William ouvrit son agenda, en parcourut les pages d'un air sérieux, et sélectionna le devoir qu'il allait faire en premier. Arithmancie. Le Gryffondor tira de son sac son manuel d'arithmancie, du parchemin, de l'encre, une plume, le sujet du devoir, et très logiquement commença à rêvasser. Il n'avait pas tellement envie de travailler, finalement... On était jeudi soir, et à la pensée du week-end, le jeune homme eut un sourire. La semaine commençait à lui paraître interminable... Il faut dire que depuis deux jours, le rouquin était malade et dormait très peu, malgré le traitement de cheval administré par Madame Pomfresh... Du coup, il n'était pas très performant dans la journée, et passait son temps à bâiller. Au moins, il pourrait se reposer pendant deux jours...

*A condition d'avancer les devoirs!! se sermonna-t-il mentalement. Allez, au boulot!*

Avec un soupir, le préfet trempa sa plume dans l'encre et inscrivit en haut de son parchemin "Devoir d'Arithmancie", ajouta la date, son nom, et se mit à la recherche de sa règle dans son sac... et presque automatiquement, il recommença à rêver, sa main cherchant paresseusement dans son cartable. La fatigue aidant, le jeune homme se laissait porter par ses pensées, et il avait un peu l'impression d'être coupé du monde, sur un nuage.
Le bruit d'un livre tombé d'une table le réveilla, et il se répéta que s'il ne faisait pas ses devoirs au plus vite, il serait obligé d'y consacrer le week-end, au détriment d'un sommeil réparateur. Nouveau soupir, et le Gryffondor ouvrit un cahier de brouillon pour attaquer ses exercices.
Il commença à travailler, lentement, comme toujours en Arithmancie, à grand renfort de ratures et de soupirs exaspérés... La concentration n'était pas extraordinaire, et William pensait à bien des choses, mais pas tellement à ce qu'il faisait.
Soudain, il releva la tête. Il venait de se rendre compte que ses pensées le ramenaient toujours vers la même personne, et cela lui avait donné un choc. Pourquoi se mettait-il à penser sans cesse à elle ?... Il n'y avait pas de raison... à moins que...

*Non... impossible... im-po-ssi-ble!*

Entendre la fillette s'excuser avait légèrement atténué la mauvaise humeur de William, et il s'en fallut de peu que le préfet ne lui réponde un banal "ouais, bon, c'est pas grave, va donc voir là-bas si j'y suis". Avouez que ç'aurait été idiot... laisser passer une telle offense, simplement parce que le rouquin était malade et avait 2 de tension... c'est fou comme la fatigue peut rendre faible.
Heureusement, une fée apparut, une jolie fée vêtue d'un tutu rose, portant une baguette argentée, qui s'exclama d'une voix enjouée : "Je suis la fée Clochette !! fais un voeu, petit rouquin, et il sera exaucé !!"...

Quand je disais que la fatigue, c'est terrible...

Bref, c'est Liliana Vanloock qui apparut, et pas l'ombre d'un tutu rose. Instantanément, la fatigue de William doubla. Chaque fois qu'il croisait Liliana, une quantité incalculable d'ennuis en tout genre lui tombait dessus, et il n'y avait pas de raison pour que cette fois-ci déroge à la règle.
Bien sûr, son arrivée n'était pas tout à fait mauvaise, puisqu'elle rappelait à William que malade ou pas, il fallait tirer une vengeance exemplaire de cette petite maladroite. Un si beau devoir d'Arithmancie... constellé de taches d'encre, et irrécupérable. Plus d'une heure de boulot fichue en l'air... voilà qui méritait la mort. Sans exagérer.
L'assassinat étant un crime durement puni par la loi, on se contenterait peut-être de lui passer un soufflon mémorable, mais elle aurait mérité de se faire tailler en tranches pour finir dans les potions de Rogue. William leva vers Katrina O'Farrell un regard furieux, et répliqua :

-M'aider à nettoyer ? Tu crois que c'est récupérable ?

Et sans attendre de réponse, il se tourna vers Liliana et répondit d'une voix geignarde :

-C'est ce devoir à gros coefficient qu'elle nous a donné, je devais le rendre demain matin... J'ai plus qu'à rester debout la moitié de la nuit pour le refaire...

Rageur, il jeta sa plume devant lui, et le peu d'encre qui n'avait pas coulé éclaboussa la table. Pourquoi marchait-il dans la combine de Liliana, tout en sachant que cela risquait de mal tourner ? Pour une raison simple ; cette jeune Serdaigle l'avait exaspéré, et il fallait en tirer une vengeance. Et puis, même si Liliana attirait des ennuis, on rigolait bien, avec elle... encore une bonne raison d'oublier momentanément ce devoir d'Arithmancie pour se consacrer à une tâche moins ennuyeuse : tourmenter une première année. Le rouquin se redressa légèrement, et l'une des torches accrochées au mur éclaira son insigne de préfet. Ainsi, la maladroite Katrina ne pouvait plus ignorer à qui elle avait affaire. Bon, William n'avait guère de pouvoirs en cette circonstance, mais ce n'était pas marqué sur sa figure, non ? Il pouvait toujours s'amuser à le laisser croire à la Serdaigle, avec l'aide active de Liliana...

Si Katrina était maladroite, cela ne signifiait pas qu’elle était stupide et elle ne se laissait pas marcher sur les pieds facilement et n’irait pas rendre service à quelqu’un qui l’insultait quasiment … Cependant, cette fois, il lui semblait tout à logique d’aider le Gryffondor malgré la façon dont il s’adressait à elle, ce qui était plutôt compréhensible étant donné qu’elle venait de gâcher son travail, travail qui, si ça se trouve, lui avait prit plusieurs heures et était à présent tacheté d’encre ! Si le Rouge et Or aurait été moins grognon, Katrina aurait fait un peu d’humour, en disant que son devoir avait tout du dalmatien, mais, décidément, ça ne semblait pas être le bon moment …

* Un dalmatien … Tu veux vraiment qu’il te donne des baffes ou quoi ? *

Et voilà la conscience qui revient à la charge !

* Qui ? Quoi ? Pourquoi un dalmatien me donnerait des baffes ? *

* Pas le dalmatien, le Gryffondor ! *

* Oh … Pourquoi il me frapperait ? *

* Parce que tu viens de gâcher son devoir et que tu t’excuses comme une idiote … *

* Une idiote ?! T’as qu’à t’excuser, toi ! *

* Ce n’est pas ma faute ! *

* Ah bon ? Et pourtant, t’es ma conscience … Tu devrais m’empêcher de faire se genre de gaffes, non ? *

* C’est à toi de faire attention ! *

* Ben voyons ! Et après tu viens te demander pourquoi je t’aime pas ! *

* Tu ne m’aimes pas ? *

Stop, on arrête ! Conscience, tais-toi, ou on ne s’en sortira plus et le devoir du Gryffondor ne sera jamais propre et il devrait rendre un dalmatien … euh … pardon … un devoir raté plutôt, au professeur, ce qui n’allait peut-être pas lui plaire … Soudain, une voix doucereuse retentit derrière Katrina et le Rouge et Or : « Et bien Katrina O'Farell, tu viendras aussi terminer mes devoirs puisque tu tiens tant à te rendre utile et que tu viens de détruire ma concentration à cause de je ne sais quelle lubie consistant à cogner du bec sur les tables. ». Une voix doucereuse … Rogue ? Non, non, et non ! Rogue n’irait pas demander à un élève de finir son travail, c’était totalement stupide ! Pis d’abord, depuis quand Rogue portait-il la jupe ? Depuis aujourd’hui !

Donc, ce n’était pas Rogue, mais une fille qui était à peu près plus grande que Katrina et qui devait être en deuxième ou troisième année. Une vieille, quoi ! Une vieille, et une peste apparemment, en plus ! Elle se mêlait de quoi, celle-là ? Katrina plongea son regard dans le sien et répondit d’un ton calme :

« Pourquoi tu veux que je finisses ton devoir ? Tu n’en es pas capable, peut-être ? »

D’accord, elle n’aurait peut-être pas dû chercher encore plus d’ennuis, mais là, elle en avait marre ! Ils se prenaient pour qui, ces deux-là, à lui demander de faire son devoir et à lui dire que le devoir-dalmatien n’était pas réparable ? Taratata ! La Bleue et Bronze retint difficilement à l’envie de dire au Gryffondor que quand on voulait, on pouvait ! Ça ne servait à rien de s’enfoncer dans les problèmes … Surtout que les deux autres étaient à présent en train de dire que Katrina avait fait un vrai désastre, et patati et patata … Un désastre ? Ouais, peut-être. Finalement, le Rouge et Or n’avait pas l’air très intelligent et n’avait pas dû écrire quelque chose d’intéressant, contrairement à ce que disait l’autre jeune fille, ce n’était peut-être pas si grave … Apparemment si, car le rouquin se plaignait qu’il allait devoir passer la nuit à refaire son devoir !

« Pas si on arrive à réparer ça » corrigea Katrina.

Ce garçon l’horripilait, mais, d’un autre côté, elle comprenait son courroux. Elle avait gâché son travail et était tellement gentille qu’elle tenait à l’aider ! À moins que les deux autres continuaient à lui faire des reproches, et, apparemment, ils en avaient l’intention car la fille continua, disant qu’elle cherchait les ennuis en détruisant le devoir d’un préfet. Non, elle ne cherchait pas les ennuis, y’avait pas besoin, ils la trouvaient toute seule !

Kat’ jeta un coup d’œil au blason de la jeune fille et ne fût guère étonnée lorsqu’elle vit que la mégère était à Serpentard. Elle l’aurait parié ! Quoique … C’était étrange de croiser une Serpentarde dans la bibliothèque … Depuis quand savaient-ils lire, ceux-là ? Katrina esquissa un petit sourire mais décida de garder pour elle cette réflexion qui ne volait vraiment pas très haut …

Le bonheur, avec Liliana, c'est qu'elle avait toujours un plan en tête pour tourmenter son prochain. Et le comble du bonheur, c'est qu'aujourd'hui, le prochain en question ne s'appelait pas William Craig mais Katrina O'Farrell. Le dénommé Craig, quant à lui, était propulsé au rang de complice, d'assistant des basses oeuvres de la Serpentard... ce qui n'était pas pour lui déplaire, d'ailleurs. Il lui était arrivé une fois d'être la cible de cette charmante demoiselle, et étrangement, il n'avait guère envie de remettre ça... De cet épisode, il avait cependant conservé une certaine estime pour Liliana, et une idée assez exacte de sa capacité de nuisance.
A en juger par son ton péremptoire, la Serpentard avait une idée en tête. Bon, le ton péremptoire était une habitude chez elle, même pour demander l'heure, mais là, c'était du super-péremptoire. Il faut connaître Liliana pour comprendre la nuance.
Et si cette inventive personne voulait venger l'affront fait au devoir d'Arithmancie tout en se divertissant un peu aux dépens d'une première année, que faire ?... lui emboîter joyeusement le pas, voyons ! William se sentait tout à fait d'attaque pour jouer à l'ado typique, mesquin et volontiers cruel... un rôle qu'il s'interdisait en général (insigne de préfet oblige) mais là, il avait envie de s'amuser. D'abord, la Serdaigle avait bousillé son devoir, et puis en plus... il avait besoin de penser à autre chose qu'à ce garçon. Alors oui, définitivement, s'en prendre à une petite Serdaigle était tout indiqué.
Jusque-là, le préfet était resté assis, suivant la discussion comme en retrait ; il jugea qu'il était temps de se lever, et il se redressa. A son grand soulagement, il s'aperçut qu'il était plus grand que la première année (car le rouquin était assez petit, et ne pas dépasser sa victime aurait été la honte suprême). Il bomba légèrement le torse, hocha la tête aux propos de Liliana et répondit, très solennel :

-Je remercie la Brigade Inquisitoriale pour sa coopération... Il est essentiel d'inculquer aux nouveaux de cette école le respect de l'autorité, et des traditions de Poudlard.

Il regarda un instant son devoir (un beau fiasco avant même l'intervention de la Serdaigle, mais qu'importe ; tant de maladresse méritait tout de même un châtiment exemplaire) et songea à ce qu'il aimerait faire à Miss O'Farrell pour se venger. Lui faire lécher les pieds par une chèvre ?... pas assez cruel... Lui faire des entailles sur tout le corps, et les remplir de poivre moulu... mieux... l'asperger d'huile bouillante... ou bien...
Ou bien revenir à la réalité ?... pas bête... Le préfet cessa ses rêveries sadiques et écouta la question de Liliana. Heures de retenue ou points en moins ? Sans laisser à Katrina le temps de répondre, le rouquin suggéra :

-Si je peux me permettre, Liliana... Tu ne devrais pas dire retenue OU points en moins... à mon avis, retenue ET points en moins, c'est le minimum... Cette demoiselle vient de troubler un lieu d'étude, et en plus elle tient tête à une membre de la Brigade Inquisitoriale et à un préfet... Attitude déplorable, qui mérite une sanction sévère...

Il posa un regard glacial sur la première année. Qu'allait-elle encore imaginer pour essayer de se sortir de là ?... Elle semblait très disposée à résister encore, à tenir tête aux deux troisième année... Et plus elle résistait, plus la situation était comique aux yeux du préfet...

Les grands ? Mais à qui pouvait-elle faire référence en disant que Katrina avait déranger les grands ? La Serpentarde ne pouvait tout de même pas parler d’elle-même et de son copain le Gryffondor, non ? Ou alors, si. Elle faisait peut-être bel et bien référence à eux deux. Quelques minutes plus tôt, Kat’ n’aurait éprouver aucune rancune vis-à-vis de la fille et du garçon mais, à présent, elle en éprouvait, car ceux-ci voulaient apparemment la punir non seulement parce qu’elle avait « gâcher » le travail du Rouge et Or, mais également parce qu’elle avait fait du bruit ? Non, elle n’en avait pas fait, pas même lorsqu’elle avait culbuter dans la chaise. Le moment où il y avait eu du bruit, c’était lorsque le garçon c’était mit à lui faire des reproches. Qu’il lui en fasse, d’accord, mais il n’avait qu’à le faire plus discrètement, ç’aurait éviter bien des histoires et l’autre commère ne serait peut-être pas venue fourrer son nez là où ça ne la regardait pas !

« Je ne me suis pas amusée à déranger les grands, je n’ai même pas fait exprès de taper dans sa chaise, et je suis certaine que son devoir peu se réparer. »

Après tout, de quoi se mêlait la jeune fille ? Cette histoire ne la regardait aucunement, elle n’avait qu’à retourner à son fameux travail, si cela lui faisait tant plaisir, et les laissés se disputés en paix ! Alors pourquoi la Verte et Argent attrapa le travail gâché et le montra à Kat’ en lui demandant comment elle pouvait réparer cela, et se mit ensuite à l’insulter, disant que, vu son air malin, elle n’avait sans doute pas grand-chose d’efficace à leur proposer, mais elle ne laissa même pas Kat’ proposer quoi que ce soit étant donné qu’elle dit ensuite à Craig -le nom du Gryffondor, apparemment - que Katrina ne semblait pas comprendre ce qu’était le respect et l’autorité et que c’était décevant de la part d’une Serdaigle. Elle ne pensait tout de même pas que Katrina allait lui obéir ?! Ce n’était pas parce qu’il était préfet et qu’elle, elle faisait partie de la Brigade Inquisitoriale que c’était une raison pour rabaisser Katrina et l’embêter, simplement parce qu’elle avait commis une erreur. La Serpentarde lui demanda ce qu’elle préférait entre une retenue et des points en moins, mais le Gryffondor corrigea les paroles de sa copine, disant que Katrina méritait les deux pour avoir soi-disant déranger un lieu de travail et tenu tête à un préfet un membre de la Brigade. Ah !!! C’était donc ça, le réel problème ! Tous deux n’étaient pas contents de voir que Kat’ n’avait pas bien peur d’eux, malgré leurs rangs ! Qu’est-ce que cela pouvait faire, finalement ? Ce n’était qu’un blason, et ils étaient âgés que d’un ou deux ans de plus qu’elle, ce qui n’était, en outre, pas grand-chose … Mais la Bleue et Bronze décida de ne pas faire de remarque et dit simplement :

« Malheureusement, je suis qu’en première année, je ne saurais pas réparer ça … » Après quelques instants, elle ajouta avec un sourire hypocrite : « Mais peut-être que l’uns de vous arriverait ? »

Héhéhé ! Ils étaient pris dans leur propre piège, là ! Ils se trouvaient intelligents ? Parfait, alors, qu'ils réparent les dégâts de Kat' vu que, selon eux, elle était stupide ! Mais au fond, la Bleue et Bronze espérait bien qu'ils arriveraient à réparer cela, afin de pouvoir échapper au plus vite à leur compagnie ...

Au fond d’elle, Katrina espérait qu’un des deux idiots parvienne à réparer les dégâts qu’elle avait faits en tapant dans cette chaise. Malheureusement, n’étant qu’une élève de première année, elle ne pouvait pas réparer cela. Où alors, si elle essayait, elle risquait fort bien de faire disparaître le devoir avec. Cela ne la dérangerait pas vraiment, pour tout dire, mais elle n’était pas sûre que le dénommé Craig soit du même avis qu’elle et apparemment, lui et sa copine semblaient prendre un malin plaisir à tourmenter Katrina et même lorsque la Serpentarde eut « arranger » le devoir de l’autre pleurnichard, ils ne semblèrent pas contents. Visiblement, ils avaient encore quelques reproches à faire à la fillette et celle-ci leva les yeux au ciel. Formaient-ils un couple, ces deux-là ? On aurait dit. En tous cas, ce n’était pas les affaires de Katrina et ils n’étaient pas obligés de l’embêter afin qu’eux puissent se rapprochés. S’ils s’aimaient, ils n’avaient qu’à se le dire et laisser Kat’ en dehors de leurs ridicules histoires de cœurs ! Après tout, elle n’était pas là pour jouer les Cupidon. Et encore moins pour s’excuser, comme le lui demanda l’espèce de commère. La Bleue et Bronze s’était déjà excusée en bousculant la chaise du Rouge et Or et en gâchant son travail, et il fallait qu’elle s’excuse à présent d’avoir « manquer de respect » envers ces deux crétins ? « Je t’écoutes ! » avait finit par dire la jeune fille. Eh bien oui, elle allait l’écouter, mais ce ne serait pas des excuses qu’elle entendrait, même si c’était ce qu’elle désirait !

« Je ne m’excuserais pas. Je l’ai déjà fait, je ne vais pas recommencer. Et maintenant que tu as arrangé le travail de ton copain, je crois que je vais repartir, je ne vais pas perdre plus mon temps ! J’ai du travail à faire, moi ! »

D’accord, elle n’aurait peut-être pas dû répondre de cette manière, en faisant comme si le Gryffondor et la Serpentarde n’avaient pas de travail à faire, et comme s’ils étaient idiots. Mais c’était vrai, finalement. Ils étaient assez bêtes pour l’embêter et n’avaient rien d’autre à faire, car sinon ils n’auraient pas perdu de leur précieux tant à lui chercher des noises. Décidément, la vie à Poudlard n’était pas toujours facile en raison des nombreux crétins qui y vivaient ! Mais tant pis, Kat’ ferait avec, et, pour le moment, elle préférait partir au plus vite afin d’échapper à la compagnie de ces deux abrutis. Ce fût la raison pour laquelle elle leur tourna le dos, espérant qu’ils en restent là …

[Hj : J’ai plus d’un mois de retard ! Pardonnez-moi ! Mais en même temps … J’avais dit dans le Portoloin que je faisais une pause ! Et désolée, mon RP n'est pas terrible ...]