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 Le bonheur est un songe [PV]
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  • Ella Von Königsberg
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MessageSujet: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyJeu 8 Déc - 17:04:08

Une lumière tamisée filtrait à travers les lourds rideaux cobalt tout en laissant la chambre dans une semi-obscurité apaisante et silencieuse. Il y régnait une atmosphère douce et chaleureuse, propice à apaiser l'enfant bercé dans les bras de sa mère. Assise sur une chaise de style Louis XVI, Ella tenait son fils contre son sein en fredonnant d'une voix douce une berceuse qu'elle avait entendu jadis.


Cet enfant était magnifique. Bien sur un bébé est toujours le plus beau du monde au yeux de ses parents, mais peu importe. Il était sien, si fragile, si chétif, si attachant.. La ténébreuse devait se faire violence pour le quitter des yeux ne serait ce que quelques heures. Depuis la naissance d'Alexander, la Duchesse Von Königsberg était comblée, heureuse comme jamais encore auparavant. Si l'annonce de sa grossesse lui était apparu neuf mois plus tôt comme une calamité, elle était aujourd'hui plus épanouie que jamais. Et Klaus était formidable. Il était toujours prêt à ce lever au beau milieu de la nuit lorsque le bébé était réveillé afin qu'elle puisse se reposer. Il était toujours disponible n'importe quand et attentif à ses moindres besoins, aimant, tendre, prévenant.. Merlin, ce qu'elle aimait cet homme ! Ses derniers temps, Ella rayonnait et cela se voyait.

Percevant un mouvement qui lui avait jusqu'alors échappé, la belle tourna la tête vers la porte de la chambre à coucher ou se tenait son bel époux dans la lumière du couloir. Elle lui sourit, son visage dégageant une infinie tendresse. C'était une invitation silencieuse à approcher. La présence de Klaus était toujours la bienvenue et elle accueillait avec plaisir sa compagnie. Quand il n'était pas près d'elle, elle se sentait comme incomplète, et ne pouvait se départir du sentiment qu'il lui manquait quelque chose.


« Chéri. »

Ce n'était ni un appel, ni une interrogation, ni une exclamation surprise, mais un simple constat de sa présence. La voix de la ténébreuse était calme, douce, dans le même ton que l'ambiance générale de la pièce. Son mouvement, bien que léger, avait interrompu la tétée de l'enfant qui regarda alors son père de ses grands yeux curieux et intéressés. Il était encore trop tôt pour savoir quelle serait leur couleur définitive même si pour l'instant ils restaient clairs. Quant aux cheveux et aux sourcils, ils étaient châtains. Alexander émit un petit son joyeux en réaction à l'apparition de Klaus qu'il venait lui aussi d'apercevoir et s'agita légèrement, signe qu'il était désormais parfaitement éveillé. Se levant avec l'enfant dans les bras, la légilimens vint à la rencontre de son époux au milieu de la pièce.

« Je crois qu'il demande son père. » Annonça-t-elle avec un sourire attendri tout en présentant l'enfant à Klaus de manière à le tenir juste entre eux deux. Un bébé n'aurait pu être plus choyé, entouré et aimé, et la sorcière désirait tout ce qu'il y avait de mieux pour lui.



Dernière édition par Ella Von Königsberg le Mer 21 Nov - 21:06:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyLun 19 Déc - 5:45:16

La journée avait été définitivement trop longue. Depuis qu’il avait quitté le château ce matin, c’est tout ce qu’il avait voulu faire, rentrer à la maison et veiller sur sa famille. Malheureusement, tout semblait voulait se mettre contre lui afin de s’assurer qu’il ne puisse pas partir plus tôt comme il l’avait voulu initialement. Les dossiers s’empilaient, les réunions, les hiboux d’autres ambassades… Ça ne finissait plus. Et à chaque fois que quelque chose venait bloquer l’espoir qu’il pouvait rentrer, sa mine s’assombrissait. Il n’était pas d’un naturel grincheux mais aujourd’hui, non. Il voulait rentrer, un point c’est tout. Au final, même s’il avait prévu quitter le Ministère aux alentours de quatorze heures, ce n’est que vers dix-sept heures qu’il prit la poudre de cheminette pour se rendre finalement au château. Il aurait définitivement besoin d’un verre avant de rejoindre sa douce à l’étage. Profitant du calme plat qui régnait dans l’immense demeure, l’Allemand enleva le veston de son complet et le lança sur le dossier d’un fauteuil et s’approcha du petit bar pour se servir un verre de bourbon sur glaçons. Autant il aimait Ella et le petit, le Duc avait parfois envie d’un bref moment de solitude. Cela lui permettait de séparer sa vie professionnelle de sa vie privée. Faire le point sur sa journée avant de retrouver ceux qu’il aimait, la tête vide de soucis. Le blond sirota lentement le liquide ambré, les idées envahissantes de sa journée disparaissant avec chaque gorgée qu’il prenait.

Puis il entendit une voix à l’étage. Une voix douce, basse, aimante. Cela le fit sourire; il aimait tellement entendre Ella chanter à leur fils. Son chant était comme du velours; apaisant, riche… Klaus termina son verre d’une traite, le posa sur la table basse et passa sa main dans son cou pour défaire le nœud de sa cravate bleue et dorée, qu’il jeta au même endroit que le veston. Il lui tardait tellement de les voir… Sans plus tarder, il se dirigea vers les escaliers et les escalada rapidement, en défaisant en même temps les deux premiers boutons de sa chemise blanche. En arrivant au deuxième étage, l’homme se mis à marcher avec plus de précaution pour ne pas que le plancher craque. Il se dirigea à pas de souris vers la chambre d’Alexander et, discrètement, s’appuya contre l’embrasure de la porte, un tendre sourire venant éclairer son visage. Ella était tellement belle avec ce magnifique enfant dans ses bras…Elle avait l’air si heureuse, comblée; elle rayonnait, rien de moins. Ses yeux étaient fixés sur l’enfant qu’elle tenait contre son sein, veillant sur lui comme la lune dans le ciel peut veiller sur les âmes perdues. Et lui était si beau, ce petit homme, niché dans le creux de des bras de sa mère.

La berceuse s’éteignit alors que sa femme tourna le visage vers lui. L’Allemand lui rendit volontiers son sourire, tout aussi tendre et soupira doucement, son regard d’azur se promenant entre le visage d’Ella et le corps du petit, tout emmitouflé dans sa couverture. Il s’avança discrètement dans la pièce, les seuls bruits venant de ses pas sur le tapis et du babillage maladroit du poupon. Il ne pouvait tout simplement plus le quitter des yeux. Qu’il était beau, son fils, qu’il l’aimait… C’était incroyable. Il ne s’était jamais cru capable d’aimer une personne comme il aimait ce bébé. Il aurait pu passer des heures à le regarder, à détailler la rondeur de son visage, la forme de ses petites lèvres, les étoiles dans ses yeux, ses petites mains potelées. Le sourire de l’ambassadeur s’élargit sincèrement en voyant le regard vif et éveillé d’Alexander venir à la rencontre du sien, attendri. Klaus élevé l’une de ses mains à côté de son visage et fit un petit coucou du bout de ses doigts en direction de son fils puis reporta son attention sur Ella, qui s’approchait de lui. Il hocha la tête à ce qu’elle dit et se pencha un instant vers elle pour poser un tendre et chaud baiser sur ses lèvres, sa main effleurant délicatement sa joue et la ligne de sa mâchoire. Le blond brisa le baiser après un moment, offrit un clin d’œil taquin à son épouse puis recueilli habilement son fils dans ses bras. Alexander souriait, s’agitant joyeusement dans l’étreinte solide de son père. Ses petits doigts venaient s’accrocher maladroitement contre le tissu de sa chemise et il ne cessait de gazouiller. Dans un geste délicat, Klaus vint passer ses mains sous les bras du bébé et l’éleva à son visage pour poser quelques baisers sur ses joues et son cou.


« Coucou mon trésor !… Tu as fait le grand garçon pour maman, hm? », dit-il d’une voix douce à son fils, qui venait agripper le nez de blond entre ses deux mains, ses grands yeux curieux fixés sur son visage sans qu’un grand sourire ne quitte sa bouche.

Klaus rit et plaça Alexander contre son épaule, lui frottant doucement le dos, puis regarda Ella. Il avait envie de sortir, de prendre l’air. Il faisait peut-être frais mais le temps était encore doux, et les rayons du soleil commençaient à peine à disparaître, ils pourraient se balader pour encore un moment et profiter du coucher de soleil.


« Il en est où dans sa journée…? Il se réveille ou tu t’apprêtais à le coucher? D’une façon ou d’une autre, on pourrait peut-être aller faire un petit tour sur le terrain, si tu en as envie… », suggéra-t-il en se penchant une nouvelle fois vers la ténébreuse, ses lèvres trouvant leur place contre les siennes.
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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyMer 11 Jan - 22:51:28

La Duchesse échangea un baiser chaste avec son époux, bref mais plein de tendresse qui exprimait mieux que des mots ce qu'ils ressentaient tous deux. Puis, avec douceur, l'Allemande abandonna Alexander dans les bras de son père sans cesser de le couver du regard. Attendrie, elle observa Klaus embrasser son fils et jouer un peu avec le petit. Elle adorait le voir prendre soin de leur enfant, il était un père formidable et ils n'avaient jamais été aussi complices que depuis la naissance du bambin. Quittant un peu le nourrisson des yeux pour reporter son attention sur la mère, la diplomate lui fit part de son idée d'aller faire une promenade dans le parc en amoureux, ce qui supposait de laisser Alexander dans son berceau sous l'oeil attentif de Diener. Le duc s'enquit donc de savoir si elle s'apprêtait à le mettre au lit ou s'il venait au contraire de se réveiller.

« J'allais pas tarder à le coucher justement. C'est une merveilleuse idée, j'avais envie de prendre un peu l'air. »

Adressant un sourire radieux à son cher et tendre, la belle déposa deux brefs baisers sur les lèvres de son mari et alla récupérer la couverture propre qu'elle avait préparé sur le lit en vu du couché du gamin. Sans le brusquer, elle accompagna son époux jusqu'au berceau, attendant qu'il y dépose Alexander avant de border ce dernier avec tendresse. Par Merlin sait quel miracle, cet enfant avait réussi à la rendre douce, aimante et attentionné comme jamais elle n'aurait cru possible de devenir. Biensur, elle avait toujours été câline avec ses amants mais là c'était un amour totalement différent. Il était un petit être fragile et attachant qui dépendait entièrement de ses parents. Sa vie, son bien être reposaient entièrement entre leur mains et cette responsabilité était presque flippante quand on y pensait.

L'allemande se pencha pour déposer un baiser sur le front de son fils en lui murmurant un « Dors mon amour » pour l'apaiser. D'un coup de baguette, elle éteignit les lumières de la chambre, ne laissant qu'un faible éclairage filtrait depuis le couloir par la porte entre-ouverte. Le bébé gazouilla encore un peu mais ses yeux se tardèrent pas à se fermer. Une fois Alexander couché, la ténébreuse revient vers son mari avec qui elle échangea un autre baiser en déclarant:


« A présent, je suis toute à toi. »

Glissant sa main dans celle de son époux, la Duchesse l'attira à sa suite hors de la chambre d'enfant. Le couple se dirigea machinalement vers le hall principal pour sortir dans le parc. Alors que les époux atteignaient la double porte qui marquait l'entrée du château Von Königsberg, Diener se précipita à la suite de sa maîtresse de son pas maladroit en portant à bout de ses bras maigrichons l'une des capes de velours de la ténébreuse. Ella s'arrêta au milieu du hall en apercevant l'elfe empressé qui avait toutes les peines du monde à trimballer le vêtement sans que celui ci ne traine sur le sol à cause de sa petite taille. En effet, l'air était plutôt froid en Allemagne en cette saison et Ella était du genre frileuse.

La jeune femme débarrassa son serviteur du vêtement de toute évidence, trop lourd et trop volumineux pour son gabarit et la passa sur ses épaules avec l'aisance de l'habitude. Sans plus un regard pour Diener, elle descendit les marches du perron, heureuse de partager un peu d'intimité avec Klaus dans le cadre paradisiaque du parc de leur propriété.


« Comment était ta journée ? » Demanda-t-elle alors que tout deux quittaient le chemin principal et s'éloignaient du château.
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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyDim 15 Jan - 2:51:43

Le Duc sourit sincèrement lorsqu’Ella approuva de son idée. Depuis la naissance d’Alexander, il lui semblait que tous les deux avaient du mal à passer trop de temps loin du petit ou de son berceau, par peur qu’il lui arrive malheur. Et pourtant, ils avaient tous les deux une confiance absolue en Diener – que le couple considérait comme le plus fidèle gardien de leur fils. Mais c’était ainsi, ils voulaient veiller sur lui et c’était quelque chose de tout à fait naturel. Klaus avait eu une réticence à offrir cette petite sortie à son épouse, à la fois de peur qu’elle le prenne mal et tout simplement parce qu’il n’était pas si certain que lui veuille s’éloigner du petit lit si son épouse n’y était pas non plus, mais sa belle lui manquait et autant il adorait le bébé plus qu’il ne l’avait jamais cru possible, il avait besoin de passer du temps seul avec la ténébreuse, en dehors de la maison. Les soirées au coin du feu n’était pas rares et ils avaient repris un rythme plus régulier entre les draps de leur lit mais ça se faisait toujours entre les murs du château. Ils avaient besoin de sortir, de prendre l’air, de se prendre la main. Seuls, à une bonne distance du château. Et une fois que cela serait fait, le Duc et la Duchesse auraient de plus en plus confiance et pourraient s’éloigner de plus en plus loin. À quand la prochaine soirée mondaine? Le beau blond n’y pensa pas plus que ça. Pas tout de suite.

L’homme suivit sa belle jusqu’au berceau et, après avoir déposé un dernier baiser sur la joue ronde et pleine de l’enfant, l’étendit le plus doucement du monde dans son lit. Le petit gazouilla un instant, ses petits bras tendus vers son père jusqu’à ce que celui-ci se redresse presque à contre cœur. Car autant il avait besoin de ce moment de solitude avec son épouse, autant une partie de lui aurait voulu ne jamais le lâcher. Le Duc resta près d’Ella alors qu’elle murmurait quelques mots doux à leur fils, les observant tout le deux. Elle avait changé depuis sa grossesse et encore plus depuis la naissance du petit. Sa belle avait retrouvé sa confiance d’avant mais elle était devenue tellement affectueuse, protectrice, maternelle envers leur enfant et cela s’étendait jusqu’à la relation qu’ils avaient en tant que couple. Ils étaient complices, ils s’entendaient à merveille et il y avait entre eux une vraie tendresse. Le regard d’azur de Klaus s’attarda un peu plus sur l’enfant; bien que ses yeux étaient encore ouverts pour l’instant, il se laissait bercer par la voix de sa mère, la fatigue se faisant voir au creux de ses prunelles. La ténébreuse revint vers lui, l’embrassa, puis ils quittèrent la pièce.

Le beau blond suivit sa belle sans broncher et adressa un sourire de remerciement à Diener lorsque celui-ci vint apporter la cape à sa maîtresse. Lui s’attira un manteau de cuir noir doublé d’un mouvement de sa baguette et l’enfila rapidement avant de sortir à l’extérieur. L’air était froid, agréable, mais loin d’être agressant. La brise fraîche caressait ses joues et le faisait sourire. C’était la température idéale pour une petite escapade en amoureux. Klaus tendit sa main vers sa douce et enlaça ses doigts des siens, doucement, alors que ses pas foulaient l’herbe givrée du sol de la propriété… Il se sentait en paix, il se sentait bien. Toute la tension de sa journée qui s’était accumulée sur ses épaules disparaissait lentement, au fur et à mesure qu’il inspirait et expirait l’air frais de la campagne allemande. Sa douce lui posa une question à laquelle il sourit légèrement.


« Ma journée?... Longue, affreuse. J’aurais tout donné pour être ici avec toi mais les dossiers au Ministère ne pouvaient plus attendre, tout le monde avait quelque chose à me dire ou un document à me faire signer. Ça ne s’est pas arrêté, de neuf heures ce matin jusqu’à ce que je quitte à dix-sept heures. »

Il soupira; rien qu’à y penser, ça l’épuisait. Doucement, il se tourna vers sa belle et se pencha dans sa direction pour poser un tendre baiser au coin de ses lèvres.

« Mais maintenant je suis avec toi. Et je suis heureux... Comment s’est passée la tienne? »

Le Duc ponctua sa phrase d’un clin d’œil puis reporta son attention sur sa propriété. La forêt, à gauche, le lac devant, le manoir à droite et un peu plus derrière, l’écurie. Tiens, ça faisait un moment qu’il n’avait pas fait d’équitation. Le diplomate adressa un sourire presque enfantin et sa belle et mena leur marche vers l’écurie.

« Ça te dirait de monter à cheval? Ça fait des mois… Jules a besoin de se dégourdir les pattes et je crois que c’est la même chose pour la tienne. »
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  • Ella Von Königsberg
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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyMer 1 Fév - 14:11:33

L'air était vivifiant. La jeune femme savoura la sensation du vent sur son visage et dans ses cheveux alors qu'elle marchait aux côtés de Klaus sur l'herbe tendre et humide du parc. Elle se sentait d'humeur enjouée ce soir, elle éprouvait un sentiment de légèreté et d'insouciante qu'elle n'avait plus ressentit depuis longtemps. La jeune femme comptait bien faire oublier à son époux la pénible journée de travail qu'il avait passé et profiter de lui au maximum. Un sourire guilleret sur les lèvres, elle répondit avec bonne humeur.

« C'est ce qu'on appelle la rançon du succès, mon chéri. »

Alors que le couple s'éloignait dans le parc, le château disparaissait, caché par la végétation. Seul le bruit des oiseaux nocturnes accompagnait celui de leurs pas sur les feuilles mortes qui jonchaient le sol. La Duchesse glissa légèrement lorsque son pied se posa sur un tapis de mousse. Elle se raccrocha au bras sur de son homme. Avec enthousiasme, elle l'entraina avec enthousiasme sur le terrain pentu qui s'éloignait de la propriété, n'interrompant la marche que pour l'enlacer et réclamer un baiser. Ils n'avançaient pas vraiment vite du coup, mais qui s'en souciait ? Elle avait envie d'être dans ses bras et il ne s'en défendait pas.

« Ma journée à moi était plutôt calme. J'ai seulement fait un saut à Londres en début d'après-midi pour faire les magasins. »

Répondit-elle, le visage levé vers celui de son époux en savourant le plaisir simple de contempler ses traits. Elle suivit le regard de ce dernier survoler le sentier pour se poser finalement sur l'écurie. Il était aisé de voir le cheminement de ses pensées dans son esprit. La ténébreuse connaissait la passion de son cher et tendre pour l'équitation et Klaus avait su lui faire découvrir le goût des escapades en plein ciel à dos de chevaux ailés. Le jeune femme se laissa entrainer sur le chemin des écuries. Le diplomate avait l'air aussi heureux qu'un enfant le jour de Noël et elle même n'était pas contre une promenade.

« Je pense en effet que Cléopâtre doit vouloir prendre sa revanche à la course. » Répliqua-t-elle pour toute réponse avec un sourire en coin.

Le défi était lancé. Ella ne pensait pas vraiment pouvoir battre Klaus qui était un cavalier accompli depuis l'âge de 5 ans, mais elle avait envie de s'amuser. D'humeur joueuse, la duchesse dépassa son homme de quelques pas pour ensuite le tirer vers elle en le tenant par la main. Avec ce manège le couple ne mit pas longtemps à atteindre le hangar. A l'image du château, les écuries étaient immenses, proportionnellement aux gigantesques chevaux ailés qu'elles abritaient. Les Abraxans était la plus grande race de chevaux ailés. Ils étaient plus robustes et et plus endurants que les autres chevaux et les courses qui s'organisaient à l'occasion valaient le coup d'oeil. L'étalon de Klaus en avait d'ailleurs remporté un petit nombre.

A l'arrivée des sorciers, les animaux manifestèrent leur enthousiasme, sentant vraisemblablement qu'ils allaient pouvoir se dégourdir les pattes. La sorcière fit sortir sa jument, la tenant par la bride tandis que Klaus s'occupait de Jules. Tous deux semblaient impatients de s'élancer au grand galop dans le parc pour s'envoler. A cause de sa robe, Ella serait contrainte de monter en amazone mais elle commençait à en prendre l'habitude. Les pantalons ce n'était pas son truc.

Lorsqu'elle fut montée, la ténébreuse emmena sa jument à hauteur de son mari, et juste avant de le dépasser, elle déclara avec amusement:


«Le dernier qui arrive au lac devra une récompense au vainqueur.»

Ouai elle partait avant, mais il fallait bien qu'elle prenne un peu d'avance si elle voulait avoir une chance.
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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyVen 3 Fév - 23:20:08

Le sourire du Duc s’élargit un peu plus en entendant Ella dire qu’elle était sortie aujourd’hui. C’était une bonne chose. Après les mois qu’elle avait vécue dans un isolement presque total – bien qu’il l’avait, de son côté, à sortir lorsqu’elle en avait envie – c’était rassurant de la voir retrouver ses habitudes d’autrefois. Ce n’était pas toujours facile de se promener avec un bébé, mais Alexander était plutôt calme et loin d’être capricieux. Puis, lorsqu’il leur était impossible d’entraîner le petit avec eux, Diener en prenait soin comme peu pouvaient le faire. Il n’était donc pas rare que son épouse passe du temps loin du manoir, avec ou sans le bambin. De toute façon, ce n’était pas normal pour une jeune femme de son âge – même si c’était une mère – de rester enfermée chez elle des jours durant. Klaus préférait voir sa bien-aimée enjouée, souriante, motivée et pour ça, elle devait voir autre chose que les murs du château et le paysage du terrain. Et puis, il y avait toujours une petite part de curiosité dans tout ça. Sans être du genre à questionner chacun des allés et venus de sa belle, il aimait s’informer, savoir ce qu’elle avait fait, ce qu’elle avait acheté, qui elle avait vu. Comme un bon mari sais le faire, sans insistance.

Alors qu’il s’apprêtait à demander à Ella ce qu’elle avait acheté dans les magasins aujourd’hui, celle-ci accepta son invitation à faire un tour à l’écurie. Elle mentionna d’ailleurs que sa jument voulait une revanche. Le Duc rit franchement et hocha silencieusement la tête en passant son bras autour de la taille fine de l’Allemande. Sa revanche, oui. Autant sa femme était plutôt douée en équitation et que Cléopâtre était une Abraxan pur race et très bien entraînée, très peu de gens arrivaient à gagner contre Klaus. Il avait commencé à monter des chevaux très tôt – dès ses quatre ans – et n’avais jamais arrêté. Il avait toujours eu droit aux meilleurs chevaux, ailés ou non, et aux meilleurs instructeurs. La relation qu’il avait développée avec Jules, son étalon depuis les dix dernières années, était toute particulière. Ils se comprenaient, travaillaient réellement bien ensemble. Ils se respectaient et c’est ce qui lui avait permis de gagner toutes les compétitions dans lesquelles il avait participé depuis. Les seules fois où il avait perdu face à Ella, c’était par manque de concentration – peut-être avait-il passé trop de temps à regarder les fesses de sa douce? Le blond sourit finement à cette idée puis entra dans l’écurie.

Le Duc se dirigea tout de suite vers Jules dont les sabots cognaient doucement contre le sol, signe qu’il était heureux. Klaus accrocha la bride entre ses doigts et sorti son étalon dont il frottait doucement le pelage brun foncé. Il lui souffla quelques mots en allemand et, habilement, monta sur son dos. Ses genoux bien placés sous les grandes ailes, il était à sa place. Cela faisait beaucoup trop longtemps. Jules trotta tranquillement près de Cléopâtre, leur museau se frottant un instant, puis Ella lança son pari. Une récompense…? Pourquoi pas! C’était toujours intéressant de faire une course pour quelque chose. Et puis, pourquoi ne pas profiter de leur solitude et de leur entrain pour autre chose…? Sans avertir, sa bien-aimée partit avant lui. Le blond la regarda partir au galop et attendit quelques instants, une bonne minute, avant de donner un petit coup de pied au flanc de Jules. Aussitôt, celui-ci se mis à galoper à une vitesse impressionnante. Ils sortirent de l’écurie à toute vitesse, l’air froid happant agréablement la peau de son visage. Le corps de l’homme s’adaptait parfaitement aux mouvements réguliers de la créature. Ils arrivèrent rapidement au milieu de la plaine, Ella était déjà dans les airs. Sans plus attendre, l’homme donna un autre coup de pied sur le côté de Jules et celui-ci déploya ses ailes et s’envola très haut pour ensuite piquer vers le lac. Quelques coups d’ailes et il était à côté d’Ella.

Silencieux, le Duc tourna le visage vers sa belle et lui adressa un clin d’œil. La course commençait vraiment.

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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyVen 30 Mar - 23:24:45

La jument parti au quart de tour à l'instant même ou elle avait senti sa cavalière raccourcir les rênes, surprenant presque la ténébreuse par sa réactivité. C'était à ce genre de détail que l'on sentait l'entrainement intensif auquel la magnifique créature était soumise. Cléopâtre ne tarda pas à mettre de la distance entre elle et les écuries, galopant comme si elle se retrouvait libre pour la première fois depuis une éternité. Cependant malgré son impressionnante célérité, l'étalon monté par Klaus n'était pas bien loin derrière. Pour tout dire, ce dernier les talonnait. Prenant le risque de regarder derrière elle un bref instant, la ténébreuse échangea un sourire avec son époux et donnant une nouvelle petite impulsion que sa monture comprit instinctivement.

Dans un saut, la jument déploya ses immenses ailes noires qui ajoutait une touche sombre au reste de sa robe brune. Soulevé par la force de l'air, l'Allemande se retrouva bientôt à plusieurs mètres du sol. D'ici elle voyait le lac se découper de la lande en contre bas et s'enfoncer dans les collines environnantes. Cramponnée à la crinière de la puissante créature pour ne pas glisser, Ella sourit malgré elle au moment ou Klaus arrivait à sa hauteur. Comme toujours il n'avait eu aucun mal à la rattraper. A vrai dire, il s'agit plus d'un jeu que d'une véritable course et elle était certaine, que si son cher mari l'avait voulu, il serait déjà loin devant.

Voler n'avait jamais été le domaine de prédiction de la ténébreuse, loin de là, et elle n'avait jamais été à l'aise sur son Nimbus lors des cours de vol mais monter un Abraxan était une chose totalement différente. Ce n'était pas comme un balai que l'on doit diriger et qui risque de partir dans le décor à la moindre maladresse ou inattention. La jument ailée savait très bien ce qu'elle faisait et planer dans le ciel était aussi facile pour elle que l'était pour un être humain de courir. Si par moment, il arrivait à Ella de craindre une chute, elle savait qu'elle ne risquait absolument rien.

Les deux Abraxans volaient désormais côte à côte, comme deux grands oiseaux étranges dans le crépuscule. Le couché de soleil était vraiment magnifique vu du ciel, on ne pouvait rêvé d'un cadre plus idyllique pour cette balade. D'humeur joueuse, la jeune épouse écarta légèrement sur les rênes pour amener Cléopâtre à gêner la trajectoire de Jules et ainsi le forcer à faire un écart pour éviter la collision. La manoeuvre était sensé empêcher Klaus de les doubler, tout au moins le freiner un peu. Evidemment elle devait miser sur la galanterie de son homme et sur son soucis de ne pas lui faire mal afin que la dite manoeuvre fonctionne. Tout l'intérêt d'être une femme. Affichant un air coquin, la belle souffla alors un baiser à son homme et tira sur les rênes de la jument pour entamer la descente vers le lac.

La sensation de chute lui contracta l'estomac lorsque Cléopâtre piqua vers le sol tandis que le paysage défilait sous leurs pieds. La vitesse était grisante mais Klaus avait encore tout le temps de les distancer.


[C'est un peu court désolé :/ mais je préfère te laisser réagir I love you]
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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyMar 3 Avr - 4:41:17

Un sourire à la fois provocateur et malicieux vint se dessiner sur les lèvres du bel Allemand lorsqu’il vit sa douce lui envoyer un baiser, avec ses petits airs de succube qui la rendait absolument irrésistible. C’est quelque chose qu’il adorait d’elle. Elle était authentique, fidèle à elle-même. Autant le Duc et la Duchesse avaient beaucoup d’amour et d’affection l’un pour l’autre, et même s’ils étaient des parents – forts responsables, d’ailleurs - , il n’en était pas moins que leur relation était empreinte d’une complicité exemplaire, semblable à celle qui unis deux meilleurs amis. Ils étaient taquins, parsemaient leur quotidien d’humour et de joie de vivre, et ils avaient tous les deux un esprit compétitif assez développé qu’ils n’hésitaient pas à exploiter. On ne comptait plus les compétitions d’échecs, de tir à l’arc ou, justement, d’équitation. Ils étaient joueurs et se permettaient sans gêne d’être parfois légèrement enfantins l’un avec l’autre. Lui, pour sa part, malgré la quarantaine qui approchait, ne se sentait guère plus vieux que trente-deux ans. Il n’en paraissait pas plus non plus. Leur relation, bien qu’au départ découlait plutôt d’un arrangement que d’un amour réel, s’était véritablement transformée au fil du temps qu’ils passaient ensemble. Ils s’étaient trouvé des points en commun, des affinités, et une flamme réelle et brûlante en était née. Il aimait vraiment son épouse.

Les yeux d’azur de l’homme se fixèrent sur sa belle alors qu’elle descendait à une bonne vitesse vers le lac. Jules, lui, restait plus haut, attendant le signal de son maître pour suivre la même trajectoire. Mais l’Allemand avait une autre idée en tête. C’était là une bonne opportunité de prendre de l’avance sans risquer de vexer sa douce. Après tout, il était bon joueur et même s’il savait qu’il avait le net avantage au vol, ce n’était pas une raison pour l’afficher trop fièrement. Il ne s’agissait pas d’une vraie compétition après tout. Le blond évalua ses options et opta finalement pour une surprise de face. Il sourit, donna un petit coup de pied au flanc de Jules et tira sur les rênes. L’Abraxan se remit au vol, mais cette fois à une vitesse étonnante. Klaus se pencha vers le cheval pour faciliter le mouvement, ses mains serrant toujours fermement les rênes. Il la dépasserait d’en haut puis arriverait devant elle. Une fois qu’ils furent à une bonne distance, l’Allemand tira un autre coup sur les rênes du cheval ailé et celui-ci piqua vers l’eau claire du lac. L’Allemand senti son souffle se couper légèrement, tant de la vue que de la vitesse à laquelle il descendait. C’était absolument grisant. Le paysage qui défilait, l’eau qui approchait dangereusement… Il se souvenait pourquoi il aimait tant les courses de vitesse. L’adrénaline. Se sentir vivant parce qu’on a peur de mourir.

Ce n’est que lorsque les sabots de Jules virent effleurer l’eau presque glacée du lac que son maître le fit ralentir afin qu’il vole jusqu’à la berge. Il se posa sur la terre ferme et, quelques secondes plus tard, Cléopâtre et Ella arrivaient à leur tour. Non sans cacher sa fierté, l’Allemand sourit à sa belle et descendit de sa monture. Le cheval, assoiffé, se pencha aussitôt vers l’eau et se mit à boire, la jument se joignant bien vite à lui. Le blond tendit sa main vers la Duchesse pour l’aider à descendre mais la tira dans ses bras au moment où elle allait poser les pieds au sol. Il passa un bras sous ses fesses et approcha son visage du sien pour embrasser sa joue, puis son menton, avant de descendre un peu le long de son cou.


« Hm… Qu’est-ce que je pourrais bien… réclamer comme prix pour ma victoire? », murmura-t-il d’une voix chaude.

Puis ses lèvres trouvèrent leur place contre celles de son épouse, l’embrassant avec une passion et un désir qu’il ne tentait absolument pas de dissimuler. Il voulait qu’elle sente comment il la voulait. Alors que l’un de ses bras la tenait toujours fermement contre lui, son autre main vint attraper la mâchoire de l’Allemande, sa langue passant finalement la frontière de ses lèvres pour tanguer avec celle de sa femme. Ses doigts, avides, se serrèrent contre le tissu des vêtements de la jeune femme, étreignant ses fesses rebondies alors que, de quelques pas, il s’éloignait des chevaux qui buvaient toujours pour s’approcher de la lisière de la forêt.


« Je veux te faire l’amour ici, Ella… », souffla-t-il ardemment, son souffle raccourcit d’une envie charnelle.
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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyVen 13 Avr - 18:53:03

Le sol se rapprochait à une vitesse alarmante. Tous ses muscles tendus, la jeune femme s'accrochait avec force à la crinière de la jument pour ne pas glisser. Les ailes repliées de part et d'autre de son corps puissant, la superbe créature piquait vers la rive. La chute était vertigineuse et ce n'est qu'à quelques mètres de la surface miroitante du lac que l'Abraxan rouvrit brusquement ses ailes pour freiner et venir se poser en douceur sur la berge.

Klaus les y attendait déjà. Il avait un air majestueux sur son grand étalon, tout à la fois fier, noble et triomphant. La sorcière posa un regard admiratif sur son époux; elle ne l'avait même pas vu les dépasser et se demandait bien comment il s'y était pris. Jules avait du manger un éclair de feu, c'était pas possible autrement. Avec un sourire mi-amusée mi-résigné du fait de sa défaite évidente, elle guida Cléopâtre vers l'endroit ou se tenait le Duc. La jument trottina à la rencontre de l'autre étalon et ne se fie pas prier pour aller boire dès l'instant ou la sorcière lâcha les rênes. Prenant appuie sur la main secourable de son cher et tendre, Ella ne tarda pas à mettre pied à terre, tombant littéralement dans les bras du beau blond. Elle lui sourit. Un sourire à la fois coquin, enjôleur et plein de complicité. A vrai dire tout deux savaient pertinemment depuis le départ comment cette chevauchée allait se terminer et ce quel que soit le vainqueur.


« Félicitations Monsieur le Duc, vous avez brillamment remporté cette course et vous pouvez prendre votre récompense.. »

Etant entendu que c'était elle même la dite récompense, cette phrase dissimulait une invitation déguisée à d'autres sortes de réjouissances. Suggérer des choses dans les énoncées clairement était un art dans lequel la ténébreuse était passée maitre depuis des lustres et cela servait à merveille le jeu de la séduction. Quand bien même Klaus et elle était mariés, il ne fallait jamais rien compter pour acquis et elle entendait bien continuer à susciter le désir de son époux comme à leurs toutes premières rencontres.

Le baiser enflammé que lui donna l'Allemand fut la réponse qu'elle attendait. Il savait lui faire sentir à quel point elle était désirable et réciproquement il devait savoir l'effet qu'il lui faisait. Ella l'embrassa en retour sans contenir sa fougue. Accrochée au cou de son homme, la belle passa ses jambes de part et d'autre de son corps d'athlète tandis qu'il la maintenait contre lui. Ils étaient si étroitement enlacés qu'il aurait été difficile d'ignorer les réactions de leurs corps quand bien même sa robe la gênait. Le contact de Klaus lui faisait tourner la tête; son souffle chaud dans son sou et sur ses lèvres, la pression exercée par ses bras puissants et son propre désir qu'elle percevait, lui insufflait des pulsions sauvages obéissant à des instincts primaires. Par ailleurs le fait qu'ils se trouvaient tout deux exposés en pleine nature, protégé seulement par le couvert de la végétation, rendait l'aventure plus excitante encore. Comme s'il avait partagé ses pensées, le diplomate lui avoua son désir de lui faire l'amour dans un souffle erratique. En ce qui la concernait, elle n'aspirait à rien d'autre et tout son corps en était transi d'impatience.


« J'en brûle d'envie... » répondit-elle dans un souffle entre deux baisers fiévreux.

Alors qu'ils s'éloignaient sous le couvert des arbres sans interrompre leurs baisers, la Duchesse reposa ses pieds à terre pour éviter qu'ils ne tombent tous deux à la renverse emportés par leur passion. Ses mains froissant le tissu de la chemise de sa moitié, elle attira Klaus à elle avec ardeur, l'emballant de plus belle. Elle avait une envie folle de ce corps si parfait qui se dissimulait sous ses vêtements hors de prix, mais elle voulait aussi jouer, elle voulait le rendre dingue pour qu'ensuite leur plaisir respectif soit décuplé. La sulfureuse sorcière se déroba à l'étreinte de son partenaire pour lui échapper sans toutefois chercher véritablement à semer son poursuivant.


« Viens me chercher... » susurra l'Allemande avec un air malicieux et provocateur en s'esquivant derrière un arbuste pour se dissimuler partiellement dans les fougères.
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MessageSujet: Re: Le bonheur est un songe [PV]   Le bonheur est un songe [PV] EmptyLun 16 Avr - 3:06:40

Il savait déjà comment Ella allait réagir à sa proposition audacieuse. Peut-être parce qu’il avait eu l’impression, dès qu’il avait posé le pied sur l’herbe fraîche, en tenant la main de son épouse, que celle balade sur le domaine allait se finir entre quelques buissons ou derrière des arbres. Aurait-il proposé quelque chose du genre s’il n’avait pas eu envie d’elle à cet instant? Peut-être pas. Il aurait peut-être opté pour une activité plus tranquille, qui se serait terminée dans leur chambre, leurs corps joints avec ardeur et tendresse à la fois sous les couvertures de leur lit. Mais ce n’était pas une envie de rapprochement qui grugeait les entrailles de l’Allemand, alors que les cuisses de sa belle se pressaient contre ses hanches, que ses propres mains étaient fermement appuyée sur les fesses et la taille de la ténébreuse. C’était un désir animal, viscéral, qui n’aurait pu être comblé que par une situation semblable à celle qui était sur le point de se produire. Il aimait l’impatience de leurs langues enlacées, la hâte de leurs doigts contre le corps de l’autre, leurs respirations plus profondes, haletantes, chaotiques, leurs cœurs battant la chamade, alors qu’il les sentait clairement même au travers les barrières de tissu. Et l’expression de son désir à lui se faisait de plus en plus difficile à ignorer, alors que le corps brûlant de la Duchesse s’appuyait dessus avec insistance. Leur mariage n’avait en rien terni la chimie primale qui les unissait.

Ella le lui confirma de quelques mots soufflés ardemment, même si cela fut presque inutile… Même s’il adorait entendre sa voix se tordre de désir pour lui. Alors que l’ombre bienveillante des arbres s’étirait dans leur direction – puisqu’ils s’y avançaient, il sembla à Klaus que sa femme était prête à passer à l’action tout de suite. Il sentait ses ongles parfaitement manucurés gratter la peau de son torse et de ses épaules, malgré la présence de sa chemise. Et il n’avait qu’à moitié envie de l’enlever. La perspective de faire l’amour à moitié habillé sur le sol humide de la forêt ou encore contre le tronc rugueux d’un arbre l’excitait au plus haut point. Il adorait ce genre de spontanéité. Sentir que, même s’ils étaient mariés et parents, ils avaient le droit de vivre des petites folies. Qu’ils avaient le droit de se désirer autant, et plus encore, qu’au premier jour.

Puis la belle s’éloigna, légèrement, lui échappant à peine des mains alors qu’elle lui jetait un de ces regards qui le rendait complètement fou d’elle. S’il n’avait écouté que ses instincts, il se serait déjà jeté sur elle pour la prendre là, où elle était, sans même prendre le temps de trouver un endroit qui serait potentiellement plus confortable. Mais non, elle voulait jouer. Elle voulait jouer et lui ne pouvait que la suivre dans tout cela. Puisqu’au fond, même si le feu dans son ventre s’attisait furieusement, il aimait le sentiment qu’il retirait de devoir attendre sa récompense. C’était tellement plus satisfaisant lorsque l’on pouvait finalement prendre possession de son prix… Le diplomate n’hésita pas. Il lui rendit son sourire, du même air, et la suivit à bon pas dans la forêt, entre les arbustes et les troncs. Le jeu dura quelques minutes, durant lesquelles le blond s’était amusé à détailler les courbes affolantes de sa douce, à effleurer ses hanches et ses fesses pour qu’elle sente qu’il s’approche…

Mais il en avait assez d’attendre…Klaus attendit que son épouse se retourne pour mieux le taquiner puis posa ses deux mains sur ses hanches, fermement. Ne te sauve plus, tu es à moi. Il lui sourit, l’air charmeur, partagea un instant de complicité avec sa douce alors qu’elle lui donnait son accord sans dire un mot. Puis il l’embrassa, une autre fois. Passionnément, avidement. Comme il avait envie d’elle… Ses mains sur les cuisses de la jeune femme la guidèrent de façon à ce qu’elle s’assoit à même le sol jonché de feuilles et d’herbe avant de se glisser de façon appuyée sous le tissu de sa robe. Ses mollets, ses genoux, ses cuisses, ses hanches, ses ongles grafignant sa peau pâle… S’accrochent ses doigts à ses sous-vêtements, alors que les mains habiles de sa douce défaisaient avec expertise la boucle de sa ceinture. Il enleva son veston, fit glisser la cape d’Ella de ses épaules, ses paumes s’arrêtant pour tracer le galbe de ses seins. Il avait tellement chaud, il haletait… Et cela ne faisait que commencer.

…Puis les plaintes d’un plaisir non contenu s’éparpillaient dans l’air, ne perçant qu’un peu la couverture de verdure formée par les arbres. Ils étaient l’un à l’autre. Unis, amoureux.



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