Invention de Camille Arway

1er jour :
La vie d’un Moldu n’est pas réputée pour être tellement différente de celle d’un sorcier. Pourtant, elle l’est vraiment beaucoup.
Commençons par le matin… Une jeune moldue d’environ 27 ans, nommée Vanessa, se réveilla en maugréant à 6h30. Ce n’était pas facile du tout étant donné qu’on était lundi, le jour de la reprise, du boulot, des réprimandes des chefs, des enfants qu’il faut conduire à l’école, et de tous ces fardeaux qui encombrent la vie tant et si bien qu’on a plus une minute à soi à la fin et qu’on est extenuée à la fin de la journée, et qu’on ne peut par conséquent pas satisfaire les envies de môsieur le soir à 11h34 précises.
Elle se redressa dans son lit, passa la main dans ses cheveux et jeta un coup d’œil au réveil. Dure journée à venir, pensa-t-elle. Ou plutôt, c’est ce qu’elle pensa qu’elle pensa parce qu’elle n’avait pas vraiment la force de penser. C’est ainsi qu’elle se laissa tomber dans son lit et qu’elle retrouva les bras de Morphée avec un sourire ( et Morphée est un garçon, donc pour elle ce n’est pas un inconvénient, n’est ce pas monsieur le prof ? ).

« MAAAAAAAAAAAAAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNN !!!! »

Réveil brutal. Vanessa se redressa dans son lit comme si elle sortait d’un cauchemar ( et c’était loin, très loin d’être le cas.. ) et écarquilla les yeux. Il était 7h10.

« WAYYAAA ! »

Elle sauta du lit, provoquant ainsi les reproches étouffés de son mari, qui avait la tête sous l’oreiller et les pieds au dessus du drap. Sauf qu’il ne faut jamais se lever aussi brutalement, et cela Vanessa le comprit un peu tard. Allez savoir pourquoi, elle vacilla, pas encore assez réveillée pour se permettre un tel effort physique et dut se rasseoir car elle avait l’impression qu’elle allait tomber.

« Chéri… Chéri réveille-toi… Il est 7h passées… Mamour, wake up. LOGAN ! BORDEL, TU TE REVEILLE OUI ?? » Voici une femme en colère, frustrée de voir que son mari dort encore, et en retard pour parfaire le tout.
« Mwouiiii… Quoi ? » fit le concerné, prénommé Logan, mari de Vanessa depuis 5 ans et accessoirement père d’une fillette adorable selon les passants et la famille, cauchemar ambulant pour ses parents et sa maîtresse, nommée Mindy.
« Mon tendre et cher amour, il est DEJA 7h10 !! » appuya ( pour ne pas dire autre chose ) Vanessa.
« Ah… »

Ce qui ne l’empêcha pas, notez, de se laisser retomber dans le lit comme sa compagne quelques minutes plus tôt. Vanessa, lassée, se leva enfin du lit et courut vers la chambre de sa fille qui hurlait à plein poumon un mot qu’elle avait trop souvent entendu prononcer par son père ( je ne le citerai pas ), en nuisette, décoiffée, et prit sa petite dans ses bras. Elle lui murmura quelques mots d’apaisement, et descendit à la cuisine en courant, manquant par deux fois se s’étaler par terre, la bambine gazouillant dans ses bras.
Vanessa la posa sur sa chaise haute, attrapa en vitesse un biberon dans une armoire, le remplit de lait et le mit en vitesse au micro-onde ( une sorte de chaudron qui marche à l’électricité, sans feu, qui réchauffe les aliments ). Une seconde. Deux secondes. Trois secondes.

« Pourquoi c’est si lent ce truuuc ! »

Enfin, le biberon fut assez chauffé, Vanessa le prit en vitesse et le lança presque à sa fille qui commença à boire goulûment. Elle avait à peine quatre ans et un appétit d’ogre. Vanessa quant à elle laissa sa fille manger seule et grimpa les escaliers quatre à quatre. Il fallait encore qu’elle se prépare, qu’elle prépare sa fille, qu’elle fasse les « corvées » du matin, qu’elle conduise sa fille à l’école et qu’elle parte au boulot, auquel elle devait être à 9h au plus tard, autant dire qu’elle devait partir à moins le quart. Il était 7h15 et elle se levait habituellement à 6h30. Autant dire que c’est comme un coup de pied aux fesses pour un début de semaine. :sifle:

Elle déboula dans sa chambre, vit son mari encore endormi et sortit de ses gonds. La voisine aurait sûrement pu, à ce moment, se plaindre de tapage matinal mais elle s’abstint car elle connaissait Vanessa ( de réputation ). La jeune femme quant à elle hurla comme elle ne l’avait jamais fait, reprochant par ci par là qu’il « ne s’occupait jamais de sa fille », qu’il « ne prenait même pas ses tâches ménagères au sérieux », que « ce n’était pas parce qu’elle était une femme qu’elle devait tout faire à la maison », que « c’était un supplice pour elle de le voir se prélasser » alors qu’elle « devait être au travail dans moins d’une heure et demi ».
Logan, les yeux ronds, n’ayant jamais vu sa femme dans un état de nervosité aussi fort, se leva penaud et s’approcha d’elle. Elle avait l’air tellement stressée qu’il la prit dans ses bras et l’embrassa tendrement afin de lui remettre un peu les idées en place.

« Hé, calme-toi, qu’est ce que tu as à t’exciter comme une puce, t’as tes bidules ou quoi ? No stress pucinette ( ), je part au travail un tout petit peu plus tôt que toi, et puis je finis plus tard, donc des fois je dors plus mais si tu veux je vais faire un effort… J’vais chercher Mindy… »

Vanessa, abasourdie par cette marque de dévouement tellement rare, en resta bouche bée alors qu’il descendait en vitesse cherche la petite. Pour une fois que ses crises passagères avançaient à quelque chose… Elle resta un moment dans la chambre, pantelante, puis se reprit et fila à la salle de bain, ses vêtements sur l’épaule. Elle se prépara beaucoup plus vite que d’habitude, se contentant de dix minutes sous la douche ( comparé à vingt minutes… ), s’habilla en vitesse, se maquilla et se coiffa. A environ 8h moins 5, elle était prête. Elle descendit les escaliers et Logan lui confia la petite qui était déjà habillée et coiffée, et il fila à la salle de bain car maintenant c’était à son tour d’être en retard ( bien fait ).

Vanessa regarda Mindy avec un air tendre et la posa par terre, en lui montrant tous les jouets qu’elle avait à disposition, et fila se préparer une tasse de café fort, accompagné des tartines de pains journalières. Elle avait un peu rattrapé son retard mais il lui restait à préparer le repas du soir, à mettre la lessive en route, faire la vaisselle… Elle se dépêcha donc de prendre son déjeuner, et elle avait à peine fini que Logan qui descendait les escaliers en sautant une marche sur deux déboula dans la cuisine, et fit « Ok, j’y vais moi, à plus tard. » Et il se précipita dehors car quand une journée commence comme ça, il y a des chances qu’elle finisse plus ou moins pareil. La théorie a déjà été expliquée donc je ne vous ferai pas l’honneur de la retranscrire ici .

Vanessa finit son petit-déjeuner, attrapa Mindy ( « NAAAAAAAAAAAAAAAAN z’veux prendre ma poupéééeee maman j’veux prendre ma poupééee maman lâche moi-heuu ! Veux pas aller à l’écooole !!! » ), ferma la porte à clef et posa sa fille dans la voiture. Elle s’engouffra dedans elle aussi et démarra.

Une minute plus tard la porte se rouvrait parce que Vanessa devait rentrer pour allumer le lave-linge, en maugréant des mots grossiers que je ne divulguerai pas. Elle ressortit enfin, se précipita vers la voiture et enfonça l’accélérateur. La voiture fit un bond en avant, avant de s’arrêter brusquement. Voici le désavantage des voitures : quand on veut aller vite, elles calent . La jeune mère grogna et repartit en douceur.

Quelques minutes plus tard, elle déposait sa fille à l’école maternelle, la laissant enfin à une autre autorité, qui ne pourrait certes pas la contenir plus qu’elle, mais au moins elle en serait débarrassée :sifle: . Nous passerons la grimace de la maîtresse de Mindy, qui laissait entrevoir les calvaires qu’elle devait se préparer à vivre.

La jeune maman retourna en vitesse chez elle et établit un record : deux feux rouges grillés, un stop grillé, aucun clignotants aux tournants et deux calages en route. Oh, elle avait son permis, ne vous en faites pas, elle l’avait même eut haut la main. Seulement elle n’était à ce moment là ni mariée, ni mère, ni employée titeuple . Arrivée chez elle, elle n’eut même pas le temps de s’asseoir car il était déjà 8h25. Elle prépara le dîner du soir en quatrième vitesse : purée de carottes et pommes de terre, viande. Elle n’aurait plus qu’à réchauffer. Pas très réjouissant mais après tout… C’était la meilleure solution. Après cela elle fit la vaisselle et reprit la voiture pour se rendre à son travail ( elle ne grilla même pas de feux rouges, chose assez impressionnante… ).

Vanessa était rédactrice en chef dans un magazine pour adolescentes. Sa chef était une femme assez peu compréhensive dans l’ensemble mais ses collègues étaient assez gentilles, pour la plupart. Elle n’avait pas à se plaindre de son travail, elle aimait cela et était assez bien payée, même si 9h-17h30, c’était parfois un horaire assez difficile pour elle. Elle avait été contrainte de prendre une nounou pour récupérer sa fille à l’école et s’en occuper.

Quand elle arriva sur le parking, elle se gara et se dirigea illico presto vers son bureau. Là l’attendait une montagne de papiers, des reportages pour certains, qu’elle devait corriger ou relire, des demandes de mise en page, des articles qui n’étaient pas assez bien pour la chef, et sur son ordinateur ( sorte de machine intelligente qui est capable d’effectuer beaucoup d’actions ), des emails auxquels elle devait s’empresser de répondre. Oh, j’ai dit qu’elle aimait son travail mais certes, il y avait des jours où elle l’appréciait plus que d’autres, hein .

La matinée passa plus vite qu’elle ne le pensait, elle passa son temps à relire et à corriger des articles et à se faire réprimander pour telle ou telle raison par sa supérieure. Le midi lui permit enfin de se détendre, enfin si l’on peut dire, car elle avait à peine finit d’avaler son déjeuner qu’elle devint blanche, rouge puis verte et elle dut se précipiter aux toilettes pour rendre ce qu’elle venait à peine d’avaler. Quelle vie passionnante, moi je vous dis. Après cet intermède passionnant, elle reprit son travail et la journée finit aussi vite qu’elle avait commencé,

Elle décida donc, à cause d’une trop grosse fatigue, du stress et de tous les autres imprévus qui se posaient à elle au travail, de poser une journée de congé le lendemain. Elle aurait la paix pour une journée et pourrait au moins dormir un peu. Oui, elle avait dormit le week-end mais avec les envies subites et non passagères de Logan, elle ne s’était pas tellement reposée .

Une fois ceci fait, elle rentra chez elle et put admirer la première neige de la saison. Il faisait déjà noir, à, à peine, 17h35, et elle retrouva sa maison le toit couvert de poudreuse. Elle arrêta la voiture en silence et pénétra dans la maison tout en lançant un « C’est moi ! » joyeux.

La nounou était en train de jouer à la balle avec Mindy, et elle affichait une telle mine vaincue qu’on devinait aisément qu’elle avait été contrainte et forcée d’y jouer . Vanessa la salua chaleureusement mais la nounou était bien pressée de partir et moins de cinq minutes plus tard Mindy et sa maman se retrouvaient juste à deux.
« Bon, ben moi je vais nous faire à manger pupuce. »

Elle se dirigea vers le frigo, en sortit ce qu’elle avait préparé le matin et le mit tout simplement… à réchauffer. Que ferait-elle sans un micro-onde, c’était un instrument qui faisait partie de sa vie, moi j’vous le dit .
Quelques minutes plus tard, c’était chaud, Vanessa installa Mindy à sa place et lui donna à manger avant de satisfaire elle-même sa faim. Une fois ceci fait, elle alla mettre la vaiselle au lave-vaiselle, un autre instrument de nouvelle technologie sans laquelle elle serait obligée de passer trois mille cinq cents heures à laver les assiettes elle-même. Pratique, non ?

A 8h30, la petite était ( enfin ) couchée et Vanessa était ( enfin ) tranquille. Elle s’assit devant sa télévision, indispensable pour la vie de toute personne normalement constituée, regarda les informations, zappa la météo, puis un feuilleton qu’elle jugeait « pourri », puis un film d’horreur, puis elle décida d’arrêter complètement car il n’y avait rien d’intéressant.
En rentrant à 8h40, à peine 10 minutes plus tard, Logan retrouva sa petite femme endormie sur le canapé, la bouche ouverte, le bras pendant. C’est ce qui s’apelle une fatigue foudroyante . Pas inquiet le moins du monde, il la transporta vite fait dans la chambre et il se coucha lui aussi.

2ème jour :

Vanessa se réveilla avec la bouche pâteuse et un sacré mal de tête… Pourtant elle n’avait pas bu. Si si j’vous jure. Elle se redressa lentement dans son lit et tenta trois fois d’ouvrir les yeux avant d’y réussir. Chose étonnante, il faisait jour dans la chambre. La seule pensée cohérente qui parvint alors à son esprit fut « Bonjour Mr le Soleil, vous avez décidé de ne pas faire la grasse matinée aujourd’hui… ». Il lui fallut ensuite environ 10 secondes pour qu’elle ait le reflexe de tourner la tête vers le réveil et elle sursauta, retrouvant d’un coup toutes ses facultés mentales ( et physiques ).
« QWOUUOIIII ? »

Ah… C’est pas trop tôt. A vrai dire, non, la raison pour laquelle le soleil était présent n’était pas le fait qu’il n’ai pas fait la grasse matinée, mais plutôt le fait que ce soit ELLE, Vanessa, qui l’ai faite. Il était environ 10h40.
« Bah dis donc… J’ai bien dormi moi… »

Vanessa se leva, s’étira et marcha comme une somnambule jusqu’à la cuisine. Là elle se prit un petit déjeuner de céréales et un grand bol de café pour se réveiller, parce que je vous le donne dans le mille c’était pas génial tout ça . Après ce petit coup de fouet, elle se prépara, et se réveilla en même temps à grands renforts d’eau sur la figure.

Mindy était à l’école, emmenée par son père, comme le disait le mot sur la table, elle n’avait qu’à se reposer et à laisser travailler les gens pas fatigués. Vanessa sourit en le lisant et s’étira une fois de plus. Bon ! Ben elle allait pouvoir se reposer. Elle se dirigea vers le canapé, s’y laissa tomber et d’un coup, et alluma la télé.
Vers 12h, elle se fit rapidement à manger et décida, vu qu’elle n’avait rien à faire, d’avancer un peu son boulot ; ça lui en ferait moins pour le lendemain et puis de toute façon, elle s’ennuyait. C’est ainsi qu’elle se retrouva devant son PC, à travailler silencieusement. Pendant une heure tout marcha correctement. Elle avait bien avancé lorsque, comme par magie, un écran noir s’afficha. Vanessa ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes, effrayée.
« Oh nan ! OH NAN !! Allez, rallume-toi ! Rallume-toi ! C’est que l’écran qui s’est éteint hein, hein oui c’est que ce ****** d’écran qui s’est éteint… HA NOOOOOOOON ! »

Eh non, ce n’était pas que l’écran qui s’était éteint, malheureusement, tout venait de la planter comme une pauvre cruche sur place qui n’a pas sauvegardé son boulot.
« NNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNN ! »

Son travail, depuis environ 20 minutes, venait d’être foutu à la poubelle, fichu, HS. Mais ça n’allait pas se passer comme ça ! Vanessa appuya sur le bouton avec une impatience non dissimulée et ralluma l’ordinateur ( après avoir donné un grand coup dans l’unité centrale ) Ou plutôt essaya. Parce que ça ne marcha pas. Suspicieuse, elle rappuya sur le bouton, re-rappuya, re-re-rappuya, et re-re-re-rappuya, mais rien à faire, il ne voulait absolument pas s’allumer ! Dépitée, Vanessa leva les yeux au ciel et s’aperçut alors que les lumières s’étaient éteintes. Toutes seules elles aussi !
« Hey, nan mais c’est la fête ici ou quoi ? L’électricité a décidé de me faire la tête ? Ok, on va voir qui c’est le chef ici. »

La jeune femme se leva d’un bond de la chaise et se dirigea vers l’interrupteur et laissa s’échapper un chapelet de jurons.
« Haaaa naaan, ça arrive qu’à moi ça ! Une coupure de courant, mais zut, quoi !! »

En effet, c’était sûrement cela car les lumières elles aussi refusaient de s’allumer. Elle descendit en trombe, et s’aperçut que le micro-onde s’était éteint lui aussi, ainsi que le four, et en haut, le réveil électronique.
« Mais c’est pas possible ! »

Eh ben si. La preuve. C’est alors que son téléphone portable sonna. Elle décrocha immédiatement avec un « OUI ! » légèrement, heuuu… Agressif.
« Hey, puce, calme-toi c’est moi ! »
« Ah, Logan. Tu tombe bien. Quand est-ce que tu rentre ? Y a une panne de courant, chui sûre que c’est un fusible qui a sauté ! J’t’avais dit de vérifier pourtant ! »
« Ah, ben en fait, c'est-à-dire que… huum… j’ai une réunion ce soir et je ne rentrerai que vers 9h… 9h30… »
« QUOIIIII ? »
« Hé, s’pas ma faute ! Le chef a dit que… »
« Mais comment je nous fait à manger moi ? On a pas d’électricité ! »
« Bah, tu fais une salade… »
« Une SALADE ??? »
« Bon, chéri, j’dois y aller… Bisoux, je t’aime… »
« LOGAN ! Attends un peu que… »
BIP, BIP, BIP…

Vanessa raccrocha, furieuse, et sortit de la maison en trombe car elle était en retard pour aller chercher Mindy. Elle s’émerveilla devant les lumières de la maternelle, rentra vite fait et joua un peu avec sa fille. Sauf qu’il commençait à faire de plus en plus noir, 17h venait de sonner et le soleil allait bientôt se coucher. Et toujours pas d’électricité dans la maison. Youpi !
Mindy était ravie de voir qu’il n’y avait pas de lumières et qu’elle pouvait jouer dans le noir et elle tapait dans ses mains en gazouillant, l’air aux anges. Vanessa, elle, était plutôt du genre à se taper la tête contre le canapé, et il commençait à faire drôlement noir et elle n’y voyait TOUJOURS RIEN !

Finalement, comme mue un étrange sentiment de luminosité, elle se rapella qu’elle avait des bougies, des allumettes, et donc du feu. Nous voici revenus au temps des catédraaaleuuuh du Moyen-Age, bougies et pas de lumières, peut-être va-t-elle faire cuire du cochon dans la cheminée…

Vanessa décida enfin de faire une pauvre salade de… salades (xD) et de tomates, et Mindy dut se contenter de deux compotes de pommes. Elles mangèrent à la lueur de trois bougies qui éclairaient tellement peu que Vanessa hurla à la mort trois fois parce qu’elle s’était cognée les genoux contre le plan de travail.
« J’en ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre ! Je veux de la lumièèèèreuuuh ! »

Et la télévision, et le four, et l’heure, et tout ce qui était indispensable pour mener une vie pépère. Ah, qu’elle aurait aimé dire « Que la lumière soit ! » Et la lumière aurait été fut Mais malheureusement, elle le dit, mais elle ne le fut pas. Dépitée, elle alla coucher Mindy qui ronchonnait parce qu’elle n’avait pas de veilleuse, et elle décida de lire un peu pour passer le temps. C’est alors qu’oh miracle ! La lumière refit son apparition devant les yeux ébahis de Vanessa.
« Yipiiiiiii ! »

La jeune femme entama alors une sorte de danse de la lumière dans la maison, allumant et éteignant les lumières à tour de rôle. Elle eut bien vite fait de rallumer la télévision, son objet préféré, et elle se coucha assez tard car il fallait qu’elle rattrape tout le temps qu’elle n’avait pas pu passer devant. Logan quant à lui était rentré juste après que les lumières se soient rallumés et avait soupçonné un instant que sa femme lui avait fait un canular rien que pour qu’il rentre plus tôt, mais le fait qu’elle reste plantée devant la télé pendant 4 heures lui ôta cette idée de la tête.

Questions de Lee Jordan

Citation :

574,8 km/h, telle est maintenant la vitesse maximale jamais atteinte par un train sur rail. La rame TGV baptisée V150 a donc parfaitement accompli sa mission hier en pulvérisant son propre record de 1990 (515,3 km/h), l'objectif officiel (150 m/s, 540 km/h), et les objectifs officieux (560, puis 570 km/h). Mieux, la rame V150 a plafonné à moins de 7 km/h du record absolu de vitesse pour un train, détenu depuis 2003 par le Maglev japonais à sustentation magnétique (581 km/h).

Les éléments moteurs de la rame V150 ont vu leur puissance largement augmentée par rapport aux modèles de série. Les deux motrices "POS" utilisées pour le record sont 68 % plus puissantes que celles qui équiperont les TGV Est. Le module AGV (le wagon central) est lui 40 % plus puissant que ceux qui équiperont les modèles de série. La puissance totale du V150 est ainsi de 19,6 Mégawatts, contre 9,6 MW (12600 chevaux) pour une rame TGV classique. Pour améliorer la captation du courant, la tension des caténaires a été portée à 31 kV.

Avant et après le passage de la rame V150, le tronçon de voie a été parcouru par des rames chargées de vérifier l'état de l'infrastructure. Les rames en question ont effectué ces opérations de vérification à une vitesse relativement "lente" de 380 km/h alors même que le parcours comprend quelques virages et même des aiguillages. Les équipes en charge des essais ont ainsi prouvé qu'elles maîtrisaient parfaitement des vitesses bien supérieures aux vitesses commerciales actuellement prévues.

Pour enfoncer le clou, le président d'Alstom a publiquement estimé qu'il serait possible de faire rouler des TGV à des vitesses commerciales comprises entre 350 et 360 km/h d'ici 5 à 6 ans. Ces vitesses sont à comparer à celles des trains à sustentation magnétique, soit environ 400 km/h (435 en vitesse culminante pour le Transrapid de Shanghai). Avec ce record, le TGV s'est non seulement positionné par rapport à ses concurrents directs, mais s'est aussi rapproché des trains à sustentation magnétique.

Questions préparatoires (14 pts)

1) Donnez la définition des sigles suivants:

-TGV : Train à Grande Vitesse. C'est un train français de dernière génération qui est actuellement le plus rapide du monde.
-km/h : Kilomètres par heure. C'est une unité de mesure de la vitesse qui se base sur la quantité de kilomètres parcourus en une heure.
-MW : Mégawatt. C'est une unité de puissance des systèmes énergétiques et notamment électriques. Un mégawatt est égal à un million de watts
-kV : Kilovolt. Unité de mesure de forces électromagnétiques. Cela concerne encore une fois l'électricité.

2) Expliquez "Avec ce record, le TGV s'est non seulement positionné par rapport à ses concurrents directs, mais s'est aussi rapproché des trains à sustentation magnétique."

En établissant un tel record, le TGV a réaffirmé sa suprématie dans le domaine des chemin de fer. En effet, il s'affirme ainsi comme le leader des trains à grande vitesse, devant l'ICE allemand, le Shinkansen japonais, le pendolino italien ou encore le KTX coréen. Il faut noter que la plupart des trains à grande vitesse mondiaux sont dérivés du TGV français ce qui montre que sa suprématie est déjà bien établie.
Les trains à sustentation magnétique sont des trains qui ont peu de contact avec les rails ce qui diminue les frottements et leur permet d'atteindre des vitesses de plus de 600km/h. C'est actuellement le train le plus rapide au monde mais il est très peu développé car les coûts de production des rails et des motrices sont excessivement élevés. C'est pour quoi le TGV est aujourd'hui au moins aussi intéressant qu'un train à sustentation magnétique comme le Transrapid allemand. Sa vitesse augmente au fil des années et se rapproche de plus en plus de ce type de train.
Le TGV est donc la référence en matière de train à grande vitesse et ce nouveau record de vitesse renforce encore un peu plus cette idée.

3) D'après ce texte, quel est le rapport entre l'électricité et la vitesse du train? Quel est le rapport entre technique et transport?

Le lien entre l'électricité et la vitesse du train est très simple. Plus la quantité d'électricité disponible pour le train est grande, plus celui-ci va vite. Et le texte l'explique clairement. La rame V150 développait une puissance de 19.6 MW contre 9.6 pour les rames classiques. Et la V150 a atteint 574 km/h alors que les rames classiques ne dépassent pas 350km/h.
Ce record montre que toutes ces avancées technologiques permettront de développer des moyens de transport plus rapides et plus "efficaces".




Dissertation de Lucretia Ulwarth

Dissertation

Le monde magique se distingue du monde Moldu dans de nombreux domaines. Un des éléments indispensables au bon fonctionnement de la société Moldue est le réseau de transport (train, métro, avion, bateau, etc…), qui ne cesse de se développer grâce à l’électricité et à l’évolution de la technique. Chez les sorciers, le besoin de se déplacer est certes aussi présent, mais les moyens de transport utilisés restent à peu près les mêmes au fil des siècles (balai, transplanage, éventuellement le train comme le Poudlard Express, voiture volante…). La comparaison entre transports moldus et transports sorciers peut s’opérer de multiples façons. Pour tenter de garder une vue la plus générale possible du sujet, nous allons étudier en deux parties distinctes les avantages de chaque « type » de transport sur l’autre.


I. Les avantages des transports moldus sur les transports magiques

Une des définitions de base du transport consiste en un déplacement de choses ou de personnes sur une assez longue distance et par des moyens spéciaux, ou à des fins commerciales et économiques. Cependant on constate dans le monde magique que ces échanges économiques sont moins intenses que chez les Moldus. Une des raisons pour cela est que notre réseau de transport est moins développé et il est surtout conçu pour déplacer des hommes. Seuls les hiboux peuvent procéder à l’échange du courrier et éventuellement de colis plus ou moins gros. Il existe également les voitures volantes mais celles-ci se font rares, car elles coûtent assez cher et généralement le Ministère en consacre l’utilisation au transport de personnes importantes, et non aux échanges commerciaux. Dans le monde Moldu, une partie non négligeable du réseau de transport est consacré au déplacement de marchandises : des convois entiers sur rail, des avions, des paquebots… Leur besoin d’échange est constamment présent et doit se faire de manière concrète, contrairement aux sorciers qui peuvent, par exemple, effectuer une transaction chez Gringotts sans même bouger de chez eux. En résumé, grâce aux transports, les Moldus disposent d’une plus grande facilité d’échanges économiques, car les transports sorciers ne sont pas vraiment configurés à cette fin.
On peut aussi relier à cette idée le fait que les transports Moldus permettent, incontestablement, de transporter plus de personnes à la fois : hormis la voiture, le vélo et autres, leur réseau est, par définition, uniquement constitué de transports en commun. A part le Poudlard Express et le Magicobus, qui n’existent d’ailleurs chacun qu’en un seul exemplaire, nous ne connaissons pas, en Grande-Bretagne tout du moins, de moyens de transports magiques qui permettraient le déplacement d’un grand nombre de personnes en même temps. Il existe certes les Portoloins, mais leur capacité est limitée à la taille de l’objet, souvent petit pour passer inaperçu, et ne prend généralement pas en charge plus de dix à vingt personnes.

Enfin, on peut évoquer la sécurité qu’offre le réseau de transport non-magique par rapport aux transports sorciers. Ceux-ci fonctionnent en effet en grande partie sur l’intuition et la concentration, des facteurs assez aléatoires, tandis que l’électricité et la technique, propres aux Moldus, ne laissent généralement pas de place à l’erreur. Par exemple, pour l’innovation de la rame V150 évoquée dans le texte, il est précisé que plusieurs rames ont été utilisées pour vérifier le bon état de l’infrastructure. Il paraît difficile de lancer des balais magiques sans personne dessus pour vérifier leur fonctionnement… ne parlons même pas du transplanage et autres moyens apparentés comme la poudre de cheminette.


II. Les avantages des transports magiques sur les transports moldus.

Les transports magiques, comme dit précédemment, fonctionnent en grande partie sur l’intuition ainsi que sur la concentration. Les sorciers disposent donc d’une plus grande maniabilité de leurs moyens de transport et peuvent éventuellement les arranger à leur guise : Par exemple, l’intérieur des voitures du Ministère est souvent agrandi par magie. Pour le balai, aucun permis n’est nécessaire comme le permis de conduire pour les voitures Moldues. Seule la moyenne générale obtenue en cours de Vol au terme de la scolarité d’un sorcier détermine s’il est libre de se déplacer seul où bon lui semble avec son balai. Il s’agit là d’un tout qui fait apparaître un autre avantage non négligeable de la magie au sein des transports : leur coût quasiment inexistant, à part quelques exceptions comme la poudre de cheminette qu’il faut se procurer, les ticket de Magicobus… Mais pour les autres, une fois le moyen de transport acheté, le balai et ses accessoires par exemple, le déplacement est gratuit. Il l’est même totalement pour le transplanage où aucun bien matériel n’est nécessaire. C’est loin d’être le cas chez les Moldus : péages d’autoroutes, coût des billets d’avions et de trains pour traverser de longues distances lorsqu’un transplanage suffit à n’importe quel bon sorcier… et par-dessus tout, le prix de l’essence !

Ce qui nous amène à considérer un autre inconvénient de taille des transports Moldus : la pollution. Si la planète se réchauffe et que le trou dans la couche d’ozone s’agrandit, ce n’est certainement pas à cause de nous, les sorciers. Encore une fois, la magie nous permet de nous déplacer non seulement à moindre coût, mais sans rejeter le moindre déchet ou gaz toxique derrière nous. On se doute bien que la fumée qui s’échappe de la locomotive du Poudlard Express est là pour le folklore et non parce qu’il utilise du pétrole. De même, si l’on regarde attentivement à l’arrière du Magicobus, on ne pourra voir aucun pot d’échappement… Même au niveau de l’énergie électrique, le texte concernant la rame V150 évoque des puissances faramineuses, exprimées en mégawatts, rien que pour le fonctionnement d’une seule rame de TGV.

Par ailleurs, on sent dans ce même texte un grand souci de compétitivité qu’ont les Moldus par rapport aux transports, et dont la société magique est encore une fois épargnée.

Facilité, liberté, économies, préservation de l’environnement, autant de problématiques que les Moldus ont bien du mal à gérer: la magie leur changerait bien la vie...