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 Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE]
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MessageSujet: Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE]   Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE] EmptyMar 3 Oct - 20:56:23

*Quelle horreur cette lumière! Je déteste le soleil... En plus, cette foule n'arrange rien. Tous ces gens qui se touchent sans s'en rendre compte, qui se frôlent, comme s'ils n'avaient aucun respect l'un envers l'autre... C'est grotesque! Et regardrez-moi ça ces deux là qui s'échangent leur salive indécemment? Connaissent-ils seulement la pudeur? Je hais cette journée...*
Comme vous l'avez sans doute deviner, Samera n'était pas d'une humeur rayonnante aujourd'hui, il faut préciser qu'elle ne l'était jamais, mais il lui arrivait d'être "un peu moins désagréable". Parfois même, elle hôtait ses gants de soie noire et elle carressait, avec réticence certes, l'herbe brûlée de vastes prairies, mais c'était seulement lorsqu'elle était bien lunée! Car habituellement, elle répugnait à avoir un quelconque contact physique avec qui ou quoi que ce soit, elle trouvait cela.. Sale.

La petite Kervern était vêtue d'une robe noire ornée de dentelles et d'artifices blancs, ses cheveux pâles, lisses et fins voletaient joyeusement au grès du vent qui était presque inexistant, cependant ils étaient couronnés d'un ruban sombre. A son cou, un large collier tout aussi ténébreux faisait contraste avec sa peau maladive. Elle n'avait pas grandit, regardant le monde la tête haute de son mètre trente, et semblait aussi mince qu'un pétale de rose, son corset très serré n'arrangeait rien, mais elle ne le sentait presque plus, étant d'une maigreur alarmante il ne la comprimait plus autant que dans le passé. Ses yeux légèrement tintés de rouge scrutaient la population qui évoluait autour d'elle, ne faisant pas attention à sa personne, et c'était très bien comme ça!

La future élève de Poudlard marchait en direction d'un banc lorsqu'elle se fit violemment bousculer par un énergumène qui faisait au moins deux fois sa taille et cinquante fois son poids. Il ne s'excusa pas et elle jugea bon de lui rapeller qui il avait oser toucher de son corps gras et souillé.


- Et toi, le cachalot sur pattes! Oui, c'est à toi que je m'adresse espèce de tas d'impureté et de saletés ambulant! Tu pourrais regarder où tu mets les pieds! A moins que ton estomac ne soit trop volumineux pour que tu puisses encore apercevoir les barques qui te servent à te déplacer! Je ne te demande pas d'excuses, je n'ai que faire des paroles d'un buffle, mais sache, pachidèrme, que si je vous revois, toi et ton gros derrière, je vous lance un sort qui vous fera éclater à coup sûr, vu vos circonférences actuelles!

La fillette avait parlé sur un ton glacial et piquant, tel une vipère qui crache son venin et montre ses crochets. Le maroufle fit demi tour et se planta de toute sa hauteur (et de sa grosseur aussi) devant la presque première année qui faillit le remercier de si bien servir de parasole. Le regard du jeune homme lançait des éclairs mais n'était rien comparé aux yeux sanguins de Samera. Il osa plonger son regard dans celui de son opposante mais il scilla vite, très peu de gens résistait aux oeillade mauvaises, dures et cruelles de la petite albinos. Cependant, il sortit maladroitement sa baguette et lança un sortilège à la pauvre enfant sans défense ni connaissance pratique de la magie. Elle se retrouva suspendue dans les airs et il s'amusa à la faire tournoyer, toujours un peu gauche, en bougant sa main potelée et ruisselante de sueur, fermement cramponnée à son bout de bois magique, de droite à gauche et de haut en bas.

Samera ne cria pas, elle ne le pouvait pas, son souffle était coupé (le corset y était un peu pour quelque chose!). Son teint déjà livide blanchit encore un peu, donnant l'impression qu'elle avait été sculptée dans de la neige, et lorsqu'elle retomba sur le sol brusquement, elle essuya un filet de sang qui coulait doucement sur sa tempe... Il allait le regretter, ce garçon était mort... Elle était colérique et lorsqu'elle rentrait dans une colère noire, comme elle s'apprêtait à le faire, elle ne se contrôlait plus et se révélait parfois assez puissante malgré son apparence chétive. Elle se releva un peu tremblante, pas de peur mais d'énervement, le souffle rauque, et elle se jeta sur l'énorme inconnu qui riait aux éclats et avait donc attiré le regard de la foule. Il fut surpris et tomba en arrière sous le choc de la rencontre. La tête de l'inconscient connia contre les dalles du sentier et y laissa une petite trace rouge, Sam' lui enfonça ensuite ses doigts dans les yeux, histoire de l'aveugler et elle lui cassa le nez d'un coup de poing bien ajusté. Elle enleva un gant et le griffa, de sa petite main aux longs ongles transparents. Le fait de le toucher la remplit encore plus de dégoût et de rage et de ses minuscules pieds, elle le frappa de toutes ses forces qui étaient en cet instant décuplées. Le "gros" était par terre et passait un mauvais moment, son nez était en sang et le liquide coulait dans sa bouche, étant couché il avait du mal à respirer et ne voyait plus rien à cause de ses yeux enflammés, et pour couronner le tout, il était assaillit de petits coups qui commençaient à devenir douloureux...

Un des "spectateurs" réagit et enleva la furie du pauvre cachalot sur patte qui était mal en point... Mais qui était donc assez fou pour oser se mêler ainsi des affaires de Samera Kervern?
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MessageSujet: Re: Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE]   Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE] EmptyJeu 5 Oct - 17:24:19

Camillia avait observé la scène. Appuyée contre un mur deux mètres plus loin, elle avait vu la gamine se faire bousculer. Tout d'abord, elle s'était dit "encore une qui va rien faire, tous des laches...". C'était asez stupide de sa part de penser ça juste parce que Samera était plus petite qu'elle et assez chétive pour une enfant de son age. D'haabitude, Camillia ne jugeait pas trop sur les apparences, mais là, elle avait pensé ça sans le vouloir vraiment. Elle avait l'impression que la fillette avait l'air timide. Pourtant, lorsque celle-ci lui offrit un échantillon de son vocabulaire bien glacial, Camillia ne s'étonna pas outre mesure. Ca lui allait parfaitement aussi, le rôle de pestouille.

Si elle avait été a la place du gros, elle se serait enervée pareil. Se connaissant, Camillia n'aurait jamais laissé faire une petite dans ce genre. Enfin, elle, elle n'était pas non plus du genre a bousculer sans s'excuser, alors la question ne se posait pas vraiment. Mais en règle générale, la jeune blonde n'était pas de celles qui se laissent marcher sur les pieds. Elle était plutôt du genre a agir. Pour elle, s'enerver verbalement ne servait qu'a faire rigoler l'adveresaire. On avait toujours l'air bête, même en débitant un tas de mots bien froids et méprisants.

Elle observa donc Samera avec pitié se faire elever dans les airs. La pauvre avait l'air bien mal en point. Mais on ne pouvait pas dire qu'elle ne l'avait pas cherché. Camillia, elle, était d'une humeure tout a fait tranquille ce jour-là. Elle se sentais seraine et heureuse, les rues étaient ensoleillées, et la rumeure des discussions de ces dizaines et dizaines de sorciers la rendaient joyeuse. Elle aimait la foule. Le contact. Elle portait un short jaune qui laissait donc la possibilité éventuelle de voir les ravissantes jambes de la jeune fille, un débardeur turquoize et des petites baskets bleues. Camillia detestait la robe de sorcier obligatoire. Ses cheveux étaient noués en queue de cheval, sa peau était toute dorée et faisait ressortir ses yeux bleux.

Quand elle vit la gamine retomber a terre, elle sentit que l'affrontement ne s'arrêterait pas là. Elle décida donc d'intervenir. Samera avait visiblement un caractère bien trempé, mais elle ne faisait pas le poids, et c'était le cas de la dire face a un mec aussi imposant. Elle regrettait presque d'en arriver là, mais premièrement, elle aimait bien se mêler des affaires des autres, et deuxièmement, elle aurait peut être une mort sur la conscience si elle n'intervenait pas. Elle attrapa donc la moufflette par le bras et la tira en arrière.

Lorsqu'elle put la regarder dans les yeux, elle vit elle-même le constraste qu'offraient les deux jeunes filles, elle-même et Samera. La petite était mince et sa peau était blanche comme de la neige, ses cheveux étaient d'une couleur blanche et pâle. Camillia la trouva très belle, ettonament belle même, parce qu'a cette âge là la beauté réelle n'éxistait pas vraiment a ses yeux...preuve qu'elle se trompait parfois. Camillia, de son côté, etait grande et ronde pour son âge, ses cheveux étaient blonds et ses yeux étincelants de vie.


"Laisse tomber..., murmura-t-elle, ca va mal finir."

Elle soupira et considera la jeune demoiselle dans son ensemble (xD).

"On a pas idée d'aller chercher des complications pareilles a cet age..."

Lacha-t-elle presque pour elle-même.


Dernière édition par le Ven 6 Oct - 15:15:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE]   Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE] EmptyJeu 5 Oct - 17:51:06

[HRP: petite rectification, les cheveux de Sam' ne sont pas noirs mais blancs! ^^ Comme sur le vava! Et ses yeux sont rougeâtre à cause de son albinisme! Wink]

Lorsque Samera se retourna brutalement sur l'inconnue qui avait oser interrompre le massacre et la toucher de surplus, elle ne put s'empêcher de faire une mine de dégoutée... Celle qui lui avait sauvé la vie était vêtue d'une façon grotesque, presque indécente! Elle avait par contre un magnifique corps déjà formé, des yeux d'un bleu azure et une peau dorée par le soleil, tout son contraire en fait. Ca ne fit que renforcer sa colère. Son idéal physique se tenait face à elle et elle venait en plus de la traîter de petite! "A cet âge là.." Non mais elle s'était regarder cette blonde habillée comme un sac? La fillette recula brusquement et échappa donc à l'emprise de la jeune fille. Elle observa son bras qui heureusement pour elle était couvert par sa robe et donc qui n'avait eu aucun contact direct avec "la mêle-tout" de service. Et prit cependant le soin de l'époussierer et remarqua qu'elle n'avait pas remis son gant.

La petite fille se tourna donc vers son "agresseur" qui s'était relevé et qui tentait d'arrêter la cascade de sang qui sortait de son nez à l'aide de divers srtilèges infructueux. Des gens étaient autour de lui et piétinaient sans préoccupation le pauvre gant sombre de soie de la descendante des Kervern. Elle serra les poings d'énervement et enfonça ses ongles dans sa paume découverte qui finalement se mit à lui piquer et à saigner légèrement. Après cela, elle reporta de nouveau son attention sur l'adolescente dont elle ne connaissait pas le nom et planta son regard de braise dans le sien. Il semblait tranquile, sain et joyeux, tout le contraire du sien qui était brûlant de haine mais froid de cruauté et de méchanceté.

Sa première journée seule commençait vraiment très male, pessimiste, elle savait qu'elle ne serait pas des plus heureuses mais ne s'attendait pas à un tel carnage en moins d'une heure en solitaire! Elle se décida tout de même à parler à son opposante qui la regardait étrangement.


- Pourquoi m'as-tu enlevée? Ai-je demandé de l'aide? Du secours? Non! Alors je ne vois pas pourquoi tu as fourré ton gros nez dans mes affaires!

La colère montait toujours en elle et même en étant calme, jamais elle n'aurait remercier "la fouineuse", ce n'était pas dans ses habitudes. Elle lui avait parlé d'un ton sec et froid, serrant toujours les poings d'un desquels du sang s'écoulait doucement.

Le soleil se remit à chauffer et la petite dût plisser les yeux pour ne pas être aveuglée, elle était très sensible à la lumière et il lui était déconseillé de sortir par un temps comme celui-ci, sa peau pourrait très mal le supporter ainsi que les deux billes rouges qui lui servaient d'yeux, mais elle s'en contre fichait, après avoir vécu pendant onze ans dans un grenier, dans l'ombre et la souffrance, quelques brûlures étaient presque une plaisanterie...


[HRP2: Désolé pour ce petit post! ^^']
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MessageSujet: Re: Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE]   Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE] EmptyVen 6 Oct - 15:14:02

HRP : Sorry...Je modifie ça ^^

HRP2 : Petit post, petit post... Je le trouve déjà long moi !^^ Je vais essayer de faire aussi bien mais...

Camillia fit une grimace légerement stupéfaite. La gamine le prenait de haut. En fait, elle aurait du prévoir ça. Enfin, ça ne la dérangeait pas tellement, elle avait l'habitude : les gens étaient peu receptifs avec ceux qui les aidaient de leur propre volonté. Tout ça pour dire que la jeune fille avait l'air tout a fait furieuse, non seulement de son intervention, mais aussi de son terrible mouvement du bras qui, attention, avait effleurée la petite princesse. Maintenant cette dernière s'enervait d'un air furibond, et Camillia la regardait avec une expression mi-moqueuse, mi-stupéfaite sur le visage.

"Premièrement, je ne t'ai pas enlevée, répliqua la jeune blonde, et deuxièmement, je ne vois ce que tu reproche a mon nez, qui a une taille tout a fait normale jusqu'a nouvel ordre."

Camillia n'aimait pas qu'on critique son physique. Elle se savait assez jolie, mais ça ne lui plaisait pas. Elle aimait se sentir sure d'elle, et même si le physique n'était pas la première chose qu'elle regardait chez les gens, elle savait que c'était ce qu'eux regardaient chez elle. Et elle n'aimait pas du tout, mais alors pas du tout, qu'on dise du mal de son nez ! Visiblement, cette petite avait eu une drôle d'éducation pour parler ainsi a quelqu'un qui s'efforçait de lui eviter les problêmes qui se préparaient.

La grande théorie de Camillia était que de toutes façon, on ne pouvait rien pour les gens qui, comme Samera, recherchaient visiblement les problèmes. C'était "la loie de l'emmerdement maximum". Traduite pour tous, elle revenait a dire "puisque ça va mal, faisons en sorte que ça aille encore plus mal !". Effectivement, Samera avait l'air d'une humeure execrable (ou peut être était-ce toujours comme ça ?) et ne faisait rien pour arranger ce fait. Elle était donc condamnée a rester prisonnière de sa mauvaise humeure, conclut Camillia pour elle-même.
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MessageSujet: Re: Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE]   Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE] EmptyVen 6 Oct - 16:37:36

Samera n’aima de suite pas le ton qu’employa la jeune fille pour lui répondre, ni son air légèrement moqueur. A fleur de peau, elle laissa éclater sa rage et devint comme folle. En une fraction de seconde, elle avait fait demi tour et s’était élancée sur le désormais surnommé « cachalot sur pattes » qui se remettait de ses émotions et qui semblait à présent tout aussi calme qu’elle était coléreuse. Encore une fois, elle l’eut par surprise, il ne s’attendait pas à revoir la mini boule de nerfs de si tôt ce gros lourdaud ! Il retomba sur le sol mais il reprit vite le dessus, maintenant la fillette qui semblait possédée par le diable avec difficulté. Elle griffait, mordait, donnait des coups de pieds, de poings, elle essayait de faire sortir sa rage comme elle le pouvait en gros. Des gens vinrent aider le garçon au nez réparé à coups de sortilèges et un homme qui se disait être apprenti à Sainte Mangouste lança un sortilège calmant à l’albinos excitée. Enfin, il essaya, car comme je l’ai précisé il n’était qu’apprenti et son sortilège mal lancé e fit qu’énerver un peu plus la furie.

Ses yeux rouges étaient inquiétants, ses pupilles étaient rétractées, sa bouche se fendait en un rictus mauvais, diabolique et ses traits étaient déformés par la rage. Plus du monde la touchait, plus Samera se débattait, le fait d’être étouffée par une troupe d’inconnus l’angoissait, pire encore, la rendait folle ! Elle finit par hurler de sa petite voix enfantine mais tellement dure et froide :


- Qu’on me lâche ! J’ordonne qu’on me lâche ! Cet énergumène s’est ouvertement moqué de moi, il m’a souillé en me touchant et il n’a que ce qu’il mérite ! Quant à cette fille là-bas, avec son air supérieur, elle ne vaut pas mieux que lui ! Je vous hais ! Je vous hais tous ! Et lâchez-moi au nom de Vous-Savez-Qui !

A ses paroles, la foule qui l’entourait fit un pas en arrière. Même si elle n’avait pas prononcé son nom, la seule évocation du mage noir le plus puissant et le plus horrible qu’ait connu la Grande-Bretagne faisait remonter de mauvais souvenirs et effrayait la population britannique. Elle connaissait très bien l’histoire de celui-ci, même venant de parents moldus, son précepteur lui avait enseigné toute l’histoire du monde magique et grâce ses connaissances on la prenait souvent pour une sorcière de souche. Elle savait pertinemment que en le nommant, une réaction succèderait. Les gens la regardaient comme si elle était un monstre pendant quelques secondes qui furent lourdes et silencieuses. Elle en profita pour se débattre et échapper à leur contrôle. Elle rejoignit le plus vite qu’elle put la jeune fille, ne sachant pas trop où aller ni que faire. Elle ne voulait pas son aide mais elle n’en avait pas fini avec elle. Un homme dit alors :

- Cette petite est complètement malade ! Il faut l’enfermer ma parole ! Stupéfix !

Un éclair rouge, comme son regard de sang, toucha la future verte et argent qui s’élançait sur celle qui l’avait sortie de son mauvais pas quelques minutes auparavant. Elle s’effondra, immobile, figée dans une expression de fureur et de mauvaiseté. Elle n’était pas comme cela dans son état normal, mais lorsqu’elle était énervée, elle devenait incontrôlable, la seule chose à faire était d’attendre qu’elle daigne se calmer. Et ici, le fait d’avoir été entourée par tous ces curieux en manque d’action n’avait fait qu’accentuer sa colère et sa folie. Les médecins moldus l’avait diagnostiquée et répertoriée dans les « caractériels », ils lui avaient prescrit des médicaments mais elle ne les avait pas pris pour sa vie dans ce nouveau monde qui était devenu le sien depuis quelques semaines, et n’étant plus droguée constamment, elle prenait la mouche pour la moindre remarque et entrait dans des colères noires assez rapidement. Et dire que tout cela avait commencé par une simple bousculade !

L’homme qui l’avait stupéfixiée jugea bon d’attendre un peu avant de lui rendre sa mobilité, il se dirigea alors vers l’adolescente blonde et jolie qui se tenait debout près de la petite dévergondée toujours au sol et lui dit gentiment mais rapidement, comme s’il voulait partir le plus vite possible de cet endroit devenu un ring de boxe :


-Je vois que tu la connais ! Occupe-toi d’elle, lorsque tu voudras lui rendre sa mobilité lance lui un sortilège « enervatum » en bougeant ta baguette comme ceci ! En attendant voici un sortilège qui vous liera pendant deux heures, la folle dingo ne pourra pas s’éloigner à plus de deux mètres de toi ! « Legis allius » ! Je te souhaite bonne chance…

Deux bracelets identiques apparurent, l’un au poignet de Camillia et l’autre à celui de Samera. Ils étaient de couleur argent, incrusté de petits rubis et des symboles y étaient gravés. Ils marquaient le lien qui unissait les deux filles et qui les obligerait à se supporter pendant deux heures… Le jeune Kervern qui avait tout entendu de la conversation, car le sortilège « stupéfix » bloquait les sens moteurs uniquement, pensa que cette double heure allait être très longue. Sa colère retomba tout d’une fois, comme l’ouragan s’en va après avoir causé le chaos. L’homme partit sans un regard et la foule se dispersa, emportant avec elle celui qui était la cause de tout ce remue-ménage, « cachalot sur pattes »…

[HRP: Ne t'inquiète pas, tes posts sont très bien! J'aime bien ce début de topic! ^^Wink]
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MessageSujet: Re: Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE]   Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE] EmptyVen 6 Oct - 17:07:49

"Non mais dites donc !, hurla Camillia a l'homme qui s'éloignait, vous vous figurez que je ne sais pas utiliser ce genre de sortilèges ?"

Elle aussi commençait a perdre patience. Elle n'aimait pas du tout qu'on la traite comme une enfant de sept ans. Elle avait tout de même deux ans de magie derrière elle. D'accord, ça n'était pas beaucoup, mais elle était très douée en pratique, même si théoriquement-parlant, elle ne savait pratiquement rien sur la magie. Camillia lançait ses sorts a l'instinct, lorsqu'elle sentait le moment venu et que les mots lui montaient presque malgré elle a la bouche. Bref, pas la peine de lui expliquer ce genre de chose comme si elle n'était qu'une gosse.

Elle avait laissé la gamine se débattre et filer une raclée au cachalot. Elle avait laissé la foule s'écrier et s'exclamer. Elle avait laissé la petite se faire traiter de folle. Elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose (eh oui, maintenant qu'elle était impliquée, autant aller jusqu'au bout !) mais elle voulait que la sale gosse tire une leçon de ce qui lui arrivait, et qu'elle endure un petit peu, pour se rendre compte qu'elle avait tort d'agir comme ça.

N'empêche que Camillia avait eu froid dans le dos quand la petite s'était mise a gueuler. C'était vrai qu'elle était effrayante. Elle lui rappellait Cora, sa cousine de 9 ans. Taciturne et solitaire, cette enfant faisait vraiment peur. Pas seulement a cause de sa tenue vestimentaire, mais aussi par son caractère froid et inexpressif. Camillia avait souvent essayé de faire changer sa cousine, mais la jeune Cora entrait parfois dans des colères si terribles que personne de la famille n'osait dire quoi que se soit. Bien sur, Camillia osait tout, elle allait même jusqu'a contredire Cora quelquefois. Mais cela ne servait a rien, sa cousine était irremediablement fermée au monde exterieur.

Samera était exactement pareille. Impossible arrêter, semblait-il. Camillia faillit s'interposer lorsqu'elle vit que le sorcier s'apprêtait a lancer un sort, mais elle sentait qu'il ne s'attaquerait pas trop violament a la jeune fille, et elle laissa donc faire, esperant que cette dernière serait un peu calmée après ça. Mais c'est elle qui s'enerva lorsque l'homme en question vint lui ordonner ce qu'elle avait a faire. Camillia avait horreur de ça. S'il avait été question d'autre chose que de la liberté d'une fillette, elle n'aurait jamais obeit. Mais voila, comme elle avait décidé de se mêler de cette histoire, il fallait finir ce qu'elle avait commencé.


"enervatum !"

Lança Camillia en effectuant le geste précis que lui avait indiqué le sorcier, bien qu'elle le connaissât déjà. La foule fit un mouvement en direction de Samera, ils avaient tous l'air de se dire : "et maintenant, faisons la morale a cette sale gosse, elle le mérite !". Mais Camillia avait décidé que ça ne se passerais pas comme ça. Et comme l'innébranlable Camillia ne changeais jamais d'avis, la foule aurait a subir les consequences des décisions de la jeune blonde.

Elle se positionna immédiatement devant Samera et se brandit sa baguette.

"Que personne n'approche cette enfant !"

Elle n'avait que douze ans, la petite Camillia, mais avec son air d'adolescente et ses yeux brillants de colère, elle impressionnait beaucoup de monde. A ce moment précis, ses yeux avaient presque viré au vert, et ils étaient décidés, fermes...et mécontents. Ils semblaient dire : "oser faire un pas, et vous allez le regretter". Elle était prête, et attendait presque celui qui allait sortir pour la defier. Mais perosnne ne se manifesta. Heureusement, se dit-elle, car toute décidée qu'elle était, et même avec tous les sortilèges qu'elle avait bien prêts dans sa tête, elle risquait gros a ce petit jeu. Heureusement, tout la foule était sciée par ce duo tout a fait original, et personne n'avait bronché.

Camillia saisit le bras de Samera, recula de quelques pas, toujours en gardant ses yeux et sa baguette braqués sur la foule médusée, et l'ammena un peu a l'écart. Elle n'y avait pas réfléchit plutôt, mais la voila qui était liée a cette gosse. Pour combien de temps encore ? En fait, ça lui faisait vraiment plaisir. Pour une fois que les choses tournaient au vinaigre ! Depuis qu'elle était a Poudlard et qu'elle attendait de l'action, il ne se passait rien. Enfin, elle avait ce qu'elle désirait ! De la complication !

"Ecoute moi bien la demi-portion, je te trouve adorable bien qu'assez teigneuse alors on va dégager vite fait avant que tous ces zigotos ne s'enervent pour de bon, d'accord ? Je suis désolée pour ta vengeance contre ce morceau de gras, mais je crois qu'il n'en vaut pas la peine, et puis je ne vais pas passer le reste de mon après midi a te regarder t'enerver ici."

Elle avait chuchotté ses mots, tout en sentant l'agitation revenir dans la foule. Certaines personnes allaient bientôt protester contre leur mascarade. Bien qu'elle aurait aimé echanger quelques paroles bien piquantes avec tous ces imbéciles, elle ne pouvait se permettre de se faire remarquer plus encore. Elle esperait juste que la gosse allait cooperer.
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MessageSujet: Re: Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE]   Cachalot, furie et pacoties... [LIBRE] EmptyVen 6 Oct - 18:07:04

Lorsqu’elle fut à nouveau sur ses petites gambettes, Samera n’eut d’autre choix que d’accepter la proposition de sa « gardienne » et donc de s’éloigner de cette foule en délire. Et dire qu’ils étaient tous là pour elle, petite fille de moldus inintéressante au caractère épicé et aiguisé, si elle avait été de meilleure humeur, elle aurait pu transformer cette marque d’attention en un intérêt réel de la population pour elle-même, mais comme ce n’était pas le cas, elle choisit de voir la vérité et d’accepter par conséquent le fait qu’ils étaient là uniquement pour lui faire la leçon et lui remonter les bretelles… Un peu sonnée par les sortilèges qu’elle avait dû subir, elle suivit sans broncher son interlocutrice dont l’identité lui était toujours inconnue. Une fois à l’abri, la petite Kervern s’arrêta brusquement, laissant l’adolescente courir seule, mais une fois à plus de deux mètres, les bracelets se mirent à brûler comme s’ils étaient chauffés au rouge et une main invisible tira les deux filles l’une vers l’autre. Une fois réunies, les bijoux magiques redevinrent normaux et les fuyardes n’eurent d’autres choix que de rester l’une près de l’autre.

La colérique se massa le poignet, sans succès, le bracelet d’argent recouvrait la partie brûlée, et ne put retenir un petit cri de douleur. Sa paume découverte ne saignait plus, étant donné qu’elle ne s’enfonçait plus les ongles dans la main les petites griffes avaient eu le temps de coaguler. Elle leva ses yeux couleur sanguine vers Camillia et après un soupir résigné, elle s’exprima sur un ton las :


- Je suppose que tu ne connais pas ce sortilège et que par conséquent nous allons devoir nous supporter pendant quelques heures… Je m’appelle Samera, et toi ? Ne crois pas que cela me tienne vraiment à cœur mais étant donné que nous allons cohabiter, je préfère savoir à qui j’ai affaire et il en va sûrement de même pour toi…

Son visage était fermé, neutre, elle n’était pas du genre à cacher ses émotions mais en cet instant particulier, elle ne savait trop quoi faire ni trop comment se comporter. Se savoir impuissante l’énervait mais elle avait une dette envers cette demoiselle et malgré qu’elle ne lui portait aucun respect, pour son amour propre elle se devait de rendre le change à la jeune fille en étant le moins détestable possible… Quelle chose difficile ! Elle qui haïssait la promiscuité, elle était servie ! A la vue de sa robe chiffonnée, de sa main nue et écorchée et de ses cheveux en bataille elle eut une moue de dégoût, elle détestait ne pas être présentable et par conséquent elle lissa du mieux qu’elle put son vêtement et frotta sa main contre son autre gant qu’elle jeta après.

-Il est vrai que ce Lourdaud n’en valait pas la peine… Il était aussi habile qu’un éléphant et gracieux qu’un veracrasse ! Je suppose que tu es au collège de Poudlard ? J’y rentre moi aussi cette année… J’espère aller à Serpentard, j’ai lu que c’était la maison la plus noble et la plus intrigante du château !

En pensant à l’apparence de sa future école, la petite albinos retrouva un peu de gaieté et ses yeux semblèrent moins courroucés. Ils furent même rêveurs lorsqu’elle énonça le nom de la maison de Salazar. Elle revint, après quelques secondes, parmi les vivants et observa son opposante. Cette parfaite inconnue venait de lui sauver la mise et tout ce qu’elle trouvait à faire c’était lui parler de sa vie future, aussi banale soit-elle, et la sermonner pour lui avoir sauvé la vie. En découvrant la méchanceté dont elle pouvait faire preuve parfois, elle esquissa un petit sourire satisfait et amusé qui disparut pour laissé place à un rictus sur d’elle. Puisqu’elle était avec cette fille pour un bon bout de temps, autant en apprendre un peu plus sur ce monde… Mais discuter ne l’intéressait pas, elle voulait de l’action, et elle ne le savait pas encore mais à ce niveau là, elle allait être servie la petite peste de service…
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