* Aaaaaah je maudis les araignées! Je maudis la forêt! Je maudis les serpents, et j'maudis Yorek! Et j'maudis Croûtard, et Kékette, et la Cabane Hurlante, et surtout Yorek! Et j'maudis l'histoire de la magie et les fantômes et pis d'abord les sorciers j'les prout !!! *

C'est sur ces bonnes pensées toutes innocentes que la Tiphanny E. Sheney nationnale marchait dans le couloir. Ha y'en avait des portes, et des couloirs, et des escaliers, et des élèves! Mais pas une chaussette d'ailleurs tout se ressemblait tellement qu'elle trouvait des recoins de l'école où se perdre... Pour retrouver son chemin, l'intelligente Gryffondor, plus intelligente qu'intelligente 8) sema des chaussettes, qu'elle accrocha aux poignées des portes afin de retrouver son chemin, savoir par où elle était déjà passée.

* Et j'maudiiiiis les portes et les portes et les portes et les escaliers pis les couloirs pis les salles de classes, pis les devoirs... *

" PIS J'MAUDIS POUDLARD !!... Hooww ça rime 8) "

Nen mais sérieux c'était qui ce crétin qui avait créé une école qui ressemblait à... même pas une école... avec des couloirs qui s'ressemblent, des portes qui s'ressemblent, des escaliers qui font n'importe quoiiii !

Tiphanny accrocha sa dernière chaussette. Vala, elle en avait pu. Elle avait même utilisé celles qu'elle avait aux pieds ! Mais elle cherchait quoi déjà ? ...Bah voilà, à cause de cette maudite école elle savait pu pourquoi elle avait semé des chaussettes partout, et le pire du pire c'est qu'elle en avait laissé tellement qu'elle était même pas sûre de toutes les retrouver ! Ah bah bravo hein !!

" Roooh scrogneugneu c'est pas juste, moi j'veux mes chaussettes ! "

Elle était au septième étage et tournait en rond, sans but, sans idée, sans chaussettes. Mais pinaise elle était déjà passée par là ! Fallait qu'elle fasse demi tour.
On tourne les talons, on cherche les chaussettes, on tourne à gauche, on tourne encore à gauche, on tourne à droite, on met son clignotant, on passe un rond-point, on prend le GPS, et pan! Même couloir... Beuh...
Même tapisserie, même toile, même couloir, mais une porte venait d'apparaître ça c'était un truc pas normal que même la magie elle savait pas faire ou bien si ... On m'aurait menti alors ? :o

" Whoua dis donc j'savais pas j'étais aussi douée 8) sauf que j'me suis gourrée j'ai pas demandé une porte mais des chaussettes. Alors j'recommence. "

Elle tourna le dos à la porte, ferma les yeux, et se concentra si fort qu'elle devint rouge et crispée comme si qu'elle avait avalé du pousse-rikiki constipateur.

* Chaussette chaussette chaussette chaussette chaussette chaussette chaussette ! *

Pleine d'espoir, elle se retourna et observa la porte. Toujours pas de chaussettes.
Dommage.
Désireuse de découvrir quand même ce que cachait cette porte, elle posa sa main sur la poignée, et ouvrit la porte. Et là. SURPRISE!

" DES CHAUSSETTES !!! "

Tiphanny resta clouée sur place tellement elle était subjuguée... Elle avait atterri au Paradis, SON Paradis !

" Waaaiiii youhouuuu ! Dieu existe ! J'lui enverrai une carte postale là-haut pour lui dire merci ! Lalalalalalalalaaaa !! "

ZBAM ! Elle referma la porte d'un coup sec et se précipita sur les chaussettes. Toutes comme elle les aimait !! De toutes les couleurs tous les modèles, et encore mieux avec ça elle allait pouvoir refaire sa collection 8) les chaussettes, c'était sa famille, ses animaux de compagnie, y'avait Josette (ça fait très chaussette! ), Jacqueline, Louisa, Marie-Rosette, et...

" ZELIE !!! "

... Heu... Nen pas Zélie, mais Tiphanny venait de la remarquer elle courut vers la petite Serdy et se jeta dans ses bras, quatorze chaussettes dans les mains.

" T'as vu t'as vu t'as vu ? Y'a pleins de chaussettes ! elles sont encore mieux que mes miennes d'avant ! "

Elle s'égosillait en agitant ses mains pleines de ces pitits vêtements pour les montrer à Zélie.
Un grand sourire aux lèvres, elle en fourra dans son sac, jusqu'à ce qu'il soit plein à craquer. Il finit par ne plus fermer. Mais, imperturbable, Tiphanny s'en ajouta deux à chaque pied, une à chaque main, et une autour du cou comme il lui arrivait de le faire. Elle en trouva même une énorme qui pouvait servir de bonnet de lutin !!!
Tif' revint auprès de Zélie avec la grosse chaussette verte sur la tête, et se laissa tomber sur les fesses, des étoiles dans les yeux... Comment ça Tif' était folle ? Bah ui bien sûr!^^ Mais vous le saviez déjà évidemment ...

Zézette était toujours debout, à quelques mètres de la porte d’entrées. Des étincelles aux coins de ses pitis nyeux. Elle voyait des chaussettes. Avec ça, elle pourrait en mettre comme moufles, comme bandeau, comme écharpe, comme bonnet comme string, comme chaussettes ! L’endroit pas trop rêvé par Zélie, mais quand même, dans l’esprit de la jeune fille cet endroit, cette salle, cette drôle de pièce était magnifique. Jamais elle n’avait vu ça. Des chaussettes ! Tout plein de chaussettes ! Y’avait que ça ! Et non, bien sûr que non, ça n’inquiétait aucunement la troisième année.
Puis, la rouquine entendit un mot, enfin, deux mots. « Des chaussettes. » C’était bizarre, mais elle connaissait cette voix hystérique. Du moins, elle l’avait au moins entendu une fois. Puis une phrase suivit, mais encore une fois, la bleue et bronze était trop contente, trop absorbée par ce qu’elle voyait. Pourtant, quelques instants plus tard, Zélie entendit son prénom, clamé haut et fort, comme si c’était le plus beau prénom du monde 8) , elle eut bien sûr beaucoup de mal à retirer ses yeux des milliards de chaussettes qui s’étendait devant elle, mais elle fut obligée puisqu’elle venait de ressentir une violente, mais aimable secousse. Tiphanny Elena Sheney. Gryffondor de quatrième année. Connaissance de Zézette (J’allais pas dire amie xD) venait de lui faire un gros gros câlin A tout les coups, c’était l’atmosphère qu’il y avait grâce à chaussettes.

Zélie la regarda d’un air amusé, puis elle vit que Tiphanny venait de trouver la même salle qu’elle. Elle pouvait aussi voir les magnifiques chaussettes qu’il y avait. C’était trop trop magique. En effet, la rouquine en fut complètement sûre lorsque Tiph’ lui dit que ces chaussettes étaient beaucoup mieux que ses siennes d’avant

« Gnuuuhhh. T’as vu, y’en a même en arc-en-ciel. Pis de toutes les couleurs irréelles et inimaginables. C’est graaandiose. Je kiffe, je kiffe, je kiffe !!! »

Ah … Si ces deux jeunes filles pouvaient rester là toujours, toujours, toujours. Finit Poudlard, les Escaliers, la tour de Serdaigle, la magie, Kékétte, Yorek, et les sorciers. Oui, en effet, Zélie avait rencontré Yorek Wolgan quelques jours auparavant, et autant dire que ça ne c’était pas très très bien passé, bref. Une nouvelle vie venait à elles ! C’était magique ! NEN ! On avait dit que c’était finit la magie. C’était magnifique ! Gigantissisme ! Parfait ! Coloré ! Chaussetteux ! C’était le paradis. Walà. Ho… Si ça tombe elles étaient …

* Glups *

Là Zélie arrêta soudainement de sourire. Comme si les chaussettes venaient de disparaître d’un seul coup, comme ça : ZOUIP. TCHAK. POUIT. PIN. PON. GOULOU. Bref. Comme si leur paradis à elles venait à se détruire. Mon Dieu. Zézette aurait dû y penser plutôt ! Elles étaient foutues !!! C’était la fin du monde à chaussettes ! C’était trop beau pour être vrai ! Trop bô ! Bô ! Bô ! Oui, c’était le Paradis avec un grand « P », un Paradis bien trop parfait.

« Tiph’ … »

Zézé regarda d’un air grave la rouge et or pour lui dire que finalement, le paradis, c’était fini, mais quelque chose l’arrêta en pleine phrase. Un rugissement. Un rugissement très très féroce venait juste de se faire entendre. Et parmi les grands, les gros, les magnifiques monts de chaussettes, la rouquine vit que quelque chose bougeait. Elles n’étaient peut-être pas seules. Puis, autre chose de tout à fait bizarre vint agrandir de plus en plus les yeux de Zézette. Une chaussette orange, avec des yeux bleus bien formés vint leur parler.

« Bonjour »









Nen. C’était impossible. Une chaussette ne parlait pas enfin ! Voyons ! Soyons intelligents ! Réfléchissons bien ! Puis, ce fut alors une autre chaussette qui parla.

« Vous ne devriez pas venir ici. Vous allez mourir. MOUAHAHAHAHA. »

Ouais. La phrase qui ne fallait surtout pas entendre. Le rugissement grandissait de plus en plus, et Zélie avait un petit peu beaucoup de mal réfléchir. Puis, elle sortit le premier mot du dictionnaire qui vint dans son esprit :

« Heu… »

Elle regarda ensuite Tiph’, piitètre qu’elle était plus intelligente qu’elle, sait-on jamais. Mais Zézette ne réussit pas à distinguer quoi que ce soit sur le visage de la Gryffondor. Elles étaient belles et bien foutues. Mourrues. Enterrées. C’ETAIT LA FIN DU MONDE !!!! Et comme vous le savez sûrement, grâce à un film avec le beau, le magnifique Tom Cruiz. 8) C’était la guerre des mondes. Les chaussettes contre les sorciers. Enfin, sorciers, façon de parler La rouquine ouvrit les yeux. Nen ! C’est pas ça ! Les ferma d’abord, parce qu’ils étaient déjà ouverts. Elle les ouvrit. Les referma, les rouvrit. La salle, Tiphanny et les chaussettes qui parlaient étaient toujours là. C’est alors que la Serdaigle, la courageuse, la belle Serdaigle cria un mot qui était dans sa vie depuis le tout début de sa misérable existence :

« MAAAAMMMAAAANNNN »

Héhé. La meilleure solution, oui, pour Zélie, était d’appeler sa mère, sa belle et chère mère. Qu’elle ne connaissait finalement pas. Mais bon ! Peu importe. Elle regarda son « amie » d’un air effaré. Quand soudain. Le pire arriva. Oui, si on pouvait encore imaginer pire. Une ENOOOOORME chaussette se montra. Dix mètres de hauteur. Cinq mètres de largeur. Un gros rectangle de chaussette. Toutes les belles chaussettes qui étaient près des deux jeunes filles se mirent à glousser, parfois à rire (Glousser – rire) et certaines se mirent à crier Au secours. Un autre mot sortit alors de la bouche sèche de la troisième année.

« COUUUURS !!!!! »

Elle prit alors la main de Tiphanny, recouverte d’une épaisse chaussette, qui était toujours assise et se mit à courir le plus vite possible, entre les chaussettes gentilles et méchantes, les petites et les grandes, les fines et les grosses. Rien à faire elle courrait, Tiph’ juste derrière elle. Zélie ne savait pas vraiment si la Gryffondor se rendait compte de ce qui se passait. Mais la bleue et bronze n’eut pas de meilleure idée, non, au lieu de sortir par la porte par laquelle elle était entrée, elle s’était mise à courir dans le sens opposé. C’était comme ça. Quand on avait peur, on ne savait pas quoi faire, c’est tout. Et en plus, quand on est deux, c’est un demi cerveau chacun. Hé oui, la vie était bien triste, surtout à cet instant.

La capitaine de Quidditch sauta alors au dessus d’un tout petit mont, et finit les fesses à terre. Complètement essoufflée. C’était la fin de monde. C’était la guerre des mondes. Et elles étaient deux petites minables sorcières de troisième et quatrième année. Elles n’allaient pas faire long feu. Le paradis était en fait l’enfer. Le cauchemar. Zélie lâcha alors la main de Tiph’ et cacha ses yeux grâce à ses deux mains moites. Elle avait peur. Peur de chaussettes. C’était complètement fou.

[HJ: C'est du grand n'importe quoi ! A partir de maintenant si un troisième joueur veut venir, il peut =)]

Ouaiiiis! Le Paradis était sur Terre, Tiphanny voulait y rester. Elle l'avait trouvé, c'était le sien, elle y resterait et, pis jamais elle s'était sentie si heureuse oui parce que vous le savez bien, Tiphanny elle adorait les chaussettes, par milliers, par, par, heuuu dans l'infini quoi !! Et puis cette salle, elle en voyait pas la fin ! On aurait dit y'avait qu'un mur ! Bah ouais elle était bien rentrée par une porte quand même Enfin passons, Tiphanny souriait, Tiphanny avait ses chaussettes, tout ce qui comptait c'est qu'ici elle pouvait avoir ce qu'elle voulait.

Et elle ne vit même pas Zélie perdre son sourire. Apparemment la Serdy était bien la seule à penser qu'elles étaient mortes... D'ailleurs cette hypothèse serait bientôt démentie. Tiphanny n'entendit pas Zélie l'appeler, elle ne faisait plus attention à sa camarade.

C'est alors que le méga-super-rêve de Tiph' vint à se réaliser...

Une chaussette s'avança, ui ui, s'avança toute seule , en marchant comme un canard sur sa laine, deux yeux bleux sur son fond orange, et leur ADRESSA LA PAROLE! Pour leur dire "bonjour"...
Tiphanny élargit son sourire, et, plus que naïve, répondit à la chaussette d'un signe de la main.
Et une autre petite voix retentit alors dans l'océan de chaussettes qui s'étendait devant les yeux de la quatrième année. Moins accueillante cette fois. *musique de Dark Vador*


Le visage de Tiphanny perdit quelque peu de son sourire. Elle garda le silence après un "uh?" de no comprendo, et se demanda intérieurement comment... Comment ces petits bouts de laine zyeutés (avec des nyeux) comptait-ils les tuer ? Est-ce qu'elle était en train de dormir? Est-ce que la chaussette voulait juste jouer? Est-ce que Zélie avait lancé un sort sur les chaussettes? Parce que celui qui faisait ça l'était vachement fort quand même, ou alors une chaussette magique avait donné naissance à une autre, et elle avait fait tout un peuple comme ça !

La Gryffondor se posait tellement de questions que lorsque Zélie tourna la tête vers elle pour voir ce qu'elle en pensait, Tiphanny avait un visage impassible... Perplexe...

Il y eut un grognement, un grondement profond, long et assez puissant... Et c'est à ce moment là qu'une énorme chaussette surgit, devant les deux élèves innocentes. GIGANTESQUE! Une vraie tour de laine, avec des yeux, et pis une voix... Version miniature ça donnait à peu près ça, même qu'on aurait dit une grosse limace :


"Rend moi mon gosse, celui que t'as sur la tête, étrangère!"

"...
...
...
WHOUAAAA TROP FORT!!! "

Mais avant que Tiphanny ait pu s'approcher de son idole pour lui donner la chaussette, Zélie l'avait attrapée par la main et elle la fit courir afin de s'éloigner du géant de tissu. Elles croisèrent au passage plusieurs bandes de chaussettes, des chaussettes racailles, des chaussettes fofolles, des chaussettes effrayées, des chaussettes méchantes... très diverses !





Et Zélie finit par sauter par dessus un mont de chaussettes, entraînant au passage Tiphanny qui se vautra sur le tas (nen le tas, c'pas Zélie :p) xD
Contrairement à sa camarade, Tiphanny trouvait la scène plus qu'amusante, c'était magique, merveilleux, palpitant! Elle en voulait des chaussettes parlantes, des chaussettes de tous les genres !

D'un coup, sans qu'elle y fasse trop attention, la chaussette obèse qu'elle avait sur la tête sauta à terre en criant "PAPAAAAA" ! Et son sac se mit à bouger, comme si les chaussettes avaient pris vie elles aussi à l'intérieur...

Elle se releva et l'ouvrit, sans trop s'occuper de la Zélie effrayée, et vit qu'une méga-baston se déroulait dans son sac de cours. Les chaussettes mordaient, tiraient, fouettaient, claquaient, grognaient, criaient, et la jeune fille, soucieuse de l'état de ses livres, les balança (les chaussettes) par dessus son épaule, en retenant une ou deux par ci par là pour les observer.

Puis elle sentit que les chaussettes à ses pieds tentaient vainement de gigoter, criant "aïe" chaque fois qu'elle marchait, celle à sa main tenta de lui mordre le bout du nez, et elle fut obligée de l'enlever.

La salle des chaussettes s'était animée, et il y regnait un fiasco total, si bien que certaines s'étaient mises à danser et à chanter en groupe la chaussette géante, plus loin, rugissait en effrayant les chaussettes les plus proches.

Tiphanny vit que d'autres chaussettes pacifiques faisaient un calinou à ses cheville. Avec un sourire satisfait, elle les fourra dans son sac.
A ce moment là, elle s'aperçut que Zélie était complètement paniquée, assise sur les fesses, par terre...

" Bah... t'es malade ? " demanda-t-elle naïvement.

C'est vrai quoi, une chaussette ça peut pas tuer! c'est tout mou, c'est tout rigolo, c'est tout con à part si des chaussettes puantes de Christopher Correa venaient se coller à leurs nez, elles ne risquaient pas grand chose, enfin du moins, c'est ce qu'elle en pensait hein =)

[HJ: HAHAHAHAHA me voilà 8) ]

Voix ennuyeuse d’outre tombe, genre Binns mais en pire :

« C’est en l’an 447 que naquit la confrérie des porteurs de chaussettes aux mains et des gants aux pieds qui formèrent en 598 la confrérie des porteurs de pyjama en guise de maillot de bain et des maillots de bain en guise de pyjama qui eux même donnèrent naissance à la guilde des utilisateurs modérément extrémistes des utilisateurs d’écharpes en 852. Mais il faut noter le groupe dissident qui choisirent la voie de la chaussette à rayures jaunes et bleues en 745, qui quittèrent donc le groupe de la chaussette à pois noir et rouge qui eux même étaient issus du groupe du nabot à talonnettes qui était d’avantage considéré comme un tyran extrémiste que comme un chef d’état, à raison d’ailleurs, il faut le préciser. Mais la grande guerre des bonnets en laine qui fut déclarée en 1025 entre… »

Non mais sérieusement c’était quoi encore ce baragouin incompréhensible ? C’est une manière de commencer un post un livre, ça ? Et puis d’abord qu’est ce qu’il lui avait pris à Lellia de prendre ce foutu livre ? Pourtant le titre aurait dû l’alarmer : « L’histoire de la laine à travers les âges » par Mathilda Pullover avait de quoi inquiéter toute personne saine d’esprit. Alors pourquoi elle, Lellia Windfall, 3ème année, poursuiveuse de sa maison et grande héroïne devant l’éternel (l’éternel quoi, ça on ne le dira pas) avait cru, pensé, songé, imaginé, cogité et finit par se dire que ce livre pouvait être intéressant, voir même amusant ! Et oui, parce que c’était là un terme qui était apparu dans sa petite tête quand elle l’avait emprunté à la bibliothèque. Quand je vous dis qu’y a un truc qui tourne pas rond chez elle, c’est pas juste une jolie tournure de style (qui n’est même pas jolie d’ailleurs mais bon quand on a rien à dire on brode sur un rien et l’utilisation des parenthèses peut être particulièrement utile, notez déjà le nombre de mots inutiles que j’ai placé dans cette parenthèse uniquement pour augmenter mon nombre de lignes…mais je vous rassure par la suite ça deviendra plus intéressant….que celui qui m’a cru se donne une gifle dans l’instant !). Donc….vous l’aurez tous compris en cette merveilleuse soirée de jenesaisplusquellesaisonetquelmois, Lellia était occupée à lire un livre dont le seul intérêt était qu’il pouvait constituer un combustible non négligeable en cas de pénurie de bois et accessoirement de magie. Mais je vous rassure tout de suite, non ! Bein oui, non ! Donc non ! Non (on dirait que j’aime bien ce mot, hein ?) Bref, NON, Lellia ne se servirait JAMAIS de ce livre pour alimenter le feu de sa salle commune (à noter que « sa salle commune » n’est pas un nom de code pour autre chose !) et pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait pas envie d’avoir Madame Pince sur le dos jusqu’à la fin de sa scolarité. Or, si elle faisait ça, si elle rendrait un énorme service à toute la communauté Poudlardienne, c’était sur et certain que la bonne vieille bibliothécaire ne la lâcherait plus d’une semelle et par conséquent, elle n’aurait plus accès aux livres, ce qui signifiait…..qu’elle ne pourrait plus aller dans la seule salle de Poudlard dans laquelle elle n’avait jamais mis les pieds en 3 ans. Là, forcément vous allez me dire : mais comment qu’elle a fait pour emprunter le livre si elle n’y est jamais allé ? Et bien….je ne vous répondrais que ceci : Je vous en pose moi des questions ?

Bref, passons à l’important, c'est-à-dire au comment du pourquoi qu’elle a réussi elle aussi à aller dans cette maudite salle sur demande pleine de chaussettes alors qu’elle était en train de lire tranquillement dans la salle commune des Gryffondors ? Or attention, nouveau jeu, je vais vous donner plusieurs possibilités et au milieu de toutes ces possibilités (ce qui ne veut pas dire que ce sera forcément celle du milieu la bonne) il y aura la solution.

A. Grâce à un trou spatiotemporel qui s’est formé juste sous ses fesses
B. Un elfe de maison vient la trouver pour se plaindre des chaussettes qui traînent partout au 7ème étage, des chaussettes qu’il refuse de ramasser
C. A force de lire toute sorte d’histoires à propos de sociétés secrètes et de vêtements en laine, elle décide de partir à la recherche de la SS des chaussettes de Poudlard
D. La réponse D
E. ObiWan Kenobi
F. Poussée par son désir ardent de trouver le trésor de Rakam la chaussette rouge, elle enfourche son fougueux destrier blanc et parcours le monde
G. N’ayant trouvé aucune explication plausible à cause d’une imagination peu développée elle tombe sur cette pièce totalement au hasard

Inutile de vous préciser que toute personne ayant choisie la réponse G, devra m’en tenir informé afin que je l’évite jusqu’à la fin de ma vie (minimum !).

Vous avez fait votre choix ? C’est votre dernier mot Jean Pierre ? Très bien dans ce cas, je peux continuer mon histoire !



Malgré la grande nullité de son livre, Lellia ne pouvait en décrocher les yeux, se laissant emporter par les histoires sur les sociétés secrètes qui s’étaient formées tout au long de l’histoire des sorciers, des sociétés secrètes qui s’étaient amusées à créer des laines magiques, des laines d’une finesse et d’une douceur incomparables, des laines totalement imperméables, des laines merveilleuses… mais vous vous en doutez bien, ce n’était pas non plus le genre d’informations qui arrivait à tenir en haleine une jeune fille de 13 ans. Ce fut donc avec une joie naturelle qu’elle accueillit la venue d’un petit être. Un elfe de maison pour être précis. Mais un elfe de maison qui de toute évidence était plus qu’énervé, chose qui pouvait se comprendre après tout, quand on passe sa vie à jouer les bonnes pour une centaine de sales mioches qui ne vous remercient jamais, y a de quoi l’avoir mauvaise au bout d’un moment. Se plantant devant la jeune fille, il croisa les bras sur sa petite poitrine et la regarda un instant dans le silence le plus complet, la Gryffondor posa alors son livre juste à côté d’elle et lui demanda d’un air embarrassé ce qu’il voulait. Grave erreur de toute évidence puisqu’il se mit à lui hurler dessus comme seul Rogue en était capable….c’était sans doute le fils caché du professeur de potions, cela expliquerait la touffe de poils gras qu’il avait sur le sommet de son crâne chauve.

« Je suis vraimeeeeeeeeeeent désolé de venir vous perturber en plein…travail mais il se trouve qu’un membre de votre maison s’amuse à disperser des chaussettes sur chaque porte du 7ème étage. Nous savons que ça part d’un « bon » sentiment mais si quelqu’un pouvait y aller et enlever ces chaussettes nous vous serions ô combien reconnaissants ! »

Plus qu’une demande cela ressemblait d’avantage à un ordre, faisant une petite grimace, Lellia maugréa un « ok j’y vais » et commença à se lever en emportant machinalement son sac et son livre, si elle croisait un première année elle lui confierait son livre et n’aurait pas besoin de se rendre dans l’antre de l’ennui pour y croiser madame Pince (ayé vous avez compris comment elle faisait pour ne jamais mettre les pieds dans la bibliothèque ?). Quoi qu’il en soit c’était quand même super pratique d’être une Gryffondor en cet instant, bein oui au lieu de devoir monter 7 étages pour récupérer les chaussettes, elle n’avait qu’à sortir de sa salle commune et se balader dans les couloirs. Et cela ne faisait pas 5 minutes qu’elle était sortie qu’elle trouva une première chaussette, puis une deuxième et ainsi de suite, et plus elle les ramassait plus elle maugréait intérieurement contre la personne qui avait joué au petit poucet version chaussettes. Si jamais elle lui mettait la main dessus, elle se promettait de lui faire passer l’envie de recommencer ! Oh oui, elle n’avait plus qu’une envie c’était trouver cette espèce de….de fils de Rogue et lui faire manger ses chaussettes avec de la sauce piquante en prime ! Revenant sur ses pas une première fois pour vérifier qu’elle avait bien récupéré toutes les chaussettes, elle avança à nouveau et récupéra encore d’autres chaussettes, au moins, une chose était sûre la personne qui avait laissé ses chaussettes là ne devait plus en avoir une seule et il serait donc facile de le retrouver, la seule personne pied nue, serait le coupable ! Mais, alors qu’elle passait pour la troisième fois dans le même couloir, elle s’aperçut qu’une porte avait apparu dans le mur…bien entendu elle connaissait cette porte pour avoir assisté en 1ère année à une réunion de l’AM dans cette pièce…est ce que ça signifiait qu’une nouvelle réunion s’y tenait et qu’on n’avait pas cru bon de l’en informer ? Ha non alors ça ne se passerait pas ainsi !

Sans attendre un instant de plus, la jeune fille entra dans la pièce dans un : « HAHAAAAAAAAA JE VOUS AI TROUVE !!!! » tonitruant (ou Tony le truand !) et commença à s’enfoncer dans la pièce sans même faire attention à la multitude de chaussettes qui s’y trouvaient. Mais bientôt elle fut forcé de s’arrêter en voyant une tignasse blonde devant elle et deux autres personnes assises un peu plus loin. Arrivant en courant au niveau de la blonde, elle regarda un instant Tiphanny et Zélie, surprise de les voir ici mais plutôt heureuse, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu le temps de leur parler et de toute évidence la situation se prêtait au calme et à la parlote…heu enfin…Regardant tout autour d’elle, Lellia se rendit compte qu’elle était entourée de chaussettes qui parlaient, criaient, rigolaient…vivaient tout simplement. Horrifiée par la situation, elle regarda un instant la chaussette qu’elle avait récupéré dans le couloir et qu’elle tenait toujours à la main, apparemment elle était encore inanimée mais elle craignait que le sors qui avait frappé les autres vêtements la frappe elle aussi. Relevant alors le regard sur la blonde qui se trouvait à côté d’elle, elle reconnue Lou qui était….en train de se faire étrangler, jetant alors la chaussette qu’elle avait encore en main par terre, elle agrippa la chaussette et lui tira dessus pour essayer de l’enlever, ce qui bien entendu ne fit que resserrer d’avantage le nœud qu’elle faisait autour du coup de la Serdaigle.

« Viiiite venez m’aiderrrrrrrrrr !!! »

Y avait pas à dire cette soirée était plus qu’étrange, jamais elle n’aurait pensé passer sa soirée entre un livre sur la laine et des chaussettes tueuses !

[Je ne pouvais pas manquer ça ! ]

A peine une ligne de post et déjà un pléonasme : Lucretia flemmardait. Elle se trouvait plus exactement sur son lit et ignorait totalement quelle heure il était. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle comptait profiter de son week-end pour apprendre le français Que de rimes en ai ! (ça yai ma fiche ai éditait venais voar). En effet… et zut, encore une -_- le pire c’est que je fais même pas exprès ! RAAAH. Bon. On reprend. Effectivement, les grandes vacances approchaient et la petite Poufsouffle cultivait l’espoir d’aller éventuellement passer un petit séjour en France avec Zélie Certes, la Bleue et Bronze l’avait juste évoqué durant le bal de Noël, rien de très sérieux, mais bon, on ne sait jamais… Et puis même si ça n’avait pas lieu, cela faisait longtemps que Lucretia voulait en savoir plus sur cette langue. C’était beau, c’était couramment parlé, c’était populaire… Même qu’après elle pourrait organiser des conspirations de préfets Jaunes et Noirs avec Kael sans que personne d’autre n’y comprenne quoi que ce soit … Enfin bon, elle n’en était pas encore là… A demi allongée sur son lit, les jambes croisées, Lucretia referma son manuel de français pour débutant, estimant qu’elle en avait assez appris pour aujourd’hui et qu’il était temps de mettre ses premières notions en pratique. Elle se leva et commença à nommer tout ce qu’elle voyait :

- Le lee Le plac hard la chase ma valeeze ! Le ride-oh ! Ma hey-sharp ! La… Oups ! Ma cule-hot

Elle s’empressa de ranger le sous-vêtement qui traînait par terre avant de continuer, sortant de son dortoir :

- Le saloon come-on… common… la common sale ! les ice-kyle-yeah ! (qu’elle descendit)… une martch, deuw martch, trwchua martch, cat martch… (…) la Tcheminee ! La fun-etre… La port du le common sale !

Elle ouvrit cette porte pour se retrouver dans le couloir, et en s’assurant qu’elle se refermait bien derrière elle…

- Oune show-set ? … Oh, deuw show-set !

Des chaussettes trônaient effectivement en paire, accrochées à la poignée de la porte de la salle commune de Poufsouffle. Qu’est ce que ça foutait là ça encore ? -_- Une nouvelle attaque discriminatoire anti-Poufsouffle, à tous les coups ! Même un lancer de tomates aurait été plus digne : là, on en était au stade terminal, où les gens prenaient le repère des Poufsouffle pour leur sac à linge sale, ou encore leur poubelle (parce que pour garder dans ses affaires des chaussettes grisâtres et puantes comme celle-ci fallait avoir envie…). Lucretia se sentit particulièrement visée par cet affront. C’était elle la représentante de sa Maison après tout, quelqu’un avait du entreposer ces chaussettes dans le seul but de l’embousededragonner ELLE… Qui donc à Poudlard pouvait lui en vouloir à ce point ? Elle fit rapidement un check-up dans sa tête : Kelly Anderson… Lee Jordan… pourquoi pas Norhael Beni-Tidjan ?… Non, Mégane Decircée ! Ce ne serait quand même pas Tony Anderson qui aurait mal digéré leur rupture ?... Ou alors… Ou alors……..

**Je sais. C’est Christopher Correa, j’en suis persuadée. Ce manque de goût, cette moquerie non-assumée, cet aspect n’a-rien-d’autre-à-foutre… une idée aussi c****… C’est lui.**

Et c’est ainsi que la petite Poufsouffle partit pour deux longues heures dans les couloirs de Poudlard à la recherche du nouveau boulet de Correa, tenant à bout de bras ces scandaleuses offrandes…


… sans succès. Epuisée et énervée, Lucretia traînait maintenant au septième étage après avoir gaspillé deux heures de son précieux week-end. Couard comme il était, Correa avait du prendre la fuite parmi le groupe d’élèves qui allaient à Pré-au-Lard, ou bien il s’était réfugié dans sa salle commune… Elle décida donc d’abandonner ses recherches, la mort dans l’âme, mais un autre problème de taille apparaissait alors : que faire de ces chaussettes ? Les balancer par-dessus une rambarde aurait été bien tentant, mais sa bonne conscience lui répondit qu’en tant que préfète, ce serait pas très professionnel d’aller polluer le château… Et à part dans les salles de classe qui étaient toutes fermées, il n’y avait aucune poubelle à disposition. Aller les jeter dans le Lac ? la flemme… Elle tourniqua ainsi dans tout l’étage pendant dix bonne minutes, traînant des pieds, se répétant qu’elle en avait marre et que tout ce qu’elle voulait était un endroit où déposer ces maudites chaussettes avant d’aller trouver du réconfort auprès de gens qu’elle aimait et qui étaient gentils avec elle…

**Tiens, elle était là cette porte, tout à l’heure ?** se demanda-t-elle lorsqu’elle passa pour la troisième fois dans le même couloir. **Ca va encore être une salle de classe fermée je parie…**

A tout hasard, elle poussa la lourde porte en bois et crut rêver : déjà, la porte s’ouvrait, ce qui était déjà une bonne chose (j’imagine bien le post qui consisterait pour le personnage à aller au lieu du topic avant de se retrouver face à une porte fermée, et se dire « bon ben tant pis » avant de retourner comater dans son dortoir xD)… et à peu près tout ce qu’elle avait souhaité au plus profond d’elle-même quelques instants auparavant se déroulait bien sous ses yeux : un gigantesque amas de chaussettes ainsi que Tiphanny, Lellia, Zézette ! et aussi Lou Belacqua, une Serdaigle à qui Lucretia n’avait jamais encore parlé, mais qu’elle connaissait de vue car elle faisait partie de l’équipe de Quidditch de Serdaigle. En tout cas elle avait l’air sympa, et puis elle était rigolote avec son visage tout rouge et sa chaussette en guise d’écharpe… mais pourquoi Lellia était en train d’essayer de l’enlever ? Peut-être qu’elles ne s’aimaient pas … Peut-être même que Lou venait de voler son écharpe à Lellia !!! =o Ben oui, la chaussette avait des rayures rouges, ça ne pouvait qu’être l’écharpe de la Gryffondor ! En fait Belacqua n’était pas du tout aussi sympa qu’elle en avait l’air, et la préfète devait agir au plus vite pour rétablir la justice et rendre son dû à sa Lellia adorée

« Viiiite venez m’aiderrrrrrrrrr !!! » cria alors celle-ci, confirmant ses doutes.

- Tiens bon Lellia, j’arrive !!! Ne te laisse pas faire par une stupide Aiglonne ! Ca te ne concerne pas, Zélie, hein toi t’es gentille… mais dans votre Maison y’en a quand même qui ne valent pas mieux que les Serpentards !

Elle se précipita vers Lou et commença à lui donner des claques (pas trop fortes quand même, de la part d’une Poufsouffle ).

- Rend lui son écharpe ! T’entends ? Rend lui ! C’est même pas la tienne ! Et tiens ! Non mais ! Voilà ce qu’on fait aux petites chipies comme toi !

A la plus grande surprise de Lucretia, la chaussette autour du cou de Lou se mit à parler pour l’encourager :

- Je vois que Lord Biron réussit déjà à s’attirer des partisans ! Merci de ton soutien, femme ! Frappe donc plus fort !

- Tiens bon Biron ! Je vais te ramener à ta digne propriétaire !

Tout autour d’elle, d’autres chaussettes s’approchaient du groupe, certaines encourageant Lucretia, d’autres s’indignant :




Au bout de quelques instants d’acharnement et de claques dans la figure de la pauvre Lou, le nœud formé par Lord Biron céda et la Poufsouffle manqua de tomber en arrière. Elle se rattrapa de justesse et se tourna vers Lellia avec un grand sourire:

- Voilà ta show-set hey-sharp Lellia ! Je te la remets autour du cou ?

Elle n’attendit même pas la réponse et commença à rapprocher du cou de la Gryffondor Lord Biron qui, Lucretia se demandait bien pourquoi, ricanait de plus belle d’un air machiavélique…

[HJ : ... ... ]

C'est dingue comme la vie EST étrange, de temps en temps... Non mais, c'vrai !!
Franchement, que pouvait faire Tif' dans un instant aussi étrange... Bah, le truc c'est qu'elle allait devenir (ou rester...) aussi étrange que la situation... Attention les yeux.

Lou entra dans la salle sur Demande, au moment où Tiphanny s'étirait paresseusement sur une montagne de chaussettes. Lorsqu'elle entendit son nom, elle releva la tête et fit un grand sourire plein de dents blanches à la Serdaigle qui commença à se taper la discut' avec une chaussette. Une - méchante - chaussette. OUI NAN MAIS !!! Quoi ? Qu'est ce qui lui prenait ??

Et avant que l'information puisse réellement monter au cerveau de la petite Rouge et Or, le morceau de laine s'enroula autour du cou de Lou...
...
...
...

" Ooooh c'est trop mignon... "

Une chaussette qui fait un calin à une élève, pas étonnant que Lou ait le teint rouge, y'avait de quoi se sentir gêné! Tiphanny applaudit et fit retentir sa voix aigüe dans la salle :

" Wéééééééé on va pu mourur !!! Le traité de paix est signééé ! "

...C'est alors que Lord Biron hurla qu'il allait tuer la petite blondinette... Y'avait quelque chose qui collait pas eh !
Dans sa grande perplexité, Tiphanny ne sut faire un geste et regarda seulement Lellia entrer, et se précipiter vers Lou pour la sauver. Enfin, Tiphanny, dans son esprit tordu, vit plutôt une furie faire claquer la porte et se précipiter en bavant vers Lou pour l'étrangler Oo !

Tiphanny ouvrit la bouche, de stupéfaction.
Elle exorbita les yeux .
Et se mit à baver elle aussi.

Tintintiiiin !!! Une cinquième protagoniste poussa la porte de la salle sur Demande. Pinaise de berdol, ça allait trop vite pour la cervelle de Tif'! Que se passait-il ?? Lellia hurlait à Zélie et à Lou de venir l'aider à la tuer, et là, d'un coup, Lucretia arrivait et courait, pis elle aidait Lellia! Elle frappa Lou, elle tira sur l'écharpe pour empêcher la chaussette de faire un plus gros calin à Lou.
Et pis! Elle donnait Lord Biron à Lellia maintenant !! Nen mais celle là elle méritait pas de calin !!!

" Neeeeeeeeen stoooooop !!! Y faut p... "

Et pis Zélie qui criait encore plus fort qu'elle, halala mais elle pouvait pu s'exprimer non d'une banane pas mûre !
Avant même qu'elle ait pu hurler elle même, Zélie s'était tournée vers elle, et d'ailleurs, elle la chargea d'une importante mission...
Réunir des gentilles chaussettes ! Des alliées, des guerrières qui seraient restées du bon côté, et elle allait pitêtre pouvoir tabasser celles qui étaient tombées du côté obscur de la force... Sauf que Tif' ne savait pas faire la distinction... Enfin bref! Toute manière...

" OUI CHEF ! "

Et elle partit vers le fond de la salle d'un bon pas, fouillant les tas de chaussettes qui bougeaient, recrutant les morceaux de laine qui dansaient la Macarena, elle négocia avec des rasta-chaussettes, et même des chaussettes d'affaires !
Il y aurait de tout dans son armée, muahahaha !

Au bout de cinq minutes, elle avait enfilé six paires de chaussettes à ses pieds, persuadant les petits vêtements qu'il s'agissait là d'un signe de dévouement de sa part, elle s'inclina devant une chaussette étrange... :



...Rencontra des intrus :



Des chaussettes en tout genre! :



Et bientot, son armée commença à prendre forme



...Enfin, presque.

Tiphanny revient en courant vers les autres élèves, et s'arrêta net quand elle vit... La chose la plus monstrueuse qu'elle n'eut jamais vue...



..Et la vilaine chaussette géante, s'avança comme une limace avant de lui baver dessus, et sortit un couteau en laine (-me demandez pas comment, je sais pas, il a pas de mains...-)

(Tiphanny agita la main pour répondre au salut du couteau)

"Vous voulez faire un gateau ? Pour qu'on fasse connaissance ? Hein dites j'ai raison ? "

La grosse chaussette se tourna vers Lou, Lellia, Zélie et Lucretia, et leur lança un regard féroce :

" Dites adieu à votre amie ! Elle va mouriiiiir ! Mouahahahaaa ! "

...
...
...
" Là tisuite maintenant ?? Mais attadez j'ai pas fini roooh ! La patience c'est important monsieur alors vous bougez pas! Je reviens dans deux minutes ! "

*musique d'attente au téléphone*...

Notre Tif' nationale disparut. Nul ne sait où elle alla, mais elle tint sa promesse cent-vingt secondes après, elle revint, en compagnie d'un...



" Allez Chaussettator !! Va combattre le méchant Hulk!! Il a voulu me transformer en gâteau... "

Hips... Ainsi se poursuivent les aventures dans la salle sur Demande, l'étrangeté de la scène semble pour moi une énigme résolue :
Tif' s'y trouvait = Il arrivait des trucs bizarres.
Point barre.


[HJ : Et moi j'suis complètement dans le chou aujourd'hui xD]

Bon j’aurais pu être gentille et commencer par un petit résumé afin que cette histoire qui date un peu soit plus claire dans l’esprit de chacun mais je n’ai jamais dis que j’étais quelqu’un de gentil et par conséquent…et bien il y aura quand même un résumé car comme ça ça me permettra d’écrire quelques lignes supplémentaires au cas où je ne sais pas quoi raconter ensuite (ce qui risque d’arriver étant donné mon imagination débordante du moment).

Donc pour en revenir à nos chaussettes : Ma chère petite Lellia est actuellement en train de se faire étrangler par la méchante Lord Byron à cause de cette simplette de Ulbidule qui n’a rien trouvé de mieux que de lui mettre autour du cou en pensant que c’était sa chaussette écharpe (d’ailleurs faudra que tu m’expliques à quoi ressemble une chaussette écharpe, est ce que ça a la forme d’une chaussette mais en tellement grande qu’on peut la mettre autour du cou ou bien est ce que ça a la forme d’une écharpe mais on peut la passer autour de la tête comme si notre tête était en fait un pied ? Question ô combien existentielle, je le sais bien.)

Zélie quand à elle est la seule à s’intéresser un tant soit peu au sort précaire de Lellia puisqu’elle essai de la sortir de là, ce sera donc une nouvelle fois la seule personne valable de ce topic.

Pendant ce temps Typhannette qui avait été nommée recruteuse spéciale des forces armées de la Wizard Strange Team a bien ramené des chaussettes un peu…étrange mais s’est surtout fait un ennemi plutôt conséquent qui veut la tuer. Fort heureusement elle a réussi à trouver Chaussettator qui a engagé le combat avec Grodzilla version chausette qui a eu l’excellente idée de prendre Ulbidule pour se défendre.

Donc Ulbidule est en bien mauvaise posture et j’espère qu’elle le restera ! Et Lou est toute proche de Chaussettator mais comme elle est partie bein….bein valà quoi on évitera de parler d’elle…ou pas.

Hahahahaha ça c’est du résumé au moins !

A présent je peux reprendre le fil de mon récit et reprendre cette Lellia de 3ème année qui est forcée de survivre donc ne rêvez pas !

Mais qui avait invité cette crétine de Ulbidule ? Il suffisait vraisemblablement qu’elle apparaisse quelque part pour que d’horribles choses se passent ! Non seulement elle avait frappé Lou et ça c’était déjà pas très très bien mais en plus elle essayait à présent d’assassiner cette pauvre Lellia qui n’avait rien demandé à personne.

Citation : « Viiiite venez m’aiderrrrrrrrrr !!! »

Ouais bon d’accord…elle essayait donc de tuer cette pauvre Lellia alors qu’elle n’écoutait que son courage pour venir en aide à cette blonde de Lou ! N’empêche que la bêtise des Poufsouffles était une fois de plus brillamment démontrée par ni plus ni moins que leur préfète, une très belle démonstration comme d’hab. N’empêche que le jour où l’un de ces blaireaux de malheur dira ou fera quelque chose d’intelligent, ce sera tellement incongru que Voldy lui-même viendra en féliciter le fautif, il y aura même très certainement un article sur cette action dans la très sérieuse Gazette du Sorcier et par la suite chacun aura droit à un jour férié ce jour là afin de commémorer la première et dernière expression d’intelligence chez les jaunes et noirs. Pour Lellia cela ne faisait pas le moindre doute. De la même manière que sa mort prématurée n’en faisait pas non plus. Et sur sa tombe chacun pourra lire :

Espace à louer « Elle lisait « L’histoire de la laine à travers les âges » et une chaussette en laine l’a poussé dans sa tombe »

Ha non mais vraiment, y avait pas à dire, c’était tout simplement parfait, elle n’allait pas trop trop souffrir et comme ça elle n’aurait jamais à passer ces satanés exam’ ou à se choisir un véritable avenir. Non, elle n’avait qu’à abandonner la partie et laisser la mort la traîner dans son sillage. Adieu monde cruel…et elle laisserait Ulbidule s’en sortir comme ça ? Et elle laisserait les Serpentards ricaner sur sa mort débile ? Et elle laisserait le poste de capitaine de Quidditch à un autre moins expérimenté et moins doué qu’elle ? Impossible ! Elle devait s’en sortir !

Et pour la première fois depuis le début de ce topic quelqu’un eu une réaction intelligente et ce quelqu’un n’était autre que Lellia Windfall bien entendu. Elle sortit sa baguette qui était jusqu’à présent dans la poche de sa robe de sorcière et essaya de la braquer sur Lord Byron qui ricanait comme un cochon (Oui, les cochons rient ! Comme les vaches d’ailleurs, vous devriez réviser vos classiques au lieu de m’embêter) chose qui était particulièrement difficile étant donné qu’il n’arrêtait pas de bouger et que Zélie essayait d’aider la brune qui ne cessait de se débattre dans tous les sens. Mais bientôt maître Byron au regard terrifié lui tint à peu près ce langage :

« Ô bonjour maîtresse Gryffondor, que vous êtes jolie, sans mentir si votre envie de vivre ressemble à votre baguette, vous êtes le phoenix des chaussettes de cette salle. »

© La Fontaine et Moi-même (ouais on bosse en collaboration en ce moment)

Ce que Lellia mit du temps à comprendre étant donné que ça ne voulait pas dire grand-chose quand même mais bientôt elle cru comprendre qu’en abandonnant sa baguette Lord Byron arrêterait sa prise du cobra sur son joli cou gracile et ainsi elle pourrait survivre. La close presque cachée de ce pacte étant bien entendu qu’elle devrait se liguer aux méchantes chaussettes contre ses amies. Inutile bien entendu de vous préciser que vu la situation la brune n’hésita pas un seul instant et laissa retomber sa baguette sur le sol afin de montrer à sa nouvelle meilleure amie la chaussette qu’elle était prête à passer du côté obscur de la laine. Celle si desserra alors immédiatement son étreinte et couru rejoindre ses amies dans le grand combat qui était en train de s’organiser. Lellia enfin libre de respirer comme elle le voulait et autant qu’elle le désirait, prit de grandes respirations qui lui donnèrent bientôt le tournis, quelle idée elle avait eu elle aussi ? Si ça continuait elle finirait par tourner de l’œil comme Potter devant les détraqueurs ! Or, elle n’avait pas de chocolat sur elle pour récupérer ensuite. (oui je sais, ces détails ne servent à rien mais j’avais prévenu, mon inspiration est au point mort en ce moment !).

Fort heureusement pour la Gryffondor, elle ne tourna pas de l’œil et réussit à récupérer ses couleurs habituelles assez rapidement, elle lança alors un sourire quelque peu embêté à Zélie et se baissa pour récupérer sa baguette dans le même temps avant d’entraîner la rousse en arrière derrière la ligne de défense qu’avait fini par organiser les gentilles chaussettes de l’archiduchesse sont elles sèches archi-sèches ?. Bein oui, c’était écrit où qu’elle devait respecter la parole qu’elle avait donné à une chaussette fan de La Fontaine ? Déjà qu’elle ne respectait qu’avec difficulté les promesses qu’elle faisait à ses amis….

« Faut qu’on récupère Typhanny et Lou et qu’on se barre d’ici, tant pis pour Ulbidule elle n’avait qu’à pas venir. Et puis dans chaque guerre y a des pertes alors vaut quand même mieux que ce soit elle que nous ! »

Mouahahaha le côté serpentardien de la jeune fille était de toute évidence en train de refaire surface pour son plus grand bonheur, de toute manière elle n’avait jamais aimé Lucretia et n’avait jamais essayé de le cacher alors qu’elle le dise haut et fort une fois de plus ne pouvait pas lui faire de mal. Bientôt, de nouvelles chaussettes alliées arrivèrent avec des grenades en laine qu’elles tendirent à Lellia et Zélie, et sans plus attendre une seconde la Gryffondor s’empressa d’en prendre une, mordit dans la goupille en coton et lança de toutes ses forces l’arme en direction de Lord Byron et ses petites copines qui avaient construit des mitraillettes en laine balançant des boules anti-mites à grande vitesse. Cette guerre allait se terminer en bain de mitaines, c’était sûr !