"Hum... étrange, j'aurais pourtant parié que quelque chose avait changé chez mon grand machin de fils.

Tomas sourit. Avec ce qu'il savait du passé d'Alan, la chose qui avait changer chez lui était, certainement, qu'il commençait à refaire confiance aux femmes. Cependant, l'Allemand n'en dit rien, si son ami voulait l'expliquer, il le ferailui-même.

[...] Oh, tu ne le connais pas... c'est le père d'Alan. Et dis-toi que ce que tu n'as pas eu avant, si tu cherches bien, tu le trouveras peut-être avec cette deuxième chance.... comme une abeille qui chercherait la meilleure fleur pour butiner et faire le meilleur des miels... jamais renoncer jusqu'à ce que l'on trouve ce que l'on cherche vraiment...

Oui, bon, ça se confirme. C'est bien d'elle qu'Alan tenait la faculté de sortir de long discours que le commun des mortels ne pourrait imiter! Encore en train d'analyser la chose, Tomas but la fin de son thé pour ensuite apprécier la vue de son cadeaux de Noël. Ensuite, il y eu l'arrivé d'un homme que Tomas ne connaissait pas (pas bien étonnant) et qu'apparemment Alan n'appréciait pas. LA froideur de sa voix affirmait bien qu'il ne désirait pas rester avec la compagnie du visiteur. Pack sous le bras, essayant de cacher au mieux la marque de la boisson, Tomas prit soin de saluer Madame Desoya avant de suivre Alan.

Une fois à l'extérieur, Alan reprit le cadeau de Tomas pour l'emmené à l'UMA. Tomas espérait que son ami ne l'oublierai pas une nouvelle fois. De toute manière, l'allemand n'aurait pas loin à aller pour le réclamer.

"Bon, le musée de cire maintenant... cela fait un moment que je n'ai pas été voir Zinédine Zidane ou Sherlock... tu me suis ? On reprend le bon programme de visite maintenant ! Pour me faire pardonner, je te ferais monter dans l'un des fameux bus à deux étages pour une destination surprise."

-Une destination surprise? Tu vas tout de même pas m'emmener voir le coucher de soleil tout de même? J'vais me poser des questions.

Sur ce, Tomas rigola de sa propre plaisenterie.

[HJ: ben ça se comprend aussi =P ce rp me tiens à coeur ^^]

Tomas ne sut répondre tout de suite à la question d'Alan vu qu'ils transplanèrent. Une fois devant le musée, le jeune homme prit une photo digne d'une carte postal du bâtiment. Une fois dans la file d'attente, il eut le temps d'expliquer son plan.

-Je compte le lui dire d'une manière « romantique ». Je n'ai pas encore d'idée arrêtée, j'en ai plusieurs, mais je le ferai à la Saint-Valentin sur et certain.

La file avança, entrainant les deux sorciers dans sa course vers les guichets.

 "Alors dis-moi, qu'est ce que tu connais sinon de Londres ? Histoire que je fasse une croix sur les endroits à visiter, on pourra pas tout faire en une journée, donc !"

-Très simple, Al'. Je ne suis jamais venu à Londres qu'à travers des photos. Par contre, en revenant à Maureen, j'ai une idée pour me rapprocher un peu plus d'elle et j'aurai besoin de ton aide. Je t'en reparlerai à l'UMA quand je serai sur de pouvoir le faire.

Il y eut un plus grand trou dans la file et ils se retrouvèrent au guichet où se trouvait une petite femme grincheuse. Après avoir demander deux place et obtenu deux ticket, les deux étudiants entrèrent dans le musée.

[HJ: c'est court je sais, j'ai honte ]

"Je compte le lui dire d'une manière « romantique ». Je n'ai pas encore d'idée arrêtée, j'en ai plusieurs, mais je le ferai à la Saint-Valentin sûr et certain."

Alan ne put contenir alors un léger sifflement un peu moqueur sur le terme "romantique". Pouah, qu'est ce qu'il détestait ce mot, qui tournait tellement à mal les valeurs galantes des jeunes hommes qu'ils étaient, ces valeurs sur lesquelles lui comptait continuer de reposer sans s'abaisser au niveau des romans d'histoires à l'eau de roses, ces navets littéraires - et encore, si on pouvait appeler cela de la littérature, ou plutôt de la basse littérature, de la sous-littérature à ses yeux - que l'on trouvait dans les kiosques à journaux ou dans ceux des gares pour tuer le temps à perdre sans se compliquer la tête. D'un air dramatique volontairement exagéré dans le tragique, le jeune homme répliqua sur le ton du rôle d'un jeune premier dans une tragédie :

- "Oh grand hélas, te voilà déchu de ton innocence première et tombé dans les méandres de l'enfer, dans les toiles du Dieu Archer Amour qui, pire que le diable, saura te torturer éternellement de ses traits enflammés, de ses flèches d'or puis de ses flèches d'airain... pardon, j'ai lu trop de tragédies je crois. A la saint Valentin ? Choix un peu conventionnel, mais stratégique. Le coup de je t'offre des chocolats, la lettre de demande avec un coeur qui scelle l'enveloppe, quelques sorts de magie pour que des roses s'échappent à l'ouverture de la précieuse missive, je te fais la demande à genoux, en position vassalique ? Pour ma part, je déteste ce jour, simplement parce qu'il faut que je fasse attention à tout ce que j'avale ou ouvre, que je m'assure que j'ai de quoi détecter ce que tu devines. Et toutes les niaiseries qui s'envoleront de l'UMA... je crois que je me porterais pâle cette journée là pour ne pas avoir à confronter cela."

"Très simple, Al'. Je ne suis jamais venu à Londres qu'à travers des photos. Par contre, en revenant à Maureen, j'ai une idée pour me rapprocher un peu plus d'elle et j'aurai besoin de ton aide. Je t'en reparlerai à l'UMA quand je serai sur de pouvoir le faire."

Curieux bien qu'un peu agacé par la thématique, le jeune homme, tout en pestant contre le mouvement de foule qui venait de les déplacer malgré eux, répliqua après avoir prit pour eux deux les tickets nécessaires pour rentrer dans le fameux musée :

- "Limite tu ferais mieux de m'en parler maintenant, à l'UMA si tu veux garder un secret c'est mal barré. Puis je risque d'être assez occupé les prochaines semaines, donc, si tu as besoin de mon aide, dévoile moi maintenant quel est ton projet. Que je puisse m'organiser de mon côté... thank sir, have a nice day ! Allez viens, on rentre !"

Le rez de chaussée était assez conséquent, avec de vastes salles ne demandant qu'à recevoir des visiteurs pour observer les figurines ou masques de cire qu'ils proposaient. Leur nombre et leurs noms étaient tout bonnement inimaginables et les nommer ici serait assez impossible sinon on y resterait trois heures. Alan promena son ami ainsi, à travers toutes les personnalités politiques, religieuses, sportives, littéraires, scientifiques, filmiques et fictionnelles que offrait le fameux musée, commentant de temps à autres, répondant aux questions de son ami sur certaines. On pouvait ainsi avoir un bon aperçu de quelques brides du passé du monde moldu anglais, ce qui n'était pas un mal dans le fond. Après ils iraient au sous-sol consacré à la révolution française et aux tortures et moyens d'exécutions du XVIII ème siècle.

( ici pour la liste des personnages de cire)

"Ça va être drôle pour moi cette année, je ne suis plus seul dans ma chambre! Wally, qui est un vrai tombeur, va en recevoir des tonnes! Je vais bien me marrer !"

Alan eut un léger sourire amusé à cette annonce, qui se mua bien rapidement en un franc rire discret étouffé derrière l'une de ses mains, avant qu'il ne commenta avec aussi sa réponse vis à vis de leur débat d'avant, histoire de rassurer son meilleur ami :

- "Il a une réputation qui déjà va dans la lignée de celle de l'ancien Manu Perks ou de Sean, et je les connais bien eux-deux. Vous n'allez plus pouvoir sortir de vos chambres tellement vous serez demandés ! Remarque, je me moque mais je serais probablement dans le même état vu ma hélas réputation dans l'UMA de, je cite "BG encore libre". Et alors ? Si j'ai envie ou non de le rester, célibataire, cela me regarde, et seulement moi, non ? J'te jure... oh et puis tout à l'heure, je n'étais pas sérieux Toto, rassure toi. Je ne suis pas maboule à ce point là. Je me moquais de ces pratiques que je juge désuètes et particulièrement niaises."

"Et bien voilà. Faute de moyens, elle n'a pas beaucoup voyagé et comme moi aime beaucoup les histoires des autres pays. J'ai décidé de l'emmener en week-end en Allemagne et lui faire visiter le côté moldu et sorcier. Mais, pour cela il faut que 1. ma soeur ne soit pas de la partie, et de 2. que Lavande ne soit pas au courant! Elle m'étriperait si elle apprenait ce que j'ai en tête ! Je peux compter sur toi pour l'occuper durant ce week-end?"

Ah. Effectivement, problème très délicat, mais défi très intéressant également qui lui était soumis. Une lueur joueuse s'alluma dans les prunelles obscures de l'étudiant en magicosoins tandis qu'il écoutait les explications de son ami allemand, et rit de bon coeur avant de poser brièvement une main strictement amicale sur l'épaule de son ami :

- "Ah, Lavande te fait peur à toi aussi on dirait sur ce point là. Je compatis, mon pote. C'est vrai que si elle le découvre, ce serait la loose complète... hum... j'avais rien de prévu ce week end là, mais je peux m'arranger. M'man serait peut-être contente que je lui rende visite vu ce qui est advenu aujourd'hui, histoire de voir si l'autre idiot ne sera pas là. Et Brighton est pas mal pourvue en boutiques de fille, je suis sûr qu'elles s'entendraient comme larrons en foire. Je l'inviterais, je ne pense pas qu'elle refusera. Donc oui, mon cher, tu peux compter sur moi, je servirais de complice. J'espère juste que ton irlandaise saura rester discrète avec sa colocataire."

(HJ Après sous-sol, je te laisse mener. C'est un grand ensemble de pièces assez sombres, avec les engins de la révolution française et ceux de torture de l'époque. Beaucoup d'explications sur les grands évènements, des modèles de cire des têtes connues guillotinées sur la période)

"Ah, Lavande te fait peur à toi aussi on dirait sur ce point là. Je compatis, mon pote."

Tomas hocha de la tête tristement. C'était surtout parce qu'il avait eu la bonne fortune d'être tombée amoureux de sa colocataire. S'il avait jeté son dévolu sur une autre fille, peut-être, que la foudre aurait été moins violente à encaisser.

 "Donc oui, mon cher, tu peux compter sur moi, je servirais de complice. J'espère juste que ton irlandaise saura rester discrète avec sa colocataire."

Le jeune Allemand remercia chaudement son ami et le rassura que vu que Maureen semblait assez tête en l'air, elle ne penserai pas à le dire. Et si cela arrivait, il donnait pas chère de sa peau.

Pour la suite de la visite, ils allèrent au sous-sol en suivant la foule de visiteurs. On avait abandonné les stars en cire pour passer dans un peu d'histoire. On commença par la révolution française, domaine que Tomas ne connaissait pas. Il y avait un panneau explicatif sur ses années avec des photos de fouilles prouvant la violence qui avait fait rage durant ces années. Beaucoup de croquis ou de tableaux étaient accrochés aux murs avec leur petites notes d'explication.

Tomas s'attarda sur une réplique du supplice de la pendaison et lut l'explicatif avant de se détourné un peu pâle. A son école, il y avait un fantôme qui avait été tué par pendaison et jusqu'alors, il n'avait pas compris son supplice. Et si ce ne fut pas assez, il devient presque aussi pâle qu'un spectre en lisant la torture qu'avait subis Robert François Damien.

S'il n'avait pas été sorcier, et donc connu des fantômes qui avaient subis ce genre de pratique, Tomas aurait seulement été horrifié par tant de barbarie. Mais voilà, il n'était pas moldu. D'ailleurs, il remarqua que cette pièce du musée était la seule qui restait dans le silence et où seul quelque murmures s'élevaient. A l'inverse, la salle de cire était assez bruyante et vivante. A croire qu'en se trouvant dans le sous-sol, on ressentait encore la peur que procurait ces engins. Probablement, il devait avoir tellement de personne qui étaient passées dessus que leur dernière sensations étaient restées encrées, comme une tâche indélébile.

Les deux étudiants passèrent devant une guillotine où avait été placé Marie-Antoinette. Tomas appris que la guillotine était réservées aux nobles.

Une fois la visite finie, Tomas aurait bien aimé aller prendre un petit remontant, mais la fraicheur de l'air et la vie qui fourmillait dans Londres le remis d'aplomb.

[HJ: N'étant jamais aller dans ce musée, j'ai inventé en me renseignant sur les pratiques. RFD a bien existé et c'est horrible ce qu'il a subbit pfiou!]

(on terminera sur cette visite je pense ^^ Pour ma TC, réponse je pense Dimanche tard dans la soirée ou dans la semaine HJ)

"Tout à fait d'accord. Je commençais à me rouiller à ne plus prendre de photos pendant tout le temps de la visite des sous-sols."

Alan rit bien volontiers de la remarque - quoi, il avait le rire facile ? Oui et alors ? Cela vous dérange peut-être ? - avant que son regard noir de nuit ne vienne se poser sur le paysage urbain qui défilait devant leurs yeux, écoutant paresseusement les explications des monuments clés de la ville données par un groupe de moldus fort peu discret - à en juger par l'accent et les langues, probablement des espagnols, des italiens et des français - avant de retourner son attention vers son ami et de répliquer sur un ton enjoué et de fort bonne humeur :

- "T'inquiètes pas, va, tu auras de quoi te rattraper là où je t'emmène, promis ! Nous ne devrions d'ailleurs plus tarder, je te paries que tu seras impressionné en voyant le coin..."

D'abord Al' avait hésité avec Eton College ou le Sakespeare's Globe, aussi très connus de la cité londonienne, mais finalement dans son esprit la Tour de Londres restait le plus impressionnant dans son répertoire. Il y aurait sûrement assez d'espace pour ne pas se sentir écrasé par la masse des touristes, et le jeune homme ne tenait pas particulièrement à aller à un endroit pouvant leur rappeler dans son architecture leur université sorcière à eux, l'UMA ou Université de Magie Avancée d'Angleterre ! Ils n'en n'avaient nullement besoin, en seconde pensée, puisqu'ils étaient venus là pour se changer précisément les idées, donc out Eton ! Pour le Globe... Alan ne connaissait pas encore bien les goûts culturels de son ami, et si lui adorait le monde du théâtre, les costumes et son histoire, il n'en était absolument pas certain en ce qui concernait Tomas, donc il préférait reposer sur une valeur sûre qui était Tower of London. Il ne regretta nullement son choix, après réflexion, bien qu'un flash le surprit et qu'il s'écria avec surprise :

- "Hey what the hell are you doing !"

Puis il comprit très vite de quoi il retournait, et l'aspirant médicomage laissa échapper un faux soupir théâtralisé volontairement, avant de répliquer d'une voix malicieuse :

- "Hey, Tomas, j'ai jamais dit que je postulais pour une carrière de mannequin, tu sais, même en catégorie modèle photo ! Puis je pense que t'en as assez de notre dernière sortie à Pré Au Lard entre gars !"

Pré Au Lard... il se souvint alors d'une promesse faite avec Lynn concernant les infos sur les sorties des élèves de Poudlard et se mit à révâsser - totalement pas lui, mais bon, sans en être conscient, il le faisait, oui monsieur, oui madame, je l'atteste par mon pouvoir autorial d'abord ! - sur des pensées dont la signification exacte lui échappait, tout en jouant distraitement, comme il en prenait l'habitude parfois plongé dans ses pensées ou simplement rêveur, avec l'amulette offerte par la demoiselle à Noël, avant que le terminus ne le rappelle à la réalité et qu'il n'embarque son ami sur la fameuse Tour de Londres, fort grande, beaucoup de choses à visiter, mais aussi pas mal de temps pour l'exécuter !