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 Fureur et Violence [libre]
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MessageSujet: Fureur et Violence [libre]   Fureur et Violence [libre] EmptyJeu 28 Juin - 10:40:05

[Libre mis plutôt bon posteur si possible niarkhéhé (le première année qui commence déjà à être exigeant XD)]

[Suite du topic "We wish you a merry Christmas" à la volière]

Emilien avait quitté la volière sans se retourner, plus que furieux. Et plus il se rendait compte qu’il était en colère, plus ça l’énervait, car il avait l’impression de réduire à néant les efforts accomplis ces deux dernières années. Il avait tout supporté, tout ! Les remarques sur ses yeux, les regards craintifs de son père, la désapprobation de sa belle-mère et ses tentatives pour le christianiser, les disputes entre ses parents, leur obstination à s’arracher leur fils dès que l’occasion s’en présentait, l’italien, les moqueries de son beau-père. Durant tout ce temps, il ne s’était pas énervé. Et là, en moins d’une demie heure, une dispute débile détruisait tout ! A cause de qui, en plus ? A cause de sa meilleure amie, et d’un abruti de nobliau à la noix ! Ce qu’il avait été bête de se mêler de ça. Maintenant, il lui fallait quelque chose pour se défouler ! Heureusement, c’était les vacances, et personne ne vint se mettre sur son chemin … Mais il était énervé à un tel point que ses poings en tremblaient, il ne se contrôlait qu’à moitié. De plus, il n’avait tiré aucune satisfaction de cette dispute, même quand Lucy avait avoué ses tords … Ce qui l’énervait d’autant plus. Il avait l’impression d’avoir gâchée une amitié, et pour rien, en plus.

Il descendit dans la salle commune, mais ne s’y attarda pas, car même vide, il ne supportait pas l’ambiance de cette pièce. Emilien posa son cadeau dans le dortoir, prit seulement des livres qu’on lui avait offerts, dont ses cadeaux de Noël, et remonta dans le hall, où il prit la direction du parc. Oui, en t-shirt, il s’en fichait de crever de froid ! La colère se faisait ressentir jusque dans les mouvements du Serpentard, brusques, il faisait de grands pas rapides à travers la neige, dans laquelle il laissait des traces de son passage. Arrivé près du lac, il s’arrêta. Ça faisait tellement longtemps qu’il ne s’était pas énervé à ce point ! Ça ne lui avait pas manqué, oh non, loin de là. La dernière fois, c’était à l’école, deux ans plus tôt. Emilien haïssait ce souvenir, et s’il avait pu changer le passé, il ne serait jamais entré dans les toilettes de l’école, ce jour-là. Mais il n’avait pas eu le choix, on l’avait poussé à faire ce qu’il avait fait ! Ces trois garçons, ils l’avaient bien cherché ! Depuis le début de l’année, ils avaient passé leur temps à le provoquer, ils l’avaient bien mérité, finalement ! Emilien lâcha tous ses livres et en prit un. L’Œuvre, de Zola, un cadeau de son père.


- Qu’il aille se faire f**tre ! hurla le Serpentard en lançant le livre dans le lac.

Celui-ci était gelé, mais la couche de glace était si fine qu’elle se brisa instantanément lorsque le livre y arriva. Et d’un ! Mais Emilien n’était pas calmé pour autant. Le lieu lui rappelait encore la scène entre Lucy et l’autre imbécile, et le faisait bouillir intérieurement. Le Serpentard ne savait plus quoi penser à propos de son amie, s’il pouvait encore l’appeler comme ça. Et elle, elle en pensait quoi ? Elle avait l’air de lui trouver encore plein de qualités, mais il en doutait. Oh non, deux ans auparavant, il n’avait pas eu le choix. Les trois idiots l’avaient isolé dans les toilettes, c’était la fin de la journée, il n’aurait pas dû se trouver là. Ils avaient commencé à faire des remarques sur ces yeux … Emilien se saisit d’un autre livre. Orgueil et Préjugés. Ah, celui-là, il s’en souviendrait ! C’était un cadeau de sa belle-mère, et cette débile avait jugé bon d’ajouter son petit commentaire : « Tu vois, ça te définit parfaitement ! » Emilien la haïssait profondément, elle aussi, à cet instant il détestait tout le monde. Non seulement elle s’était incrustée dans sa vie, mais elle lui avait volé son père ! Lorsqu’il l’avait rencontrée, Mr Backhand avait totalement changé, surtout envers son fils. Alors elle n’avait pas à se permettre ce genre de commentaires. D’ailleurs, qu’est-ce qu’elle en savait ?


- Tu sais où tu peux te le mettre, ton orgueil et tes préjugés ?

Ceci dit en hurlant une fois de plus, et en lançant le livre dans le lac. Orgueil et Préjugés était parti rejoindre l’Œuvre. Emilien détestait Gatween, cet abruti à face de vieux bœuf rabougri. Sans lui, il ne se serait jamais disputé avec Lucy ! Tout ça, c’était de sa faute ! Il avait perdu sa meilleure amie à cause d’un idiot de nobliau à la noix ! Le Serpentard prit un troisième livre, tiens, la vie de Jésus. Encore un cadeau de sa belle-mère, et celui-ci datait du matin-même ! Alors qu’ils lui lançaient des remarques plus que moqueuses sur ses yeux, sa famille, et d’autres choses encore, les trois garçons avaient commencé à le repousser dans le fond des toilettes. Lorsque l’un d’entre eux avait pris Emilien par le col et avait fait mine de le frapper, le jeune Backhand n’avait pas hésité à riposter. L’impulsivité était l’un de ses principaux défauts, avec ceux qu’il avait cités tout à l’heure à Lucy. Le Serpentard lança la vie de Jésus dans le lac, où elle flotta à côté de l’Œuvre et de l’orgueil et les préjugés de sa belle-mère. Pourquoi disait-on une belle-mère, d’ailleurs ? Une moche-mère, plutôt, ouais ! Ou une stupide-mère ! Le première année prit encore un livre, il en avait beaucoup, de toute façon. Raison et Sentiments. Encore une idée sa moche-mère ! Avec un autre commentaire, du genre : « Tu devrais en faire preuve toi aussi ». Emilien le lança de toutes ses forces avec un nouveau cri :

- Je t’em**rde, toi aussi !

Emilien ramassa un cinquième livre, Apprendre l’Italien. Ça, c’était signé sa mère ! Qui d’autre voudrait absolument lui faire apprendre cette langue ? Emilien la détestait, elle aussi. D’abord elle l’arrachait à son pays un mois sur deux, l’empêchait de suivre une scolarité normale et de se faire des amis, et en plus elle voulait lui enfoncer sa langue débile dans le crâne ! Sa mère n’était pas au courant pour ce qui s’était passé à l’école. Elle n’aurait pas compris. Emilien avait laissé sa haine prendre le dessus sur toute réflexion, et avait frappé les trois garçons de toutes ses forces. Et encore, le terme était faible. Un professeur l’avait retrouvé et l’avait arrêté, fort heureusement. Mais depuis, rien n’avait été pareil … Déjà à l’époque, Emilien n’en avait rien à faire, de l’italien. Le livre s’envola, pour terminer sa course dans le lac, où il flotta en compagnie de l’Œuvre, de l’orgueil, des préjugés, de la raison, des sentiments et de la vie de Jésus. Tous, ils pouvaient tous crever ! Emilien donna un coup de pied dans ce qui restait de livres, entre autres le Da Vinci Code et Comment Être Un Bon Chrétien, en deux volumes. Eux aussi terminèrent dans le lac. Emilien avait l’impression d’y avoir balancé ses parents, mais sa colère n’était pas tombée. Il prit un dernier livre, Malavita, de Benacquista, et le déchira, arrachant toutes les pages avec rage. Sans savoir ce qu’il perdait.

Il détestait l’autre abruti de Stanislas, il détestait son père, sa mère, ses moches-parents. Après l’incident des toilettes, il avait bien sûr été renvoyé de l’école, comme les trois garçons qui avaient dû faire un détour par l’hôpital. L’un avait le bras cassé, l’autre c’était le nez, et le dernier une côte. Emilien avait repris les cours dans une autre école, très éloignée de la précédente, et avait dû subir le blabla d’un psychologue pendant près d’un an. Maintenant, tous les efforts qu’il avait fait, tous les résultats de son « traitement », étaient partis en fumée. Pour la première fois depuis qu’il était sorti dans le parc, Emilien eut conscience de la température. Il tremblait non seulement de rage mais aussi de froid … Cette constatation ne fit que le démoraliser plus encore. Le Serpentard s’accroupit dans la neige, et enfonça sa tête dans ses bras, croisés sur ses genoux. Et tant pis s’il crevait de froid. Il en avait tellement marre … De tout, de sa famille stupide, de Lucy, de Poudlard, de ses yeux, de ses cheveux, de tout ! À bout de nerfs, exténué après avoir exprimé sa rage en lançant tous ses livres dans le lac et en avoir déchiré un dernier, dont les pages volaient encore autour de lui, Emilien ne bougea même pas lorsqu’il entendit des pas.
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MessageSujet: Re: Fureur et Violence [libre]   Fureur et Violence [libre] EmptyJeu 28 Juin - 14:27:02

[Tolèrera tu le message d’un autre première année pas aussi dificile ? et qui fait plein de fotes par aileurs ?]

Raymond avançait tranquillement. La neige grognait faiblement sous ses pas, comme si brisé l'immensité plane du parc, de par ses pas, était un pêché commis envers l'hiver lui-même. Comme si, d'un simple cas, on pouvait briser ce chef d'oeuvre si fréquent et banal.

La neige était orgueilleuse, de se croire unique, et le gros garçon l'aimait pour ça, pour cette prétention qu'elle avait de se croire belle. Raymond, lui, ne pouvait répondre à aucun critère d'esthétique, à part peut être celui du porc ou de l'éléphant. Mais la neige était froide et se fichait de toutes ses considérations. Enfaîte se devait être cette même froideur qui faisait tout son orgueil. Tout ce qui lui importait, enfaîte, à la neige, c'était de rester le plus longtemps possible froide et plane... Et de nous gelé les pieds.


*Tu aurais dû tombé autre part que dans une école si tu avais voulu rester « belle »*

Le Poufsouffle sourit à ses pieds et à la neige qui y restait collé. Il se savait ridicule, mais devant sa silhouette boudinée, toute notion de sérieux était proscrite, tout comme l’intimité, impossible, de par ses bourrelets. Cette habituelle solitude qui le saisissait chaque matin au réveil et qui le poussait à s'isoler devant le regard critique des gens.
Le peu de temps qu'il avait passé à Poufsouffle lui en avait appris un peu plus sur ses camarades. Ils étaient pathétiques. Mais cela, tout le monde le savait dans la Maison. Mais cela était aussi pour beaucoup le seul moyen d'être heureux. Dans un sens, pouvoir se dire « ce mec est ridicule, c'est saisissant comme il me fait pitié » permettait d'égaillé leurs vies en se disant qu'il valait mieux que ce mec, qu'il était supérieur.

Poufsouffle était l'exemple même de la loyauté ? Plutôt qu'elle n'avait personne à trahir. Plutôt qu'on préférait se couper le bras que de serrer la main d'un Poufsouffle.

Et ces pensées, qui traversaient l'esprit de Raymond, il les savait véridiques. Tout simplement parce qu'il avait pitié de ces gens, et qu'il était d'une certaine façon supérieur à eux de le savoir. Mais, après tout, n'était ce pas cela les relations humaines ? N'était ce pas comme ça que les humains devenaient chaleureux ? Qu'ils se trouvaient des amis ?

Et puis, Raymond en avait assez, il était las de se plongé dans de si sombres pensés en ses périodes de Noël. C'est vrai, il n'avait pas de quoi être réellement heureux : pas d'amis avec qui le fêter, ça ne changeant pas, mais cette fois si, il n'avait pas même eut sa famille. Il s 'y était préparé, après tout, Noël était comme tous les autres jours une fois son côté festif mit de côté... La magie de Noël, c'était de la bouse de dragon avec un joli noeunoeud rose, au final.

Le première année de Poufsouffle s'approchait donc sombrement du lac, écoutant l'affreux crissement de la neige sous ses bottes.

À la vue du lac, il eut de nouveau envie de se lancer dans un sombre monologue... Pour lui tout ce qui était plat et régulier était matière de pensée. Ça lui permettait d'oublier son attirail de gros.


*Et puis pourquoi on a doté les humains de la pensée ? Aaaaah ! On sert à rien... Je sers à rieeeeen...
. . .
Et depuis quand les livres volent !?*


Raymond regarda avec de grands yeux le livre voltiger puis tomber dans le lac en brisant la fine couche de glace.
*Ooooooooh*

Puis un autre livre vola, avec une couverture bleue sombre.

*Aaaaaaaah, la belle bleue !*

- Je t'em**rde, toi aussi !

Le Pouffy sourit. Il n'y avait rien de mieux que de gâché des biens matériel, et surtout, de le tirer de ses sombres pensées. Et puis, il se sentait seul, pourquoi ne pas aller rendre un peu de la joie que lui avait donné cet inconnu en balançant ses livres ?

Raymond s'approcha de la rive, en faisant attention de ne pas glisser... Ce qui n'était pas gagné, il faut bien l'avouer, et pour cette même raison, nous retrouverons le Poufsouffle plus bas, nez dans la boue.
-Keuf keuf...

Le garçon se hissa sur ses jambes et jeta un regard autour de lui. Par chance, personne ne l'avait vu. Et d'ailleurs, la seule personne susceptible de le voir semblait détachée de la réalité. Il était même quasiment sûr que, quand bien même il lui crierait dans les oreilles, le garçon ne répondrait pas.

D'un seul coup, toute sa gaieté nouvellement acquise s'envola. Au revoir, bonne action qu'il s'apprêtait de faire.


*De toute façon, les B-A, ça n'a jamais été mon truc. *

Le Poufsouffle s'approcha du garçon. Il chercha à voir son insigne, malheureusement, le garçon ayant enfoui sa tête dans ses bras, celle-ci n'était pas visible. Soupirant, sachant que ses prochaines actions avaient... Quatre-vingt-dix-neuf pourcent de chance d'échec, et à peu prêt tout autant de mal se finir, il prit place à côté de l'autre. Et il attendit.

Il savait bien de quel genre de personne il s'agissait. Certes, toute avait une raison différente d'agir ainsi, mais dans les faits, il s'agissait toujours de personne en marge de société. Les marginaux, soit refoulé soit refoulant, qui n'étaient pas compris ou qui ne comprenaient pas les autres. Peu importe, dans les deux cas, et dans un moment comme celui-ci, il n'avait pas intérêt à engager la conversation. Enfaîte, Raymond savait déjà que l'inconnu pouvait prendre ça comme une intrusion dans son intimité.

De plus, s'il engageait la conversation, l'autre le prendrait pour un grand moralisateur. Le genre de mec qui se croit blasé de tout. Le type même de l'égocentrique de service... Il n'était pas là pour rassurer, simplement par curiosité, juste pour voir les réactions de ce mec.

Prenant son écharpe aux couleurs de sa maison, il se la glissa derrière la tête et se coucha dans la neige, sans s'inquiéter du froid. De toute façon, il s'était lancé un sort d'Impervius qui rendait ses habits imperméables à la température comme à l'eau. ( Very Happy)
Very Happy
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MessageSujet: Re: Fureur et Violence [libre]   Fureur et Violence [libre] EmptyVen 29 Juin - 11:35:26

Emilien se calmait peu à peu, il était toujours en colère, mais maintenant il pouvait penser de manière cohérente. Première étape, résumer les derniers événements, sinon il ne s’en sortirait pas. Il avait croisé Lucy par hasard dans la volière, et puis … La conversation était partie sur un sujet sensible : Gatween, vile Serpentard à la face de vieux bœuf rabougri, petit noble aux manières dépassées et hautaines, première année sans aucun intérêt. A part ça, c’était le petit ami de la Serdaigle, et c’était au moment où elle le lui avait dit, que la discussion avait pris un tout autre tournant. Emilien devait bien avouer que c’était un peu de sa faute, s’il s’était contenté de féliciter son amie et de lui souhaiter bien du bonheur … Mais bon, il n’avait pas voulu être hypocrite. Menteur peut-être mais hypocrite, jamais. Bref, ils avaient commencé à parler de ce Gatween, et comme Lucy étalait ses qualités, Emilien, lui, avait dressé une liste des défauts de cette tête à claques. Et il pensait toujours qu’il avait raison ! En tout cas, ça n’avait pas plu à Lucy … Qui avait tout de même perçu son sous-entendu.

Le Serpentard, toujours sans bouger, commença enfin à s’intéresser à ce qui se passait autour de lui. Ce que le parc était silencieux ! En même temps, c’était normal, le matin de Noël, quand il faisait froid comme ça … Cazzo, qu’est-ce qu’il faisait froid ! Emilien ne releva même pas le juron italien auquel il avait pensé sans le vouloir. Finalement, après toutes ces années passées à moitié en Italie, la langue du pays avait commencé à lui rentrer dans la tête. S’il la rejetait, c’était juste par … Par principe, disons. Ce faisant, il montrait à sa mère qu’il n’acceptait pas la situation. Elle l’obligeait à quitter son pays un mois sur deux, et ce, sans lui demander son avis ! Malgré tous les efforts qu’Emilien faisait pour ne pas parler italien, à force, il en connaissait, des expressions en italien. Et il lui arrivait de les utiliser sans le faire exprès, même si c’était très rare. Il faisait tout particulièrement attention à ne pas les utiliser devant son beau-père, qui aurait été trop content qu’Emilien commence à parler sa langue.

Comme il tendait l’oreille, le Serpentard entendit des bruits de pas. Même un matin de Noël, alors qu’on crevait de froid – et lui particulièrement, en t-shirt – il fallait qu’il y ait quelqu’un pour le déranger. Ça devait être une loi métaphysique : quand quelqu’un était seul, dans Poudlard, il agissait comme un aimant sur les autres, et il y en avait toujours au moins un pour se pointer. Bizarrement, l’autre ne lui adressa pas la parole, il se contenta de s’asseoir à côté de lui. Non mais, il se croyait où, lui ? A la plage ? Qu’il dégage ! Emilien ne leva pas la tête pour l’observer, qui pouvait avoir l’impolitesse de le déranger ainsi ? Il y avait intérêt à ce que ce soit quelqu’un qu’il connaissait, à la limite si c’était Startouffe ou même Pyrrhus, bon … Il se doutait bien que Lucy ne l’aurait pas suivi jusque-là, elle avait quand même un caractère assez fier. Malheureusement, le Serpentard était comme ça aussi, alors avant qu’ils ne décident de s’adresser à nouveau la parole, ça prendrait sans doute du temps.

Emilien en profiterait pour réfléchir, puisqu’il n’avait pas été capable de le faire sur le moment. Lucy avait bien compris que si le fait d’être à Serpentard était une mauvaise chose à ses yeux, ça voulait dire qu’il trouvait qu’il n’était pas quelqu’un de bien. Evidemment que non, Emilien n’était pas « quelqu’un de bien ». Il le saurait, si c’était le cas. Déjà, il y avait tous les défauts qu’il avait cités à son amie, menteur, égoïste … Et s’être rappelé de « l’incident » d’il y avait deux ans, n’arrangeait en aucun cas l’image qu’il se faisait de lui. Sale gosse méprisant, aucune reconnaissance pour les adultes qui l’ont élevé, ah çà non ! Déjà qu’il nous embête avec ses yeux bizarres, en plus il faut qu’il soit chiant, ah là là … Emilien n’était pas stupide, il les entendait parler, ses parents. Mais il les envoyait tous se faire voir, puisque c’était ce qu’ils pensaient de lui. Le Serpentard soupira intérieurement. Et l’autre, qui était toujours à côté ! Il faisait quoi, là ? Surtout, qu’est-ce qu’il attendait ?


- Togli, lança le Serpentard non sans mauvaise humeur.

Sûrement la première fois qu’il ne se mordait pas la lèvre en se rendant compte qu’il avait utilisé un mot italien. Il n’était pas dans son état normal, de toute façon, ce matin. Alors l’autre ne devait pas s’attendre à ce qu’il soit gentil !


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Traduction des mots italiens …
- Cazzo : l’équivalent de « P*tain »
- Togli : Dégage (attention, italien de dictionnaire XD) (d'après ce que j'ai compris, le "g" se prononce pas, c'est beaucoup plus joli Rolling Eyes)
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MessageSujet: Re: Fureur et Violence [libre]   Fureur et Violence [libre] EmptyVen 29 Juin - 14:50:56

- Togli »


Raymond regarda son camarade. Celui-ci avait relevé la tête, et le regardait haineusement, comme seul quelqu'un arborant le vert et argent pouvait le faire. C'était amusant de voir qu'il pouvait mettre tant de monde en colère rien que par sa seule présence. D'ailleurs, il n'était pas rare qu'il se mette en colère contre lui-même, comme maintenant. Il n'y avait que lui pour s'intéresser au sort d'un Serpent.

Soupirant, il referma les yeux pour oublier la chaleur de ce regard cuisant. Puis il réalisa que « togli » n'était pas un sort. De toute façon la hargne avec laquelle il avait prononcé ce mot avait beaucoup plus d'efficacité que bien des sorts.



-Qu'es que ça veut dire ?
Avec un accent misérable, il répéta : Togli. »

Puis rouvrant un oeil, l'orientant vers les livres, il ajouta :


-Et pourquoi t'as balancé tout ça ? Les tritons ne savent pas lire de toute façon. »


Il regarda les bouquins flottés à la surface. L'un d'eux commençait déjà à couler. Pourquoi ce Serpentard avait balancé de pareil bouquin ? Un livre restait un livre, se n'était pas vraiment le genre de choses qu'on balançait dans le lac pour se défouler. C'était plutôt pour s'en débarrasser. A moins que ce soit vraiment pour faire de la lecture au triton ? Non, les pages trempés se déchireraient si on les touchait.

* Et puis le Serpy tire une de ses tronches... ! C'est capable de sourire ses bêtes là ?*

Le Serpentard semblait presque triste aux yeux de Raymond, enfaîte, un curieux mélange de haine, de tristesse et de mélancolie. Qu'est ce qu'il avait perdu pour être mélancolique à cet âge ? Il ne semblait pas bien plus vieux que lui... Mais il était plus petit, il ne devait pas être dans une autre année. Et puis remarquant que le regard du garçon n'était orienté vers le lac, mais perdu dans les profondeurs de son âme, il continua, cherchant à établir une vraie conversation.


-Tu te hais ? T'as buté quelqu'un pour tiré pareille tronche ? »



Certains mots avaient échappés au Pouffy, mais ce n'était pas bien grave, après tout les Serpentard n'était pas du genre à castagné plus imposant qu'eux seul. Bien que celui-ci ne semblait pas vraiment fourbe. Il avait juste l'air d'un gamin blessé, un chiot abandonné sur le bord de la route. Ou plutôt à un rat qui avait perdu sa queux en s'arrachant d'un piège. Il y avait quelque chose de bancale, de casser chez le jeune garçon. Comme si on venait de lui couper une troisième jambe sur laquelle il était habitué à se reposer.

Raymond se dit que ce Serpy avait bien de la chance d'avoir eu le temps de s'habituer à pareil traitement, et dans les tréfonds de son âme, qu'il avait sans doute bien mérité son sort. Mais la tristesse ne saillait pas si bien les joues de son camarade. Certes il ne semblait pas être le genre de garçon qui pouvait se sentir parfaitement heureux, mais pas non plus le genre à être tout le temps triste. Enfaîte il éprouvait une certaine compréhension à son égard. Comme lui, il aurait fait n'importe quoi pour oublier ses peines.

Mais il aurait préféré se couper un bras plutôt que de l'avouer de vive voix. Ce n'était pas dans l'intérêt des marginaux gros et gras de confier pareil sentiment.
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MessageSujet: Re: Fureur et Violence [libre]   Fureur et Violence [libre] EmptyVen 29 Juin - 19:01:14

Emilien avait fini par lever la tête pour voir à quoi ressemblait l’énergumène qui avait décidé de le déranger, en ce matin de Noël. Son regard tomba sur un Poufsouffle, un petit gros, qui avait comme un air de stupide porcelet. S’il était susceptible, il ferait mieux de s’en aller tout de suite, parce que dans l’état où était Emilien, il était parfaitement capable de le chercher sur son physique, même si c’était une chose horrible. Mais non, il restait là, cet abruti. Il fallait qu’il le lui répète en anglais, peut-être, de dégager ? Non mais vraiment, il fallait bien qu’il soit à Poufsouffle pour être aussi bête, pas capable de comprendre que le Serpentard n’était pas d’humeur à supporter sa bêtise. Et s’il fallait qu’il s’en prenne physiquement à lui pour qu’il s’en aille, après tout, il était bien capable de le faire ! Non il n’allait rien lui casser, il n’y aurait pas de sang, il savait s’arrêter lorsqu’il le fallait. Emilien serra les poings, mais ne bougea pas. Le Poufsouffle répétait d’un air idiot « Togli » avec un accent abominable. Même pas capable de répéter correctement quelque chose qu’il venait de dire. Mais jusqu’où allait sa bêtise ?

Il décida de ne même pas répondre à cette question, et à la suivante non plus, d’ailleurs. Emilien était atterré par l’imbécillité du porcelet. Il n’avait peur de rien, sans doute. Si le Serpentard n’avait pas pour réflexe de se servir de sa baguette, il n’aurait pas de scrupule à utiliser ses poings … Pourquoi il avait balancé ses livres ? Mais qu’est-ce que ça pouvait lui faire ? S’il voulait les récupérer et les faire sécher, c’était comme il voulait, mais qu’il arrête de parler. Si Emilien s’en était pris à ses livres, c’était parce qu’ils symbolisaient ses parents, ses beaux-parents, qui ne lui offraient rien d’autre, tout en sachant parfaitement qu’il n’y toucherait pas. Mais ça, le Poufsouffle ne serait pas capable de le comprendre, puisqu’il était si bête ! C’était sans aucun doute le pire de la maison des blaireaux, et son physique n’arrangeait rien. Ouais, c’était facile de se moquer de quelqu’un parce qu’il était gros, et alors ? Emilien avait assez subi de remarques sur son propre physique pour savoir que ça ne tuait pas ! Et puis l’autre gros n’avait qu’à pas se ramener, ce matin.


- Chiudi il becco …

C’était juste murmuré, comme un souhait pour lui-même. Oui, qu’il la ferme, sa grande gueule, ou il allait avoir des problèmes ! Mais non, cet idiot continuait ! Emilien le détestait déjà, alors qu’il ne lui avait pas fait grand chose, à part le déranger alors qu’il n’avait qu’une envie, c’était d’être seul. Et lui avoir posé des questions débiles aussi. En temps normal, le Serpentard était déjà assez susceptible, mais là, c’était cent fois amplifié. Depuis que le gros porcelet était arrivé, Emilien se retenait de lui envoyer une bonne droite dans la figure, ça leur aurait fait beaucoup de bien, à eux deux. A Emilien parce qu’il avait besoin de se défouler, les livres ne lui avaient pas suffi, et à l’autre porc de Poufsouffle parce qu’avec ça, il comprendrait qu’il y avait des choses qu’il valait mieux ne pas faire, comme venir déranger un Serpentard énervé un matin de Noël. Alors quand l’abruti lui demanda s’il se haïssait, s’il avait tué quelqu’un pour faire une tête comme celle-là, Emilien ne se retint pas. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il était debout, et envoyait son pied droit de toutes ses forces dans le gros ventre du Poufsouffle.

- Mais tu vas la fermer, oui ! hurla-t-il tandis qu’il frappait le porcelet.

Ouais, il était violent, et alors ? C’était l’autre, qui l’avait provoqué ! Quelle idée de lui demander s’il se haïssait, aussi ! Bien sûr qu’Emilien se détestait, après ce qu’il avait fait à la volière, c’était tout à fait normal … De toute façon, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas une bonne opinion de lui-même. Depuis deux ans, en fait, depuis l’incident à l’école. Depuis que, ce jour-là, il avait frappé jusqu’au sang trois gamins qui le cherchaient, et les avait envoyés à l’hôpital. C’était la première fois qu’il frappait quelqu’un, et il avait espéré que ce serait la dernière. D’ailleurs, son père avait tout fait pour ça. Mais non, il fallait qu’un abruti de gros Poufsouffle vienne le déranger ! Et provoquer cette réaction violente. Plus il y pensait, plus Emilien avait envie de lui faire du mal … C’était de sa faute ! De la faute de cet imbécile s’il devenait violent ! Et il allait le lui payer !


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Traduction
- Chiudi il becco : « La ferme ! » (italien de dictionnaire toujours Rolling Eyes )
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MessageSujet: Re: Fureur et Violence [libre]   Fureur et Violence [libre] EmptySam 30 Juin - 0:26:29

Ray pouffa. Que croyait se Serpentard à marmonné comme ça, que le monde s'arrêterait pour l'écouter ? Ce mec était pathétique, risible. Qu'attendait-il comme ça, à grogner comme un cochon ? Il faisait une crise d'apoplexie à devenir tout rouge comme ça ? Il avait de l'asthme, c'est ça ?

-Tu deviens plus rouge qu'un Griffondor. Tu m'inquiètes là, les Verts sont pourtant connu pour teint de Dandy...


Le Serpy ne répondit même pas. Raymond se serait bien vexé, mais il était beaucoup plus amusant de regarder les diverses émotions de haine passant sur le visage de l'inconnu. Il entendait ses pensées mieux que s'il les avait crié affublé d'un sonorus. Comme c'était prévisible, c'en était risible, les Serpy n'étaient pas si diffèrent des Pouffy, dans le fond, toujours à s'en faire pour un rien, à se vexé pour la plus futile des choses. Et quand ça n'allait plus dans le bon sens, ça s'emportait, ça s'énervait, parfois même sa devenait violent. D'ailleurs, sans même avoir engagé la moindre conversation, il savait que ce mec appartenait au dernier genre. Cette façon qu'il avait de s'isoler, de fulminer dans son coin... Il était du genre à se trouver un exutoire sans l'oser vraimant. Ses livres, dans l'occasion séante, était la seule chose qu'il avait trouver.

Et d'après la tronche constipée qu'il tirait, il lui restait de quoi commettre quelques folies.


* Allez, vas y, gueule, frappe griffe, ouvre la gueule et exhibe tes canines. *



Mais le Serpentard semblait loin de tout ça. Il était perdu dans ses pensées. Ses yeux fixaient toujours le néant avec hargne, palpitant comme une bouteille de soda trop remué. Et puis son regard tomba sur le Pouffy, qui, pour l'occasion arborait un grand sourire.

Il ne vit par contre pas le coup de pied venir. La douleur éclata dans son ventre et remonta dans son échine, des piques de douleur traversant son cerveau de part en part. C'était jouissif de sentir se simple courant électrique pénétrer ses neurones, les connectés dans un bel ensemble, accélérant follement les battements de son coeur... C'était du masochisme pur, Ray le savait pertinemment, mais c'était la seule façon pour lui de se sentir bien. Quand tous ses muscles se raidissaient sous la douleur, que sa graisse se statufiait avec l'acide lactique. Et puis frapper, mobiliser son biceps, son triceps, ses pectoraux dans un bel ensemble et taper. Sentir ses doigts en contact avec la peau meurtrie, sentir l'impact du choc remonté le long de son bras...

Oui, il vénérait aussi cette sensation. Malheureusement, il n'avait jamais pu laisser éclater sa violence dans son état la plus pure, certes, il était vif, malgré sa graisse, mais ses jambes ne lui avait jamais permis de suivre le rythme. Enfaîte on se tenait toujours à une dizaine de pas de lui et on ricanait... Et parfois, on lui sautait dessus. A un, à deux... Plus ils étaient à l'agresser plus il y prenait du plaisir... La plupart du temps il finissait dans un coin, couvert d'hématome, mais l'espace d'un instant, il avait pu se sentir « entier ». En accord avec lui-même.

Et c'était ses moments là qu'il aimait.

Ce Serpentard qui se tenait au-dessus de lui et le frappais sauvagement, il l'adorait. Mais voilà, il se montrait un peu trop arrogant.

Brandissant sa large main potelée, il agrippa la tunique de son camarade et l'attira vers lui. Il le sentit perdre son équilibre et tomber vers lui. Puis il brandit son autre bras, contractant ses muscles puis balança son poing devant lui. Il ne savait pas où il avait frappé, il avait juste atteint son bute. Et ce bute était simplement de libérer toute sa violence sur ce nain en vert

Et puis Ray se releva, pour tout aussi vite ressauter sur ce mec qui se montrait si arrogant. Il le chevaucha, souleva à nouveau son poing pour l'écraser sur sa gueule d'ange. Il voulait faire disparaître cette tronche, il voulait l'enterrer dans la boue et la salir, car il s'agissait là de tout ce qu'il n'était pas. Et il recommença, encore et encore, jusqu'à plus soûl.

Il en voulait encore. Il voulait encore de cette violence gratuite. Il voulait le menu extra au complet. Avec une entrée bien saignante, et un plat de résistance genre steak tartare, un fromage qui se dégusterait avec Pomfresh et un dessert en compagnie du Directeur pour un renvoi directe. D'ailleurs il le savait très friand des sorbets citron... Il allait faire la tête si Pomfresh prenait toutes les réserve de glace pour leurs blessures...
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MessageSujet: Re: Fureur et Violence [libre]   Fureur et Violence [libre] EmptySam 30 Juin - 11:31:46

Après avoir donné un bon coup dans ce tas de graisse, Emilien se demanda s’il ferait mieux de s’arrêter ou non. La dernière fois, il ne s’était pas posé la question, et il savait où ça l’avait mené. Si Porky – il avait décidé de l’appeler comme ça à l’instant – ne lui avait pas fait de remarque sur ses yeux, lui, il l’avait provoqué sur ce qu’il ressentait. Il se foutait de sa gueule, alors que c’était bien la dernière chose à faire ce matin-là. C’était la première fois qu’Emilien frappait quelqu’un à Poudlard, qu’est-ce que ça lui vaudrait ? Si on retrouvait Porky en sale état, le nez en sang, on lui dirait quoi ? Est-ce qu’on le renverrait ? On lui enlèverait cinquante points, et on l’enverrait à l’infirmerie sans un mot de plus ? Emilien sentait bien que c’était différent de la dernière fois. La preuve, il arrivait à penser aux conséquences de ses actes, à se demander s’il devait continuer ou non. Alors qu’à l’école primaire, il ne s’était rien demandé du tout. Il avait frappé, point. La différence était grande, le seul point commun, c’était qu’on l’avait provoqué. Donc, ce n’était pas de sa faute, ni cette fois-là, ni la fois dernière. Cette certitude lui suffisait pour continuer à frapper.

Mais Porky avait semble-t-il décidé de se défendre. Cet abruti aurait sans doute mieux fait de la fermer, d’encaisser encore un ou deux coups, et tout aurait été terminé. Emilien ne se serait pas défoulé pendant des heures, il n’était pas fou non plus. Mais l’idiot de Poufsouffle avait attrapé son t-shirt et l’avait brusquement tiré vers lui. Alors qu’il perdait l’équilibre et tentait de s’appuyer sur quelque chose, il ne vit pas venir le poing potelé de son adversaire. Porky avait balancé son poing en plein dans sa machoire et Emilien, complètement sonné, fut presque projeté en arrière. Il fallait dire que Porky était assez imposant, et lui, plutôt frêle … Malgré tout, il avait toujours su se débrouiller, et l’autre gros Pouffy ne lui faisait pas peur. Comme il tombait dans la neige et qu’il portait la main à son menton, Porky revint à l’attaque. Quoi ? Mais il était fou, ce mec ! Il ne se contentait pas de se défendre et de se venger un coup, non ! Il en voulait encore ! Emilien n’eut même pas le temps de réagir, l’autre était déjà sur lui.

Le Serpentard aurait bien voulu bouger, mais l’autre l’écrasait de tout son poids d’obèse. Avant qu’il n’ait eu le temps de faire le moindre geste, il vit Porky, le poing serré, prêt à l’abattre sur son visage sans aucune pitié, ni retenue. Et c’est ce qu’il fit. Emilien n’aurait même pas su décrire la douleur qu’il éprouvait, il n’avait même pas le temps de crier que le poing de Porky revenait, et à chaque fois, le Serpentard se demanda comment sa tête pouvait encore tenir sur ses épaules. Il sentit le goût du sang sur ses lèvres, Porky l’avait frappé à ce niveau là et sa lèvre s’était ouverte. Il fallait qu’il réagisse ! Le Poufsouffle était devenu complètement cinglé, s’il ne faisait rien il allait en faire de la bouillie, de sa petite gueule d’italien. Mais que faire ? Le Serpentard avait à peine le temps de réfléchir que la douleur se faisait ressentir à nouveau, plus forte encore, car l’autre ne faisait même pas une pose. Emilien ne pouvait pas bouger ses jambes, il ne pouvait rien faire et se contentait de regarder venir les coups …

Quand soudain il se décida à réagir et tendit ses mains en avant, un peu à l’aveuglette. S’il avait eu assez de force, il aurait sans doute essayé d’étrangler Porky, mais son cou était tellement gras, qu’il n’aurait pas pu en faire le tour avec ses deux mains. Alors Emilien décida de s’attaquer aux points faibles de son adversaire, et attrapa tout ce qu’il put au niveau de son visage. Après lui avoir presque arraché une oreille, il lui enfonça finalement les doigts dans ses yeux. Le résultat ne se fit pas attendre, Porky, surpris, le libéra de son étreinte. Emilien en profita pour se lever d’un bond, il avait la tête qui tournait, mais il fallait qu’il fasse quelque chose … Le Serpentard aurait tout aussi bien pu s’enfuir en courant, vu toute la graisse de Porky, il n’aurait jamais pu le rattraper. Mais non, il était très rancunnier, et voir le Poufsouffle s’en tirer sans rien ne lui plaisait pas … Ce pourquoi Emilien saisit l’occasion qui se présentait à lui, et alors que l’autre payait encore les conséquences du coup en traître du Serpentard, le jeune Backhand se jeta sur Porky et le poussa en arrière. Le Poufsouffle tomba alors dans le lac, brisa bien sûr la glace et alla rejoindre les livres d’Emilien …


[Si tu veux, tu peux aussi me balancer dans le lac XD Seulement après faudrait peut-être qu'un préfèt intervienne avant que tu noies mon Mimile Rolling Eyes]
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