Tomas était seul dans sa chambre, Wally était parti faire un tour dans Londres. Une folle envie de visité avait-il dit à l'aurore alors que notre jeune allemand était encore couché bien au chaud sous les draps avec une petite gerboise qui faisait sa toilette sur le sommet de l'oreiller de son maître. Une fois que le Français était parti, Tomas s'était presque aussitôt ré endormis et avait retrouver ses doux rêves où une jolie rousse n'arrêtait pas de danser et de lui sourire. Plusieurs heures plus tard, il avait tout de même fini par se lever, laver et habiller mais toujours avec une certaine rousse qui trainait des un coin de sa tête.

Comme promis, Tomas avait envoyer une lettre à sa sœur pour lui raconter sa rencontre et depuis, il n'arrêtait pas de trouver le moyen de mensioner sa belle dans chacun de ses lettre, mais toujours sans lui dire son nom. Connaissant sa soeur, elle devait être fulminer. Après avoir donner un biscuit à Leckerbissen, Tomas attrapa un parchemin et commença une lettre destiner à ... à Engel, bien évidement. Titillons la encore un peu.

Au moment où il signait, on toqua à la porte. Tomas enroula soigneusement son parchemin puis se leva pour ouvrir la porte et découvrir un de ses amis d'université. Alan Desoya.

 "Salut Tomas ! La forme ? J'espère pas te déranger, mais ça te dirait de venir faire un tour ? Jusque là t'as vu la Londres sorcière je présume... un tour dans le coin moldu, cela ne te dirait pas ? Tu peux refuser, je ne t'en voudrais pas, mais je me disais que cela ferait une bonne bouffée d'air pour nous deux !"

Tomas sourit. Il accepta et lui demanda de passer à la volière [HJ: yen a une? ] avant de partir en excursion. Dans un sens, l'Allemand ne pouvait pas refuser. Un, parce qu'il devait bien ça à Alan. Et deux, parce qu'il mourrait d'envie de se confier et pour une fois, cela le ferai peut-être plaisir de l'entendre parler de quelqu'un d'autre que de Lavande!

Tomas n'avais pas trop le choix de suivre son ami s'il ne voulait pas se perdre. Il n'était jamais venu dans la capitale du côté moldu et comptait bien voir un maximum de truc! Habillé sobrement, comme à son habitude, un jeans simple avec le nombre de poches requise, basquets blanches et vertes et un t-shirt beige sous un pull en coton rayé à l'horizontal vert et blanc cassé. Et vu qu'il faisait encore frais, Tomas avait pris un manteau moldu fait en coton robuste de couleur beige lui aussi. A son épaule pendait son sac bandoulière qu'il prenait généralement pour les cours et où il avait cacher son appareil photo moldu. Alan ne sortait jamais sans ses flacons et Tomas sans un appareil photo. De plus, la journée était à elle seule une promesse de prise de vue!

Sur le chemin, Alan lui montra Big Ben. L'Allemand l'avait souvent vu sur des photos, il en profita pour sortir son appareil et immortalisé le monument à sa façon.

-Ce qui m'intéresserai beaucoup, c'est le musée de cire.

Ensuite, ils entrèrent dans un pub assez sympathique. Après s'être installer à une table et avoir la carte dans les mains, les garçons ne mirent pas longtemps à commander de la boustifaille! Tomas n'avait jamais gouter la Guiness et comptait bien la découvrir, il demanda ensuite la même chose qu'Al' sans le fromage. La commdande faite, Alan éclaira enfin la lanterne de son ami.

-Ok, je comprend mieux. Ah les filles, il faut toujours qu'elles en fasse des tonnes avec ces choses là. C'est pourtant plus simple d'attendre que les gens s'expliquent par eux-même une fois le moment venu.

Maintenant qu'il y pensait, si jamais Lavande apprenait ce qu'il s'était passé l'autre jour, il allait lui aussi subir les foudre de la jeune femme. Bah, au moins Alan et lui en serait encore plus complice!

Les boissons arrivèrent en première. Un verre bien simple comparé au belles chopes que les sorciers barman pouvaient servir. C'était la bière la plus sombre que Tomas n'avait jamais vu, il se pencha vers le verre et le toucha du bout de son index droit, ce qui fit déborder un peu la mousse blanche. Le serveur se moqua un peu de lui et leur souhaita une bonne beuverie. Tomas haussa un peu les sourcil en le regardant partir.

-Peuh! Viens un peu en Allemagne pour la fête de la bière! On fera si tu fais encore ton malin, toi.

Sur ce, l'Allemand se redressa, prit son verre en main et trinqua avec son ami avant de boire une grande gorgée. Pas très forte dis donc, encore moins que la bièreaubeurre.

Tomas rigola amèrement en imaginant que ce qu'avait subit Alan allait certainement être son cas dans les jours à venir. Si Alan avait eu peur pour sa vie, Tomas craignait subir un sort dis-on presque pire. Le jeune homme avoua à son ami que lui aurait bien été dans le panier « Jaloux de Kael », mais maintenant, c'était du passé pensa-t-il.

Les plats arrivèrent et servis par un autre gars. Ce détails tilta l'Allemand qui jeta un coup d'oeil au personnel de l'établissement. Et oui, il n'y avait aucune fille dans tout le personnel. C'est rare, d'habitude il y a toujours (au minimum) une jolie fille en salle. Et là rien. Sans faire plus attentions à ce qu'il l'entourait, Tomas prit une grande bouché de son burger et apprécia quelques frites.

[HJ: les meilleures frites sont BELGES!! =P ^^]

Au moment où Tomas enfournait une nouvelle vague de frites, Alan attaqua sur un sujet qu'il ne s'y attendait pas. Le jeune homme avala un morceau de travers et toussa pour le faire passer. S'étouffant à moitié, il répondit à son ami qu'il ne voyait pas de quoi il parlait. Bien que sachant que son état n'était pas crédible. Et il vit tout de suite qu'Alan n'était pas convaincu.

-Ca se voit tant que ça? Demanda Tomas en avouant à moitié.

Pour se donner du courage, Tomas attrapa son verre et bu une longue gorgée. Si longue qu'il faillit faire un cul sec. Sur ce, il avoua qu'il avait rencontrer une fille de l'université durant le week-end. Elle était très jolie pour ne pas dire magnifique. Un petit air rêveur qui lui allait bien, une voix enchanteresse et des yeux envouteur.

Tomas souriait dans le vague, son verre presque fini entre ses mains.

-Je la connais pas encore, mais voilà l'effet que ça me fait... J'en ai même oublié Lavande.

Tomas tendit la main pour recevoir le bout de papier qu'Alan venait de plier. Après avoir essuyer ses mains, il le déplia et éclata de rire en voyant la représentation de Lavande diabolique. Il le replia et le rangea soigneusement dans son sac. Le jeune homme expliqua à son ami qu'il n'avait pas l'intention de le lui dire avant au moins ce de temps-là, il n'avait pas envie que leur amie harcèle Maureen de question plus embarrassante les une que les autres et ainsi l'éloigné de lui.

L'Allemand remarqua qu'il avait fait mouche! Alan semblait de plus en plus perdu et essaya de se rattraper.

"Comment cela ? Je ne cache rien et je ne me cache rien, j'en ai l'air ? Tant mieux si tu es amoureux, j'en suis fort aise pour toi, vraiment ! De quoi parle-tu ?"

-Oui, tu en as l'air. Comme si tu voulais ne pas en entendre parler, mais venant de toi-même. Et je parle du faite que tu est à la limite de l'illogique. Tu remarques qu'il y a chez moi les même symptôme que moi et tu les nies presque à toi-même.

Tomas préféra ne pas en rajouter. Il espérait quand même aider son ami sans le brusquer. Il serait dommage de se le mettre sur le dos alors qu'il avait été là pendant plus de quatre mois dans sa déprime. Il s'amusa à voir qu'il le défiait avec une de ses propres frites.

 "Faire le tri ? Je sais que ma chambre n'est qu'un bazar organisé, mais quand même, en arriver à de tels extrêmes... bon ok, j'arrête. Essaye de me comprendre, mon vieux. Je sors d'un râteau assez monstrueux d'il y a quelques mois suivi d'une trahison, alors je suis juste un peu plus prudent sur la question. Je n'ai pas envie de me brûler les pattes pour rien. Même si... soyons francs, je dois avouer que Lynn ne me laisse pas indifférent. Là, tu es content ?"

Tomas soupira et mit en bouche sa frite-arme. Il écouta bien sagement ce que lui expliquait Alan tout en mastiquant machinalement le bout de pomme de terre fris.

-Oh, tu sais, je n'ai pas été gâter non plus en amour. Crois moi, ça me fait bizarre de parler histoire de cœur avec toi d'habitude c'est Lavande qui nous raconte tout ce qui se passe dans sa petite vie. Tu as été larguer par trahison? Tu étais avec cette fille pendant combien de temps? Moi,j'ai été avec la même fille pendant plus de cinq ans, je n'avais jamais désirer une autre fille qu'elle, je voulais la demander en fiançailles, et il y a de cela deux ans, elle ma quitter pour une fille. Oui, monsieur.

Tomas lui raconta qu'il en avait fait une déprime monstre, il avait été à deux doigts de rater son année et de se faire tuer dans la bataille qui avait éclaté devant son école avec des mages noirs. Tout cela parce qu'il l'avait aperçut se battre au côté de sa petite copine les mains dans la mains. Heureusement, grâce à sa sœur, il pu sortir la tête hors de l'eau et réapprendre à vivre normalement. Puis il était arrivé à l'UMA, il les avait rencontrer lui et Lavande. En tombant sous le charme de cette dernière, il avait hésité à lui avouer, de peur que cela se reproduise. Il lui narra ce qu'il s'était passer durant les grandes vacances, il avait revu Amélia en compagnie de sa copine et était replonger dans une déprime. Sans fierté, il expliqua ce que ses amis avaient fait pour lui remonter le morale et avoua ce qu'il avait eu du mal à lâcher à sa sœur. Il avait prit la stripe-teaseuse pour Lavande et avait fait avec elle tout ce qu'il avait eu envie de faire avec Lavande.

-Crois-moi, même maintenant, j'ai encore honte... Et la punition que m'a fait subir Engel était justifié, quoi que... J'ai eue encore plus honte. On t'as déjà dis de nettoyer toute une boutique de vêtement habillé en coccinelle? Enfin bref, après cet épisode je m'était décider à tout dire à Lavande à la rentrée et ... Ben, la suite tu l'as connais.

Tomas fini son verre de fanta d'un trait et reçu le retour des bulles dans le nez.

-Enfin voilà, tu vois que je n'ai pas été épargné...

Ensuite, il regarda son ami avouer (enfin!) qu'il y avait quand même quelque chose. Son bien-être en parlant de Lynn était contagieux, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Tomas fut bercé par la même sensation en repensant à Maureen. Oui, à l'UMA il n'y avait pas d'autres filles comme elle. Où retrouver un autre visage d'ange avec le caractère et la voix qui vont avec? Où trouver un sourire aussi envoutant, à tel point qu'on était prêts à l'embrasser dans la seconde?

"Bah, on verra bien comment les choses tourneront, laissons le temps faire ! Tu prendras un dessert ou tu es full-up ?"

-Oh, il faut plus qu'un hamburger pour me caler. Ils ont quoi comme dessert?

Laissant de côté ses malheureuses histoires sentimentales, Tomas suivit son ami dans le choix d'un dessert. Lui qui avait encore une très bonne place pour un dessert, il hésitait. Il ne fallait pas exagérer, car ils avaient toute de même une journée digne de touriste, pas question de se bourré l'estomac. Les crèmes anglaise, il adorait ainsi que les brulée. Cependant, il les trouvait trop légère. Les cheesecake était délicieux et frais. Après un dilemme de taille, Tomas opta pour une crumble de pomme.

Il leva le bras pour appeler un serveur, celui-ci arrivé les deux sorciers lui dirent ce qu'il désirait. Alan lui demanda si Maureen était bien irlandaise, l'amoureux confirma et sortit de son sac, non pas son appareil photo, mais des photos qu'il avait prit. Toute de Maureen, quelques une dans le salon de Florian Fortarome et d'autre prise à l'UMA, digne d'un paparazzi. Les photos étaient animée et Tomas faisait bien attention qu'aucun moldu ne soit assez prés pour le remarquer. Sur tout les clichés, Maureen souriait. L'une des photos prouvaient que Tomas avait photographié la jeune femme à son insu car elle parlait à quelqu'un qui était hors champ et se retourna étonné vers un flash puis souri. Ce sourire noua l'estomac du photographe et avoua à son amie que cette photo était sa préférée.

-Il y a de quoi non? Comment tu réagirais si on te souriait comme cela? Dit-il d'un air rêveur, si seulement j'avais une idée de ce qu'elle ressent, ça me faciliterai la tâche.

Le jeune Allemand laissa les photos devant son ami pour qu'il puisse les admirer. Quand il vit leur commande arrivé, Tomas s'empressa de ranger ses photos animées. Après leur avoir donné leur dessert, Tomas vit que le serveur les regardait d'un coin de l'œil, il était soupçonneux. Il y avait de quoi, tu arrives et tes clients se dépêche de cacher quelque chose.

-On ferai bien de ne pas traîner. Mange calmement, on paye et on part. Je crois qu'il se fait des idées. Bon, on part où ensuite?

Alan qui avait reprit son croquis qui avait filé à son insu s'était penché sur les photographies animées que lui proposait Tomas, les examinant avec attention, les sourcils froncés par la concentration, plutôt physionomiste dans son état. Jolie demoiselle, bien que pas autant que Lynn a ses yeux. Bien typée irlandaise, jolie silhouette, beau regard... assurément, Tomas avait trouvé une perle parmi les naïades qui peuplaient la gente féminine de l'université. Il commenta alors tout en glissant sur la dernière photo :

- "Tu as bon goût, je dois le reconnaître... chevelure rousse, teint pâle, on reconnait là bien les irlandais. Sa tête me dit vaguement quelque chose... j'ai déjà dû la croiser dans les couloirs, mais vrai qu'avant que tu ne me montres ces photos je n'avais guère conscience de son existence dans l'UMA... c'est donc la fameuse coloc' de Lavande..."

Il fut surprit de constater qu'effectivement Tomas était complètement obnubilé par l'idée de la demoiselle, et Alan le secoua gentiment à l'épaule pour le faire revenir sur terre :

- "Hum... je ne serais sans doute pas très à l'aise. Allez mon pote, tu connais bien la recette : faudra que tu te lances un jour, sinon tu ne sauras jamais et l'occasion pourrait très bien te filer sous le nez sans que tu ne puisses la retrouver. Parole d'un vétéran en la matière."

Sous la remarque de son ami qui rangeait avec précipitation les photos animées pour éviter la catastrophe, Alan ne put se retenir, laissant sa cuillerée de cheesecake en suspens, de tourner son regard noir vers le serveur d'un air "de quoi je me mêle espèce de curieux ?" puis répliqua calmement à Tomas en prenant son temps avec une aussi grande insolence et toujours avec son flegme habituel :

- "Laisse le gesticuler tout seul. Pas besoin d'être Sherlock Holmes pour comprendre que y a rien de bien intéressant à fouiner par ici. Délicieux ces desserts, pas vrai ? Hum... tu voulais aller au musée de cire je crois ? Très bien, on prendra le métro, c'est pas loin, pour y aller..."

Puis ils se levèrent une fois leur déjeuner terminé, et Alan prit un délicieux plaisir alors qu'il réglait sa part de lancer un sourire faussement policé et un tantinet malicieux pour montrer au serveur qu'ils avaient vu son manège mais n'en avaient strictement cure. Il attendit ensuite Tomas, et s'apprêtait à aller dans la direction annoncée quand une sonnerie se fit entendre dans son sac, une chanson des Beattles retentissant...

(Alors, Chatham ou Brighton ?)

(bah , Chatham)

 "Allez mon pote, tu connais bien la recette : faudra que tu te lances un jour, sinon tu ne sauras jamais et l'occasion pourrait très bien te filer sous le nez sans que tu ne puisses la retrouver. Parole d'un vétéran en la matière."

-Mouais, je connais que trop bien cette situation. Je l'ai vécu une fois, je n'en veux pas une deuxième.

Calmement Tomas mangea son crumble tout en regardant Alan narguer le serveur. Avec amusement, il avertit son ami de faire attention, sinon le moldu allait croire qu'il le draguait.

-Déjà qu'il nous soupçonne, ça serai la cerise sur le gâteau s'il te prenait pour un gay!

Note réglé et serveur hors de vue, Tomas soupira et s'étira de tout son long en respirant profondément l'air « frais » de Londres. Quand il eut fini, il remarqua que de petite anglaise de quinze ans le regardait en gloussant. Vu qu'il n'avait pas encore parler, ça ne devait pas être pour son accent. Non, il n'y avait pas de moquerie dans leur regard mais autre chose. Tomas vu distrait par la sonnerie du portable de son ami. Il le rassura que ça ne le dérangeait pas qu'il réponde, ils avaient tout leur temps.

Pendant la conversation téléphonique d'Alan, Tomas reporta son attention sur les jeunes filles qui n'avaient pas bouger d'un poil. Toujours occupé à le regarder avec des petits sourire et des gloussement digne d'une bande de fille de leur âge. L'une d'elle le pointa du doigt. L'Allemand suivit du regard ce qu'elle montrait et découvrit que son pull et son t-shirt s'étaient relevés pendant qu'il s'étirait et dévoilait le bas de son ventre, ainsi que son nombril et ses amis les petits poils qui descendait en ligne droite vers la « zone interdite ». Amusé, le jeune homme en rigola tout en se rhabillant sous les commentaires déçus des demoiselles. Il les regarda et leur adressa un clin d'oeil qui les fit encore plus glousser. Ah les filles!

La réponse de son ami allemand le surprit agréablement, il resta un moment muet avant de poser une main sur l'épaule gauche de Tomas - gauche dans le sens de Tomas, donc droite dans le sien - et la serra amicalement pour montrer l'étendue de sa reconnaissance au delà de ce qui était exprimable par des mots et un léger sourire :

- "Thanks a lot... encore dans des ennuis alors que j'ai rien demandé c'est dingue... ça doit être une tare de famille... bon allez, fouillons le rez de chaussée au cas où elle ait fait un malaise ou se soit retrouvé enfermée dans une pièce... dans les meilleurs des cas."

Il n'alluma pas la lumière - ses yeux de nyctalope venus de son animae loup étaient tout à fait suffisants une fois qu'ils eurent faits la transition de niveau de lumière, la pupille se rétrécissant en une très mince fente et le bleu prenant le pas sur le noir de velours habituel de son regard, mais ces changements n'étaient pas visibles pour des yeux humains normaux, puisque dans l'obscurité. Tout à fait à son aise et connaissant par cœur le domicile maternel, Al' guida son ami au fil des pièces, inspectant tout avec la plus grande attention. Des fois l'envie de prendre sa baguette magique le titillait, mais il se retenait, se sachant en monde moldu. Encore plus si un intrus avait décidé de pénétrer dans la pièce... la faible luminosité du salon laissa voir une photo de famille traînant sur un meuble, poussiéreuse, avec le visage d'un homme masqué par la brûlure d'une cigarette, une très jolie femme anglaise brune aux yeux noisettes enceinte, et un seul enfant au milieu, ravi au possible, les yeux noirs diablotins et étincelants. Alan évita la photographie. Trop de souvenirs. Ne s'attardant pas trop longtemps, ne trouvant rien de bien intéressant, il vint faire le point avec Tomas en chuchotant :

- "RAS... c'est comme une maison fantôme. Là je suis inquiet. Ne reste plus que..."

Il se figea tandis que des bruits sourds de lutte se faisaient entendre, ainsi que de plainte féminine étouffée. Son ouïe affinée lui permit de les entendre le premier, et plus précisément. Cette voix... ces voix... des souvenirs d'enfance revinrent à sa mémoire. Le départ précipité de Chatham... la grosse voiture grise... l'homme trop policé qu'il avait écarté de sa mère... p*****qu'il reconnaissait ces voix. Se retournant immédiatement il gronda d'une voix sourde et étouffée :

- "Oh the damn shitting hell... il n'aurait pas osé ce crétin... elle n'aurait pas été assez stupide pour le croire... got a bad feelinh 'bout it. Come on, quickly !"

Il grimpa quatre à quatre les escaliers, tout en se faisant aussi discret que son Animae, veillant à ne pas perdre Tomas de vue. Les sons se faisaient de plus en plus précis. Oh my god, si on ne le retenait et qu'il ce passait ce qu'il redoutait, il y allait avoir un meurtre. Pas touche aux proches, encore moins à la famille. Bruit de vase brisé. Il ne put pas attendre davantage. Un bond supplémentaire et il était en haut de l'escalier, dans le couloir de moquette grise. Discrétion ou je fonce dans le tas ? Réponse : je fonce dans le tas. Intimant à Tomas de rester en arrière à l'abri d'un angle du couloir d'un geste, il essaya d'ouvrir la porte, mais elle était verrouillée de l'intérieur. Il prit une grande inspiration alors que les cris de peur continuaient à l'intérieur et marmonna en prenant de l'élan :

- "Here or nothing... Here we go !"

BAM ! Avant, il aurait eut très mal à l'épaule en faisant ce qu'il venait de faire - forcer la porte à la policière en la bourrinant - mais là sous l'effet de l'inquiétude grandissante et ses forces améliorées depuis le rituel, il dégomma la porte qui claqua brutalement contre le mur de la chambre de sa mère. Respirant profondément, il héla de nouveau :

- "Mom ?"

La scène qu'il eut devant ses yeux monta tout de suite la colère en lui. Sa mère au sol, en position de défense, légèrement blessée de contusions, bleus et quelques plaies dans la luttes. Un homme sur elle, la bloquant pour faire des choses pas très louables. Et visiblement pas désiré vu l'habillement de sa mère, qui certes fréquentait des hommes mais là n'avait rien de prévu d'après ses effets. Silencieux alors que le gars se redressait d'un air menaçant, il craqua ses mains. Être plus clair sur ses intentions, il ne le pouvait pas. Il intima à son ami :

- "Tomas, aurais-tu la gentillesse de bien vouloir veiller sur elle le temps que je lui règle son compte ?"

L'autre gars, bourré très visiblement car empestant l'alcool, prit un sac-cartable de fonctionnaire devant être le sien et essaya de le balancer dans la face de l'étudiant. Raté, prévenu par Tomas, il esquiva à la dernière minute la charge, le gars déséquilibré par un habile croche patte de la part de son ami . Il maitriserait rapidement un gars comme lui. Une larve sociale comme ce type. Pour éviter des ennuis à Tomas, il attira de nouveau l'attention de l'intrus sur lui. Il se mangea quelques coups dans les bras, mais il tenait bon. Concentré, il se déplaça de nouveau lors d'une nouvelle charge de l'autre, et se suffit ensuite à lui coller un coup de genou bien senti là où cela faisait très mal, un coup de poing dans la tronche pour le plaisir et l'assommer, puis du côté de la main frappa à l'endroit exact pour assommer net une personne sans la tuer. Pas un meurtrier, contrairement à ce qu'aurait voulu Jay. Tout en murmurant un sort pour faire apparaitre des menottes et immobiliser le gars assommé, il demanda à Tomas devant être dans son dos :

- "Ca va vous deux ? Rien de grave ? Pauvre gars que ce type ! Je te jure que si la mère et toi n'étiez pas là je n'aurais pas été aussi indulgent. Merci de l'intervention, d'ailleurs."

Il se tourna ensuite vers sa mère encore sonnée, et se permit de soigner les contusions et autres blessures avec l'aide des potions et remèdes qu'il avait toujours sur lui, faisant remarquer avec sévérité inquiète :

- "Tu devrais faire gaffe, franchement... je t'avais dis que de fricoter avec des types comme lui cela ne te mènerait à rien de bon, tu ne m'écoutes jamais... quoi ? Je suis ton fils, et alors ? Je pourrais pas tout le temps être là. Tu vois, si une aimable voisine ne m'avait appelé, j'aurais rien su. Pense à remercier Mme Stepelton la prochaine fois... bon je fous ce gars inconscient dehors et je reviens. Allez en attendant dans le salon, je vous y retrouve dans quelques minutes."

Lorsque son fils s'évapora - elle y était habituée depuis des années à ces pratiques là - la relativement jeune et élégante mère un peu choquée se laissa être guidée par l'ami inconnu de son fils, silencieuse quelques minutes, avant de se reprendre et de sourire avec bienveillance à l'étudiant :

- "Je suis navrée d'avoir causé du soucis et ruiné votre après-midi... tu es donc un ami d'Alan ? Tomas je crois ? Il m'a beaucoup parlé de Lavande et de toi cet été. Je... je vais bien, ne t'en fais pas. Il m'a prise de surprise... j'irais déposer plainte au commissariat tout à l'heure. En attendant... prend place, je peux t'offrir quelque chose en dédommagement ?"

(Indications : Alan revient juste après, je joue sa mère en PNJ. Si besoin de changements tu me le dis par mp)

Quel calme... inquiétant. Tomas était sur les nerfs, cette atmosphère ne lui plaisait pas. Il y avait quelque chose de malsain dans cette maison, mais quoi? Mains cramponné à sa baguette magique comme à une bouée de sauvetage, il fouillait lui aussi la maison en essayant de ne pas se cogner à un meuble ou un mur. Alan lui signala un RAS qui ne les rassuraient pas plus. Effectivement, c'était anormale.

Tomas entendit le son bien après son ami et fila vers l'étage derrière lui et avec beaucoup moins d'aisance. Avoir un animae aidait beaucoup, surtout pour monter des étages. C'est ce qui impressionna le plus Tomas. Alan les avait escalader avec beaucoup de facilité. L'allemand faisait quotidiennement du sport, donc pas de problème pour monter des escaliers, mais pas avec une agilité pareil.

Il arriva au sommet de l'escalier au moment où Alan ouvrait la porte comme un bourrin. Il arriva à sa suite et le spectacle qui s'offrait à eu lui retourna le coeur. C'était peut-être la mère d'Alan, mais se qu'il vit lui fit repenser à sa propre mère. Il n'eut pas besoin du conseil de l'anglais pour voler au secours de la dame. Il la prit dans ses bras et la souleva avec facilité tout en l'intimant à venir avec lui. L'allemand se mit en retrait et observa son ami réglé son compte à ce porc. Une fois que l'intrus fut au sol, Tomas s'approcha lentement, toujours avec madame Desoya dans les bras.

"Ca va vous deux ? Rien de grave ? Pauvre gars que ce type ! Je te jure que si la mère et toi n'étiez pas là je n'aurais pas été aussi indulgent. Merci de l'intervention, d'ailleurs."

-Mmmh, c'est normal. Par contre, moi je ne vais pas être indulgent.

Faisant une grimace de dégout, Tomas shoota dans le ventre de l'homme qui, même inconscient, poussa un gémissement de douleur.

-On ne touche pas aux femmes avec si peu de respect, grogna-t-il

"Tu devrais faire gaffe, franchement... je t'avais dis que de fricoter avec des types comme lui cela ne te mènerait à rien de bon, tu ne m'écoutes jamais... quoi ? Je suis ton fils, et alors ? Je pourrais pas tout le temps être là. Tu vois, si une aimable voisine ne m'avait appelé, j'aurais rien su. Pense à remercier Mme Stepelton la prochaine fois... bon je fous ce gars inconscient dehors et je reviens. Allez en attendant dans le salon, je vous y retrouve dans quelques minutes."

Après qu'Alan se soit évaporé, Tomas quitta la chambre avec la mère d'Alan dans les bras comme une princesse. Il fit bien attention à ne pas cogner la tête de la femme contre les mur. Une fois dans le salon, il déposa délicatement son précieux paquet dans le divan.

"Je suis navrée d'avoir causé du soucis et ruiné votre après-midi... tu es donc un ami d'Alan ? Tomas je crois ? Il m'a beaucoup parlé de Lavande et de toi cet été. Je... je vais bien, ne t'en fais pas. Il m'a prise de surprise... j'irais déposer plainte au commissariat tout à l'heure. En attendant... prend place, je peux t'offrir quelque chose en dédommagement ?" 

Tomas s'installa à ses côtés.

-Ne vous en faite pas, s'il vous était arrivé malheur pendant que nous nous amusions, j'aurai été mal pour Alan. Restez assise, je peux me débrouillé si vous me donner l'autorisation de fouiller.

"Mmmh, c'est normal. Par contre, moi je ne vais pas être indulgent. On ne touche pas aux femmes avec si peu de respect"

Alan fut assez d'accord avec la réflexion de l'allemand, avant de prendre le gars menotté au collet et de transplaner directement dans la rue déserte de sa connaissance, avant de se diriger d'un pas furieux vers le commissariat le plus proche, sous les regards hébétés des gens devant son étrange paquet humain inconscient qu'il portait sur l'épaule d'une main, et inspirant profondément, il ouvrit la porte avec force, réveillant le policier de service au bureau, qui commençait à s'égosiller quand Alan plaqua à terre avec violence l'intrus tout en sifflant avec colère et dédain :

- "Vous vous ennuyez ? Tenez, j'ai un colis pour vous. Un pourri de première qui est entré par effraction chez ma mère. Maintenant je me casse, j'ai mieux à faire que perdre mon temps avec ce crétin de service, cette ordure..."

Le policier essaya de l'enjoindre au calme, et se posta entre la porte et lui, demandant avec un faux calme qu'il daigne déposer sa déposition sur le fait, demandant assez bêtement comment le gars s'était retrouvé amoché, et Alan répliqua dans un grondement assez froid :

- "J'sais vous comment vous réagiriez si vous recevez un appel paniqué de la voisine alors que vous étudiez à l'autre bout du pays, que vous débouliez et surpreniez ce c*****d fini en train de violenter votre mère, moi en tout cas je ne reste pas calme. Oui monsieur, je l'assume entièrement, excusez moi s'il ne voulait pas se laisser assommer gentiment... je n'étais pas d'humeur à ne pas employer la manière forte."

- "Si vous me racontiez tout cela depuis le début après que j'ai emmené cet homme en cellule ? Voilà... maintenant je vous écoute. Nom, prénom, âge, profession, relation à la victime, je vous prie. Que faisiez-vous quand l'agression est arrivée ?"

Faisant tout pour garder son calme et rester coopératif pour le bien de sa mère et de son ami, il ne put toutefois retenir une légère pointe d'ironie mordante :

- "Desoya, Alan John Alvis si vous voulez la totalité. Bref, Alan. Dix-neuf ans. Étudiant. En quoi ? Mais vous en avez de ces questions inutiles ! Oui... étudiant en deuxième année de médecine. En université anglaise, oui. Bien sûr dans l'université de Londres, où d'autre ? A Edimbourgh peut-être ? Continuons... fils aîné de la victime... une soeur cadette... en école privée en Ecosse. Yes, second year of high school... j'étais avec un ami allemand qui étudie chez nous en train de faire du tourisme, et..."

[...]

Madame Desoya essaya de reprendre son calme tout en remettant rapidement de l'ordre dans son apparence, encore choquée bien que comme son fils elle essaya de n'en rien montrer, très digne comme toujours, et tourna donc son attention devant le jeune homme à ses côtés, bienveillante envers les amis de ce fils ronchon qu'elle ne voyait presque jamais pour ainsi dire. Curieuse, elle se présenta convenablement avec un léger sourire avant de demander :

- "Tu dois déjà le savoir, je suis Susan Desoya, la mère d'Alan et d'Honor. Appelle moi Susan, va... Alan m'a écrit que mes gourmandises vous avaient beaucoup plus, j'en suis enchantée ! Il semble tenir beaucoup à vous deux, et vous tient en très haute estime. Je ne l'avais pas senti aussi heureux dans ses lettres qu'avant... un bon moment. Tu es un bon garçon, je suis enchantée de te rencontrer, même si j'aurais préféré en d'autres circonstances... tu es le seul que je n'avais pas encore rencontré, je te prie de me pardonner ma curiosité ! La jeune Lavande est passée l'été dernier par surprise..."

Elle marqua une petite pause ponctuée par un léger rire, avant de reprendre avec douceur en commençant à protester avant de se raviser, les jambes encore tremblantes du choc d'avant :

- "Oh tu es un ange ! Sers-toi, je t'en prie. Regarde dans le premier placard à gauche, il doit me rester quelques sablés et quelques cookies... ce sont mes spécialités ! Fais comme chez toi, le temps qu'Alan rentre... j'espère qu'il ne va pas s'attirer des ennuis par ma faute au secrétariat... il est tellement sanguin de nature... et encore plus protecteur et attentionné que les dernières années. Je me demande pourquoi...bien que j'en sois ravie ! Fils ingrat qui n'a pas donné la moindre nouvelle pendant deux ans ! Ah je te jure, Tomas, il y a des baffes qui se perdent des fois... mais laissons ça là. Tu peux regarder dans le frigo si tu en as envie, juste là, je dois avoir des jus de fruits ou du coca cola. My, cela me gêne un peu de ne pas être celle qui travaille dans tout cela ! Peux-tu me parler un peu de toi et de ton pays ? Ah je m'excuse d'avance si Alan n'est pas toujours facile à vivre, il n'a jamais été très obéissant depuis que mon ex mari et moi nous sommes séparés... Il est tellement..."

- "Tellement quoi ? M'man, c'est mal de parler de quelqu'un dans son dos, c'est très vilain même !"

- "Alan ! Espèce de sale garnement, ne me refais jamais une peur pareille ! Tu as bien été gentil avec les policiers, et lui aussi..."

- "Oui Ma-man... j'ai été aussi gentil que possible, pas de scandale en vue... par contre je les ai prévenus que tu passerais pour la plainte. Le gars est derrière les barreaux... merci Tomas de l'attente, fais comme chez toi en attendant, on a bien mérité de se pauser un peu... assied toi, je m'occupe du plateau..."

- "Tu es bien serviable aujourd'hui Alan, cela me surprend agréablement, ce n'est pas tous les jours que cela arrive..."

- "MOM ! Excuse la Tomas, prises de bec habituelles... bon, je vous sers quoi en attendant moi ? M'man, je vais te chauffer de l'eau pour le thé... Tomas, tu as une préférence entre chocolat chaud, jus d'orange, thé ou coca cola ?"

Aillant la permission de fouiller les placards de la famille Desoya, Tomas s'empressa de regarder ce qu'il pouvait prendre sous les indications de Madame Desoya. Elle n'arrêtait pas de déballer un flot continue de parole, ce qui amusa énormément l'Allemand. Maintenant, il savait de qui Alan tenait ses longs discours interminable. Sous les demandes de la maman de Alan, ou Suzan, Tomas lui raconta qu'il était originaire de Frankfurt, une ville à 5 heures de route de Berlin. Il lui dit que sa soeur avait une boutique de vêtements qu'elle créait elle-même et que lui voulait devenir photographe dans la presse.

Alan arriva et Tomas pu assister à ce qu'il n'avait plus vu depuis bien longtemps, une « dispute »mère-fils. Cela le rendait nostalgique et allait s'assoir sans rien dire alors qu'il répondait à son ami que la dernière fois qu'il avait bu un chocolat chaud, il avait dit des choses qu'il n'aurait pas sortit en temps normal, ce serai donc un thé pour lui.

[color:teal]-Tu as une maman charmante Alan, faut pas l'oublié... Moi je donnerai n'importe quoi pour pouvoir revoir ma mère...[/color]

[HJ: désolé pour la taille =S]

"Tu as une maman charmante Alan, faut pas l'oublier... Moi je donnerai n'importe quoi pour pouvoir revoir ma mère..."

L'eau chaude venait tout juste d'être prête alors qu'Alan s'occupait de sortir trois tasses - celle de sa mère de Betty Boop, celle des invités pour Tomas, et lui dû reprendre son vieux mug, mais alors très vieux mug, de la collection Disney avec Mickey Mouse dessus ; depuis combien de temps il l'avait, il ne savait plus - et commençait à verser l'eau chaude calmement, avec gravité et concentration, mais comme il n'en loupait jamais une quand le contexte était bon pour cela, il ne fit pas attention à un moment dû aux paroles de son ami, et se renversa sans faire exprès de l'eau bouillante sur les doigts, ce qui évidemment fit tout sauf du bien :

- "Sorry to remind you that old pa.... aaaal ! Damn it ! Damned that stupid and shitting thing..."

Je vous passe une série de jurons des plus fleuris comme il était capable d'en faire si énervé ou sous le coup de la douleur, seconde possibilité dans le présent cas, ce qui fit bondir sa mère d'indignation avant que le regard et sa voix de cette dernière ne s'adoucissent quand les yeux bruns se posèrent sur l'étudiant allemand, emplis de compassion sincère et d'une bouffée maternelle irrésistible face au triste sort de l'ami de son fils aîné :

- "Oh poor dear... ta soeur et toi êtes orphelins ? Que cela doit être dur... je m'excuse que nos disputes aient ramenées de tels souvenirs... Al', tu devrais plus prendre soin de tes amis, tu sais. Je serais curieuse de rencontrer la soeur d'un garçon aussi charmant, si seulement tu pouvais être aussi gentil avec ta pauvre mère, Alan... tu viens donc d'Allemagne ? Cela te fais une sacré distance dis-moi pour aller étudier. En tout cas, si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à passer ou à m'en informer ou Alan... dis, chéri, Cal' s'est calmée avec les autres ?"

- "Hum... c'est pas encore cela, mais elle commence à tolérer un peu plus de gens... m'man, je ne sais pas ce que tu as fais, mais elle est insupportable avec les filles ! Elle n'en tolère que trois, c'est dire ! Bon voilà, j'arrive avec le tout... faites de la place..."

Il déposa le plateau bien au centre de la table basse proche du sofa occupé par Tomas et sa mère, avant d'aller lui-même s'affaler dans son siège préféré, soupirant d'aise, bien qu'encore soucieux du caractère volage de sa mère et des conséquences que cela pouvait porter. Profitant de la paix, avant que Susan Desoya n'ouvre les "hostilités" en demandant avec une grande malice :

- "Bon sinon les garçons, dites moi... avez vous une petite copine ? Oh ne le prenez pas mal je vous en prie, c'est tout à fait de votre âge après tout ! Je suis un peu indiscrète, vous avez le droit de ne pas me répondre bien entendu !"

Pendant ce temps Alan poussa un gros soupir bien marqué - un peu exagéré - avant de répondre pour ce qui lui parut la centième fois :

- "M'man... je t'ai déjà dis que Lavande était ma meilleure amie, pas ma petite copine... Tomas peut l'attester ici, pas vrai ? Ah oui, d'ailleurs, cela me fait penser ! M'man, tu m'avais dis que ce que j'avais oublié était resté à la cave ? Je vais le chercher tout de suite ! Tomas, ne me tue pas tout de suite, mais j'avais oublié de ramener une partie de tes cadeaux, d'où ma tête à la rentrée ! Je pense que cela devrait te plaire !"

(HJ Quand Alan revient, il a le cadeau noté sur ma liste de cadeaux envoyés, à Tomas, le pack de bièraubeurre soigneusement conservées par magie ^^ Après si tu veux on enchaine avec la visite du musée de cire !)

(HJ Je n'ai pas oublié Maureen mais son post à elle nécessite plus de réflexion ^^HJ)

"Oui, je peux le confirmer. Entre nous deux, celui qui aurait voulu sortir avec elle, c'est moi. Mais ce ne sera jamais possible, car elle a déjà un petit ami. Et moi... Ben, j'ai rencontré une autre fille."

Maman Desoya pouvait se montrer être une mère adorable derrière ses atours vis à vis des hommes de la quarantaine de femme fatale et séductrice - aspect que Alan ne lui avait jamais pardonné avec certaines autres choses en relation avec cela, beaucoup de "avec" je sais mais je m'en fiche j'ai tous les droits comme auteure XD - et elle répondit avec une étrange sagacité quand on connaissait la personnalité de la plus si jeune mais pas si vieille femme :

- "Hum... étrange, j'aurais pourtant parié que quelque chose avait changé chez mon grand machin de fils. Je suis soulagée en tout cas qu'il vous ait comme amis, je le sens... plus serein et plus joyeux qu'avant, c'est bon à voir. Je vous dois beaucoup en ce sens, vraiment. Pour en revenir à toi, jeune Tomas... c'est compréhensible, c'était vraiment une jolie demoiselle d'après ce que j'ai pu voir, et d'un très bon fond, mais il ne faut jamais rester sur un échec, toujours repartir vers l'avant ! C'était ma philosophie quand j'avais vôtre âge... je dois dire que j'avais beaucoup de candidats, mais très peu réunissaient mes critères, et aucun celui que je considérais fondamental... ma liberté. Francis... n'a pas comprit cela à temps. Oh, tu ne le connais pas... c'est le père d'Alan. Et dis-toi que ce que tu n'as pas eu avant, si tu cherches bien, tu le trouveras peut-être avec cette deuxième chance.... comme une abeille qui chercherait la meilleure fleur pour butiner et faire le meilleur des miels... jamais renoncer jusqu'à ce que l'on trouve ce que l'on cherche vraiment... Alan, tu t'en sors ? Tu veux de l'aide mon grand ?"

- "No Mom', ça va aller, j'y suis presque ! Tu vas être surpris, mon vieux, mais je suis certain que cela va te rappeler des souvenirs !"

Il ricana doucement devant la remarque de Tomas qui avait fait le rapprochement, et devant le froncement de sourcils de sa mère, Alan éclata ouvertement de rire une fois que le pack de Bièraubeurre était posé au pied du canapé :

- "Sorry, petit délire entre amis, tu peux pas comprendre ! Pas de fausse interprétation, on est pas des soûlards non plus... disons que c'est pour commémorer la descente du tonnerre qu'a notre cher ami présent ! Oui, on fera attention à nous, mais on est jeunes tu comprends..."

DRING ! DRIIIIING !!!

La sonnette d'entrée. Alan par réflexe se dressa vers la porte, surpris, avant qu'une odeur désagréable d'une personne détestable ne vint chatouiller ses organes olfactifs affinés, et il se redressa avant que sa mère ne le fasse, d'un ton impératif bien que calme, hyper protecteur :

- "Reste là. Les victimes en état de choc restent assises. Je vais ouvrir."

A pas tranquilles, s'amusant d'un air diabolique à faire attendre le visiteur qu'il avait bien reconnu, coinçant les clés volontairement dans la serrure un petit moment pour impatienter le visiteur, avant de daigner ouvrir et de lui faire face calmement. Un quarantenaire. Cheveux noirs grisonnants, lunettes carrées de cadre, costar cravate, coincé, sac de travail typique. Un cadre... ou un prof, peut-être... mmm... prof de FAC probablement. Ce qui voulait dire que, comme l'odeur le confirmait, c'était... la voix froide du jeune homme retentit en un ton politiquement correct alors que l'homme entrait :

- "Bonjour Monsieur Dawis. Vous arrivez bien retard. Non, le type n'est plus là. Il n'y a plus de danger. Vous ne reconnaissez pas ? Ah oui, cela doit faire quelques temps que vous n'avez pas erré ici... Nathan. Oh pardon, monsieur Dawis, cela m'a échappé. Permettez que je dise au revoir à ma mère et reprenne mon ami avant de harceler ma mère ? Oh mille excuses... que vous passiez votre temps avec elle ?"

Sa mère allait offusquer quelque chose, mais Alan plus prompt rangea le plateau à sa place, mit les mugs dans l'évier, rangea tout le nécessaire, avant de sourire à Tomas pour indiquer qu'ils repartaient, et de faire la bise à sa mère, qui le retint de la main avant qu'il ne promette silencieuse qu'il reviendrait... un jour. Ceci fait, il déplaça avec l'aide de Tomas le pack de bière sucrée sorcière, alors que l'homme intimidant désormais intimidé par instinct leur souhaitait une bonne soirée, Alan sourit et serra la main tendue plus fort que de raison en donnant un au revoir et un bonne fin de journée pas très sincère, puis sous le regard de réprimande de sa mère, repassa dans le jardin. Une fois ceci fait et que Susan s'occupait de distraire l'homme loin de la zone dangereuse, Alan changea totalement d'humeur, reprenant sa nature habituelle, avant de lancer avec un sourire à Tomas :

- "Bon, on envoie cela dans ma chambre et tu viendras la chercher à notre retour. J'arrive"

Il ne tarda pas en effet à revenir, le pack mené dans son transplanage dans sa chambre, avant de sourire à Tomas amicalement et de lui proposer avec un humour un peu particulier :

- "Bon, le musée de cire maintenant... cela fait un moment que je n'ai pas été voir Zinédine Zidane ou Sherlock... tu me suis ? On reprend le bon programme de visite maintenant ! Pour me faire pardonner, je te ferais monter dans l'un des fameux bus à deux étages pour une destination surprise."