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 Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv)
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MessageSujet: Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv)   Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv) EmptyDim 7 Nov - 19:45:53

...Baguette foutue, panpan cucul ! Fou
Merci James ^_^


Et ils transplanèrent devant le Chaudron Baveur.
Les joues rougies par les émotions, Joshua fonça vers la boutique de baguettes magiques, tirant son cousin par la manche.

Son cousin, cet idiot.
Les parents de Matthew ayant déménagé à Vancouver, ils n'avaient jamais vraiment eu l'occasion de passer du temps ensemble, ne se voyant le plus souvent qu'aux réunions de famille ou aux anniversaires.. Mais ils avaient toujours gardé un très bon contact entre eux, même s'ils étaient de caractère assez différents. Alors quand elle avait appris, grâce à une lettre de sa mère, la nouvelle de son arrivée imminente à Londres, la brunette avait sauté de joie. Evidemment, il s'était bien gardé de la prévenir, sinon elle aurait été l'accueillir, même dans l'aéroport moldu. Après ça, elle avait eu un peu de mal pour le retrouver à l'UMA, mais tout avait fini par s'arranger.

En cette froide journée de début novembre, ils avaient décidé d'aller boire un verre pour parler de tout, de rien, des premiers cours à l'université, de la famille et compagnie. Et puis la petite brunette s'était gentiment chamaillée avec le grand blondinet, comme elle l'aurait fait avec un petit frère, avec nombre de chatouillis et de sortilèges. Le dernier de Matthew fit un massacre : il ricocha sur la baguette de Joshua qui tomba sous le pieds du garçon et.. Crac ! Il l'écrasa ! Il avait osé ! Il avait osé !
Evidemment, il ne l'avait pas fait exprès, mais Joshua en avait presque des larmes au coin des yeux. Sa jolie baguette d'aubépine ! Elle qui prenait tellement soin de ses affaires ! Maintenant, ce n'était plus qu'un bout de bois fendu sur la moitié de la longueur.. Pitié, que quelqu'un puisse la réparer.

Ils arrivèrent devant Ollivander's, et Joshua s'arrêta brutalement. D'aspect extérieur, la boutique était encore plus décrépie que dans son souvenir. La guerre passée l'avait-elle fait si mal vieillir ? La jeune femme avait eu vent d'une longue fermeture tout au long de l'année précédente. Il devait y avoir eu des choses pas vraiment très roses..
Elle soupira.


"Alors pour te faire visiter quand même un peu, tu as devant toi l'endroit où l'on vend les meilleures baguettes de toute la Grande-Bretagne. Et où les répare aussi, accessoirement.. Enfin, quand c'est possible...
On est passé devant Gringotts, je sais pas si tu as vraiment remarqué. Ce serait peut-être pas mal de t'ouvrir un compte anglais, je sais pas si tu as déjà eu le temps de le faire. Sinon le reste, t'as des petits magasins d'un peu tout et n'importe quoi sur la rue, faut les explorer soi-même, ils sont chouettes.. Mais c'est pas le moment, j'aimerai qu'on arrive avant la fermeture, ce serait pas mal, il ne nous reste qu'une petite heure."

Sinon, elle risquait de vivre une journée sans baguette, la mooooort.

Elle poussa la porte de la boutique qui grinça horriblement en lui faisant remonter un énorme frisson le long de l'échine. L'avantage, c'était que Ollivander n'avait pas besoin de sonnette pour le prévenir de l'entrée d'éventuels clients. Mais la pièce était vide.. Il devait être dans la réserve, il allait arriver aussi vite que ses vieux os le lui permettraient. D'ailleurs, il avait quel âge cet homme-là ?
Joshua posa sa baguette sur le comptoir et regarda son cousin. Elle s'était un peu calmée, ce qui s'était passé n'était pas la faute du garçon. Elle devait lui avoir fait vachement peur.


"Dis, Matthew, tu chausses du combien ? 44 taille péniche ? "

Ses yeux pétillèrent et un sourire moqueur s'inscrivit sur son visage. Elle adorait pouvoir un petit peu le chambrer.


Dernière édition par Joshua M. Williams le Dim 7 Nov - 20:34:37, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv)   Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv) EmptyDim 7 Nov - 20:25:58

(HJ: moi j'aime bien)

Oh ça oui, Joshua en voulait à Matthew, mais certainement pas autant que lui-même s'en voulait. Il adorait sa cousine et n'aurait jamais voulu lui faire du mal, ni casser sa baguette. Tout cela était un terrible accident, et le Canadien ne savait pas comment faire pour que le jeune femme lui pardonne un jour. Aussi se laissa-t-il tirer sans grand ménagement par Joshua : de toute façon, il était d'un naturel plutôt conciliant, et même en temps de paix, elle restait la meneuse.

Quand Matthew était arrivé en Angleterre, il n'avait prévenu personne : mais ses parents, eux, l'avaient fait pour lui. Joshua l'avait débusqué sur le campus, et les retrouvailles chaleureuses qui s'en étaient suivies avaient réconcilié le jeune homme avec la Grande-Bretagne. La présence de sa cousine le tranquillisait : il avait toujours adoré Joshua, et le fait de passer une année entière en sa compagnie lui mettait du baume au coeur. Même loin de son Canada natal, il avait encore de la famille.

Leur enthousiasme, lui, avait eu raison de la baguette de la jeune femme, et Matthew ne savait plus très bien où se mettre. Joshua devait lui en vouloir à mort... Le blondinet aurait préféré un avada kedavra que le mutisme de sa cousine : il ne savait plus que penser et aurait trouvé une bonne crise de nerf tout à fait légitime, et moins angoissante. Mais la jeune Williams n'était pas vraiment d'humeur : elle devait être dans une colère encore plus noire que ce qu'il s'imaginait, pour refuser de lui adresser la parole. Confus, Matthew les avaient fait transplaner tout deux devant le seul endroit qu'il connaissait au chemin de Traverse, Joshua étant, sans baguette, incapable d'un tel exercice.

Se laissant donc tirer par la manche, Matthew traversa au pas de course la rue marchande. De nombreuses échoppes étaient agglutinées les unes aux autres, et la voix familière lui fit un rapide descriptif des lieux, tout en lui donnant quelques conseils avisés. Pressée, la jeune femme lui suggéra d'explorer les boutiques un jour où le temps ne manquerait pas. Le Canadien acquiesça en silence, toujours aussi contrit mais quelques peu rassuré : elle ne le haïssait pas. Fils unique, Matthew avait toujours considéré Joshua comme une soeur, et il n'aurait jamais pu se remettre d'un conflit qui les auraient séparés. S'ils avaient grandi séparés, cela ne les empêchaient pas de s'adorer tout particulièrement.

La boutade qu'elle lui adressa acheva de lui rendre la pêche.


-Euh... du 42, pourquoi ?

Il avait très bien comprit la question, mais il aimait bien répondre dans le vide. C'était un peu un jeu... Et puis, Joshua ne donnait pas l'impression d'en vouloir à sa vie, donc, autant respirer un peu. Le chemin de Traverse était bien différent du quartier Sorcier de Vancouver : il y avait un véritable Shopping Mall réservé aux sorciers. Le bâtiment ressemblait d'ailleurs plus à un complexe, mais, même s'il était très imposant, Matthew devait reconnaître qu'il n'avait pas le charme de cette rue marchande.
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  • James Kirkby
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MessageSujet: Re: Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv)   Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv) EmptyLun 8 Nov - 18:57:51

« Et tâche de terminer ces ventricules ! »

La porte vitrée se ferma sur un Ollivander plutôt mécontent, visiblement nerveux de laisser sa boutique aux mains de son apprenti. Non qu'il n'eût pas confiance en l'honnêteté du garçon ; James, il pouvait le jurer, n'avait rien d'un voleur, c'était un garçon sérieux, mais... mais de là à lui laisser le magasin, par Merlin ! Il n'avait jamais vendu une baguette magique de sa vie, encore moins réparé ; depuis l'été, il avait été employé à des besognes subalternes, du nettoyage, de la préparation d'ingrédients... Il avait encore du temps à passer dans l'arrière-boutique avant d'être admis à servir les clients seul. Vendre une baguette magique requérait des compétences qu'un apprenti, même avec toute la bonne volonté du monde, ne pouvait posséder au bout de trois mois. Le jeune homme avait secondé son patron dans quelques ventes, mais le vieil artisan ne le jugeait pas encore capable d'opérer seul.

James essaya de rassurer son patron, qui lui fit encore promettre, avant de partir, qu'il l'avertirait par patronus si un client se manifestait.

-Je reviendrai le plus vite possible, ces satanés gobelins n'auront qu'à m'attendre...

James promit, jura, et Ollivander quitta enfin la boutique, déjà presque en retard, pour se rendre à son rendez-vous chez Gringotts. Il donnait encore des ordres en passant la porte, et l'apprenti songea qu'il lui faudrait trois jours pour exécuter tout ce qu'il demandait.

Bon. Les ventricules. Depuis la veille, ils étaient la principale compagnie de James. Vêtu d'un tablier de cuir, il préparait minutieusement les ventricules de coeur de dragon que son patron utiliserait pour la fabrication des baguettes. Il restait encore de quoi s'occuper jusqu'à la fermeture, et probablement encore le lendemain. La tâche était assez écoeurante, mais Ollivander avait trouvé que son employé s'en tirait à merveille, et il lui laissait donc l'honneur de préparer tous les ventricules. Baguette en main, le jeune homme alla reprendre sa place dans l'atelier, sous la lumière vive d'une lampe, pour nettoyer, peser, étiqueter ses ventricules.

Il s'affairait depuis une bonne vingtaine de minutes lorsque la cloche de la porte tinta. James se leva en vitesse, replongea le ventricule dans la potion de conservation, et entreprit de se laver les mains en vitesse. Il finissait toujours avec de petits morceaux de chair de dragon sous les ongles, pas vraiment la classe pour accueillir des clients... surtout pour leur demander d'attendre...

Vite, les mains encore humides, il se rua dans la boutique, en ayant oublié d'ôter son tablier de cuir sanguinolent. Un jeune couple se tenait dans le magasin, une baguette atrocement cassée posée sur le comptoir. Vu l'état de l'objet, même Ollivander risquait d'en avoir pour un moment... L'apprenti fit mine de ne pas avoir vu la baguette, laissa les clients terminer leur conversation, avant de les saluer sur son ton le plus commercial :


-Bonsoir madame... enfin, mademoiselle... et monsieur... Que peut-on faire pour vous ?

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MessageSujet: Re: Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv)   Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv) EmptyVen 12 Nov - 20:05:37

"Du 42 seulement ? Eh ben.. C'est un effet d'optique alors. Mais d'ici, c'est plus des pieds, c'est des palmes que tu as !"

Joshua regarda son cousin et lui tira la langue. Elle l'aimait bien son Matthew, même si parfois elle ne savait pas quoi faire quand il faisait semblant de mettre du temps à comprendre ce qu'elle disait. Elle parlait anglais quand même ! En plus, le plus souvent, elle n'arrivait pas à différencier la véritable incompréhension de la blague et devait donc répéter plusieurs fois pour juste amuser le blond.. Elle détestait ces cas-là.

Une voix masculine la fit sortir de ses pensées et elle tourna la tête vers la troisième personne. La jeune fille haussa un sourcil. Elle qui s'attendait à voir un vieil homme sec, le dos courbé par l'âge et avec une calvitie importante certes, mais savamment dissimulée par un rabattage de cheveux gris sur la partie dégarnie du crâne, fut bien surprise. La passion du travail, ça vous conservait un homme. La potion de rajeunissement aussi. Mais non, le jeune homme n'avait aucun trait commun avec Ollivander. Et puis surtout, il ne l'avait pas appelée par son nom, comme le vieux fabricant de baguettes l'aurait fait, lui qui avait une mémoire infaillible et qui vous connaissait déjà avant de vous avoir vu. Non, à la place il avait dit Madame, pour finalement se raviser et choisir Mademoiselle. Bonne solution. Mais le titre de départ, c'était pour quoi ? Parce qu'il avait juste fait un petit lapsus ou parce qu'elle était là avec Matthew ? Si c'était la deuxième option, ça la faisait bien rire.. C'est vrai que le lien de parenté n'était pas vraiment repérable comme ça, l'une étant brune et petite, l'autre blond et grand.. Mais d'habitude quand elle se baladait avec un garçon, sa taille, son non-développement de formes féminines et son visage qui gardait les rondeurs de l'enfance lui donnaient plus facilement le rôle de petite soeur que de copine. C'était, si je puis dire, comme une sorte de promotion sociale pour elle, même si c'était avec son cousin.
Tiens ? Une chanson moldue se déversait dans sa tête.. Un zeste de citron... Lemon incest.. Je t'aime, t'aime.. Je t'aime plus que tout...


"Bonjour ! J'aurais voulu savoir si cette baguette était réparable s'il vous plait... J'ai pas très bien compris ce qui s'est passé, je savais même pas que c'était possible, mais quand le pied de l'andouille à côté de moi -le coin de la bouche de la brunette frémit à ces mots et elle se retient de ne pas rire en visualisant la situation- l'a écrasé, elle s'est méchamment fendue et on a presque vu le ventricule de dragon à l'intérieur..."

Tout en parlant, ses doigts s'emparèrent de la dite baguette pour glisser le long de la fêlure. Elle avait beau avoir décidé de prendre ça avec humour, elle était quand même triste de voir l'état de ce bout de bois. Même si elle n'avait pas tenté de relancer un sort après ça, elle savait que ce n'était plus, du moins pour le moment si elle avait un peu de chance, qu'un pitoyable bout de bois. Heureusement que son père n'était pas au courant, il l'aurait tuée. Ollivander aussi d'ailleurs, il n'aurait pas apprécié que l'on fasse une chose pareille à ses créations.

"Et j'aimerai aussi savoir s'il y avait une quelconque possibilité d'en avoir une de rechange en attendant ?"

Elle tourna, un instant, la tête vers Matthew pour faire la moue. Devenir moldue le temps de la réparation aurait été quelque chose de complètement horrible.
Joshua se mordit la lèvre inférieure, rapprocha sa baguette d'aubépine du jeune vendeur et remarqua en même temps qu'il portait un tablier de cuir épais. Etait-il en plein travail quand les deux jeunes l'avaient dérangé ? C'était fort possible. Même hautement probable.
La brunette pencha légèrement la tête sur le côté, pointa le doigt sur le ventre du jeune homme derrière le comptoir:


"Excusez-moi, mais vous avez un bout de.. Je ne sais pas trop ce que c'est.. Mais vu la dose de sang, ça devait pas être.. Totalement mort.."

Recule Joshua, sinon peut-être qu'il te mangera.
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MessageSujet: Re: Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv)   Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv) EmptySam 13 Nov - 10:31:11

Le vendeur semblait tout droit sorti d'un abattoir, mais Matthew ne fit aucune réflexion : cet homme avait un emploi particulièrement difficile, et s'il avait le courage de toucher de la viande crue, personne n'avait le droit de la critiquer. Mais, il semblait un peu jeune pour être le célèbre monsieur Ollivander dont tout le monde ne cessait de parler. Joshua lui avait dit qu'il s'agissait d'un vieux bonhomme, mais il avait l'air d'avoir la vingtaine, guère plus. Il devait y avoir erreur. A moins que le fabriquant de baguettes n'ait un apprenti. Cette théorie semblait d'ailleurs plus probable que celle du rajeunissement éclair.

Le appendice rose le fit sourire; Joshua n'était pas si énervée que ça, finalement. L'apprenti salua sa clientèle et Matthew comprit, tout comme sa cousine, la méprise du jeune homme. Lui et Joshua ? C'était tout bonnement impossible ! Elle était adorable, charmante, la plus belle fille du monde mais, de là à sortir avec elle... Si elle n'avait pas été sa cousine, s'ils n'avaient pas été comme des frères et soeurs... Il aurait sans doute craqué pour elle. Après tout, n'était-elle pas sa parfaite presque grande soeur ? Mais la jeune femme n'avait rien d'une petite amie potentielle : jamais une telle idée ne lui serait venue à l'esprit. Peut-être était-il trop gamin pour s'intéresser aux filles ? Aveuglé par l'amour fraternel, Matthew ne voyait pas les choses comme Joshua. Il avait toujours admiré la brunette, voulu l'imiter (d'où les nombreuses bêtises de son enfance) et trouvait la réflexion assez drôle. Lui ne pensait pas à la chanson moldue, ne l'ayant jamais entendue, mais se retenait gentiment de rire, s'imaginant le sort que lui réserverait le copain de Joshua s'il savait. Mais la jeune femme avait-elle un copain ? Matthew l'ignorait. Pour lui, c'était évident que la réponse était affirmative. Il repensa à la baguette cassée, replongeant dans la culpabilité et priant Merlin pour que les choses s'arrangent.

Fouillant dans ses poches, Matthew trouva son porte-feuille : d'apparence banale, l'objet (magique) pouvait contenir un nombre inquiétant de pièces. Il était blanc et rouge, à l'effigie de l'équipe de hockey préférée du jeune homme. Son coeur avait toujours balancé entre le Quidditch et le hockey, ce qui n'était pas pour déplaire à ses parents. Il n'avait jamais eu de problème pour jongler entre ses doubles origines, sauf les soirs où deux matchs se déroulaient au même horaire... Monde cruel !


-On peut vous payer d'avance ?

Au Shopping Mall sorcier, on pouvait payer d'avance, ou avec une carte de crédit, quand on voulait être certains que le travail serait soigné. Ici, les choses devaient être différentes, la carte de crédit inutile mais payer les services avant qu'ils ne soient prodigués devait resté possible, non ? Le choc des cultures frapperait-il ?
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  • James Kirkby
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MessageSujet: Re: Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv)   Baguette cassée, c'est la fessée..(Pv) EmptyMar 16 Nov - 21:06:53

Petit sourire amusé chez les clients, dont James mit quelques secondes à comprendre la raison. Le « madame » lui était venu naturellement, sans que cela implique, de sa part, la moindre hypothèse sur leur situation matrimoniale ; seule l'habitude de recevoir des couples était en cause. De toute évidence, l'emploi innocent de ce mot avait amusé les deux jeunes gens, qui échangèrent un regard complice ; bon, un frère et une soeur, encore que la ressemblance ne fût pas frappante, ou simplement des amis. De toute façon, la question n'était pas là ; ces personnes venaient pour quelque chose de précis – une baguette affreusement cassée posée sur le comptoir. James écouta les explications de la jeune femme, tout en jetant un coup d'oeil attentif à la baguette ; il n'osait même pas la toucher – Ollivander lui répétait constamment qu'il ne fallait pas manipuler inutilement une baguette abîmée. La cliente demandait si la baguette était réparable, et l'apprenti ne put lui répondre que par un froncement de sourcils indécis. Lui ne pouvait pas se prononcer sur la question, il fallait le coup d'oeil du spécialiste... Un peu gêné, James expliqua :

-Elle est très abîmée... Il n'y a que monsieur Ollivander qui pourra vous dire si elle est réparable. Il est absent pour le moment mais je vais l'appeler, il ne tardera pas.

Le jeune homme plongea la main dans sa poche pour y prendre sa propre baguette, et conjura le sort qui permettait d'envoyer un Patronus chargé d'un message. Son Patronus en forme d'épervier quitta aussitôt la boutique pour aller alerter le vieil artisan, chez Gringott's ; la jeune femme posa une nouvelle question, à laquelle l'apprenti, cette fois, pouvait apporter une réponse :

-Bien entendu, mademoiselle, nous avons un petit stock de baguettes de prêt... au cas où la réparation prendrait du temps...


Tandis qu'il ensorcelait le mètre ruban pour qu'il prenne les mesures de la jeune femme – autant gagner du temps pour Ollivander – la cliente pointa un index prudent vers sa poitrine ; baissant les yeux, James se rendit enfin compte qu'il avait oublié d'enlever son tablier, et qu'un beau morceau de ventricule de dragon glissait lentement sur le cuir. Il ôta précipitamment l'objet du délit, le roula en boule et le jeta dans l'arrière-boutique en balbutiant :

-Pardon... je l'avais oublié...

Pas la peine d'expliquer que la chose en question était bien morte, et que c'était la potion de conservation qui expliquait la présence abondante de sang. L'essentiel était d'avoir évacué ce spectacle peu ragoûtant. Désormais plus présentable, en tenue de vendeur sérieux, James se tourna vers le jeune homme qui venait de parler, avec un accent qu'il situait mal, pour demander s'il pouvait payer d'avance.

-D'avance ?... Ce n'est pas l'usage, monsieur... Monsieur Ollivander dira si on peut tenter une réparation, mais ça ne veut pas dire que la réparation sera efficace... On ne peut pas vous faire payer d'avance pour quelque chose dont on n'est pas sûr, vous comprenez...

Ollivander avait une politique assez généreuse sur le chapitre des réparations ; il refusait de facturer systématiquement ses interventions, et ne les faisait payer que si elles fonctionnaient. C'était, selon lui, une question de principes ; il y avait bien assez de voleurs qui usurpaient le nom de fabricants de baguettes magiques, et qui se permettaient des pratiques douteuses ; ceux qui avaient quelques principes devaient montrer comment se comporte un artisan digne de ce nom...

Le mètre ruban tomba en un petit tas, et James entreprit de le rouler soigneusement, un peu embarrassé, en attendant Ollivander.
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