La Serpentarde était dehors ce jour là, il faisait étrangement beau comme si le ciel ignorait les dernières morts. Pénombre avait profité de la sortie des premières et deuxième année dédiée aux achats de dernières minutes pour le futur bal en l'honneur de la coup des maisons pour s'aérer l'esprit. Trop de choses, trop de projet réclamait son attention, celui qu'elle devait exécuter pour gagner le droit de devenir l'apprentie de Narcissa Malfoy, la préoccupait davantage que els autres. la déception de cette femme hors norme faisait frisonner la jeune fille et le moindre faux pas lui serait fatal, douloureusement fatal. Elle n'avait pas le droit à l'erreur et le temps lui était compté, son esprit torturé ne trouvait plus le repos, entre ses réfléctions et ses doutes, meme l'aide de Drago ne lui avait permis de souffler, de dormir. Il était trés doué mais la tache à accomplir était titanesque et Pénombre se despèrait de la mener à bien. Plus elle y reflechissait et plus elle decouvrait de failles et d'obsctacles à son succès. Maintes fois, Pénombre avait songé à renoncer, maintes fois elle avait pensé faillir. Mais jamais assez pour fléchir, elle voulait , elle voulait tellement devenir son apprentie, qu'elle soit son maitre, qu'elle lui enseigne son savoir, partage ses secrets avec elle, soit son mentor.
Elle le désirait ardemment, secretement, lourdement...Et elle allait devoir payer cher cette récompense, payer de son sang ou de sa vie ce présent.
Elle errait donc sous l'oeil unique et bienveillant du soleil brillant. La Serpentarde avait revetu une chemise blanche et un pantalon d'uniforme de sa maison. Elle haissait ses stupides jupes qu'on leur forcait, enfin largement recommandé, à porter, elle avait emprunté un pantalon dans la laverie magique du sous sol et elle se sentait particulièrement à l'aise dedans. Les mains dans les poches, les doigts glissant sur le bois noir de sa baguette, elle déhambulait dans les rues au gré des es pas qui semblainet vibrer de leur propre volonté. Au détour d'un tournant, elle ne prit pas gare et percuta quelqu'un.
Elle se recula, levant la tête vers la personne qu'elle avait bousculé. Ses yeux se posèrent sur un visage familier, deux yeux verts résignés à vivre... Sebastian Eidan


" Je suis désolée, je ne t'avais pas perçu.."

Elle ne détacha pas son regard de lui, remarquant sa baguette à sa ceinture....

Complétement plongé dans ses pensées, Sebastian avait commis l'erreur de perdre une partie de sa vigilance. Lorsque Pénombre le percuta, sa taille lui permit de ne pas reculer. Mais, avec une vitesse surprennante à son âge, il avait déjà dégainé sa baguette et l'avait brandie contre le ventre de la jeune Serpentarde.

Le jeune Eidan dû prendre un instant avant de se rendre compte qu'il n'y avait aucun danger. Trop parano, il avait tout de suite pensé à une attaque. La jeune fille croisa son regard désabusé et s'excusa. Le jeune homme prit son temps pour ranger sa baguette, et s'éclaircit la gorge avec une toux sèche. Il n'avait pas prononcé un mot de la journée, et il fallait qu'il reprenne l'habitude.

"Ce n'est pas grave. J'aurai dû aussi faire attention." fit-il d'une voix rauque. "Je ne savais pas que d'autres élèves s'aventuraient dans ce coin."

Il la regarda un instant, et se rappela qu'elle était en premièr année. * Hum...cela doit être la sortie pour les achats du bal...ce n'est pas sérieux que MacGonagall laisse sortir des élèves de première année sans surveillance. Même si Pénombre ne risque pas grand chose.* Puis il cessa d'y penser, et lui fit, de sa voix enrouée, mais toujours aussi froide.

"Que fais-tu dans ce dédale de rues obscures ? Je peux t'aider ?"

Il remarqua dans un regard d'ensemble sa nervosité, et une certaine dose de fatigue aussi. Une certaine peur, mais pas à cause de l'endroit ni de lui. Il remarqua ses mains dans ses poches, et surtout sa baguette. Au moins elle était prudente, et c'était rare dans les premières années, actuellement. Il attendit sa réponse. Si un ou une Serpentard avait besoin d'aide, les autres devaient être présent surtout en cette époque troublée.

Pénombre avait senti une pression étrangère sur son ventre, elle baissa son regard et comprit, Sebastian avait dû percevoir une menace. C'était sa baguette. Elle remercia qui de droit que le jeune homme ne soit pas nerveux. Elle en aurait directement fit les frais à cette distance. Leur rencontre avait été si soudaine... Elle avait juste resserrée sa main sur sa baguette par reflexe, mais rapidement, elle avait dégagé ses suspicions en reconnaissant les traits de son visage et déserré par la même occasion son emprise. Elle était en train d'hypothéser sur les différentes raisons de la présence du Serpentard dans cet endroit reculé de Pré-au-Lard lorqu'il signifia qu'il allait prendre la parole en toussant. Elle perdit le fil de ses pensées et figea son attention sur lui, son regard.



"Je l'ignorais aussi. C'est un coin reculé. On en vient généralement pas par ici, au hasard..."

Elle laissa trainer son regard comme réponse. A quelles rues d'ici, l'entrée d'une allée où se trouvait certains endroit pas trés fréquentable... Elle ne s'en était même pas rendue compte mais ses pas l'avait conduit dans ce lieu de transition dangereux. Finalement elle ne regretta pas d'avoir croiser Sebastian, seule elle était plus vulnérable. comme toujours dans ces endroits mi-ombre mi-lumière, il y a toujours ce genre de disparitions inexpliquées. Comme engloutis par la partie sombre. La jeune fille restait perdue dans ses reflexions interieures lorsqu'une nouvelle fois sa voix l'en sortit, elle le regarda un moment, assimilant ses dires.

" J'étais en train de réfléchir... Ton aide ? Juste ta compagnie si tu le permet."

Dit elle evasivement, elle avait été liée d'un serment inviolable par la soeur de Narcissa, chaque mot qu'elle disait était pesé dans une incroyable volonté de rester en vie, de s'accrocher à cette étincelle intime.

"Et toi, que vient tu faire ici ? "

"Je peux bien t'accorder ma compagnie, s'il le faut."

L'adolescent eut un sourire en coin, et fixa un instant le visage préoccupé de la jeune Serpentard. Il n'y aurait pas que l'Occlumancie à apprendre, la Légilimencie pourrait bien l'aider à étancher son inépuisable curiosité.

Puis il réfléchit exactement à ce qu'il venait faire si près du quartier le plus mal famé de cette ville. Une espèce d'Allée aux Embrumes du Pré-au-Lard (et oui, l'Allée aux Embrumes ne se trouve qu'au Chemin de traverse ) qui ne faisait jamais bon à aller voir. Alors s'y promener...

"Je faisais ce que tu faisais. Je pensais. Et au mileu des ténèbres nous réfléchissons toujours mieux, non ? Puis, cette amibiance me plait...Alors je m'y promène au lieu de m'ennuyer dans les magasins." dit-il.

L'adolescent regarda autour de lui pour voir s'il y avait quelque chose d'étrange. Mais à part les ordures sur le sol, et quelques flaques, qui n'étaient pas faites d'eau, il n'y avait rien. Absolument rien. Il regarda, le visage de glace, Pénombre, attendant une quelconque réaction.

[ Quelle maladresse, sorry j'ai confondu l'endroit entre 2 posts x_x, le peu plaider la fatigue ? ]




*** Comment ça s'il le faut ? C'est si pénible que ça ? ***

Prise à la gorge par ses interrogations maussades, la Serpentarde lui proposa dans un signe de la tête de s'avancer dans la rue adjointe. Elle resta un moment dans le silence, ne sachant que dire, n'ayant guère eu l'occasion de partager quoi que ce soit, si ce n'est une balade rapide avec Drago et une discussion inter-Serpentard dans la salle des leurs. Elle se souvenait de son point de vue su la guerre à venir, l'affrontement pour l'instant muet et discret des forces. Il réfléchissait ? A quoi ? Elle ne pouvait ni le saisir, ni le deviner. Trop de paramètres inconnus... Elle remarqua un éclat de métal sur son torax quand il se mouva face au soleil..Juste une question...



" Sans indiscrétions... Quel est ce pendentif à ton cou ? "

Sebastin emprunta une rue adjacente au signe de tête de Pénombre, il faisait très intention à son entourage, mais aussi aux réactions de Pénombre. Elle laissait l'impression qu'elle avait pris sa remarque au premier degré, mais cela ne le touchait pas vraiment.

Il regarda le soleil qui le génait un peu. Il préférait tout de même la pénombre.(...^^...) Pénombre lui pôsa une question, et il prit son pendentif qu'il sortit de sa chemise. Il lui montra.

"C'est une clé. Un Portoloin " à usages multiples" si je puis dire. Mais, pour ce qui est d'où il mène, c'est beaucoup plus secret."

L'adolescent regarda un peu partout, il n'était jamais venu dans cette zone du quartier. Il vallait mieux garder les yeux ouverts.

"Et tu en es où pour ta postulation dans l'équipe ?"

Pénombre était intriguée par ce qu'il disait. Un portoloin à usage multiple ? Que sous entendait il ? Ca l'enervait de ne pas comprendre. Mais elle se retint de lui sauter dessus pour tenir l'objet ensorcelé. C'est sûr, il allait surement faire l'hypothèse de la proie, du Chasseure... Saleté de réputation. Détestable article crétin qui déformait à souhait la réalité... Bon d'accord, elle aimait chasser, voler, jouer mais elle connaissait ses limites et puis elle ne sautait pas non plus sur tout ce qui bougeait !!! La jeune fille avait ses défauts, ses envies comme tout le monde. Elle ne comprenait pas pourquoi on lui en tenait tant rigueur. Elle n'avait pas tué, pas brisé, pas torturé...
Rectifications, elle n'avait pas de sang sur les mains...
Euh, non, enfin, elle n'avait pas de mort sur la conscience !! Voilà !!! C'était ça.


**Bon éludons le passage sentimental.**

Quelle était donc la destination ou les destinations qu'offait ce portoloin ? Pourquoi était il si précieux qu'il l'exposait aux regards, qu'il le gardait si près du coeur ?
Pénombre fronça les sourcils... Elle mourrait d'envie de la jouer impulsive, comme d'habitude quoi, et d'y poser ses doigts dessus...
Sur le pendentif , je précise x_x.
Elle se retint un moment, rongée de curiosité....Il venait de parler de Quidditch ? Son attention fut légèrement détournée, lorqu'il parla de son Dieu, le Quidditch... :

"Et bien, j'ai postulé, comme toi j'imagine. J'attend toujours la réponse. J'aimerais tellement en faire partie.... Mais nous voulons les mêmes postes.... Tu désires être batteur n'est ce pas ?"

"J'ai une certaine préférence pour balancer des souaffles, pas pour cogner dans les balles noires. Même si ça ne me dérangerait pas non plus. Enfin, j'ai quand même une légére préférence pour le poste de Poursuiveur."

Sebastian sentait que Pénombre était dévorée de curiosité. Il avait vu son regard se posait sur le pendentif plusieurs fois. Alalala la curiosité est vraiment un vilain défaut. Euh...et c'était lui, Sebastian Eidan, qui le disait. Mais dans quel monde se trouvait-on ?

Enfin, le jeune homme rangea la clef sous sa chemise, pour éviter de laisser la tentation à Pénombre de demander la destination de ce Portoloin. Elle serait capable d'insister.

Puis, il se remit dans l'optique Quidditch.

"Il va falloir que je demande à Drago quand est-ce que l'éléction aura lieu. Je suis pressé de savoir si je suis pris dans l'Equipe."

Intérieurement, la jeune fille rallait tout ce qu'elle put d'avoir été si démonstrative de sa curiosité, Sebastian rangea le précieux objet sous sa chemise et Pénombre soupira mentalement, elle détestait ne pas savoir, surtout quand c'était directement à portée de main. La connaissance. Elle tenta tant bien que mal de resister à l'attrait, de respecter le choix de son compatriote, de ne pas violer le secret qu'il tenait tant à préserver. Mais plus il voulait garder le secret, plus il voulait détournait son attention et plus elle désirait savoir, savoir pourquoi il le faisait. Quelle genre de signification, d'importance pouvait matérialiser cette clé, cet objet pour qu'il le protège de la sorte, pour qu'il le porte si prés de lui. Il tenta de dévelloper le sujet du Quidditch et bien qu'adorant , vénérant ce Dieu, comme elle le personnifiait, elle n'entendit guère que des paroles creuses, elle ne sentit guère qu'une tentative de détournement. Son attention encore figée sur cette clé, maudite. Hameçon perfide qui happait sa curiosité. Maudite.
Pénombre se gifla mentalement pour reprendre le dessus. Elle se forca à se remémorer, à appeler des souvenirs de jeu, de match...
Mais même la pensée de son amante secrète, la victoire ne parvenait pas à lui faire ressentir l'habituelle plénitude de sa présence. Frustrée, elle parla sans convictions :

" Ah bon, j'aurais juré pourtant... J'espère que le dénouement sera heureux... tu as l'air de bien connaitre Drago. Est ce que tu le connais personnellment ? "

"L'on va dire que j'ai eu une grande conversation avec lui, et que nous venons du même monde. La très très haute aristocratie."

Son ton n'était absolument pas pédant. C'était une constation. C'était vrai, et il ne se vantait pas, il en faisait juste la remarque. Mais Sebastian se moquait un peu de cela pour l'instant. Il pouvait presque sentir la curioisté émaner de la jeune fille. Si seulement il maitrisait la Légilimencie.

Puis, Sebastian eut une idée. Cette fille était au moins autant curieuse que lui. Et d'après les rumeurs et le fameux article, elle aimait jouer avec les garçons à un jeu de séduction. Pénombre n'interessait pas Sebastian de cette manière. Elle pouvait être une amie, et peut être même une alliée. Mais pour cela il fallait voir si elle pouvait résister à un jeu de séduction du crû de Sebastian.

Celui-ci ne proposait ni l'amour ni rien de ce genre. Il proposait le savoir, la connaissance, pouvoir assouvir la curiosité de Pénombre. Est-ce qu'elle brillerait autant à ce jeu qu'à ses jeux habituels ? Sebastian voulait le savoir et il le saurait. Il sortit son pendentif de sa chemise et le laissa sortit. Comment allait réagir la jeune fille ? Le jeune Eidan se prépara à tout. C'était un jeu amical, mais la curiosité pouvait être maladive. Insoutenable.

Sachant que juste sortir l'objet pouvait baisser l'intensité de l'objet, Sebastian le rangea à nouveau. Et reprit la parole comme pour détourner l'attention de Pénombre. Est-ce qu'elle se ferait prendre dans ses filets ?

"Et tu penses que l'on devra jouer à la réelection ? Comme une espèce de tournoi où le meilleur de chaque position pourra la prendre dans l'équipe ?"

Cet insupportable geste. Cet insoutenable tentation. D'un geste violent, elle l'arrachait de son cou pour s'en saisir à pleine main...

Cette vision furtive de son esprit se dissipa dans les paroles de son compatriote de Serpentard. Pour peu, elle avait failli confondre cette illusion avec ses gestes réels... Des gestes qui devenaient incontrolés... Elle fourra ses mains dans ses poches pour contrarier ses désirs profonds, s'assurer de son incapacité physique à exaucer les souhaits de son esprit curieux.. Trop evidemment. Il faut dire que Sebastian semblait tout faire pour maintenir cette pression, ce mystère. Ne lui facilitant pas la tache. Mais à ce niveau, c'était fait exprés, impossible qu'il manque tant de subtilités ^^.
Signifiant la présence de l'objet métallique en l'exposant à son regard hors de sa chemise, en l'y recachant. Rien que le geste suffisait à attirer son regard.
Elle concentra son esprit sur une idée lointaine, la plus éloignée possible de ce foutu portoloin...Refléchissant sur ses paroles concernant la ré-élection de certains postes, elle imagina comment tout allait se dérouler, surement un matinavant les cours ou un soir... Peut etre vendredi...Le terrain désert, la pelouse verte et froide,les gradins vides... Allignés les uns à côté des autres, chaques joueurs passsant tour à tour le visage fermé, concentré, les mains crispées sur leur balai, refermées sur le bois...Le métal...La clé... Un silence trop long éveillerait davantage les soupçons de Sebastian qui semblait se jouer d'elle... Il ne l'aurait pas si facilement, pas avec son tempéramment joueuse, avec sa passion du défi, du combat... Son esprit semblait tout ouvert à analyser la qualité de ses manoeuvres, à capter le moindres de ses mouvements offensifs.... La néccesité de savoir pour la clé fut remplacée par le besoin de se mesurer à ce garçon qui semblait aussi complexe à cerner que Drago lui même... Elle avait trouvé ou plutot il lui avait fourni l'arme qu'il lui manquait... Elle dessera les dents et prononça sur le ton banal de la discussion :


" J'imagine en effet qu'ils vont nous tester... Peut être m^me en temps réel, convoquer l'équipe...

Pénombre avait semblé incontrôlable un instant, mais il s'attendait à ce qu'elle se reprenne vite. Pour l'instant, en tout cas. Sebastian, imperturbable jouait, à présent avec sa baguette. Faisant d'imperceptibles, ou presque, bruits metallique grâce à la Magie. Bénie soit-elle cette magie d'ailleurs.

"Oh, cela risque d'être interessant. Cela va pouvoir nous mettre en situation. Peut être préparont ils un jeu pour nous tester. Cela peut réellement être amusant. Je serais presque impatient d'y être."

Sa voix était contrôlée à l'extrème. Seul le mot jeu avait eu le droit à une légère modulation, le reste des phrases ayant été prononcées d'un ton neutre. Sebasian s'amusait, mais il ne le laisserait jamais paraître, bien trop maître de lui pour cela. Il ne perdait pourtant pas de vue le danger des ruelles sombres, et il restait vigilant. Et ce à la fois au jeu, et aux ombres.

"Mais parlons d'autres choses que du Quidditch, veux-tu. Comment ce passe ton intégration à Poudlard ? Les cours ne sont pas trop durs ? Notre noble maison te plait-elle ?"

Durant tout le long les bruits metalliques continuaient à résonner. Une torture de l'esprit pour une curieuse ? Peut être.

Sebastian regarda tranquillement la jeune fille réfléchir, se rendre compte peu à peu qu'il jouait, ou plutôt qu'il se jouait d'elle. Elle était intelligente, et elle l'avait remarqué. Mais est-ce qu'elle saurait comment le surprendre ? Est-ce qu'elle devinerait comment elle pouvait gagner ? Il allait le savoir rapidement. Il arrêta le tintement métallique. Comment réagirait-elle , Se réveillerait-elle ? Ou serait-elle encore plus enfoncer dans sa curiosité ?

"En troisième année ? Je ne trouve pas les cours plus durs. Non, au contraire cela devient plsu imple, car plus interessant. Savoir a toujours été tellement stimulant, n'est-ce pas ? Mais je suis encore loin du déouement. Si toi tu le vois pas encore, je le vois flou, pour ma part. Dans une ou deux années je le verrai nettement. Dans quatre ans, je serai fixé."

Il dirigea son regard amer vers la jeune fille, et attendit s réaction à son sous-entendu. Comment allait-elle réagir , Et si elle se jetait sur lui pour attrapper le portoloin ? Ce serait à la fois drôle, et quelque peu génant. Mais, il la sentait tout d même un peu plus mesuré. Pour l'instant.

Sebastian fut projeté au sol soudainement. D'un reflexe autoconditionné de défense, il se releva, baguette en main. Mais il y avait quelque chose qui clochait. Ou plutôt qui le retenait. Il eut un sourire sadique quand il vit la jeune fille se saisir de la clé factice qu'il avait crée auparavant. Il avait bien fait, la jeune fille avait été assez intelligente pour le faire tomber dans un piège.

Il rangea sa baguette en sachant que la personne qui venait de sortir n'était pas dangereuse pour eux. Et il releva Pénombre avec facilité, la jeune fille ne pesant pratiquement rien. Il la regarda d'un air amusé. Puis, il retira doucement les doigts de la jeune fille enserrant la réplique de la clé. Il fit disparaître la réplique de la clé, et sortit la vraie, avec précaution, de sa poche. Faisant attention à ne pas l'activer, il le mit sur son collier d'un geste lent, et regarda Pénombre.

"Tu vas bien ? Tu ne t'es pas fait mal ? "

A présent, il devrait faire plus attention. Le jeu l'amusait, mais la jeune fille était une coriace. Il aurait crû qu'elle utiliserait ses charmes, mais elle avait été assez intelligente pour ne pas le faire. Sebastian l'aurait sinon repousser avec facilité. Mais, après cette tentative ratée, qu'elle pourrait facilement faire passer pour une erreur, le jeu n'était pas terminé. La fin du tintement avait encore plus aoguiser la curiosité de la jeune fille, comme il le pensait. Il devait trouver un nouveau stratagème. L'echec de la jeune fille n'était pas de sa faute à elle, mais à un excès de prudence de sa part à lui.

Elle devait être folle de colère d'être ainsi jouée. D'habitude elle était la chasseuse. Mais si elle était une chasseuse hors pair, lui était aussi bon, voire meilleur. Plus agé, il avait l'avantage de la magie, et de la taille. Aucune tentative passant par la force ou la magie ne pourrait donc l'atteindre. Si elle essayait d'user de ses charmes, elle tomberait sur un os.

Il avait revêtu son masque de glace, et son regard empli de sarcasmes. Il s'amusait, et cela se sentait. Il se dit soudain qu'il pourrait presque faire un article sur la façon dont il allait gagner ce petit jeu. Il vit déjà le titre. Mais, il avait trop de respect pour Pénombre. Elle essayait déjà de le battre par la finesse. Mais y arriverait-elle ? Rien n'était moins sûr.

Il eut soudain une idée, il lâcha une allusion à peine cachée sur le portoloin.

"Les portes s'ouvrent si brutalement de nos jours. Ne peuvent-ils pas respecter plus les portes. C'est un coup à détruire les serrures, d'ouvrir si méchamment les portes. Ce serait bête de ne plus pouvoir utiliser de clés, n'est-ce pas ?"

Son idée n'était pas franchement subtile, mais il avait dû faire vite, pour garder Pénombre dans un état de tension. Sinon, elle aurait pu reprendre le jeu en main. Et il ne le fallait pas.

En saisissant la clé factice, elle ne ressentit rien d'autre que son coude contre le sol froid et son corps contre celui de Sebastian. Pas du tout cette sensation unique d'être aspirée dans un tourbillon violent caractéristique de cette magie de transport. Elle comprit avec frustration qu'elle avait été dupée. Ce n'était pas un portoloin.
La jeune fille fit un effort monumental pour garder le masque de surprise feinte au moment de la chute, comme si elle ne s'y était pas attendue, comme si rien n'avait été prémédité.
Elle se releva, aidée par son camarade, épousettant sa chemise qui, par un incroyable miracle était restée aussi blanche que d'origine. Par contre, le pantalon avait morflé....
La jeune fille répondit sur un ton approprié pour ne pas éveillé davantage ses soupçons car aussi habile qu'elle avait été, elle ne pouvait pas croire qu'il n'avait pas de doutes sur ses intentions initiales :

" Non ça va. Juste surprise. Et toi ?"

Mentit elle.
Même si Pénombre pouvait dire en toute franchise qu'elle n'avait pas prévu le coup, ce qui était relativement vrai, dans le sens où elle ignorait totalement qu'une dispute éclaterait à cet endroit de la rue, il était limpide que celà ne faisait guère de doutes. Mais en même temps n'assurait guère de certitude non plus. Sebastian sentait sa curiosité et il l'incitait à l'écouter, il ne pouvait pas passer à côté du raisonnement qui désignait Pénombre comme parfaitement consciente de ses actes, lucidement coupable d'avoir profité de la situation pour orchestrer un piège.
Pénombre le savait, mais tant qu'il n'aurait que doutes et impressions et surtout pas de certitudes, la jeune fille pouvait encore manoeuvrer. Et c'était tout ce qui lui importait, d'être libre. Libre d'exercer à nouveau son art pour parvenir à ses fins.
Pour savoir.
Le problème, c'était que même si, ce qui venait de se passer était un bon révélateur de la qualité de son adversaire, celà l'incitait à se mettre davantage sur ses gardes, encore plus que ce qu'il ne l'était déjà.
La difficulté se faisait croissante en même temps que Pénombre rassemblait des informations sur Sebastian. Le défi se complexait et le dénouement n'en serait que plus interessant. Bien sûr, elle était frustrée, énervée d'avoir été jouée de la sorte mais elle adorait ça. Le jeu méritait enfin toute son attention, exigeait qu'elle déploie toutes ses connaissances et qu'elle active toute sa matière grise. Jamais un jeu n'avait tant exigé d'elle...

D'habitude une simple stratégie d'approche calculée sur l'adversaire directement en fonction de son couple forces/faiblesses, une touche de charme et une attitude d'innocence ou de vulnérabilité feinte faisaient l'affaire. Un peu de violence ou quelques mensonges bien ficelés et le tout tenait le coup. Elle s'était toujours adaptée, captant les désirs et souhaits de son adversaire et jouant dessus avec précision.
Mais Sebastian était fermé, illisible, dissimulant ses caractéristiques même si certaines transparaissaient en étant attentif... De plus, Pénombre était trop concentrée à trouver une solution pour satisfaire sa curiosité, et ne trouvait pas encore la paix nécessaire à l'étude d'une personnalité, celle de Sebastian.
Jamais elle n'avait tant déployé ses ressources contre un garçon, si ce n'était contre Drago...
Deux opportunités s'oofrait à elle à cet instant, profiter de la cinfusion du moment pour le prendre par surprise et attraper la clé, ou bien taire un peu ses méfainces et accentuer ses possibles doutes quand à la thèse de l'accident.
Elle ne voulut pas de la facilité, elle l'invita à poursuivre la balade, parlant sur un ton neutre, ignorant sa tentative d'attiser encore plus sacuriosité, elle cherchait mentalement la solution qui lui offrirait le succés :

" Les rues sont dangereuses maintenant, tu penses que tu vas te faire agresser mais non, c'est juste une porte qui aura raison de toi !! "

Elle éclata de rire sous la tension nerveuse qui devenait palpable, une idée venait de germer dans son esprit fertile...

"Oh...il m'en faudra plus pour avoir mal." répondit Sebastian "Mais il est vrai que les portes sont plus dangereuses que les peronnes ces temps-ci."

Il ne rit pas. Peu de gens pouvaient se vanter d'avoir entendu son rire. Il sentait l'étude maladroite dela jeune fille de son caractère, de sa personnalité. Trop tendue par la curiosité, elle ne pouvait pas se concentrer assez pour le cerner totalement, et même seulement un peu. En temps normal, elle aurait certainement pu le faire en quelques minutes. Mais Sebastian la tenait dans la paume de sa main, grâce au trait qu'il avait tout de suite deviné de la curiosité.

Bénis soit les observateurs. Sebastian ne laissant pas paraître sa réfléxion, regarda l'état de ses fringues. Les sorts de son Tailleur avaient tenus. Il fallait vraiment pas qu'il en change. Et pis vu l'accueil de chez Mme Guipure...Enfin, il regarda l'était du pantalon de Pénombre, et fit un geste de la baguette en prononçant vaguement reparo. Les Serpentards devaient être bien habillés, que diable.

Il sentait la curiosité en veille de la jeune Serpentarde. Il la sentait en veille, car la jeune fille cherchait une réplique à son jeu. Il ne devait pas la laisser faire. Le Quidditch n'avait pas su la divertir assez, et il lui fallait un autre sujet de conversation. Un qui lui ferait perdre ses moyens et sa réfléxion. Il eut un infime sourire en coin. Il avait trouvé.

"J'ai entendu parler de ton instinct de chasseuse, Pénombre. Comm quoi tu séduisais la plupart des mecs, sans te soucier de leur maison, ou même de leur ascendance. Rare cas chez les filles de Serpentard. Souvent celles-ci cherche la richesse et la noblesse. Et de plus, tu es encore jeune. Je te suis gré de ne pas avoir essayé sur moi."

Voilà, la colère empêche la réfléxion. "Ton ennemi te pose problème mon fils ? Mets-le en colère ! Ce sentiment retire toute capacité de réfléxion, et provoque une envie de détruire. Il sera pressé, trop, et choisira la solution la plus rapide pour gagner contre toi." Son père avait raison, comme toujours. Mais Sebastian attendit la réaction de Pénombre. Il était très possible que cela ne la touche plus.

Pénombre avait sorti sa baguette et avait lancé un Reparo en même temps que Sebastian. Elle esquissa un sourire suivant des yeux les deux jets de lumière qui fusait à elle. Cette étrange et futile petite similitude la laissa brievement croire qu'il était tout à fait dans ses cordes de le pièger à son propre jeu. Elle pouvait suivre le raisonnement mental qu'il avait du faire... Ce n'était pas encore assez pour le cerner, mais ça l'était pour commencer à resserer les doutes qu'elle avait sur sa personnalité, à le cerner. Un peu comme trouver le bout d'une pelotte de laine, il est tellement plus aisé de la défaire de cette manière qu'autrement....
Alors que son esprit divaguait sur les manières les plus abbérantes de toucher sa clé ou de lui la voler, il reprit la parole.
Un instant, elle crut s'être encore égarée dans une vision idéale de son esprit.... Il venait de pénétrer sur son territoire....
Etait ce voulu ? La jugait il si incompétente pour lui tendre une perche pareille ? Peut être cherchait il juste à la facher ? A l'inviter à se mesurer à lui de cette manière ?
Cela frisait l'iréel le plus abstrait. Jamais elle n'aurait cru qu'il l'amenerait sur ce terrain là, elle devait bien lui reconnaitre l'effet de surprise, par contre, elle se doutait qu'il ne devait pas bien savoir dans quoi il mettait les pieds, sinon il se serait abstenu...
Son ''

Citation :

Je te suis gré de ne pas avoir essayé sur moi"

semblait autant de mise en garde que d'invitation. Elle tilta. La jeune fille se trouvait exactement dans la situation qu'il avait du prévoir pour elle.... C'est à dire la confusion. Elle avait laché deux minutes la clé de l'esprit pour se poser toutes ces questions.

**Bien joué, mais tu vas pas t'en tirer comme ça...**

Car aussi habile qu'il avait été, il ne devait pas se douter de l'ocassion qu'il lui offrait. Elle lacha la première idée qui avait germé dans son esprit et décida de corser le défi en choisissant lucidement de le suivre sur le cheminement qu'il avait choisi.

" Je suis peu être plus jeune, mais l'âge mental différe souvent de celui physique... Mais tu es surement trop sûr de toi pour te mesurer à moi sur mon terrain..."

Et voilà, les dés étaient jetés, la balle dans son camp. Allait il mordre ?

"Sur ton terrain ? Tu veux dire la Séduction ? Si tu veux."

Elle s'engageait sur un terrain aussi dangereux que celui qu'il prenait lui-même. Elle voulait se mesurer à lui sur deux terrains. Car la curiosité devait toujours la bruler autant, et plus son jeu se déroulait, plus Pénombre sombrait dans ses rets. Elle croyait pouvoir le vaincre dans le jeu de la séduction. Alors qu'il la séduisait déjà. Drôle, non ?

Elle pensait qu'il avait abandonné l'idée de la tarauder avec la clé, mais non. Il prenait un autre chemin. Pour pouvoir avoir la clé, elle devait le cerner, savoir comment il réfléchissait pour l'atteindre. Elle avait été intelligente en ne sombrant pas dans la colère, mais elle s'était piégée. Elle pensait qu'il était entré sur son territoire. Non, il avait invité à cerner a personnalité, et elle pensait que le jeune Sebastian voulait juste la cerner elle.

Et peu à peu, c'est ce qu'il faisait. Il déduisait sa personnalité de ses réactions. Elle était intelligente mais encore bien trop impatiente. Trop pressé de capturer sa proie. Alors que lui, il prenait son temps. Il la relâchait d temps en temps pour pouvoir l'attrapper plus complètement la fois suivante. Il allait la laisser croire qu'elle jouerait avec lui, alors que ce n'était qu'une autre facette de son jeu à lui.

Elle s'en rendrait peut être compte, mais il l'avait déjà trop cernée. Il savait déjà comment elle fonctionnait dans l'ensemble. Le désir, la surprise, la perte du contrôle. Il ne lui manquait plus que la peur. Et cela n'allait pas tarder. Pour l'instant, voyons.

"Mais je ne connais pas les rêgles de ce nouveau terrain."

Il n'avait pas changé ni de regard, ni de visage, ni d'attitude. Il était comme avant, et comme il serait toujours. Un iceberg dont on ne voyait que la surface non immergée.

Pénombre réfléchissait à toute vitesse. Le jeu commençait à être dangereux, compliqué et de plus en plus prenant. Elle ne devait pas perdre de vue que son objectif était la clé, un but encore inaccessible. La jeune fille récapitula mentalement. Il est trop malin et surtout trop sur ses gardes pour se faire prendre dans les pièges classiques. En plus, s'il soupçonne quoi que ce soit, il va vérouiller sa garde totalement et il n' y aura plus de jeu possible... Il lui semblait aussi que Sebastian bifurquait completement de direction, il avait dit la Séduction ? Comme pour signifier un autre terrain, sans aucun autre rapport avec le précédent que l'identité des participants... Non. Pénombre n'était pas de cet avis, là, elle pensait davantage optimiser un terrain neutre par les avantages de chacun des terrains de prédilection des deux Serpentards. Sebastian étant un cérébral pur et Pénombre une mélée corps-esprit.
Mais la jeune fille n'était guère dupe, il ne se laisserait pas manipuler comme un pantin, et elle n'était toujours pas maitresse du jeu, pas encore... Mais plus le temps passait, plus l'échange avançait et plus Pénombre percevait les facettes, quoique partiellement, de sa personnalité. Elle trouverait son point faible, ce n'était qu'une question de temps ...
La jeune fille percevait bien la confiance en lui même du jeune garcon, il paraissait savoir qui elle était et savoir comment se jouer d'elle. Elle savait qu'elle donnait l'illusion d'etre trop pressée, de ne pas savoir attendre, d'agir impulsivement. Mais elle gardait la tête froide, pour autant qu'elle le pouvait ^^'.... Pénombre le laisserait croire tant qu'elle pourrait en cette fabulation, qui le menerait fatalement à l'erreur. A la faille, qu'elle s'empresserait d'exploiter, soudain un doute l'enserra... Et s'il donnait juste l'impression de croire à son illusion ? ...
Qu'il montre ce qu'il sait faire. Ca n'en sera que plus interressant...

" Ce n'est pas un nouveau terrain, juste un accessoire de jeu ^^. L'accepte tu ? "




[hpr : "Il n'y a pas de règles"
Dit elle en s'approchant de lui, une main filait autour de son cou, suivant le lien jusqu'à la clé...

And the winner isss.....
]

"J'accepte. Je veux voir jusqu'où cela te mèneras."

Il était droit comme un i, le visage de glace, le regard à la fois froid et résigné. Il aimait jouer à ce genre de jeu. Mais qu'allait faire Pénombre. Une chose était sûre, elle n'allait pas se laisser faire. Tant mieux. Le jeux n'en serait que plus drôle. L'adolescent la regardait un peu de haut, à cause de sa grande taille, et cela entrait dans la symbolique de celui qui menait. C'était interessant.

A présent, elle voulait insérer un nouvel instrument de jeu. Si elle voulait. Sebastian espèra qu'elle sache à qui elle avait à faire. Ce n'était pas un simple pouffsoufle. Le jeune Eidan venait d'une famille aussi ancienne que les Malfoy, et une famille de scientifiques aristocrates. Une famille qui aimai jouer à ce genre de jeu et qui y jouait depuis des siècles. Franchement, Sebastian n'attendait que son geste à elle. Son coup sur l'échéquier.

"Commences donc, l'honneur aux femmes."

Il attendit tranquillement, il n'était pas pressé. Et son attitude de roc imperturbable devait la géner. Ses proies, d'après ce qu'il avait entendu, étaient d'habitude plus simple à manipuler.

[HJ : T'aurais fait ça je t'aurais briser le bras. ^^ Bon ok c'est radical, mais ça marche pas mal aussi.^^]

[ hpr : Brise le si c'est ta seule arme...]

Plus Pénombre le découvrait et plus elle trouvait qu'il ressemblait à une machine, un automate. Il voulait jouer lui semblait il, mais il paraissait ne pas savoir comment faire. Lui laissant sans cesse la main , la provoquant lourdement sans se dévoiler, sans faire de concessions.
Pénombre n'avait pas cette définition du jeu, mais plutôt celle où chacun s'avance sans se laisser capturer, évitant habilement les tentatives de l'autre. Sebastian était comme un programme informatique moldu, reflexes conditionnés, prévisibilités, schémas de base, réflexions suivant toujours les mêmes cheminements... Pénombre se demandait quel pouvait bien être l'interet de se mesurer à lui, s'il continuait d'agir de la sorte...
Ses connaissances sous entendait qu'il avait dû etre trés souvent au contact des livres et le désavantage inhérent à cette pratique c'était la méconnaissance des individus. Sebastian ne semblait pas avoir connu, ni fréquenter assez de gens pour les comprendre, il agissait comme dans un livre, passant de chapitres à chapitres, sans etre capable d'écrire la moindre page. Devant Pénombre, qui ne voyait plus que son talon d'achille, il paraissait un enfant ayant peur de l'eau, connaissant par coeur chacune de ses propriétés physiques ou chimiques, son point de fusion sans jamais l'avoir touchée, sans jamais l'avoir atteinte. Sebastian avait trop confiance en lui, trop confiance en ses précieuses connaissances pour oser approcher Pénombre. C'est pourquoi il lui laissait la main. C'est pourquoi il n'agissait pas directement. Pénombre crut comprendre que Sebastian la sous estimait. Ce qu'il disait , son discours contrastait avec sa manière d'agir, il disait ne pas sous estimer les autres pourtant trop imbu de lui même, il restait fermé, ne se dévoilant pas d'un poil comme s'il n'avait pas de personnalité, comme s'il craignait le contact humain.
Pénombre était déjà lassée de ce jouet , de ce petit robot intelligent mais sans surprise, qui fuyait la proximité humaine comme craignant de ne pas pouvoir y faire face. Sebastian était un roc oui, mais un roc creux....
Elle glissa sa main sur son bras jusque sur son épaule et dans son cou, elle glissa ses doigts sur le lien qui attachait la corde sans toucher la clé et demanda :

" Pourquoi la porte tu si prés du coeur ? Appartient elle à ta moitié ? Qu'à tu peur que je ne découvres sur toi ? Que tu n'es qu'un assemblage de boulons ? "

Sebastian se laissa faire tranquillement. Il eut un sourire et il regarda Pénombre dans les yeux. Elle le prenait pour quoi ? Un de ces robots moldus ? Elle risquait de tomber sur un os, comme qui dirait. Il lui mit la main sur le bas du dos et il répondit dans un souffle.

"J'aurai du mal à porter un pendentif près du foie, tu ne crois pas ? Je ne suis pas sûr qu'Adane collectionne les portoloins en forme de clé. Touches la cette clé. Mais ce serait moins drôle, non ? Ne pas faire perdurer le jeu, ce serait dommage. Et je n'ai aucunement peur que tu trouves des choses sur moi. Ne suis-je pas là pour que tu me cernes ? Et je te rassure, je suis bien un ensemble de chair, d'os et de muscles. Même s'il est vrai que je suis plutôt un intellectuel, et que je suis d'une fidelité à toute épreuve."

Il la plaqua contre un mur, sans aucune brutalité, mais avec fermeté. Elle pensait l'avoir ainsi, en le faisant passer pour une coquille vide de caractère. Mais ce n'était pas à lui de se dévoiler, c'était à elle de le découvrir.

"Que penses-tu de moi ? Qu'as tu découvert sur moi, pendant ce petit jeu ?" lui fit-il dans un souffle, le regard toujours planté dans les yeux de Pénombre.