne goûtait à aucun humour. Elle prenait tout au premier degré et il était impossible de retirer une parole qui était parvenue jusqu’à ses oreilles…Cela dit, bien qu’ancrée très profondément dans son rêve qui allait sans nul doute virer au cauchemar, elle discerna le visage de sa petite sœur, Krystel, qui lui souriait, les yeux emplis de larmes. Cette fois, elle ne l’accusait pas de tous ses malheurs et ne la rendait responsable de rien…Ce fut à ce moment là que Morgana comprit qu’en fait, il y avait au moins une personne qui avait encore besoin d’elle en ce monde : Sa sœur cadette, en deuxième année à Gryffondor. Elle commença donc à reprendre peu à peu conscience tandis qu’elle sentait une présence non loin d’elle…Ce ne fut que lorsque la douleur à ses poignets se fit plus vive que jamais qu’elle comprit que quelqu’un était en train d’y toucher. Elle ouvrit violemment les yeux et tenta de se dégager de « l’étreinte » de cet inconnu en vain. Il semblait tellement décidé à la garder près de lui avec ce regard à faire froid dans le dos qu’elle abandonna toute résistance, de toute façon trop faible pour espérer lui faire entendre raison. Elle le regardait donc intensément, n’ayant plus peur mais ayant plutôt une once de colère dans ses beaux yeux d’un bleu pur. Elle pouvait aisément crier, de toute façon personne ne viendrait à son secours dans cet endroit désert…Et elle ne pu que constater en soupirant qu’il avait fait joujou avec ses blessures aux poignets et que maintenant elles saignaient, ayant même taché sa robe autrefois d’un blanc immaculé…

« Je ne veux pas savoir qui vous êtes ça ne m’intéresse pas. Je veux juste que vous me lâchiez que je puisse faire un bandage à mes poignets. »

Morgana n’était pas une lâche, elle n’avait pas l’intention de s’enfuir, juste de faire cesser le saignement avant de faire un malaise, comme tout bon médicomage qui se respecte. Certes, elle ne l’était pas encore, mais elle était tout de même apprentie et plutôt douée en la matière…Il y avait bel et bien du sang de son père qui coulait dans ses veines après tout ! Maintenant, restait à savoir avec quoi elle allait faire ses bandages…Elle ne voyait que sa robe, puisqu’il n’y avait aucun autre tissu à l’horizon et elle ne se permettrait jamais de toucher aux vêtements de cet homme inconnu à ses yeux. Elle soupira donc à nouveau, guettant un semblant de réaction de sa part, ne sachant pas vraiment si elle avait affaire à un mangemort ou à un sorcier lambda…Elle se doutait bien que ce n’était pas un moldu étant donné la façon dont il avait touché ses plaies aux poignets, ses stigmates qui lui pourrissaient la vie depuis des années maintenant. Elle ne voyait pas exactement pourquoi cet homme ne souhaitait pas la laisser partir : Après tout, n’était-elle pas qu’une simple étudiante de l’UMA qui s’était simplement retrouvée dans une galère monstre ? Une chose était sûre, elle n’allait plus jamais laisser sa tante l’approcher, jamais. Si c’était pour qu’elle souffre aussi bien physiquement que moralement à chacune de leurs rencontres, ce n’était guère la peine de s’acharner. D’ailleurs, Morgana sentit soudainement un liquide poisseux orner sa tête...Elle ne pouvait même pas toucher l'endroit où elle saignait puisque cet inconnu la maintenait par les poignets, mais elle commençait à sérieusement souffrir de cette étreinte non désirée. Il était en train d'appuyer, inconsciemment ou pas, sur ses blessures et la douleur ne s'en faisait que plus vive de seconde en seconde...N'avait-il jamais appris à toucher une femme avec délicatesse? Vraiment, cet inconnu n’avait aucune galanterie !

« Que vous soyez mangemort ou pas, je vous prie de me relâcher le temps que je soigne mes blessures…A moins que vous ne souhaitiez me tuer, auquel cas allez-y qu’on en finisse. Et pour votre information, les colombes sont pures, pas moi...Et ma vie n'a rien d'extraordinaire, je ne suis pas à plaindre loin de là. »

Le ton de Morgana était las, monocorde…Elle se fichait clairement de mourir. Elle se disait que de toute manière, même si elle essayait de protester, il serait sûrement bien plus puissant qu’elle puisque plus âgé. Il valait donc bien mieux qu’il finisse ce qu’il avait à faire au lieu de s’attarder à regarder les étoiles…
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: La nuit, le danger rôde...[Pv Rod]   La nuit, le danger rôde...[Pv Rod] EmptyMar 24 Juin - 2:01:35

Si son regard ne put égaler en surprise celui de la jeune fille, les yeux du Mangemort s’éclairèrent d’une lueur perplexe alors que la donzelle se mettait à pépier. Relevant un sourcil interrogateur, il détailla le joli visage de poupée à la recherche de la moindre trace de mensonge inscrite sur ces traits innocents. Ce ne pouvait être qu’une comédie ! Etait-elle désorientée à la suite du pauvre choc reçu au niveau de son crâne fragile ou bien était-elle réellement stupide ? Lui qui avait sa face placardée à tous les coins de rue, lui qui devait user d’artifices et de précautions lorsqu’il se déplaçait au grand jour, évitant généralement les rayons préjudiciables du soleil à la manière des vampires et préférant la nuit moins étincelante, moins compromettante, paradoxalement plus sûre pour les gens comme lui. Pas une seule des revues lui tombant entre les mains n’était exempte d’une page crucifiant les évadés d’Azkaban, pas une boutique ou si peu qui n’exhiba les visages honnis par la populace. Et il devrait ne pas être reconnu ? Les actions du Ministère étaient donc bien vaines, si il ne parvenait même pas à informer ses ouailles, qu’en était-il de les protéger, de toutes leurs promesses d’éradication du "Mal" qu’ils représentaient, lui et ses confrères ? A croire que les types comme Yaxley infiltrant les rangs serrés de ces imbéciles faisaient du bon travail tout compte fait. Jugson se promit en son âme et conscience de remercier Led, ce camarade si cher à son coeur… Il ne prostituait pas sa fierté pour rien. Certainement qu’il serait heureux d’apprendre que ses manigances ridicules profitaient à son vieil "ami".

-Non…Est-ce vraiment de la stupidité ? On a dû choisir de te confiner loin du monde pour ton bien, petite sotte , murmura-t-il plus pour lui-même, au demeurant assez saisi par l'attitude de l'inconnue.

Comment croire à son ignorance ? Cependant, il échouait à trouver des traces de duperie sur son visage et la gamine aussi gracieuse qu’un cygne avait en conséquence les os aussi fragiles qu’une alouette. Une gêne passagère plutôt qu’une menace si elle montrait des velléités. Il avait senti sa tension musculaire lorsqu’elle avait tenté de se dégager, il l’avait vu assommée à ses pieds et avait donc une idée du "mieux qu’elle pouvait faire" selon les critères accessibles à ces mains délicates. Stopper les saignements devait être la priorité de la jeune fille. Rod desserra sa prise sur les poignets graciles sans totalement décrisper ses doigts entachés de liquide carmin. Après un léger temps d’hésitation il relâcha totalement la miss et se releva. Seule restait sur ses doigts la chaleur du sang à peine versé. Il recula de quelques pas en considérant la silhouette à terre, le ton détaché, lointain, de cette fille, son visage désormais animé et beaucoup moins parfait dans l’éveil car gâté par les idioties sorties de sa bouche, pour adorable qu‘elle fut. Une excellente comédienne ? Ou peut-être y avait-il autre chose derrière cette ignorance funeste ?

Dans ses yeux gris pointa une certaine lassitude, l’ennui de l’homme blasé ne croyant plus aux surprises. Qu’avait-il encore trouvé sur son chemin ? Pas une colombe, non.

Une oie blanche.

L’esprit certainement bardé de rêveries idéales et puériles contre la réalité du monde, telle une doucereuse princesse de conte de fée. N’étaient les blessures rouvertes sur les poignets de la belle, le tableau de mignardise écoeurante aurait été parfait, autant que pût l‘être un tel cliché. Bien entendu, ces témoignages de souffrance ne prouvaient rien, et surtout pas la sagesse. Sans doute se prenait-elle pour l’héroïne utopique de son roman, la figure tragico-romantique bercée, farcie d’illusions chimériques et recherchant par-dessus tout la beauté dans le malheur, les sentiments au milieu de la haine et le courage au milieu des sanglots. Une de celles qui mourraient sans savoir, ignorant tout de l’existence, notamment leur propre responsabilité dans leur trépas prématuré. Car cette espèce particulière de mijaurées vivait avec la certitude que quelque soit le calvaire à traverser, quelque soit la torture, aigue ou lancinante, déchirant les chairs ou broyant la volonté, elle s’en sortirait plus noble, plus grandie et infiniment plus belle garnie de tous ces maux. Autant de lignes gratifiantes dans la petite tragédie orchestrée de leur vie, des lignes dont elles se rengorgeraient sottement, avec l’assurance idiote que donne le martyr. Pourquoi cette attirance pour la souffrance, cette fierté à gémir ?

Mais il y avait peut-être encore pire que toute cette inanité infantile. Qu’est-ce qui le poussait à croire qu’il s’agissait d’une sorcière ? Oh, bien sûr, elle avait su recracher le mot "Mangemort" à son réveil. Mais en dehors de ça ? Du fait que son agresseur avait transplané ? Peut-être n’était-elle qu’une jeune pousse gangrenée accrochée au rameau d’une famille sorcière. Une moldue ou une cracmol. Sinon pourquoi des bandages quand il suffisait d’un sort curatif ? Là encore, il pouvait toujours considérer comme étant du possible que les stigmates zébrant la peau blanche étaient à l’image de certaines de ses propres cicatrices. Des lésions infligées par une magie viciée, aux plaies toujours suppurantes, guérissant à peine que déjà le sang affleurait sous la peau pour filtrer au travers de la trop fine membrane eczémateuse.

Ainsi donc elle croyait faire partie de ceux qui en avaient trop vu pour encore s’émouvoir ? Le Mangemort laissa échapper un rire amusé. Il avait toujours mis un point d’honneur à détromper les adhérents à cette croyance prétentieuse. On ne voyait jamais le bout de la souffrance, il le savait. Non pas qu’il l’ait réellement expérimenté lui-même…ou plutôt si, mais il s’agissait d’un autre genre de tourment, un tourment qui résonnait comme une condamnation. La seule façon de s’extraire de sa triste condition était un état de stase lymphatique inaccessible lorsque la douleur était physique. On ne pouvait qu’encaisser.

Cette petite avait quelque chose d’à la fois méprisable et agréable. Misérable pour cette faiblesse, ce renoncement qu’il percevait en surcroît de l’idiotie…et agréable par ce qu’elle dégageait. Elle était douce à l’œil bien entendu, et surtout, surtout elle n’avait pas fondu en larme ou été la proie de l’hystérie. Sa réaction était inattendue et reposante d’une certaine façon. Elle le traitait comme tout un chacun. Amusant. Très amusant. Un amusement qui se répercuta dans sa voix lorsqu’il lui adressa à nouveau la parole.


-Moi je te plains, ma mignonne. Tu caquettes de ces choses...Ne sais-tu pas qu’il faut faire attention à ce que l’on dit et plus encore à ce que l’on souhaite ? Il se trouve toujours quelqu’un pour prêter l’oreille à tes vœux. Même les plus inintelligents.

Négligemment, il sortit sa baguette et dissipa le sang étranger de ses mains, quittant pour la première fois la blondinette des yeux.

-As-tu vraiment assez souffert pour appeler la mort comme une bénédiction ?

Son regard glissa sous ses paupières mi-closes, de ses phalanges décrassées à la jeune beauté. Il repensa à ce qu’elle lui avait dit, ses réflexions éclairant d‘une lueur nouvelle les paroles échangées. Impure, elle ? Il espérait presque sincèrement que ce ne fut pas de sang.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: La nuit, le danger rôde...[Pv Rod]   La nuit, le danger rôde...[Pv Rod] EmptyDim 6 Juil - 13:38:51

Lorsque cet odieux personnage prononça le mot « confiner », le sang de Morgana ne fit qu’un tour. S’il savait seulement le quart de ce qu’elle avait vécu avant de pouvoir enfin s’échapper de ce « confinement » comme il disait si bien ! Il était bien évident qu’elle avait dû dire quelque chose qui l’avait surprit ou bien amusé à en juger de sa réaction. Il lâcha enfin prise une fois qu’il eut fini de s’étonner de son ignorance, et se releva en la toisant de haut. Bien entendu, l’étudiante se releva à son tour pour lui faire bien face, n’ayant nulle intention de se laisser traiter comme une moins que rien par un homme qui semblait plus âgé qu’elle. A ses yeux, il n’était qu’un homme et elle n’était qu’une femme, il n’y avait pas plus de différence entre eux qu’entre le bien et le mal, parce qu’elle n’avait jamais fait de grande distinction entre les deux. Morgana vivait au jour le jour, sans se soucier des entités de ce monde, ni même de la bienveillance du soleil, ou de la malveillance de la pluie…Elle était et allait mourir un jour, comme tout être humain au monde. Cet inconnu en face d’elle pouvait bien la railler, cela n’allait même pas l’atteindre…Quelques années auparavant, elle aurait été brisée par les seuls mots qu’il avait prononcés, mais plus maintenant. Elle était à la fois forte et d’une fragilité de cristal, parce qu’elle ne maîtrisait pas grand-chose de ses émotions. Néanmoins, elle ne ressentait nulle peur, même si cet homme avait l’air menaçant et prêt à lui faire tout le mal du monde, elle l’aurait presque supplié de bien vouloir abréger ses souffrances si seulement elle avait été capable d’ouvrir la bouche. Mais non, elle plongeait son regard d’un bleu si clair dans celui de cet inconnu, sans vergogne, sans peur et sans un orgueil démesuré. Elle était juste la Morgana Rose de tous les jours, celle qui ne fait jamais parler d’elle et qui fuit tous les élèves de l’Université de Magie Avancée. Elle était la jeune fille aux colères homérique qui, lorsqu’elle s’y mettait, pouvait faire trembler n’importe quel élève sorcier si elle y mettait assez de cœur, pour peu que celui-ci soit faible mentalement…Mais elle était également celle qui avait dit un grand « adieu » au bonheur après avoir été libérée de la croupe de son abominable tante. En pensant à elle, Morgana fut parcourue d’un frisson et revint rapidement à la réalité : Encore une fois, elle s’était laissée berner par cette horrible femme et elle s’était retrouvée assommée, devenant une proie facile pour quiconque avait dans l’idée d’abuser d’elle. En un sens, elle aurait presque dû remercier cet inconnu dont elle refusait de détacher le regard, parce qu’il ne lui avait pas fait grand-chose en fin de compte, mais là encore, elle garda un silence de marbre. Il avait rouvert ses stigmates après tout…D’où son absence de remerciement. Elle soupira un instant en reculant d’un pas, non pas pour le fuir mais pour procéder à un soin de ses blessures : Elle n’avait pas peur parce qu’elle n’avait toujours pas détaché son regard du sien, mais elle avait néanmoins besoin d’espace pour se soigner elle-même. Ce fut pourquoi elle baissa les yeux à regret, ayant la furieuse impression de capituler devant cet être sans peur et sans reproche…Elle déchira un pan du bas du vêtement qu’elle portait, puis un deuxième, afin de procéder au bandage d’un de ses stigmates, l’autre suivant peu après. Ses gestes, bien que marqués par l’expérience, étaient tremblants…Elle avait froid, et le choc qu’elle avait subit quelques instants plus tôt n’avait rien arrangé à cet état fébrile dont elle était la victime depuis plusieurs heures maintenant. Elle dû s’y reprendre à plusieurs reprises afin que ses deux pansements soient parfaits, et ce ne fut qu’à ce moment là qu’elle reprit ce contact visuel avec son « interlocuteur » qui ne semblait pas avoir bougé d’un pouce depuis tout à l’heure. Etait-il une statue ou avait-il peur qu’elle ne fasse une crise d’hystérie ?

Soupirant à nouveau, Morgana se dirigea vers une tombe et s’assit à moitié sur la stèle, ne craignant visiblement ni la mort, ni la venue des esprits dans son sommeil…En vérité, pour elle qui avait côtoyé la mort plus souvent qu’à son tour, il n’y avait plus grand-chose qui la surprenait non plus dans les choses négatives de ce monde. Il n’y avait vraiment que la douceur et la compassion qui l’effrayaient vraiment, parce qu’elle n’y était pas habituée et qu’elle ne savait jamais comment réagir…Elle agissait donc comme tout être humain qui avait une peur bleue de ce qui lui est inconnu, elle prenait la fuite, préférant milles fois la honte de s’être enfuie que celle d’être aimée alors qu’elle n’y était pas préparée. Mais elle quitta ce genre de pensée et reposa son regard plus froid que tout à l’heure sur son vis-à-vis, qui avait reprit la parole, à son grand regret. Elle avait beau ne pas s’étonner de l’amertume avec laquelle il s’adressait à elle, cela ne faisait jamais plaisir d’être traitée comme une moins que rien…Ainsi donc, il la plaignait avant de lui révéler qu’il y avait toujours quelqu’un dans ce monde pour prêter attention à quelques vœux. Tiens donc, voilà des paroles auxquelles elle ne s’attendait guère ! Pour la peine, elle se releva, tandis qu’il nettoyait ses mains ornées du sang de l’étudiante à l’aide de sa baguette, baissant le regard pour la première fois depuis qu’elle s’était réveillée de son évanouissement. C’était un homme bien étrange qu’elle avait en face de lui, certainement mangemort si elle en croyait les premières paroles qu’il lui avait dites. Mais pour Morgana, il aurait pu être prêtre que cela n’aurait fait aucune différence : Il serait misérable à ses yeux s’il se montrait violent, et d’une rareté troublante s’il la traitait un peu mieux que tout un chacun. Pour le moment, c’était la première possibilité qu’elle croyait plus envisageable, parce qu’on ne pouvait pas dire qu’il la traitait mieux que sa tante dans le fond. Il ne l’avait pas frappée certes, mais il avait des mots acerbes et par conséquent il ne valait pas mieux qu’elle. Dans sa grande inconscience, Morgana fut prise par l’irrésistible envie de le lui faire remarquer, tandis qu’elle était maintenant juste à quelques centimètres de lui. Elle lui asséna une gifle dépourvue de toute force gigantesque, mais qui était lourde de sens. Elle n’était pas en colère, c’était ça qui était le plus étonnant dans tout cela…Elle gardait un calme olympien et ses gestes, quoi qu’un peu tremblants, étaient toujours maîtrisés autant qu’elle le pouvait. Elle l’avait giflé parce qu’il ne fallait surtout pas qu’il croit qu’il avait affaire à une imbécile non plus…Parce que s’il avait la naïveté de penser cela, il allait insulter son intelligence et Morgana n’allait pas supporter longtemps cet état de fait.


« Ah oui, quelqu’un serait capable de prêter attention à mes vœux…Dans ce cas veuillez s’il vous plaît m’indiquer cette personne parce qu’il me semble qu’ici, il n’y a qu’une étudiante de l’UMA et un mangemort qui surestime grandement ses capacités. Je dis cela uniquement parce qu’un mangemort n’est pas fait pour plaindre les gens…Il n’est là que pour prendre leurs vies et servir celui à qui il la prêté allégeance…Voldemort c’est bien cela ? »

Morgana avait un peu de fièvre, d’où la franchise de ses propos. Il était évident qu’en temps normal, jamais elle n’aurait défié de manière aussi calme un mangemort et jamais elle ne se serait permise de prononcer le nom du Seigneur des Ténèbres sans vergogne. Après tout, elle était effectivement désespérée, mais elle n’en était pas folle pour autant. Elle n’était simplement pas du tout amusée par le fait que cet homme ose parler de ce qu’il ne connaissait pas…Non, elle doutait que quelqu’un un jour puisse exaucer son vœu, puisque personne n’en connaissait son origine, et surtout pas ce mangemort irrespectueux des demoiselles. Morgana tourna les talons tandis qu’il avait formulé une question à son attention, n’étant pas décidée à y répondre. Elle fit quelques pas avant que sa bien aimée tant n’ait la mauvaise idée de transplaner juste en face d’elle, la défiant du regard d’une manière bien trop violente pour qu’elle n’ait pas l’irrésistible envie de poser un doigt sur sa baguette, prête à dégainer s’il le fallait. Sa tante ne lui dit pas tout de suite pourquoi elle était revenue, elle fit quelques pas vers le mangemort, avant de se mettre à éclater de rire. Vraiment, la façon de rire de cette affreuse femme était à glacer le sang…Morgana avait un souvenir cuisant du dernier instant pendant lequel elle avait utilisé cet infâme rire, à savoir juste avant de lui faire ses stigmates. A cette pensée, Morgana perdit un bref instant la raison en s’avançant vers cette personne qui aurait dû être à ses yeux un membre de sa famille et pointa sa baguette vers elle, la plaçant juste sur sa carotide, le regard furieux et brillant comme la lune lorsqu’il fait nuit noire. Son rire carnassier s’était stoppé brutalement, pour le plus grand bonheur de l’étudiante…Mais sa tante revint rapidement à la charge, comme si elle avait toujours une carte sous sa manche, qu’elle pouvait placer à tout instant :

« - Si tu traînes avec un mangemort tu seras accusée toi aussi Morgana, tu le sais ! Tu n’es pas idiote pourtant… »
« Ca m’est égal, rien ne peut être pire que de vivre avec toi ! Dussé-je aller à Azkaban pour cela je te ferais un jour payer tout ce que tu as OSE me faire subir ! »

Malheureusement pour Morgana, sa tante eut tôt fait de transplaner pour disparaître, ayant conscience que sa nièce était effectivement prête à lui faire payer ses crimes. Une fois bien en colère, il n’y avait plus rien pour la retenir, pas même la loi ou la perspective de croupir à Azkaban jusqu’à la fin de sa vie pour un crime qui aurait un odieux goût de justice…L’étudiante mis quelques secondes avant de ranger sa baguette, le regard plus furieux que jamais. Si elle s’était écouté, elle aurait massacré une tombe pour soulager sa haute colère…Mais elle n’en fit rien, se contentant de retrouver rapidement son calme avant de chercher de nouveau à partir : Il ne manquerait plus que ce maudit mangemort décide de s’en prendre à elle et elle saurait qu’elle avait vraiment gagné sa journée ! Cependant, refusant de partir sans un mot comme une voleuse, la voix de la jeune fille se fit à nouveau entendre dans cette atmosphère pesante et lourde :

« Je vous l’avais dit, je ne suis pas pure. »

Morgana recommença à marcher, sentant néanmoins la fatigue la gagner: Voilà ce qu'elle récoltait à menacer sa tante alors qu'elle avait perdu une bonne quantité de sang dans la "bataille".
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: La nuit, le danger rôde...[Pv Rod]   La nuit, le danger rôde...[Pv Rod] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Danger de pleine lune....
» Escapade Nocturne sans Danger ?[ Pv Alex ]
» Attention, danger... [Lulu, Rosy, Jem', Iseut]
» Un danger pas si dangereux que ça( PV Rolas+ Apollon) FINI
» La nuit

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Années passées-