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 /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyLun 4 Aoû - 12:43:04

C'est sa mère qui l'avait amenée au repaire. Elle l'avait prévenu de la séance d'initiation. C'est donc avec un mélange de crainte et de fierté qu'elle avait suivie sa génitrice. Le repaire était différend de ce qu'elle s'était imaginée plus jeune. Elle le pensait plus ... différend. Limite si elle ne s'attendait pas à voir un immense autel réservé aux sacrifices humains avec le lord dans le rôle du grand prêtre.
Il faut dire aussi que hormis sa mère et parfois quelques "invités" elle n'avait côtoyée aucun mangemorts. Surtout en tenue d'apparat. Elle avait déjà rencontrées certaines des personnes déjà présentes mais en "civil" lorsqu'ils venaient pour une réception au manoir familiale sous leur identité couverture.
Mais quoi qu'il en soit Freya ne laissait rien paraître, elle restait concentrée sur sa prochaine tâche. Il lui fallait plaire au grand Lord. Elle ne pouvait même pas s'imaginer le contraire. De toute manière dans le cas contraire ... son sort était scellé.

Elle fut séparé de sa mère pour la cérémonie, pas que ça la dérange véritablement car à l'UMA maintenant et avant à Poudlard et encore avant dans son enfance elle n'avait jamais été réellement proche de sa mère. Mais dans cette immense assemblée où tous étaient encagoulés, sa mère restait sa seule connaissance. Freya suivit donc les non-initiés dans une antichambre pendant que les autres allaient directement dans ce qu'il semblait être la salle de cérémonie.

Quelques minutes plus tard, tout fut mis en branle, les portes s'ouvrirent et on leur indiqua d'avancer. Arrivée dans la salle elle vit les condamnés. Comme tous le monde ici présent en les voyant elle ressentait un mélange de haine et mépris.
L'épreuve finit par commencer ...enfin.
Elle respectait plus que tout le Lord mais la mise en scène n'était pas son fort. Aussi en attendant son tour elle s'assit et regarda les autres s'amuser.
Le dernier avant elle lui laissa un profond mépris pour ce genre d'amateurisme. Quel manque d'imagination...tout était aller trop vite et surtout en trop grand.
Quand vit son tour, elle se déplaça tranquillement vers la file des prisonniers et les inspecta comme on regarde un bœuf à la foire. Tout du moins c'est ce qu'elle se disait car elle n'avait jamais véritablement mis les pieds dans une foire aux bestiaux.

Bref elle en choisis un après mure réflexion (en réalité complètement au hasard) et le fit amener au centre de la pièce, face à l'assistance et surtout face au Lord.
Puisqu'il semblait aimer les mise en scène au temps se prêter au jeu.

La séance pouvait donc commencer. Freya sortit sa baguette et réfléchit sur le meilleur sort à lancer. Avec de la chance elle était tomber sur un pleureur. Il suppliait de toute les larmes de son corps de l'épargner.


Bloclang !

Le prisonnier désormais troublait beaucoup moins la concentration de l'apprentie.


Levicorpus !

La tête était à quelques centimètres du sol. Les pieds en haut. Position des plus pratique quand on veut faire du bon travail.
La torture véritable pouvait enfin commencer.
Elle se recula de quelques pas pour ne pas recevoir trop de sang sur ses affaires neuves et commença.


Endoloris !

Une douleur commença à parcourir la victime. Freya agitait sa buette de léger remoud de manière à ce que le sort ne s'annule pas complètement mais s'atténue pour se renforcer à nouveau créant une plus grande souffrance à la victime.
Quelques secondes plus tard il fallait passer à autre chose.


Blocage !

Elle partit d'en haut et vit les pieds de la victime se recouvrir d'une fine pellicule de gèle, devenir de plus en plus bleu pour finir par être recouvert de glace.
Freya sourit à sa victime qui baissant un peu la tête vers ses pieds commencer à s'effrayer de les voir se geler. Après les cris dû à l'endoloris maintenant il sentait le froid perçant atteindre doucement les os, le tout était de réussir à ne pas geler les nefs.
D'un coup de baguette Freya arrêta le glaçage et lança un sortilège d'explosion sur les deux pieds glacés.
De minuscule cristaux de glace se mirent alors à pleuvoir dans la salle, produisant un effet similaire à de la neige. Sauf que cette neige là était légèrement teintée de rouge.
Freya continuait de sourire mais ne dit pas un mot. Les autres passaient leurs temps à bavasser ...quel plaisir il y a à faire crier une victime si c'est pour noyer leurs cris dans une simili discussion.

Mais Freya finit par se laisser prendre au jeu et dit quand même quelques mots.


Tu vois moi le le froid je connais bien ... mais je vois que tu n'étais pas vraiment habitué. Aussi permet de de te réchauffer un peu.

Flammes Bleues !


Des flammes commencèrent à lui brûler les mains puis remontèrent jusqu'aux coudes ...continuant jusqu'aux épaules.
La victime avait quasiment cessée de crier. La douleur il ne la sentait plus vraiment. Mais Freya y remédia. Elle avait de la chance d'aimer les études, elle avait trouvé ce sort dans un bouquins sur les médicomages.


Aseo !

La victime fut légèrement soignée, pas de soins miraculeux, le "pauvre" n'avait toujours pas de pied, mais les brulures avaient légèrement diminuée lui rendant un minimum de conscience pour la suite.

Freya Se rapprocha alors de sa victime mourante et touchant de la corps de sa baguette elle incanta une sorte de Sectumsempra qui au lieu de faire une large entaille coupait les chairs tel un scalpel au contact de la baguette.
L'apprentie se mit alors à entailler la chair sous les cris inarticulé de la victime. En s'aidant discrètement de la "prémarque" qu'elle avait sur le bras elle réussi à la reproduire avec quasiment aucune erreur sur le buste de la victime.
Elle s'écarta alors pour voir le résultat de la scarification encore sanguinolente.
La victime était à la frontière entre vie et mort, avec plus de pied, des bras complètement brulé et la saignée sur son buste.

Il était temps d'en finir, le sortilège de mort aurait été trop simple, et puis franchement elle ne l'avait jamais lancé et se planter sur ce genre de sort devant le Lord ça casse toute la mise en scène.

Aussi pointant sa baguette sur le malheureux elle lança son dernier sort en insistant bien pour être sur qu'il soit puissant.


Langue de corne !

Une corne se mit alors à pousser doucement sur la langue de la victime -toujours collée au palais- et lui arracha ces derniers cris de douleurs quand elle perça doucement , le palais pour continuer doucement à traverser le crâne.

D'un mouvement de baguette Freya fit s'élever un peu plus la victime de manière à ce que toute l'assemblée puisse la voir parfaitement, et au fur et à mesure lentement tourner sur lui même pour que tous puisse voir le cheminement de la corne à travers le crâne, jusqu'à ce qu'avec un bruit mat la corne travers l'arrière du crâne qui se trouvait du côté des spectateurs bien entendu.
Maintenant la victime morte Freya la libéra son corps du sort de lévitation et la tête en avant la victime s'écrasa une dizaine de centimètre plus bas sur le sol.

La sorcière se tourna alors vers l'assemblée et s'agenouilla devant le Lord.


En espérant que le "spectacle" vous a plu.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyMer 6 Aoû - 0:10:05

// Quand le Lord prononça le fatidique "suivant" de sa voix nonchalante Peter senti l'adrénaline monter en lui. C'était son tour : il ne laisserait aucun des autres apprentis lui prendre sa place.

Il fit donc un pas en avant pour montrer qu'il était volontaire. Le mangemort qui était à la droite du Seigneur des Ténèbres lui fit un léger signe de tête, comme pour confirmer que Peter avait le droit de tenter sa chance. Il avait prévu de geler sa victime et de lui casser les membres un par un mais quelqu'un d'autre le fit avant lui ce qui le contraria légèrement. Heureusement qu'il était vif d'esprit : il ne voulait en aucun cas décevoir celui dont toute sa vie dépendait, LE Seigneur dont personne ne voulait prononcer le nom tellement il avait marqué les esprits...

Le jeune apprenti pointa une des ... "cobayes" et lui fit signe de venir à lui. Evidemment, elle fit exactement l'inverse. Peter leva les yeux au ciel et pointa sa baguette sur la femme qui écarquilla les yeux de terreur alors qu'elle était poussée en avant par une force invisible. La pauvre diablesse se débattait autant qu'elle pouvait, sans grand succès, ça en devenait presque ridicule. //

- Arrête. Ca sert à rien et c'est pitoyable.

//Le ton de Peter était froid et cassant. Il était très impressionné d'être ici, près du Lord et des mangemorts qui avaient presque été idolâtrés par les membres de sa famille. Il était hors de questions qu'ils se moquent de lui à cause de ce cobaye un peu récalcitrant.
D'un mouvement souple du poignet il stupéfixia la jolie brune : la partie de rigolade allait enfin pouvoir commencer....
...d'un nouveau mouvement plus ample du poignet, il dégagea le haut du corps de son cobaye qui pleurait tellement elle avait peur de ce qui allait lui arriver.
Peter aurait préféré passer tout au début, au moins il aurait pu prendre sa proie par surprise. Celui-ci savait déjà qu'elle allait souffrir puis mourir, ce n'était pas drôle. La mort avait quelque chose de magnifique en soi...mais aujourd'hui ce n'était pas ça qu'il recherchait.

Peter se rappela une histoire drôle qu'il avait entendu quelques années au par avant : un professeur de Poudlard avait malencontreusement 'supprimé' tous les os du bras de ce morveux d'Harry Potter. Parait-il que la nuit qui avait suivit cet indicent avait été particulièrement douloureuse...

C'est pour cette torture qu'opta Peter. Il se rapprocha de sa victime jusqu'à ce qu'il sente son souffle. Puis il toucha la main droite de ce déchet 'hummain' avec sa baguette. S'en suivit un long cri de douleur. La femme pris sa main droite avec son autre main et tordit le haut de son corps sous l'effet de la douleur.
La voir ainsi ne tordre que le haut de son corps avait un effet assez horrible. Peter décida d'enlever les os des deux pieds de la malheureuse qui laissa son corps tomber en arrière puis revenir en avant, se tenant la tête, puis la main, puis les côtes. Peter avait lu dans un livre de médicomagie qu'une trop forte douleur pouvait provoquer des vomissements. Ce serait du plus mauvais effet. Autant le sang avait quelque chose d'honorable et de beau, autant ça, c'était inadmissible. La jeune femme que Peter torturait était vraiment joli : son corps inanimé ne devrait pas être souillé ni par l'un ni par l'autre. //


- La seule chose qui doit sortir de ta bouche c'est des cris. Garde le peu de dignité que tu peux avoir.

// Peter toucha les lèvres de la femme avec sa baguette et un fil argenté en sortit. Ce fil n'avait rien de matériel mais il transperça tout de même les lèvres pour les coudre l'une à l'autre.
De fines gouttes de sang perlèrent là où le fil avait fait un trou, si ce sang n'avait pas été impur il aurait sûrement embrassé sa victime afin de le boire sans faire de trace sur la peau blanche de son cobaye.

Puis Peter continua son oeuvre. Faisant exploser un à un les os du corps qui se trouvait en face de lui. Au bout d'un certains temps la victime arrêta de crier, se contentant de pleurer ce qui faisait couler son maquillage et qui la rendait laide. Peter décida alors qu'il était temps d'arrêter : ça n'était plus intéressant.
Il posa le bout de sa baguette magique sur la tempe de la fille et utilisa une variante du sort glacius pour glacer son sang. Sa tête était devenue aussi rigide que le bas de son corps qui était toujours stupéfixié. Il la frappa sur la nuque du plat de la main et la tête de son cobaye tomba lourdement sur le sol. C'était fini.

Peter se retourna vers les mangemorts et vers le Seigneur des Ténèbres, s'inclina, et retourna à sa place, attendant le verdict. //
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyVen 3 Oct - 19:45:03

Tard le soir, assis dans son bureau, Grim écrivait.
Ledit bureau se trouvait dans une pièce du cottage qu'il avait acheté, et avait la vue sur le jardin.
Par opposition à sa chambre en bordel constant, le bureau était un chef d'œuvre de rangement et d'organisation.
Le russe était penché sur sa feuille, écrivant un rapport pour lui même. Il conservait tous ses rapports d'expérience. Ses sorts et charmes d'inviolabilité lui permettait de le faire sans craindre qu'on vienne lire ses feuilles.
Reposant sa plume, il s'arrêta un moment. Le rapport était bon, et fut rangé avec les autres.
Après cela, il décida de mettre son journal à jour. Dedans il consignait toutes les choses vraiment importantes qui lui arrivaient. Un événement méritait d'y être consigné depuis un long moment.
Son épreuve d'initiation...La torture...
Un sourire se greffa sur ses lèvres en y repensant.

Flashback


Enfin...Il avait pu avoir le privilège de rencontrer le lord...Il n'irait pas jusqu'à pleurer de joie ou à se pisser dessus, mais c'était foutrement génial.
On parla d'une initiation, de la torture...
Ce n'était pas pour lui déplaire, on lui fournirait la matière première, il n'aurait qu'a exercer son art.
Lorsque ce fut son tour, il se dirigea sans se précipiter, de son pas lent et sûr.

Le russe observa le choix qui se proposait à lui. De beau spécimen d'êtres humains. De la chaire à canon. Il y avait un homme, un homme qui faisait le brave. Ses yeux semblaient dire « Tu ne m'aura pas, je ne céderai pas ». Il se tenait le menton droit, cachant sa peur.
C'était une véritable invitation, et malheureusement pour lui, il allait passer entre les mains de Grim.
Le type était plutôt bien bâti. Nécessaire pour qu'il dure longtemps. Un vrai maitre en torture est capable de faire très mal, mais surtout il est capable de faire très mal, très longtemps.
Et pour ça, Grim était très doué.

Il désigna l'homme et l'attira un peu à l'écart. Ses yeux brillaient d'une lueur malsaine. Il avait tellement d'idées pour le torturer qu'il ne savait plus ou donner de la tête. Un vague scénario s'imposa dans sa tête. Tout bonnement parfait.

-He bien he bien, tu ne dis pas un mot, essaierais-tu d'être brave?

Sa voix était calme et tranquille. Presque aimable. L'homme en face trembla, puis lui cracha au visage dans un sursaut stupide de bravoure.
Grosse erreur. Il s'essuya le visage et répliqua dessuite, l'air franchement dégouté.


-Humpf...On va commencer par s'assurer que tu ne recommence pas....Endoloris!


L'homme tomba à terre en hurlant sa douleur, trouvant parfois la force d'implorer. Il se convulsait, fortement, et après de long moment, après que sa voix se fut brisée et alors qu'il bavait, Grim arrêta.


-Voila, je préfère. Levicorpus.

Après un mouvement de baguette complexe, le corps se retrouva en l'air, mais à l'horizontale. Face contre le haut, comme s'il avait été allongé sur une table d'opération. L'homme ne bougeait plus, mais ses yeux seuls prouvaient qu'il n'était pas devenu fou. Il était juste trop perclus de douleur pour pouvoir parler si peu de temps après avoir subit l'Endoloris. Grim sortit une potion qu'il fit ingurgiter à son cobaye.

-Je vais tout de même l'annoncer à mes chers juges, cette potion le maintiendra en vie plus longtemps. Je peux maintenant l'ouvrir pour le dérégler à l'intérieur, il ne mourra que si le cœur est touché. Tout en ressentant la douleur, intéressant n'est-ce pas?

Grim voulait qu'ils comprennent. C'était important, ils ne seraient pas en mesure d'apprécier autant sinon.
D'un geste de baguette, utilisant un sortilège informulé, il déchira les vêtements de l'homme, le laissant torse nu. Il commença simplement à le peler. Lentement, avec des gestes de baguettes simples, à le peler comme un fruit bien mur avec un sortilège de découpe.
Les cris retentissaient de plus belle, l'homme implorant, criait, pleurait, et en vint même à pleurer.
Sans que Grim ne s'arrête un seul moment, riant parfois, arborant un air neutre la plupart du temps.

La peau pelée était réunie sur le sol et disparaissait au fur et à mesure sans qu'on sache ou.
L'homme, qui était en train d'être écorché vif ne criait plus, mais l'horreur qui se lisait dans ses yeux en disait long. Grim ne s'arrêta que lorsqu'il l'eut pelé du coup jusqu'à l'abdomen. Le sang coulait partout, la chaire était rouge et boursouflée à certains endroits.
Pas un spectacle très joli à voir.
Une autre idée brillante lui était venue en tête.


-Hn...Tu souffre? Ça à l'air douloureux en tout cas. J'ai connu des gens qui ont rendus l'âme bien avant tu sais. Mais c'est vrai qu'ils n'avaient pas eu le privilège de gouter à la potion que je t'ai donnée. Tu va vivre encore longtemps, mon petit. Il est même possible que tu ne meurs jamais vraiment. Pourtant, ça aurait été la meilleure option pour toi.


Levant sa baguette, il murmura une phrase, les vêtements de la victime reprenant place sur le corps de leur propriétaire. Grim attendit qu'ils soient bien gorgés de sang avant...D'y mettre le feu.
Oh un petit feu magique totalement contrôlé. Suffisant pour faire souffrir longtemps, l'odeur de chaire brûlée se répandant dans la pièce.
L'homme criait à nouveau, mais se tût bientôt, gémissant sans discontinuer.
La fumée acre qui s'élevait du corps commençait à incommoder Grim. D'un coup de baguette, les flammes devinrent plus violentes, puis s'arrêtèrent quelques instants après. L'homme était dans un triste état, il priait maintenant pour qu'on le laisse s'évanouir, la voix faible.
Il défaillait, ses paroles n'avaient plus vraiment grand chose de cohérent.

-Ha mon petit, tu est dans un bien triste état. C'est ce qui arrive aux faibles moldus comme vous. Des erreurs de la nature, insensibles à la magie. Je vous éliminerai tous si je le pouvais, votre vie est un non-sens affligeant. Je m'octroie le droit de vous refuser celui de vivre.

Sa voix était passé de contrôler à haineuse, sifflante. Ses yeux étaient brillant de haine et une grimace s'affichait sur son visage. En cet instant, il exsudait la haine par tout les ports de la peau. Quelqu'un qui se serait tenu près de lui aurait même peut être pu la sentir tellement elle était palpable.
Il leva sa baguette et prononça une formule. L'homme sembla mort, mais il respirait encore.
Faiblement, mais il respirait.


-Et maintenant, je vais t'offrir un dernier cauchemar avant de mourir...Pesadilla!

Il observa le moldu, satisfait, gémissant et criant dans son sommeil. La douleur, il la ressentait même en dormant, venant à celle ci s'ajouter celle produite par le cauchemar. Il se dirigea vers la sortie en adressant une dernière phrase aux juges.

-Je sais que ce n'est pas éclectique de ne pas tuer son cobaye, mais considérez celui ci comme un mort en devenir. D'ici deux heure au maximum il sera mort en agonisant, des suites de ses blessures. Le cauchemar dans lequel je l'ai plongé lui fera vivre les pires choses d'ici la.

Le ton était bas, plein de haine tandis qu'il regarda le reste d'humain se tordre dans un coin. Le reste d'humain, car il n'avait même plus forme humaine. Satisfait, le masque de Grim se recomposa. Il redevint le langue de plomb à l'air neutre que les gens du ministère connaissait. Il sortit d'un pas impérieux.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyDim 12 Oct - 15:58:49

Erika était extrèmement joyeuse. Elle marchait dans un long et sombre couloir bien que... moins glauque que les couloirs de sa demeure. Elle arriva enfin dans une grande salle et examina tranquillement et silencieusement la structure de la salle. Puis elle regarda ses 'collègues' faire leur initiation. Plus elle voyait ces 'moldus' se faire torturer plus elle avait envie de le faire à son tour.

Elle laissa tomber le masque de la petite-imbécile-aux-cheveux-bizarres et un visage froid apparut. Elle sortit sa baguette et fit un vague geste avec sur ses cheveux et ses yeux qui prirent une teinte châtain pour les cheveux et un oeil devient vert tandis que l'autre devenait bleu. Son père lui avait toujours dit de cacher les couleurs de ses yeux et elle l'avait écouter de ce fait même sa propre mère ne la reconnaitrait pas. Elle serra les dents en pensant à sa mère et sa soeur ces amoureuses-de-moldus et se reconcentra sur ce qui se passait devant elle.

Enfin elle entendit 'suivant'.
Il avait dit suivant, suivant, suivant MOUAHAHAHAHA
C'est d'un pas nonchalant mais rapide qu'elle s'avança. Personne ne pouvait reconnaître en la voyant Erika Arto et elle espérait passer ce test comme son père, qui avait servi le Lord, avec brio. Elle s'inclinna devant lui et se tourna vers les prisonniers. Un faux sourire aimable apparut sur son visage, bien que ce sourire n'atteigne pas ses yeux, tandis qu'elle passait lentement devant les prisonniers. Ils avaient à la fois peur qu'elle les choisisse mais aussi ils ne souhaitaient pas assister à un autre meurtre. Elle repassa encore une fois lentement devant les prisonniers se délectant de leur angoisse et s'arrêta devant une jeune fille de son âge. Erika recula de quelques pas et fit signe à la jeune fille d'avancer. Celle-ci tremblante s'avança mais pas assez vite au goût d'Erika qui lui lança un 'impero'. La jeune fille, le regard vide, s'avança presque en courant et s'arrêta devant la sang-pure. Celle-ci d'une voix aimable bien que glaciale lui demanda son prénom :


Dis-moi... Quel est ton nom ?

La jeune victime sentant le danger, lui adressa un regard larmoyant et suppliant sans lui répondre. Le faux sourire d'Erika disparut et elle lui lança un 'sectum sempra'. Bien sûr les blessures n'étaient pas graves sinon ce n'était pas drôle, n'est-ce-pas ? Un fin sourire apparut sur son visage, il était rare qu'elle sourit pour de bon et elle s'en étonna elle-même. Puis d'un geste de la baguette elle l'envoya rencontrer le mur le plus proche puis elle lui lança deux autres sorts, un 'bloclang' et un 'doloris', elle vit avec une certaine fascination la langue sortir de la bouche de la moldue et une flaque de sang se former sur le sol sombre.

Amusant... Elle se rendit compte quelques minutes plus tard qu'elle avait oublié d'arrêter le sort de torture, bah oui elle ne pouvait pas le savoir car les cordes vocales de l'impure avaient lâchées, elle arrêta donc le sortilège et vit que sa proie était devenue folle... Une moue boudeuse s'installa sur son visage, bien qu'elle fut invisible pour ceux qui ne la connaissait pas bien, et elle réfléchit quelques secondes à la manière dont elle allait se débarrasser de la jeune fille. Hum... Oui, bien sûr !!!

Elle sortit de sa poche une fiole et força sa victime à l'ingurgiter, avec sa baguette hein, elle n'allait pas la toucher non mais ! La moldue fut prise de convulsions. Hé oui, la fiole contenait du chlorophacinone. Elle eut un air amusé lorsqu'elle la vit mourir et s'inclinna de nouveau devant le Lord et retourna à sa place, lançant un regard froid à tous ceux qui la regardait.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyMar 2 Déc - 9:44:08

[i]Il était temps pour Anthony de faire ses preuves. Ceux qui étaient passés avant lui avaient réellement fait preuve d'une imagination débordante et il voyait mal en quoi il pourrait faire différemment ou mieux. Il s'avança doucement vers sa future victime, un jeune homme dans la force de l'âge. Se laissant guider par son instinct, il décida de procéder de manière quasi chirurgicale: Une table dans un coin s'altéra pour devenir une table d'opération suite à un mouvement de sa baguette.

Impero!

Les yeux de son pantin devinrent vitreux tandis que l'aspirant mangemort savourait chaque instant de contrôle absolu. Pas mal pour un premier sort impardonnable... Sans perdre trop de temps, il fit monter le "patient" sur la table et s'allonger sur le ventre.


Lashio!

Des lanières de cuir vinrent lui enserrer les poignets, les chevilles et le bas du dos. Puis Anthony relâcha son contrôle sur l'esprit du jeune homme, un peu à regrets mais il fallait que ce dernier soit en pleine possession de ses moyens pour ce qui allait suivre.

Caféinus!


Voilà qui devrait l'empêcher de sombrer dans l'inconscience lorsque la douleur se ferait trop grande. Encore quelques détails et le jeune Griffin serait prêt à commencer.
Il sentait les regards curieux posés sur lui, le jugeant, moqueurs peut-être. Il s'en fichait. Seul comptait le regard rubis de celui qu'il désirait appeller "maître". Pour lui seul dans cette pièce, il allait donner le meilleur de lui même.
Anthony avait l'intention d'employer une méthode autre que la torture magique avec un simple Endoloris, c'est pourquoi il lui fallait à tout prix empêcher les endomorphines d'atténuer la douleur. Produisant une petite fiole de sa poche, il s'approcha pour la première fois de son sujet d'expérimentation pour le regarder dans les yeux.


Bois ça, ça t'aidera à suporter la douleur, c'est tout ce que je peux faire pour toi.


Lui glissa-t-il à l'oreille. Le pauvre moldu s'empressa d'avaler le contenu de la fiole, ce qui n'était pas chose aisée dans sa position. Alors seulement Anthony se permit un petit sourire. Qu'ils étaient facile à manipuler.

Il se plaça alors sur le côté de l'homme et d'un geste sec lui déchira le dos de la chemise, mettant à nu un dos musclé. "Parfait ce sera d'autant plus facile s'il n'y a pas de graisse et que les muscles sont toniques", se dit-il.


Sectumsempra...

Murmuré, le sort ne fit qu'une inscision nette de la profondeur de la peau, le long de la colone vertébrale. Son patient laissa échapper un petit cri, serra les dents et les poings, mais ne put autrement rien faire. Posant un instant sa baguette, Anthony glissa ses doigts délicatement entre les muscles dorsaux de la victime et les repoussa de manière à mettre à nu les vertèbres. Un hurlement voulut sortir mais la douleur était telle que les souffle du pauvre homme fut coupé. Hormis un léger tressautement de la cage thoracique, ceci ne gêna en rien Anthony, concentré à tel point qu'il en oubliait presque qu'il était ici pour se faire examiner.

Maintenant ça devenait intéressant. Se servant d'une main pour maintenir la colone bien visible, de l'autre le futur mangemort pointa sa baguette précisément entre la 5e et la 6e vertèbre, l'emplacement bien connu du centre névralgique de la douleur. Si ce point était stimulé, le degré de douleur maximal jamais connu par un moldu était immédiatement atteint. Mais la beauté de la chose résidait dans le fait que grâce à la potion inoculée précédemment, ce degré de douleur pouvait être dépassé. Et pas qu'un peu: le sort de stimulation nerveuse Caféinus empêchait le patient de tomber dans les pommes, l'on pouvait virtuellement pousser la douleur à un seuil jamais atteint par tout être vivant non magique. Et là, toutes les conditions étant remplies, Anthony pronoça de toutes ses forces et avec tout sa volonté un sort généralement réservé en médecine pour forcer un nerf à envoyer un signal au cerveau:


STIMULUS!!!

Le cri du pauvre garçon causa même un frisson chez les mangemorts les plus aguerris. Lorsque le cri cessa soudain parce que les cordes vocales avaient lâché, ceux-ci reprirent une attitude normale, savourant l'instant. Se tourant enfin vers l'assemblée, Anthony se permit une petite pointe d'humour:


Au moins on va pouvoir continuer dans le calme.

Et il recommença:

STIMULUS!!!

Et il recommença, et il recommença, jusqu'à ce que les yeux du moldu se révulsent que sa langue pende mollement à moitié sectionnée car il l'avait mordue, et qu'il ne tressaute même plus lorsque le sort était lancé. Alors seulement Anthony Griffin lança le sort mortel, presque dépité que le sujet n'ai pas tenu plus longtemps, se retourna, salua l'assemblée et reprit sa place parmi les autres, en silence.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyMar 3 Mar - 17:35:54

C'était enfin à elle.
Cela faisait un moment déjà que la sombre demoiselle attendait cet instant, ce jour où elle pourrait montrer de quoi elle était capable devant le Seigneur des Ténèbres. Chaque mangemort opérait différemment et Ella aussi avait son style bien à elle. Toujours cette ambivalence avec une apparence douce et délicate masquant une cruauté et une froideur de marbre. La jeune femme avait rejoint le cercle fermé des Serviteurs du mage noir peu après sa majorité lorsque son oncle l'avait informée de la réapparition de Lord Voldemort. Et aujourd'hui, c'était son heure de faire ses preuves en tant que novice désireuse de progresser dans la hiérarchie. Que ressentait elle exactement en se jour si particulier qui marquerait vraiment son entrée dans les rangs des mangemorts ? Elle n'aurait su le définir précision.. de l'excitation, de l'impatience et peut être une légère appréhension, car elle ne devait en aucun cas décevoir le Lord.

La séduisante Lady s'avança de quelques pas dans la pièce sombre du repère où se déroulaient les séances de tortures. Son pénétrant regard vert scruta les ténèbres de la salle, dévisageant un à un les êtres misérables traînant sur le sol du donjon, dans une masse informe, maladive. La jeune femme rejeta en ces cheveux rouges sang derrière ses fines épaules tout en contemplant ce spectacle des plus désolant. Il régnait une telle puanteur dans cet endroit que c'en était abominable. Les prisonniers étaient affalés, sans force, ni volonté, ayant perdu toute trace de dignité et d'humanité, ils grouillaient là comme de vulgaires animaux, ayant depuis longtemps accepter leur sort. Ils savaient qu'ils allaient mourir et n'avait aucun espoir d'en réchappé, le mieux qu'ils puissent encore espérer était qu'on abrège leur souffrance.. Ce n'était même pas amusant, la plupart de ces hommes et de ces femmes étaient déjà brisés et sans le moindre intérêt.

Sortant sa baguette en gestes lents et posés, Ella prenait son temps pour le choix de sa future victime, elle n'allait tout de même pas bâcler son initiation, n'est ce pas ? D'ailleurs, elle disposait de tout le temps qu'elle désirait. Quitte à faire le mal, autant que ce soit bien fait et qu'on fasse durer le plaisir.. Illuminant les visages amaigris et crasseux des prisonniers, la demoiselle posa ses prunelles limpides sur une femme, apparemment assez jeune d'ailleurs, qui lui semblait un peu moins abattue que les autres, plus combative et persistant à résister passivement malgré l'absence de tout espoir. Cette fille devait avoir approximativement son âge, légèrement plus peut être, mais vu son état déplorable, la rouquine avait du mal à bien estimer. Un fin sourire se dessina sur les lèvres vermeilles de la ténébreuse tandis qu'elle avançait d'une démarche féline avec sa victime, comme un prédateur s'approchant de sa proie prise au piège et sans la moindre possibilité de pouvoir en réchapper. Sa cape ondulant derrière elle, l'étudiante écrasa au passage les doigts d'un corps inerte d'un homme qu'un précédent mangemort venait de tuer sans y accorder une quelconque importance. Se baissant légèrement pour regarder sa victime dans les yeux, Ella plaça sa baguette sous le menton de la femme et brisa le silence de sa voix caressante et douce.


- C'est ton tour ma chérie... Debout.

Même si Ella n'avait pas haussé le ton, le dernier mot sonna comme un ordre, il n'y avait pas de discussions possibles. La femme leva la tête, rassemblant tout ce qui lui restait de volonté pour soutenir le regard de celle qui allait être son bourreau. C'était déconcertant tout ce qu'on pouvait lire dans ce regard, la résignation, l'acceptation, la peur et en même temps cette volonté folle de résister jusqu'au bout, de s'accrocher à la vie et aux vagues résidus de dignité qui pouvait encore lui rester. Lentement la femme se redressa en titubant, faisant face à la dangereuse demoiselle aux traits bien trop délicats et raffinés pour qu'on puisse imaginer qu'elle soit mangemort et pourtant.. Le regard qui lui lança alors la victime voulait tout dire, elle ne comptait pas supplier ou pleurer, non elle voulait regarder la mort dans les yeux et mourir avec fierté.. Un nouveau sourire illumina alors le visage d'Ella, finalement, elle avait bien fait son choix.. La ténébreuse se ferait un plaisir de briser cette femme, la priver de cette dignité à laquelle elle s'accrochait tant.. Oui bientôt elle ne serait plus qu'une loque humaine, un misérable tas de chair, moins encore que le plus insignifiant animal servant de cobaye dans un laboratoire. La demoiselle se mordit la lèvre inférieure en effectuant quelques pas latéraux, réfléchissant par à ce par quoi elle pourrait bien commencer.. Les possibilités étaient si nombreuses, elle avait l'embarras du choix.. Et surtout c'était tellement délicieux de faire durer le supplice de la malheureuse et de voir la peur gagnait son regard..

- Bien.. maintenant incline toi.

Comme la femme continuait à la fixer parfaitement immobile et raide, les poings crispé, à la fois terrifiée et déterminée, sans signe avant coureur, Ella effectua un geste vif du poignet et un trait lumineux fusa hors de sa baguette et frappa la martyr lui donnant un coup dans le ventre d'une violence inouïe qui la projeta, pliée en deux, contre le mur opposé.. C'était presque acceptable comme salut et bien plus douloureux que l'impérium.. Cela faisait une bonne entrée en matière, il ne fallait pas y aller trop fort dès le début.. niarkhéhé

- J'ai horreur de me répéter..

Des larmes de douleur commençaient déjà à perler au coin des yeux de la femme suite au choc, titubante, la misérable s'efforça de rester droite en prenant appuie sur le mur, les jambes tremblantes.. La partie ne faisait que commencer.. Insensible à la douleur de cette fille, la belle aussi froide qu'une sculpture de glace l'observait d'un air impassible, une lueur amusée et diabolique dans ses yeux couleurs de jade.

- Sais tu ce qui arrivent aux personnes désobéissantes ?

La diabolique demoiselle laissa sciemment traîner sa voix, sans attendre de réponse de la part de la sang de bourbe, il était évident qu'elle était incapable de parler pour l'instant, se retenant sans doute de gémir de douleur.. En guise de réponse à sa propre question, Ella leva une nouvelle fois sa baguette qu'elle abaissa brusquement dans un claquement sonore. Un fine langue de feu s'abattit alors sur les vêtements en lambeaux de la femme tel un fouet incandescent. Mis à part un gémissement étouffé et des larmes de souffrance, la jeune martyr ne broncha pas, refusant toujours de plier à sa bourreau. La sombre demoiselle répéta l'opération plusieurs fois, déchirant ses habits et marquant sa peau de vilaines plaies sanguinolentes, ne laissant pas le temps à sa victime de souffler entre deux coups jusqu'à ce que cette dernière s'écroule sur le sol, ses jambes ne la supportant plus.. Un sourire sadique ourla les lèvres de la jeune Schwarz devant les efforts désespérés et vains de la pauvre femme de se remettre debout.. C'était pitoyable..

- Tu as mal n'est ce pas ? Et tu sais que le mérite..
A quoi bon chercher à te relever ? Tu vas mourir ici, seule, abandonnée et oubliée de tous...


La femme, toujours à genoux sur le sol tremblait de tous ses membres, perdant son sang au fur et à mesure. A chacune de ses paroles, Ella la voyait s'effondrer davantage, la souffrance morale peut être pire que la souffrance physique, la demoiselle le savait et en jouait.. S'avançant de quelques pas, la jeune femme aux cheveux sanguins s'arrêta un instant à côté d'une dépouille en décomposition, pourrie jusqu'aux os de quelqu'un qui était mort depuis quelques temps déjà.. Indiquant cette "charmante" image à son jouet du jour, Ella poursuivit..

- Tu vois ce cadavre ? Très bientôt tu seras à peu près dans le même état..

De chaudes larmes coulaient désormais à flots le longs de ses joues creusées et couvertes de blessures, sa faible résistance avait vitre montré ses limites, pourtant la ténébreuse était loin d'avoir fini.. Toujours effondrée par terre, la jeune martyr s'écria alors d'une voix brisée par les sanglots:

- Va en enfer !

La jeune beauté aussi délicate qu'insensible et cruelle éclata alors d'un rire cristallin dépourvu de joie et répliqua simplement sur un ton ironique et froid:

- Mais l'enfer, ma grande, tu y es déjà..

Joignant le geste à la parole, l'héritière des Schwarz conjura une flopée de flemmes démoniaques qui encerclèrent la misérable, brûlant et carbonisant sa chair en profondeur, ses cheveux et son visage au milieu de ses cris et ses larmes de douleurs, jusqu'à ce qu'Ella annule ce sort extrêmement dangereux avant qu'il ne devienne incontrôlable.. Oui ce serait bête qu'elle carbonise tout le monde quand même.. aha On ne pouvait nier l'efficacité du maléfice et la réussite du résultat... Mais la mangemort voulait encore jouer un peu.. Voyant sa victime dont elle ignorait le nom sur le point d'agoniser, la demoiselle considéra que c'était une excellente occasion d'essayer les quelques notions en soin magique que ce cher Arsène lui avait appris =D Jetant un sort pour revigorer la malheureuse et arrêter son hémorragie pour la maintenir en vie plus longtemps, la jeune femme au cheveux flamboyant lança un regard de profond dégoût sur cette personne encore si fière il y a quelque temps, qui avait désormais perdu toute combativité.. La vipère ne ressentait rien d'autre que ce mépris, une indifférence.. Et d'ailleurs, la sang de bourbe ne méritait pas la moindre considération, de la vermine, voilà ce qu'elle était..

- En as tu déjà assez de vivre ? Peut être souhaites tu que j'abrège tes souffrances ? Allons.. Soit un peu patiente..
Sectumsempra !


Il avait suffit d'un mot et les plaies se réouvrirent d'un seul coup, de profondes entailles zébraient son corps, suintant et sanguinolent. La gorge brûlée, la pauvre femme s'en trouvait incapable de parler, maintenue consciente simplement par les bons soins de la mangemort. Jouant avec elle comme un chat avec un souris, l'Allemande leva une nouvelle fois sa baguette lançant une fois l'endoloris pour faire bonne figure. Ignorant les hurlements déchirant de sa martyr, la demoiselle effectua un mouvement sec de sa baguette. La pauvre femme se retrouva soulevée dans les airs comme si son corps était enserré dans un étau. Agitée de convulsions et ne pouvant respirer, elle s'étouffait et suffoquait, luttant contre cette force invisible jusqu'à ce qu'Ella abaisse sa baguette d'ébène. La femme, brisée, déchirée, s'effondra dans un bruit mat aux pieds des mangemorts..

- arrêtez...pitié...

Sa voix n'était plus qu'un râle à peine audible entre ces sanglots. Elle était finie.. Avec une expression dédaigneuse, la Ténébreuse esquissa un sourire satisfait, elle s'approcha de sa victime à terre, la repoussant négligemment avec son pied, comme la triste chose inerte qu'elle était devenue. Le contraste entre ses coûteux escarpins immaculés et cet être répugnant à peine vivant en était presque caricatural. La demoiselle eut une grimace de dégoût et levant sa baguette pour la dernière fois, elle l'acheva avec un dernier sortilège.

- Avada kedavra.

Le trait de lumière verte frappa le corps de plein fouet. Du sang coulait toujours de sa bouche et se continuait à sa répandre sur le sol mais elle était morte.. C'était terminé. La jolie vipère revint sur ses pas, s'inclinant devant le Lord en une noble révérence avant de retourner à sa place initiale..
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyLun 9 Mar - 20:08:23

Alecto se tenait fièrement auprès de ses congénères, les autres Mangemorts, dans la salle d’Initiation, regardant les différents apprentis défiler pour leur test d’entrée. La combattante de la première guerre avait l’impression que son cœur allait sortir de sa poitrine tellement elle était heureuse. Elle, qui avait menée une demi-vie depuis la disparition tragique de son Maître éclatait à présent de joie, c’était presque le bonheur. En tout cas, cela s’en rapprochait dangereusement. Le Lord était désormais parmi eux et planifiait activement pour prendre le contrôle du monde magique, la victoire était à portée de main, elle le sentait. A travers son masque, ses petits yeux sournois examinaient les différentes prestations des nombreux prétendants à vouloir rejoindre leurs rangs. Cependant, certaines étaient vraiment pitoyables... Son esprit divagua alors avec nostalgie au moment de sa propre initiation, il y avait de cela bien longtemps maintenant...


~ Flashback ~



La toute jeune Alecto d’alors venait de fêter son dix-huitième anniversaire, évènement qu’elle avait attendu en toute impatience mais non pas pour la raison habituelle. Cette date avait une importance et une signification toute particulière pour la Carrow, c’était enfin le jour de son initiation. Le jour où elle pourrait enfin démontrer au Mage Noir qu’elle était digne de devenir une de ses humbles servantes. Son seul souhait étant évidemment de ne pas le décevoir. Elle avait jalousé son frère lorsqu’il était devenu un de ses Mangemorts, désirant plus que tout être à sa place. Malheureusement, n’étant pas encore en âge, la demoiselle avait été obligée d’attendre. Cette fois, le moment était enfin arrivé...

Entrant dans la salle avec tous les autres, la jeune fille trapue parcourut des yeux l’assemblée de tous les sorciers masqués sachant qu’Amycus se trouvait parmi eux. La brune voulait également qu’il soit fier d’elle et espérait qu’elle ne commette pas de bévue. A l’entrée du Lord, qu’elle reconnut aussitôt comme tout le monde à cause de son aura de puissance, l’apprentie suivit le modèle des fidèles confirmés et le salua de la même manière. Elle mit un genou à terre en s’inclinant profondément. Alecto n’avait jamais été plus fière qu’en ce moment. Elle avait l’immense privilège d’être en présence du Seigneur des Ténèbres ! Durant son geste de respect, elle lui jura silencieusement soumission et fidélité. Après un petit discours explicatif, les épreuves débutèrent aussitôt et les candidats s’enchaînèrent avec plus ou moins de réussite. Au vue de ces prestations, la confiance de la Carrow augmentait. Elle était certaine d’y parvenir sans problèmes.


- Suivant !

La jeune femme toute frémissante d’anticipation s’avança alors vers l’amas d’individus indignes entassés dans un coin, cherchant la meilleure victime possible. Ces bêtes étaient toutes autant inutiles les unes que les autres, pleurnichant et même se souillant dans leur terreur. Des moldus, des sangs de bourbe et des cracmols... Tous des parasites ! Que cela soit l’un ou l’autre importait peu finalement... Cependant, elle croisa le regard d’un adolescent au physique avantageux qui devait avoir environ le même âge qu’elle. Ce dernier, bien que connaissant la même peur que les autres, eut l’audace de prendre l’air dégoûté en la voyant. Un regard qu’Alecto connaissait, elle avait eu ce genre de regard de temps en temps à cause de son apparence qui était loin d’être désirable. Comment ce moldu osait-il ! Levant un doigt boudiné vers le jeune bellâtre, elle dit d’un ton cassant,

- Toi, viens ici !

L’animal refusa d’obéir bien entendu ce qui eut pour effet de faire naître un sourire sadique sur les lèvres de la Carrow. C’était le moment de jouer, elle allait lui montrer sa place... Pointant sa baguette sur l’infortuné, elle lui lança un Levicorpus qui l’amena juste devant elle.

- Inclines-toi devant tes supérieurs !

Pour toute réponse le garçon lui cracha à la figure. L’œil étincelant de colère, Alecto lui brisa aussitôt les genoux avec un Reducto bien placé. Hurlant de douleur, le jeune éphèbe s’effondra alors à terre, là où toutes les bêtes devaient être, couché à ses pieds. La demoiselle se pencha vers lui, et se saisissant violemment de ses cheveux d’une main ferme, lui releva brusquement la tête plongeant ainsi ses yeux avides dans ceux larmoyants de sa victime.

- Tsss... Tu pleures vraiment comme une fille... Je viens tout juste de commencer, tu ne vas pas déjà craquer...

Relâchant la tignasse blonde du garçon, elle conjura un support afin de le suspendre en l’air, de manière qu’il soit bien étiré avec les pieds par terre, qu’elle fixa par précaution avec un Colloportus. Avec ses rotules en bouillie, il devait certainement avoir mal. Ses mains furent alors ficelées étroitement autour de la barre avec un Incarcerous rigoureux. A présent, ils pourraient s’amuser... La sorcière fit un tour autour de lui telle un prédateur se préparant à bondir sur sa proie puis se recula légèrement. Un Evanesco se chargea ensuite de lui enlever ses vêtements qui allaient la gêner pour la suite des évènements. Tremblant de douleur et de peur, le garçon gémissait et la suppliait d’arrêter. L’envie de se moquer d’elle et de la défier ayant déjà disparu.

La jeune femme, sourde à ses lamentations, sortit lentement d’un petit sac qu’elle avait amené avec elle une boîte de clous moldus et la présenta narquoisement à sa victime. Celle-ci écarquilla ses yeux en reconnaissant lesdits objets aux pointes acérées, inquiet de la suite des réjouissances. Alecto conjura une petite table devant elle et vida la bonne centaine de clous dessus. Le bruit des petits objets métalliques résonnant bizarrement bruyamment parmi les pleurs du garçon. Puis, d’un geste presque désinvolte, la Carrow visa la masse de clous et commanda,


- Waddiwasi !

Les clous se dirigèrent alors à toute vitesse vers le moldu et se plantèrent profondément dans de multiples parties de son corps faisant jaillir par là même des gerbes de sang. Le jeune homme hurla alors comme un dément, le corps cambré sous la douleur. Il portait désormais une certaine ressemblance avec un porc-épic, étant perforé de partout : aux jambes, bras, torse et visage. Alecto rit alors à gorge déployée quand elle vit qu’un des projectiles avait transpercé un des yeux du jadis bel adolescent. Un liquide blanchâtre suintait de la blessure, se mêlant ainsi au rouge de manière très artistique.

- Alors, on ne fait plus le fier maintenant. Tu es prêt pour la suite ?

Le moldu pleurait et balbutiait des prières incohérentes. Cependant, Alecto avait loin d’avoir fini. Prenant du bout des doigts les habits du garçon, elle les métamorphosa en chaînes qu’elle lui présenta à nouveau fièrement devant son œil encore valide.

- Non... s’il vous plaît...

Un sourire sadique aux lèvres, la demoiselle anima ses chaînes et les ensorcela de manière à ce qu’elle fouette sa victime. Encore, encore et encore. Lorsqu’elle s’arrêta, l’adolescent n’était plus qu’une masse sanguinolente et larmoyante, au bord de l’inconscience. Refusant de cesser sa torture si tôt, la Carrow lui assena un Aguamenti, l’aspergeant ainsi d’eau glacé. Cela eut le double avantage de réveiller un peu le moldu mais aussi de nettoyer son corps, permettant de mieux discerner ses chairs transpercées et déchirées.

Retournant vers la table, la jeune fille replète retira ensuite de son sac un autre ustensile, un long couteau de cuisine. Reprenant sa place devant le jeune homme, elle fit bouger de gauche à droite le couteau devant lui, la lame tranchante étincelant à la lueur des chandelles. Sa victime tremblait de tous ses membres, gémissant sans cesse. L’apprentie Mangemort s’amusa alors à glisser son arme lentement contre son torse, telle une caresse sensuelle d’une amante. Elle s’arrêta un moment sur son ventre, faisant tournoyer la lame dessus mais au lieu de pénétrer la chair, elle descendit encore plus bas. Jusqu’à ses parties génitales... Puis, l’œil brillant et excité, elle trancha vivement dans la masse et, une par une, lui coupa ses testicules. Le garçon à présent émasculé hurla à la mort et perdit connaissance sous l’effet de la douleur. Souriant maniaquement, Alecto cautérisa tranquillement les plaies béantes, voulant éviter une hémorragie mortelle, ce qui nuirait à ce qu’elle prévoyait de faire ensuite.


- Enervate !

Forcé de reprendre conscience, l’adolescent castré la regarda d’un air vitreux. La voix brisée par les cris déchirants qu’il avait poussés auparavant, il la supplia faiblement de mettre fin à ses souffrances. Suppliques qu’Alecto fit un point d’honneur à ignorer totalement. Elle lévita les morceaux qui faisaient naguère partie de sa virilité sur la table. Puis, elle métamorphosa la boîte de clous en une pique de fer sur laquelle elle enfila les testicules dégoulinants de sang. Tendant ensuite sa brochette improvisée, elle y pointa sa baguette,

- Inflammare !

Une horrible odeur de chair brûlée s’éleva alors, cependant la rondelette apprentie n’en était pas gênée tellement elle était prise dans ce moment si jouissif. Jugeant finalement que c’était suffisamment "cuit", Alecto arrêta son sort et se tourna vers le moldu qui semblait prêt à défaillir. Heureusement, elle avait prévu cette éventualité et elle sortit une potion de vigueur du sac. D’un dosage assez faible, elle permettrait néanmoins de lui redonner un peu de force, un coup de fouet pour affronter la suite. S’approchant du corps mutilé, elle força sa bouche ouverte et lui versa le liquide. Le blond, épuisé par sa torture, avala sans difficulté. La sadique ex-Serpentarde lui présenta alors sa brochette cuite à point sous ses narines et lui annonça ironiquement,

- Tu dois avoir faim maintenant... Non ? Dommage... Impero !

Certaine de la réussite de son sort qu’elle maîtrisait déjà depuis un bon moment, Alecto délivra l’adolescent de ses attaches en lui commandant de rester debout. Celui-ci, malgré toutes ses blessures, parvint à lui obéir et attendit sagement son prochain ordre. La sorcière lui tendit alors la pique garnie de ses propres testicules et lui commanda,

- Prends-ça et mange !

Alecto jubilait. Le moldu obéissait tout naturellement et mangeait sa propre chair. L’ironie de la situation lui plaisait grandiosement. Disparus la beauté et la virilité du jeune homme ! En attendant qu’il finisse son délicieux repas, la brune faisait tournoyer sa baguette entre ses mains en réfléchissant à sa prochaine action. Ne voulant pas lasser le Lord, elle en vint à la conclusion qu’il était bientôt temps de terminer le supplice de l’impur. Une fois qu’il eut achevé la dernière bouchée de sa brochette, la Carrow leva l’imperium, se délectant de la réaction d’horreur et de dégoût du castré. Il était tombé à terre, se tenant le ventre, essayant désespérément de régurgiter ce qu’il avait englouti, échouant d’ailleurs malheureusement à sa tâche.

- Doloris !

La jeune sœur d’Amycus regarda d’un air enjoué le corps se convulser et se tordre de façon absurde, bien que le plaisir était un peu gâché par le manque de cris. Le garçon avait visiblement atteint ses limites et semblait avoir brisé ses cordes vocales. Levant le sort, elle décida qu’il n’était plus vraiment utile maintenant et mis fin à sa torture, au plus grand soulagement du moldu.

- Avada Kedavra !

La lumière verte jaillit de sa baguette et éteignit immédiatement la lueur de vie dans la prunelle ouverte de l’adolescent. Se tournant vers le Seigneur des Ténèbres, Alecto s’inclina ensuite devant lui et attendit son verdict...
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  • Valère Araley
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      Statut sanguin: Sang-Pur
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    Valère Araley
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyDim 19 Avr - 0:59:53

Le jour qui ferait basculer sa vie venait d'arriver. Valère ne dirait pas enfin, il était arrivé juste à point, au moment même où il l'avait mérité, où il avait été prêt pour cette épreuve. Le Sang-Pur ne s'était jamais sentit incapable de rejoindre les rangs des mangemorts, certes, mais aujourd'hui, il était plus prêt que jamais. Grâce à son mentor, et quel mentor de choix il avait eu ! Il n'avait pas dû subir la pédanterie infâme de quelques jeunes mangemorts à l'aube de leur carrière, mais l'expérience et l'intransigeance d'un homme, d'un noble et d'un vrai, qui avait sut gagner autant son estime que son respect en tant que maître provisoire. Provisoire, oui, car Araley n'imaginait pas cependant qu'après cette épreuve, il se verrait toujours traînant sur les épaules la surveillance du cartésien mangemort. Il n'aurait plus qu'un seul et unique maître, le Seigneur des Ténèbres en personne. Un fourmillement d'excitation fit tressaillir son estomac à cette pensée. Nombre de mois plus tôt, l'héritier Araley pensait davantage aux propres aventures et expériences qu'il vivrait plutôt que de servir la Cause et le Lord, sa facette indépendante et aventureuse étant jusqu'alors prédominante. Mais auprès de son recruteur, à travers les souffrances qu'il lui força à subir, à travers les peines et les remises en question que l'éducation qu'il lui avait fournit engendra, le jusqu'alors jeune homme était devenu définitivement un homme. Il avait comprit plus que jamais la nécessité de la Cause, la supériorité de Lord Voldemort, et un matin, il s'était réveillé avec l'envie irrépréssible de se rallier au plus vite à lui, de lui prouver son allégence ferme et définitive, quoi qu'il ait à faire pour cela. Valère n'avait jamais été un coeur tendre. Rien ne l'avait jamais effrayé. Sauf, bien sûr... Mais Yaxley avait été là, pour veiller à ce que ses faiblesses soient à jamais éradiquées, il ne craignait donc plus rien, hormis ne pouvoir aider à préserver les traditions de ses ancêtres et la domination d'une élite sur le commun des mortels. Ou d'y faillir. Mais cela était tout bonnement impossible.

Perdu dans ses pensées, l'aspirant mangemort n'avait guère vu le temps passer, ni les autres jeunes aspirants défiler. Il n'avait pas même prêté attention aux nombreux cris déchirants qui s'étaient élevés par delà la porte qui donnait à la pièce servant aux rites d'initiation. Si bien que, lorsque ce fut son tour, il fut presque surprit par ce qu'il y découvrit, le sang giclé sur le sol et les murs, l'odeur de chair, de sang et de mort fraîche qui régnait dans l'air, cette atmosphère qui embaumait l'horreur et la désagrégation fraîche de corps. Puis il se rappela aussitôt les instructions données et ce à quoi s'attendait l'assemblée masquée devant lui. Et sur le trône, cachés par l'ombre de la pièce à peine éclairée... le Seigneur des Ténèbres !
L'espace d'un instant, Valère se sentit comme un enfant un jour de fête, à ceci près qu'il ne s'apprêtait pas à découvrir quelques personnages oniriques et bienveillants, mais le plus puissant Mage Noir de tous les temps. Celui qui avait sut survivre à tous les obstacles, et évincer chacun de ses ennemis, ou presque. Si l'on considère l'autre comme digne d'être un ennemi du Lord, chose qui n'était guère le cas, pour Araley.
L'homme s'inclina profondément devant le jury de ses actes futur, plus précisément devant la seule et unique personne qui méritait qu'il se courbe, puis s'avança à pas lents vers les prisonniers enchaînés, relégués dans un coin de la grande salle. Il n'était prit d'aucune appréhension. Il s'avait ce qu'il ferait. Il y avait bien des choses, encore, qu'il n'avait pas expérimenté. Ça ne serait pas nécessairement un plaisir pour lui, mais c'était une nécessité. Ce qui traînait là comme un tas d'ordures le méritaient. Ils étaient des symboles, le symbole de ce qu'incarnait la bourbe et ce qu'elle méritait. Ceux qui avait le plaisir de vivre avaient le devoir d'être invisibles et de se soumettre à la Race supérieure des Sang-Purs, des vrais sorciers. Ceux qui étaient désignés à la mort... Devraient se trouver honorés d'avoir sut inspiré un être tel que lui. Ça n'était pas donné à tout le monde.


« Ces choses sont-elles même humaines...? »
Susurra-t-il très bas, tandis qu'il défilait devant le tas de visages désespérés, brisés, qui se « tenaient » si l'on pouvait employer un tel terme, en-dessous de lui. Il n'y en avait aucun qui attirait le regard plus qu'un autre, confortant l'aspirant mangemort sur la véracité des idées et le bon sens du mode de pensée qui les rejoignaient tous auprès du Lord. Sans être dépité par le manque d'attrait – Yaxley lui avait si bien apprit, il s'agissait d'un travail et non d'une aire de jeux, il en désigna un au hasard et sans vraiment le regarder.
Un homme de taille moyenne et à la musculature respectable fut détaché de ses liens tandis qu'un effroi sans nom élargissaient ses pupilles. Araley sortit sa baguette taillée dans un chêne tricentenaire, l'essuya soigneusement sur un pan de sa cape, et la braqua sur le jeune homme, qui releva d'un coup brutal sa tête jusqu'alors baissée vers lui, commandé par une force muette.


« Je suppose que tu sais pourquoi tu es là, nul n'est besoin de te faire plus bête que tu ne l'es déjà en me forçant à te le rééxpliquer, n'est-ce pas. »
Entonna Araley d'une voix haute et intelligible, mais dépourvue de toute trace d'émotion. Il n'y avait dans ce ton là, ni fausse chaleur, ni ironie, ni haine. C'était une simple sommation en bonne et due forme. Et si le mot avec lequel il l'avait désigné semblait être une insulte, il n'était en vérité que la simple désignation de ce qu'il était : un animal, une bête.
L'homme ouvrit la bouche, fut parcourut d'un tremblement qui ne saillait définitivement pas à un homme de sa carrure, occasionnant immédiatement une réaction cynique de l'examiné. Celui-ci se tourna non sans humour devant l'assemblée et haussa les épaules, un air faussement interrogatif éclairant d'une lueur froide son visage. Il aurait put sommer à nouveau, parler, mais par cette expression, il avait déjà signifiés aux seuls intéressés ce qu'il comptait faire, et le cobaye face à lui ne méritait aucunement d'être prévenu. On ne prévenait pas une vache qu'on la menait à sa dernière demeure, où elle se ferait empaler le crâne d'un pieu de métal à pleine vitesse.


« Occidi Lingua. »

Le teint de l'homme prit une horrible couleur blâfarde derrière la saleté qui parsemait son visage et eut pour premier réflexe d'ouvrir des yeux exorbités. Son second fut de tenter de crier, puis de porter ses mains à sa gorge, de s'étrangler et... L'homme se plia en deux, eu quelques soubresauts que Valère ne se donna pas la peine d'observer, et cracha un objet verdâtre et couvert de bave. Il s'agissait là de sa langue.
Araley se tourna une nouvelle fois vers l'assemblée, inclina humblement le buse et murmura de la façon la plus intelligible qu'il le put, dans l'état d'excitation dans lequel il se trouvait tout à coup malgré lui :


« Pour qu'il ne souille jamais plus la magie en utilisant celle des mots. »

L'homme s'égosillait à présent et si Valère aurait voulut en dire davantage, il n'aurait pas put. Il se redressa fièrement l'air toujours aussi calme, mais une colère sourde s'était à présent éveillée en lui. Il détestait les cris, il détestait voir les êtres perdre tout semblant de dignité face à la souffrance. Ces gens là étaient véritablement indignes. Et cela le rendait fou ! Une terrible envie de le faire souffrir se mit à grandir en lui, en même temps qu'un sentiment de toute puissance particulièrement jouissive.
Après tout, c'était nécessaire, c'était ainsi qu'il s'en excusait, c'était nécessaire... L'homme fit l'erreur qui le conduisit immédiatement à son nouveau supplice : il venait de lancer un regard d'espoir (le pauvre fou) en direction de l'assemblée camouflée et plus précisément... Valère leva dignement sa baguette, et souffla d'une voix glaciale :


« Foras occulus ! »

Et les yeux de l'homme se trouèrent, comme percés par des aiguilles invisibles. Il s'écroula, hurlant, gémissant, répandant le corps vitré et autres fluides oculaires hors de ses orbites. Il ne laissa pas de répit à l'homme, s'il était ainsi prostré au sol, c'était qu'il ne se servirait plus de ses membres. Une lueur folle passa dans les yeux d'Araley, et cette fois-ci, sa baguette siffla en fouettant l'air corrompu sans que son maître ne prononce un mot. Mais il avait bien lancé un sort, car un horrible craquement suivit directement son geste. Non, ça n'était pas un horrible craquement, mais plusieurs en même temps, rependant une symphonie de bruits qui aurait été odieux à une oreille non initiée. L'homme avait maintenant une posture grotesque et Valère se demanda un moment si ses examinateurs avaient ou non comprit ce qu'il venait de se produire dans le corps de la victime. Devait-il... Ferait-il preuve de mauvais goût s'il...? Non, certainement pas. Cela n'était-il pas, quelque part, une expérimentation autant qu'un test et qu'une initiation ? Ça l'était à ses yeux, alors, il céda à la plus abjecte des horreurs, enfin, ce qui l'aurait été de la part d'un être pourvut d'une once de pitié. Mais ce Valère là était devenu comme un scientifique fou devant la réussite d'une expérience particulièrement intéressante. Il fit un geste complexe avec sa baguette et la peau du supplicié se détacha en deux parties nettes pour se tendre de part et d'autre de lui comme celle d'une souris dont on explore les entrailles. La souffrance apparemment fut si puissante que son cri mimé ne parvint à trouver aucun son à l'ampleur de l'agonie. L'héritier Araley aurait put faire cela plus lentement, mais cela manquait de distinction et, la douleur n'était plus le but, mais c'était de montrer au Seigneur des Ténèbres les ravages que le dernier sort avait causé. Tous les os étaient brisés. Ils ressortaient hors des chairs et des muscles, transperçant les masses crispées qui se gonflaient du sang que les os empêchait de laisser s'écouler et se contractaient, saccadés, sous l'impact des nerfs. Alors, lorsqu'il fut à peu près sûr que tous avait bien vu, il murmura d'une voix maîtrisée :

« Pour qu'enfin, il ne souille plus la magie en utilisant celle des gestes, et si je l'ai privé de sa vue, c'est car ses yeux salissent ce sur quoi il pose son regard infâme. »

A présent, ce qui devait être fait était fait, et le travail était achevé. Lentement, il se retourna vers ce qui restait de la créature, baissa sa baguette en direction de son torse quasiment immobile – sûrement partait-il déjà sans qu'il n'y fasse rien vers la mort – l'énerva d'un court endoloris (fort instructif sur les réactions que le sort impardonnable déclenchait sur les organes vitaux) afin de vérifier qu'elle était encore en vie et, une fois assuré, mit fin à la torture et se débarrassa du corps, à sa manière.

« Incendio. »

Une gerbe de flammes jaillit de la baguette de l'apprenti de Yaxley qui atteignit le visage du torturé qui se mit immédiatement à hurler de nouveau et à s'agiter de plus belle. Cette fois, on entendait ses cris avec moins d'évidence, et il semblait à chaque inspiration avaler une langue de feu. Puis ce fut le moment où le sang se mit à bouillir, le feu à se répandre et, quand le corps incinéré fut incapable de bouger, un sortilège informulé fit disparaître le corps.
Enfin, il rangea sa baguette et mit un genoux à terre. La salle était restée propre à son passage, hormis la grosse tâche de suie noire derrière lui. Pas une goutte de sang ne s'était répandue. Mais l'odeur...
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyDim 10 Mai - 18:08:22

Dorian ne comprenait pas ses visages apeurés, parfois exprimant l'incompréhension, parfois la juste rébellion contre une réalité sordide. Il n'y avait pas lieu d'être effrayé, non? L'homme eut un sourire amusé, Lord Voldemort savait recevoir : le buffet proposait de nombreux mets différents, du cracmol, du sang de bourbes, divers degrés d'impureté et oh ! Même du moldu. On éviterait de parler de mets de choix car, ça n'était vraiment pas le cas mais, la diversité était au rendez vous.

Le sorcier balaya du regard la petite assemblée de cobayes vivants et retint avec peine un frisson d'excitation, il n'était pas là pour s'amuser, il était là pour la gloire du maitre. Tout autre joie que celle de servir sa Seigneurie rendrait indubitablement la cérémonie impure. Ceci dit, il reporta son attention sur son seigneur et maître qui attendait à présent la preuve qu'il disposait de fidèles disciplinés et prompts à lui plaire. Qui était-il pour le contrarier?

Après l'excitation, c'était l'impatience qui le gagnait. Dorian devait attendre son tour. Attendre, attendre, cela ressemblait au résumé de sa propre existence mais, il fallait que l'épreuve soit parfaite. Il se força au calme en regardant la façon dont se déroulait les autres épreuves quand une conscience familière vint titiller la sienne. Le sorcier grogna mentalement et s'apprêtait à aller dire à l'autre que cela n'était vraiment pas le moment rêvé pour le déranger !

La fête était charmante. En demi-cercle face au maître du jeu, les convives attendaient leur partenaire. Massés dans un coin, les pauvres tremblaient d’avance. Ils savaient qu’ils allaient perdre, le Lord, les avait déjà condamnés. On ne leur demandait rien d’autre qu’une belle prestation. Il était cruel de les priver ainsi d’espoir, de les traiter si durement. Les disciples du Seigneur des Ténèbres étaient bien méchants. Ils cassaient, démontaient, arrêtaient les humains sans une seule parole aimable. Ils avaient l’air de les détester, du plus profond de leur être, et ne cherchaient que leur souffrance. La salle se teintait de cris déchirants. Les suppliciés pleuraient, imploraient, devenaient blancs, rouges, puis noirs. Ils craquaient de l’intérieur, exhalaient une odeur épouvantable, à vous soulever le cœur. Dorian était très agité, partagé entre l’horreur et la fascination. L’Autre éprouvait une profonde résignation. Son tour viendrait. Il imiterait ses semblables, brillerait devant le Maître. Ses prédécesseurs n’étaient que des amateurs. Ils n’avaient rien compris. Absolument rien. Trop attirés par la destruction, ils bâclaient le travail. Quelques idées étaient bonnes mais, dans l’ensemble, tout ceci n’était qu’une vulgaire boucherie. Ils ne s’amusaient pas, ils détruisaient. Dorian n’avait jamais vu tant de tortures en une seule fois, il n’avait encore jamais palpé cette volonté terrifiante de faire du mal. Avec lui, les corps se disloquaient, s’effaçaient, fondaient sous des manteaux de pourpre, mais il n’était pas responsable. Ce n’était pas sa faute si ses partenaires étaient trop mauvais pour vivre. Et qui pourrait lui voler une victoire ? Perdre, c’était disparaître. Il était le meilleur, toujours. Ces gens craignaient-ils la défaite ? Ils ne laissaient aucune chance à leurs victimes parce qu’ils ne voulaient pas prendre de risques. Ils étaient faibles. Ça n’était pas drôle. Pas drôle du tout. Il devait montrer au Lord comment se débrouillait un Vrai pro. L’Autre n’avait jamais saisi la subtilité du jeu, il ferait tout de travers, à tous les coups. Et, enfin, il voulait sa part lui aussi ! Pourquoi ne serait-il pas de la partie ? Il ne tenait plus en place. Les minutes devenaient trop longues, le poste de spectateur le lassait, il voulait participer, et montrer aux autres ce dont il était capable.

Son esprit s’imposa, il évinça son cher colocataire d’une façon si inattendue que celui-ci ne lui opposa aucune résistance. Le besoin de s’exprimer devenait trop violent. Tout avait explosé au moment d’entrer en scène. Un sourire satisfait sur les lèvres, Dorian s’avança d’un pas fier et chaloupé. Son regard, méfiant, s’attarda sur le Lord. Il était plus puissant, il devait l’honorer, le flatter, pour avoir ses compliments, et, si l’homme pâle aimait les grandes parties, il ne serait pas déçu. Oh ça non ! La mine réjouie, il étudia les visages anxieux des condamnés à la recherche d’un nouvel ami. Les femmes furent exclues d’emblée. Il n’avait jamais joué avec une femme, ces créatures ne l’intéressaient pas, elles étaient invisibles à ses yeux, écœurantes lorsque l’Autre s’avisait de les toucher. Heureusement, au milieu de la grisaille, un morceau de choix se détacha. Un jeune homme leva vers lui un regard humide. Ses lèvres fragiles frémissaient, ses yeux bleus, sublimes, reflétaient le désespoir le plus cru, le plus poignant. Il était véritablement adorable, magnifique, beau comme un cœur. Dorian se fichait de son crime. Il le voulait, c’était décidé, ce serait lui. Il l’aimait déjà.
Sa main se tendit vers lui, et d’une voix étonnement bienveillante il murmura :


- Allez, viens là… viens à moi…


Le garçon répondit à son invitation, après un instant d’hésitation. Sa main glacée, crispée, se posa sur sa peau. Dorian le tira, il le suivit mollement, se laissa aller contre sa poitrine, vidé, absent. Entre ses bras, le malheureux était terriblement tendu. L’attente l’avait beaucoup affecté. Il avait vu ses compagnons tomber, et il pensait que le même sort lui serait réservé. On lui avait laissé se faire de fausses idées. Ce n’était pas très malin. Il fallait lui expliquer qu’il ne finirait pas comme eux. Non, il aurait droit à une partie plus juste. Il aurait de la chance, et il le méritait, parce qu’il était beau.

- Oh mon amour, que t’ont-ils fait ? Là… C’est terminé. Je suis avec toi, tout va bien se passer. Tu es à moi maintenant, je ne les laisserais pas te toucher.


La peur, l’envie, insensée, d’être sauvé, trouva le réconfort dans ses mots. Son nouvel ami s’abandonna à cette étreinte pleine de promesses. Il n’avait plus la force de résister. Encore marqué par l’écho agonisant des victimes mises en charpie, il ne demandait qu’à être tiré de là. Dorian savait qu’aujourd’hui, le jeu serait impitoyable – et ne gagnait-il pas toujours ? – mais il lui offrirait une défaite plus douce. La peau de son cou sentait si bon. Il rêvait déjà de goûter son sang chaud et sucré. Ils allaient passer un bon moment à deux.

- Tu t’appelles comment ?

- M… Matt…
, articula-t-il, la gorge sèche, visiblement incapable d’aller plus loin.
- Ravi de faire ta connaissance Matt !


Le jeune homme posa un regard interdit sur Dorian. Celui-ci se perdit un court instant dans ses prunelles de cristal. La partie pourrait-elle l’en priver ? Pourrait-elle les ternir à jamais ? Ce serait désolant. Il préférait encore les fendre avant.
Son partenaire le suivit au centre du cercle. Il se tourna vers le Lord, et exécuta une révérence d’usage en serrant fermement le poignet de son compagnon. Parfois, ses amis voulaient fuir, surtout lorsqu’ils avaient vu des gens méchants avant lui. Mais celui-ci ne le quitterait pas, jamais.


- Eh bien Matt, c’est à toi. Tu dois le saluer aussi, c’est le Maître, il faut le saluer ! Allez !


Protester était tentant. L’homme savait qu’il devait présenter ses respects à celui qui avait orchestré sa perte. Mais avait-il le choix ? Dorian espérait qu’il se montrerait raisonnable. Il n’aimait pas sévir, qu’on refuse de lui obéir l’attristait beaucoup. C’était très vexant. Mais Matt s’inclina timidement, comme un acteur débutant, rongé par le trac. Le public était grand, il était normal d’être un peu impressionné.

- Et si nous commencions par mettre une petite musique d’ambiance ? Ce serait une bonne idée n’est-ce pas ?
demanda-t-il avec enthousiasme.

Matt acquiesça lentement et Dorian exécuta plusieurs arcs de cercles avec sa baguette. Une musique électronique, froide, minimaliste se diffusa dans l’air. C’était un son sans âme, clinique, frappé d’une pulsion répétée. Elle accompagnait les battements d’un cœur agité. Le rythme s’accélérait toujours, d’autres instruments s’ajoutaient. Des bruits saturés, oppressants, hystériques et chaotiques enfermaient la scène. Dorian aimait les accompagnements musicaux. Il choisissait ses bandes avec le plus grand soin, ne se répétait jamais, appréciait les effets qu’ils produisaient sur ses amis, et sur lui aussi. Le jeu devenait plus fou lorsque les notes s’en mêlaient. Elles vous emportaient dans une danse où les limites se brouillaient, elles créaient de nouvelles images et favorisaient l’extase.

[Voici la musique pour ceux qui veulent l’ambiance. Première chanson

- En scène ! Montre moi donc ce dont tu es capable !


La baguette tourna joyeusement. Des traits lumineux et colorés se posèrent sur les dalles de la salle. Ils se relièrent, se courbèrent, formèrent une série de cases remplies de dessins naïfs. Fleurs, abeilles, maisons pointues, coccinelles et têtes de mort se déroulaient sur un grand plateau qui ressemblait de loin à un jeu de l’oie très fantaisiste. Dorian recula de quelques pas. Il admira son œuvre en joignant ses mains. Comment résister à une si belle création ? Il brûlait d’envie de l’essayer et ses yeux. Ses yeux s’emplirent d’une lueur inquiétante lorsqu’il les posa sur son partenaire. Les règles étaient à lui, ils les inaugureraient ensemble.
Matt, peu rassuré, contemplait le sol sans bouger. Allons, ne voyait-ils pas qu’ils allaient s’amuser ? Dorian roula des yeux et le poussa sur la première case.


- Enfin, ne fais pas l’idiot ! Elles vont pas te manger ces cases, et puis regarde, elles sont jolies ! Je te propose un jeu. Le principe est très simple, pour gagner, il te suffit de rejoindre la case 31. Facile hein ?

- O… oui on dirait bien…

- Dis comme ça, ça n’a pas l’air très amusant tu es bien d’accord ?

- Oui, j… je crois…

- C’est pour ça que nous allons compléter les règles, et mon but à moi sera de t’empêcher d’y arriver.
– Le jeune homme perdit ses dernières rougeurs. – Ah ! Je vois que tout de suite, tu te montre plus intéressé ! C’est bien. Lance le dé et nous verrons bien ce qui se passera !

Dorian fit apparaître un dé d’énergie magique sur la paume déformée de Matt. Le garçon le garda ainsi. Il ne le lança pas, tant il appréhendait la suite. Un vent de contrariété s’empara doucement de Dorian. La partie n’avait pas l’air de lui plaire, et il refusait déjà de la commencer. C’était vraiment très vilain ! Il la faisait en son honneur, comment pouvait-il décliner son invitation ? Sa voix prit des intonations beaucoup plus menaçantes.

- Lance ce dé… Tout de suite !

Matt sursauta violemment. Le cube de lumière tomba sur le sol en roulant sur lui-même. Il tourna comme une toupie, et s’arrêta sur le chiffre 2. Le beau garçon lui envoya un regard interrogateur mais Dorian ne dit rien. Il savait ce qu’il lui restait à faire. Tout le monde connaissait les règles. Ses partenaires feignaient souvent l’ignorance, mais la mémoire leur revenait vite. La première case fut traversée, puis la seconde, ornée d’une marguerite grossière. Matt se raidit, il redoutait le verdict. Dorian applaudit, et s’approcha en sautillant. Il n’avait encore aucune idée des effets de l’esquisse. Il improviserait, selon l’inspiration du moment, comme toujours. Le jour n’était pas encore venu où son imagination florissante l’abandonnerait. Et le gage lui apparut en même temps que sa baguette fendait l’air. Ce serait simple. Il ne fallait pas hausser le niveau trop tôt, cela découragerait son ami.
Les traits de la fleur s’effacèrent.


- A ton avis où est-elle passée ?

Son partenaire lui lança un regard désemparé.
- Heu… Je ne sais pas… Elle a disparu ?

- Mais nooooon ! Elle s’est cachée quelque part sur toi. Essaye de trouver où pour voir ? Montre moi un endroit, allez ! Allez !

Matt posa une main tremblante sur sa hanche.
- Holalala ! Tu es glacé !

Un sort givra l’endroit désigné. Le jeune homme poussa un cri surpris. Il ne s’y attendait pas, et son expression se tira. Dorian ne serait pas plus tendre que les autres, il le savait à présent. La torture inhabituelle le déstabilisait. Comment l’achèverait-il ? Le suspens était total, et il devait y travailler avec lui, comme s’il avait une chance de s’en sortir. Tant que la marguerite holographique ne serait pas retrouvée, le blond ne lui laisserait pas la paix. Son bras tremblant remonta sur son ventre, puis sur son torse. La morsure du froid traversa ses entrailles, durcissait la tendresse de sa peau. Ses dents claquaient, accompagnaient la litanie de la musique. Il n’était pas très doué. Dorian baissait la température à chaque nouvelle erreur. Qu’il se rapprochât du dessin ne comptait pas. Il se trompait, et le Jeu ne pardonnait rien. Matt se palpait sans rencontrer le succès. Ses doigts bleuissaient, sa peau se dressait. Allait-il perdre si vite ? Dorian trouvait dommage de ne pas lui laisser un espoir d’aller un peu plus loin. Il lui donna d’autres indices. La réponse était plus haut. Son ami effleura enfin son cou.

- Tu brûles, c’est ça !


L’exclamation joyeuse du blond fut ponctuée d’un râle douloureux. Des pétales rouges furent marqués au fer blanc sur la chair fragile de sa gorge. Il semblait qu’une fleur s’était mise à chauffer sous les tissus de son corps. A son regard, Dorian vit tout de suite, qu’il avait saisi la règle. La partie était sérieuse, son adversaire redoutable. Il hésitait à relancer le dé.
- Qu’attends-tu ? N’as-tu pas hâte de connaître la suite ?

Excité par toutes les images qui se bousculaient dans sa pensée, Dorian trépignait d’impatience. Il n’avait pas envie d’accorder une trêve à son partenaire. La partie commençait bien, il ne fallait surtout pas laisser traîner. Mais, Matt ne partageait pas son avis. Il lui opposa une maigre résistance.
- Non. Pas du tout, je préfère encore déclarer forfait…

Une colère figée passa sur le regard du blond. Il s’arrêta net, pinça ses lèvres, écarquilla ses yeux, aspira un air sifflant entre ses mâchoires serrées. Comment, son ami ne s’amusait donc pas ? Le monstre, l’infâme demandait à se retirer, il voulait l’abandonner, refusait tout l’amour qu’il était prêt à lui donner. Un cri d’enfant vexé lui échappa.
- Tu n’as pas le droit !


Dernière édition par Dorian Maverick le Dim 10 Mai - 19:37:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyDim 10 Mai - 18:09:17

La baguette s’éleva rageusement, le haut d’une oreille tomba, le sang gicla, ruissela abondamment le long de la tempe, blessa, en filets séparés, la fleur imprimée dans la chair. Dorian serrait le poing, prêt à découper un autre bout, au hasard, si son joli partenaire ne lui cédait pas. Forcé par cette menace imminente, Matt relança le dé. Chiffre 5. Il atteignit la case de la princesse. Calmé aussi vite qu’il s’était énervé, son bourreau l’approcha, caressa affectueusement ses boucles brunes, et dit d’une voix doucereuse.

- Je vais te couronner mon amour…

Sa langue se perdit sur la plaie luisante de son oreille. Il attira un sang bien chaud, à peine sorti des vaisseaux dans sa bouche avide. Oh ! Sa vie était exquise ! Mais il ne devait pas se laisser dominer par la gourmandise, ses spectateurs voulaient connaître le prochain gage.
- Mais si tu es un usurpateur, je te conduirais droit en prison !

Une couronne dorée, véritable condensé d’énergie magique, se détacha de la case et flotta entre eux. Dorian la dirigea au-dessus de la tête du jeune homme qui la considérait déjà d’un air anxieux. Le cercle incandescent s’enfonça sur sa tête et la réaction ne se fit pas attention. Le doux prince hurla. Il tomba à genoux, supplia.
- Qu’est ce que c’est… enlevez moi ça… RETIREZ LA !

- Allons, si je te l’enlève, tu devras aller en prison…

- Enlevez la… enlevez la…

Les larmes se déversaient le long de ses joues. Il se tortillait à terre, gémissait lamentablement et Dorian le regardait, consterné. Etait-ce si terrible ? Intrigué, il augmenta la pression de l’anneau autour de son crâne, et Matt s’agita violemment, en criant de plus belle. Ses grâces ne le rendaient pas très tenaces. Il pensait pourtant le ménager ! Tant pis alors… Il haussa les épaules. Un tour de baguette plus tard, la couronne s’évaporait et un rideau de sang couvrit le front du garçon. Ses cheveux noircirent, se collèrent et s’alourdirent. Le rouge voila son beau visage. Son teint livide disparut, en un sens, il avait meilleure mine. Seuls ses yeux, ces joyaux sublimes, brisés par la souffrance, gardaient leur froide présence. Le bleu éclatait sous l’onde vermeille. C’était juste magnifique. Dorian avait le sentiment de leur rendre le plus beau des hommages.
- Oh tu es superbe…
, souffla-t-il ému. Tu aurais fait un excellent souverain, c’est dommage…
Dommage oui, car la prochaine case l’entoura de barreaux violets.
- Comme tu es un traître, je pourrais te laisser mourir ici tu sais ?
, expliqua Dorian.
Le paria acquiesça lentement, résigné. La pénitence semblait plus douce. Le temps achèverait son malheur. Il n’avait aucune envie de voir la fin de ce jeu cruel. Cependant, lorsque les barreaux se plièrent, et s’entortillèrent les uns autour des autres en réduisant dangereusement l’espace, la panique troubla les jolis saphirs du jeune homme. Le pouls de la musique s’accélérait, et il sentit sa pression avec plus d’évidence. Il fallait sortir, à n’importe quel prix. Comme fou, guidé par les pulsions électroniques de l’air, Matt, gagné par l’angoisse, tira sur les barreaux. Ses paumes grésillèrent, il les retira en hurlant à nouveau. Dorian s’accorda alors un petit rire aigue et amusé.

- Essaye avec tes dents !

Le captif mordit. Ses perles blanches noircirent instantanément. Les rayons ardents entamèrent ses lèvres, s’écoulèrent sur sa langue. Sa bouche devenait fluorescente, une âcre odeur de brûlé pénétrait sa gorge. Le garçon n’y prêta qu’une attention limitée. La lumière des barreaux faiblissait lorsqu’il les rongeait. Il devait fuir. Il fallait fuir. La musique marquait la cadence. Les dents s’émiettaient, se séparaient, ouvraient les nerfs qu’elles abritaient. Dorian tapait dans ses mains et sautillaient pour l’encourager. Enfin, Matt montrait qu’il en valait la peine ! Si le Lord ne réclamait pas un grand spectacle, il aurait peut-être interrompu le jeu pour profiter davantage de lui. Son sang était tellement appétissant.
Les efforts de sa victime furent récompensés. La prison s’ouvrit, et Matt s’effondra sur le sol, en sanglotant. Il faisait vraiment peine à voir, les cheveux collés sur son visage maculés d’un masque de sang brillant ou séché, les lèvres boursouflées, craquelées, déchiquetée, les dents calcinées, sensibilisées à l’extrême. Certaines se détachèrent, il les cracha. Heureusement, ses prunelles étaient sauves. Comment pouvait-il les lui arracher quand il les mouillait pour l’implorer ? Non. C’était promis, il ne ferait pas de mal à ses yeux, qu’il ne s’inquiète pas.


- Bravo ! Tu vois que tu peux y arriver ! Te voici à la moitié du parcours. On continue ?


La tête lourde, Matt lança machinalement le dé. Chiffre 4. La case de la mort. Un gémissement désespéré rappela ses larmes. Dorian, pensif, contempla les deux os croisés.
- Oui c’est plutôt ennuyeux, normalement il faudrait tout recommencer. Mais puisque je décide des règles, je te demanderai… hum… Voyons…
- Il posa sur lui un regard sadique. Le garçon retint sa respiration. – Ah ! Je sais ! Je veux un baiser !
- Comment ?!
s’exclama l’autre interloqué.
- Oui, embrasse-moi et tu pourras passer.

Son partenaire ne fit aucun mouvement. Il le fixait avec ses beaux yeux bleus comme s’il venait de lui demander la chose la plus insensée qui fût. Le détestait-il donc à ce point ? Pourquoi ne l’embrassait-il pas ?
- Je Veux, un bisou !

La colère capricieuse revenait. Mais son ami ne bougeait pas. Une étrange léthargie l’avait immobilité. Les codes de sa pensée étaient troublés. Pourquoi ? Ne passaient-ils pas un bon moment ? Ne l’aimait-il pas ? Non ? Comment pouvait-il lui briser le cœur de cette façon ? On ne s’opposait pas à la volonté de Dorian. Jamais ! Et, dans un accès de rage, il déroula toute la peau de sa main. La pellicule transparente tomba sur le sol comme un gant fané. Matt avait crié, et il regarda avec horreur sa chair à vif, rose et gluante, traversée de veines grisâtres.
- Embrasse-moi…

Peu désireux de se faire éplucher tout l’avant bras, il appuya ses lèvres meurtries sur la joue de son Maître. Un sourire satisfait barra le visage de Dorian et il lécha sa bouche pour recueillir les gouttes de sang fraîches. Ailleurs, le fluide devenait poisseux, ce n’était plus très bon. La simple pensée d’avaler un sédiment coagulé le dégoutait.

- Tu peux continuer
, dit-il d’une voix douce, presque conquise, en s’écartant d’un Matt figé.[
Quelque chose dans son regard avait changé. Il avait l’air de le détester, sans qu’il fût possible d’en expliquer la raison. Peut-être qu’il avait espéré un baiser plus long. Hélas, il n’avait pas le temps de s’attarder, une prochaine fois peut-être.
Le dé roula à nouveau, et s’arrêta sur un 6. Une petite fée illustrait la case. Cela signifiait probablement qu’il avait le droit de doubler son score et d’avancer encore. La progression ne serait-elle pas un peu trop rapide ? Dorian soupira.

- Le jeu a l’air de t’aimer, tu peux avancer de six autres cases, mais fait vite !

Le conseil se justifia vite. Sous les pieds de notre futur coureur vedette, le carré commença à se réchauffer. L’athlète ne se le fit pas dire deux fois. La musique était de plus en plus forte. Il fit de grandes enjambées. Et s’il survivait aux derniers pièges ? S’il gagnait, et, contrairement aux autres, méritait sa liberté ? Voilà ce qu’il devait se dire. Mais il avait tort. Un obstacle imprévu se dressa sur son chemin, il trébucha et, soudain, les cases s’hérissèrent d’aiguilles pointues.
Dorian avait prévu de les élever d’au moins quinze centimètres mais le sort s’interrompit brusquement. Non ! Pas maintenant ! Il n’avait pas terminé ! Matt s’effondra sur le sol assassin, perforé par la pointe des pieux. Hélas, il n’était déjà plus à lui. Un rage contenue, extérieure, l’évinça, et retira les droits qu’il avait sur son corps. Les muscles se relâchèrent, la lueur folle de son regard s’éteignit, son sourire s’estompa, les notes se turent.


____ _______ __________ ____________

Être créatif était certes une qualité, mais cela tenait parfois plus du fléau que du génie. Dorian ne doutait pas que le jeune homme au sol eut été d'accord. Dorian se massa les tympans et resta un instant sans réagir. Le dénommé 'Matt' était peut être heureux de ce répit. Le sorcier blond ne s'en préoccupait pas et lorsqu'il se tourna vers le garçon, se fut pour faire disparaître ce qui restait du jeu. Les dalles lumineuses et autres inepties de sa seconde partie ne l'amusait pas. Et quand Dorian n'était pas amusé, le pire était à craindre. Le mangemort respirait doucement, avec calme et se déplaçait d'avant en arrière comme pour jauger la situation. Son regard glacé voyageait du prisonnier à la masse informe et effrayée des 'invités involontaires'. Il risqua ensuite un regard rapide sur le Lord et ne se soucia pas de ses chers et vénérés confrères. Dorian Maverick était dans une position embarrassante, fait aussi aberrant que abhorré .

D'une démarche maîtrisée et rigide, il se dirigea vers le garçon prostré sur le sol et l'obligea à relever le visage en appliquant sa baguette sous son menton. Du beau jeune homme -aux dires de l'Autre, Dorian faisait peu cas de la beauté masculine-, il ne lui restait que ses deux prunelles bleues. Le reste n'était qu'une masse sanglante et brulée. La baguette du sorcier traça les contours du visage apeuré et Dorian s'aperçut que la haine montrée plus tôt n'avait pas disparue, 'Matt' avait au moins pour lui le courage.

Dorian abaissa sa baguette et sortit de sa longue robe noire un flacon, qu'il posa devant le prisonnier avant de se relever. 'Matt' allait en boire le contenu, c'était une évidence. Quant à lui, le sorcier avait mieux à faire. L'homme s'interrogeait encore sur le pourquoi de son autre partie qui avait cru bon de demander son nom à l'individu, question sans intérêt. C'était comme s'inquiéter de la condition d'un poulet avant de l'égorger. Inutile. Il y avait des choses tellement plus intéressantes à demander... et à faire.

Il fit apparaître une table en bois, peu luxueuse et de mauvaise facture, mais sale et odorante, preuve qu'elle avait déjà servie. Dorian Maverick était un sorcier vaudou et un nécromant, il avait peu de chance de faire grand mal en utilisant les sortilèges classiques, il n'y voyait pas non plus d'intérêt. En fait, beaucoup de choses manquaient d'intérêt, se fit-il la remarque. Un bruit de cristal le fit se retourner tandis qu'il faisait apparaître deux bocaux remplis d'un liquide rouge sombre, ainsi que diverses plantes et un poignard.


« Et bien prends-la, je ne te l'ai pas donné pour que tu la regardes. »

Le ton était sec et froid, impérieux et indubitablement différent de celui employé quelques minutes plus tôt. C'était la voix d'un homme qui avait l'habitude de commander et d'entendre en réponse des 'oui monsieur'... et motivés, s'il vous plait ! L'homme au sol ne semblait cependant pas convaincu. Impressionné et désemparé par ce soudain changement d'attitude, oui, mais convaincu, la réponse était non. Le regard bleu exprimait tout le doute qu'il éprouvait à la vue de cette fiole à la couleur orangée.

« Si tu veux rester à saigner et à avoir mal, libre à toi. »

Sur ces mots, le sorcier lança un sort qui eut pour effet, entre autre, de cautériser les différentes plaies causées par le traitement que l'homme avait reçu tantôt. Ce sortilège avait d'autres effets, mais Dorian pensait que ce gamin aurait tout le temps nécessaire pour s'en rendre compte :

« On peut continuer à s'amuser ensemble encore longtemps mais, sache que pour ma part, je n'ai pas l'intention de te toucher -plus que de raison-. Pas plus que je n'ai l'intention de t'entendre parler, gémir ou hurler... à moins que je ne te le demande. Je n'aime pas ce qui est inesthétique et dans l'ensemble, tu es la définition même de la laideur. Bois ce fichu remède, je n'ai aucun plaisir à achever un mort. »

L'homme déglutit et son cerveau se remit à fonctionner. Il jetait des regards frénétiques autour de lui, tentant d'enregistrer ce que son tortionnaire voulait de lui. Dorian lui avait déjà fait tant de mal et changeait subitement de comportement. Une nouvelle ruse ? Cependant, l'autre lui avait déjà fait comprendre le prix de la désobéissance. De plus, dans un coin de son esprit malade, l'homme de noir vêtu n'avait jamais vraiment menti. Sans compter que l'homme blond en face de lui ne paraissait pas décidé à bouger tant qu'il ne se serait pas exécuté, l'homme avala la potion et fut surpris de ne rien sentir, pas plus d'effet positif que d'effet négatif. La surprise qui se lut sur son visage fit renifler Dorian -avec mépris, est-il besoin de le dire?- :

« Oh, c'est une potion magique mais, ne lui demande pas d'agir instantanément. Rassure toi, nous allons pouvoir continuer notre 'discussion' ( il marqua le mot d'un mouvement de la main pour exprimer le coté relatif du terme ) ensemble et ton état va s'arranger. Tu seras peut-être même presque visible... dans l'ensemble. »

« En quoi ça vous préoccupe? »

Dorian hocha la tête négativement avant de soupirer profondément. Pour un peu, Matt se serait sentit vexé d'être pris pour un enfant. Dorian s'approcha de nouveau de l'homme au sol dont les boursoufflures sur le visage commençaient à se résorber doucement puis posa de nouvelles fioles à ses pieds.

« Tout ça était un peu trop grand guignolesque à mon gout, cet ensemble d'horreurs et d'absurdités... Cela n'est guère mon style. Je te présente mes excu... Oh ! Et depuis quand on présente des excuses à un moldu.»

« Sorcier. »

L'homme venait de grincher, les dents serrées et lançait un regard colérique à son vis-à-vis. La potion faisait effectivement effet et Matt se sentait mieux et comble du bonheur, plus courageux. Il but avidement les autres potions et attendit avec bénédiction les effets de guérison qui ne tardèrent pas à se manifester, il redevenait plus beau, sa hanche n'était plus gelé, il attendait le reste des améliorations.

Dorian, par contre, était contrarié. Il s'écarta pour que le 'sorcier' puisse voir le Lord, voir s'il oserait répéter sa hardiesse devant le Grand Homme.


« Sorcier, tient donc? Et qu'as-tu donc fait pour déplaire ainsi à son Altesse? »
« Ce que j'en sais... »

Nul besoin de dire que l'homme n'avait pas levé les yeux pour répondre ainsi. Dorian ne broncha pas et continua son interrogatoire, car s'il n'avait rien à faire du nom de son faire-valoir, il aimait à connaître les 'chefs d'accusation', comme aurait dit un juriste. Il reprit la parole d'une voix qui n'admettait pas la réplique :

« Tu le sais forcément, utilise ton imagination et cesse donc de penser comme un moldu qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. »

Le jeune homme se renfrogna et répondit sèchement :

« Mes parents sont moldus et je n'en vois pas le problème! »
« Tu vois tout le travail qu'on arrive à faire ensemble maintenant, tu arrives même à réfléchir et à trouver tes fautes. Dommage que ton sang t'ai trahi. »


Dernière édition par Dorian Maverick le Lun 11 Mai - 21:10:37, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyDim 10 Mai - 18:25:33

Dorian fit un signe de la main pour signifier qu'il ne désirait pas que l'autre lui réponde et se contenta de garder son expression figée et tranchante. Mis à part ça, tout se passait à merveille : la potion commençait à montrer ses autres effets, même si l'autre sorcier ne semblait pas être conscient. Le mangemort se sentit d'ajouter, détachant ses mots et articulant avec soin :

« Tu n'es pas un sorcier, tu es un sang de bourbe. Une erreur dans le bel ensemble qu'est la nature parfaite et bien faite. »

Il hocha délicatement la tête en direction du garçon, voir s'il avait compris et si le message était enregistré. Puis il leva sa baguette prestement, faisant tressaillir le garçon auquel Dorian prêtait plus aucune attention. L'un des pots sur la table se souleva, son couvercle se détacha et se posa proprement sur le bois de la table. Un liquide rouge et odorant en sortit et se dirigea vers Matt. Le garçon se releva à son tour, près à fuir, mais se retrouva entouré par la masse carmine qui descendit rapidement sur le sol et commença à dessiner des formes avec une précision inhumaine que l'homme ne connaissait pas. Le sang de bourbe gardait les mains autour de son corps et serra les jambes quand un trait passa à quelques centimètres de son pied. Le jeune homme se rendit alors compte avec horreur qu'il se trouvait à présent au centre d'une sorte de pentacle aux formes fantasques.

« Inutile de fouiller dans ta mémoire, je me targue que dans cette noble assemblée, peu peuvent reconnaître ceci. Ton inculture est donc moins due à ta bêtise naturelle qu'à l'étendue mon savoir. »

Il désigna le vévé d'un doigt nonchalant avant de lever à nouveau sa baguette, puis de la lancer à Matt qui l'attrapa au vol. Le garçon resta interdit et n'osait pas s'en servir. Il y avait forcément une combine. Ceci dit... il avait une arme... qu'il pointa sur son tortionnaire... étrangement aimable depuis une dizaine de minutes :

« C'est bien, tu sais te servir d'une baguette mais nous deux ensemble » Le jeune homme tiqua à ce mot sans comprendre, quelque chose se passait et il resserra sa prise sur le bout de bois. Il transpirait abondamment et Dorian le remarqua : « Tu transpires, effet du stress ton corps se réchauffe pour combattre une agression, ta transpiration évacue ce trop plein. Je disais donc, nous deux ensemble, savons que tu n'as pas envie de te servir de cette baguette contre moi. »

Cela semblait une idée raisonnable à Matt. Pourquoi agresser cet homme si soudainement gentil avec lui. Cet étranger paraissait moins violent qu'auparavant et l'avait soigné, son visage n'avait pas retrouvé sa beauté première, mais il pouvait bouger ses lèvres et les dents qui n'étaient pas tombées étaient redevenues blanches et solides. Obéir était une idée presque séduisante.

« J'ai toujours pensé que tuer était un art. Quelque chose de difficile. Moi-même, j'en suis incapable. Toi et moi ensemble, a priori, nous ne sommes que deux vulgaires individus devant le talent de certains. »

Matt trouvait le personnage de plus en plus incongru. Mais si l'homme ne pouvait pas tuer, c'était quelque chose de positif. Un autre point positif, l'odeur obsédante de sang avait disparue. C'était reposant et le garçon prit une profonde inspiration pour fêter cette trêve olfactive, pour ouvrir des yeux ronds comme des billes. Il ne sentait plus rien. L'homme manqua de s'étouffer avec sa salive sous l'effet de la surprise. Une agitation soudaine qu'il tentait de réprimer apparue sur les traits de Dorian, et il s'approcha de sa victime pour le saisir violemment, attrapant les épaules dans un étau vicieux :

« Que se passe-t-il? Que se passe-t-il??! Réponds! »

Le jeune homme se remit à trembler, comprenant sans l'ombre d'un doute que ça n'était pas de son état de santé que s'inquiétait le mangemort. Le sang de bourbe se rendit alors compte qu'il avait été stupide de baisser sa garde devant cet homme soudainement redevenu calme. C'était un peu tard. Il prit cependant sur lui de répondre :

« Je … ne sens plus rien. »
« Du point de vue olfactif ou...? »

Pour soutenir son propos, Dorian le pinça et obtint un hoquet de douleur de son cobaye.

« Hum, l'odorat donc... »
« Que m'avez vous fait?! »

Si le jeune homme avait perdu le sens de l'odorat, il ne semblait pas avoir perdu son courage, retrouvé un moment plus tôt. Le sorcier vaudou rechignait à toucher le malheureux, mais le rituel comprenait certaines contraintes. Il retourna à sa table et ouvrit un deuxième bocal de sang pour s'en couvrir les mains et dessina quelques marques de sang sur son propre visage, puis plongea à nouveau ses mains dans le bocal rouge et revint à son compagnon :

« Ne lâche pas la baguette parce que tu risques de faire dans ton pantalon, idiot ! Il ne se passe rien de terrible, ça n'est qu'un effet secondaire de la potion. »

Le mangemort posa ensuite ses doigts ensanglantés sur le front de Matt puis sur ses joues et son menton, et entreprit d'y tracer le plus proprement possible une série de lignes. Son autre personnalité avait vraiment faillit lui compliquer la tache, à mutiler ainsi le sang de bourbe. Il ne désapprouvait pas la chose, juste la manière de faire. Le travail achevé, Dorian s'approcha de son oreille pour lui murmurer ce mot si innocemment répété depuis le début de leur entretien 'ensemble' et le regard de Matt se vida de toute expression. Dorian s'éloigna :

« La question est : Que ressent un individu faible et lambda devant le meurtre, opéré par ses soins, d'un autre individu du même genre? Est ce que tu es capable de tuer quelqu'un, mon garçon? »
« Je crois que j'y arriverai. »

La voix de l'ensorcelé était calme, comme s'il réfléchissait sincèrement à la question posée. Dorian le regarda se tourner vers les mangemorts, puis vers le Lord et enfin, vers la masse grouillante et sale des rebuts assemblés dans le seul but d'amuser la galerie. Matt avait compris ce que désirait Dorian, le Sang Pur en aurait presque été fier, s'il lui était possible d'éprouver un tel sentiment à l'égard d'un déchet.

« Je te déconseille le sortilège de mort, une larve comme toi serait incapable de le lancer. »

Matt se retourna rageusement et cracha ces mots à la tête de son conseiller :

« Je sais ! Je me contenterai d'un incendio!»

Dorian haussa les épaules et les mains comme un enfant pris en faute et laissa l'autre à sa tâche. Une odeur de brulé et des cris s'élevèrent. Dorian s'était assis sur le bois malpropre de sa table et avait croisé les jambes, il s'essuyait les mains. Matt semblait s'être emporté et désireux de bien faire, avait tué deux femmes dans les flammes et embrasé le pantalon d'un homme que deux autres individus tentaient maladroitement d'éteindre.

Le sorcier frappa dans ses mains et telle une marionnette, Matt revint à sa place, dans le dessin tracé dans le sang qui décorait le sol. Un nouveau clappement des mains et le jeune 'meurtrier' tomba à genou. Dorian vint à sa rencontre et récupéra son bien.


« Je t'avais dit un seul. Mais je suppose qu'on ne peut pas attendre mieux d'un type comme toi. Ceci dit, nous avons là accompli quelque travail ensemble. »

Matt le regarda sans comprendre et suivit la direction que lui indiquait à présent la baguette de Dorian. Deux cadavres brûlés jonchaient le sol dans toute la délicatesse que pouvait représenter la scène, les autres prisonniers le regardaient avec dégout et peur. Voilà ce que l'autre homme lui pointait et Matt n'était pas assez stupide pour ne pas comprendre. Il lança un regard suppliant aux autres qui ne firent que se serrer et reculer encore plus -si c'était possible-, le jeune homme fixa ensuite ses avant-bras et prit conscience de ce qu'il avait. Une douleur l'assaillit, il voulait leur expliquer que ça n'était pas lui mais, rien de construit ne montait de sa gorge. Il allait crier, hurler, faire sortir cette abominable tension ou rester en état de choc, peut être les deux. Sa gorge sèche et maltraitée, encore parcellée de sang séché par endroit, s'ouvrit pour ne rencontrer que la baguette de Dorian :

« Silencio »

Le cri fut étouffé dans un silence frustrant et Dorian soupira d'aise. Il avait la réponse à sa question et évitait les gémissement idiots et cris imbéciles de son cobaye. Ses genoux craquèrent quand il se releva et il eut un sourire en captant cette odeur familière de pourriture qui annonçait son arrivée. Son premier sourire depuis le début de cette affaire. Le sorcier posa son pied sous le menton de Matt pour le faire 'taire' et l'obliger à lever la tête. De sa position à genou, le jeune homme tomba sur les fesses et tenta de ramper en arrière, mais la peur le rendait maladroit. Il leva une main tremblante pour indiquer un espace vide derrière l'épaule de Dorian. Le mangemort retira le sortilège de silence, le garçon gardait la bouche ouverte sans parler :

« Il n'y a que nous deux ensemble qui pouvons le voir. »
« Arrêtez de dire ce mot... »
« Tu es moins bête qu'il n'y paraît, malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça. »

Matt attrapa ses genoux dans ses bras et se mit à se bercer pour se persuader que la créature qu'il voyait derrière Dorian n'était qu'une illusion. Son pantalon était maculé de sang, il venait de tuer deux personnes, il était prisonnier et avait été torturé par des mangemorts et il y avait un énorme monstre qui représentait une tête de mort avec un serpent qui se baladait à l'intérieur -la marque des ténèbres à peu de choses près-. Tout cela n'était qu'une illusion et Matt commença à se répéter cela comme un mantra :

« Bonne idée, mauvaise religion. »
« C'est une illusion! »

Dorian pouffa :

« Auditive? »

La question du mangemort resta en suspend et une autre plainte émergea de la gorge de Matt. Le garçon venait soudainement de se rendre compte que, hormis la voix de l'homme en noir, il n'entendait plus rien. Plus le bruissement d'un vêtement, plus les rires éphémères et cruels des autres mangemorts, plus les cris et les bruits étranglés des autres prisonniers, plus même sa propre respiration. C'était le monde d'un silence presque absolu. Il n'entendait même pas le bruit des pas de Dorian qui s'éloignait de lui pour se diriger vers les deux cadavres, ni les mots que lui adressaient les autres prisonniers. La créature en forme de crane le fixait avec un étrange rictus, mauvaise parodie d'un sourire. La Chose était consciente et il y décelait une intelligence cruelle et de la faim, beaucoup de faim. Elle attendait quelque chose et le garçon la fixait, fasciné.

Dorian revint et sur ses talons, les deux femmes qu'il avait tué. Pour la première fois depuis le début de cette sordide mascarade, Matt remercia le sort qui le privait de son odorat et l'empêchait de sentir la chair brûlée.


« Je t'avais exprimé le souhait de pouvoir éviter de te toucher, tu m'as fourni deux assistantes. Tu vas avoir l'honneur de recevoir mon Loa. »

La voix de son interlocuteur exprimait de la joie et un caquètement sinistre lui indiqua qu'il pouvait aussi entendre la Chose près de Dorian. Le Sang Pur avait nommé le monstre sans explication et de savoir que cette chose s'appelait Loa ne lui signifiait rien. Recevoir n'était pas non plus un terme qui l'éclairait sur la suite des événements.

Dorian n'avait aucune envie de s'éterniser sur les explications avec un esprit qu'il considérait comme inférieur et inapte à comprendre la magnificence de la divinité païenne. Les deux femmes l'empoignèrent pour l'obliger à se tenir à genou devant leur maître et la sensation de leur peau, par endroit comme du charbon, par d'autres gluantes le dégoutait profondément. Malgré cela, il n'allait pas flancher parce qu'il avait peur, enfin, ça c'est ce qu'il aurait aimé dire, mais quand il se retrouva avec le monstre si près qu'il pouvait presque toucher son nez, son esprit se ferma à la raison. L'une des femmes lâcha le bras du prisonnier pour le forcer à ouvrir la bouche.


« Je te déconseille de mordre si tu ne veux pas avaler un doigt. Ce sont des goules et leur faculté de régénération sont un brin limitée... Sauf si tu veux me dire quel goût ça a. »

Et malgré les prédications du sorcier, Matt referma violemment la mâchoire pour éviter quoi que l'autre ait prévu pour lui. Se faisant, il sectionna le doigt de la femme qui ne réagit pas, sinon pour lui fermer la mâchoire pendant que l'autre femme le lâchait aussi d'une main pour lui boucher le nez. Il ne pouvait pas respirer et avait le doigt d'un mort sur sa langue. Le sang de Bourbe commença à changer de couleur, passant du blanc, au vert, puis au rouge et finalement au violet. Apparemment, il préférait mourir asphyxié plutôt que d'avaler. Drôle de priorité. Le silence de la scène exprimait une désagréable sensation de solennité au prisonnier toutefois, Dorian, en bon prince n'avait pas décidé d'en finir ainsi :

« Pas de ça ici. Dans l'ensemble de ce que tu as subit, cela n'est rien. Avale. »

Ce que Matt fit, Dorian avait raison après tout. Cela n'était jamais qu'un morceau de viande. Seulement quand l'homme claqua à nouveau dans ses mains, l'homme aux yeux bleus changea d'avis et se mit à tousser, cherchant à tout prix à régurgiter ce qu'il avait avalé, quitte à se faire vomir. Trop tard et la punition tombait, les yeux de Matt perdirent leur bel éclat bleu pour devenir gris, la nuit s'imposa. Matt ne voyait à présent plus rien. Un soupir lui indiqua que Dorian était près de lui, la pression sur son corps que les goules le tenaient toujours. Matt se remit à hurler et rencontra une nouvelle fois un silencio.

« Tu me désobéis, j'utilise le sort, tu perds un sens. Tu n'as pas encore compris ça? Vas-tu te décider à coopérer ou dois-je continuer à te forcer? »

Le garçon sentit à nouveau les mains des deux femmes s'affairer à lui ouvrir la bouche et ne résista pas.


Dernière édition par Dorian Maverick le Lun 11 Mai - 21:11:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyDim 10 Mai - 18:26:48

Dorian déchira la chemise d'un coup de baguette pour que l'on puisse voir le torse dénudé du Sang de Bourbe. Il n'avait pas d'intérêt particulier à faire cela, autre que d'expliquer mieux aux spectateurs ce qui se passait. Le Loa s'approchait paresseusement et l'énorme serpent émergea du crâne pour s'enfoncer dans la gorge de sa victime. L'expression et la terreur s'intensifièrent sur les traits du brun qui ne pouvait rien faire pour empêcher la créature d'entrer. Matt faisait de son mieux pour ne pas étouffer, ce qui était dur quand on vous faisait avaler une couleuvre de trois mètres, au sens propre. Sauf que, pas dit que c'était une couleuvre. Dorian passerait les détails techniques pour expliquer comment un serpent d'un si gros diamètre parvenait à passer dans le corps d'un être humain. Il ne fallait pas oublier la nature du Loa. C'était un esprit, un esprit monstrueux mais fort utile. Le garçon sentit son torse se déformer, mais ne vit pas sa peau onduler tandis que la créature se déplaçait à l'intérieur de son nouvel hôte. Son tortionnaire avait établi la règle de ne pas parler à moins qu'il ne lui adresse la parole et il attendait patiemment que l'autre parle pour lui demander ce qui se passait. Car hormis lui avoir fait avaler un gros serpent -il supposait-, il ne se sentait pas mal. Juste dégouté et effrayé. Ses yeux s'agrandir pourtant et le rire sans joie de Dorian lui répondit :

« Que se passe-t-il, la sensation d'avoir un Loa en toi te surprends ou tu viens de te rendre compte que tu as perdu le sens du goût? »
« … De. De... Depuis combien de temps? »
« Juste après l'odorat. Il ne te reste que le toucher mais, j'ai besoin que tu sentes la suite : il va falloir te défendre. »

Matt trembla, quand bien même cette réaction lui semblait déplacée face la situation. Dorian ajouta :

« Sans baguette, mais le Loa t'aidera. C'est une créature très puissante qui régénéra tes blessures externes. »

Le directeur du département des transports omit de préciser que chaque régénération avait un prix et qu'un Loa n'était jamais utilisé pour autre chose qu'une malédiction. Il laissa ensuite le soin à l'une des goules de mordre l'épaule du jeune homme. Une goule avait faim, qui était Dorian pour leur dénier son repas? La réaction de Matt -celle du Loa en fait- ne se fit pas attendre et il envoya une violente gifle au cadavre pour l'envoyer voler au loin. Le garçon se redressa et donna un coup de pied à l'autre goule qui vola aussi à travers la pièce. Le Loa fournissait quelques avantages à son hôte, dont une force surhumaine.

Assis de nouveau sur sa table, Dorian mastiquait une plante au goût fort pour tenter d'enlever le goût de sang que l'Autre lui avait forcé à ingurgité. Il aurait bien imposé à Matt une horreur sans fin en guise de punition, toutefois Son Seigneur et Maitre y préférait une fin avec horreur. Soit, le Maverick se plierait aux exigences. Un cri perçant le ramena à la réalité, l'une des goules avait rampé jusque sa proie pour lui mordre la jambe et lui en arracher un beau morceau, Matt avait crié, Dorian avait sourit. Il savait pertinemment que ce n'était pas la douleur de sa jambe qui avait déclenché le cri : le Loa avait demandé son prix pour la guérison et bougeait plus que jamais sous la peau de son hôte. Au vue de l'endroit où était la tête de la créature, Dorian en déduis qu'elle avait réclamé l'un des poumons de Matt. Une guérison externe contre un organe, Lavoisier eut été fier. Heureusement, l'on n'avait besoin que d'un seul poumon pour vivre et malgré le sang que le garçon crachait en abondance, il vivrait, à moins qu'une goule ne le morde à nouveau. Bon, il ne vivrait peut être pas si longtemps puisque pendant qu'il étranglait celle qui l'avait mordu, l'autre était arrivée par derrière et venait de lui déchiqueter le cou d'une morsure rageuse qui arracha un sifflement admiratif au mangemort.

C'était un peu comme la roulette russe : Quand est ce que le serpent attaquerait le coeur, le dernier poumon ou le cerveau? Pas encore cette fois. Dorian se promit d'attendre quelques minutes et de voir si les yeux de son 'patient' devenaient jaunes. Si c'était le cas, cela signifierait que c'était le foie qui avait été touché.On allait pouvoir passer à la phase finale, il allait juste attendre que Matt finisse de réduire en charpie la dernière goule. Dorian rappela le Loa qui prit un malin plaisir à sortir très lentement. Vomir un serpent ne devait pas être très agréable :


« Alors Matt, quel effet ça fait d'être un surhomme et de sentir la chair et les os partir sous ses doigts comme on écraserait un fruit? »

Le garçon ne répondit pas, il digérait encore la sensation de l'énorme créature qui était ressortie de son corps sans douceur. Il s'apercevait aussi avec horreur qu'il avait partagé les émotions de cette chose. Cette créature sauvage qui se délectait de la joie primaire du combat et de la violence. Matt se mit à claquer des dents, résuma sa position fœtale d'un peu plus tôt et se remit à se bercer. Il avait tellement mal, il était en vie et ce simple fait était à présent un supplice. Il lui fallait une porte de sortie, n'importe laquelle. Puis doucement et inconsciemment, il commença à se gratter le bras. Lui qui ne voyait rien ne comprenait pas cette sensation mais la démangeaison augmentait et se transformait en brûlure.

Dorian pouffa de nouveau, les sensations de manque commençait à gagner l'autre. Il fallait au Sang de Bourbe de nouveau les potions qu'il lui avait donné, la rapidité avec laquelle l'addiction se manifestait était un désagrément dont il était très fier. Dorian avait cependant besoin d'une réponse car il n'aimait pas parler dans le vide :


« Seul, tu es faible mais tu sais que ensemble, nous sommes forts. »

L'effet fut comme immédiat et le garçon releva la tête. Pourquoi avait-il eut peur? Son interlocuteur avait respecté sa parole et ne l'avait pas blessé directement. Et l'autre avait raison, il avait été fort et invincible pendant un moment, la douleur valait cette sensation :

« C'était agréable, tellement que je vous montrerai bien ce que ça fait ! »

Dorian se moqua à nouveau, son rire bas et méprisant, audible seulement pour les deux hommes. Le sorcier lui fit tout de même remarquer que sa menace serait plus crédible s'il arrêtait de se gratter le bras. Le commentaire de Dorian réveilla la colère chez le prisonnier qui se releva promptement :

« Tu ne vois rien, me faire du mal te serait un peu difficile. »
« Et bien battez vous ! Retirez moi ce sort et voyons qui est le plus fort! »

La voix calme du mangemort fit place à un ton sec, cassant, diaboliquement orgueilleux :

« La réponse est tellement évidente que cela ne constitue même pas un point d'étude. Quant à tes sens, tu ne les as jamais perdu, espèce d'idiot ! Tu n'es qu'un enfant influençable, une marionnette sans cervelle, un être inférieur sans intelligence qui répond à ma volonté et qui fait ce que je désire. Et je décide maintenant que ensemble... et bien, retrouve tes sens et voit quel beau spectacle tu présentes à mon Maitre ! »

Si tôt dit, si tôt fait, le voile d'obscurité se leva, le son de sa respiration comme premier bruit à ses oreilles, le goût du sang dans sa bouche et l'envie de vomir l'accueillir. Le garçon retomba sur ses genoux et se tint le ventre, il ne pouvait pas vomir et avait l'impression d'avoir un immense trou noir à la place de l'estomac. Dorian avait la réponse sur ce que le Loa avait choisi de dévorer. Bon choix mais qui signifiait que Matt n'en avait plus pour longtemps.

« Seules mes potions te maintiennent en vie, je t'avais dit que je ne te toucherais pas et j'ai même lutté pour que tu survives jusqu'au bout. Je crois que le sens de tout ceci est enfin passé chez toi. »
« … Le sens... Cette horreur a un sens? »

La voix brisée du malheureux à terre l'aurait presque attristé.

« Celui que ton existence et celle de tes semblables ne méritent pas d'être prolongée, que vous êtes un poison qui pollue notre air, une vermine qui nous ronge l'estomac. Tu n'as fait que ressentir ce que vous nous faites. Vous n'avez pas à vous plaindre, nous et nous seuls sommes les victimes... mais plus pour longtemps. Je dois maintenant t'accorder le repos mais je doute encore de la façon dont je vais m'y prendre. »

Dorian délaissa totalement Matt et s'inclina devant le Lord pour exprimer que sa tirade d'un peu plus tôt était pour lui, en l'honneur du Sauveur des Vrais sorciers. Pourtant, il eut été stupide de croire que l'homme aurait tourné volontairement le dos à une personne dont il avait enlevé le sentiment de peur et Matt était idiot de croire que sur la table, gisait, bêtement abandonné un poignard que Dorian n'avait pas daigné utilisé contre lui. L'homme se leva et courut, il allait mourir, mais il emporterait son tortionnaire avec lui. Le poignard en main, il ne fit pas attention à la douleur qu'il eut en le saisissant. Il avait mal partout. Puis, il se dirigea aussi vite que son état le lui permettait vers le sorcier. Ce dernier se retourna calmement et ne bougea pas, un sourire léger sur son visage, comme s'il attendait quelque chose :

« La démangeaison ne devient-elle pas insupportable? »
« Si, mais pas suffisamment que je ne vous tue p... »

Le regard de Matt se fixa sur une petite forme noire qui courait librement sur le poignard. Petite créature à huit pattes innocente et répugnante, une araignée. Mais d'où pouvait-elle venir?

« Bonne question. »

Matt releva la tête, ça n'était pas une simple arachnide qui allait le stopper. Il leva la lame pour frapper.

« Non vraiment, bonne question. »

Cette sensation devenait vraiment pénible comme celle d'avoir l'impression que quelque chose courait sur votre peau. Comme celle d'avoir une centaine d'araignées qui couraient sur votre peau ! Le brun laissa le poignard tomber au sol et se mit à regarder ses mains devenues noires sous la masse grouillante et rampante. D'où venait toutes ces araignées? D'où sortaient-elles? Tout son corps tremblait de peur et de manque... Quant aux araignées, elles sortaient des ses bras, il les voyait ! Et de son visage ! Le garçon tentait gauchement de se débarrasser de ce nouvel agresseur sans réfléchir une seule seconde qu'aucun sort n'avait été prononcé et que la présence de ces créatures étaient parfaitement improbables. Pas une seule seconde, il ne s'imagina victime d'une hallucination causée par un innocent crochet empoisonné disposé discrètement sur le poignard. Ce même poignard qu'il ramassa pour tuer des créatures que lui seul voyait. Il ne remarqua pas le sourire sinistre de Dorian quand une araignée particulièrement grosse passa devant son coeur. Transperçant la bête, ce ne fut pas l'araignée qu'il tua, laissant le soin à Dorian de ranger son matériel d'un coup de baguette et ce, avec la conscience tranquille. Non décidément, Dorian Maverick n'avait vraiment pas l'étoffe d'un assassin.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyMar 2 Juin - 13:13:08

Enfin, le moment était venu. Depuis des mois, Ultan s’était langui de vivre cet instant, son entrée chez les Mangemorts. Bien avant de rencontrer James, et d’autant plus depuis qu’il avait croisé la route de l’étudiant. Porter la Marque du plus puissant Mage noir de l’Histoire, Celui qui avait semé la terreur avant de subir un échec qui n’était désormais plus qu’un lointain et mauvais souvenir. Désormais, le Seigneur des Ténèbres avait retrouvé sa toute puissance et s’apprêtait enfin à s’emparer de la Grande-Bretagne magique. Ce n’était plus qu’une question de jours.

Il avait su s’entourer de serviteurs fidèles, et parmi eux, bientôt, serait Ultan Bower, tout comme son frère aîné Torin avant lui l’était, tout comme leur père Devin l’avait été. Le jeune homme mettrait tout en œuvre pour se montrer digne de cet honneur. Mais avant cela, il fallait passer par une épreuve d’initiation. Son recruteur lui avait rapidement parlé de ce passage obligatoire vers l’apposition : il fallait montrer de l’originalité dans la torture, pour punir par la souffrance les êtres indignes de vivre.

Entièrement vêtu de noir, une capuche jetant une ombre inquiétante sur son regard d’un gris orageux, une longue cape l’enveloppant et oscillant derrière lui alors qu’il avançait dans un couloir à peine éclairé, Ultan suivait son recruteur, James. Au bout du corridor, une porte. Mais la course du Mangemort et celui qui allait le devenir s’interrompit devant une autre porte, celle d’une cellule. James sortit sa baguette et tapota la serrure. Un cliquetis se fit entendre, et le battant pivota.

Un sourire énigmatique soulevant les coins de la bouche d’Ultan. Devant lui, une dizaine de personnes, aux caractéristiques diverses. Des femmes, des hommes, des enfants. Les regards se tournèrent vers les deux silhouettes, certains avec espoir, d’autres avec craintes, ou d’autres encore avec résignation. Le plus petit des deux hommes parla :


« Choisis-en un. »

Ultan avec déjà repéré une victime. Un homme de très forte corpulence était prostré contre le mur du fond et semblait dormir. D’une geste de la main, l’ancien Serpentard désigna l’objet de son choix. James s’en approcha et le força à se lever, avant de le jeter dans le couloir, où il s’écroula.

« Que lui est-il reproché ? » demanda Ultan.

Tout en dirigeant le gros individu vers la porte à l’extrémité du couloir, le recruteur répondit :


« C’est un sorcier de Sang-Pur. Passionné par les Sang-de-Bourbe. Il avait l’habitude de vivre avec eux, au point d’en oublier qu’il était un sorcier… »

Vivre parmi les Moldus ? Par choix… Comment un sorcier au Sang-Pur pouvait-il s’égarer à ce point ? Il méritait d’être puni, ce traître à son sang. C’était un excellent choix. La porte s’ouvrit, et James laissa Ultan entrer avec celui qui passerait bientôt les pires instants de sa misérable existence. Lorsque le battant se fut refermé, Ultan sentit la présence, tapie dans l’ombre, de son futur maître. Il inclina la tête respectueusement, puis s’intéressa à l’homme.

Cent cinquante kilos, au moins. Un visage bouffi aux traits fatigués. De rares cheveux blonds sur un large crâne. Un triple menton surmontant un poitrail imposant, ainsi qu’un ventre menaçant de faire sauter les boutons de sa chemise rapiécée. Et le reste de ce corps repoussant était taillé de la même manière, dans la graisse. Et à l’intérieur, un sang respectable coulait. Un sang pur. Un sang que cet homme n’avait su chérir comme il se devait, il s’en était montré indigne. Et il devait être puni.

Le traître se redressa comme il pouvait, alors qu’Ultan rejetait sa capuche en arrière, dardant son sombre regard sur l’horrible silhouette. Après un instant passé à simplement observer, dans la lueur des torches accrochées aux murs, sa future victime, le jeune homme enleva sa cape et tira une dague de sa poche. Puis il pointa sa baguette vers la masse censée être humaine.

L’énorme individu s’éleva, puis pivota, ses pieds se trouvant à hauteur du visage d’Ultan. Paralysé, il ne pouvait que pousser des plaintes, réclamant qu’on le pose au sol et qu’on l’épargne. Mais ces requêtes étaient vaines. Il était même incertain que son bourreau les entende. L’homme était pieds nus, ce qui facilitait la tâche.

De deux gestes nets, le futur Mangemort entailla les tendons d’Achille, arrachant un cri de douleur à leur propriétaire. Du sang s’écoula, alors que quelques gouttes du liquide rouge luisaient sur la lame. Lentement, Ultan fit descendre l’objet de son initiation qui, en touchant le sol, chancela, puis s’écroula lourdement sur le dos.

Le jeune homme s’approcha du visage ruisselant de larmes et présenta la dague devant les yeux embués.


« Tu vois ? Ce sang, celui qui coule dans tes veines, est pur. Mais toi, toi… tu oses trahir ce sang en te mêlant à… la vermine. Tu ne vaux pas mieux. Ce que tu mérites, c’est la mort. Cependant, je vais commencer par te vider de ce sang dont tu n’es pas digne. »

Une terreur indescriptible apparut dans le regard de la victime.

« Debout ! »

Ultan s’était reculé et attendait à présent que l’homme se lève. Après quelques secondes, il répéta, d’une voix forte :

« Debout ! »

L’autre se redressa sur ses coudes, puis tenta de se remettre sur pieds. Sans succès. Ses tendons déchirés l’empêchaient de se lever.

« Tu ne te lèves pas ? Tu préfères rester à terre, comme une bête ? »

Pointant sa baguette sur lui, Ultan le força à se tenir à la verticale, appuyé sur ses pieds qui ne pouvaient plus le porter. Des cris inhumains emplissaient la pièce. Et Ultan souriait. Il laissa l’homme dans cette position pendant une minute, alors que la flaque à ses pieds s’élargissait. Puis il le souleva légèrement, interrompant la torture. Le gros sembla croire que ses souffrances étaient terminées, car il poussa un long soupir, tout en reprenant son souffle.

Le jeune homme s’approcha de lui. Avec sa dague, il ouvrit la chemise, laissant paraître le plus horrible ventre qu’il ait jamais vu. Un duvet blond recouvrait une peau tendue à l’extrême.


« Quelle honte de cacher un sang pur derrière autant de graisse. »

Et d’un geste précis, il entailla la chair et le gras, arrachant un cri à l’homme. La coupure s’enfonçait à quelques centimètres, mais le sang avait du mal à s’écouler. Répétant le même geste, Ultan ouvrit une seconde coupure, au-dessus de la première. Puis il planta son arme dans le pectoral droit de l’obèse, simplement pour se libérer la main gauche. Et de cette main, il s’empara sur la pièce de graisse qu’il avait détachée, et il tira. Le cri fut si aigu qu’il se perdit dans la gorge du prisonnier.

Jetant au sol la pièce de viande, le futur Mangemort cautérisa, à l’aide de sa baguette, la plaie béante. Le résultat visuel aurait rendu malade n’importe qui, mais pas Ultan. Et il n’avait pas terminé. Le corps paralysé bascula vers l’avant, présentant l’énorme tête au bon vouloir d’Ultan. Récupérant sa dague –un nouveau cri retentit, l’ancien Serpentard plaça la lame dans la bouche de l’homme, qui respirait difficilement. Et il coupa les deux coins de lèvres. Et il fit quelques pas en arrière.

L’autre sembla comprendre, car il referma la bouche et secoua la tête énergiquement, de peur et de désespoir.


« Endoloris. »

Et alors que la voix, désormais aigue, du gros emplissait à nouveau les lieux, ses joues se déchirèrent jusqu’aux oreilles. Ultan leva le sort de torture, ainsi que celui maintenant le corps paralysé dans les airs, et l’énorme Sang-Pur traître à son statut s’effondra dans son propre sang en un tas informe. Il ramassa ensuite la graisse qu’il avait arrachée au ventre et vint s’accroupir près du visage.

« On appelle ça le sourire de l’ange. Je n’ai jamais compris la raison pour laquelle ce nom avait été choisi. Mais c’est bien pratique… »

Et il enfonça brusquement dans l’immense ouverture qui avait auparavant été une bouche le morceau de gras. Immédiatement, le gros porta ses mains à son visage, tentant d’arracher sa propre graisse qui menaçait de l’étouffer. Il y parvint finalement, sous le regard d’Ultan qui n’avait rien fait pour l’en empêcher.

« Tu l’as mangée une première fois, pourquoi ne pas recommencer ? »

L’obèse, dans un effort exceptionnel, pivota sur le côté, tournant le dos à son bourreau. Celui-ci, arborant un petit sourire sadique, fit de nouveau s’élever le corps, cette fois avec un Levicorpus. Suspendu par sa cheville déchirée, l’homme se débattait comme il pouvait. Quelques secondes après, l’intégralité de ses vêtements lui était arrachée. Ultan les laissa voler un peu plus loin puis y mit le feu.

Le corps nu était absolument hideux. Les plaies aux pieds ne saignaient plus beaucoup, seules quelques gouttes glissaient le long des jambes pour venir se perdre dans le sillon de son arrière-train. Son sexe ridiculement petit par rapport à la totalité de sa corpulence reposait sur son ventre. Un fossé rouge, couvert de brûlures, creusait le gras de cette bedaine dégoutante. Un trou duquel le sang s’échappait toujours rougissait son pectoral droit alors que le liquide pourpre atteignait sa gorge. Un mélange de bave, de sang et de larme s’écrasait au sol, juste au-dessous de la tête désarticulée, telle celle d’un pantin.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyMar 2 Juin - 13:13:50

[hj : un poil trop long pour un post ^^"]

« Incendio. »

Un feu alluma la flaque de sang. Un gémissement rauque accueillit les premières flammes qui léchèrent le visage déchiré. Ultan se recula pour admirer le spectacle. La tête disparut bientôt dans le brasier alors que le reste du corps rougissait. Après quelques minutes, une torche humaine illuminait la pièce. Une horrible odeur de chair brûlée se répandait. Ultan ramassa sa cape et la remit, puis il lança un Liberacorpus. En chutant, ce qui avait été un homme se disloqua et s’éteignit, laissant un amoncellement d’os et de charbon.

L’ancien Serpentard avait terminé. Et il avait pris beaucoup de plaisir à punir cet homme. Il se tourna vers le coin où se tenait le Seigneur des Ténèbres, puis il inclina la tête, et attendit le verdict.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyMar 2 Juin - 19:27:03

Suzie-Lou était là, présente, l’air de rien. Habillée d’une grande robe rouge. Elle portait, certes une grade cape noire. Mais son masque, se différenciait des autres. Comme dans une autre époque. C’était un des nombreux masques que l’on pouvait voir à Venise, lors d’un carnaval. Pourtant, elle le savait, personne ne pouvait la reconnaître. Elle faisait exception. Ces mangemorts qui voulaient tous tuer en faisant souffrir. La brune détestait la torture, allait savoir pourquoi. Pour elle. Tout le monde était digne d’une mort douce et simple. Rapide surtout. Alors imaginez lorsqu’elle regarda avec grande attention l’homme qui passa juste avant l'homme avant elle. Elle faillit vomir d’exaspération. Sa voix, mielleuse, hautaine, il était si sûr de lui.. La bibliothécaire aurait voulu le tuer lui, à la place de l’autre qui semblait être un sorcier, aux parents moldus. Elle sentit sa peau froide alors que seuls ses doigts se touchaient. Sa mère à elle était une moldue, bien qu’elle regretait de ne pas connaître plus que ça le monde magique, ça l’était quand même. Et Suzie tenait à elle plus que tout. Oui, c’était une femme tolérante. Le sang ne fait pas la personnalité. Elle fixa alors le Lord qui était là, tranquillement. Il semblait heureux d’être ici présent, de regarder ses serviteurs torturer des gens.
Suzie-Lou sourit. Elle était là pour des valeurs, et pour appartenir à ses rangs si fermés. Elle allait faire honneur à son Maître. Elle fixait toujours le Seigneur des Ténèbres. Elle se dit alors qu’il ne devait même pas se souvenir du prénom de ses mangemorts. Elle ferma les yeux, et attendit son tour.
Elle n’attendit que quelques minutes. L’homme repartit.


** Joli. Très joli. Pitoyable. **

La vengeance est un plat qui se mange froid. Le corps de la dernière victime fut sortit de la pièce, et s’ensuivit alors un vidage de sang très actif de la part d’un jeune homme, très jeune. La brune s’obligea alors à regarder le plafond, ça valait mieux pour elle.

Puis ce fut son tour. Elle fixa le Lord Noir, et inclina légèrement la tête. L’idée qu’après tout ce n’était qu’un homme ne cessait de la hanter. C’était un homme certes, mais puissant. Son Maître à elle.
Peut-être allait-elle mourir suite à cette épreuve si elle était ennuyeuse. A vrai dire, là, elle s’en fichait. Elle n’avait plus rien à prouver. A part à sa future victime.
Elle regarda le groupe de personnes souffrantes. Et en prit une au hasard, une femme. Tout simplement parce qu’elle les aimait, les femmes. Ce corps si parfait. La femme choisie avait son âge à peu près. Des cheveux blonds, presque blancs. Des yeux verts. Un nez simple et droit. Les lèvres bleues. Elle était mal habillée, sale. L’odeur était pire encore.
Le visage de Suzie restait neutre. Elle tira d’un mouvement vif sa victime et la força à s’agenouiller. Avec un seul bras. La jeune femme était tellement faible de toute manière. La brune s’agenouilla alors aussi. Elle se devait de se mettre à la même hauteur. En rien elle n’était supérieure à elle. A part peut-être la puissance. Elle plongea son regard marron dans les yeux verts. Elle passa ses mains dans le dos de la victime et la serra contre elle. Sa joue toucha la sienne, et la bouche de Suzie se retrouva à côté de son oreille. Elle chuchota alors d’une voix si calme et paisible, si faible aussi, que personne d’autre aurait pu l’entendre. Sauf peut-être le Lord, puisqu’il semblait si puissant.


Bonjour. Je m’appelle Suzie-Lou. Je suis une sorcière. Une méchante. Trop honteuse de son sang, de la trahison de mon propre père. Tu vas mourir. De ma baguette. La victime éclata en sanglots. Chut. Chut. Viens-là. Tu le sais depuis le début ce qu’il va t’arriver, ne fais pas semblant. Ne m’implore pas surtout. J’aimerai t’offrir une mort digne et rapide. Mais comme tu le sais sûrement, c’est une épreuve de torture. Et puis, je ne pense pas que tu mérites une mort digne. Ne pleure pas. Je ne souhaite pas sortir d’ici ni morte, ni pleine de remords. Alors….

Suzie se recula légèrement, et arracha un bout de sa robe. Elle l’enroula autour de la tête de la jeune femme. Lui cachant les yeux.

Je te cache les yeux. Je ne veux pas voir ton regard, tes si jolis yeux remplis de larmes et de souffrance. Je ne veux pas non plus savoir ton prénom. Tellement j’ai peur de rencontrer une personne avec le même. Tiens.

Elle déchira une nouvelle fois sa robe. Cette fois. Elle fourra le bout de tissu rouge dans la bouche de sa victime.

Sers ça lorsque tu auras mal. Vide ton esprit et n’ait pas peur. Tu n’as rien fait de mal dans ta vie, tu iras certainement au paradis. Moi, je suis déjà perdue. Ne m’en veux pas, surtout. L’enfer me tend les bras, et je n’ai d’autre choix que de l’accepter. Ne gémit pas, Little Hily. Je sais très bien que tu ne souhaites qu’une chose à présent. Mourir le plus vite possible. Je ferai de mon mieux, mais pardonne moi si je préfère ma vie à la tienne. J’ai toujours aimé la discrétion et la rapidité. Cette épreuve m’est tombée dessus comme un pavé sur la gueule.

Suzie-Lou ferma les yeux, et approcha doucement ses lèvres du front de la jeune fille. Elle crut que son cœur allait sortir de sa poitrine. Elle n’était pas triste, en fait, elle ne ressentait rien. Elle avait fermé l’espace émotions de son cerveau, bien heureusement pour elle.
Elle se leva alors, elle craignait que le Maître se montre impatient tout d’un coup. Elle tournait le dos à sa victime. Elle sortit sa baguette de son gant et remit une mèche de cheveux qui semblait trop rebelle. Elle était prête. Elle entendait les tremblements de la belle blonde. Elle pinça ses lèvres.
Elle s’avança alors une nouvelle fois vers la femme. Ses talons claquèrent dans la pièce. Un silence lourd, mais apaisant avait pris place. A présent.


** Let’s go. **

Le premier sort que la sorcière utilisa fut le sort de désillusion. Discret, la victime perdrait tous les sens de la vérité. Peut-être deviendrait-elle folle juste avant sa mort. Mais cela restait indispensable. Il fallait accélérer à présent. Elle devait mourir, et vite. Tout en souffrant.

** Incarcerem. **

Des cordes jaillir alors, et, grâce au mouvement de baguette de Suzie, elles allèrent directement s’enrouler au cou de la victime. Serrant de plus en plus fort, mais pas assez pour perdre connaissance ou mourir. Oui, la mangemorte savait très ce qu’elle faisait, et elle savait très bien aussi dans quel état devait être la belle blonde. Folle, et en train d’étouffer sans succomber. Cela devait être absolument horrible. Ne fais jamais à autrui ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse.
Sa devise à elle venait de se briser littéralement dans son esprit. Elle désobéissait à ses propres règles à présent. Horreur.
Durant un instant, Suzie-Lou pensait que c’était elle qui devenait folle, ses pensées étaient gelées, et un goût de sang était apparu dans sa bouche. Non, elle ne perdait pas ses moyens, au contraire, elle les gagnait. Oui, c’était si surprenant. Mais elle sentait le plaisir monter. Comme si un double d’elle venait de jaillir. Comme si une autre femme avait prit sa place. Lou. Sûrement. Ce n’est pas pour rien qu’elle avait deux prénoms. Il y a la Suzie, presque gentille et consciente de son rôle. Et Lou, si douce en extérieure, et si horrible en intérieure. Celle qui adore et aime plus que tout la souffrance de l’autre. Celle qui a dans sa tête, le sang de son père, le sang pur.
Pourtant, Suzie ne se débattit pas, elle se laissa glisser dans le corps de son autre.

C’est alors qu’un gémissement plus aiguë et puissant que les autres sortit. La réaction de Suzie-Lou fut immédiate. Sa jambe partie, et son talon aiguille vint rencontré le visage de la moldue. Cinq secondes plus tard, du sang coulait du bout de tissu qui lui cachait les yeux. La victime s’était roulée à plat ventre. Elle essayait de hurler, plus fort encore, jusqu’à la mort.
En vain.
La mangemorte s’approcha de la blonde, et siffla doucement à son oreille.


La ferme.

**Sectumsempra**

La brune avait bien placé sa baguette. Pile sur le ventre de la moldue. Tout de suite, une grande et profonde entaille vint faire souffrir la victime. Un sourire prit place sur les lèvres de la mangemorte. Suzie qui voulait tant faire mourir rapidement la belle blonde. Lou l’avait apparemment décidé autrement, au grand malheur de la femme entaillée.
Récapitulons, Lou avait fait de sa victime, une femme folle, en train d’étouffer mais pas assez pour mourir, et entaillée et vraisemblablement, avec un seul œil. Rajoutez un peu de désespoir et de malheur. Oui. Elle était prête pour mourir. De plus, l’esprit de Lou se faisait bien trop vide, comme si l’inspiration c’était soudainement évaporée.
Elle replaça une nouvelle fois une mèche de cheveux rebelle, et observa la blonde qui se tordait de douleur. Non, le verbe tordre était bien trop faible pour la situation présente. La moldue tremblait, pleurait, souffrait, hurlait, mais elle ne se débattait pas. Elle savait ce qu’il allait lui arriver, ou du moins elle s’en doutait bien fortement. Et elle espérait que le moment tant attendu arrive le plus vite possible.

Mais pas tout de suite. Lou eut alors une soudaine idée, dégueulasse, mais tout de même. Elle plongea sa main dans le corps de sa victime. Et choppa l’intestin grêle. C’était elle la folle à présent. Elle le prit dans sa paume, et l’enroula autour de la moldue. Elle était plus que consciente de ce qu’elle allait faire, malheureusement pour elle.
Et pointa le bout de l’intestin grêle à l’aide sa baguette et lança le sort de blocage. Oui, vous avez bien compris. De la glace venait de prendre place tout autour de l’intestin, pour remontait au corps de la victime, l’estomac, le gros intestin, s’ensuivit alors les reins, le diaphragme, les poumons, le cœur. Tout. D’une froideur extrême. Personne n’aurait pu survivre.
La blonde avait du sentir ses organes se geler les uns après les autres. L’horreur.

Lou se dit que finalement, l’expression du visage de sa victime devait être la même que si elle avait envoyé le sortilège de la mort.
C’est alors que la mangemorte cligna des yeux, une fois, deux fois, puis trois. Suzie revint dans son propre esprit. Regarda le Lord, inclina légèrement la tête.


**Au plaisir.**


[HJ: La première partie est inquiétante n'est-ce pas? On pourrait presque se demander si Suzie est une mangemorte. niarkhéhé ]
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyJeu 25 Juin - 18:33:30

- Cette fille, elle n’aime pas tuer… Souffla la Belle en suivant du regard les formes fines et bien dessinées de la silhouette masquée en robe pourpre. Ca la répugne…
- C’est mal ? Interrogea Basley en haussant un sourcil.
- Non, c’est même mieux. Le plaisir de la chasse empêche le méthodisme. Mais les moldus ne méritent que ça. L’odeur si délicate du sang… Valère est passé ? Poursuivit la jeune femme sans quitter des yeux la lente ascension du corps souillée
- Je crois bien… Avança l’homme, hasardeux. Tu as une idée de ce que tu vas faire ? On à l’embarras du choix non ? Ricana l’homme sec et osseux. Impies, cracmols, Sangs de Bourbe…
- Un buffet charmant et délicat Basley. Les fines fleurs de tout ce que la terre peut porter de grouillant, de putride et de répugnant en son sein. Moi, je vais jouer. Tu sens ? Ils ont peur. Ils sont tous tétanisés à l’idée d’être les prochains, et ils ont raison. Leur imagination est mise à l’épreuve de toutes les horreurs qu’ils le restent à endurer. Regardes leurs yeux Basley… Petits yeux de moldu fouineur, de cracmols écoeurants et de traîtres à leur sang…

Oui. Le jeu. Dans d’autres circonstances, la mangemorte se serait obligé à soigner les détails, à considérer la partie plaisante du jeu comme une idée seconde et se serait rattaché à ses valeurs. Elle n’avait pas rejoint les rangs du Lord par pur goût de la cruauté et odeur poisseuse du sang qui stagnait dans l’air de la pièce, soulevant ces effluves détestables. Non, elle croyait avec une fermeté inébranlable en ses convictions et c’était les valeurs qui l’avait poussé dans les bras du Seigneur, héritage mythique d’une vieille tradition familiale qu’avaient fomenté ses choix.

Elle savait que ce n’était pas qu’une épreuve. Ce que le Maître dans cette chasse gratuite et ouverte cherchait, ce n’était pas le test d’une inébranlable fidélité. Tuer était plus facile que beaucoup le pensait, lorsque la motivation était suffisamment importante. Ce que le visage aux deux fentes cruelles et menaçantes, brillantes d’une intelligence malsaine et froide, c’était une analyse constructive de ses différents serviteurs. Devant la mort, on trouvait les faiblesses des bourreaux. Celui-ci aimait le sang, lui bâclait son travail au profit d’une épreuve rapide, l’autre s’amusait clairement à cisailler l’avant bras affreusement mutilée d’une ravissante jeune femme. Devant la tension et l’excitation, les hommes et femmes libéraient plus facilement leurs émotions, baissaient la garde de leurs esprits étroits et condamnaient les hérétiques avec d’autant plus d’ardeur qu’ils se sentaient observés. Elle avait depuis longtemps décidé de laisser de côté un éventuel masque et de laisser naître une transparence totale entre son maître et elle. Elle n’avait rien à cacher, et ses secrets même enfouis ne seraient qu’une source de problèmes moindres dans l’immédiat. Au centre de la pièce, la Mangemorte la précédant terminait son travail avec une minutie écoeurée, achevant la jeune femme pantelante qui se trémoussait dans un dernier effort d’une volonté apeurée sur le sol dur. De part et d’autres de la salle, les attitudes se mêlaient en un chao désordonné à la fois respectueux. La plupart des serviteurs exaltaient devant le sang versé sur les pavés sales, d’autres se recueillaient respectueux tandis qu’une poignée minoritaire détournait les yeux du carnage. Les yeux de Sterenn, eux, brillaient de cette lueur d’érudit. Elle s’instruisait, commentait, critiquait allègrement les moyens d’une torture à la banalité parfois affligeante ou se trémoussait gaminement de plaisir devant une technique ingénieuse. Ce serait bientôt à elle. Au milieu de ce cercle de privilégiés de faire valoir ses idéaux et de prouver sa fidélité. Le Lord aimerait la transparence qu’elle revêtait lorsqu’elle était en sa présence. Il aimait contrôler, les choses qui lui échappaient, il les avait en horreur et elle tenait à lui plaire. A plaire à ce maître qui avait franchit les limites et était allé plus loin que les autres en revendiquant ce qu’elle avait le plus à cœur. Sang de bourbe, cracmols, hérétiques…

Elle les tuerait tous.
Un à un, sa baguette libérerait la terre de cette masse purulente et informe de ceux qui souillaient la Magie. Dans cette mission purificatrice, ce qu’elle pouvait perdre ne comptait plus. Elle avait été élevée de cette façon là. Certains de ses frères et sœurs, plus libérés, moins concernés par la mission divine, n’avait pas été choisie dans une quête qui a ses yeux élevait de la plus noble. Les malheureux croupiraient dans la banalité là où chaque jour, ses pouvoirs grandissaient et avançaient dans leur œuvre. Sterenn n’avait pas la folie des carnassiers qui ne s’engagent que par goût du meurtre. Elle aimait la traque, l’odeur poisseuse de la mort qui nimbait ses mains, le regard apeuré de victimes qu’elle exécrait par-dessus tout en raison de leur sang. Mais la tuerie en elle-même était un acte envers lequel elle était partagée. Lentement, la Mangemorte au centre de la pièce cessa le manège cruel de sa baguette, inclinant docilement la tête vers le Seigneur et se reculant pour laisser sa place à la suivante. Elle se leva, ses mains d’une délicatesse étrange quand à ses actions quittant ses hanches fines, ses mèches de cheveux noirs balayant des yeux sombres, découpés sur la peau mate. Un dernier regard à Basley suffit à faire comprendre à l’homme sa motivation professionnelle, un goût du travail bien fait qu’elle cultivait aussi bien dans d’autres domaines. Sterenn avait troqué sa robe de sorcière pour une tenue plus confortable et plus libre que le vêtement ample de coutume qui entravait ses vêtements. Le jean serrait découpait des jambes athlétiques et des muscles nerveux. Ses bras nues par le débardeur sombre qu’elle portait laissait apparaître, comme une prolongation de la main plus qu’un instrument a par entière, la baguette d’ébène noire, dressée en direction des futures victimes. Sa grande taille, quoique fine et son visage mutin sur lequel était venu se loger le sourire de la tâche impressionnait. Dans ces instants là, cette beauté grecque si singulière et clairement affichée n’était plus que l’ombre d’une jeune femme fantôme, effrayante et glaciale. S’agenouillant devant les malheureux réunis, elle désigna du bout de sa baguette le visage détruit d’une fillette.


- Plouf… Plouf… Une… pièce… en… or… Toi !

Cingla la jeune femme en désignant une jeune femme d’une trentaine d’années, apeurée. Le jeu moldu, cruelle ironie d’un sort déjà préparé, ne désignait que celle qu’elle avait depuis longtemps vu comme désignée. De tout ceux que la Belle se voyait contrainte de tuer, les femmes étaient de loin sa plus grande distraction. Là où les hommes hurlait et détournait les yeux en se contraignant à garder un semblant de fierté, les femme avait la mort avec une crainte légitime. Leurs cris étaient vrais, et leurs motivations souvent plus pures. Les hommes imploraient lâchement la famille, les enfants, une femme à la même chose, en y pensant avec autant si ce n’est plus d’ardeur, mais ne se couvrait pas derrière. La victime choisie pour la traque avait été, dans le temps, indubitablement une très belle femme. Ses cheveux blond coupait court donnait à son visage mutin l’expression d’un enfant espiègle, son ossature fine, fragile, lui donnait l’air plus jeune que les premiers sillons d’une évidente grossesse avaient creusé au coin de ses yeux démentaient. Seuls un relâchement au niveau des hanches, plus larges qu’elles en l’étaient sûrement dans le temps, la trahissait et une taille moins plate qu’aux premiers jours. Serrée contre son cœur, une gamine de six ans tout au plus pleurnichait, la tête contre les seins maternels de la femme.

Sa fille ? C’était plausible, logique, et dans l’instant, l’idée d’un jeu nouveau naissait dans l’esprit aiguisé de la Belle. Lentement, son regard détailla l’enfant avec une insistance dérangeante, brûlante, malsaine. Elle était jolie, héritant des cheveux courts et légèrement ondulés de sa mère, un nez retroussé et gentiment moqueur, une robe salie qui laissait apparaître des membres blancs et potelés d’une fillette qui avait eut jusqu’ici une vie aussi heureuse que possible.

- Elle est à toi ?
- Je… Oui…
- Six ans ? Sept peut être ? Vous aviez une fille adorable… Maintenant, debout. L’emploie du passé était volontaire et la femme l’avait compris comme personne. Sterenn aurait pu utiliser un sortilège quelconque pour obliger sa proie à se lever au centre de la salle. Ce n’était pas nécessaire, elle savait. Ou plus nécessaire. La femme savait qu’elle courrait à la mort, fermait son esprit aux horreurs qui l’attendait et semblait décidée, dans une position aussi sage qu’elle était, devant la Belle, inutile. Peut être espérait elle silencieusement que sa docilité épargnerait de longues heures d’une torture venimeuse et difficilement soutenable ?
- Ta fille aussi.
Les yeux de la femme brillèrent, mouillés de larmes que toute sa force de caractère ne pouvait contenir.
- Pas elle… Pas elle…
- Maman, pourquoi ils font ça ?

La question pleine d’innocence arracha un sourire à la Belle qui, s’agenouillant devant la fillette, caressa la joue frissonnante avec une douceur, une caresse pleine de dégoût et de rancœur.
- Je vais t’expliquer pourquoi. Parce que tu es un immonde rejet, la crasse de cette terre et que ta maman t’as enfanté. Oh, elle est plus répugnante que toi encore, ta maman. Sorcière, elle met au monde une cracmol. Et tu te demandes ce qui ne va pas ? Ma chérie, le monde tourne comme ça. Il y a les purs, et les impies. Et moi, je nous sauve des cancrelats répugnant dont tu fais partie. Maintenant, lèves toi. Tu es une petite fille intelligente non ? Si tu es gentille, je tuerais ta maman en dernier.

Les idées ne manquaient pas dans l’esprit de la jeune femme quand aux supplices à venir. Quoi de plus cinglant et dur que de jouer de l’amour qui lie une mère et sa fille ? Car ce qu’on lui demander aujourd’hui, c’était de torturer. Le maître le demandait et elle obéirait en y mettant une implication toute personnelle, fidèle à son idée d’une purification de ces rejets qu’étaient les moldus. On lui avait appris toute petite. Et elle avait assimilé ces bases d’autant plus bien qu’Araley les avait lui aussi suivit. Une langue blanche passa sur ses lèvres fines, la Belle extirpant d’un pan de son pantalon sa baguette d’ébène. Longue, du moins plus longe que la normale, le bois noir passa de la mère à la fille en un geste indécis, volontairement vague, comme Sterenn hésitait encore quand au choix de sa victime. Tétanisée, l’enfant dans ses bras, la femme blonde évitait le regard d’un noir d’encre, pénétrant et instable de la Mangemorte. Elle savait qu’autours d’elle, les serviteurs du Lord attendait, impatient des trésors d’imagination que pouvait déployer l’élite du monde magique, une élite aux yeux ouverts qui avait réussi a voir dans quel état le monde était. Si son attention état accaparé par le spectacle du mélodrame familial qu’elle avait devant les yeux, elle sentait derrière son dos le regard brûlant du Seigneur des Ténèbres, les deux fentes rougeoyantes guettant son avancée.

- Impero !
Elle avait lancé le sortilège sur la blonde. Déjà le corps, désormais pantin dans les doigts de la sorcière, se détendait brusquement sous l’effet de la Belle, poupée de chiffon sans vie au creux de sa volonté. La mangemorte leva sa baguette, obligeant sa proie à relever la tête dans sa direction. Si son corps n’était qu’un jouet sans vie dont on avait coupé les fils conducteurs, ses yeux et son visage n’en recevaient que plus d’émotion. Ses mâchoires étaient crispées, son menton relevé dans ce qui lui restait vaguement de dignité, ses yeux respirait la peur, une peur palpable. Et justifiée.
- Arraches lui les yeux. Maintenant.
La fillette était devenue blanche, ses yeux d’un bleu clair ne quittant plus le visage de sa mère. Ses mains jointes sur le devant de sa robe crasseuse tremblaient par violentes impulsions. Sa terreur n’était rien en comparaison de celle de la femme blonde. Le visage tordu, elle ne cherchait plus à retenir ses larmes qui souillaient de maquillage et d’humidité ses joues blanches d’anglaise. Elle savait, en temps que sorcière, que les récriminations ne servait à rien face au sortilège impardonnable qui jouait de son corps et de ses mouvements. Les choses allaient trop lentement. Sterenn accéléra le rythme de son jeu d’une secousse de sa baguette, obligeant sa victime à presser le pas, à hauteur du visage enfantin de la fillette. A genoux, les épaules voûtées, pitoyable dans la poussière du sol, ses mains, contrôlées par la volonté de la Belle, caressèrent un instant la joue de la fillette avant de saisir les pupilles grandes ouvertes. Ses doigts s’enfoncèrent dans la cornée de l’enfant, resserrant leur prise sur les yeux bleus, tirant de toute leur force en ignorant la paupière qui tentait de se fermer. La gamine hurla. La mère en pleurs tira un peu plus, sentant craquer sous ses doigts les nerfs qui rattachaient encore l’œil au système nerveux. Le regard si clair et si pur de l’enfant n’était plus que deux orbites vides desquels sortait encore les nerfs mal sectionnés.

- Arrêtez… Pitié… Pitié…
- Maman… j’ai mal… maman, maman…

- Non. Ouvre les yeux. Vois ce que tu as fais à ta fille. La Belle s’approcha de l’oreille de sa proie, susurrant des mots d’une voix aussi douce qu’elle était cruelle.Tu es ma marionnette, à moi.
Elle n’était pas une adepte de la torture, ne la pratiquait pas gratuitement. Non, Sterenn se cantonnait scrupuleusement aux ordres, tuait de façon rapide et minutieuse. Mais aujourd’hui, on lui demandait de torturer. Et elle acceptait avec une ardeur décuplée que l’ordre venait du maître. Le visage de la blonde n’était désormais plus que le reflet d’une immense souffrance et les pleurs s’étaient taris, désormais vains.
Étrangle là maintenant. Étrangle ce monstre que tu as mis au monde.
Les mains tremblantes de la mort enlacèrent le cou fragile de l’enfant. Serrant, elle fermait les yeux pour éviter de voir l’abomination qu’elle était en train de faire. Les pleurs de l’enfant recouvraient les chuchotements perceptibles de la salle tandis que lentement, d’une pression de plus en plus forte, la femme achevait son travail. La fillette ne respira bientôt plus et tomba inerte, sur le sol sale, la jugulaire coincée sous la poigne de sa propre mère.

- Avada Kedavra

C’était finit.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptySam 8 Aoû - 13:51:54

Severus observait les futurs mangemorts torturer les moldus et sang-de-bourbe un part un. Ce spectacle était tellement pittoyable... Mais Severus savait que c'était une excellente épreuve pour savoir qui serait fidèle et bon partisan du Seigneur des Ténèbres. Il les regarda utiliser les maléfices. Le Sectumsempra... Il manqua de cracher de mépris par terre. Sa propre invention... A lui, Severus Rogue. C'était méprisant, leur façon de l'utiliser était plus que pittoresque; et, si sa vie n'avait pas été en jeu, il aurait quitté l'assemblée...
Il se rappelait, quand lui, avait subi cette épreuve. C'était juste après ses ASPICS, Severus s'en rappellerait toujours. Il avait été le premier à impressionner le Seigneur des Ténèbres avec son maléfice de Sectumsempra. Il s'en souvenait comme si c'était hier...


FLASH BACK :


Severus s'avançait de sa démarche trainante. Ses cheveux étaient toujours aussi gras et long et son nez toujours aussi crochu. Ses joues, un peu plus minces et plus pâles qu'aujourd'hui laissées à penser qu'il était déjà en angoisse. Toujours vêtu de son uniforme des Serpentard, il regardait le petit comité réuni en cercle autour de lui. Tout les membres étaient vêtus de masques, pour cacher leur véritable identité. De quoi avait-il peur ? Si il se cachait s'était peut être que leur sang n'était pas pur ? Rogue manqua encore une fois de leur cracher aux pieds. Il s'avança d'un air impérieux vers le centre de la salle.
Il réfléchissait très rapidement. Son cerveau tournant à mille à l'heure. Comment impressionner le Seigneur des Ténèbres ? Severus eut enfin un petit rictus méprisable. Il avait trouvé... Il s'avança vers les prisonniers Sang-de-Bourbe et choisit un homme d'aspect solide, qui ne parlait que très peu depuis tout à l'heure.
Severus s'éclaircit la gorge et parla de la même voix qu'il utilisait à l'heure actuelle pour effectuer ses cours :


Moi, Severus Rogue, vais prouver au Seigneur des Ténèbres ici présent, la supériorité directe des Sang Purs.


Severus tira alors de sa cape une deuxième baguette magique.


Bien évidemment, pour bien montrer cette supériorité, nous allons voir comment un sang-de-bourbe utilise ses pouvoirs, qu'il a manifestement volé...


Il eut un petit rictus méprisable. Il savait qu'il s'aventurait dans un jeu dangereux. Mais il le fallait. Severus voulait briller parmi tout les autres.
Il donna alors la baguette au Sang de bourbe. Ce dernier étonné, accepta le défi, en échange de sa liberté. Il eut simplement un silence en guise de réponse.
Severus fit quelques pas en arrière et sortit sa baguette prête à l'emploi. Le sang-de-bourbe s'inclina en guise de salue, ce qui déclencha quelques rires chez les Mangemorts.
Severus restait quand à lui impassible, le visage grave et inexpressif comme le marbre. Sa baguette pointée vers son adversaire, il attendait que ce dernier lance son premier sort. Et en effet, ce fut lui qui rompit le silence pesant :


Impédimenta !
S'exclama-t-il

C'était tellement pathétique et facile... Il méritait bien son titre de sang-de-bourbe. L'éclair bleu se dirigea vers Severus à grande vitesse. Mais il fut plus rapide. D'un grand cercle devant lui il fit en informulé le contre-sort du maléfice d'entrave. L'éclair bleu mourut juste devant Severus dans un couinement sonore. Le silence était revenu sur l'assemblée. Le fils de Moldu lança à nouveau un maléfice, de jambe en coton cette fois-ci. Pittoresque. Severus plaça un contre à nouveau d'un geste négligent de sa baguette. Ainsi il montrait sa supériorité au Seigneur des Ténèbres... Et il devait avouer que ce fils de Moldu était un piètre Occlumens. Il arrivait à lire chaque réflexe et réflexion du prochain sortilège... C'était presque ennuyant.
Après avoir dévié à nouveau un maléfice d'entrave, Severus décida de montrer sa puissance d'attaque au Seigneur des Ténèbres. Sans prononcer la moindre parole, en informulé Severus brandit sa baguette en direction du sang-de-bourbe. Un immense serpent noir de jais en sorti et fonça en lévitation vers son adversaire. Ce dernier ouvrit les yeux de stupeur et se décala pour l'esquiver... Mais il ne fut pas assez rapide. Le serpent s'enroula autour de lui à une vitesse fulgurante, et le mordit au poignet.
Aussitôt; son corps devint peu à peu flasque et maladif. Il avait perdu...
Severus avança d'un pas conquérant et lent, sa baguette tendue vers le Sang-De-Bourbe affaissé au sol. D'un coup de baguette, il le désarma.
C'était piteux à voir... Le venin avait comme propriétés de paralyser son adversaire et de lui envoyer des phéromones de peur et d'angoisse à en perdre la folie. Mais il s'en fichait. Severus était content de prouver que les Sang Pur avait le pouvoir originel, le pouvoir de haute lignée...
Il avança vers sa victime, toujours aussi silencieux. Il l'a regarda se tordre sous l'effet de la peur... Peut être voyait-il déjà la mort dans ses yeux ? Comment le tuer maintenant? Severus savait que le sortilège de Mort était le plus répandu.. Mais il ne voulait pas être comme les autres... Il voulait montrer au Seigneur, ce qu'il était capable de faire... Ce que lui même avait inventé.
Avec la voix familière de Severus Rogue, c'est à dire simple grave et fatale, il prononça ces mots dans l'obscurité :


«  Sectumsempra. »



Le maléfice fouetta le corps entier du fils de Moldu. Du sang impur gicla un peu partout, sauf sur les sangs purs. L'homme cria de douleur en se vidant de son sang. Severus le regardait dans les yeux sans fléchir. Il n'allait pas s'abaisser à de la pitié... La pitié et le regret, c'était pour les faibles.
L'homme mourut dans un dernier spasme, mais le sang continua de couler. D'un coup de baguette, Severus forma sur le sol ces mots en lettre de sang :

«  SANG IMPUR... »

Après un bref salue aux autres mangemorts et au Seigneur des Ténèbres, il inclina la tête en attendant son verdict.

FIN FLASH BACK

Les ténèbres s'évanouirent, et le Severus Rogue actuel revint à ses pensées...
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyMer 12 Aoû - 21:55:43

Skein observait avec une euphorie palpable moldus et autres sangs de bourbe passer chacun leur tour sur le ring. Ils y entraient dans le halo de la vie, en ressortaient en cadavres. Une atmosphère spectrale avait pris place sur le lieu de la torture, une atmosphère reflétant la violence et la souillure. Elle exprimait le viol des limites mentales de gens sains, battus par des gens ne l'étant pas, des incarnations de la grossièreté et l'indiscrétion. Pourtant, les mangemorts étaient d'une pureté infime, là même est leur morale de vie. La pureté, la purification, l'éradication de l'erreur et du non fini.

Les sourcils de Skein se soulevèrent, et ses yeux noirs s'enflammèrent d'un acharnement brumeux. C'était son tour. Il fit passer quelques secondes futiles, profitant de la nervosité chaude de l'alanguissement. Puis il se leva.

Il entra sur scène et observa les cobayes du Professeur Voldemort, enfermés dans l'enclos de la peur. Il prit place devant eux, un regard mauvais se faisant voir dans les éclipses. Il fixa les condamnés chacun leur tour, jubilant intérieurement à chaque réponse terrorisée qu'il déclenchait et ce, sans aucune volonté. Il fit le choix de sa victime. Un petit blond dans la quatorzaine d'années, élancé, probablement un moldu, un tantinet joufflu. Il portait un T-shirt noir avec marqué, en gros, "PUMA".
Puma ? Et puis quoi encore ? Ils sont cons ces moldus ? Pour compléter le ridicule, il portait un pantalon blanc très large, dans lequel il devrait probablement nager.
Un caïd ? On va lui montrer de quoi il en retourne.

- Viens ici.

Le petit blond le regarda, à la fois sauvage et soumis à la terreur. Dans ses yeux se lisait une très grande angoisse, qui était oppressée par un sens de l'honneur et une protection de la vexation importants. Il trésailla, puis tout de suite après lança :

- D'où tu me donnes un ordre ? Non mais va niquer ta race ! Qu'est-ce tu crois !!? Que tu vas m'tuer ? Comme ça là ? Vazy on t'a donné l'autorisation ou quoi ? T'viens j'tnique ! De toutes façons mon père il va te...

ASSEZ !

- Accio !

Le petit s'éjecta magiquement dans les airs, en direction de Skein, qui tenait sa baguette avec force. Alors, l'adolescent s'écrasa dessus, tête contre bois. Plus précisément, orbite contre bout. La collision le projeta au sol, tandis que les restes spongieux de son oeil prirent leur envol comme si on les avait arraché au coton tige. Hurlant, l'adolescent s'écrasa à terre et porta ses deux mains au trou sanglant qui avait prit place sous son sourcil gauche, et ces mêmes mains s'emplirent rapidement de sang. Bientôt, des sanglots bruyants se firent entendre. Le vicieux Skein contemplait le décharné avec une haine et un agacement fondés.

- Petit merdeux va.

Les yeux de Skein fixaient ceux de l'adolescent d'un air haineux, tandis que l'oeil larmoyant du gamin le fixait, exprimant, sous une douleur et une terreur considérable une petite perplexité. Puis bientôt, du regret. Un grand regret.

- Pourquoi m'avez vous crevé l'oeil ?


La fausse racaille qui lui faisait face quelques secondes auparavant s'était transformée en un gamin de maternelle qui pleurnichait à grands flots parce qu’il n’avait pas eu droit à un deuxième tour de carrousel.
Bientôt, il va descendre du carrousel, et monter sur les montagnes russes, en passant par la Haunted Mansion.
Skein accourut et posa sa chaussure charbonneuse sur la tête de l'adolescent. Puis il appuya, de plus en plus fort. Il cria :

- Petit débile va ! Comment oses tu te mesurer à moi ? Comment oses tu me manquer de respect ?
Une expression encore plus haineuse se fit voir sur le visage de Skein, dont les traits étaient tirés au maximum. Sa bouche formait un C, et laissait voir des dents irrégulières et pointues par endroit.
- Non. Le courage ne fait pas tout.

Il leva son pied. Puis l'abattit violemment sur le visage du jeune homme. Un craquement sinistre se fit entendre. Skein continua :
- Quel est ton nom, petit ?
L'adolescent le regardait, le visage en sang et les cheveux décoiffés. Son nez était aplati et des bulles sanglantes sortaient de narines étroites.
- Julien.
- Non, en fait je m'en fous de ton nom. Est-ce que tu sais pourquoi tu es ici ?
Julien ouvrit grand les yeux.
- Je... je veux sortir d'ici !! Qui êtes vous !?
- Tu veux savoir qui nous sommes !!? Le grand être noir que tu vois là bas, c'est Satan !
- rire glacial - Et nous, nous sommes ses associés. Et nous savons tout. Tu as commis plusieurs meurtres et viols dernièrement, et la douleur que tu as causé et très grande ; aussi nous devons te punir. Ce que je vais t'infliger va être proportionnel aux désirs de vengeance des familles de tes victimes.
- Je... je ne suis plus un bébé ! Je ne crois pas à votre histoire !

Immédiatement, le dénommé Julien se protégea le visage avec ses mains. Il s'attendait, de toute évidence, à recevoir un nouveau coup de pied.
Skein sourit. Un sourire en coin s'afficha sur son visage, une source de plaisir, une source d'euphorie, une source de puissance ; un sourire large et simple. L'adolescent gisait sur le sol, fragile et faible, essayant pathétiquement de se montrer courageux.

Skein eût une idée pas très gentille.


- Tout à l'heure, tu as parlé de ton père... il ne viendra pas te sauver, car tu sais, je l'ai tué.

L'adolescent tourna de l'oeil et tomba raide.

Skein eût un petit rictus. Il s'approcha de l'adolescent et le poussa avec son pied. Il n'était pas mort.
Inconscient.
- Endoloris !

Nous y voilà.
De la déception. Du désespoir. De la tristesse. Pourquoi subissait-il
ces sentiments alors qu'il était dans le salon de son chalet, bien au
chaud, regardant la télé avec sa famille ? Son père, un grand barbu
chauve, et sa mère, une petite blonde. C'était le soir et ils regardaient
tous Charlie et la Chocolaterie, qui passait sur France 2 pour l'occasion du Dimanche soir. Demain allait être son premier jour de collège. Tout à coup, il entendit un appel lointain. Quelque chose d'intrusif, de gênant, comme un bourdonnement qui le grattait, mais en plus profond, et plus douloureux. La douleur augmenta. Elle augmenta, encore et encore. Il se mit à gémir. Elle augmenta. Il se mit à hurler. Elle augmenta. Il se jeta sur la moquette du salon et roula sur lui même. Il jeta un regard implorant à ses parents. Ils portaient des robes noires et des masques gris.

- MA TÊTE VA EXPLOSER !


Skein regardait, amusé, l'adolescent gémir, puis hurler, puis ouvrir les yeux, puis bouler au marbre.

- MA TÊTE VA EXPLOSER,
hurla t il si fort qu'on eût l'impression qu'il y avait à l'oeuvre un siphonage de l'homme entonnoir du Magicien d'Oz.
Skein ressentait une très grande euphorie quant à sa douleur, et agitait sa baguette comme avec un sort de méditation. Tiens, en voilà une idée. Le doloris s'arrêta net. L'adolescent eût le temps de reprendre un souffle rapide, mais pas de laisser paraître de sentiments, car tout à coup...


- Levicorpus.

D'un simple geste de la baguette, le gamin s'éleva dans les airs, fit un saut périlleux et se bloqua. A l'envers, il était totalement vulnérable. Il avait apparemment un problème avec son sang facial, qui devait remonter vers son cerveau par voie nasale. Il grognait.

- Tu te prends pour un ragondin maintenant ? *sourire* Sectum Sempra !

De profondes entailles se dessinèrent sur les bras de Julien, qui se mit à suffoquer. Mais le sort continuait. D'autres entailles apparurent. Julien hurla de plus belle ! Puis sur le visage cette fois, de fins cratères se matérialisèrent. Le malheureux se mit à fermer les yeux tant la douleur était forte.


- On dirait un être de terre
, annonça Skein, satisfait, après avoir mit fin au sort. Mais le gosse continuait de hurler. Tu es si bruyant... Petrificus Totalus !

Le gosse se bloqua sur lui même, les yeux exorbités, pétrifié dans les airs.

- Endoloris !, aboya Skein de tout son coeur.

La paupière de Julien se ferma à nouveau sous la douleur, crispée, et des les larmes se déversèrent de son oeil. De plus, dans l'orbite vide apparût une faille. Elle s'élargit, s'élargit. Finalement, la croûte explosa, et de l'eau en gicla. De toute évidence le gosse ressentait une douleur inimaginable, car son corps tremblait, ce qui était matériellement impossible puisqu'il était pétrifié. Au bout d'une vingtaine de secondes euphorisantes, Skein mit fin au supplice. Un soulagement oppressé se fit voir dans les yeux de Julien, avant qu'un autre sort ne soit lancé :

- Libera Corpus !

Le pétrifié plongea tête la première sur le sol. Le crâne cogna fort contre le marbre. Il s'était (encore) fait mal, du sang coulait de son cuir chevelu. Le mangemort le dépétrifia, histoire de voir sa réaction :

- Desericto !

Un hurlement perçant se fit entendre. Le gamin tâtait aux endroits des entailles de manière frénétique, tout en chialant. Il gueula, et Skein eût du mal à comprendre ce qu'il disait.

- Je vous en supplie, tuez moiiiiii !!!

J'aime ça.

- Laisse moi réfléchir... Non. Mobili Corpus ![i]
D'un simple mouvement du poignet, le gamin fut éjecté en l'air, et s'assomma contre le plafond. Skein sourit. Le gamin se dirigea alors vers le sol trop rapidement pour que la gravitation soit la seule coupable. Il s'y écrasa. Skein pouffa. Le sort était toujours actif. Le gamin reprit son envol et traversa l'une des fenêtres de la salle. Il était à présent dehors, dans la fraîcheur de la nuit. Une nuée de froid pénétra dans la pièce par la fenêtre brisée, ce qui faisait du bien il fallait le dire, car ça commencait à puer la sueur. Mais le gosse était toujours sous l'emprise du sort. Il revint parmi les mangemorts, en traversant une autre fenêtre. Skein rigola. Julien rebondit contre le mur. Skein hurla de rire. L'adolescent sanguinolent s'élança vers une autre fenêtre, puis la traversa dans une explosion de sang sporadique. Le cadavre revint dans la salle, voltigeant. Cadavre, oui. Il était mort.

Le sortilège prit fin. Son jouet était cassé, le gosse était mort, c'était fini. Skein poussa un hurlement très puissant. Un hurlement bestial, un hurlement de force, un hurlement d'affirmation, un hurlement terrifiant de mise en garde. Les bras écartés, il se tourna vers ses camarades et les regarda avec une expression théâtrale, exprimant la fierté et l'amusement, comme si un cirque allait prendre place sous leurs yeux. Ses pupilles noires étaient dilatées. Ses yeux se précisèrent sur le Lord, et le regardèrent d'une expression dictant "tu vois ce que je suis capable de faire ?", ce que peu de personnes osaient faire.
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyDim 28 Mar - 18:36:08

[En aout]

Il avait la gorge terriblement sèche et les mains si moites, qu'il aurait eu le temps de prêter attention à son état, l'homme aurait rit. Son regard était censé se fixer sur le petit attroupement de moldus, nés-moldus, fauteurs de troubles, traitres au sang que les mangemorts avaient réunis, mais rien n'y faisait. Son regard était enchainé à la forme du Lord, ses pensées sur ceux qui attendaient l'initiation. Certains devaient surement être déjà des 'as' dans l'art délicat et sensible du meurtre et de la torture. Pour Lacey, s'il s'entendait bien pour déchausser les dents d'un tiers pénible, le reste lui était étranger. Pensez-vous qu'une carrière d'auror vous oblige à prendre la vie de quelqu'un? Sans doute, il n'avait pas la prétention de penser qu'il serait rester vierge de ce sang là éternellement, mais il ne l'avait encore jamais fait. Quant à la torture, il l'avait subi, mais jamais distribuée. Une part très lâche de son esprit se promettait de torturer mille personnes plutôt que de retourner dans la cellule avec les deux mangemorts qui s'étaient gentiment occupés de refaire son éducation.

Un frisson nerveux parcouru son dos et ses yeux abandonnèrent pour la première fois l'imposante figure de Voldemort. Il chercha un instant ses deux tortionnaires au milieu des quelques mangemorts qui avaient daigné assister à la séance du jour, mais ne les trouva pas. Les hommes et femmes présents étaient masqués, impossible de deviner ce qui se cachait sous leurs masques. Le regard de Lacey se reporta vite sur le maitre des lieux. Encore une fois, sa respiration tomba au minimum, sa vision se rétrécit et ses mucles se raidirent, comme si son monde se résumait à l'homme assis plus loin. Etait-ce vraiment un homme? Il ne savait trop si c'était le charisme du seigneur sombre qui le rendait si accaparant pour son esprit, ou si c'était la peur intrinsèque qui lui tordait les entrailles qui était responsable de cette impression. L'homme était cependant tout simplement impossible à ignorer. Plus effrayant encore, l'impression de force et de détermination qu'il tirait de la présence du sorcier aux yeux rouges.

L'auror se lécha les lèvres et tourna fort mécaniquement la tête vers le groupe de rebuts que le Lord mettait à disposition. Il força ses poumons à respirer pour s'arracher à la désagréable sensation d'étouffement. Le sorcier n'avait rien contre la strangulation, mais ça n'était vaguement pas le climat dans lequel il recherchait une désoxygénation du cerveau. Il avait longuement répété la scène dans sa tête, essayant de prendre en compte tous les paramètres. Comment considérer l'acte autrement que comme une mission? Comment supporter que la première vie que l'on prenne ressemble à un étalage de sadisme avant que l'on ne prenne pitié des nerfs du Lord -et non pas de la 'victime'- et que l'on achève la créature difforme? Il fallait une mise en scène, il fallait prévoir tenants et aboutissements pour éviter que la cicatrice qui allait être laissée ne soit trop grande. Il retirait les femmes de son choix, il n'arrivait toujours pas à les gifler, les torturer était au dessus de ses forces. Il gommait discrètement les moldus pour un calcul erroné et lâche mais qui le réconfortait : il ne s'acharnerait pas sur des créatures incapables et bonnes à rien, il laissait ça pour ceux qui n'avaient rien dans le froc. L'homme omettait volontairement que peu importait la qualité de sang, toutes les personnes rassemblées ici n'avaient pas plus de chance les unes que les autres de s'en sortir. En matière de chance, celles qui en avaient le plus, étaient probablement celles qui partaient en premier, et n'avaient pas le délice de s'imaginer ce qu'elles allaient subir, exemples exaltants sous les yeux pendant les heures de torture qui précédaient la leur.

Dans son calcul, il restait les traitres, les nés moldus, et les sorciers. Ces derniers étaient plus durs à discerner les uns des autres, puisque contrairement aux moldus que l'on devinait aisément à l'incompréhension qui se mêlait à la terreur d'être présents, les regards des autres comprenaient une dose d'intelligence, si l'on en omettait certains au regard bovin, comme ce garçon tassé derrière.

L'auror s'avança dans le bac à sable sinistre et porta son choix sur un homme de taille moyenne, la trentaine comme lui, bien que la crasse sur son visage et ses vêtements le vieillissaient. Peu lui importait. Il leva sa baguette et lança un accio sur la veste de l'homme, attirant par la même son propriétaire et arrêta le sort brutalement, faisant tomber l'individu face contre terre. Lacey leva le pied et écrasa consciencieusement la tête de l'inconnu sur le sol. Sans donner l'air de trop se presser et avec la délicate attention de laisser l'infortuné embrasser le sol bénit foulé par Lord Voldemort. Cela laissait surtout le temps au fonctionnaire de se concentrer sur son scénario. Il n'allait pas trembler alors que rien n'avait commencé?

Il ouvrait et refermait la bouche en rythme comme pour reprendre sa respiration, il niait la présence désagréable de cette sueur froide qui lui dégoulinait le long des épaules et lui collait la chemise au corps. Lacey reprit son pied et marcha un peu, se retournant juste à temps pour donner un coup de pied dans le tibia du type alors qu'il tentait de se redresser :


« T'ai-je demander de te relever, Peter? »

« Je ne m'appe... » Un autre coup de pied suivi, mais directement dans le visage. L'usage de doc martens avait la nette tendance à pacifier les rapports; c'était en tout cas ce que Lacey avait pu constater depuis le début de sa carrière. Jack, Oliver, Harry, Thomas, Joshua, Alfie, Charlie, Daniel, James, William, ou Peter, il s'en moquait. Tous les noms convenaient à la situation, il se moquait éperdument de savoir comment s'appelait vraiment le garçon. Il serait Peter, et ça lui allait très bien.

… Et cela ne convenait pas à l'autre ? Et bien tant pis pour lui. Peter restait d'ailleurs sur le sol, il avait toussé quelques instants, la tête dans les mains sans que l'auror ait pu apprécié le dégât causé. Ce que les hommes pouvaient être comédiens et chouiner pour un rien. Il se demanda un instant s'il avait lui-même présenté un spectacle aussi pitoyable.

Et quitte à être pitoyable, l'auror lança un sortilège de découpe sur les vêtements de l'homme à ses pieds, le laissant nu devant l'assemblée. Il fit disparaître les bouts de tissus. 'Peter' se recroquevilla sur lui-même sans chercher à se relever, comme pour cacher sa nudité à l'assemblée, laquelle semblait plutôt prendre la tentative pour conserver sa dignité comme une belle plaisanterie. Aussi loin que Lacey était concerné, l'inconnu n'avait pas de honte à avoir, il avait un corps fort bien entretenu pour un trentenaire, si l'on omettait le tatouage parfaitement ridicule avec un nom de femme sur l'épaule droite :


« Peter? Tu peux te mettre debout. »

L'homme leva la tête pour fixer Lacey, mais restait prostré. Un tremblement dans ses muscles lui indiquait que l'autre hésitait à se lever, obéir plutôt que de voir ce qui se passerait s'il désobéissait, et que de l'autre, la honte d'être nu l'intimait de rester sur le sol. Il attendit une bonne minute avant que le type au sol ne se décide enfin. Peter lui faisait face et avait compris que de chercher à cacher une certaine partie de son anatomie ne ferait que rajouter à l'hilarité de certains. Grand, brun, bien fait, il parvenait encore être beau, malgré une joue bleuie par un coup de chaussure et un nez ensanglanté, le sorcier lui reconnaissait déjà ça. Il n'y avait cependant aucune fierté, aucune panache dans son attitude : il avait peur et savait qu'il ne s'en sortirait pas. La lucidité devait être la qualité la plus lourde à porter. Il n'était pas brisé, il était juste déjà résolu au pire.

Lacey se demandait seulement si c'était vrai. Il en avait vu au cours de sa carrière, des hommes arriver avec leurs assurances, pensant tout connaître et repartir brisés. Mais Peter ne repartirait pas. Le semi-irlandais fit une grimace et se gratta la nuque :


« Tu sais pourquoi tu es là... Tu vas te faire torturer, mais faut que tu fasses comme si c'était un jeu. »

Le brun lui répondit par un sourire incrédule, comme lorsque l'on se moquait de vous, mais que vous ne parveniez pas à saisir le sens profond du trait d'humour. Lacey hocha la tête positivement pour l'assurer de la chose, si l'homme voulait jouer la carte de la noble âme que l'on amenait au bucher, il allait le déstabiliser.

*Si tu choisis de jouer la carte de la viande froide, je vais te faire danser... Crois-moi...*

« Commençons par le questionnaire. T'as merdé quoi pour te retrouver ici? »
« Si vous voulez me tuer et me torturer, pourquoi chercher à me faire parler? »
« Ma façon de faire... Et je suis la dernière personne à qui tu vas causer avant de crever. » Il haussa les épaules. « On a tout intérêt à avoir de bons rapports. »

Ça y est, la pilule était descendue, il avait compris. Les épaules du trentenaire s'affaissèrent à l'idée que non seulement, il allait mourir, mais qu'en plus, il était loin des siens, qu'il n'était pas dit que sa famille sache ce qui lui était arrivé et qu'il allait mourir au milieu d'ennemis.

« Je sors avec une née moldue... Mon ex était une moldue. » Peter se mordait l'intérieur de la joue. Syndrome de Stockholm en bouton ou désir d'abréger ses souffrances en coopérant, c'était encore un problème irrésolu.
« T'en as foutu une en cloque? »
« Non! »
« Tant mieux... »

Le sorcier au tatouage ridicule semblait vexer et venait de croiser les bras. Il se doutait que Lacey ne parlait pas vraiment du fait qu'il était trop jeune pour être père, mais plus du fait que son choix de partenaires pour aller tremper dans le bénitier ne convenait pas à l'assemblée. Avec plus de pragmatisme, l'auror pensait que cela ferait des gens malheureux en moins. Il fit apparaître une table et une chaise.

« Je vais t'expliquer les règles... Et ne bouge pas ! »

Peter avait entamé un mouvement pour se rapprocher de la table mais s'arrêta net en entendant son bourreau. Lacey ne le regardait pas, il était plus intéressé par sa propre main, aucun tremblement, il se félicitait lui-même. Pourtant la sueur était toujours là, ainsi qu'une effroyable sensation d'avoir les entrailles gelées. Ce n'était pas dans ces moments-là qu'on était censé développer une seconde psyché sadique et heureuse qui se serait joyeusement acquittée de la tâche à votre place? Pourquoi cela ne marchait pas? C'était pourtant un recours lâche qu'il aurait accueilli à bras ouvert et à conscience et scrupules morts. Malheureusement, cela semblait n'être que l'apanage des romans et pas de la réalité. Devant l'inconnu, il n'y avait que lui, lui qui tenait la baguette, lui qui donnait les ordres et orchestrait l'affaire.

« Première règle, tu parles si tu as envie, mais tu me réponds où je sévirais. Tu as le droit d'insulter, c'est bon pour les nerfs et ça permet d'avoir moins mal. » Peter hocha positivement la tête. Stockholm, définitivement. « Seconde règle, je te proposerai à chaque fois deux ou plusieurs tortures et tu choisiras l'une d'entre elle -cherche pas, tu comprendras vite-. Quant à la troisième, elle est moins cool et j'en suis désolé... mais quand tu te déplaceras, je veux que tu te mettes à quatre pattes de façon à ce que ton appareil génital touche le sol. C'est pas drôle, je sais, l'idéal pour toi, c'est que tu bouges un minimum et ça devrait aller. »

Lacey hocha lentement la tête pour voir si les consignes rentraient. Il n'y en avait que trois et elles n'étaient pas bien compliqué. Peter répondit à son hochement par un autre, ses yeux exprimaient une certaine rancoeur. La règle trois ne plaisait pas, et ça n'était pourtant pas la pire.

« Je vais te faire une démonstration de la deux pour commencer. Pied ou main? »
« … Main. »
« Approche et pose la sur la table, celle que tu veux.... et à quatre pattes. »

Il regarda son vis-à-vis être pris d'un frisson assez violent, avant de se mettre à quatre pattes et voir que la position ne suffisait pas pour que son sexe touche le sol. Peter fit ce qu'il put pour remédier à la situation.

« J'ai dis à quatre pattes, pas ramper. »

Les joues de sa victime prirent une teinte carmine intéressante alors qu'il se débattait pour arriver à la position demandée, qui était obligatoirement assez douloureuse pour les jambes. Il avança ensuite, une grimace entre la douleur et l'humiliation sur le visage alors que des rires fusaient un peu plus loin dans la salle, puis se redressa devant la salle. La tentation de vérifier l'état de ses parties était grande, mais il ne se la permit pas, de peur de s'humilier d'avantage. Lacey lui fit poser la main à plat sur la table, paume contre le bois et lança son sortilège de brise os sur l'annulaire, arrachant un cri et un flot d'injures à l'infortuné :

« Mais ça fait mal! »
« C'est de la torture, pas une sortie à Pré-au-lard. » Lacey haussa les épaules à nouveau. « Et pleurniche pas, j'ai tout cassé d'un coup, j'aurais pu y aller bout par bout, mais c'était pas le but, c'était juste une démonstration. »

En fait non, l'homme aux yeux verts n'aurait pas pu y aller 'bout par bout', le sortilège entre ses mains était trop brutal, mais Peter n'avait pas besoin de le savoir. Ce dernier était d'ailleurs plus occupé à regarder ce qui restait de son doigt avec une plainte assez peu masculine. L'auror lui tapota sur l'épaule en signe de réconfort :

« Et c'était un exemple, pas vraiment de la torture. Maintenant, je te demande, tu préfères les chiens ou les insectes? »
« Dans quel sens? »
« Torture. » lui répondit-il avec le ton de l'évidence même.

Le brun ne répondit pas immédiatement, son visage passait sous différents filtres de couleur, nul doute que l'homme avait de l'imagination. « N'oublie pas que nous sommes sorciers. » ajouta négligemment Lacey, comme pour l'avertir d'avantage, mais surtout pour ajouter de l'eau au moulin de son esprit fertile en images. Peter lui lança un regard suppliant, comme pour lui demander de choisir lui-même la solution la moins douloureuse. C'était son choix, Lacey n'allait pas l'en priver. Il n'avait pas cette cruauté, et il n'allait surtout pas se délester de ce brin de soulagement, en la pensée qu'il n'était pas le seul maître à bord mais que sa victime avait l'opportunité du choix, aussi tordu soit-il.

Attendant la réponse, il reporta son attention sur les jambes salies de l'autre individu, ainsi que sur le reste de son anatomie. Le sol était déjà sale des précédentes tortures et le regard de l'auror se porta sur ce que les précédents bourreaux et victimes avaient laissé sur place. Le nettoyage était fait sommairement par qui avait envie, en fonction de si l'on aimait finir sur un terrain propre ou si l'on appréciait de commencer en évitant de marcher dans les restes d'un autre. Le type avant lui n'avait pas été très propre, et Lacey n'avait pas envie de nettoyer les morceaux.


« … Insectes? »

Le sorcier leva un sourcil. Il aurait songé que l'homme eut préféré les chiens aux insectes. Mais il était vrai qu'il était plus aisé d'imaginer qu'un chien, crocs et griffes sortis, pour peu que l'on prenne un molosse, l'on aurait vite obtenu un travail sanglant. Peter choisissait donc les insectes. A sa guise, il lui indiqua la chaise que le sorcier avait fait apparaître.

« Pose tes bras sur les accoudoirs, paumes vers le haut. »

Il sortit son paquet de cigarettes de son manteau, en prit une et l'alluma par un informulé. Par chance, la marque était sorcière : il avait arrêté les moldus en voyant la quantité de goudron à l'intérieur. Le sorcier les garda en main plutôt que de les ranger, pendant que l'homme en tenue d'Adam avait repris sa position à quatre pattes, lui montrant aimablement ses jolies fesses, lui laissant le loisir de vérifier qu'il suivait bien les règles du jeu. Un Peter assis et un ligature plus tard, Lacey lançait une poignée de ses précieuses clopes sur la table et les métamorphosait. Peter laissa échapper un petit rire de soulagement :

« Des moustiques? »

Pas très effrayant, sauf un amplificatum plus tard. Des moustiques d'une cinquantaine de centimètre en longueur, ça faisait tout de suite moins truc de pédé. C'est qu'il faisait soudain moins le fier, le Peter. Il était même repassé au vert/blanc un peu cireux, cette couleur si particulière que l'on prenait avant de vomir. C'était une bonne idée en soi, tenter de repousser l'envahisseur façon scène du lit dans L'exorciste. L'homme secouait négativement la tête en fixant tour à tour les quatre gros insectes, Lacey lui fit le commentaire que ça n'était pas vraiment esthétique, mais qu'il devrait faire avec. Il lança ensuite un sort pour faire venir les petits vers leur futur-repas. L'auror traina la table à la chaise, sans considération pour les oreilles des gens présents face au bruit abominable des pieds raclant le sol, puis s'assit dessus, juste un peu en hauteur par rapport à l'autre homme. Il leva ensuite sa baguette et ordonna par un imperium à l'insecte de piquer au bras.

« Juste au bras, c'est pas la mort, non? Et puis me dit pas qut'as jamais fait de transfusion à Sainte Mangouste? » Il mesura avec ses doigts. « La trompe doit pas être trop loin de la taille d'une grosse seringue. »

Fut la réponse qu'il offrit à Peter alors que celui-ci criait en voyant le monstre s'approcher. Le semi-irlandais leva le pied pour le poser sur la cuisse du brun attaché; ce dernier allait réussir à faire tomber la chaise en contractant autant les muscles pour pouvoir échapper au moustique qui venait gentiment faire son œuvre. Lacey regardait avec une certaine fascination un étrange liquide suinter de la trompe, il fit la grimace : l'anesthésiant ne devait pas être excessivement utile vu la taille de la trompe. Quoique, les chauve-souris vampires arrivaient à rendre leur morsure indolore, et vu le gabarit des bestioles, c'était impressionnant :

« Tu sais, le pire dans une piqure de moustique, c'est précisément pas la piqure, c'est la salive qu'il t'injecte en pompant le sang. » Re-cri... « Et va pas me faire regretter de t'avoir laissé la parole ou je te les couds, tes putains de lèvres! »

Le sorcier observa ensuite l'un des insectes, spontanément venir se poser sur l'épaule du trentenaire. En parlant de vampire, celui-là semblait préférer le cou, et Peter n'avait pas décidé d'assourdir les décibels. Avec un profond soupir, Lacey leva sa baguette, fit apparaître un fil noir et épaix, ainsi qu'une aiguille. Un joli nœud sur le bout du fil et il était près à coudre les lèvres de son prisonnier au sens propre du terme. Les cris firent place à un gargouillement pitoyable, dues aux deux croissants de lune maladroitement joints. Le sorcier n'était pas expert en couture, il se leva et tapota sur l'épaule de sa victime pour lui dire de prendre son mal en patience, sentit la peau moite sous ses doigts se tendre, puis se détendre imperceptiblement. Peter prenait le réconfort là où il le trouvait, mais sa peur grandissait, et son incapacité à s'exprimer ne l'aidait en rien.

Son regard s'évada à nouveau, il voulait échapper à la vision de l'homme sur sa chaise, torturé par ses soins. Quitter Peter n'était pas bien dur, il y avait dans la pièce quelqu'un d'infiniment plus fascinant qu'un idiot qui aimait les moldues. Il déglutit alors que ses yeux verts se posaient encore sur le seigneur et maître. Les pupilles dilatées et la gorge sèche, le sorcier se trouvait figé devant l'écrasant charisme du mage noir. Désobéir à Voldemort? Comment pouvait-on seulement y penser?
Un bourdonnement, suivi d'un gargouillement plus pitoyable que les autres, le rappelèrent à sa tâche, coupant court à son moment d'égarement. Les quatre bestioles étaient présents posées sur leur garde manger et suçaient bon train. Le premier insecte trouvait d'ailleurs que de piquer un autre endroit était une bonne idée. Lacey ne partageait pas cet avis. Coup de baguette à nouveau et le monstre à l'abdomen lourd monta jusque devant le visage du torturé pour éclater d'un autre mouvement de poignet, redevant cigarette et maculant le visage et le torse de Peter de son propre sang. La bouche se déforma à nouveau, tirant sur les liens alors que Lacey faisait patiemment éclater les autres une fois le repas fini. C'est qu'il était beau, l'amateur de moldu, couvert de larges taches de sang, d'énormes boutons peu esthétiques résultats piqures, l'homme mit un petit temps avant d'arrêter de tenter de crier malgré les liens sur sa bouche.

Le calme revenu, Peter avait baissé la tête et regardait le sol. Le corps secoué de faibles tremblements; la sensation d'être couverte de son propre sang ne devait pas être très agréable. Il l'attrapa par les cheveux sans douceur pour couper les liens d'un coup de baguette, sans prendre la peine de retirer les fils. Ça n'était pas comme si l'homme vivrait assez longtemps pour en développer une infection. Il avait songé un instant à brûler le lien, mais ajouter un peu plus de douleur n'était pas utile. Peter devait encore tenir un peu. Les deux regards se croisèrent, Lacey voulait arrêter là et laisser le type partir, mais plus que le regard suppliant, il sentait l'écrasante pression qu'imposait celui du Lord. Volonté d'un fautif ou volonté d'un homme que même la mort n'avait pas su faire plier et qui était à nouveau en pleine possession de ses moyens? Le choix était vite vu. Il en venait à regretter pour le brun, autant que pour lui, qu'un hématome sur le visage, un doigt cassé, quelques moustiques et d'abominables démangeaisons ne suffisaient pas à le tuer. Le regard de Lacey restait incertain, il se lécha les lèvres pour les humidifier :


« La suite... »
-Il sentit sous ses doigts les muscles maltraités de Peter se contracter, et vit l'espoir dans le regard s'éteindre. L'épuisement se lisait sur les traits de l'autre, espérer que son tortionnaire compatirait, voir la compassion, puis voir que cela ne suffisait ; le cercle était certainement fatiguant. L'autre avait-il vraiment espéré qu'il le laisse partir? L'auror laissa sa phrase en suspends un moment, il hésitait. - [/i]« Feu, fer ou eau? »

Le coeur serré, il se forçait à remplir son esprit. Il se faisait l'impression d'un étudiant qui souhaitait réviser ses examens et trouvait ses parchemins de cours vides et blancs. Il n'y avait pas de libération psychotique, pas de colère qui rendait le geste plus facile. Il ne songeait pas aux fautes de son père, c'était plus un motif d'apathie que de vigueur soudaine. Il n'aimait pas cette torture vulgaire, rapide, d'une heure, mais qui était en même temps la meilleure. Torturer quelqu'un ne se concevait pas en un temps réduit pour lui, mais aurait-il été capable de rester des heures, des jours, des semaines avec sa victime pour ne laisser plus qu'une carapace vide? Probablement pas, et s'il avait du le faire, il y aurait deux coquilles au lieu d'une ; cette idée ne lui était en aucun cas profitable.

« … Arrêtez de me demander de choisir... »
« Tu veux te gratter les bras, je suppose que ça démange? »
« Euh... oui... je suppose. S'il vous plait. » le regard de son prisonnier oscillait entre inquiétude et un infime bout de reconnaissance.
« Bien, tu vois que tu fais des choix. »

Lacey le libéra du ligature et l'homme porta doucement les doigts à son corps, dégouté par le sang qui le couvrait, tel un pot de peinture lancé sur lui. Puis il commença à gratter, gratter, gratter encore, s'acharner là où ça le démangeait. Il avait une piqure sur chaque bras, sur la cuisse et dans le cou. Celle sur la cuisse était particulièrement impressionnante, mais c'était celle du cou qui paraissait le plus insupportable vu comment les ongles de Peter s'escrimait dessus.

« C'est mignon, j'ai presque envie de te mettre à collier à puces. Tu as choisi? »

L'autre leva un regard torve sur son vis-à-vis. Il était déjà épuisé et n'avait pas envie de jouer. Il pensa un instant à ne pas répondre pour achever ses souffrances, avant de se rappeler que l'inconnu en face de lui pourrait simplement choisir de prendre la route la plus longue. Il ouvrit péniblement la bouche, et se mit à parler, comme si on lui arrachait les mots de la gorge.

« Fer... Me faire transpercer par toutes sortes d'objets en fer? Feu... me faire brûler? Ou eau... Me noyer? »
« Pas exactement... » Lacey dodelina de la tête. « Pour le fer, oui... Le feu indubitablement... Mais l'eau on peut faire autre chose que noyer. Et puis ça te nettoiera du sang. »
« Eau en ce cas... » lui répondit Peter qu'aucune des solutions n'enchantait.

L'auror se releva et transforma la table en baignoire, l'éloignant rapidement pour la poser à l'autre bout de la pièce. Il croisa ensuite les bras et indiqua du chef qu'il désirait que l'autre s'y rende. Peter n'avait pas finit de se gratter, et n'avait pas l'air décidé à ramper de nouveau. L'humiliation le gagnait plus vite que la douleur, aussi Lacey fit disparaître la chaise, laissant les fesses de l'autre heurter bruyamment le sol. Sans manifester d'émotion, il regarda l'homme se trainer à nouveau, mais affaiblit, le rythme n'était plus aussi soutenu. Il s'approcha pour donner un coup de pied dans le ventre de son compagnon d'infortune en s'apercevant que l'autre ne suivait pas les règles et essayait de soulager sa peine. Et enfin la baignoire, le fonctionnaires aux yeux malachite attendit que l'homme soit monté pour la remplir d'eau, juste tiède. Le sang s'occupa de teindre rapidement l'eau en un rouge passé.


« Alors? »
« T'es pressé? » Demanda Lacey alors qu'il s'asseyait sur le bord de la baignoire et laissait sa baguette toucher l'eau.
« Pas vraiment mais... »
« L'ennemi connu est moins effrayant que l'allié inconnu, hum hum... » Belle Maxime d'auror.
« …En gros. »

Devant l'absence de réponse, Peter remonta ses jambes et les serra contre lui avant de s'apercevoir de tenter de sortir de la baignoire pour être repoussé dedans assez violemment, laissant le sol totalement trempé dans le mouvement.

« Mais c'est froid! »

Lacey hocha la tête et dirigea sa baguette sur le cou de Peter faisant apparaître un collier rouge et lumineux autour de son cou. Il lui fit juste sortir les mains et fit apparaître un autre cercle lumineux sur chacune d'entre elle, puis lui demanda de lever une jambe, créant la même marque à mi-cuisse. Il prévint ensuite l'homme rendu dans une position ridicule, que n'importe quel bout de son corps sortit de l'eau en dessous de la marque occasionnerait une punition, et inversement. Pendant ce temps, l'eau refroidissait et Peter avait mal aux muscles.

« C'est grotesque ... »

Lacey hocha la tête à la plainte .

« Ça pourrait être pire. Je pourrais rendre la baignoire invisible que d'autres voient à quel point tu es ridicule dans cette position. »

L'homme rougit et baissa le nez, immergeant plus que la marque rouge, et c'est là qu'il comprit ce que Lacey entendait par « inversement », et en quoi l'eau pouvait constituer une torture, même sans noyade. L'anneau autour de son cou commença à se resserrer, provoquant une gêne, plus qu'une sensation d'étouffement. Naturellement, l'homme porta la main à son cou pour tenter de desserrer l'étau sans consistance et sans succès, pour sentir une douleur plus nette au niveau des marques sur ses poignets. Celles-ci se serraient plus rapidement que la première marque. Dans son accès de panique, il ne s'était pas aperçu qu'il avait aussi bougé la jambe, la remettant dans l'eau pour se concentrer sur son cou. Le froid grandissant de la baignoire anesthésiait un peu la douleur, mais pas suffisamment pour qu'il manque la pression sur sa jambe. Les yeux de l'homme était révulsé, sans un regard pour son tortionnaire alors qu'il cherchait échapper aux étaux qui se resserraient. Déjà, sa jambe prenait une drôle de forme alors qu'un craquement sinistre se faisait entendre et que du rouge colorait à nouveau le liquide. Peter gardait les mains serrées autour de son cou, il se débattait autant contre la strangulation que contre l'eau gelée, sans aucune cohésion dans ses mouvements, totalement avalé par la panique.

Lacey suivit le spectacle pour les dix minutes qui sa victime tint, réprimant l'envie de vomir. Quand la créature qui se convulsait et se débattait pitoyablement, se laissa tomber sans plus résister au fond la baignoire, le sorcier fut pris d'un étrange sentiment de satisfaction et d'apaisement. L'initié changea le tout en glaçon et fit disparaître la baignoire. L'homme s'inclina devant le Lord, son gros rectangle de glace rougit contenant un homme recroquevillé sur lui, les traits figés dans la douleur, comme un insecte dans de l'ambre. Torturer pour la première fois, c'était comme perdre sa virginité pour une femme, terrifiant et douloureux, et un étrange sentiment de vide après. Mais Lacey n'avait aucun attrait à expérimenter la nature féminine, il devait voir l'expérience comme un fait accompli. Un jour peut être...
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyMer 31 Mar - 16:27:57

A chaque nouvelle mort Amycus souriait. Son rictus était invisible, bien sur, puisque son visage était entièrement recouvert par le masque des Mangemorts. Sa soeur seule pouvait remarquer son changement d'expression, elle seule savait que ses épaules se soulevaient légèrement, que la peau flasque de son cou se tendait. Sa soeur... et son Maître, évidemment, qui pouvait à tout moment savoir ce qui traversait l'esprit de toute personne de l'assemblée. Le Maître savait que le frère Carrow avait bien plus de plaisir à voir un traître à son sang mourir, plutôt qu'un vulgaire Moldu, dont la vie était de toutes façons bien fragile et bien triste, un Moldu qui ne savait même pas ce qui l'attendait lorsque les mots qui tuent étaient prononcés. C'était pour ça qu'il n'utilisait que très rarement l'Avada Kedavra. Comme sa soeur, il avait sa propre méthode, qu'il préférait au sort ultime. Question de style... Tandis qu'un nouvel apprenti passait son rite d'initiation, Amycus se remémora la sienne, bien des années plus tôt.

~Flash Back~

1970. Tandis que les Moldus se révoltaient contre l'autorité, les sorciers apprenaient à connaître celle du plus grand mage noir de tous les temps. Son nom seul suffisait à faire frémir les braves gens. Il lui fallait une armée, de fidèles sorciers prêts à le seconder et à instaurer son règne.
Après avoir passé, et moyennement réussi, ses ASPICs, Amycus avait été embauché en tant que vendeur dans une petite boutique du Chemin de Traverse. Ce travail était hautement ennuyeux mais ses parents insistaient pour qu'il découvre le monde du travail, avant de pouvoir bénéficier pleinement de la petite fortune familiale. Après deux années de dur labeur, il avait été approché par un homme à l'allure sombre qui avait reconnu en lui l'héritier d'une longue lignée de sorciers de Sang Pur. Le puissant sorcier avait besoin de gens comme lui. C'est ainsi qu'Amycus avait été introduit auprès du Maître. Il avait d'abord accompli quelques missions sans grande importance, puis avait été parmi les premiers à pouvoir passer son rituel d'initiation. Une fierté.

La salle était grande, et auprès du Seigneur se tenaient quelques hommes et femmes masqués, moins d'une dizaine. Tous ceux qui se faisaient désormais appeler Mangemorts étaient réunis autour du Lord. Cinq apprentis étaient alignés le long du mur, faisant face à cette petite cour. Ils ne se connaissaient pas, ils ne connaissaient pas non plus l'identité des personnages masqués, exception faite de leur recruteur. Ils ne savaient pas ce qui les attendait. Le masque du Seigneur se tournait lentement, paraissant scruter chacun d'entre eux, semblant lire au plus profond de leur être. Lorsque le masque se posa sur Amycus, un frisson glacé le parcourut. Ce n'était pas la première fois qu'il rencontrait le Maître, mais pour la première fois il se sentait nu. Pas physiquement, mais mentalement. Tout souvenir, toute pensée, tout sentiment semblait à découvert. Par la suite, il avait été certain que c'est de cette manière qu'Il avait appris l'existence de sa soeur, et envisagé de la recruter. Mais en ce jour, seule la peur de ne pas être à la hauteur l'inquiétait. Enfin, le masque pivota et s'intéressa à son voisin. Le jeune apprenti reprit sa respiration.

Enfin, un masque prit la parole. Une voix d'homme, assez grave, retentit dans la pièce et annonça la nature de l'épreuve. Un petit groupe de Moldus allait être introduit dans la pièce. Les apprentis devaient passer chacun à leur tour et tuer, de la manière la plus divertissante possible pour le Lord, un Moldu de leur choix. Deux apprentis passeraient avant Amycus, deux après. Voilà qui lui laisserait assez de temps pour observer et pour réfléchir. Il n'avait encore jamais tué.

Les Moldus furent introduits dans la salle. Ils entrèrent par la grande porte, qui avait été ouverte d'un coup de baguette. Cette petite troupe se constituait de quatre femmes, trois hommes et deux adolescentes qui n'avaient pas encore quinze ans. Sur leurs visages se lisait un sentiment d'anxiété. Ils n'avaient sûrement pas été prévenus de la raison de leur présence, et Merlin savait comment les Mangemorts les avaient trouvé, mais la demeure où ils se trouvaient, la scène qui se tenait devant eux étaient suffisamment anormales pour déclencher une certaine panique dans les esprits de ces êtres inférieurs. La voix sous le masque retentit une seconde fois. Elle appelait le premier apprenti.

Le garçon le plus à la gauche du frère Carrow s'avança. Son visage lui disait quelque chose. Au vu de son apparence, il semblait avoir quelques années de plus, et il était plus que probable qu'ils se soient croisés dans les couloirs de Poudlard. D'ailleurs, tous les visages lui étaient familiers. La jeune fille qui était située à sa droite était d'ailleurs de la même année que lui, Serpentard, bien sur, et le jeune homme se souvint l'avoir courtisé, sans succès, quelques années auparavant. Le premier apprenti avait choisi sa cible et prenait un plaisir visible à torturer cette jeune adolescente. C'était une proie un peu facile, bien qu'une des plus cruelles. Malheureusement, sa méthode consistait à utiliser l'endoloris, et uniquement l'endoloris. Bien que le spectacle de ce petit corps à peine formé se tortillant et hurlant de douleur soit plaisant, il n'en restait pas moins ennuyeux. Il devait trouver mieux. A la fin de ce petit numéro, le garçon s'avança vers le Lord et s'inclina, attendant son verdict. Le masque reprit la parole, et le garçon était accepté. D'un coup de baguette, le corps de la jeune fille disparut, et le masque appela le second apprenti.

Il s'agissait, encore une fois, d'un garçon plus âgé qu'Amycus. Son tour se rapprochait et le stress commençait à monter. Son coeur battait la chamade, et il sentit, une seconde fois, le masque du Seigneur se poser sur lui. Il prit une grande respiration et tenta de se calmer. Mieux valait éviter de montrer qu'il avait peur. Le second apprenti s'était, lui, choisi un des hommes les mieux bâtis. Une manière de prouver qu'il pouvait vaincre n'importe quel adversaire, sans doute. Son numéro fut un peu plus divertissant que le premier, et lui aussi fut accepté.

Enfin, le masque l'appela. Amycus sortit sa baguette de sa poche et s'avança au centre de la pièce. Il salua l'assemblée des Mangemorts et se tourna vers le groupe de Moldus restant. Son choix était fait. Il s'était lui aussi décidé pour un homme, mais pas pour les mêmes raisons que son prédécesseur. D'ailleurs, celui ci n'était pas à proprement parler vigoureux. Le Moldu mesurait environ un mètre soixante dix mais ne devait pas peser plus de soixante kilos. Il paraissait être âgé d'une trentaine d'années, peut être quarante. Si Amycus pensait qu'il serait une cible parfaite, c'est parce que depuis qu'il était entré dans la salle, il ne s'était pas séparé d'une des femmes, plutôt petite, aux grands yeux effrayés. Ils se tenaient la main lorsqu'ils avaient franchi les portes, et lorsque la séance de torture avait commencé, il l'avait pris dans ses bras et lui avait murmuré des paroles rassurantes. Il devait beaucoup tenir à cette femme, et elle à lui. C'était parfait.

Le jeune homme s'avança vers le Moldu et d'un geste lui ordonna de venir avec lui, vers le centre de la salle. Frémissant de peur, l'homme embrassa une dernière fois la femme, lui murmura un déchirant adieu et suivit l'apprenti, peut être convaincu que sa coopération lui assurerait une mort rapide et indolore. Pauvre idiot. Il se retrouvait maintenant debout, face à son bourreau, et attendait son châtiment.

Quelques seconde passèrent. Amycus ne savait pas vraiment de quelle manière commencer. Même si personne n'aurait osé parlé sans l'accord du Maître, quelques raclements de gorge se firent entendre et les corps se firent impatients. Il devait absolument faire quelque chose. Mais quoi?


-Petrificus Totalus !

Voilà qui n'était pas un début très remarquable, mais au moins, l'homme arrêta de se tortiller dans tous les sens. L'avantage de ce sort, c'est qu'il laissait la victime consciente de tout ce qui se passait. Et, bien sur, qu'elle ne pouvait absolument pas se défendre.

-De quoi as tu peur? Peut être... Serpensortia !

Amycus lança le sortilège trois fois, et trois serpents sortirent de sa baguette, tour à tour. Ils s'approchaient en rampant doucement sur la pierre froide et noire. Lorsque l'homme vit ce qui le menaçait, un lueur de panique transparut dans son regard. Il n'aimait pas les serpents, comme prévu. Beaucoup de moldus les détestaient. Peut être était-ce pour cela que le Seigneur des Ténèbres détestait autant les moldus? Bien sur, les serpents savaient ce qu'ils avaient à faire, ce qui permettait à l'apprenti de réfléchir à la suite des événements. Il regarda d'un oeil distrait les reptiles s'enrouler lentement autour du corps, se glisser sous ses vêtements, chatouiller sa peau de leurs langues fourchues. L'homme paraissait de plus en plus mal, sa peau palissait à vue d'oeil. Il n'avait pourtant encore rien vu. D'un coup de baguette, le sort dit du saucisson fut brisé, et immédiatement, des cris déchirants brisèrent les oreilles des spectateurs.

-Oh ! Tais toi ! Silencio !

Si la bouche de l'homme continuait à s'ouvrir, plus aucun son ne pouvait en sortir. Voilà qui reposeraient leurs tympans. Cependant, l'homme ouvrit une fois de plus sa bouche, il devait vraiment détester les serpents, et rendit ce qui devait être son dernier repas sur le sol. Malgré l'horreur visible qui étreignait cette pâle copie d'être humain, tout ceci n'était pas assez amusant au goût d'Amycus, et il se décida à passer à la seconde phase de son plan.

Doucement, il s'approcha de sa victime, prenant bien soin d'éviter les aliments régurgités. Il se pencha près de son oreille et murmura :


-Tu ne connais vraiment rien à la magie, hein?

L'homme secoua la tête, arrachant un petit sourire au sorcier.

-Très bien. Tu as du comprendre, en regardant tes camarades, que si, par exemple, je prononce les mots Avada Kedavra, tu mourras? Ou que le mots Endoloris te fera subir des tortures encore pires que celles que tu aurais pu imaginer?

L'homme opina, cette fois. Il n'était pas totalement idiot, c'était une bonne chose.

-Par contre, tu n'as pas encore appris le sens du mot Impero, je crois. On va y remédier...

Joignant le geste à la parole, il se retourna vers le groupe de Moldus et lança un Impero impeccable sur la femme qui semblait être l'épouse du pauvre moldu torturé. Rien ne semblait se passer, et l'apprenti vit une expression de crainte laisser place au doute sur le visage de celui qu'il allait tuer. Puis, doucement, la femme s'avança au centre de la pièce. La cinquième apprentie, avec qui Amycus avait partagé sa scolarité grogna légèrement. Il devina qu'elle avait compté faire de cette femme sa victime, et s'indignait que son camarade ait droit à deux jouets, quand tous les autres n'avaient pu en torturer qu'un seul. Cependant, Amycus vit le masque du Lord se tourner doucement vers la jeune femme afin de lui intimer le silence. Bien sur, plus aucun signe de protestation ne se fit entendre. Pour le jeune sorcier, il s'agissait d'une autorisation muette, lui permettant de poursuivre. Bien sur, Il avait du lire dans ses pensées ce qu'il comptait faire, maintenant, il devait agir vite et le surprendre. Il recula de quelques pas, jusqu'à trouver le contact d'un mur de pierre irrégulier. Sans s'y appuyer complètement, il resta là et commença à diriger les opérations.

Toujours dubitatif, le moldu vit sa femme, car c'était bien ce qu'elle était, s'approcher de lui. Elle commença par lui tendre une main charitable, afin de l'aider à se relever. Sa chemise était partiellement défaite, les serpents ayant fait sauter quelques boutons en passant par dessous, et elle lui remit en place, du mieux qu'elle pouvait. Puis, enlaçant sa taille de ses petits bras potelés, elle l'embrassa langoureusement. Hissée sur la pointe des pieds, elle se mit à couvrir le visage de son époux de baisers, les joues, le front, même le bout du nez. Plus aventureuse, sa bouche rejoignit le lobe de son oreille. A la surprise générale, elle se mit même à le mordiller, délicatement, arrachant un léger sourire et même un frémissement de plaisir au Moldu.

En un éclair, l'homme se retrouva à genoux sur le sol, la bouche ouverte en un cri de douleur silencieux, la femme se tenant debout devant lui. Elle avait toujours entre ses dents l'oreille de son mari, qu'elle venait de lui arracher. Le long de son menton coulait un mince filet de sang. Elle s'approcha à nouveau de son époux dont le visage exprimait une horreur presque indéfinissable. Comment elle, la femme qu'il avait aimée et qui lui avait donné un beau petit garçon pouvait lui faire ça. Et alors il comprit le sens du mot qu'avait prononcé le jeune sorcier quelques instants auparavant. Son visage se tourna vers son bourreau, une haine indescriptible se lisant dans ses yeux. Toujours en retrait, Amycus continuait de donner ses ordres inaudibles à la jeune femme. Celle ci se plaça devant l'homme et, tout en lui tenant la tête par les cheveux, lui asséna un violent coup de genou dans le visage. Elle le releva ensuite sans ménagement, et donna un nouveau coup, cette fois ci à l'entrejambe. Il retomba, la face contre le sol, ayant renoncé à lutter. Il savait que le corps qui le brutalisait ne contenait plus l'âme de sa femme, mais il ne pouvait se résoudre à combattre celle qu'il aimait toujours.

Alors, avec une délicatesse qu'on aurait pu penser disparue, celle-ci s'agenouilla près du corps meurtri de son époux. Doucement, elle l'aida à s'asseoir. Elle encadra son visage de ses mains et lui donna un dernier baiser, qu'il apprécia intensément comme le dernier qu'il serait. Ses mains glissèrent lentement jusqu'à sa nuque et se placèrent de part et d'autre de son cou maigre et fragile. Elle serra de toutes ses forces. Il ne se débattait pas, ce qui priverait l'assemblée d'une partie du spectacle, mais cette résignation était presque aussi plaisante que des cris d'horreur et des poings qui frappent le vide. Les yeux du moldu se révulsèrent, et, dans un dernier soupir, sa vie s'éteignit.
Amycus s'avança alors au centre de la salle et, d'un petit coup de baguette, brisa le sort de l'Impero qui avait emprisonné la femme et lui avait fait commettre toutes ces horreurs. Celle-ci reprit connaissance comme on sort d'un rêve et, après quelques secondes de battement, son regard se posa sur le corps inanimé de son mari. Elle poussa un cri déchirant, tomba à genoux et, regardant l'apprenti le supplia :

-Tuez moi ! Tuez moi à présent ! Monstre !

La laissant à ses suppliques et ses cris, le jeune sorcier s'approcha de la petite cour du Seigneur des Ténèbres, d'un pas lent, solennel. Se plaçant devant son Maître, il posa un genou à terre et baissa la tête, dans l'attente d'une réponse, positive ou négative, de celui qui se faisait appeler Voldemort.

~Fin du Flash Back~

Des cris similaires à ceux de la jeune femme qui avait trouvé la mort, bien des années plus tôt, retentirent dans la salle sombre et rappelèrent Amycus à l'époque présente. D'un seul geste, d'une parole, d'un éclair vert, la victime perdit la vie et, tout comme il l'avait fait en 1970, l'apprenti vint s'agenouiller face au Lord. Aurait-il, comme lui, la chance d'entrer dans les rangs de la plus puissante armée du monde?
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MessageSujet: Re: /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture   /!\-18 Violence/!\ Salle d'Initiation - Epreuve de Torture - Page 2 EmptyJeu 22 Avr - 17:02:45

Les Mangemorts. Les Serviteurs du Lord. Drago allait en faire parti, et il n'avait pas le choix. Lorsqu'il pénétra dans la salle d'initiation accompagné des autres « apprentis », les Mangemorts, les « vrais », ceux qui avaient prouvé leur loyauté au puissant Mage noir, étaient présents. Il se tenaient debout, de part et d'autre du splendide trône en argent massif qui semblait dominer la pièce. Drago savait que son père allait assister à son « baptême », mais il n'aurait su le reconnaître. Tous vêtus de robes et de masques, les Mangemorts semblaient identiques. L'atmosphère de la pièce était lourde, le silence dominait.

L'un des Fidèles fit alors un signe vers l'une des portes que contenait la salle. Cette dernière laissa place à un nombre incroyable d'humains, des humains qui n'étaient à présent plus que des objets. Cracmols, Sang-de-Bourbe ou encore Moldus, tous auraient sans doute un futur tragique... et celui-ci était proche. La peur, la haine, les pleurs, les prières chacun de ces êtres s'exprimait à sa façon.

C'est alors qu'un bruit sourd les firent se taire. Chaque personne dans cette salle, qu'elle soit moldue ou sorcière, se tourna vers la porte qui venait d'être ouverte. Une vaste silhouette traversa alors la salle pour se diriger vers l'estrade ou se tenait les Mangemorts. Enlever son masque ? Il n'en avait pas besoin pour inspirer la terreur, chaque personne dans cette pièce savait qui se trouvait derrière ce revêtement. Le Seigneur Noir.

Chacun des Mangemorts posèrent un genou à terre et baissèrent la tête en signe de respect envers le Lord. Drago se demanda s'il devait faire de même. Voyant la majorité des « apprentis » garder leur hauteur, Drago resta debout et fixa son regard sur Voldemort qui se dirigeait alors vers son Trône. Il observa chacun de ses futurs serviteurs pour terminer par les « impurs ». Un sourire de satisfaction se fit distinguer sur son visage. Il tourna alors la tête vers l'un des Mangemorts. Celui-ci s'avança vers l'estrade et prit la parole:

"Vous êtes ici assemblés pour montrer à votre Seigneur et Maître votre volonté d'être son serviteur. Vous devrez faire preuve de créativité en matière de torture car il est hors de question de permettre que le spectacle soit ennuyant. Soyons clairs, si votre performance est banale et fatigante, c'est vous qui perdrez la vie."

La torture. Drago regarda les impurs. Ainsi ces êtres étaient là pour souffrir le martyr. « Banale et fatigante », qu'entendait-il par là ? De toute évidence il faudrait jouer avec sa victime avant de l'achever. C'était la base pour être Mangemort. Drago savait que cela allait être dur, mais il n'avait plus le choix de toute façon.

« Choisissez en un et amusez vous. »

Il avait terminé son discours en prononcant cette phrase d'un ton neutre et courtois. Ce jeu devait être pratiqué souvent pour être d'une telle indifférence. Drago se dit alors qu'il ne fallait voir les personnes qu'ils allaient torturer que comme des jouets. Il ferma les yeux, souffla et changea de personnalité pour en prendre une cruelle, une beaucoup plus cruelle. Il s'avança vers le groupe, marcha lentement pour dévisager chacune des futures victimes. Des enfants, des adultes, des adolescents.

Lui. C'était lui qu'il voulait. Il adressa un signe de tête à un jeune adolescent. Celui-ci était vêtu d'habits noirs, il avait maquillé ses yeux et plusieurs pentagrammes se distinguaient sur ses vêtements. Ainsi, il était un adepte du Diable. Il allait le rejoindre, mais la souffrance qu'il endurerait précédemment lui serait insoutenable. Faire son malin était bien simple, mais maintenant il allait avoir une petite idée de ce qu'il endurerait en Enfer.

Drago avança vers le milieu de la salle, fit volte-face et s'écria:

« Viens là ! »

L'adolescent ne se fit pas répéter. Il se mit à avancer, les yeux écarquillés, se demandant ce qu'il allait subir, si sa souffrance serait supérieure aux victimes précédentes. Ses bottes tintaient à chaque mouvement, et la lourdeur de ses pas raisonnait dans l'intégralité de la pièce.

« Fais cesser ce bruit !
-Mais...
-Fais cesser ce bruit j'ai dit !
-Je ne peux pas...
-Ah, tu ne peux pas... Dans ce cas, ca change tout... SECTUMSEMPRA !" S'écria Drago à deux reprises découpant le cuir des bottes qui protégeait ses jambes en laissant une large entaille tel un coup de poignard.

Un hurlement se fit entendre. Drago avait de toute évidence touché un muscle. De légères trainées de sang coulaient le long de ses deux jambes. Le jeune homme le regardait à présent avec un regard rempli de haine. Drago s'approcha de sa cible qui s'était écroulée à genoux. Autour de son cou, l'adolescent disposait d'un collier. Mais ce qui le composait fit frémir Drago.

« Oh, que vois-je ? Splendide ton collier n'est-ce-pas ?
-Ou...Oui
-Ce sont des crochets de serpent il me semble non ?
-...
-Réponds !
-Oui ! Oui et encore oui !! Libérez moi ou achevez moi ! Ça suffit !
-Oh, voyez-vous çà. Un sale Moldu me donne des ordres ! S'écria Drago en regardant tout les sorciers qui étaient dans la salle. N'as-tu pas honte de t'attaquer au splendide animal qu'est le serpent ? Voyons voir comment tu te débrouilles face à eux ! SERPENSORTIA ! SERPENSORTIA ! »

Deux splendides Boa Constrictor jaillirent alors de nulle part, au grand étonnement du jeune homme.
Les sifflements incessant des serpents s'installèrent parfaitement dans l'atmosphère lugubre de la pièce, ne faisant que renforcer son aspect sinistre.


« -Kssss ! Kssss! Kssss! S'écria le jeune homme.

-Ah ah ah ! C'est inutile ! Seul notre Maître sait le faire ! »

Sous les regards effroyables des autres impurs et les cris incessants du garçon, les deux animaux commencèrent par s'attaquer aux jambes de la victime, pour enfin s'attaquer à son torse et finir par son visage. Le jeune homme était à présent incapable de marcher et son visage était couvert de morsures, enflé et par conséquent complètement méconnaissable. Drago s'avança vers ce qui était à présent son « jouet », Il enfonça alors sa baguette dans l'une de ses jambes faisant jaillir son sang à toute allure et hurler de toute sa puissance vocale le petit joujou. « Impur ! Indigne ! Comment oses-tu salir ce sol avec ton sang ! LEVICORPUS ! » Drago dirigea sa baguette et par conséquent la cible vers le groupe de Moldus et autres indignes créatures.

-Regardez le bien ! C'est ce qui vous attend à chacun de vous ! Et soyez heureux, vous mourrez en servant la noble cause de notre Maître !
-Lâchez-moi !! Tuez-moi ! Hurlait la victime
-Te lâcher ? Aucun soucis, LIBERACORPUS ! S'écria Drago tandis que le corps presque animé de sa cible faisait une chute de quelques mètres, se fracturant au passage les deux bras. Te tuer ? Pas tout de suite, laisse moi m'amuser encore quelques secondes. ENDOLORIS ! »

Les hurlements furent insupportables. Au bout d'une dizaine de secondes, Drago arrêta le sortilège et se dirigea vers le garçon. Il s'agenouilla, le regarda droit dans les yeux et murmura:

-Désolé...« AVADA KEDAVRA ! »

Drago se releva et jeta un dernier sort afin de remettre en place la salle de tortures pour le prochain candidat. TERGEO. Puis il fit volte-face, rejoignant le groupe des futurs mangemorts. Il ne souhaitait pas prendre conscience de suite de ce qu'il avait fait, il savait que c'était horrible. Cela ne lui ressemblait pas. Torturer pour torturer. Certes il considérait les Moldus, Sang-de-Bourbe et Cracmols comme des moins que rien mais là...
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