Alors que Lukasz se demandait vraiment s'il n'allait tout simplement pas boire les deux verres cul sec et partir se détendre ailleurs, il se raidit. Il sentit le regard d'un des arrivants se fixer sur lui. Pas un simple regard ; le genre de regard que l'on a lorsqu'on se pose des questions sur quelqu'un. Et l'homme se dirigea d'un coup vers lui et, toujours le regardant droit dans les yeux, s'assit. Le polonais soutint le regard, une certaine froideur dans ses yeux gris et froids. Il fut tout de même étonné par la jeunesse de son contact ; à peine quelques années de plus que lui, et encore.

Ce dernier se déshabilla, et Lukasz ne put retenir un geste de nervosité, tapant sa cigarette pour faire tomber les cendres. Des gouttes d'eau tombèrent sur la table, et l'homme soupira de soulagement.

- "Bonjour. Désolé pour le retard, mais avec ce temps, on n'avance pas une cacahouète."

Lukasz arqua un sourcil. Ce jeunot commençait à lui faire perdre patience, avec ses gestes lents. Au fait, bon sang ! Il voulait des nouvelles de son père ! Mais il se retint. Autant jouer le jeu. Il sourit, un sourire un coin discret, presque moqueur. Levant sa baguette, il la pointa sur la table. *Impervius*, pensa-t-il. Les gouttes d'eau furent repoussées, et la table de nouveau sèche. Il leva alors son verre en direction de l'inconnu.

- "Le tout dans ce cas est d'arriver en avance. Et à qui ai-je l'honneur...?"

[ HS : Désolé c'est court mais j'ai pas su faire mieux. ]

Peter regarda le jeune homme droit dans les yeux. Leur relation ne commençait pas très bien. Mais bon, Peter allait essayer de surmonter ça. L'étudiant avait jeté un sortilège d'Impervius pour essuyer la table. Peter sourit, prit son whisky et en but une bonne gorgée. Il reposa le verre sur la table et posa ces deux coudes dessus, avant de joindre ses deux mains en triangle devant sa bouche. Il devait sûrement mourrir d'impatience d'avoir des nouvelles de son père. Mais, ce qu'allait lui dire Peter n'était pas très jouissif. Il parla, tout en continuant de le regarda droit dans les yeux. Cette manie lui assurait une certaine prestance et permettait de captiver l'attention de son interlocuteur.

- Vous m'excuserez, mais la météo d'où on transplane n'est pas toujours la même que celle où on arrive. Enfin bon, cela n'est pas si grave.

Il avait accentué sur cette dernière phrase, lui montrant que c'était lui qui dirigerait la conversation. Ce n'était pas même pas une histoire de supériorité où contrôler mais seulement, c'était lui qui possédait toutes les informations tantes attendues par son interlocuteur. Il connaissait très bien son père, et avait une énorme confiance en lui, mais malgrè cela il n'avait aucune confiance envers l'homme qui se trouvait en face de lui. Contrairement aux physique, Peter trouvait que l'homme qui se trouvait en face de lui n'avait aucune ressemblance mentale avec l'homme qu'il connaissait. L'homme qui était en face de lui était d'une arrogance extrême, chose qui déplaisait fortement à Peter. Mais bon, il fallait relativiser. Il n'avait pas eu de nouvelles de son père depuis bien longtemps, son état était donc compréhensible. Peter espérait juste qu'il se comportait comme ça à cause de son père, et qu'il n'était pas comme ça tout le temps.Il lui demanda à qui il avait affaire. Peter le regardait toujours dans les yeux, pour les mêmes raisons. Il but une gorgée de whisky, et dit :

- Je suis ... Paul Ariston. Je vous retourne la question.

Il ne lâchait même pas un sourire vers l'homme qui lui faisait face. Il finit tranquillement son whisky pur feu et finit son verre. Il le poussa vers le centre de la table, et posa ses bras sur cette dernière, attendant la réponse.

L'homme qui se trouvait en face de lui était crispé, très crispé. Il commençait légèrement à s'énerver, et la tension montait.Après son long discours, il s'était penché au-dessus de la table et regardait droit dans les yeux son interlocuteur. Un sourire éclaira le visage de Peter. Ce n'était pas un sourire ironique, simplement un sourire montrant que le jeune homme se comportait mal. Peter se retint, à grande-peine, de sortir sa baguette et de montrer à ce gamin qui il était vraiment. Mais ce n'était pas vraiment l'endroit, et c'était le fils d'un de ses meilleurs amis. Il fallait donc mieux éviter cela. Peter laissa échapper un long soupir et regarda par la fenêtre. Une atmosphère sinistre s'étendait dehors. La pluie fouettait le sol, et quelques éclairs fendaient le ciel en deux. Peter reporta son attention sur l'homme qui lui faisait face. Peter se pencha lui aussi, tout en le regarda toujours dans le blanc des yeux. Il lui dit alors, à voix basse :


- Lukasz Pajzderski, je crois que si tu veux devenir comme ton père, il va falloir que tu apprennes à te tempérer un temps soit peu. Oui, je sais très bien pourquoi je suis ici, et à qui j'ai affaire. Tu as remarqué ce code dans la lettre que je t'ai envoyé, n'est-ce pas ?

Un sourire éclairait le visage de Peter Aston. Il se leva, et quitta la table. Il se dirigea vers le bar. Il attendit que Mme Rosmerta arrive. Il était accoudé au comptoir, et scrutait la salle des yeux. On pouvait voir de tout dans ce bar, des poivreaux mais aussi des gens reconnus. Le monde était fait d'une bizarre façon, croyez-moi ...

- Bonjour, Mme Rosmerta. Je vous commanderai deux whisky pur feu, s'il vous plait.
- Oh, bonjour Peter. C'est vraiment plein à craquer aujourd'hui. Je te raméne ça tout de suite.

Peter attendit donc sa commande. Il connaissait assez bien la patronne, ayant travaillé pour elle un été. Elle revint donc avec les deux whisky pur feu, Peter posa la monnaie sur le bar et partit avec ses deux whisky pur feu. Il claqua délicatement les deux verres sur la table et posa ses fesses sur sa chaise. Il en but une bonne gorgée, avant de reporter son attention sur Lukasz.

- Tu te doutes bien que si je suis ici, c'est pour te donner des nouvelles de cette personne qui te manque tant.

Il ne préférait pas s'avancer de trop et donner une fausse joie à Lukasz, car les nouvelles n'étaient pas si bonnes que ça. En effet, il avait eu contact avec son père la veille, et quelques événements avaient joués en sa défaveur. De plus, il avait du couper précipitament la communication, du fait de l'arrivée de certains mages noirs du côtés de son père. Mais d'après le bruit qu'il avait entendu, il avait réussi à transplaner à temps. Enfin, c'est ce qu'il espérait.

Lukasz commençait vraiment à s'impatienter. Peter le regarda, et apparement, il ne savait pas très bien comment avancer la chose. C'était assez difficile, sachant que l'homme qu'il avait en face de lui n'avait pas vu son père depuis un bon bout de temps. Mais ce n'était pas tout, car ce qu'il devait annoncer à Lukasz n'était pas de bonne augure, c'était même une mauvaise nouvelle, ne connaissant pas l'issue de son information. C'était donc plutôt complexe, et Peter réfléchissait à toute vitesse commencer introduire, comment amener la chose.Il devait donner son annonce sans blesser la personne en face de lui, et c'était une chose très dure. Il se leva brusquement, et regarda Lukasz, les sourcis froncés. Il avait l'air complétement perdu dans ses pensées.

- Euh ... Désolé, je reviens. Je... je... une envie pressante.

Il tourna les talons et marcha très rapidement vers les toilettes. Il referma la porte à clé derrière lui et se dirigea vers le lavabo. Il se regarda dans la vitre, il était pâle. Il se mouilla le visage à plusieurs reprises et se l'essuya.Il se regarda une nouvelle fois dans la glace, remit sa robe en place, mit un chewing-gum dans sa bouche et se retourna. Il ouvrit la porte et sortit des toilettes. Il se dirigea d'un pas plutôt lent vers la table ou se trouvait Lukasz et s'assit à sa chaise, sans dire un mot. Il but une bonne gorgée de Whisky Pur Feu, comme pour se donner un peu de courage. Il regarda hâtivement autour de lui, et se pencha vers Lukasz.

- Ecoutes, ton père m'a contacté il y a un mois. Il m'a demandé de t'envoyer cette lettre, pour prendre rendez-vous avec toi. Il savait que tu serais déchiffrer le code et savoir que c'était lui. Ce que tu attends là, c'est d'avoir des nouvelles de ton père. C'est d'ailleurs compréhensible, avec tout ce temps passé sans nouvelles de lui. Mais, maintenant, je te laisses un choix.

Il s'arrêta dans son discours et regarda Lukasz. Peter reprit une gorgée de Whisky Pur Feu et posa son verre. Il regardait la réaction de Lukasz quant à ce qu'il venait de lui dire. De son côté, Peter allait sûrement mettre sa vie en jeu. Nous allons voir maintenant pourquoi.

- Ecoutes moi bien, Lukasz, je te demande de réfléchir sérieusement à ce que je vais te dire. J'ai eu un contact avec ton père hier, et les nouvelles ne sont pas si bonnes que soi. Maintenant, je te laisses le choix. Soit, je t'explique tout depuis le début, en te disant ce qu'à fait ton père, par quoi il est passé et comment il est arrivé là. Je te communiquerai bien sûr à la fin de ses nouvelles. Ou soit tu ne veux rien savoir de cela et tu désires seulement avoir de ses nouvelles. A ce moment-là, je te les communiquerai, et notre discussion s'arrêtera là. Je partirai alors. Fais ton choix.

Peter fixait Lukasz d'un air grave. Pourquoi mettait-il sa vie en jeu? Tout simplement car si Lukasz acceptait le premier choix, il saurait alors que l'homme en face de lui fait partie de l'Ordre du Phénix. Et Peter n'avait pas totalement confiance en lui. Si Lukasz était de l'autre camps, Peter était tout simplement mort. Mais il tentait le coups, en reprenant en mémoire son ami Piotr. Il espérait que son fils était également un homme de confiance, et qu'il était du côté de son père. En attendant, Peter leva les deux pieds avant de sa chaise et commença à se balancer, en attendant la réponse de Lukasz.

- Euh ... Désolé, je reviens. Je... je... une envie pressante.

Lukasz écarquilla les yeux, et ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais n'y arriva pas. De toute façon, Paul était déjà aux toilettes. Il vida son verre, inspira un grand coup, et sourit. Objectivement, cela devenait franchement drôle. Il commençait sincèrement à se demander si l'autre ne se payait pas sa tête... Mais c'était impossible, vu la teneur de la discussion. Il n'empêche que le polonais ne comprenait vraiment pas le comportement du dénommé P.A. Si calme depuis le début, et le voilà d'un coup mal à l'aise, et parti au toilettes. Mais la porte se rouvrit de nouveau et Lukasz écrasa sa cigarette, tout en reprenant son sérieux.

- "Ecoutes, ton père m'a contacté il y a un mois. Il m'a demandé de t'envoyer cette lettre, pour prendre rendez-vous avec toi. Il savait que tu serais déchiffrer le code et savoir que c'était lui. Ce que tu attends là, c'est d'avoir des nouvelles de ton père. C'est d'ailleurs compréhensible, avec tout ce temps passé sans nouvelles de lui. Mais, maintenant, je te laisses un choix."
Un silence. Le polonais ne réagit pas, continuant de fixer Paul Ariston, l'air grave.
"Ecoutes moi bien, Lukasz, je te demande de réfléchir sérieusement à ce que je vais te dire. J'ai eu un contact avec ton père hier, et les nouvelles ne sont pas si bonnes que soi. Maintenant, je te laisses le choix. Soit, je t'explique tout depuis le début, en te disant ce qu'à fait ton père, par quoi il est passé et comment il est arrivé là. Je te communiquerai bien sûr à la fin de ses nouvelles. Ou soit tu ne veux rien savoir de cela et tu désires seulement avoir de ses nouvelles. A ce moment-là, je te les communiquerai, et notre discussion s'arrêtera là. Je partirai alors. Fais ton choix."

Lukasz le regarda encore quelques instants, essayant en vain de déceler quelque chose, un indice, n'importe quoi sur le visage de son interlocuteur. Mais ce dernier avait repris son expression figée du début. Il baissa alors les yeux et chercha dans sa poche son paquet, puis s'alluma une cigarette. Au même moment, son cerveau réfléchissait à une vitesse hallucinante. Tout cela pour en arriver à ça ; le choix que Paul lui proposait devait être bien plus important que ce qu'il semblait être.

Lukasz sentait qu'il entrait en terrain inconnu. Il voulait juste des nouvelles de son père, et n'avait pas besoin de savoir le reste, mais... S'il voulait voir son père, c'était pour lui poser des questions, non ? Et là, il avait accès à un début de réponse, alors autant en profiter. Bon sang, il était beaucoup trop curieux, c'était un défaut qui lui avait souvent coûté. Mais d'un autre côté, il avait une telle soif de compréhension... C'était quelque chose qu'il n'avait jamais compris chez lui. Il encaissait les coups durs avec beaucoup de mal, que ça ait été ses peines de coeurs, des accidents, ou la fatalité. Mais pour peu qu'il arrivait à avoir tous les éléments et toutes les explications en main, cela lui permettait d'analyser la chose en profondeur avec une telle froideur, qu'il estimait comprendre la chose et passait outre. Une curiosité malsaine poussée à l'obsession, lui avait-on dit. Mais là, il en avait besoin. Le choix était fait, et il tira une bouffée de fumée, savourant l'apport de nicotine, tout en paufinant son raisonnement.

- "J'ai besoin de tout savoir, depuis le début. S'il n'est pas là lui-même, c'est que soit vous comptez m'emmener le voir, soit qu'il y a un hic. Et si vous comptiez m'emmener le voir, nous n'aurions pas eu toute cette discussion."
Le regard gris acier de Lukasz vint se ferrer durement sur celui du dénommé Paul.
"Il doit donc se passer quelque chose. Et pour comprendre ce quelque chose, je dois savoir ce qui s'est passé auparavant. Si vous êtes prêt à tout m'expliquer, je suis prêt à vous écouter."

- "Vous pouvez me faire confiance. Si vous me dites que la vie de mon père est en jeu dans cette affaire, vous comprendrez que je ne vais pas la risquer en criant sur les toits ce qui est dit ici."

Peter afficha un sourire satisfait. Mais malgrè tout, il allait quand même rester sur ses gardes. Il n'allait pas tout raconter à un " inconnu ", et n'avait pas du tout la même confiance en lui qu'en son père. En effet, Peter avait une confiance aveugle envers le père de Lukasz. Il le connaissait depuis sa plus tendre enfance, et savait que cette confiance était d'ailleurs réciproque. Mais l'homme qui lui faisait face n'avait pas l'air du tout comme son père. Il affichait un air malsin, un air arrogant, mais surtout - et ce que ce qui déplaisait le plus à Peter - un air de supériorité totalement idiot. Ah là là, ça se croit fort et ça n'est même pas capable de résiste à une cigarette. Cela faisait plutôt rire Peter mais bon, ce n'était pas le principal.

- Très bien. Bon, si il faut partir du début, autant commencer par le commencement. Quand j'avais 13 ans, j'étais donc scolarisé à Poudlard, j'étais un élève plutôt brillant. Ton père était un grand ami de mes parents, et ils se voyaient assez souvent. A ce moment, ton père faisait déjà partie d'un groupe, dont les membres combattaient les forces du mal. Ces forces du mal incluent les mages noirs, les mangemorts, et bien entendu Tu-sais-qui. Ce groupe, et je pense que tu dois le connaître, s'appelle l'Ordre du Phénix. Tu connais ? Et si oui, dis-moi tout ce que tu connais sur cette ordre.

Peter s'arrêta et regarda Lukasz dans les yeux. Il préférait s'arrêter comme ça en plein discours, au cas où Lukasz aurait par exemple une question. En effet, Peter détestait être coupé et préférait largement s'arrêter plutôt que de se faire couper la parole. Ça le mettait hors de lui. Il regarda autour de lui. Le temps commençait légérement à se calmer. Mais l'averse continuait quand même de tomber, mais à moins fortes quantités. Certaines personnes avaient repris timidement leurs shopping, estimant que le temps le leur permettait. D'autres, moins téméraires, étaient restés dans le bar. En effet, c'est tout de même plus agréable de boire un bon Whisky Pur Feu au chaud et à l'abri que de faire du shopping sous la pluie. Mais, à ce que voyait Peter, un bon nombre d'entre eux étaient des pochtrons. Peter reporta son attention sur Lukasz, attendant sa réponse avec impatience. Il allait enfin connaître ce que cet homme savait sur le monde actuel.

[HJ : Désolé, gros manque d'inspi ' ]

- Très bien. Bon, si il faut partir du début, autant commencer par le commencement. Quand j'avais 13 ans, j'étais donc scolarisé à Poudlard, j'étais un élève plutôt brillant. Ton père était un grand ami de mes parents, et ils se voyaient assez souvent. A ce moment, ton père faisait déjà partie d'un groupe, dont les membres combattaient les forces du mal. Ces forces du mal incluent les mages noirs, les mangemorts, et bien entendu Tu-sais-qui. Ce groupe, et je pense que tu dois le connaître, s'appelle l'Ordre du Phénix. Tu connais ? Et si oui, dis-moi tout ce que tu connais sur cette ordre.

Lukasz ne cligna pas les yeux pendant tout le discours, fumant tranquillement sa cigarette. Lorsque la question resta en suspens, il inspira une longue bouffée. Il fronça les sourcils, regarda la table et expira lentement la fumée.

- "Pour être franc, je ne vois pas de quoi vous parlez. Mon père m'avait bien parlé d'un groupe qui luttait contre vous-savez-qui, mais je n'ai jamais su sur le coup s'il fallait que je le croie ou non."

Ce qui n'était pas totalement vrai, mais pas totalement faux non plus. Lukasz avait entendu des rumeurs à ce sujet, comme quoi des gens s'étaient rassemblés pour combattre celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom, et luttait activement contre lui. Mais c'était généralement des phrases dites craintivement à voix basse, qu'il avait plus pris pour une façon de garder espoir, ou une propagande quelconque. Il n'avait même pas pris la peine de chercher des indices ou des explications là-dessus. Il releva la tête et garda son air sérieux.

- "Et l'Ordre du Phoenix...? Honnêtement, vous pourriez me parler de la Confrérie de la Musaraigne, j'en connaitrais autant dessus."

Lukasz avait dit cela négligemment, mais il se rendit compte que cela pouvait paraitre quelque peu méprisant pour l'homme en face de lui. De toute façon il avait toujours eu un côté sarcastique et cynique parfois agaçant.

- "Donc pour conclure, je ne sais vraiment pas grand chose sur tout cela."

Il réfléchit un court instant, et se dit que de toute façon, s'il devait poser la question, c'était le moment. L'utilisation du passé dans sa phrase laissait craindre quelque chose, et Lukasz eut une vague honte à espérer que ce n'était pas du sien.

"Et... sans vouloir être indiscret, que sont devenu vos parents ?"

Il fit de son mieux pour le dire avec tact, et la timidité qu'il affichait habituellement.

- "Pour être franc, je ne vois pas de quoi vous parlez. Mon père m'avait bien parlé d'un groupe qui luttait contre vous-savez-qui, mais je n'ai jamais su sur le coup s'il fallait que je le croie ou non."

Peter lui jeta un regard surpris. C'était tout de même bizarre. Mais en y réfléchissant bien, il était vrai que beaucoup de sorciers encore scolarisés ne connaissaient pas l'Ordre du Phénix. Ou bien ils en connaissaient superficiellement le principe, ou bien il n'en savait rien du tout et ne se doutait même pas de son existence. Finalement, il était tout de même surpris que Piotr n'est même pas mentionné le nom de l'Ordre du Phénix dans une de ces conversation avec Lukasz. Peter s'apprêta à lui répondre mais Lukasz prit la parole, et Peter l'écouta attentivement.

- "Et l'Ordre du Phoenix...? Honnêtement, vous pourriez me parler de la Confrérie de la Musaraigne, j'en connaitrais autant dessus."

La manière dont Lukasz avait dit cela ne plaisait pas vraiment à Peter. Il exprima une moue désobligeante mais se redressa sur son fauteuil et regarda Lukasz dans les yeux. S'il savait qu'une bonne vingtaine de sorciers risquaient leurs vies pour protéger un mec comme lui, il aurait sûrement dis cela d'une autre manière. Car là, il montrait un total irrespect envers un bon nombre de personnes mortes pour le bien de la communauté magique. Mais bon, Peter se disait qu'il fallait mettre ça sur le compte de l'ignorance. Il le regarda donc bien dans les yeux et répondit :

- L'Ordre du Phénix a été créer par Albus Dumbledore. Il a été créer suite à la première prise de pouvoir par Tu-sais-qui, dans les années 70. Le principaux adversaires de l'Ordre du Phénix sont les mangemorts et Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. La seule différence avec les clan d'en face, c'est qu'il y a une diversité de sorciers qui composent l'Ordre du Phénix, comparativement aux Mangemorts, qui eux ont un comportement Elitiste et Discriminatoire.

- "Donc pour conclure, je ne sais vraiment pas grand chose sur tout cela."

- Non, et j'aurai pensé que ton père t'aurai au moins parlé de l'Ordre du Phénix. Mais non, apparemment.

Peter lâcha un léger sourire et se recula. Il voyait bien que Lukasz se préparait à poser une question. Il devait sûrement se demander comment la poser, la manière de la poser. Peter attendit donc, les mains croisées, lorsque Lukasz se manifesta.

- "Et... sans vouloir être indiscret, que sont devenu vos parents ?"

Peter avait remarqué l'effort de Lukasz pour poser cette question avec tact, voire avec même de la sensibilité. C'était la première fois depuis le début de leur entretien que cet homme montrait de la sensibilité. Il n'avait pas trop accentué la question, de manière à montrer à Peter qu'il n'était pas obligé de répondre. Peter, le regarda, et ne put s'empêcher d'esquisser un sourire.

- Mes parents vont très bien. Ils vivent très bien leur retraire et ne se plaignent pas du tout.