- Ben attends, deux secondes, je cherche... s'exclama Joana, lançant à son tour un regard inquiet en direction du couloir.

** Bon, alors voyons voir ça.. Quatre, deux et trois pattes. Des pattes... C'est pattes avec deux "t" donc, ça peut pas être des pâtes à manger... manger... dis-donc, c'est que je commence à avoir faim, moi ! Il y a intérêt à ce qu'il y ait quelque chose à manger derrière cette porte...**

- Bon, quatre pattes le matin. Je connais plein de choses qui marchent à quatre pattes, mais pourquoi le matin ? Les animaux se mettent pas subitement dans la même journée à passer de quadrupèdes à bipèdes... En plus, ils ont trois pattes après ?! Ouh, là, c'est très suspect tout ça...

Joana resta dubitative, à contempler les mots sur le mur. Elles avaient vraiment besoin de trouver une idée pour sortir de là. Au bout de quelques longues minutes, Joana éclata de rire.

- C'est peut-être les pouffys ! Ben ouais, ce sont bien des animaux rampants. Quand ils me croisent, ils se mettent à quatre pattes devant moi... Et certains courageux essayent de se relever pour me faire face, mais ils finissent toujours par se prendre une raclée, qu'il fait qu'ils ont besoin de béquilles pour marcher...

Joana se tourna vers Pansy, d'un air amusé. Bon, daccord, elle n'avait pas d'idée, mais par défaut, elle pouvait toujours essayer de détendre un peu l'atmosphère...

- Les cours particuliers... j'aurais dû y penser, murmura Joana pour elle-même.

Pansy semblait se laissait abandonner à la panique. Joana eût un mouvement de recul à la vision de l'ombre. Pansy lui demandait ce que c'était. Comment pouvait-elle le savoir ? C'était la première fois qu'elle venait là... et sûrement la dernière, vu l'état de l'endroit. La baguette commençait à trembler dans sa main. Pansy, quant à elle, n'en menait vraiment pas large. A la vitesse de la lumière, elle avait atterri derrière Joana, lui enfonçant les ongles dans la peau et lui hurlant dans les oreilles. Ca y est, elle était sourde ! Un bourdonnement continua à résonner encore après que Pansy ait terminé. Joana se força à bailler, histoire de dépressuriser.

- Ah !

C'était bon, elle s'entendait parler. Dans le même temps, Pansy (mais quel boulet, celle-là...) était partie percuter un mur et actionner elle-ne-savait-quel-engrenage. Le fait est que les murs commençaient à s'agiter et que Pansy s'était remise à hurler.

- ON SE CALME ! s'exclama Joana d'une voix tonitruante.

**Voilà qui devrait calmer Pansy. Une bonne chose de faite. Maintenant, passons. Alors, ces murs... que vous arrive-t-il, expliquez-moi tout. Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on fait ? Les murs se rapprochent... Les murs se rapprochent ?! ARgh ! Non, on ne cède pas à la panique.... J'vais la tuer. Non ! On ne tue personne non plus. On va trouver la solution, s'en sortir vivantes se marier et vivre heureux jusqu'à la fin des temps... **

- On avance !

Joana avait décidé de prendre les choses en main, car Pansy avait l'air d'avoir perdu toute rationnalité. La jeune fille avança à tâton. Les murs se rapprochaient de plus en plus. Joana accéléra quand soudain elle sentit le sol se dérober sous ses pieds.

- AAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh... Aouch !

**Mais c'est pas possible ! Ils en mettent partout de leurs saletés de trappes ! Ils pourraient pas au moins mettre des matelas à l'arrivée non ? C'est toujours ou de la pierre froide, ou un truc gluant, ou une plante bizarre... On a le droit à quoi ce coup-ci ?**

Joana ralluma le bout de sa baguette.

[Chose promise, chose due^^ Voici le topic ressuscité ]

Citation :

Pansy Parkinson(1980-1994), fille aimée par ses parents et sa famille. Ecrasée par deux murs à Poudlard lors de sa troisième année à l'école de sorcellerie.

Voilà ce qui allait figurer sur le livre de la famille à son nom. Voilà ce qu'il allait rester d'elle pour les lignées à venir : une phrase et des cendres dans un bocal. Elle qui avait toujours imaginé une page entière consacrée à elle, relatant ses exploits en tant que Mangemort ainsi que toutes ses aventures avec d'autres mangemorts. Morte sans jamais avoir fini l'école, morte sans jamais avoir été mangemorte comme papa et maman, morte sans jamais avoir eut de petit copain.

AAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH
JOANAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
JOAANNNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Heureusement pour elle, sa camarade de maison avait un esprit de survit plus développé qu'elle et lui cria de se calmer pour trouver une solution. Elle se tu alors en fixant Joana tout en espérant qu'elle les sortirait vite de la ou même mieux, qu'elle la réveillerait de son cauchemar avec des claques. (Il est rare de rêver que Joana nous donne des claques, mais ça peut arriver^^).

Elle dit alors d'une façon que Pansy trouva très calme d'avancer. Pansy obéit et couru derrière Joana en regardant avec appréhension les murs se rapprocher de plus en plus d'elle.

L'issue la plus proche était encore beaucoup trop loin pour qu'elles y arrivent avant de se faire ratatiner. Mais un miracle se produisit alors: la mer s'écarta devant elles le sol s'ouvrit sous elles.

La descente du longue et l'atterrissage forcé et douloureux. Pansy cria pendant tout le temps sans relâche et presque sans respirer. Bien entendu, le lieu où elles avaient atterrit était complètement sombre. Pansy marqua une arrêt dans ses cris, ce qui mit encore plus en valeur le silence angoissant qui suivit.

Joana alluma alors sa baguette.

Elles pouvaient distinguer ce qui était le plus proche d'elles mais n'avaient pas une vue d'ensemble de la pièce. Elles était à première vue dans ce qui apparaissait comme une cave. On pouvait ensuite distinguer une sorte de lit en métal un peu plus loin avec des sangles accrochées aux coins. A coté se trouvait un meuble avec dessus plein d'objets tranchants ou étranges. Même Pansy compris alors que c'était une salle de torture.

AGAGAAA

L'ambiance n'était certes pas plaisante, mais Pansy eut comme le sentiment qu'elles n'étaient pas seules. Après c'était peut être de la paranoïa ... Derrière le lit on pouvait distinguer une porte. Elle était fermée mais impossible de dire à cette distance si elle était fermée par des sorts ou pas.

Pansy se retourna alors, l'air apeuré vers Joana et lui chuchota:

Tu crois qu'on peut sortir de là ? Tu as entendu quelque chose? Ya quelqu'un tu crois? On va s'en sortir ?

[hrp : et dire que j’étais en train de le laisser à nouveau s’éteindre… franchement désolée du retard]

Un second bruit sourd lui indiqua que sa camarade venait de la rejoindre au sol. Un nuage de poussière s’éleva et provoqua une quinte de toux à la préfète. Elle battit de l’air devant son visage et tapa ses vêtements pour en ôter le manteau gris qui était venu se déposer dessus. Bon, ce coup-ci apparemment, c’était à « sol glacé et poussiéreux » que les deux jeunes filles venaient d’avoir droit.

Ce que la jeune verte et argent vit quand le bout de sa baguette s’éclaira ne lui plût que guère. Non seulement cet endroit était glauque et sombre, mais en plus il était glauque et morbide. Mais pourquoi est-ce que c’était toujours à elle que ça arrivait ce genre de choses. Et d’ailleurs, elles étaient où ? Elle ne savait pas exactement combien d’étages elles avaient pu dévaler mais certainement pas plus d’un ou deux. De fait, elles étaient toujours dans les hauteurs du château, ce qui signifiait qu’il devait y avoir des fenêtres quelque part qui pourraient donner sur l’extérieur, non ? Comment ça non ? Un donjon ? Oui, fort probablement. Il était vrai que la déco intérieure le laissait présager en tout cas. D’ailleurs, il faudrait qu’un jour elle rencontre le décorateur d’intérieur de ce château, elle avait deux trois trucs à lui dire à celui-là… notamment à cause de sa fâcheuse manie de coller des trappes et des trous poussiéreux un peu partout dans ce satané château !

Mais le moment était mal choisi pour méditer sur ces problèmes d’architecture. Il n’y avait pas de fenêtre ici, et aussi fort qu’ait pu le désirer la préfète, il n’était que fort peu probable qu’il en apparaisse une par la simple force de sa volonté. En clair… elles étaient mal ! Non seulement mal, mais en plus enfermées dans ce qui ressemblait de plus en plus à une salle de torture. Oui, parce qu’évidemment, dans les salons de beauté, les fauteuils avaient généralement l’air plus confortables et n’étaient pas dotés de sangles au niveau des poignets. Et puis il n’y avait pas d’écarteurs pour les bras… quant aux ciseaux, ils étaient un peu plus… enfin, moins…. Et puis ce lit, aussi…
Mais que faisaient-ils subir aux élèves dans cette école ? A quelles autres fins avait pu servir ce château ?...

L’autre hystérique avait finalement cessé de hurler derrière elle et la suivait maintenant en silence. Enfin, plus ou moins silencieusement… La jeune préfète percevait quelques couinements, et il restait préférable de se dire qu’ils provenaient de Parkinson plutôt que de rejoindre cette dernière dans un délire paranoïaque.

La jeune fille continua à évoluer lentement dans la pièce. Quelque chose attira son attention du côté du lit. Il semblait que Pansy avait remarqué la même chose qu’elle. Sa camarade, d’un an sa cadette la regarda, l’air plus paniquée que jamais avant de lui chuchoter quelques mots.

- Je, je…

*Mais qu’est-ce qu’elle veut que j’en sache !* souffla une petite voix brusquement devenue suraigüe dans la tête de la jeune fille.
*Reste calme, Jo, calme. Ne cède surtout pas à la panique. La panique entraîne encore plus de panique, et encore plus de décisions idiotes. Si tu paniques, elle va le voir. Si elle le voit, elle va paniquer encore plus, et si elle panique encore plus, tu vas avoir le droit à encore plus de cris hystériques, c’est ça que tu veux ?*

- NON ! s’exclama alors la jeune fille sans réaliser qu’elle avait prononcé ce mot à voix haute.

Elle se tourna alors soudainement vers l’hurluberlue qui l’accompagnait et opina du chef en se fendant même en un sourire qui ressembla à une grimace crispée. Elle essayait de se décontracter un peu, mais il fallait dire que ce retrouver dans un endroit pareil avec une fille très sujette à la panique était UN PETIT PEU anxiogène…

- Je veux dire SI !

Sa voix avait eu une note suraigüe sur la fin qui sonna comme un couac. La préfète toussota pour se redonner quelque peu contenance, avant de reprendre.

- Si, bien évidemment. S’il y a une entrée, il y a forcément une sortie. Il faut bien qu’ils aient réussi à rentrer tout… ce bazar là…

D’un geste désinvolte, elle indiqua les engins de torture qui les entouraient, essayant de ne pas penser au fait qu’il eut été possible qu’ils aient été emmenés ici en transplanant, chose que ni l’une ni l’autre des deux jeunes filles ne savaient faire. Mais il y avait une porte après tout. Elle était probablement là leur sortie.

- Tiens, ben la voilà notre sortie !

Du doigt, elle montra alors la porte, essayant de s’en convaincre au moins tout autant qu’elle essayait d’en convaincre la petite brune excitée. La jeune fille se dirigea droit dessus, essayant d’empêcher la main qui tenait sa baguette de trembler, et posa la main sur la poignée.

Mais pourquoi était-ce toujours elle qui était de corvée d’ouverture de portes donnant sur l’inconnu ?

[hrp : jte laisse le grand honneur et bonheur de décider de ce qu’il se produit ensuite XD]