Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €
anipassion.com

Partagez
 
 It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • James Kirkby
    • Nombre de messages : 845
    • Age : 48
    • Date d'inscription : 01/01/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Réputé pur
      Baguette magique: Bois de noyer, crin de licorne, 26,5 cm
    James Kirkby
MessageSujet: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyDim 18 Juil - 22:22:47

Drôle de sensation, réellement, que de retrouver un genou normal après plusieurs mois à boiter. Le jeune homme marchait avec une lenteur précautionneuse, comme si l'articulation risquait de se briser à la moindre sollicitation ; peut-être aussi le fait de se trouver sur le Chemin de Traverse, environné d'affiches et d'avis de recherche, expliquait-il cette craintive lenteur. Car même muni de faux papiers, établis au nom de Paul Campbell, citoyen américain, et ayant pris soin de procéder à quelques changements physiques, James avait la sensation étrange d'être parfaitement reconnaissable. Ses cheveux noirs s'étaient allongés, il portait désormais des lentilles de couleur verte, et sa carrure frêle s'était légèrement étoffée, grâce à la prise régulière d'une potion spéciale, en attendant que les séances de musculation fassent leur effet. Il ressemblait à présent davantage à un homme qu'à un adolescent, et, à dire vrai, il jugeait le changement plutôt réussi. La seule chose qui pût rappeler son passé, et lui valoir les ennuis s'y rapportant, était l'étrange cicatrice sur son avant-bras gauche. Cela ressemblait assez à une simple brûlure, mais depuis qu'un imbécile d'expert l'avait clamé haut et fort dans la Gazette, chacun savait qu'il s'agissait de l'ancienne Marque des Ténèbres. La mort du Lord avait fait disparaître le tatouage, mais le puissant sort avait laissé une trace dans la peau de chaque Mangemort, et, à moins de se couper le bras, il n'y avait rien à faire. Par chance pour James, son bras gauche était largement couvert d'anciennes brûlures et cicatrices, souvenirs de la vengeance d'Ophelia ; il avait évité de soigner ces marques-là, qu'il présentait comme le résultat d'une rencontre avec un scroutt à pétard furieux, et qui noyaient efficacement la cicatrice compromettante.

Le Chemin de Traverse avait retrouvé une activité soutenue, les travaux de réparation allaient bon train y compris – James le constata avec un pincement au coeur – chez Florian Fortarôme. Plusieurs commerces nouveaux avaient ouvert, mais la boutique d'Ollivanders demeurait fermée. Régulièrement, le repenti passait devant la boutique, dans l'espoir d'une réouverture ; au cas où, il emportait toujours un petit dossier de parchemins à déposer chez le fabricant de baguettes magiques, avec une lettre demandant à devenir apprenti.

Bon, ce ne serait pas encore pour aujourd'hui... Il avait beau le savoir, chaque passage devant la boutique fermée entamait davantage son moral. Jusqu'à présent, il n'avait rien envisagé d'autre ; la plupart des carrières lui étaient désormais interdites, et la rupture avec sa famille était de toute façon l'occasion inespérée de revenir à son vieux rêve... Mais s'il ne trouvait personne pour lui apprendre le métier, le projet ne valait plus rien. Son compte en banque, que son père avait cessé d'alimenter depuis un bon bout de temps, serait vide en moins d'un mois. Si le fabricant de baguettes ne se manifestait pas assez vite, James serait obligé de trouver un travail, n'importe lequel – et la trace sur son bras ne l'aiderait pas à mener une carrière...

Le moral en berne, l'ancien Mangemort songea qu'il serait agréable d'aller boire un verre dans l'un des nombreux cafés du Chemin de Traverse. Son choix se porta sur le plus proche, un pub comportant une jolie terrasse – mais le repenti préférait les intérieurs de salles, plus discrets. Il allait en pousser la porte lorsqu'il se rappela qu'il devait économiser l'argent, de façon à pouvoir attendre le plus longtemps possible que quelqu'un reprenne la boutique d'Ollivanders. Sa main avait à peine effleuré la poignée de la porte qu'il faisait déjà demi-tour, en garçon raisonnable, en soupirant toutefois de ne plus pouvoir dépenser sans compter comme il l'avait toujours fait.



[HJ : pour le titre, oui, je sais, ça sort de nulle part. C'est juste un titre de chanson que j'avais en tête. Y a pas à chercher plus loin]



Dernière édition par James Kirkby le Dim 19 Déc - 12:03:18, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • Kirk Kelevra
    • Nombre de messages : 114
    • Age : 40
    • Date d'inscription : 12/01/2010

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-pur
      Baguette magique: 28 centimètres, bois de Baobab, Plume de phoenix
    Kirk Kelevra
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyJeu 22 Juil - 21:03:04

Tout était terminé. Voldemort était mort, une nouvelle fois, et ses partisans étaient pour la plupart derrière les barreaux. Le jeune homme était un brin nostalgique, l'ambiance de ces dernières années avait été à son gout. La terreur s'était installée dans tout le Royaume, personne, ou presque, n'osait parlait, sortir de chez soi, et tout le monde avait peur de se rendre à son travail. Chaque jour, de nouveaux morts pour des raisons plus ou moins évidentes. Pour une fois, même s'il aimait semer le trouble, Kirk avait choisi le bon camp. L'Ordre du Phenix avait vaincu, Harry avait survécu, et tous ces héros étaient maintenant reconnus et adulés. Malheureusement, le jeune Kelevra en faisait partie, les gens lui adressaient des remerciements, de grands sourires, même s'ils ne savaient pas ce qu'il avait fait ou non. Des photos, des autographes, heureusement, ce n'était pas le plus connu de l'Ordre, et il n'avait pas voulu une place importante dans le Ministère, contrairement à Mark Benson, qui était maintenant Directeur du Département de la Justice Magique, et qui devait surement prendre un tas de photos officielles, bien fait pour lui. À présent, il ne devait plus penser à mal de cet homme, c'était son supérieur après tout, et en un claquement de doigt, le jeune ténébreux pourrait être viré de son magnifique travail. Et alors, il se retrouverait pauvre, dans une ruelle froide, obligé de demander des noises aux passants pour pouvoir s'acheter la seul qui pourrait le réchauffer, l'alcool... Ou pas, sa richesse parviendrai à le maintenir dans un train de vie très blingbling.

La porte du Chaudron Baveur, côté Moldue, s'ouvrit avec difficulté. Kirk entra dans l'auberge, et remarqua qu'une couche de poussière s'était soulevée à son entrée. Même ici, dans ce lieu miteux, il semblait que la joie avait fait son œuvre, et du coup l'endroit paressait moins sale. Le jeune homme adressa un signe de main à Tom, le propriétaire de ce trou, qui était toujours chauve et avec le même magnifique sourire. Il se dépêcha de traverser le bar pour arriver dans l'impasse de briques. Là, le jeune sorcier prit en main l'objet le plus précieux pour lui, sa baguette, et toucha le mur à différents endroits. Ce dernier, se déforma, pour laisser apparaitre un passage qui tombait sur une rue du Chemin de Traverse. Son cœur s'arrêta presque quand il vit la foule, toute joyeuse, il en avait mal à l'estomac. Tous ces gens ressemblaient à des imbéciles heureux, ridicule. Le membre de la Brigade Magique mit sa capuche et détacha ses cheveux pour cacher son visage, et ses yeux rouges. Il se mêla à la masse de passant sans savoir où il allait vraiment. Comme un courant marin, l'ancien membre de l'Ordre tanguait d'un coté à l'autre des ruelles. Néanmoins, en réunissant toutes ses forces, et à l'aide de coups de coude bien placés, il parvint à s'extirper du tas d'imbéciles.

Le poulet venait d'atterrir sur la terrasse d'un café d'aspect sympathique. Il avait assez de sous sur lui pour boire tout ce que le propriétaire pourrait lui proposer, bien entendu, il n'allait pas gaspiller. Avant même de rentrer, il se demandait ce qu'il pourrait boire. Maintenant les boissons chaudes le faisaient souffrir, sa cicatrice, qui traversée le haut de son corps, le brulait. Il n'allait pas se priver toute sa vie, mais il préférait attendre que sa blessure soit entièrement refermée. Il enleva sa capuche, et tout de suite, senti un regard le fusiller. Il regarda sur sa droite et aperçu une jeune femme, plutôt mignonne à qui il adressa un clin d'oeil, après avoir ramené ses cheveux en arrière. Mais l'action ne se termina pas comme prévu. Kirk venait de heurter un jeune homme, il se retourna donc avec rage, et sa main se posa rapidement sur sa baguette, prête à l'emploi.

Il s'agissait d'un jeune homme qui devait être un peu plus jeune, que le policier. Surement un étudiant de l'UMA, qui se pensait au-dessus des règles. Lui aussi avait de longs cheveux, mais le plus marquant c'était la couleur de ses yeux qui étaient très intenses, presque hypnotisant. C'était un bel homme, un très bel homme, si Kirk avait été homosexuel, il lui aurait surement mis les menottes pour lui faire l'amour sur place, aux yeux de tous les passants, mais ce n'était pas le cas. La main du dragueur, qui venait de rater son coup, vient épousseter l'épaule du maladroit, son visage lui disait quelque chose.

- Je ne suis pas certain que bousculé un membre de la Brigade Magique soit une bonne idée, dit Kirk avec un sourire en coin.

HJ: Un problème, un incohérence, n'hésitait pas à appeler le numéro 0614912608, ou à envoyer un mp


Dernière édition par Kirk Kelevra le Mar 16 Nov - 19:39:58, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • James Kirkby
    • Nombre de messages : 845
    • Age : 48
    • Date d'inscription : 01/01/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Réputé pur
      Baguette magique: Bois de noyer, crin de licorne, 26,5 cm
    James Kirkby
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyVen 23 Juil - 18:42:37

Il n'avait eu que le temps d'apercevoir la salle du pub, avec ses boiseries claires, son comptoir ciré et les banquettes de cuir brun ; quelques clients prenaient tranquillement un petit déjeuner tardif, ou un apéritif anticipé, dans une ambiance apparemment très détendue. Dans la plupart des commerces du Chemin de Traverse, ce genre d'atmosphère était désormais de règle ; on savourait la paix retrouvée, on affichait une insolente joie de vivre, on se faisait mille politesses, pour le plaisir de rompre avec l'époque de la terreur. En sa qualité d'étranger – bien qu'il oubliât régulièrement sa récente nationalité américaine – James se devait de participer à cette insupportable euphorie populaire, et il s'efforçait d'afficher en permanence la mine réjouie qui convenait aux circonstances. Pas facile, cependant, de rester souriant lorsqu'il risquait à chaque pas de croiser des personnes susceptibles de le reconnaître, ou de l'arrêter. Le visage largement couvert par ses cheveux longs, et assez souvent par une casquette des Philadelphia Eagles, la meilleure équipe de Quidditch de Pennsylvanie, il marchait sans regarder les gens dans les yeux ; les rares fois où il s'y était risqué, il avait reconnu quelques Aurors ou anciens camarades d'université, un vague cousin et même quelques anciens Mangemorts, toutes sortes de gens qu'il tenait à éviter. Ses changements physiques ne lui semblaient pas assez importants pour qu'il se permette la moindre imprudence.

La main à peine posée sur la poignée de la porte du pub, James s'était détourné, aussi vivement que s'il s'était btrûlé, et dans ce mouvement, il avait heurté quelqu'un, juste derrière lui. Enfin, heurté... “effleuré” aurait été plus juste, le choc n'avait pas été violent, mais le type semblait furieux. Le jeune homme dut se retenir pour ne pas lui lancer qu'on ne se tenait pas derrière les gens de cette façon, à quelques centimètres près, sauf circonstances exceptionnelles ; on ne lui avait donc jamais appris à garder une certaine distance, par courtoisie, avec la personne qui précédait ? Par prudence, cependant, James préféra se taire ; un choix judicieux dont il se félicita, lorsqu'il leva les yeux vers l'homme et le reconnut. Ce type était venu, au lendemain de la désormais célèbre bataille de Poudlard, prier le repenti de dégager vite fait de l'appartement où il se cachait. L'enterevue avait été courte, mais tendue ; le membre de l'Ordre avait une envie manifeste de d'étrangler tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un Mangemort, et James avait bien failli en faire les frais. Il ne pouvait se remémorer le nom de l'homme, mais son prénom, Kirk, était resté dans sa mémoire, en raison de sa ressemblance avec son propre nom.

Comble de malheur, le jeune type s'annonçait comme un membre de la police magique... Mieux valait faire profil bas. On en avait vu d'autres qui, verbalisés pour une simple broutille, se retrouvaient rattrapés par un passé trouble... D'une voix où ne perçait pas la moindre bribe d'accent américain (encore un défaut de sa nouvelle identité), James s'excusa en hâte :


-Je vous demande pardon, monsieur le brigadier (il avait entendu des sorciers étrangers utiliser ce terme curieux pour s'adresser aux membres de la Police magique). Je voulais pas vous offenser... je ne vous avais pas vu, je suis désolé.

En hâte, sans doute un peu trop, il tâcha de se faufiler de côté pour quitter les lieux – mais les tables de la terrasse et l'ami Kirk en plein passage ne lui facilitaient pas la tâche.
Revenir en haut Aller en bas
  • Kirk Kelevra
    • Nombre de messages : 114
    • Age : 40
    • Date d'inscription : 12/01/2010

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-pur
      Baguette magique: 28 centimètres, bois de Baobab, Plume de phoenix
    Kirk Kelevra
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyVen 23 Juil - 21:14:34

Kirk s'emportait rapidement ces temps-ci, déjà qu'il lui en fallait peu pour l'époque. Il aurait adoré torturer ce jeune inconscient qui avait touché par accident une personne prête à exploser. Malheureusement, il aurait dû remplir des tas de papiers, et les témoins étaient beaucoup trop nombreux. Mais ça le démangeait tellement, juste un petit endoloris de quelques secondes pourrait satisfaire son envie de tuer et il pourrait faire passer ça pour une crise de foie. Abruti par la joie ambiante, les passants pourraient surement y croire. Dans la tête du jeune homme, un tas de scénarios étaient en train de se remplir de détails qui prouveraient la légitime défense. Sa main se reposa donc une nouvelle fois sur sa baguette, discrètement. Au mieux, le garçon essaierait de le pousser pour montrer qu'il n'avait pas peur, ce qui donnerait la meilleur excuse au monde, dans sa tête Kirk priait de tout son coeur.

Mais d'un coup, quelque chose le bloqua. Le jeune délinquant venait de s'excuser, jusque là rien d'anormal, même s'il aurait dû y mettre plus de coeur. Et il aurait aussi pu l'appeler agent, mais passons. Ce qui l'avait bloqué, c'était sa voix. Dans le passé, il l'avait entendu une, ou peut être deux fois. Malheureusement il ne se souvenait plus des circonstances, un moment heureux ou triste. Ni d'une date, hier, il y a une semaine, une année, aucun indice, la seule chose sûr, c'est qu'il l'avait déjà entendu. Il était certain d'avoir déjà rencontré ce gamin. Plus tôt il avait eu l'impression de reconnaitre son visage, et il y a quelques secondes un son apportait une confirmation. Kirk avait beaucoup de questions à poser à ce jeune homme. Qui pouvait il bien être, le jeune Kelevra avait une mémoire eidétique très bonne, est pourtant il n'arrivait pas à mettre un nom sur ce visage.

Alors qu'il allait ouvrir la bouche, l'étudiant, si s'en était un, essayait de s'échapper. Le passage était encombré, mais il parvint quand même à se faufiler entre le Policier et une table ou dormait un ivrogne, qui ressemblait à son patron si on regardait de loin. Kirk ne prit pas le temps de réfléchir, il attrapa le fuyard et le tira vers lui, et dans un élan d'énervement, il le plaqua face contre la porte. Il avait eu assez de mal, l'homme avait une carrure et il ne l'avait donc pas soulevait comme une plume. Il le maintenait d'une main, et de l'autre avait pointé sa baguette sur la nuque cachée par des cheveux noirs. Heureusement, le "détenu" ne se débattait pas, ce qui permettait au jeune Kelevra de ne pas trop forcer. Rapidement, il s'aperçut qu'un bon nombre de regards s'étaient posés sur lui, et il était content de voir que cette fois, l'admiration avait laissé place au mécontentement. Il devait se rattraper pour ne pas laisser une impression de brute.

- Policier en mission, reprenez vos discussions, dit il d'un ton assuré. (Fan de Star Wars bonjour)

Cette petite phrase eu pour effet de rendre des sourires niais aux consommateurs, et une petite gamine vint tirer sur la cape du "héros" reconnu.

- Monsieur, vous pouvez me signer un orthographe, dit elle avait une voix fluette.

- Dégage ou je te bouffe, murmura Kirk avec un faux sourire. Quant à toi, je crois qu'on va devoir parler un peu, dit il d'une voix douce à l'oreille de son prisonnier. Montre moi tes papiers!

Il lâcha sa proie pour la laisser se mouvoir. En regardant autour de lui, il vit que la gamine attendait toujours à ses pieds. Il lui arracha donc son bout de papier, prit une plume qu'il avait toujours sur lui, et se piqua le bout du doigt. La goutte de sang suffit pour écrire un simple "Amicalement Kirk Kelevr" il avait du forcer pour la dernière lettre, ce qui avait fait un trou à la place du "a". Il jeta le papier au visage de l'enfant, qui, toute contente, alla le montrer à ses parents. Exaspérant, l'attention du jeune homme se dirigea une nouvelle fois vers l'inconnue.


Dernière édition par Kirk Kelevra le Mar 16 Nov - 19:40:29, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • James Kirkby
    • Nombre de messages : 845
    • Age : 48
    • Date d'inscription : 01/01/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Réputé pur
      Baguette magique: Bois de noyer, crin de licorne, 26,5 cm
    James Kirkby
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptySam 24 Juil - 8:54:10

James eut le temps de faire un pas et demi avant de se sentir agrippé au col et vigoureusement tiré en arrière, sous les yeux intéressés des clients du pub. Pris au dépourvu, le jeune homme n'opposa pas la moindre résistance ; une seconde plus tard, le policier l'avait plaqué contre la porte, le visage collé à la boiserie de l'encadrement, et il pointait fermement sa baguette magique sur la nuque du repenti. Position ô combien précaire, pour n'importe qui, mais plus encore pour un ancien Mangemort ! Désireux d'apaiser le type, James écarta les bras, pour montrer qu'il ne recherchait pas le combat ; sa baguette se trouvait dans sa poche droite, mais il renonçait à s'en servir. De toute façon, engager les hostilités aurait été stupide ; un membre de la Brigade pourrait facilement appeler des renforts, et le simple contrôle d'identité risquait de tourner au vinaigre ; il suffisait, après tout, que le flic demande à James de relever sa manche gauche pour que les suspicions s'établissent. Bien sûr, la Marque se trouvait noyée sous d'autres cicatrices, mais justement ; cet avant-bras gauche si abîmé pouvait être interprété comme une tentative de cacher la marque compromettante. Mieux valait ne pas avoir à le montrer, quoi qu'il advienne.

Toujours écrasé contre la porte, James sentit le souffle du policier dans son cou, tandis que le type lui disait gentiment “dégage ou je te bouffe”. N'ayant ni vu ni entendu la gamine, le repenti avait du mal à comprendre cet ordre ; comment dégager alors qu'on le tenait si serré ? Machinalement, il tâcha de se dégager, ne demandant pas mieux que d'obéir et de disparaître, mais l'homme ajouta qu'ils allaient devoir parler un peu. Bon, il faudrait savoir... je dégage ou on cause ? La pression exercée sur la nuque de James se relâcha, et le garçon, lentement, pour ne pas éveiller les soupçons, plongea sa main dans la poche intérieure de son blouson pour y prendre ses papiers.


-Voilà, fit-il sur un ton hargneux en les tendant à Kirk.

Que lui voulait ce type ? L'avait-il reconnu ? Ce serait inquiétant... lors de leur seule rencontre, Kirk avait ouvertement menacé James de le réduire en hachis parmentier... Pourtant, il n'avait rien dit qui permette d'être certain qu'il l'avait identifié... Pas de fausse note, on reste calme... Les papiers portaient le nom de Paul Campbell, né à Philadelphie, et un imbécile de la Brigade magique n'irait certainement pas chercher plus loin. D'autant que les sorciers étrangers étaient choyés, ces derniers temps, à Londres- dans le but de rétablir la réputation d'une Angleterre complètement discréditée par Lord Voldemort. Le flic n'oserait pas s'acharner sur un citoyen américain (même si cette couverture, James en était conscient, était très imparfaite).

À travers la vitre, deux hommes firent signe à James qu'ils voulaient sortir. Le repenti s'écarta aussitôt pour les laisser passer, murmura une parole d'excuse à l'attention des deux clients qu'il avait bloqués, et demanda à Kirk sur un ton assez peu respectueux :


-Bon, on reste plantés là ou on peut au moins dégager le passage ?

S'il avait su que sa voix était pour l'heure le seul élément à peu près sûr dont Kirk disposait pour l'identifier, il aurait probablement été plus prudent- moins bavard et surtout, pas sur ce ton hostile qu'il avait déjà employé avec le type, quelque temps avant. Leur discussion avait été entièrement menée sur le ton de l'altercation, celui-là même que James reprenait imprudemment... Il n'était pas aussi virulent que la première fois, dans l'appartement, mais la présence de témoins lui interdisait de trop la ramener. Ces temps-ci, tout ce qui pouvait se réclamer du Ministère était tout auréolé de gloire, et il se trouverait certainement un idiot pour se porter au secours du flic contre l'insolent petit Yankee. Un type, attablé avec une femme et une gamine qui admirait benoîtement Kirk, commençait d'ailleurs à regarder avec insistance vers le lieu du contrôle d'identité. James lui lança un regard noir, se retint de lui dire que le bureau des recrutements était ouvert, et s'efforça de baisser les yeux, dans une attitude humble et modeste qui ne lui convenait guère.
Revenir en haut Aller en bas
  • Kirk Kelevra
    • Nombre de messages : 114
    • Age : 40
    • Date d'inscription : 12/01/2010

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-pur
      Baguette magique: 28 centimètres, bois de Baobab, Plume de phoenix
    Kirk Kelevra
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptySam 24 Juil - 12:03:37

Kirk était toujours là où il ne fallait pas, certes il avait une tendance à chercher un peu les embrouilles, mais quand même, jamais une seule minute de répit. Il était venu sur le Chemin de Traverse pour boire un coup tranquillement, et il se retrouvait à plaquer un pauvre jeune homme contre un mur, alors qu'il n'avait surement rien à se reprocher, et à signer un autographe à une gamine collante. Que le trajet était long, seulement pour déguster une Bièraubeurre comme pendant son enfance. D'ailleurs, ce café avait intérêt d'être bon, sinon ça allait chauffer pour le gérant. Au pire il pourrait prendre un jus d'oeillet, il n'en avait jamais goûté de mauvais, alors pourquoi ça commencerai aujourd'hui. Les mouvements de l'inconnue le sorti de ses rêveries, il avait l'air prêt à coopérer, quel dommage. Pourquoi ne tombait-il jamais sur un vrai dur qui n'aurait pas hésité à dégainer sa baguette.

- Voilà!

Il pourrait être plus gentil ce gamin, on aurait dit un bull-dog. Aucun respect pour les gens du Ministère, quel ingrat, qui assure sa protection d'après lui. C'est donc avec sa gentillesse habituel que Kirk lui arracha ses papiers sans aucun remerciement. Depuis quelques minutes, le policier avait affaire à un certain Paul Campbell, un étasunien né à Philadelphie. Ce nom lui était complètement inconnu, c'était il trompé depuis le début, peut être, mais jamais il ne l'avouerai. Cette carte d'identité était peut-être fausse, peut être était-ce un agent double envoyé ici pour espionner le travail du jeune Kelevra. Après tout, son patron et d'autres ministres avaient demandés à tout le monde d'être gentil avec les étrangers, il n'avait pas été très doux pour le moment. Il devait se rattraper.

- Vous n'avez pas d'accent bizarrement, dit il avec un ton suspicieux.

Une idée fabuleuse lui vint à l'esprit. Il allait inviter ce jeune à boire un verre, et les passants penseraient que c'est pour être gentil, donc il avait un alibi en acier. Ça faisait un peu chier de devoir utiliser de l'argent pour un parfait inconnu, suspect en plus. Il n'avait pas intérêt à boire comme un trou, et s'il avait faim il devrait lui payer un petit truc à manger. Quelle galère. Alors qu'il faisait toujours semblant de regarder les papiers, deux hommes étaient derrière la porte et essayaient de sortir. Il ne voyait donc pas que c'était un contrôle d'identité, à ne surtout pas déranger. Ils pouvaient attendre quelques secondes de plus. À la grande tristesse de Kirk, Monsieur Campbelle se mit sur le côté et s'excusa au prêt des deux hommes, pitoyable. L'un d'entre eux avait un sourire niai sur son gros visage rouge, alors que l'autre avait l'air complètement bourré. Le second donna le sourire au policier, enfin quelqu'un qui n'avait pas l'air spécialement heureux. Grace à cet alcoolique, ils échappaient tous les deux à un contrôle d'identité, par contre s'ils partaient en balais, le premier avait intérêt de faire le Sam.

Il faisait tellement peu attention à la personne qui l'avait bousculé, qu'il n'écouta quasiment pas ce qui lui avait dit. Mais, par chance, il comprit quelques mots, et apparemment, l'étranger voulait libérer le passage. Ce n'était pas à lui de donner les ordres, mais ce Paul avait peut-être raison. Ça amènerait parfaitement à l'ordre de Kirk qui le ferait entrer dans le café pour discuter un peu, seulement pour montrer la gentillesse d'un policier.

- Entrez dans le café, je vous offre un verre, dit-il à voix haute pour que tout le monde entende. Vous n'avez pas le choix, lui chuchota t'il à l'oreille.

Kirk poussa la porte en bois et fit éruption dans le bar, en espérant que son prisonnier allait le suive. Il demanda au vieil homme, qui était en train de nettoyer des verres, s'il avait un salon privé. Le vieux lui dit que oui, mais qu'elle était occupée. Problématique, pas vraiment, l'insolent policier se dirigea droit vers la petite porte, et l'ouvrit sans frapper. Un couple était là, en train de discuter tranquillement, et avec politesse, ils demandèrent ce que voulait le jeune homme. Tout aussi poliment, ce dernier leur demanda de dégager et que la salle était réquisitionnée par la Brigade de Police Magique. À contre-coeur, les deux tourtereaux durent partir des banquettes d'aspects confortables. Kirk entra donc, et se retourna pour faire entrer l'américain.


Dernière édition par Kirk Kelevra le Mar 16 Nov - 19:41:06, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • James Kirkby
    • Nombre de messages : 845
    • Age : 48
    • Date d'inscription : 01/01/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Réputé pur
      Baguette magique: Bois de noyer, crin de licorne, 26,5 cm
    James Kirkby
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptySam 24 Juil - 14:29:35

Le type se plongea dans la contemplation des faux papiers de James, une magnifique imitation, quasiment impossible à déceler, qui lui avait coûté une coquette somme d'or. Les mauvaises fréquentations passées avaient au moins eu cela de bon ; aiguillé par un vieil habitué des affaires louches, l'ancien Mangemort avait pu rencontrer un excellent faussaire, type discret et compétent, qui monnayait ses talents au prix fort... Seuls les plus fortunés pouvaient s'offrir ses services, et James avait presque vidé son compte à Gringott's pour pouvoir prétendre à un jeu complet de papiers. L'homme, une sorte de pervers tout terrain, lui avait par ailleurs signifié qu'il acceptait les paiements en nature, mais le jeune homme avait préféré lui remettre la somme d'or convenue, jugeant que l'argent était meilleur garant du silence de son fournisseur qu'une partie de galipettes. Il n'était pourtant pas très regardant, depuis sa “libération”, sur l'identité de ses partenaires, mais le faussaire était franchement trop répugnant, avec sa bedaine et ses cheveux gras, pour qu'il se laisse convaincre. Le type avait empoché l'or, non sans infliger quelques commentaires salaces au garçon, et il avait confectionné un passeport américain plus vrai que nature, sur les indications de son client. Paul Campbell était le dintingué rejeton d'une excellente famille sorcière de Philadelphie, de sang pur mais d'idées libérales ; le faussaire avait même fourni les diplômes et le permis de transplaner, au nom de Campbell. La seule chose qu'il n'avait pas pu offrir, même contre paiement, était un accent américain convenable, de sorte que le pseudo Yankee s'exprimait avec un accent londonien que Kirk ne manqua pas de noter.

-Oui, je... j'ai eu une nurse anglaise, marmonna James en réponse à cette remarque – tout en étant parfaitement conscient de la faiblesse de cet argument.

Sans insister, le flic observa ses papiers quelques instants de plus, avant de l'inviter, de façon inattendue, à boire un verre. Super... Un instant, James eut envie de profiter de ce que son interlocuteur était passé le premier pour se carapater, mais le “vous n'avez pas le choix” murmuré à son oreille le persuada de le suivre. Si réellement le membre de l'Ordre l'avait reconnu, mieux valait filer doux... Tout le monde était corruptible, il suffisait de savoir s'y prendre. Certains s'achetaient avec de l'argent, d'autres avec des services compromettants, du sexe ou de bons sentiments. Il fallait seulement savoir servir à chacun ce qui le faisait carburer... Pour Kirk, apparemment, le simple fait d'obéir à ses ordres était déjà une façon de l'amadouer ; James obtempéra donc sans broncher, en attendant de connaître le prix du silence du brigadier. Ils traversèrent le pub en silence ; tout le monde se fichait éperdument d'eux, maintenant que l'éventualité d'une bagarre semblait écartée, et ils purent accéder sans problème à un salon privé que Kirk débarrassa de ses occupants en prononçant les mots magiques de “réquisition par la police magique”, carte officielle à l'appui. James s'écarta pour laisser passer le jeune couple à la mine déconfite, et entra, à contre-coeur. Se retrouver coincé dans ce “salon” avec un membre de la Police magique, ancien de l'Ordre du Phénix, n'était pas fait pour l'enchanter. Une fois entré, il se retourna vers le policier, comme attendant la permission de s'asseoir ; l'homme avait l'air autoritaire et flatter son ego ne pouvait pas faire de mal. Avant que Kirk ait pu refermer la porte, le vieux serveur était entré furtivement, pour débarrasser la table et s'enquérir de ce que “ces messieurs désiraient”. Sur un coup d'oeil interrogateur de son compagnon, James indiqua qu'il prendrait un café noir ; tandis que Kirk commandait pour lui, il se détourna, feignant de se passionner pour un tableau accroché au mur. Lorsqu'enfin, le serveur eut quitté les lieux, il se tourna lentement, et lança, d'une voix qui avait retrouvé l'apparence de la politesse :


-Eh bien, monsieur... Vous disiez que nous avions à parler vous et moi... Je vous écoute.
Revenir en haut Aller en bas
  • Kirk Kelevra
    • Nombre de messages : 114
    • Age : 40
    • Date d'inscription : 12/01/2010

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-pur
      Baguette magique: 28 centimètres, bois de Baobab, Plume de phoenix
    Kirk Kelevra
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyVen 30 Juil - 18:48:56

Kirk fut content de voir que Paul l'ait suivi à l'intérieur du bar. Comme quoi, certaines menaces pouvaient porter ses fruits. Le prisonnier avait préféré le suivre que de partir en courant, étrange. Les deux hommes entrèrent dans le salon privé maintenant débarrassé de ses deux anciens clients. Rapidement, le vieil homme vint leur demander ce qu'il voulait boire. Monsieur Campbell demanda un café noir, et le jeune Kelevra demanda une bièraubeurre, ainsi qu'un slash, et quelques petits gâteaux à grignoter. Toute cette aventure lui avait donné faim, enfin c'était une des excuses capables de pardonner son appétit de Dragon. Après avoir passé commande, le jeune homme enleva sa cape, et ouvrit sa chemise. Il ne supportait pas la chaleur, et devoir se cacher sous un lourd tissu ne l'aidait pas vraiment. Il s'installa ensuite sur la banquette la plus proche, et invita son invité à s'asseoir en face de lui.

- Eh bien, monsieur... Vous disiez que nous avions à parler vous et moi... Je vous écoute.

- Chaque chose en son temps, dit Kirk gentiment, buvons d'abord, puis nous verrons.

Pendant quelques minutes, le silence régna en maître absolu, seul une mouche rebelle se faisait entendre. Mais un grincement de porte ainsi qu'un pas trainant interrompirent cette dictature. Le serveur, qui avait du mal avec son lourd plateau, déposa toutes les commandes, saines et sauves, sur la table centrale. Puis il reparti sans un mot dans la salle principale, sans un regard pour ses clients. Kirk prit sa bièraubeure, la décapsula et bu une première gorgée. Après toutes ses années, la sensation était la même, comme au premier jour. Il posa ensuite son regard sur le jeune homme en face de lui, il le connaissait, mais ne savait toujours pas où et comment il l'avait rencontré. Beaucoup de suppositions étaient passées dans son esprit. Peut être avait-il été à Poudlard, peut être était-il recherché par la Brigade, ou peut être que c'était un Mangemort anciennement recherché par l'Ordre du Phénix. Les deux premières idées étaient impossibles, car le garçon venait des Etats-Unis, et s'il était recherché, Kirk ne pourrait pas connaître sa voix. La dernière hypothèse était possible, mais le policier en doutait fortement. Mais il devait quand même en être sûr. Les anciens acolytes de Vous-Savez-Qui avez, pour certains, la marque des ténèbres sur le bras gauche, malheureusement le suspect avait des manches longues.

- Alors Monsieur Campbell, qu'êtes vous venu faire en Angleterre, demanda Kirk après avoir bu une nouvelle gorgée. Un voyage d'affaire, une ambition professionnelle, une envie de changement, ou tout simplement pour participer aux festivités ?

L'improvisation n'était vraiment pas son truc, il ne savait pas quoi dire dans des situations comme ça, sauf avec les femmes. Parler à d'autres hommes ne l'intéressai pas beaucoup, sauf avec ses amis, et Calvin qui était encore un gamin. Qu'attendait-il pour répondre, ça faisait au moins deux secondes que Kirk avait posé la question, ce n'était pas normal. Le jeune Kelevra eu un doute, et si cette personne était un criminel recherché sur lequel il y avait une prime, ce serait une grosse honte de ne pas reconnaitre quelqu'un de recherché, son patron, Monsieur (ro) Benson le mettrait à la porte du Ministère en même pas une journée.

Alors que le ténébreux décontracté regardait son invité forcé prendre son café de la main droite, une idée lui vint à l'esprit. Il fallait agir vite, car une occasion pareille. Kirk fouilla dans sa cape pour sortir les papiers d'identité du jeune voyageur, et il les lui tendit de sa main droite. Comme prévu, l'homme en face tomba dans le piège, et alors que sa main droite était occupé, sa main gauche fit le chemin vers ses biens. Une dizaine de centimètre séparé la collision. En moins d'une seconde, il ne restait plus que cinq centimètres, une étincelle passa dans les yeux rouges de l'agent, comme si tout s'arrêterait au moment où les deux hommes se toucheraient. À moins d'un centimètre, la main du penseur fusa comme un cobra pour essayer de saisir la manche de son futur prisonnier officiel.

Malheureusement, la proie fit chemin inverse rapidement, ce qui eu pour effet de rendre le jeune homme très énervé. Pourquoi avait-il était si rapide à enlever sa main. La gauche de Kirk vint attraper discrètement sa baguette, au cas ou le salon privé se transforme en champ de bataille.


Dernière édition par Kirk Kelevra le Mar 16 Nov - 19:41:33, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • James Kirkby
    • Nombre de messages : 845
    • Age : 48
    • Date d'inscription : 01/01/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Réputé pur
      Baguette magique: Bois de noyer, crin de licorne, 26,5 cm
    James Kirkby
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyDim 1 Aoû - 16:18:44

Chaque chose en son temps. Buvons d'abord, puis nous verrons.

James haussa les épaules en entendant cette réponse, sans s'inquiéter outre mesure de donner l'impression d'être malpoli. Nonchalamment, il s'approcha de la table, l'air suprêmement ennuyé, et posa délicatement son fessier sur la banquette de cuir. Un vague effluve du parfum de femme flottait encore dans la pièce ; le jeune homme inspira à fond comme pour se nourrir de cette odeur fleurie, en piéger chaque nuance, comprendre l'alchimie profonde de ce parfum. Renversé contre le dossier de cuir de la banquette, tout en respirant lentement, James observait sans gêne le jeune homme qui lui faisait face, cherchant à deviner ce qui se passait dans sa tête. Avait-il reconnu l'ancien protégé de l'Ordre ? Que lui voulait-il exactement ? Fallait-il prendre les devants et lui proposer tout de suite un marché ?

L'entrée incertaine du vieux serveur interrompit à peine les réflexions de l'ancien Mangemort. Le barman était du genre discret – ou alors se conformait-il à l'attitude de ses clients ? Il venait d'entrer dans une pièce plongée dans un épais silence ; deux jeunes hommes, à peu près du même âge, se regardaient sans mot dire... La scène pouvait être interprétée de bien des façons ; deux frères évoquant un sujet pénible, deux amoureux rivaux venus négocier, un couple en froid... Un léger sourire passa sur les lèvres du repenti en évoquant les diverses hypothèses. Aucune ne convenait, et, à vrai dire, James ne savait pas lui-même comment expliquer le tête-à-tête muet auquel il participait. Soit Kirk l'avait reconnu, et une négociation serrée s'annonçait ; soit le flic croyait réellement avoir affaire à un Américain, et il faudrait lui conter les mille charmes de la Pennsylvanie pour l'endormir. Dans tous les cas, le repenti maudissait le hasard qui l'avait fait tomber sur ce type ; il aurait eu des choses plus urgentes à faire que de se regarder dans le blanc des yeux avec un ancien de l'Ordre, et ce contretemps tombait réellement mal.

Dans un murmure, James remercia le serveur, mais il n'entama pas la conversation. Puisque Kirk avait le temps, il ne ferait pas le moindre effort. Ignorant résolument la présence de l'autre, il se plongea un instant dans la contemplation des ongles de sa main droite, puis se redressa pour prendre la tasse de café. Il aimait boire le café très chaud, presque brûlant, et puisqu'on lui en offrait un, autant le boire comme il l'aimait, quitte à avoir fini presque aussitôt... Il avala une gorgée en écoutant la question de Kirk, et répondit d'une voix égale :


-Simple envie de changement... J'ai toujours eu envie de vivre à Londres, et puisque la paix est revenue, j'ai saisi l'occasion.

Comme il portait à nouveau la tasse de café à ses lèvres, le brigadier lui tendit ses papiers. Bon, c'était déjà un bon point ; s'il voulait l'arrêter, il aurait probablement gardé les papiers. Sans méfiance, James tendit sa main gauche pour réceptionner son bien ; il se rendit compte de la manoeuvre du flic une seconde avant qu'elle n'aboutisse, et il retira sa main, aussi vivement que s'il s'était brûlé. Dans le geste brusque qu'il venait de faire, un peu de café avait coulé de sa tasse et taché sa chemise ; sans attendre, il tira sa baguette magique pour réparer les dégâts, tandis que son coeur battait à tout rompre. Pourquoi ce geste ? Il n'y avait pas trente-six interprétations... Le jeune homme nettoya consciencieusement sa chemise puis, levant soudain la tête vers Kirk, lança abruptement :

-Et si vous me disiez clairement ce que vous me voulez ? On gagnerait du temps, non ? Je suis ouvert à beaucoup de choses, vous savez,ajouta-t-il avec un sourire entendu, tout en sachant que les intentions du type n'étaient certainement pas à rechercher dans ce registre.
Revenir en haut Aller en bas
  • Kirk Kelevra
    • Nombre de messages : 114
    • Age : 40
    • Date d'inscription : 12/01/2010

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-pur
      Baguette magique: 28 centimètres, bois de Baobab, Plume de phoenix
    Kirk Kelevra
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyLun 9 Aoû - 11:55:57

Raté, il l'avait raté. Il se faisait une joie de sortir ce Paul pour dire à tout le monde qu'il s'agissait d'un ancien acolyte du Seigneur des Ténèbres. Mais le jeune homme en face avait dû lire dans ses pensées, où dans ses yeux, car de justesse il l'avait esquivé. De plus, le jeune policier avait un peu peur quand Monsieur Campbell avait sorti sa baguette, mais ce ne fut que pour nettoyer sa veste et non dégomme l'impoli. Il devrait maintenant se creuser la tête pour trouver une excuse à cet agissement qui pouvait paraître déplacé. Pourquoi ne pas dire à cet étranger, que c'était une façon de dire bonjour, ça semblerait bizarre, mais sur un mal-entendu, ça pourrait passer. Mais la première voix que Kirk entendit dans le petit salon n'était pas la sienne, ce qui l'étonna, et c'est surtout le contenu de la phrase qui le « choqua ».

- Et si vous me disiez clairement ce que vous me voulez ? On gagnerait du temps, non ? Je suis ouvert à beaucoup de choses, vous savez.

Drôle de proposition, surtout dans un contexte un peu tendu. Pendant un instant, Kirk regretta de ne pas être gay, car si c'était le cas, il aurait fait de cochonnes choses, avec ce jeune homme. Comme, faire l'amour sur la table après avoir tout jeté par terre. Ou bien, utiliser un sortilège pour qu'il ne puisse faire aucun mouvement, et alors il aurait été l'objet du policier pervers. Mais ce n'était pas le cas, le jeune Kelevra comme tous ses ancêtres hommes, aimait les femmes, leurs formes, leurs yeux, leurs jambes, bref, il était hétéro, et s'il avait pu souhaiter quelque chose,ça aurait été être une femme. C'était un homme plutôt beau, et bien placé dans la société, mais qu'est ce qu'il y avait de mieux, à part être une femme. Dieu a créé l'homme en tant que brouillon, puis la femme comme chef d'oeuvre.

Grâce à une force divine, le jeune homme réussi à sortir de ses idées. La tête maintenant vide de toute perversité, il essaya de se remettre dans le contexte, et de se rappeler ce qu'il avait fait pour en être arrivé là. Après un court moment de concentration, il se remémora sa journée, cet effort lui donna des bouffés de chaleur. Il enleva donc sa chemise et ouvrit la fenêtre la plus proche pour respirer de l'air frai. Maintenant la température du salon un peu retombée, il décida de prendre la parole, il allait improviser parce que pour l'instant, il ne savait pas comment expliquer son action.Où peut être devait-il dire la vérité, après tout, c'est ce qui valait le mieux, en général, ça arrangeait les mal-entendus. Mais même faire des aveux lui sembla compliqué, que pouvait-il bien dire.

- Monsieur Campbell, votre proposition est intéressante, mais malheureusement, je ne peux faire suite, dit il avec un grand sourire. Je m'excuse d'avoir agit comme une brute, mais il faut me comprendre, je suis de la Brigade Magique, et je dois m'assurer que vous n'êtes pas, où que vous n'étiez pas un Mangemort. En plus depuis que je vous ai aperçu, j'ai l'impression de vous connaitre. C'est pour ça que je vous ai demandé votre identité, et que je vous offre ce café. Je suis certain que l'on s'est déjà parlé. Où, quand, dans quel contexte, je ne pourrai le dire, mais je suis certain de vous connaitre, et je ne vous lâcherai pas sans avoir mes réponses, finit-il, toujours en souriant.

Après avoir donné son explication, il se sentit plus léger. Il but quelques gorgées de sa fraiche boisson, avant de poser son regard sur l'extérieur du bar. Il y avait toujours autant de monde, dans cette rue en tout cas. Pourquoi tout le monde se baladait, il n'y avait pas les soldes magiques en ce moment, ni même un spectacle qui méritait qu'autant de sorciers se déplacent. Les yeux rouges de Kirk, changèrent une nouvelle fois de point fixe, pour se reposaient sur l'homme installé en face de lui. Soit il allait avouer, soit il allait jouer l'incompréhension, où dernière solution, il n'allait vraiment pas comprendre. Il fallait être un peu plus explicite, et lui poser des questions bien cernées pour avoir des réponses. Mais que fallait-il poser comme première question, rapidement, le policier fit son choix.

- Pouvez-vous me montrer votre bras, s'il vous plait, demande le jeune homme en tendant sa main.

HJ: Désolé pour le retard.


Dernière édition par Kirk Kelevra le Mar 16 Nov - 19:42:13, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • James Kirkby
    • Nombre de messages : 845
    • Age : 48
    • Date d'inscription : 01/01/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Réputé pur
      Baguette magique: Bois de noyer, crin de licorne, 26,5 cm
    James Kirkby
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyLun 16 Aoû - 17:08:56


Le brusque retrait de James avait radicalement modifié l'ambiance de la rencontre ; jusque-là, les faux-semblants pouvaient perdurer, mais après ce qui venait de se passer, l'hypocrisie n'était plus de mise. On ne pouvait plus longtemps entretenir l'illusion d'une rencontre fortuite, d'un intérêt pour un citoyen étranger ; le geste de Kirk, et la rebuffade de James clarifiaient tout. Tu sais peut-être qui je suis, mais je ne te laisserai pas vérifier ton hypothèse. Un silence soudain s'abattit sur le petit salon, tandis que les deux jeunes gens se fixaient intensément. James avait fini de nettoyer sa chemise tachée, mais il ne rangea pas sa baguette ; comme par inadvertance, il la posa sur la table, calée sous sa paume droite, prêt à la saisir. Sa main gauche reposait à présent sur ses genoux, sous la table, hors de portée du flic ; dans la tasse encore presque pleine, le café refroidissait, sans que le jeune homme y prenne garde. Il n'avait pas vraiment l'intention de terminer cette boisson offerte par un ennemi notoire, ne serait-ce que pour manifester son hostilité. Le visage fermé, l'ancien Mangemort fixait son vis-à-vis, sans réagir le moins du monde à ses explications. Pas le moindre sourire, pas le moindre tressaillement sur son visage, rien. Autant parler à une statue, lui expliquer en souriant qu'on n'avait aucune arrière-pensée grivoise à son endroit... on obtiendrait peut-être davantage de réaction qu'avec James, dont le visage semblait soudain coulé dans le bronze.

Que faire ? Le type l'avait déjà presque identifié, et il suffirait d'un coup d'oeil sur son avant-bras gauche pour que ses doutes soient vérifiés. Tout avouer, coopérer, tâcher de gagner la mansuétude du flic ? Continuer à gagner du temps, sans savoir comment se tirer de l'impasse ? Attaquer, lancer le duel, en étant conscient des risques que cela supposait ? Les réflexions du jeune homme s'enchaînaient mal, aucune conclusion satisfaisante ne venait, ce qui expliquait la mine renfermée qu'il opposait à Kirk. Pouvait-il se tirer de ce mauvais pas sans être démasqué ? Et, s'il était démasqué, pouvait-il finir la journée ailleurs qu'à Azkaban ? Lupin lui avait promis l'amnistie en échange des renseignements qu'il avait fournis, mais Lupin était mort, et sa promesse était morte avec lui.

Le membre de la Brigade magique demanda à voir le bras de son invité. Le ton était poli, mais il ne laissait pas de place au doute ; c'était bel et bien un ordre, et il attendait une prompte exécution. C'était le moment de prendre une décision... Avouer, attaquer, continuer à gagner du temps ? James s'accorda encore un instant de réflexion, puis, lentement, il leva ses deux bras à la verticale, sans ôter la chemise, et les fit tourner lentement devant Kirk, façon “ainsi font font font”. Après tout, le flic avait demandé à voir ses bras, pas son avant-bras gauche...


-Voilà, fit-il insolemment. J'ai deux bras. Un, deux. Vous êtes content ? Dans ce cas...

Laissant la phrase en suspens, il se leva, sans prendre congé, en homme profondément agacé d'être retardé. Bien entendu, le flic ne serait pas d'accord avec cette fuite, mais en se dépêchant, il pourrait atteindre la salle du bar sans être retenu. Là, il suffirait de prendre les autres clients à témoin de l'arbitraire policier, sans oublier quelques menaces d'en référer au ministère américain, et le tour serait joué. En deux bonds, l'ancien Mangemort fut auprès de la porte ; sans se retourner, il posa la main sur la poignée... encore quelques mètres, et il pourrait transplaner, fuir l'oppressante compagnie de ce flic, sans avoir à dévoiler sa véritable identité.
Revenir en haut Aller en bas
  • Kirk Kelevra
    • Nombre de messages : 114
    • Age : 40
    • Date d'inscription : 12/01/2010

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-pur
      Baguette magique: 28 centimètres, bois de Baobab, Plume de phoenix
    Kirk Kelevra
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] EmptyMar 16 Nov - 20:46:41

Kirk eu l'impression que le jeune en face de lui se foutait de sa gueule. Frustré que sa tentative ait raté, le policier décida d'être bien plus violent avec son otage. Après avoir levé ses deux bras, et après les avoir fait danser devant ses yeux rouges, le soit disant Paul, décida de partir, d'un pas vif, après avoir dit quelques mots. Ce mouvement de fuite eu le don d'agacer encore plus Kirk, il avait peu de temps avant que sa cible ne parte du salon privé. Une seule solution, (la manifestation) l'action !

- Pas bouger, dit-il en pointant sa baguette sur le fuyard. Pétrificus Totalus, enchaîna-t'il s'en lever la voix, mais en prononçant distinctement chaque syllabe.

Il regarda avec un plaisir pervers la victime de son sort, tomber immobile, si près de la porte. Il se leva lentement, bu une gorgée de sa boisson, et s'approcha du corps. Le retournant avec son pied pour voir son visage, si séduisant, si jeune, et si fragile. Il utilisa le sort Levicorpus pour amener Paul jusqu'à la place qu'il avait occupé une petite minute avant. Cette fois, le policier s'installa à côté de lui, pour le nettoyer de la poussière du sol qui avait déménagé sur ses vêtements, puis, il enfonça sa baguette sur la gorge de la statue. Il prit un malin plaisir à l'enfoncer, comme un fumeur qui écrase sa cigarette dans un cendrier. Il s'amusa quelques temps à prononcer le premier mot du sort le plus interdit, le sortilège de mort, mais il variait son plaisir, en prononçant "Endolor...". Sa victime devait savoir à qui elle avait affaire. Se lassant de ses enfantillages, Kirk se réinstalla à son ancienne place.

- Monsieur Campbell, nous ne sommes pas partis du bon pied tous les deux. Je pense que si nous étions plus sincère, ça irait plus vite, et dans de meilleures conditions.

Kirk leva le sortilège qu'il avait jeté sur l'américain, à l'accent bien anglais. Tout en grignotant quelques gâteaux, et en buvant son breuvage, il regardait l'homme en face de lui. Ce visage, il le connaissait, mais quelque chose avait changé, et sa mémoire avait prit un sacré coup, après avoir reçu quelques sorts dans la tronche pendant la bataille de Poudlard. Un bruit attira son attention, la porte s'ouvrit lentement, et le policier aperçut l'oeil du propriétaire, sans hésiter, il lança un sort sur la porte pour quelle se ferme à clé. Au moins comme ça, ils ne seraient plus dérangé, et personne ne pourrait sortir, du moins, tant que le jeune effronté aux yeux était vivant. Il se retourna une nouvelle fois sur Paul, avec un sourire charmeur. Il adorait son nouveau jouet, et il l'aurait bien ramené chez lui, s'il avait eu le choix.

- Je me représente, Kirk Kelevra, ancien membre de l'Ordre du Phénix, détenteur, comme tous mes amis résistants, de l'Ordre de Merlin, et actuellement, je travaille pour la Brigade Magique, commença-t'il avec un air blasé. C'est vraiment chiant de rappeler tout ça, comme si ça intéressé quelqu'un, à part les gamins. Bref, tous les sorciers anglais, travaillant au Ministère de la Magie, sont à la recherche des anciens acolytes de Voldemort. La plupart avait, pour montrer leur appartenance, une trace au-dessus de poignée gauche. Je veux donc simplement inspecter de très près votre bras, termina-t'il avec son éternel sourire.

Après sa petite tirade de présentation, il se resservit à boire. Peut être que l'accusé installé devant lui allait rester muet. Peut être allait-il se laisser mourir de faim, ou allait-il essayer de pervertir le policier. Cette dernière théorie n'était pas des plus déplaisantes. Après tout, il était plutôt sexy, et bien foutu à première vue. En pensant ça, il regretta tout de suite de ne pas avoir plus profité de son pouvoir absolu quand il était immobile. Quel bêtise d'avoir gâché ça.

- Il y a plusieurs moyens pour s'arranger vous savez, finit-il en faisant un clin d'oeil à Paul.

[HJ: C'est court, et ça à mis longtemps à venir, désolé]
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: It was not a nazi polka [98-99][Abandonné]   It was not a nazi polka [98-99][Abandonné] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» A l'assaut [PV Eve] [abandonné]
» Leçon nocturne [PV] [Abandonné]
» Retenue nocturne [PV] [Abandonné]
» La poupée brisée et le camé [Abandonné]
» Face à l'adversité... [Lou][abandonné]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Années passées-