June restait à écouter sans rien dire. A vrai dire, elle ne risquait pas de répondre. En effet, lorsque le professeur -qui soit dit en passant était plutôt inquiétant avec son étrange oeil- avait montrer le povrebine, comme plusieurs autre élèves, June avait bêtement pensé qu'il sagissait d'une pierre.

*Décidément c'est impossible d'être blasée ici! Si maintenant les pierres sont vivantes!*

Mais en écoutant un peu mieux, June comprit enfin que ce n'était pas les pierres qui était vivantes comme elle l'avait tout d'abord cru. Cette créature était donc un animal magique...

*Heureusement que nous sommes nombreux dans la classe alors parce que s'il fallait que je me débrouille toute seule avec ça! J'espères qu'on va apprendre à se débarasser de ce truc!*

Un peu inquiète, June regardait le povrebine bizarrement. Pendant ce temps là, certains élèves semblaient être très actifs. Mais généralement June préférait se taire même lorsqu'elle avait des questions à poser, de peur de passer pour une idiote.

En entendant la réponse de William, Jaina soupira. Décidément il n'avait aucun sens de l'humour celui-là, surtout quand il était fatigué. Mais la lionçonne bien décidée n'allait pas se vexer pour si peu. Elle sortit une poche de bonbons de couleur orange fluo et en posa quelques uns sur la table.

"Arrête donc de faire ton rabat joie, je suis là pour te sauver la mise: le prof a une tête à coller ceux qui dorment en cours. Alors reveille toi un peu et prends un bonbon, ils sont à la vitamine C et au guarana, tu te sentiras frais comme un gardon et tu pourras même me dire qui s'est prit la bombabouse."

Elle leva discrètement les yeux vers le prof pour s'assurer qu'elle avait chuchoté assez bas pour qu'il ne l'entende pas, puis elle posa l'un des bonbons orange devant William pour l'inciter à le manger. Elle prit ensuite sa plume et se mit à dessiner un cailloux sur son parchemin en ecrivant en dessous "povrebine". Elle écrivit les propriétés énoncées de cet être et se mit à réflechir quelques instants. C'était pas si compliqué de s'en débarasser songea-t-elle, levant la main aussitôt.

"Déjà, maintenant qu'on connaît cette créature, si on se met à déprimer seul en se promenant, on se retournera pour vérifier si il n'y en a pas un qui nous suit. En plus, vous allez sûrement nous reveler le sort qui sert à s'en débarasser. Ou alors peut-être faut-il manger un bout de chocolat, s'efforcer de penser à un truc joyeux et donner un grand coup de pied dans le povrebine? Et je pense que si ici il ne fait rien, c'est parce que vous l'en empechez et il ne saurait pas forcément à qui s'attaquer..."

Finalement aujourd'hui Jaina avait la langue bien pendue, elle ne se serait que rarement soupçonnée d'être capable de prononcer une réponse aussi longue en cours. Mais, étant donné qu'elle n'avait pas son manuel sous les yeux, elle n'aurait pas su quoi dire de plus, se contentant désormais d'atendre un commentaire du prof tout en observant les autres élèves répondre à leur tour, surtout le serpy qui semblait débarquer de la lune (ou d'ailleurs, mais c'est un serpy alors bon faut pas trop leur en demander à eux hein ).

Tout sembla partir en sucette, tout d'un coup. Un élève de Poufsouffle posa deux questions. Passe encore. Une autre élève de la maison Jaune et Noire en posa trois. Bien. Deux + trois = cinq. Puis un Serpentard avec une tête de pas Anglais... Saxon, probablement, arriva. Lui semblait avoir passé des années avec les extra-terrestres et devait sûrement avoir été relâché il y a peu. Un peu partout, il y avait des chuchotements. Une élève de Gryffondor marmonna quelque chose à son voisin, l'endormi conscient, pour lui proposer un revigorant, avant d'émettre une hypothèse pour répondre un peu à tout le monde...

"Bon..." grogna Maugrey. "Non, vous ne touchez pas. Le soin pour ces bêtes-là, c'est dehors que ça se passe. Asseyez-vous. Un voisin compatissant vous viendra en aide."

Le cas de l'Allemand réglé (pas de retrait de points, ça sert à rien, il sait pas, le pauvre), le professeur reprit tout ce qui avait été demandé et dit :

"Ces bestioles vivent surtout dans l'Est de l'Europe... Mais on peut en trouver ici. C'est très rare, mais il peut y avoir des colonies qui se forment aux endroits les plus improbables. Si vous en rencontrez, le Povrebine est seul ou à deux, voire trois, jamais plus. Si vous êtes seuls, c'est dangereux pour vous. Ils sont conscients de leur pouvoir, c'est pour cela qu'ils s'en servent... Si vous êtes atteints et que vous n'avez pas idée de ce qui vous arrive, vous perdez connaissance. Et là, on ne peut même plus vous identifier... Ca de l'appétit..."

Son oeil magique balaya une nouvelle fois la classe puis vint se poser sur la créature qui venait de se rouler en boule une nouvelle fois.

"A plusieurs, il est possible qu'ils vous suivent, s'ils ne sont eux-mêmes pas seuls. Ils sont conscients de ce qu'ils peuvent vous faire. Pour les faire fuir, ce qui n'est pas trop difficile... quoiqu'en en regardant certains... Pas de sort particulier, simplement des sorts de base que vous pouvez connaître. Le fait de les avoir repérés les découragent en général. Quelques-un sont téméraires et n'abandonnent pas. La magie n'est pas dans la liste de ce qu'ils aiment. S'ils voient que vous êtes équipés d'une baguette, menacez-les."

Il s'arrêta encore, attrapant directement à la main le Povrebine roulé en boule, au sol.

"Essayez de donner un coup de pied si vous voulez, vous ne lui ferez pas peur. Et non, je ne l'empêche pas de vous attaquer. Peut-être les plus proches ont-ils eu un frisson... Pour répondre à votre question (il désigna 'l'endormi conscient'), le rapport avec les Détraqueurs, il y en a un... Mais minime... Ils n'ont pas les mêmes effets. En ampleur, j'entends."

Maugrey fit demi-tour, retournant vers la cage. Enlevant complètement le drap, il révéla le contenu. Cinq autres pierres étaient dans la cage, qu'il ouvrit avant de retirer les uns après les autres les Povrebines. Pointant sa baguette vers les fenêtres, il tira les rideaux, plongeant la salle dans une semi-obscurité.

"A vous de jouer."

Il déposa celui qu'il tenait et laissa les Povrebines s'éveiller et découvrir l'environnement et les élèves.

Jaina, trop occuppée à attendre de voir si le prof daignerait lui donner quelques points pour sa tentative de réponse, ne remarqua pas que William venait de coller l'un de ses précieux bonbons énergisants dans sa fiole d'encre... Enfin, voulant tremper sa plume, elle remarqua l'étrange pétillement. Babines retroussées, elle fixa sévèrement son voisin, prenant une pleine poignée de ses bonbons, puis elle les engloutit tout en machouillant bien, ce qui ne l'empechait pas de parler.

"Vive la confianche... Et le gachpillache. Teuh!"

Avec une moue hautaine, elle se détourna pour reporter son attention sur le prof. Alors non seulement il ne lui donna aucun points mais en plus il se payait subtilement sa tete en disant à l'autre zigoto de vert qu'il y avait des voisins secouristes ou je sais pas quoi. C'était le pompom, déjà avoir un éclopé de service en guise de prof... Voilà quoi, et en plus il avait aucun sens du social ce type-là... Conclusion: il voulait la guerre, il allait l'avoir! Et pas qu'un peu mon n'veu!
C'est ainsi qu'on en arriva à découvrir une salle de classe sombre (cool pour le voisin, lui qui voulait faire la sièste) et infesté de bestioles à effet inverse de l'anti-dépresseur. Et comme par hazard, Jaina n'avait rien trouvé de mieux que de se fourer à côté d'un "petit être fragile et sans défense", la proie idéale pour les povrebines. Fort heureusement, la créature ne s'occuppait pas de la lionçonne qui se sentait (après incurgitation de ses bonbons) super en forme . Sauf que, après avoir copié sur un pouffy et lancé un joli "Lumos!" elle découvrit à ses côtés...

"UN MORT!!!!! PROFESSEUR IL EST MORT!!!!!"

Horrifiée, la jeune lionne bondit de sa chaise et sauta en arrière, sentant juste après une sensation douloureuse dans son mollet droit puis encore après dans tout son dos et sa tête. Je vous jure qu'elle ne voulait pas mettre de coup de pied au povrebine, c'est simplement la saleté de bêbête qui s'était planquée derrière elle et son voisin et puis elle avait trébuché dessus, voilà, fin de l'histoire.

Enfin non, l'histoire continu car après s'être douloureusement relevée, Jaina eut tout le "loisir" de contempler l'espèce de vilain cailloux qui essayait de lui dire qu'elle ne serait plus jamais aimée par sa maman et son papa une fois son sale morpion de petit frère né.

"Spa vrai! Dentesaugmento! Aguamenti! Avis! REDUCIO!!!!!!!!"

Quelques moineaux piaillant et une innondation plus tard, voilà le joli rocher transformé en adorable petit cailloux de pacotille. Jaina souffla quelques instant et là seulement, elle daigna coller le fameux coup de pied au povrebine, eclairant ensuite le corp de William qu'elle croyait mort, pour enfin tourner la tête vers le professeur, ne semblant à présent plus aussi sûre que son voisin soit décédé. Ben oui, le povrebine avait tenté de lui faire croire que son voisin était mort pour la terroriser!

Nervia sourit, largement satisfaite d'avoir fait remporter des points à sa maison. Elle prit en note tout ce que le professeur disait et écouta attentivement les questions de ses camarades. Puis les réponses du professeur, à nouveau. Ambre semblait maintenant s'être éveillée et elle se tourna vers elle, dans un sourire. Soudain, sans qu'elle put comprendre ce qui s'était passé, la salle devint plus sombre qu'elle n'avait été lumineuse, avant. Un élève réagit immédiatement en lançant un Lumos, aussitôt repris par plusieurs autres. La faible luminosité des baguettes des deuxième années suffisait à voir ce qui se passait autour de soi.
C'est alors qu'elle les remarqua. Trois gros Povrebines, s'approchant dangereusement de Mathias, Ambre, Séverine et elle. La petite blonde se laissa tomber sur une chaise, les yeux dans le vague.

*Est ce que je suis à ma place dans cette école? Si ça se trouve ils m'ont donné mon année par pitié. Et papa est au courant, c'est pour ça qu'il faisait cette drôle de tête cet été, quand je lui parlais de l'école. Je suis indigne de Poudlard. D'ailleurs il n'y a qu'à voir comment je me débrouille avec ces sales bêtes... Hey mais c'est des sales bêtes qui me font penser ça! Concentre toi ma grande!*

Cette reprise de conscience apparut avec l'élimination d'un des Povrebines, due à Mathias. Cette réussite d'un des membres du groupe lui redonna espoir ce qui suffit à la faire lever et tendre sa baguette vers un des Povrebines. Enfin là où devaient se trouver ces petits démons...

"-Lumos!"

Sa baguette s'illumina du grand éclat orangé qui caractérisait son sort depuis la première année. Elle vit que les cailloux sur pattes se rapprochaient de Severine, mais surtout de Mathias, épuisé, et Ambre qui le consolait. Désireuse de protéger ses amis, elle commença à menacer la bestiole à haute voix.

"-Si tu touche à un seul cheveux de ces trois personnes, je te jure que je..."

*Pfff je pourrai rien faire de toutes façons... Allez, arrête de déprimer, je sais que tu peux le faire!*

"-... Tarentallegra!"

Le petit être partit dans une danse endiablée, ce qui fit sourire, voire même carrément rire la petite fille. Débarrassée de toute déprime, elle put à nouveau se concentrer et lança un Wingardium Leviosa sur la bestiole qui le fit s'élever dans les airs afind 'arriver à la hauteur de son nez.

"-Laisse nous tranquille sale bête ou je continue à tester tous mes sorts sur toi..."

Elle reposa la créature au sol qui s'enfuit vers une autre cible. Elle se précipita vers Mathias et Ambre afin de s'assurer que tout allait bien lorsqu'elle vit William, du coin de l'oeil, affalé sur sa table dans une position qui ne laissait rien présager de bon...

Kilian ne connaissait absolument rien aux Povrebine et regardait avec méfiance celle qui se trouvait dans la cage. Le vieux fou expliqua ce dont elle était capable mais qu'elle était inoffensive s'ils étaient en groupe.

Puis, prouvant que ce qu'on disait sur lui était vrai, il plongea la pièce dans l'obscurité et libéra plusieurs provrebine déchainés au milieu des élèves perdus.

Kilian sortit sa baguette et lança un Lumos pour y voir plus clair.
Il remarqua que plusieurs élèves étaient déjà en mauvaise posture mais ne sut pas quoi faire.

Finalement tout le monde sembla réussir à se débarasser de ces sales bêtes avec plus ou moins de succès sans que le vert et argent n'en soit affecté.

Il s'approcha d'un Gryffondor qui avait l'air dans les vapes. Une de ses amies avait fait fuir le responsable et Kilian n'eut plus qu'à le mettre sur le dos, lui tapotant légèrement les joues:

"Hé ho, ca va ? Réveille-toi, elles sont parties..."

A l'aide de sa baguette il aspergea un peu d'eau sur son visage, esperant que ca l'aiderait à reprendre ses esprits.

Puis il se tourna vers les trois Serdaigles qui s'étaient bien défendu:

"Ca va ?" S'inquièta-t-il.

Il se redressa brusquement, lançant un regard meurtrier au professeur de défense contre les forces du mal et se mit à crier:

"Non mais ca va pas la tête ? Vous êtes complètement malade ! Comment vous voulez qu'on fasse face à ce genre de trucs sans être préparés ?! On est des gosses au cas où vous l'auriez oublié ! Ca vous amuse de nous voir dans des états pareil ?" Fit-il en montrant le petit rouge et or à demi-conscient. "Y'a absolument rien de pédagogique dans vos méthodes ! Lupin au moins savait ce qu'il faisait ! Vous vous auriez mieux fait de rester là où vous étiez !"

Il ne savait plus vraiment ce qu'il disait. Il était hors de lui. Encore un adulte qui se permettait tout et n'importe quoi sans prendre en considération les enfants. Certains d'entre eux étaient bien plus fragiles psychologiquement que d'autres, lui-même n'aurait probablement pas résisté aux ondes négatives de ces sales bêtes. Sa réaction était injuste, mais Maugrey était un adulte, et pour Kilian, tous les adultes étaient en tort.

Il resta debout, sa baguette allumée pointée sur leur professeur, respirant rapidement, le regardant avec colère, attendant une réaction. Et quelque part, plus elle serait violente, plus il se sentirait soulagé... parce qu'il aurait une raison supplémentaire pour le détester.

Lynn s'était instinctivement levée lorsque le professeur avait fermé les fenêtres. Bizarrement, elle n'avait pas eu le reflexe d'allumer sa baguette.

Elle avait reculée jusqu'au mur et fermé les yeux, priant pour qu'aucune de ses sales bestioles ne s'approche d'elle. A entendre ce qui se passait autour d'elle, la salle de classe était devenue un vrai champ de bataille.

Et puis soudain, elle sentit qu'il y en avait un, là, tout près, qu'elle était toute seule et qu'elle ne pourrait pas l'arrêter. Rien ne pourrait lui faire relever la tête avec ce qu'elle entendant dans son esprit.
Son père qui la battait, qui abusait d'elle, qui en voulait toujours plus et qui lui hurlait qu'elle n'était qu'une moins que rien, qu'elle méritait tout ça, que tout ce qui lui arrivait était sa faute... uniquement sa faute... et qu'elle ne méritait pas de vivre...

Lynn s'effondra sur le sol, la tête entre les mains, en pleurant, incapable de se défendre contre ça.... Elle allait perdre connaissance et être dévorée sauvagement dans le noir, sans que personne ne s'en rende compte...

Et si elle mourrait de toute façon ? C'était tout ce qu'elle méritait, non...?

- S'il vous plaît.... murmura-t-elle, malgré tout.

Elle n'entendit pas le serpentard s'enerver contre le professeur, elle n'entendait plus rien, si ce n'est cette voix terrible... celle de son père....

De son bureau, Maugrey avait tout suivi, dans les moindres détails, sans en perdre une miette. Et ce qu'il avait pu voir l'avait rempli d'une certaine satisfaction. Les élèves avaient eu à subir les effets des Povrebines mais avaient réussi, seuls ou en groupe, à s'en sortir. Lorsqu'une élève avait crié qu'il y avait un mort, le professeur s'était redressé mais n'avait pas réagi plus que ça. Jamais un Povrebine ne tuerait rien qu'en insufflant le désespoir. C'est alors qu'un élève de Serpentard se rebella, criant contre Maugrey. Eclairé par le faisceau dégagé par la baguette de l'élève, il ne cilla pas, se grattant le menton à la fin du monologue.

"Grrmff..." grogna-t-il.

Il pointa sa baguette vers les rideaux qui s'ouvrirent en grand puis vers les Povrebines qui un par un furent renvoyés dans la cage. Après l'avoir soigneusement refermée, Fol Oeil ouvrit une petite malle près du bureau et en sortit quelques tablettes de chocolat. Il les déposa sur la première table et parla :

"Prenez-en, ça va vous requinquer. C'est une de ses propriétés."

Puis il répondit à l'élève qui s'était insurgé :

"Je tiens à vous signaler que je n'ai pas réclamé le poste. Mais je l'ai accepté. Et j'estime que ce que vous avez vécu il y a quelques minutes peut vous être utile un minimum, car vous aurez à subir bien pire plus tard... Un Détraqueur, par exemple, a les mêmes effets que cette bestiole, mais bien plus dévastateurs. Et je vois pas de quoi vous vous plaignez. Y en a qui se sont bien débrouillés. Celui-là (il désigna William) était un peu plus fragile, certes, mais il ne courait aucun risque ici..."

Il prit un morceau de chocolat, se dirigea vers William et le ranima doucement avant de lui donner le remontant.

"Mange ça."

Puis il se tourna vers le reste de la classe.

"Vous êtes courageux... Vous avez su quelle attitude adopter, seuls ou à plusieurs... Ce que j'espère, c'est que cela vous servira. Pas seulement face aux Povrebines... Quand vous êtes dans une telle situation, ne désespérez pas..."

Il se tut avant de se diriger vers son bureau.

"Votre premier devoir, vous en aurez les détails après, sera sur le Povrebine..." Il se tourna vers Kilian. "Je ne retire pas de points, parce que je peux comprendre... En général, j'aime pas les Serpentards, mais vous n'en avez pas vraiment le comportement..." Puis il reprit à l'attention de la classe. "Des questions ?"

Malia avait tenté veinement de suivre le cour, mais elle semblait réellement avoir perdu le fils. Rêveuse, elle chatouillait ses pensées alors que le professeur posait des questions. Vraiment pour l'heure, la jeune fille n'allait pas être d'une grande aide. Puis plussieurs cris la fit sursauté, les élèves conciencieux de travaillé semblait vouloir attaquer la roche qui était celon les dires du professeurs, d'un tendance plutot coriace.

La grande blonde se retint de bayer, mais frotta ses yeux comme pour mieux voir la bête. Non décidement, elle ne voyait en rien ce que cette masse grise pourrait lui faire.

Comme pour revenir a la raison, elle massa ses temples du bouts de ses doigts. Tentant de chasser l'impression d'un capharnaum, et celui d'incrédulité, elle continua avec vigeurs. Non, mais , pourquoi crier, qu'avait tout les élèves a se prendre pour des bêtes! On est pas dans un zoo a ce que je sache?! A moins que si, et pour cela, le prof a vraiment une gueule de déterré, voyons l'animal du jour sera: Tadam!!!!!!! Un Hipopotame, ouais, on dirait qu'il est aussi sale que s'il aurait été jouer dans la boue.

Puis le zoo se transforma en cauchemar, le prof lâcha la sale bête sur le plancher, au centre du groupe, Malia avait l'impression bé-bête que se défendre ne servirait a rien, plus ils se débataient plus la pauvre bête en arrachait. Bientôt, plussieurs élèves avaient lancé des sorts sur la bidule grise, et Malia reprenait confiance. Puis elle sourit, c'est qu'une roche grise voyons!!! Elle eut l'impression que la bestiole, la regardait d'un air méchant, bien que l'étudiante chercha en vain trâce d'oeil pour préciser son impression, elle se lâssa bien vite puis soupira d'aise. Tu ne m'aura pas si facilement.

-Aguamenti. dit-elle en pointant sa baguette vers le carelage.

Décidement, la bestiole savait encaissé. Alors, que le professeur, récompensait certains élèves avec du chocolat, et que il concluait son cour en nous donnait un rappel que notre devoir serait sur cette bestiole, Malia s'asit sur sa chaise avant de relever les pieds pour que la bête ne puisse pas la rejoindre. Enfin, le cour terminerait bientôt. C'était une bonne nouvelle!...

-Après quoi Monsieur, qu'il ait mangé l'un d'entre nous?

Nervia reprenait peu à peu ses esprits. Son moral n'était pas encore au beau fixe, ce qui était probablement lié au fait qu'un dernier Povrebine trainait encore dans le coin et menaçait Severine. Heureusement elle s'en débarrassa très vite et la jeune Serdaigle se sentit mieux d'un coup. Elle s'avança vers William afin de lui porter secours même si quelques personnes s'était déjà précipitées vers lui. Du coin de l'oeil, elle vit Lynn, une autre Gryffondor, tomber à terre devant le Povrebine qu'un autre élève chassa aussitôt. Mais la petite fille ne se relevait pas.
Nervia courut vers Lynn, s'agenouilla à ses côtés et lui souleva doucement la tête comme elle avait vu son père le faire avec ses patients évanouis. Elle lui prit la main, la serra et l'appela doucement.

"-Lynn! Lynn reveille toi! Tout va bien, le Povrebine est parti, tout va bien, serre ma main si tu m'entends."

Aucune réaction... Nervia continuait à appeler doucement la jeune fille lorsqu'elle entendit un Serpentard dont elle ignorait l'identité qui commençait à invectiver le professeur et le traiter de tous les noms. C'était une attitude très surprenante de la part d'un Serpentard puisqu'il semblait faire ça afin de défendre William. Un Gryffondor! Elle se promit d'en apprendre plus sur le garçon quand le professeur répondit. Il proposa du chocolat à ceux qui se sentaient un peu affaiblis. Nervia se leva et alla en chercher une grosse barre dont elle mangea un coin avant de revenir vers Lynn, toujours allongée. Elle vit que William se remettait de ses émotions et Mathias prit la parole, devant toute la classe, tâchant de calmer les esprits et de faire le point.

*Il parle drôlement bien...*

Jaina était plutôt fière de son boulot, elle était plus ou moins venue à bout de son cailloux. Ne sachant pas trop quoi faire, elle avait laissé un autre élève s'occuper de Wiliam, regardant tour à tour le prof et la classe. Il y en a à qui l'experience du povrebine n'avait vraiment pas réussit. Peut-être ses bonbons énergisant étaient un bon remède contre l'angoisse, elle n'avait ressentit que partiellement l'effet de l'étrange créature.
Elle reprit ensuite sa chaise et s'y reposa, écoutant les plaintes des élèves auprès du prof. A vrai dire elle n'avait pas grand chose à ajouter, certes l'experience avait été difficile pour certains, mais elle, ça l'avait "amusé", disons qu'avoir cours dans le feu de l'action, de cette manière, la motivait beaucoup plus qu'apprendre à lancer des lumos et des nox. Alors pourquoi pas proposer une alternative.

"Professeur, personnellement j'ai adoré ce cours... Je peux comprendre que certains ne supportent pas ces méthodes, alors plutôt que de les supprimer comme le suggère Mathias, pourquoi ne pas plutôt... Disons, choisir des volontaires, comme ça on évite les soucis désobligeants et tout le monde est content!"

Oui, parce que vu comme était partit le premier cours, elle n'avait pas envie de ne faire que des leçons barbantes les séances suivantes, elle esperait même qu'ils seraient confrontés à des créatures un peu plus agitées.