[hj] Coucou tout le monde!
Eh oui, je poste enfin le début de ce sujet tant attendu.
Pour ceux qui ne seraient pas au courant, c'est la suite de ce qui s'est passé au bal entre Nervia et Mathias, puis dans la salle sur demande, puis en cours de métamorphose, puis dans les toilettes des filles, avec à chaque fois, différents intervenants que vous allez retrouvez ici.
C'est donc un topic en pv, avec dans l'ordre, Lynn Bower, Mathias Deinan, Cyanur Dedark, puis William Craig et évidement, Nervia Leakey.
Place au rp donc et bonne lecture! [hj]

Une semaine s’était écoulée depuis les révélations de Nervia à ses deux amies Lynn et Clarisse dans les toilettes des filles. Très remontée contre Mathias pour la manière dont il avait renvoyé sa meilleure amie, la petite Ecossaise était bien décidée à avoir une petite conversation avec lui. Idée largement approuvée par la jeune lionne qui s’était instantanément proposée pour être de la « partie ». ça promettait d’être drôle, au moins pour les lecteurs parce que niveau protagonistes, cette petite entrevue n’allait pas être de tout repos. Bref, les deux petites avaient d’un commun accord prévu de ne pas agir dans la précipitation, mais plutôt d’agir dans le calme, toutes passions mises de côté. Nous étions donc un vendredi soir, et il était exactement dis-neuf heures cinquante-cinq minutes, Clis’ attendait impatiemment l’arrivée successives des acteurs de cette scène, soit, Mathias et Lynn, où, dans un ordre qui l’aurait un tantinet un peu mieux arrangée, Lynn puis Mathias.



__Flash back__

Dernier cours de la journée, la serdaigle échangea de brèves paroles avec la gryffondor. Profitant de ne pas avoir d’entraînement de Quidditch ce soir-là (il avait été reporté au lendemain soir), elle se précipita à la volière, faisant attention de ne pas être suivie par la petite blonde mangeuse de pains au chocolat. Eh oui, elle tenait au moins à lui épargner ça, faute d’avoir été adroite lorsqu’il avait été question de la réconforter. Une fois sur place, elle sortit fébrilement sa plume et un parchemin de petite taille. Sachant pertinemment ce qu’elle allait écrire, elle calma d’abord les battements de son cœur avant d’écrire le message suivant.

Citation :

« Pour Mathias Deinan, préfet de Serdaigle et batteur de l’équipe de Quidditch…

Mathias,

J’aimerais beaucoup avoir l’occasion de te parler, car, depuis quelques temps, j’ai l’impression que nos relations sont au plus bas. Or, comme tu le sais, dans une équipe de Quidditch, il est important que tous les joueurs s’entendent bien, et ce, pour des résultats optimums.
J’ai de plus une petite confidence à te faire…
Je t’attends donc à vingt heures ce soir dans la salle des trophées.
Ne sois pas en retard
Amicalement,
Clarisse McBrien.

Après avoir signé, la rouquine cacheta sa lettre et la confia à un hibou grand duc. Tout en rangeant ses affaires, elle le regarda s’envoler, espérant que l’aiglon ai son message au plus vite.







Bon d’accord, elle avait triché et ce n’était pas du tout pour lui parler de ses relations amicales avec le jeune homme, de Quidditch ou encore d’une quelconque confidence. Ça, c’était juste pour qu’il vienne, comme une sorte d’appât. La petite se doutait bien que si elle avait écrit le sujet exact de sa convocation, le petit brun ne serait pas venu, c’était couru d’avance. Alors qu’en lui écrivant un faux prétexte, elle avait une petite chance pour que, piqué d’une soudaine curiosité, le serdaigle daigne se rendre dans la salle des trophées, à l’heure du repas qui plus est. Justement, parlons en de l’heure du repas. De nouveau, c’était un choix tactique. En effet, Clarisse manquait souvent le dîné. Nervia ne s’inquiéterait donc pas de son absence, et puis comme ça, Lynn et elle seraient tranquilles pour parler au jeune préfet : personne ne viendraient les déranger, et, de plus, Rusard ne pourrait pas non plus les punir puisque l’heure du couvre-feu n’était pas arrivée.

La petite serra sa baguette magique, de son petit poing froid, dans la poche de son uniforme. Si elle avait prit le soin d’emmener son morceau de bois avec elle, c’était juste par habitude, pour se rassurer aussi. Elle se repassa mentalement ce qu’elle allait dire à Mathias. Pour quelqu’un de timide comme elle, ça n’allait pas être facile, sauf que quand on en veut à quelqu’un, comme c’était le cas, il fallait surmonter sa timidité, c’est ce que Clarisse devait arriver à faire. Une petite voix dans sa tête ne cessait de lui répéter que le garçon ne viendrait pas, tandis qu’une autre lui insufflait de se calmer, et qu’il viendrait, c’était sûr. Le doute s’installait dans son esprit, vicieux, et allant là ou l’on ne s’y attendait pas. La bleue et bronze commençait à paniquer un peu. Il restait une poignée de minutes avant l’heure du rendez-vous, inutile donc de stresser pour rien.

Soudain, un bruit de pas retentit dans le couloir. La petite se figea. Les pas approchaient. Elle retint son souffle. Le mécanisme de la poignée de la porte s’enclencha…

Une semaine auparavant, Lynn, Clarisse et Nervia s'étaient retrouvées par hasard dans les toilettes des filles et avaient eu une conversation sur le comportement cassant de Mathias. La petite gryffondor et la jolie écossaise avaient donc décidé d'en parler avec lui. Elle avaient été très touché de voir la si gentille et si douce Nervia pleurer à cause du préfet. Et elles ne pouvaient pas laisser passer ça.

Clarisse avait donc donné rendez-vous au préfet à 20H. Il était 20H05 lorsque Lynn arriva devant le lieu que sa collègue serdaigle lui avait indiqué, autrement dit la salle des trophés.

Hésitante, Lynn s'approcha de la porte de la pièce, se demandant si les principaux concernés étaient déjà là... Elle tourna doucement la poignée et jeta un regard à l'intérieur, constatant avec soulagement que seule Clarisse était arrivée. Elle ne remarqua pas tout de suite Mathias.

- Ho tu es là, je suis rassurée... j'avais peur de tomber sur Mathias et de ne pas pouvoir lui expliquer ce que je fais là ! Déclara-t-elle en rejoignant la Serdaigle.

C'est alors qu'elle remarqua le bleu et bronze. Elle se figea et rougit:

- Ho, Bonsoir Mathias... comment vas-tu...?

Elle s'installa juste derrière Clarisse en se mordillant la lèvre inférieure:

- Désolée je suis en retard, on dirait... chuchota-t-elle. Alors, quel est le plan ?

Lynn était assez pressée d'en finir. Elle appréhendait cette discussion et la réaction des différents intervenants. Si jamais Cyanur arrivait, tout cela risquait de méchamment se compliquer... Lynn voulait exprimer son mécontentement à Mathias, mais elle ne voulait pas non plus être trop méchante avec lui. Elle esperait pouvoir avoir une discussion calme mais son entrée en matière n'était pas vraiment fait pour facilité les choses. Elle était ridicule....

La petite rouge et or ne connaissait pas trop Clarisse et même si cette dernière avait l'air particulièrement gentille, elle semblait également avoir un tempéramment de feu et ne voulait pas laisser passer le comportement du préfet. Sa meilleure amie avait pleuré et le responsable devait payer...

Lynn jeta un regard d'excuse à Clarisse et préféra se taire. Il valait mieux qu'elle laisse la joueuse de Quidditch entrer en matière...

La porte s’ouvrit sur…. MATHIAS ! Ah mince ! Pourquoi fallait-il toujours que les serdaigles soient à l’heure et pas les gryffondors ? La petite ne pouvait pas en vouloir à Lynn d’arriver après le jeune homme, mais par contre, elle en voulait à ce dernier d’être là avant sa « complice » ! Bon au moins, la petite était fixée, le préfet était venu ! Sauf que Lynn n’était toujours pas arrivée !! Grrr ! Le pauvre garçon ne savait pas ce qui l’attendait, et c’est la mine heureuse, le sourire accroché aux lèvres qu’il s’approcha de la rouquine. Cette dernière était toujours aussi crispée, et respirait à saccades, mais contrairement à ce que semblait penser le garçon, c’est de colère et non de timidité ou de malaise qu’elle se tenait de la sorte. Ses yeux prirent petit à petit une expression dure. Il la salua joyeusement, sans se douter qu’il était complètement à côté de la plaque. Clis’ répondit, d’une voix neutre, dénuée de tout sentiment ou intonation particulière.

_ Salut Mathias.

Il baissa les yeux, ne semblant pas remarquer le manque d’entrain de la jeune fille. Ou alors mit-il ça sur le compte d’un malaise quelconque entre eux qui n’existait que dans son imaginaire. Imaginaire largement nourrit par la missive de l’aiglonne, envoyée quelques heures auparavant. Il partit dans une discussion tout seul, expliquant qu’il était désolé de l’avoir « délaissée » un peu, qu’il aurait dû voir à quel point ça la mettait mal à l’aise et qu’il ne pensait pas qu’elle souffrirait autant de cet éloignement. L’Ecossaise rit intérieurement. Mathias était vraiment à des années lumière de se douter de la raison pour laquelle il était là. Il allait tomber de haut. Et vous savez quoi ? Clarisse pensait que ça serait bien fait pour lui. Il n’avait qu’à pas être aussi incorrect avec Nervia et c’est tout ! Le jeune homme s’interrompit et demanda si quelque chose n’allait pas. La tête de la fillette devait être vraiment expressive pour qu’il s’interrompe dans un si beau discours. Elle eut un sourire. Mais un sourire ou toute joie était absente.

_ Désolée Mathias, mais je ne t’ai pas fais venir pour ça...

Voix dure, interrompue dans son élan par l’ouverture de la porte pour la deuxième fois de la soirée depuis que Clarisse était dans la prestigieuse salle des trophées. Elle vit alors apparaître la tête brune et discrète de Lynn. Cette dernière entra, et ne sembla pas remarquer la présence de Mathias tout de suite. Elle le remarqua même un peu tard, après avoir parlé ! Aïe ! Clis’ fit une brève moue, indiquant qu’elle ne savait plu trop quoi dire ou faire. Heureusement, la nouvelle arrivante s’excusa et salua prestement le garçon avant de venir se poster derrière la rouquine et de demander quel était le plan. Etrangement, lorsqu’elle apparut, un poids s’envola de l’estomac de l’aiglonne. Elle se sentait mieux parce qu’accompagnée. Normal, même si elle connaissait peu la petite rouge, au moins était-elle dans son camp ! Les regards étant posés sur elle, Clissy prit son courage à deux mains. Le moment était venu, et même si elle était un peu anxieuse, c’était à elle de parler, c’était elle qui avait eut l’idée de le faire venir…

La petite McBrien s’éclaircit la gorge, avant de parler calmement, sans aucune pointe d’amabilité dans la voix.

_ La suite du plan, c’est que nous allons expliquer à Mathias la raison de sa présence ici, et de la nôtre.

Un éclair passa dans ses yeux de glaces, à présent étincelants.

_ Comme je disais tout à l’heure, je ne t’ai pas envoyé ce message pour te dire que je souffrais du fait qu’on ne se parlait plus beaucoup, voire plus du tout. Mais comme tu l’auras deviné, il y a un malaise entre nous, et je, enfin, nous tenions à le dissiper.

Rapide coup d’œil en direction de Lynn, afin que cette dernière approuve.

_ La lettre c’était juste pour que tu viennes.

Petite pause.

_ Nous ne sommes pas ici pour nous disputer ou toute autre chose comme ça. Simplement, nous tenions à te parler dans un endroit calme, et surtout, sans… certaines personnes…

Là, Clarisse pensait aussi bien à Nervia, qu’elle tenait à ménager au maximum, mais aussi à Cyanur. Elle ne savait pas comment le poison réagirait s’il était en présence du préfet des aigles et tenait à éviter que l’un d’entre eux finisse à l’infirmerie. Ce n’était pas le but. Et puis la fillette détestait s’énerver, ça ne lui ressemblait pas.

_ Tu te souviens du bal de Noël ?
En fin de soirée, Nervia est partie en courant, sans qu’on sache pourquoi et toi tu es allé t’installer dans un coin, avec un air bizarre. Je n’avais pas compris pourquoi.
Aujourd’hui, nous savons ce qui s’est passé, et cela ne nous regarde pas.
Par contre, ce qui s’est passé ensuite dans la salle sur demande, c’est autre chose ! Nous voulions te parler à propos de ce dernier détail.

Détail ? Pas vraiment non, et justement, la petite avait accentué ce dernier mot. Peu importe ce que dirait le garçon, il ne partirait pas sans avoir entendu ce qu’elles avaient à lui dire. Clarisse n’avait pas été aimable, mais dans son ton, aucune animosité ne perçait. Sa voix était neutre, montrant ainsi qu’elle cherchait une simple explication, rien d’autre. Et d’ailleurs, l’explication allait commencer. Elle fit un pas de côté, et lança un regard à Lynn, qui voulait dire quelque chose comme « vas-y, je te laisse dire ce que tu as à dire à cet énergumène ! » Seulement voilà, la porte s’ouvrit de nouveau, sur quelqu’un que la petit aurait préféré ne aps voir : Cyanur !

Cette dernière les salua vaguement avant de s’adresser à Mathias, d’un ton beaucoup moins gentil que Clarisse. Mais comment avait-elle su pour le « rendez-vous » ?

_ Salut Cyanur !Tu voulais dire deux mots à ce garçon ? Nous aussi !

Lynn ne savait pas trop comment réagir. Comme elle s’y attendait, Cyanur était détestable mais Mathias ne l’avait pas volé… Elle déclara ouvertement que le Serdaigle avait volontairement blessé sa collègue bleu et bronze. La petite lionne la dévisagea, horrifiée.

C’était complètement disproportionné… elle ne pouvait pas imaginer Mathias faisant sciemment du mal à la petite blondinette si gentille. C’était impossible… du moins tentait-elle de s’en convaincre…

Quand Clarisse acquiesça aux propos de la vipère, Lynn ne sut plus quoi penser ou dire… Elle n’avait pas entièrement tort.. il avait été lâche et ne s’était pas conduit en ami… mais peut-être avait-il simplement dépassé par les évènements… et s’était braqué de façon violente..

Lynn ouvrit la bouche pour réagir aux propos de Clarisse mais elle préféra attendre la défense de Mathias. Celui-ci nia les faits et supposa même qu’elles lui en voulaient d’avoir dit non…
Ce qui était ridicule…

- Ne dis pas n’importe quoi, Mathias… dit-elle d’une voix calme mais pleine d’incompréhension. On ne peut pas s’obliger à être amoureux… mais… tu as mal réagis… tu t’en rends compte ? Tu ne crois pas que Nervia mérite un peu plus que cela… ?

Déstabilisé, il argua qu’il n’avait rien remarqué.

- Bien sûr que tu n’as rien vu ! Même en étant malheureuse, elle a voulu te préserver… Elle a honte d’elle à cause de ta réaction….

Puis soudain, Mathias repoussa brutalement Cyanur et se mit à crier sur la Serdaigle et la Serpentard. Lynn le fixa, incrédule. Puis les paroles de chacune se mirent à tourner dans l’esprit de la petite lionne. Elles n’avaient pas tort… et Mathias était un peu trop sur la défensive pour un innocent…

Cependant, le voir au bord des larmes était particulièrement difficile et il fallait qu’elle se concentre sur le souvenir de Nervia en pleurs pour continuer à faire face. Clarisse elle aussi était énervée mais Lynn la comprenait. Nervia était sa meilleure amie et elle s’était sentit coupable de ne pas avoir été là quand il avait fallu. La seule qui semblait trouver cela un peu amusant était Cyanur.

Mathias jeta un regard implorant à Lynn, comme s’il s’attendait à ce qu’elle le soutienne. Elle haussa les épaules et dit :

- On est dans une impasse… .

Cyanur regardait la scène avec une joie difficilement camouflée. Non pas qu’elle aimait voir des amis aussi proche se disputer en fait elle n’en avait strictement rien à fouttre mais elle ne pouvait pas dire qu’elle appréciait particulièrement Mathias. Le voir là, au milieu des trois filles, complètement prit au dépourvu et sans défences était plutôt amusant. Tel un enfant entouré de loup, il ne sait plus de quel côté s’enfuire. Il sait que tout est fini. Avant même de sentir les croc meurtriers lacéré sa peau, il se voit déjà mort. Le mal est fait dans son esprit. Cette pensée fit sourire la jeune blonde.

Mathias répondit à Lynn comme si elle était la seule dans cette pièce à le comprendre. Well, in fact she was... La Tout-Rouge était vraiment trop douce. Comme si elle avait peur de le blesser de ses paroles. De toute façon, même si elle le blessait, il le méritait non?

Quand Mathias se mit a balbutiner qu’il n’avais pas été méchant et qu’il n’avais rien fait de mal, la jeune vipère ne put que lever un sourcil. Il n’était pas là, lui, quand la petite Nervia avait avoué à Cyan qu’elle serait heureuse de voir un cognard arriver en plein visage du préfèt. La Vert et Argent s’était approché du garçon pour lui murmurer des menace. Elle trouvait la situation trop belle pour ne pas en profiter. Pourtant, la réponse de Mathias était loin de ressembler à ce à quoi la petite s’attendait. Il la poussa en arrière en lui disant de le laisser tranquille. Ne s’attendant pas à cette poussée, la blondinette perdit son équilibre et tomba sur le sol. Elle en fut certes fâché mais elle ne perdit rien de son arrogance. Elle avait bien vu que Mathias commençait à craquer. Ce n’était pas le moment de perdre de l’assurance. Elle poussa la méchanceté jusqu’à affirmer que le moineau avait fait exprès de blesser Nervia. Quand Clarisse approuva, la petite ne put retenir une expression de surprise. Elle se retourna vers la rouquine. Elle ne pensait vraiment pas que celle-ci approuverait ses dires.

« Merci Clarisse... Au moins quelqu’un qui reconnait les evidences... »

Puis, Mathias commença à crier. Ô douce mélodie de la personne qui craque... La Serpentard écouta à peine ce que hurlait la pauvre petit Mathias. De vaines explications... Des accusation sur la fausse amitié... Rien de bien important pour la petite. Elle attendit donc qu’il aie fini. Et la suite était d’autant plus interessante. Il commença à pleurer. Pas à chaudes larmes comme un bébé mais quand même plusieurs gouttes d’eau salée. Non, la petite n’était pas insensible. Mais voir Deinan pleurer ne lui faisait ni chaud ni froid. En fait, elle trouvait amusant de voir qu’il passait en ce moment par les mêmes émotions que Nervia. Il ne semblait pas trouver cela agréable. Peut-être comprendrait-il de cette façon ce qu’il avait fait subir à l’ami de la vipère. Quand, dans un relan de désespoir pitoyable, le pauvre Tout-Bleu lança un regard au Chaton, la petite eu un sourire en coin.

** Pathétique... **

Lynn, bien entendu, ne fit que hausser les épaules. « On est dans une impasse... » La petite n’était pas d’accord. Ça allait très bien. Elle était en parfait contrôle de la situation.

« Dans une impasse? Mais non... Tout se déroule parfaitement bien. Avec nous trois en pleine possession de nos moyens et Prince Deinan qui pleure, qu’est-ce que tu veux de plus? »


[HJ : Désolé vraiment pour le retard j’était prise par l’école et tout. J’espère que vous ne m’en voulez pas...]

[Opération "pieds dans le plat"...]

Des éclats de voix dans la salle des Trophées... le son d'une dispute... William remontait vers sa salle commune lorsqu'il entendit ces cris résonnant un peu partout... Il s'arrêta et écouta, le coeur battant... Cette voix ressemblait tellement à celle de Mathias... Le rouquin hésita un instant, puis il se décida à pousser la porte, et la stupéfaction le laissa immobile sur le seuil.
Mathias, le visage dégoulinant de larmes, faisait face à trois filles, comme un accusé... Visiblement, il était question de Nervia, d'après ce que le rouquin entendit des explications du Serdaigle, mais les accusatrices ne semblaient guère satisfaites. William n'avait pas reconnu toutes ces demoiselles, de dos, mais deux silhouettes lui étaient assez familières pour qu'il identifie Lynn et Clarisse. Quand la troisième parla, il reconnut la voix de Cyanur Dedrak, une Serpentard qu'il n'appréciait guère... et il l'apprécia encore moins en entendant ce qu'elle disait.

« Dans une impasse? Mais non... Tout se déroule parfaitement bien. Avec nous trois en pleine possession de nos moyens et Prince Deinan qui pleure, qu’est-ce que tu veux de plus? »

Il était donc vraiment tombé en pleine séance punitive... Il s'avança pour aller se placer près de Mathias. Il ignorait ce que ces filles lui voulaient, mais il estimait que son ami avait besoin de son soutien- et tant pis pour Lynn et Clarisse. Qu'elles en pensent ce qu'elles voudraient, Will estimait que c'était des méthodes de voyous. Il contourna les trois filles et vint se placer épaule contre épaule avec le Préfet. Au moins, il ne serait plus seul face aux trois filles... A voix basse, il demanda:

-Mathias... ça va?

William fixa Lynn et Clarisse, sans trop insister sur Cyanur dont il connaissait trop bien le regard dédaigneux. Il ne les aurait pas crues capables de ce genre de jugement...

HJ: Tiens? J'avais oublié ce sujet
Je sais qu'on devait initialement attendre Nervia, mais il vaut mieux que nos RPs futurs se basent sur quelque chose de solide si on parle de cet évènement fâcheux. Je fais partir Mathias, mais Nervia peut le croiser, et vous finissez sans moi, ok? Merci

Alors alors... Ca fait longtemps que j'ai pas répondu à ce sujet, donc je relis tout depuis le début... Oui... Hmm... Oh! Aïe... Ok, maintenant c'est bon xD

Mathias avait donc craqué, Clarisse, Lynn, et surtout Cyanur, étaient finalement parvenu à leur fin initiale, à savoir faire payer le jeune Serdaigle de sa soi-disante méchanceté... Pourtant, le Préfet ne comprenait toujours pas. Certes, il s'en rappelait à présent, il avait demandé à Nervia de sortir de la pièce lorsqu'elle s'apprêtait à le faire d'elle-même, mais jamais il n'avait eu l'impression d'être méchant! Ce n'était pas dans le doux tempérament de Mathias que de faire volontairement mal à quelqu'un... Tandis que ses larmes coulaient à un rythme assez irrégulier sur ses joues, tout le monde se retourna pour faire face à William. William... Que faisait-il ici?!? Il n'était tout même pas lui aussi venu pour détruire Mathias de l'intérieur à petit feu... Pas lui, pas son meilleur ami... Mais le jeune Serdaigle se rappela aussitôt qu'à peine quelques minutes auparavant, il avait souhaité voir son ami. Et il était là! Lui pourrait certainement démentir tout ce qui se disait contre lui, et qui était faux!

Lorsque le Gryffondor vint se placer près de lui, Mathias ne réussit pas à répondre à sa question. Il n'émit qu'un reniflement qui pour autant n'arrêta pas ses pleurs silencieux. Après un résumé très clair par Lynn de la situation (On est dans une impasse), Clarisse choisit de reprendre les choses en main. Prendre les choses en main, cela signifiait enfoncer un peu plus le clou, visiblement. Car même si ce n'était réellement l'intention première de la gentille rousse, c'est l'effet que ressentit le pauvre Mathias.

Arrête de pleurer...

Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase...

Vous... VOUS ÊTES HORRIBLES!!!!

Tiens? Mathias criait une nouvelle fois. C'était un tel cri du coeur que les coupes et trophées eux-mêmes frémirent dans leurs cages de verre. Le jeune Préfet s'était détaché de William pour s'avancer d'un pas vers les trois filles. Pleurant toujours, son visage reflétait à présent une colère intense, et une étincelle de passion brillait dans ses yeux marrons. (j'écris pas en majuscule, mais ce qui va suivre est bien crié^^)

Evidemment, on va toujours croire ce que dit celui qui pleure! Elle aurait pu m'accuser d'assassinat vous l'auriez crue parce qu'elle pleurait! Et bien voilà! Moi aussi je pleure! Et j'ai pas honte! Parce que vous m'avez fait mal! Vous me prenez pour un monstre! Vous avez oublié qu'on était amis simplement parce qu'elle vous l'avait demandé, mais moi aussi je l'aime beaucoup, et vous l'avez oublié, ça!

Le regard dément de Mathias se posa alors sur Cyanur. D'un pas décidé, le jeune garçon s'avança vers elle.

Et toi! Toi tu voulais seulement me faire pleurer, me faire souffrir, pour ton plaisir! Tu me dégoutes!

Et il la giffla...

Là, c'était fort. Le claquement résonna longtemps dans la salle, car c'était un geste auquel Mathias n'était pas habitué. C'était même la première fois qu'il frappait quelqu'un. Il savait qu'à présent, il perdrait tout crédit d'une quelconque compréhension de la part de ses amis, et qu'à présent, William le regarderait de travers. Mais peu lui importait. Il marcha à pas lourd vers la porte. Il n'en pouvait plus. Il allait se barricader dans son dortoir, et pleurer toute la nuit. Avant de franchir le seuil, frémissant, Mathias se retourna, et hurla plus fort que jamais:

Je vous déteste! Tous!

CRAAC!! SHLIIIING!!

L'une des vitres qui protégeaient les trophées venait d'éclater au fond de la salle. Il était connu que les émotions d'un jeune sorcier qui ne maîtrisait pas tous ses pouvoirs pouvaient interférer avec ceux-ci, et les activer sans qu'il le veuille. Dans un fracas de verre brisé, le Préfet se retourna, et courut vers la Tour de Serdaigle. Il se sentait sale, souillé, il avait frappé une fille, et venait de dire à ses amis qu'il les détestait, ce qui était faux en général. Mais il souffrait. Il avait mal. Et une fois enfermé dans son dortoir, il pleura toutes les larmes de son corps, la porte protégée par un maléfice de Vérouillage.

Clarisse se tourna vers Lynn, demandant une confirmation mais la rouge et or semblait aussi perdue que sa camarade. Mathias niait et la lionne n'était plus aussi sûr d'elle.

Bientôt les cris et les larmes remplirent la pièce et Lynn regarda les principaux protagonites perdue. Alors qu'elle pensait que la situation ne pouvait pas être pire, William entra à son tour dans la pièce.

Elle croisa son regard inquiet et perplexe et se sentit encore plus coupable. Voir Nervia pleurer lui avait fait de la peine... mais les larmes de Mathias n'étaient en rien une consolation... elle n'avait pas voulu en arriver là...

C'est un veritable dilemne interieur qui paralysait Lynn. Mathias était son ami, au même titre que Nervia mais elle devait beaucoup à cette dernière et cela mettait à mal sa loyauté. A qui devait-elle faire confiance...?

- Mathias.. tenta-t-elle dans un ultime effort pour calmer les choses.

Mais il s'était remit à hurler et elle entendit plus qu'elle ne vit la gifle qu'il donna à Cyanur. Une claque retentissante... et avant que la vipère n'ait pu réagir il se tourna vers eux et hurla :

Je vous déteste! Tous!

Une vitrine explosa au fond de la salle, la faisant sursauter et alors qu'elle se retournait à nouveau vers le Serdaigle elle ne put que le voir quitter la pièce fou de rage et de tristesse.

Un silence gênant s'était installé dans la pièce et Lynn lança un regard désolé à Clarisse puis se mordit la lèvre en voyant Cyanur se tenir la joue. William avait l'air perdu mais elle se sentait incapable de lui expliquer qu'elle était en partie responsable de ce qui venait de se produire...

- Je crois.. qu'on ferait mieux d'y aller...

Et à son tour, elle quitta la pièce d'une manière quelque peu brusque.