Arya se sentait seule. Elle était assise au pied d'un abre, dans le parc. Elle passait le plus clair de son temps dans cet endroit mais elle aimait sentir le vent passer entre chacun de ses cheveux, l'odeur de l'herbe, de la nature, entendre les naimaux vivrent, inscouciants. Elle les enviait. Et pour cause! Ils avaient une vie quotidiennement répétitive mais différente chaque jours. La seconde année passa sa main dans une mèche de cheveux pour la remettre en place. Arrêtant son geste, elle fixa son memebre extrémiste et soupira en voyant sa cicatrice. Elle baissa les yeux sur ce qu'elle était en train de faire. Elle était en pleine écriture de lettres destinées à son Mattou , sa Lou et aux autres de ses amis, Zézé, Ange, Dadane, Lia.... Elle ne pensait pas qu'un jour un des "faux" destinataires ne lisent sa missive mais écrire lui faisait du bien. Que pouvait-elle écrire me direz-vous? C'est pourtant simple. Elle écrivait ses pensées, narre ses aventures, son passé et ainsi se libère d'un grand poids qui l'étouffait.

Un oiseau coupa court à ses réflexions et vint piaupiauter à ses côtés, la tête penchée sur le parchemin, regardant de travers la plume qui avait servie à tracer les formes noires sur le papier. Arya l'observait tendrement devant cet élan de fraternité inutile entre l'oisillon vivant et une plume d'un volatile sûrement mort. Elle compatit, se mettant à la place de l'animal. C'était peut-être ridicule mais les oiseaux et tous les autres animaux sont viés à disparaitre un jour ou l'autre. L'espère humaine aussi, plus lentement que les autres animaux de la planète. La jeune Serdaigle se rapella soudain une question qui l'avait étonnée mais que maintenant, elle comprenait:

"L'espère humaine, combien de temps lui donnerez-vous?"

Elle se redressa, se calla bien contre l'arbre et relut la lettre pour son Mattou:

Citation :

Mon Mattou chéri,

Je, je t'écris cette lettre pour te dire que je suis reconnaissante de tout ce que tu fais pour moi... (tes sauveries imaginées par exemple). Au début, je t'avoue, je ne pensais pas pouvoir sortir, enfin, aimer un Serpentard. C'est une réaction complètement discriminatoire mais compréhensive jel'espère. Heureusement, je me trompais. Toi, Je t'aime. Et, pas qu'un peu. J'espère que tu me comprends, je n'en pouvais plus de te sentir près de moi et de repenser toujours à cela. Maincenant, c'est dit!

Je t'embrasse bien fort

Je t'aime

Ta Yaya.

Arya secoua sa tête, se trouvant on ne peut plus bête d'avoir un problème avec ça. Elle espérait que son Mattou d'amour ne le varrait jmais. Continuant sur sa lancée, elle prit la lettre de sa Lou:

Citation :

Ma Lou,

cela faisait longtemps que j'avais envie de tout te dire, sur moi, t'expliquer mes brusques changements d'humeur. Tu en sais déjà une grande partie. Je te considère come ma soeur de sang, pour moi, tu es ma chérie, ma confidente, ma jumelle, ma meilleure amie, tout en réalité! Si je t'écris, comme je te l'ai dit, c'est pour t'avouer quelque chose. Je, je ne t'ai jamais parler de mon père, enfin, je ne crois pas. Il se trouve que, lorsque je suis arrivée à Poudlard, je n'avais qu'une envie, repartir la plus forte pour pouvroir venger mon père. Mais, même si je veux toujours le venger, je, j'ai changé d'avis. je veux rester avec toi, si tu veux bien de moi. Enfin, rester aussi proche avec toi. Il nous est arrivé beaucoup de choses qui nous ont rapprochées. La pieuvre, la forêt, les feux d'artifice, tu te souviens? Vraiment, tu es géniale! Je ne , je n'imagine pas une autre meilleure amie que toi... ma soeur chérie! Je te laisse sur le bout de ma plume (plus précisemment de l'encre) mais pas du coeur.

Je t'aime ma petite Lou adorée.

Arya.

Elle grimaça, soudain prise d'un furieux élan de nostalgie. Retenant ses larmes, elle se força à sourire. SOn visage fut décoré d'un rictus froid et triste qui fit fuir un lapin qui commençait à s'approcher, curieux. Se reconcentrant, elle souleva les deux lettres pour voir les autres. Renonçant à poser ses yeus sur chaque lignes, phrases, mots et lettres tracés, elle se rapella ce qu'elle y avais mis.

En clair, j'ai écrit que je les remercie, que je suis désolée d'être trop collante ou possessive. Ma famille me manque et toutes les personnes que j'ai cotoyé étant plus jeune étaient jalouses de mon agilité... et me trouvaient bizarre.

Elle se tut, se rendant compte qu'elle venait de lire une phrase répétée sur chacune des lettres. Une brise souffla et emmena presque toutes les lettres en direction de la forêt interdite. Arya réagit au quart de tour, en les récupérant avec un "Accio" plutôt furieux. Ratrappant ses parchemins avec une main, elle regarda le ciel soudain désemparée. Sans s'en rendre compte, elle s'allongea sur le ventre, le visage tourné vers la sortie de Poudlard et se mit à sangloter sans pouvoir se retenir. Depuis toute petite, elle ne pleurait que quand elle était seule, loin de tout le monde et lorsque c'était nécessaire, qu'elle ne pouvait faire autrement. Elle préféréait garder ses malheurs pour elle et paraitre joyeuse aux yeux des autres comme elle le disait:

Je suis triste mais tu ne vois pas mon coeur pleuré, car sur mon visage il y a de la gaité.

Bref, elle cachait sa tristesse ou tous ses sentiments pessimistes. Et, elle en avait des tonnes. C'est pour cela qu'elle aimait ses amie. En plus de tenir à eux, elle s'y accrochait. Elle avait faillit la dernière fois, devant le miroir du rised mais surtout devant sa Lou. Des larmes perlèrent aux bords de ses paupières. Elle ne les rentint pas, perdue dans ses pensées. Ses pupilles étaient bleues argentées comme l'halo qui l'entourait. Arya comprit sans le savoir que ce n'était pas l'arbre qui l'avait sauvée, mais elle même. Un petit sourire se peint sur son visage. Elle pensa à Son Mattou, sa Lou , sa Dadane, Sa Lia, Sa Zézé, Son Ange... comme elle les apellait et cela lui fit du bien. Se redressant, un peu moins triste, elle reconnut une chose. Elle ne s'était pas maudie depuis le début de l'écriture de ses lettres.

Matthias, oui, le grand MATTHIAS JACKARD, se promenait "tranquillement"... Du moins, si l'on pouvait appeler tranquillement une promenade parsemée de souvenirs éparses de cette rencontre furtive d'il y avait peu de temps avec une certaine Serdaigle prénommée Arya... Un magnifique prénom, selon notre gros Mattou. Et pour ainsi dire, selon lui, ce joli nom allait à merveille avec la magnifique jeune fille qui le portait... En effet, depuis quelques temps, le pauvre Matthias ne pouvait pas passer 5 minutes sans penser à cette jeune Serdy, comme on dit dans le jargon... Mais voilà tout le problème... En effet, la "coutume", ou connerie de tradition voulait que les Serpentard soient plutôt mauvais, perfides... Certes, Matthias était malin, se qui est une grande qualité Serpentarde, mais il avait tendance, surtout ces temps ci, à éprouver beaucoup de sentiments affectifs, et cela risquait de nuire à sa réputation...

C'était donc de bon matin que Matthias c'était levé ce matin, alors que les autres dans le dortoir dormaient encore. Nous étions en plein week-end, et le gros Mattou avait sa journée devant lui à passer... Il aimait beaucoup, pendant ses temps libres, passer quelques moments dans le parc, ou près du lac... Et oui, ce magnifique lac, d'un noir de jais, lui rappelait étrangement sa première bonne rencontre avec sa jeune amie Serdaigle. Peut être allaient ils se revoir...

Il voyait devant lui s'élever de grands arbres massifs... La forêt interdite... Le gros Mattou marchait à la lisière de cette grande forêt, en continuant de méditer sur la vie, la mort, le bien, le mal, mais continuait surtout de penser à cette magnifique Arya Varden...

***Que de péripéties, dans cette école*** Pensa Matthias, alors qu'il écrasait avec force les différentes fleurs parsemées sur son chemin.
Mais le pire était à venir... En effet, le match de quidditch Serdaigle VS Serpentard était à venir, et le gros Mattou allait certainement supporter son équipe favorite, les verts et argent, malgré ses préférences sentimentales... Cette nouvelle épreuve pour Matthias allait sûrement créer quelques tensions entre sa Yaya, comme il l’appelait dans ses pensées, et lui-même… Mais ce qu’il redoutait bel et bien le plus, c’était évidemment les remarques à venir de ses congénères Serpentard, sans oublier les remarques du côté de Arya, s’il arrivait quelque chose un jour entre eux deux…

C’était donc en méditant longuement sur tous ces problèmes, sans vraiment regarder devant lui, que le gros Mattou arriva enfin devant un groupe de jeunes filles, dont aucune n’appartenait à sa maison… Matthias prit juste la peine de regarder les robes vêtues, et comprit tout de suite que cet endroit n’était en aucun cas son élément… Il vit tout d’abord, avec étonnement deux jeunes filles (apparemment une Gryff et une Serdy) accrochées dans un arbre… Dans un second temps, il découvrit une jeune fille d’à peu près son âge qui venait visiblement de s’étaler par terre, vu sa craditude évidente…^^

***A moins que chez cette Serdaigle, les gens ne se lavent pas les habits… Peut être est ce une coutume…*** Pensa Matthias, en la dévisageant de la tête aux pieds… Néanmoins, le Mattou n’afficha pas de méchanceté sur son visage, en tenant compte de la maison à laquelle appartenait sa jeune fille préférée… Par contre, lorsqu’il vit la jeune gryffondor perchée sur son balai, dans l’arbre, il n’hésita pas à émettre un long soupir de désolation… C’est en regardant ainsi la gryffone avec mépris qu’il aperçu une troisième personne dans l’arbre, alors que Matthias distinguait une ombre furtive planquée derrière les deux autres…

En pensant à sa pauvre Yaya qui cohabitait avec ces gens, le gros Mattou commença à faire volte face, sans penser à vérifier qui était la troisième personne perchée dans le magnifique arbre centenaire…

Lellia n’en revenait pas, elle avait cru pouvoir faire une bonne farce à une de ses amies et pouvoir après lui parler et lui remonter le moral mais au lieu de ça tout allait de travers. Tout d’abord Arya n’avait pas semblé avoir entendu la jeune Gryffondor ou alors elle n’avait tout simplement pas eut envie de l’entendre puis alors que la rouge et or hésitait entre se montrer à Arya ou repartir elle vit alors une autre jeune fille de Serdaigle faire une drôle de chorégraphie pour apparemment lire des papiers.

*Et bein, vive l’intimité !*

Mais bientôt la jeune Serdaigle se retrouva juste à côté de notre héroïne qui ne sut trop quoi dire à sa remarque, mais bientôt une nouvelle jeune fille arriva…et encore une Serdaigle ! Mais cette fois ci Lellia la connaissait ou plutôt l’avait déjà rencontré mais c’était…dans un de ses rêves ! Alors Zélie existait réellement ? Est-ce qu’elle se souvenait de Lellia ou bien peut être que cette dernière avait été la seule à rêver et la jeune fille ne se souviendrait même plus d’elle ! Quoi qu’il en soit ses réflexions fut coupées courts par l’ascension d’Arya qui se retrouva rapidement devant les deux équilibristes de l’arbre…ou les femmes singes comme les avait élégamment appelées la jeune Zélie. Sans même s’en rendre compte ses lèvres formèrent un sourire embarrassé tandis qu’elle ne faisait pas le moindre mouvement comme si elle essayait encore de passer inaperçue. Elle n’avait pourtant rien fait de mal et ne voulait que discuter avec son amie. Mais alors qu’elle réfléchissait à ce qu’elle pourrait dire pour sa défense, elle entendit un soupir provenant du sol, elle baissa rapidement la tête et put voir un garçon arborant les couleurs des Serpentards qui était en train de prendre la fuite tel le lâche qu’il était. Ni une ni deux et sans même donner la moindre explication à Arya qui était de toute évidence très énervée Lellia fila en direction du garçon et ne manqua pas de rapidement le dépasser avant de se placer devant lui tout, une lueur de colère brillant aux fond de ses yeux sombres.

« Je peux savoir ce qui me vaut tant de mépris ? Le fait que je sois une Gryffondor ? »

Tout en parlant, elle avançait droit sur le garçon le forçant ainsi à reculer avec le bout de son balai, sa voix était devenue agressive et il lui aurait fallu peu de chose pour qu’elle lui saute dessus histoire de lui refaire le portrait façon art contemporain.

« Tu es ridicule, tu ne me connais même pas mais tu te permet de me juger ! Tu ferais mieux de retourner avec tes pareils au fin fond de votre merveilleux cachot et de ne plus en sortir, de toute manière personne ne vous regrettera ! »

Sur ces mots elle repartit en direction de ses amies et posa enfin pied à terre aux côtés de Zélie qu’elle ne pouvait s’empêcher d’observer comme une bête curieuse, comment se faisait il qu’elles se soient rencontrées durant l’un de leur rêve ? Cela paraissait tout à fait insensé…et pourtant. Mais enfin, elle leva la tête vers les jeunes filles qui étaient encore perchées dans l’arbre s’attendant à une engueulade version géant de la part d’Arya, mais comment Lellia allait elle pouvoir lui expliquer qu’elle n’avait pas voulu se moquer d’elle ni même l’espionner ? Mais pour l’instant le plus important était encore que tout le monde retrouve le plancher des vaches sans blessure ! Elle se remit sur son balai et remonta vers les deux jeunes filles avant de se retrouver à leur hauteur, elles étaient toutes les deux habiles mais un accident était trop rapidement arrivé pour ne rien faire.

« Vous allez réussir à descendre seules ou alors vous voulez un petit coup de main ? »

Sa voix était redevenue douce et aimable, de toutes manières seules les Serpentards arrivaient encore à l’énerver réellement car à eux seuls ils incarnaient tout ce qu’elle détestait, la fierté mal placée, la couardise et la fourberie, bref, tout ce que ses parents avaient essayés de lui inculquer. Elle désigna alors son balai et sourit doucement aux deux Serdaigles.

Le jeune Serpentard marchait tranquillement pour s'éloigner de ce groupe apparemment plutôt mal fréquenté, lorsqu'il entendit un bruit derrière lui qu'il connaissait bien... C'était un balai qui volait, se rapprochant de lui...

*** Surement la gryffone, qu'était perchée sur son balai*** Pensa Matthias, en se retournant... Et oui, c'était bien cela. La sale rouge et or, qui l'avait rattrapée. Quelle calamité. Elle l'avait maintenant dépassé, et commençait à lui foncer dessus. Il essaya de l'évité, mais ne ou empêcher la jeune fille de le pousser avec son balai, alors que celle ci hurlait quelques mots totalement inintéressants...

Matthias serrait à présent sa baguette très fort dans la poche de sa veste. On pouvait voir la poche du gros Mattou commencer à vibrer. Le serpentard bouillonnait de colère à l'égard de cette satanée jeunette, mais il se contrôla, pour ne pas éclater au grand jour, car les Serdaigles étaient plus nombreux aujourd'hui...

C'est alors que la jeune Gryffondor commençait à se retirer, que Matthias aperçu une silhouette connue sauter de l'arbre sur lequel étaient perchées les Serdaigle... Le ventre du Mattou se retourna complètement, alors que celui ci prenait conscience que c'était bien elle... Arya... Sa yaya...
Elle courait vers lui,... A ça fait plaisir, lorsque quelqu'un cour vers vous sans vouloir vous massacrer... Mais c'est alors qu'elle stoppa sa course nette, et retourna en dessous de l'arbre...

***Huummm... Bizarre***, pensa Matthias, alors que la jeune deuxième année semblait complètement perdre les pédales... Qu'est ce qui lui prenait donc ? En tout cas, Matthias décida donc de rebrousser chemin, et de voir de plus près ce qui mettait sa Yaya, comme il l'appelait, dans un état pareil...

Arrivé près de l'attroupement, Matthias sentit un sifflement non loin de lui, et aperçu un reflet argenté briller sur un arbre, avec un parchemin accroché... Une Serdaigle s'en empara, et le donna à une autre personne... C'est alors que Matthias comprit, en voyant sa Yaya fondre en voyant Lou lire le mot, que ce parchemin appartenait à Arya, et possédait quelques informations qui risquaient de faire du mal à sa dulcinée.......

***Quoi ? Comment ça faire du mal à ma Chirie... Nan mais ! ! ! Impossible...*** Comme poussé par un désir de sauver à nouveau (voir les épisodes précédents) la jeune Serdaigle, il sortit de sa poche sa baguette, et pointa celle ci sur Lou, en disant :

- Rends ça à Arya, ça lui appartient ! ! !

Oui, Zélie était juste en face de Lellia. Enfin, la Lellia qu’elle avait rencontré dans un de ses rêves, étrange hein ? Oui, mais en fait, la Serdaigle avait plutôt un peu peur. Sauf que cette fois-ci, elle ne se souvenait pas de s’être couchée dans son propre lit. Ou peut-être que si ! Peut-être que c’était encore un rêve, ou même un cauchemar !! Oui, Zélie avait énormément d’imagination. Mais le problème, était qu’en fait, lorsque Zélie croyait à quelque chose, elle le croyait réellement ! Et il était totalement inutile d’essayer de lui faire sortir quelque chose de sa petite tête. Alors voilà … Zélie regarda Lellia, puis s’avança vers elle et … Le tira légèrement les cheveux, juste pour voir si elle était réelle. Et oui !! Ce n’était pas un rêve. Alors la rouquine mit ses deux mains sûr sa tête, se dirigea en courant vers l’arbre, et commença à se cogner la tête contre celui-ci en hurlant :

C’EST UN CAUCHEMAR !!!! AU SECOURS !!!

Hmm … Oui, on pouvait, en effet croire que la Serdaigle était folle. D’ailleurs si vous le croyez, vous ne serez pas le premier, loin de là … Mais elle vit Adane, et Lou descendre le l’arbre.

Oh ! Bah on dirait que c’est une heure de pointe hein … Comment ça va Adane ?!!

Oui, Zélie avait toujours manqué de tact, mais c’était ça qui faisait tout son charme ! Elle était tellement tête en l’air, et naïve, qu’elle pouvait être par moment très intelligente ! Et très sympathique aussi … Donc, Zélie avait maintenant arrêté de se frapper la tête contre un arbre et elle regardé avec attention ses amies, et le Serpentard. Que tout le monde connaissait, ou peut-être pas. En tout cas, la rouquine était sûre qu’Arya le connaissait. C’était une intuition, comme ça.

Zélie sentait bien que l’air était très tendu. En fait, à chaque fois que la poursuiveuse se trouvé quelque part, l’air était lourd, très lourd, et elle s’y sentait plutôt mal à l’aise. C’était assez bizarre à ressentir. Puis, la Serdaigle récapitula la situation dans sa tête.

** Arya sous un arbre, dans lequel il y a deux femmes singes, notamment Lou et … Lellia. Adane arrive donne un morceau de papier à Lou, Lou qui l’a prend, qui la li, plutôt normal. Ensuite, Serpentard qui attaque Lou ? Problème … **

En effet, il n’y avait aucune raison pour que le vert et argent s’en prenne à la deuxième années. Alors Zélie prit son courage à deux mains et dit d’une voix, qu’elle voulait agressive.

Nan mais tu vas bien là toi ? S’attaquer aux femmes !! Tu devrais avoir honte !!

Puis elle regarda Arya, qui avait posé une question quelques secondes auparavant. Elle lui adressa un léger sourire, très embarrassé.

Moi je vais bien !! Enfin … Je vais toujours bien hein … Tu le sais !

Oui, rare sont ceux qui ont vu Zélie triste et faire la tête alors à, son sourire embarrassé changea, et elle montra ses petites dents toutes blanches, ses belles dents. En fait, elle était en train de faire à tout le monde un grand sourire. Presque comme d’habitude …

Citation :

Ma Lou,

Tout commencait par là, et rien que ces deux mots rendaient déjà leur lectrice perplexe. Lorsqu'Adane, surgissante de nulle part, lui avait tendu ce bout de papier, la seconde année n'avait pas imagoiner l'espace d'une seule seconde qu'il puisse s'agir d'une des lettres qu'elle avait elle même essayé de lire, pas même une demi-heure plus tôt. Mais elle reconnu immédiatemment l'écriture de sa meilleure amie, et son coeur fit un petit bond dans sa poitrine.

Citation :

Cela faisait longtemps que j'avais envie de tout te dire, sur moi, t'expliquer mes brusques changements d'humeur. Tu en sais déjà une grande partie.

Et dire qu'elle s'était fait un véritable sang d'encre, alors qu'il lui aurait suffit d'un peu de patience pour comprendre ! Agités, les yeux de la jeune fille allaient et venaient de la feuille au visage de sa soeur de coeur, puis relisaient le passage et sursautaient de nouveau, pris d'une agitation des plus étranges. La suite. La suite.

Citation :

Je te considère comme ma soeur de sang, pour moi, tu es ma chérie, ma confidente, ma jumelle, ma meilleure amie, tout en réalité !

Mais pour Lou aussi ! Pourquoi Arya lui écrivait-elle cela ? En doutait-elle ? Et pourquoi, alors que le parchmin lui était adressé, elle avait parut si contrarié en se rendant que compte que la seconde année était perchée sur la branche le surplombant ? Ah, oui, peut-être parce qu'elle ne devait pas le lire tout de suite. Mais dans ce cas, qu'est ce qu'elle attendait pour lui arracher des mains ? C'est que cela ne la derangeait pas, non ? D'un coup de tête discret, Lou secoua ses pensées. Si la lecture de cette lettre lui semblait si longue, pour les autres, tout devait se dérouler très vite. Et il fallait qu'elle comprenne. La suite.

Citation :

Si je t'écris, comme je te l'ai dit, c'est pour t'avouer quelque chose. Je, je ne t'ai jamais parler de mon père, enfin, je ne crois pas. Il se trouve que, lorsque je suis arrivée à Poudlard, je n'avais qu'une envie, repartir la plus forte pour pouvroir venger mon père.

Ici, le coeur de Lou fit une embardée plus violente encore. Leurs chemins alleint se séparer ... Arya voulait, et Lou l'avait découvert recemment, enfin, elle souhaiter detruire le lord. Pour venger son père. Evidemment. Mais pas Lou ! C'était même, pour ne pas dire tout le contraire, tout le contraire (je l'ai dit quand même) et pire que cela, elles devenaient presque ennemie, ou tout du moins, adversaires. Certe, la seconde année ne voulait pas servir le Seigneur des Tenebres, elle n'était pas un pantin, mais elle croyait profondément envers la magie noire. Elle avait une dette. C'était symbolique, mais elle la payerais. Alors il fallait croire qu'elles se quitteraient, et avanceraient dans le sens opposé l'une de l'autre, mettant de plus en plus de distance entre elles ... Ce n'était pas ce que Lou souhaitait. Non. NON ! Elle baissa de nouveau ses yeux sur l'écriture d'écolière de sa soeur de coeur, et se forca presque à finri cette maudite lettre.

Citation :

Mais, même si je veux toujours le venger, je, j'ai changé d'avis. je veux rester avec toi, si tu veux bien de moi. Enfin, rester aussi proche avec toi.

Mais bien sur qu'elle le voulait ! Qu'est ce qu'Arya était donc allé imaginer ? La jeune fille aux grands yeux bleus sentis presque ses lèvres former un sourire sur son visage, mais ce n'était peut-être, même surement, qu'une simple impression, qu'un sentiment confus qui la rongeait de part et d'autre de son être. Elle aurait voulu prendre Arya dans ses bras, et lui demander pourquoi elle ne lui avait pas dit tout cela en face. Certes, les jeunes filles avient des idéaux différents, mais elles pouvaient quand même marcher ensembles encore un peu ... au moins juqu'à la 5ème année ?

Citation :

Il nous est arrivé beaucoup de choses qui nous ont rapprochées. La pieuvre, la forêt, les feux d'artifice, tu te souviens?

Si elle se souvenait ! Les moindres détails, tout les retournements de situations, tout, tout, tout ! Les gestes, les pensées qu'elles avaient eus, leurs moindres mots, leurs plus infimes murmurres. Ce n'était pas des souvenirs, c'était des évènements qui revivaient chaque jour, chaque minute, chaque seconde dans tout son être, sans jamais changer.

Citation :

Vraiment, tu es géniale! Je ne , je n'imagine pas une autre meilleure amie que toi... ma soeur chérie! Je te laisse sur le bout de ma plume (plus précisemment de l'encre) mais pas du coeur.

Si seulement elle savait ...

Citation :

Je t'aime ma petite Lou adorée.
Arya.

**Moi aussi, patate**

Songea très agréablement la petite Serdaigle, qui gardait son regard posé sur les dernières lignes, sans oser le lever.

Et puis, tout alla très vite. Sans s'en rendre compte, sa lecture avait duré un bon moment, moment ayant suffit au garçon qui portait un blason Vert et Argent pour pété un plomb. Voire même plusieurs, si on était honnete. Le jeune homme, furieux, la menacait de sa baguette, lui ordonnant de rendre la lettre à Arya, puisque cela lui appartenait. Mais cela ne servait plus à rien ! Lou l'avait lu, ce papier qui lui était destiné, et l'important, c'était que plus personne ne le lise, maintenant. Et pensant cela, une idée commenca à germer dans la tête de la demoiselle.

Aparemment, une de toute autre espèce avait germé dans celle d'Adanedhel qui, ayant une réputation à garder, venait d'attraper le bras du Serpentard, et de retrouner completement la situation. Sa baguette desormais pointé sur la tempe du garçon, la rousse, plus désinvolte que jamais, sembla s'amuser autant qu'en cours d'Histoire de la Magie. Ce qui était peu dire. Elle parla alors de sa voix sévère, qui donnait à cette sorcière de moins d'un mètre cinquante autant de pouvoir et d'autorité qu'en avait le Seigneur des Ténebres lui-même. Si Adane avait été contre Lou, sans nul doute que cette dernière aurait déjà capitulé, mais, coup de chance ou pas, Adane la défendait. Ce n'était peu être que parce que c'était dans sa nature, elle l'aurait probablement fait pour toute autre personne, mais pour Lou, le nom d'Iluvator était maintenant un ami de celui de Belacqua.

Néammoins, elle n'en montra rien. Elle se contenta d'hoché la tête en sa direction, sachant qu'elle lui devait un merci, et entreprit le plus tranquillement du monde de dechiqueter la lettre en minuscules petits bouts de parchemin. Vous avez bien lut : méthodiquement, la demoiselle la décjira en deux, puis en quatre, puis en huit, et en beaucoup plus, au hasard, les laissant tombé par terre, à ses pieds. C'était peut-être étrange comme geste, mais cela était en fait parfaitement logique : personne ne pourra lire les mots qu'Arya avait eu tant de mal à écrire.

Lou prit tout de même soin d'en gardé un de la taile de sa petite main fine, et tout aussi soigneusement, elle entreprit de coupé les bords avec ses doigts pour lui donner la forme approximative d'un coeur. Elle garda ce petit morceau dans le creu de sa main, sortit sa baguette de sa poche, lentement, très lentement, et la pointa sur le monticule de papier qui trainait à ses pieds.

- Incendio.

Murmurra-t-elle, réduisant la lettre en un tas de cendre dont seule elle et Arya connaissait maintenant le secret. Puis, la seconde année s'avanca vers son amie, et lui tandit le papier en forme de coeur. Elle leva les yeux vers elle, la regarda avec toute l'affection qu'elle pouvait mettre dans son regard, et dit, à voix haute, comme on emet une sorte de constatation :

- Il suffit de savoir dire l'essentiel.

Tout simplement.