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| | |  Sujet: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] ![Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Sam 25 Avr - 14:00:46 | |
| C'était tard le soir mais qu'importe. Ici Alix se sentait en sécurité, pas comme au Pré-Au-Lard lorsqu'il revenait d'une séance photo express pour remplacer un autre mannequin et qu'une Mangemorte-sans aucun doute ce devait en être une- lui était tombé dessus. Depuis le métisse avait toujours une petite appréhension la nuit, mais depuis peu la plus grande partie de sa peur était passée...Le temps fait bien les choses! Le métamorphomage stressait beaucoup moins après sa visite tardive à l'infirmerie chaque mois. En effet sa santé fragile demandait une attention particulière quand bien même l'adolescent ne présentait aucun signe de faiblesses. par sécurité, comme s'évanouir lui arrivait souvent, et qu'en plus il s'était quand même fait torturer à l'aide de bouts de verre en pleine rue, Madame Pomfresh voulait le voir chaque mois au moins. Elle aurait voulu le voir plus mais le modèle avait refusé. Ainsi chaque soir du premier du mois Alix allait la voir. Elle discutait avec lui pour savoir si tout allait bien et lui faisait un bilan complet pour savoir quelles vitamines manquaient à son corps mal nourri à cause de sa profession. Chaque mois il y en avait une en chute libre et en râlant contre les diététiciens de l'agence du mannequin elle lui prescrivait du fer, de la vitamine e ou b, ou d ou c...Bref ce dont il manquait.
Le rendez-vous avait lieu après les visites de la journée et s'étendait parfois très tard. En effet Alix avait fait ami ami avec l'infirmière et s'intéressait à son travail, elle à son mental, à ses idées aussi...Et il l'aidait à ranger. Madame Pomfresh se sentant parfois seule ou lassée de toujours devoir écouter sans être écoutée lui parlait de tout, de rien, de sa vie parfois. Un accord tacite entre eux qu'ils accomplissaient en général dans la bonne humeur. Vers 23H30 seulement, alors que tout le monde était dans son dortoir à discuter de ce qu'ils feraient demain...-Oh grand bonheur, qui se trouvait être un samedi. - Alix rentrait tranquillement dans les cachots. Il lui manquait un étage à descendre, coincé par les escaliers qui avaient décidé de bouger à ce moment-là le jeune sorcier attendit sagement avant de rejoindre enfin le sol. Là une silhouette se dessina devant ses yeux légèrement bridés.
Les plissant pour mieux prendre en compte les traits qui la dessinaient il devina que ce n'était pas un professeur...Trop fine, trop petite, trop...Il ne savait quoi. Une impression ni bonne ni mauvaise s'infiltra en lui, soufflant à son oreille qu'il ne passerait pas outre la personne mystérieuse postée devant lui sans être capable toutefois de dire si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Hardi le Serpentard inclina légèrement la tête et descendit la marche de l'escalier en sautant ce qui restait d'espace, presque rien en fait.
-Bonsoir. Fit-il tout simplement, un frisson gagnant son corps frêle.- Tu ne rentres pas dans ton dortoir?
Il préférait tutoyer la personne...Ca la rendait moins inaccessible...Moins...Ombre. Le garçon esquissa quelques pas, apparemment hâtif de regagner son dortoir, son lit bien chaud et peut-être d'échanger un ou deux câlins avec Isaac qui ne dormait sûrement pas. Son petit ami n'était pas spécialement axé sur la tendresse au contraire du Serpentard qui adorait ça...Mais chaque soir avant de se coucher, comme si cela pouvait lui assurer une bonne nuit évincé de cauchemars, les deux garçons avaient l'habitude de s'offrir quelques chastes caresses, trop amoureuses toutefois pour n'être que les gestes de deux frères. Alix avait fini par accepter sa nature et ne se cachait plus bien qu'il ne le clame pas sous tous les toits non plus. Le préfet plus provoquateur avait tendance à mettre leur couple plus en avant en lui tenant parfois la main en plein couloir. Il n'y avait rien de mal à ça, et rien de plus intime non plus...Ils restaient des gosses de 13 ans tout de même.
L'ombre peut-être juste un peu plus grande que lui était demeuré là, devant lui...Serait-ce un jeu d'optique ou existait-elle vraiment? Ou alors était-il en train de rêver? Le Mannequin légèrement impatient qu'elle le laisse passer décida de poliment l'inviter à bouger son derrière. Demain ils seraient samedi et Alix pourrait dormir jusqu'à midi mais le froid gagnait son corps sous ses vêtements légers. Il voulait vraiment rentrer maintenant, surtout en pensant aux bras amicaux de son préfet qui l'attendaient. Depuis qu'il était avec Isaac Alix était beaucoup moins rejeté du dortoir...A la limite c'était Emilien, sans qu'il sache pourquoi qui avait prit sa place de paria.
-Dis, tu comptes rester là toute la nuit ou bien pourrais-je espérer passer?
Il ajusta l'éternel foulard de soie qui protégeait son cou gracile, vert de sa couleur comme sa maison puis attendit que l'ombre se décide enfin à lui laisser la place.
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| | | | - Narcissa Bower
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| | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Sam 25 Avr - 15:20:53 | |
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[HJ : C'est mauvais, retour... Indulgence s'il vous plait  ]
Poudlard, comment l’évincer, le renier, sans détacher. Ce lieu magique faisait partie de la vie de la jeune sorcière. Une telle demeure ne renfermait pas qu’un institut professoral. Cela faisait partie de la vie de chaque sorcier de Grande-Bretagne et d’ailleurs. Une éducation y était transmise, une instruction, mais aussi un modèle de vie. Au-delà de l’enseignement primaire, on y apprenait à être un individu à part entière, à choisir sa voie dans la vie, son chemin. En quelques sortes, on y traçait sa propre destinée. On écrivait chaque jour, une nouvelle page dans le grand livre de la Vie.
Ce fut ainsi, que Narcissa Bodom s’était convaincue de poursuivre ses études. Elle était bien trop jeune pour suivre les traces du Lord noir à cet instant, il fallait parfaire son apprentissage. La Ténébreuse avait encore tant à découvrir... Elle n’était guère parvenue au bout de ses capacités, au contraire, elle commençait tout juste. On approchait de la fin, il ne fallait pas tout gâcher et s’éloigner du but final. Se concentrer, étudier avec assiduité, là étaient les maitres mots de la réussite.
La Brune au regard océan arpentait les couloirs de l’école. Elle était en effraction, il était tard, le couvre-feu était d’ores et déjà dépassé. Mais qu’importait, la Serpentard ne s’était jamais vraiment souciée du règlement. Elle faisait mine de le respecter devant le corps enseignant, pour se faire bien voir, de part son rang. Mais ce n’était que de l’artifice. La Vipère était malicieuse et rusée, pas sage et modèle. Narcissa ne pouvait pas se vanter d’être très populaire et appréciée. Mais elle s’en accommodait parfaitement bien. Elle n’était pas en ce lieu pour accroitre sa cote de popularité, mais pour apprendre, se perfectionner et faire régner les forces du Mal. Son temps de service pour le Lord, elle y avait prêté tant d’attention. Mais leurs messages à la Volière avaient diminué, pour bientôt ne plus exister. Ce qui avait conduit l’héritière Bodom à la torture mentale, l’isolement. Bien plus qu’à l’ordinaire. De la peur parsemait même les prunelles de la jeune fille de temps à autres. Etre au service du Seigneur des Ténèbres n’était pas de tout repos. Mais leurs activités avaient cessé, sans doute cela était dû à la pression exercée par le Ministère au sein de l’école de Sorcellerie, ou autre. La Vert et Argent demeurait dans le doute. Ses parents ne lui avaient plus donné signe de vie, tous deux Mangemorts. Peut-être étaient-ils morts. ‘Cissa l’ignorait.
Puis, on ne pouvait pas dire que cela lui fasse grand-chose. Elle était dénuée de tout attachement, de tout sentiment amoureux. Depuis la fuite de l’héritier Malefoy et leur dernière soirée au cœur de la forêt interdite, plus rien n’avait été comme avant. La Ténébreuse renforçait de jour en jour son image de cruauté. Elle s’enivrait de sa noirceur existentielle et demeurait froide, distante. Mais aussi, une part d’hystérie et de violence encore méconnue chez la jeune sorcière apparaissait. Elle se plaisait à faire souffrir autant moralement que physiquement ses camarades. Ses yeux transperçaient de méchanceté et de haine. Son âme était noire, bafouée, prise au piège. Mais l’on pouvait, avec beaucoup de chance, découvrir une part de vie encore cachée, dans ses prunelles troublantes, venues du cœur de l’océan.
La Cinquième année s’arrêta brusquement. Un individu posté devant elle était venu troubler sa réflexion. Rien que pour cela, il méritait une correction. L’étranger était plus que mal venu en ce lieu. Si même à des heures tardives, elle ne trouvait pas le repos des couloirs déserts, à quoi bon ! De plus, il se montrait si sûr de lui. Ce qui avait le don d’énerver la jeune fille vêtue de noir. Il commença par la saluer et lui poser une question personnelle, comme si qu’ils se connaissaient depuis toujours, en bons amis. La Vert et Argent se demandait bien d’où pouvait sortir cet attardé...
Ce fut à cet instant que ce dernier s’approcha de quelques pas et rétorqua d’un ton totalement déplaisant pour la Cinquième année :
-Dis, tu comptes rester là toute la nuit ou bien pourrais-je espérer passer?
En effet, Narcissa n’avait guère bougé, ni même exprimé une seule parole. Elle restait là, figée. Pour qui se prenait-il celui-là. La jeune fille au teint blanc s’arrêta sur les couleurs que portait l’individu, il faisait partie de sa maison. Mais ce n’était point suffisant pour éviter les foudres de la Ténébreuse. Elle se pencha à présent sur ses traits fins puis reconnu le jeune homme. Une sale réputation, une chochotte efféminée, amoureux du préfet de sa maison, tout aussi méprisant. Qui de plus, selon certains dires, s’était fait maltraiter par une Mangemort. Si l’on rajoute à cela le fait qu’il faisait ami-ami avec les représentants d’autres maisons. Une lourde correction s’imposait.
Sans prononcer un seul mot, elle s’approcha très rapidement du jeune homme, enfonça sauvagement ses ongles longs dans le bras de son cadet. Et l’incita, l’obligea même à la suivre. Elle avait un lieu en tête, qui conviendrait parfaitement. La salle sur demande. La férocité du maintien faisait à présent perler des gouttelettes de sang sur l’avant bras du garçon. Narcissa ne s’en rendait pas compte, ils franchissaient à présent la porte secrète. Elle le lâcha à l’intérieur, puis entra à son tour. La pièce était sombre, éclairée seulement par la lueur de quelques bougies magiques et totalement vide. La porte se referma puis disparut. Aucune fenêtre, aucune issue. La Vipère fixait sa proie, la main serrée sur sa baguette dans la poche. Puis attendait une quelconque réaction...
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| | | | | | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Sam 25 Avr - 15:47:10 | |
| Ses doigts parfaitement manucurés tapotèrent un instant sur sa hanche, visiblement il était impatient que l'Ombre le laisse passer...Plus qu'inquiet en tout cas. Son ton avait été confiant, pas méchant mais sûr de lui...Banal quoi, une simple demande un peu pressée de se bouger. Que faisait cette personne, apparemment une fille lorsqu'elle s'approcha pour l'examiner, comme ça, immobile dans les escaliers. Alix n'allait pas aller voir le concierge pour lui dire que la sorcière outrepassait les règles. Lui avait un papier qui expliquait sa circulation en ces heures tardives...Mais ce n'était pas le genre de garçon qui rapporte pour le plaisir de rapporter, surtout lorsqu'il s'agissait de quelqu'un de sa maison; le mannequin avait assez de soucis avec les Serpentards comme ça pour s'amuser à cela. Qu'elle le laisse donc rentrer au dortoir et qu'elle continue de vaquer à ces affaires mystérieuses, ce n'était pas le métamorphomage qui allait s'en occuper.
Pourtant, une fois qu'elle eut terminée son inspection, la jeune fille à la peau très blanche posa ses doigts sur son avant bras; leurs deux couleurs de peau, café au lait pour lui, contrastant beaucoup. Il eut la réponse à son pressentiment en une fraction de secondes: mauvais...C'était l'unique mot qui surgit à son esprit tandis que des goutelettes de sang s'échappèrent de l'endroit où la fille avait refermé ses mains. Etait-ce réellement une élève ou une apparition? La mangemorte incarnée? Déguisée? Non c'était impossible, elle n'aurait pas pu pénétrer le château avec les protections qu'il y avait. Pourtant l'Ombre, si féminine soit-elle et si jeune avait plus de force que lui, malgré le fait qu'il soit un garçon...Sans doute plus âgée et plus en forme aussi. Le mannequin résista de son mieux, ne perdant pas son souffle à hurler, ce qui aurait pourtant pu le sauver...C'était juste que sa voix paraissait bloquée...Le jeune sorcier trébucha sur les escaliers qui menaient au septième étage pour reculer mais rien à faire, il se fit traîner là, tirant sur son avant-bras sans ménagement mais sans utilité non plus.
Elle ne prononça pas un mot et jeta sa victime-tout aussi silencieuse- dans une pièce étrange sans porte...Mais comment avaient-ils pu entrer? Alix se persuada qu'il rêvait. Isaac le réveillerait, énervé de l'entendre gémir, l'enguirlanderait avant de le consoler, voilà tout. Le jeune garçon trop interloqué pour parler se redressa automatiquement. Retrouvant sans savoir comment les réflexes acquis lors de son agression au Pré-Au-Lard. A savoir chercher une sortie. Malheureusement il n'y avait pas de fenêtres et seulement des murs. Se saisissant de sa baguette qu'il avait cette fois le mannequin regarda autour de lui, ses yeux d'or et d'éclats argentés se reflétant faiblement dans la lueur des bougies magiques. Il chercha son ennemie du regard, fébrile.
Le métisse essayait bien entendu de trouver un plan pour se protéger, songeant qu'il avait un avantage comparé à ces quelques semaines précédentes...Sa baguette était entre ses doigts mais il avait aussi son poignet à demi paralysé...A voir si sa main gauche ne lui ferait pas défaut. le sorcier s'était entraîné depuis à manier sa baguette et sa plume de son poignet valide mais ce ne serait peut-être pas suffisant. Il devait rêver, cette agression sans raison aucune ne signifiait rien...Le sorcier avait gêné la mangemorte en brisant ses flacons de Veritaserum, mais là aucun mot n'avait été prononcé et ils étaient au sein même de Poudlard! De cela le mannequin en était certain bien que cette pièce lui soit totalement inconnue.
-pourquoi?
Murmura doucement le modèle voyant l'heure pareille à son autre agression sur sa montre fine faiblement illuminée. Il ne comprenait pas cette situation qui se reproduisait et ne pouvait pas croire que l'Ombre appartienne à la mangemorte déguisée...Pas avec Dumbledore dans les parages tout de même. Mais cette apparition qui l'avait attrapé dans le bras sans même un mot, une explication? Et cette salle sombre si semblable à la ruelle emmuré dans laquelle il avait lutté pour sa vie tout une nuit? Instinctivement le mannequin chercha à ses côtés d'éventuels bouts de verre, il fut soulagé de n'en trouver aucun morceau, car c'était bien avec ça que la présumée Mangemorte l'avait torturé. Tentant de se ressaisir, de retrouver cette colère contre l'injustice qui montait en lui pour se donner la force de détester afin de mieux se défendre le métisse pointa sa baguette en avant.
-Stupéfix !
La lueur rouge jaillit du bois de charme habité par un crin de licorne...Il fusa dans la salle sans que le sorcier ne puisse savoir si l'Ombre mystérieuse et silencieuse jusque là avait été touchée...Elle semblait capable de se fondre avec les murs de cette pièce inconnue.
*Quand bien même ce ne serait qu'un cauchemar, je ne me laisserai pas faire cette fois*
Le regard de l'adolescent, paniqué mais déterminé se planta farouchement dans les deux pierres froides et luisantes de ce qui semblait être, à la lueur des bougies magiques, les yeux de sa mystérieuse agresseuse...Encore une femme, comme la mangemorte présumée songea le Mannequin...Finalement dans le monde magique tout pouvait exister, ce ne serait pas si improbable que l'apparition malsaine du bas des escaliers soit l'incarnation de celle à qui il avait échappé dans le Pré-Au-Lard pour se venger d'avoir parlé... |
| | | | - Narcissa Bower
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| | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Dim 26 Avr - 13:08:54 | |
| La réaction se fit tardive et loin d’être à la hauteur des attentes de la Ténébreuse. Elle aurait du se mesurer à une personne de son niveau, digne de ce nom. Mais dans une école, même de Sorcellerie, à cette heure avancée de la nuit, il n’y avait rien d’autre à se mettre sous la dent. Puisque le dégénéré possédait en lui bon nombre de facettes déplaisantes aux yeux de la Vipère, il devait payer pour son affront.
Le jeune homme avait lancé un « Stupefix », si peu audacieux, qu’il fit simplement se dessiner un fin rictus sur les lèvres de la Serpentard. Elle évita le sort en se baissant rapidement, puis se redressa tel un Serpent attaquant à sa proie, pour jaillir sur son cadet.
- « Un Stupefix de Troisième année, vraiment lamentable... Je m’attendais à mieux chez mes camarades. Mais je constate avec dégoût que la souillure a bel et bien atteint ma maison. »
Les paroles étaient cinglantes, la voix de la Vert et Argent glaciale, perçante, voire troublante. Comme si son humanité disparaissait peu à peu. Les prunelles de ses yeux, anormalement claires, contrastaient avec cette noirceur profonde. Mais son regard n’était pas attendrissant, bien au contraire, il paraissait inquiétant, lançait des éclairs. La Vipère s’approchait dangereusement de sa proie, se souciant soigneusement de la baguette de l’adversaire, elle lui attrapa sauvagement le poignet, enfonçant une nouvelle fois ses ongles, pour lui faire lâcher. Ce n’était pas tâche facile. Mais le bras de son cadet était déjà endolori par les mauvais traitements subits dans les couloirs.
D’un coup, en étant toujours occupée à faire lâcher prise au jeune homme, la Cinquième année lança :
- « Ligature »
Le sortilège était censé entouré des chaines sur le corps du garçon. Le retenir prisonnier, non ce n’était guère le cas, vu que la pièce était close. Simplement l’humilier, le rabaisser. Qu’il se sente totalement faible et à la merci de la Sorcière. Une torture mentale pouvait être aussi intéressante qu’une torture physique, selon les cas.
Puis la Brune eu regard océan renchérit :
- « Je n’éprouve aucune haine envers toi, sache le bien. Simplement, un profond dégoût »
Elle le regarda d’un air de dédain, tout à fait méprisant, puis continua :
- « Tu es comme un vulgaire insecte, si repoussant et dégradant... On a qu’une seule envie, c’est de l’écraser pour l’empêcher d’imposer au monde sa pitoyable existence. »
Puis puisque ils étaient dans la salle sur demande, la jeune fille pouvait bien entendu faire apparaitre n’importe quoi dans cette salle. Elle pensa aussitôt à sa dernière réplique. Des insectes, oui c’était parfaitement ce qui lui fallait. Un visage d’ange, un corps parfait, souillé par l’attaque de milliers de petites bêtes assoiffées de chair. Aussitôt pensé, aussitôt apparu. Un immense tonneau, rempli d’énormes fourmis rouges, grouillaient à l’intérieur. Narcissa esquissa un nouveau sourire méprisant et cruel, puis prononça :
- « Mobilicorpus ! »
Un sortilège visant à déplacer un corps. S’il fonctionnait, il fallait le placer juste au-dessus du tonneau. Le faire prendre peur, qu’il panique, qu’il la supplie. La Ténébreuse voulait ressentir sa peur, son désespoir. Elle voulait s’imprégner de sa détresse, le sentir au fond du gouffre, perdu et apeuré. Ces sentiments étaient jouissifs, tellement intenses à ressentir. Un brin de folie pouvait se lire dans les prunelles presque inhumaines de la Vert et Argent.
Elle restait muette pour le moment, à lui d’agir. Il le fallait, une réaction, une action, n’importe quoi. Son manque de vivacité serait bien pire. L’agacement de la Serpentard était davantage à craindre qu’une simple correction envisagée. Il fallait que le jeu l’amuse, qu’il y ait du répondant, sinon cela devenait vite ennuyant, et devait donc prendre un terme. Chute plus violente, cela allait de soit. |
| | | | | | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Dim 26 Avr - 14:44:33 | |
| - « Un Stupefix de Troisième année, vraiment lamentable... Je m’attendais à mieux chez mes camarades. Mais je constate avec dégoût que la souillure a bel et bien atteint ma maison. »
-Elle a toujours existé ! C'est elle qui dirige cette maison de tarés
Son esprit bagarreur et cette verve qu'il ne devrait peut-être pas avoir lui revenaient. C'était son bouclier, sa manière de se protéger. Déjà dans la ruelle là-bas, malgré sa peur le jeune sorcier avait répondu à la présumée mangemorte, se battant avec l'énergie du désespoir. Dans un premier temps venait la panique puis ensuite la colère, la haine qui le faisaient utiliser tous les moyens à sa porter. Il retint un hurlement lorsque la Serpentarde s'attaqua logiquement à son poignet déjà blessé. C'était prévisible...Les méchants commençaient toujours par faire surgir les souvenirs de leur victime en déchirant leurs anciennes cicatrices pour qu'elles saignent de nouveau. Ne pouvant se détacher de l'étreinte à cause de son manque de force le mannequin ferma étroitement les yeux pour laisser couler la douleur telle une sève venimeuse, la laissant se répandre dans tout son corps. C'était bien plus supportable que devoir l'affronter unie, cette douleur, en un seul endroit. Il n'était pas assez puissant pour une confrontation directe, ne lui restait plus qu'au prochain coup à réagir par la vitesse et l'agilité: son atout, son unique chance de ressortir avec une main à demi-paralysée et non totalement détruite.
- « Ligature »
Elle l'attachait...Seconde étape de torture, le sorcier la connaissait pour l'avoir subi, sauf que la Mangemorte s'attachant à son profil et son apparences faibles l'avaient détaché, son orgueil l'avait perdu, insaisissable Alix s'était enfui, laissant des petits bouts de coeur derrière lui, gardant des blessures en lui mais il avait réussi à survivre une nuit entière sans baguette. Mais attaché, que pouvait-il faire? Ce serait le caractère de la jeune fille qui déterminerait ses chances de s'en sortir, serait-elle aussi orgueilleuse que son aînée? Si c'était son apparition comme le sorcier peinait à le croire désormais...Alors elle ne referait pas la même erreur. Mais la panique légèrement dissoue le mannequin voyait bien désormais l'illogisme d'une telle situation. Ce n'était pas la même, juste un autre "accident". Il était retombé dans le mauvais endroit au mauvais moment. Une tarée de plus sur cette terre. Une future fidèle du Lord.
- « Je n’éprouve aucune haine envers toi, sache le bien. Simplement, un profond dégoût »
De quel droit s'annonçait-elle ainsi? Prophète qui se croyait sage, purificateur? Le sorcier qui avait connu le côté moldu ne put s'empêche de songer à Hitler, oui c'était bien ça, ce demeuré d'Allemand qui avait tant fait souffrir ceux de son pays et les autres qui n'étaient pas grands et blonds alors que lui était petit et brun...Issu d'origines pauvres ou tout du moins modestes. Elle n'éprouvait aucune haine, mais du dégoût profond pour un garçon qu'elle ne connaissait pas. Comment pouvait-elle juger les gens ainsi? Le sorcier se demanda pourquoi Narcissa le méprisait tant... Cette fois était-ce son acsendance moldue et cracmol qui jouaient en sa défaveur ou le fait qu'il aimait les garçons? C'était aussi un facteur qui lui avait valu beaucoup de brimades mais désormais, là maintenant, Alix ne voulait pas s'en défendre, mentir, cacher. Non d'un coup l'adolescent était presque fier de ses tendances. Oui il était homosexuel et le soutiendrait si jamais elle lui parlait de ça...Au moins lui ne serait pas frustré, il ne se cachait pas des propres lubies de son coeur, ne les craignaient pas-enfin un peu bien sûr mais au moins il combattait ce que l'on appelle la "honte"-...Et enfin oui Alix sortait avec Isaac Deniel que ça lui plaise ou non.
Tout comme l'adolescent aimait faire de l'ordinateur, écouter son walkman. Ca aussi il le dirait à Narcissa si jamais elle le lui reprochait. Au moins lui possédait une ouverture d'esprit, une culture plus riche que sa personne. Pauvre folle sans doute issue d'une union consanguine, arriérée, retardée, tarée....
- « Tu es comme un vulgaire insecte, si repoussant et dégradant... On a qu’une seule envie, c’est de l’écraser pour l’empêcher d’imposer au monde sa pitoyable existence. »
-Seule une petite partie de gens ne s'accommode pas de mon existence. En revanche la tienne! La tienne et ceux de ton espèce de secte...Personne n'en veut !!! Le ministère vous pourchasse pour ce que VOUS vous êtes! Pas ce que moi je suis !
L'adolescent se débattit, cherchant à se glisser hors des cordes, son corps souple et trop mince y parvenant petit à petit. Voilà, il venait de trouver le seul avantage à son régime draconien.
- « Mobilicorpus ! »
Ce ne fut qu'à ce moment que le métisse put voir les fourmis dans ce tonneau. Evidemment il prit peur, qui ne serait pas terrorisé en de telles circonstances? Se concentrant sur sa haine pour ne pas défaillir l'adolescent laissa toutefois une larme perler le long de ses joues. S'il passait là-dessous il mourrait ou se verrait déformé à jamais. Le Mannequin se fichait peut-être d'abîmer son beau visage pendant des bagarres ou autres, de même qu'il ne posait que pour gagner un peu d'argent mais il ne voulait tout de même pas ressembler à un monstre pour le restant de ses jours. Le supplice devait être tellement horrible qui plus est! Sans compter le venin de ces bêtes là qui si il ne l'achevait pas...Lui laisserait de terribles séquelles.
-Tu me parlais de niveau de troisième année! Mais quel est le tien pour m'attacher et m'enfermer, je ne peux même plus me défendre!
Cria-t-il au comble de la rage et du désespoir. L'injustice grondait en son coeur. Pourquoi lui? Bien sûr l'adolescent ne souhaitait à personne de vivre ce qu'il avait vécu et ce qu'il vivait désormais mais c'était tellement...Il n'y avait même pas de mots pour désigner ce coup du sort lui tombant dessus alors qu'il revenait d'une séance photos même pas prévue au programme et que suite à cette attaque le métisse devait se rendre une fois par mois chez Madame Pomfresh-Bon déjà avant il le faisait à cause de sa santé fragile mais les rendez-vous duraient moins-et finir par trouver au bas des escaliers une folle dangereuse. Oui c'était injuste et cela le mettait dans une colère incroyable.
Ses doigts continuaient leur travail, agiles et infatigables malgré la douleur qui les vrillaient, la pression des chaînes et du propre corps de l'adolescent limitant leur réussite. Le sorcier se demanda furtivement comment le tonneau de fourmis avait pu atterrir là. Il n'était pas présent avant; c'était évident, logique! sinon toutes les bêtes auraient envahi la salle...Narcissa ne pouvait pas les contrôler, même dans le monde de la magie ce pouvoir n'existait pas! Le métamorphhomage trouva enfin un avantage à son régime draconien lorsque d'un coup sec sa main gauche se dégagea de son étau. Son épaule était encore coincée mais il s'imposa tout de même une rotation.
-Finite Incantatum!
Il tomba lourdement sur le sol. La chaise se rompit et la pression des chaînes se défit. Le mannequin resta un moment, encore affolé et à bout de forces sur le sol, sonné par sa chute et par tous ces événements. Ses yeux d'or contemplèrent son agresseur; la décrivant minutieusement. Ca le faisait tenir...Cette idée de lui causer des problèmes par la suite, de la dénoncer si il s'en sortait. Celle-là ne pourrait pas s'échapper aussi impunément que l'autre. Elle faisait visiblement parti de Poudlard et donc était elle-même enfermée. L'adolescent songea à la plainte qu'il porterait, dessinant mentalement les traits de celle qui n'était plus une Ombre pour s'en souvenir. Les graver dans sa mémoire n'était pas très difficile en fait. Retrouvant un peu de force et beaucoup de rage de vivre le sorcier se redressa lentement. Il brandit sa baguette, faisant de son mieux pour viser juste.
-Puisque tu aimes les insectes! Sois-en un! Insecto !
Alix ne savait pas si il avait bien visé. Mais ce sort apprit en DFCM correspondait parfaitement à la situation. Sa situation d'insecte dégoûtante.
Sortilège Insectisant --> Fait pousser des antennes ou des tentacules sur la tête de la victime, la rendant incapable de parler et l'obligeant à ramper sur le sol: inscrit dans la liste des sorts utilisables de troisième année. Je ne mets pas le lien, ça me fait bugguer |
| | | | - Narcissa Bower
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| | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Mar 28 Avr - 1:38:52 | |
| Le mioche était totalement ridicule. La situation était grotesque. Il piaillait comme un décérébré, rien de bien réjouissant. Voilà où était passée la fierté des Serpentard. Par Merlin, le grand Salazar devait se retourner dans sa tombe. C’était devenu tellement navrant et déplorable. La dégénérescence, la souillure et la débilité profonde habitaient dorénavant dans l’entre des Serpents. L’héritière Bodom lutterait contre les traitres et les impurs, jusqu’à sa perte, elle en était convaincue. Mourir pour ses idées, combattre contre le mal, mener un combat sans faille et sans pitié. Elle se l’était jurée.
Les remarques du jeune garçon n’étaient pas des plus éloquentes. S’il ne savait pas se mesurer en duel avec plus fort que lui, au moins pouvait il faire l’effort d’avoir du répondant. Mais non, son discours était si ennuyant et vide de sens. Son discours, ou pourrait-on dire son monologue, vu que la Vipère ne répondait pas. En effet, cette dernière restait muette, le visage neutre, comme si de rien était. Avec un camarade de maison planté dans le vide, au dessus d’un tonneau grouillant de fourmis tueuses. La scène paraissait pour le moins étrange. Mais pour la jeune sorcière, le burlesque en devenait comique. Un mélange de genre, ce qui fit sortir de la fine bouche de la Vert et Argent un rire cristallin, un de ces rires malsains et dérangeants, que l’on se garde bien d’entendre. Il pouvait donner la chair de poule, tel un souffle froid nous parcourant le dos.
-Finite Incantatum!
Pas très malin, mais plutôt rapide. Le garçon avait réussi à hisser une main hors des chaines qui l’entouraient, pour lancer un sort à l’aide de sa baguette. La Brune aux yeux clairs avait commis une erreur. En effet, elle aurait du lui retirer sa baguette et la garder soigneusement auprès d’elle. Soit, ce n’était pas la fin pour autant. Il tomba à terre, un peu sonné. Narcissa avait le temps d’analyser la situation et se préparer à la défense. Il allait lui jeter un sort, c’était prévisible, à présent qu’il s’était libéré de son emprise.
La peur l’avait donc quittée, peut-être avait-il comprit le but de cette salle. Le tonneau disparu par la même occasion. Et le sort arriva.
- « Protego ! »
Un sortilège de protection, que son cadet n’était pas censé connaitre, un point fort pour la Ténébreuse.
- « Arrête donc de faire mumuse gamin, tu n’es pas à la hauteur.
Au fait, la maison de tarés dont tu fais partie, c’est la mienne. Mon nom la représente depuis toujours, mon sang est pur. Je suis digne des descendants de Salazar. Ne t’avise plus de souiller son nom, déjà que tu aies le droit de loger dans notre antre me mets hors de moi. D’ailleurs, rien que le fait que tu existes me mets hors de moi. Tu es une tare, une erreur de la nature. Une tache. »
Ton dédaigneux, air méprisant, regard fusillant.
- « Etrange d’ailleurs ton choix de sortilège. L’insecte entre nous deux, je crois déjà t’avoir fait comprendre que c’était toi. Sous les semelles de ma chaussure, voilà où est ta place. »
Puis la Vipère s’approcha de lui, la baguette à portée de main, mais sans rien tenter. Elle semblait onduler vers lui, sa silhouette fine et gracieuse avançant avec classe, digne des personnes de son rang. Elle était près, trop près, une distance presque intime, entre deux adversaires. Elle plongea son regard océan dans le sien. Déstabiliser, troubler, provoquer, toujours. Il s’agissait des maitres mots de la Ténébreuse. Puis des paroles, toujours autant froides, mais le ton se voulait plus provocant, moins neutre et distant. Il fallait qu’il réagisse.
- « Alors morveux, de quoi es tu capable. Aimerais-tu que je souffre ? Je suis à ta portée, une dangereuse promiscuité, tu devrais en profiter. »
Narcissa aimait jouer avec le feu, elle s’en était d’ailleurs bruler les ailes. L’angélisme était totalement dissous pour laisser place aux Ténèbres. Le risque, l’aventure, le danger. Ces sensations devaient être présentes dans sa vie, pas d’interdits, juste du ressenti. Il fallait croire en des valeurs, se sentir supérieur, fort et vaillant. Avoir la tête haute, ne jamais renoncer, aller de l’avant. Le pouvoir, c’était bien connu, n’appartenait qu’à ceux désirant l’obtenir. Les faibles n’avaient pas leur place dans le monde magique. Puis, il fallait bien l’avouer, Narcissa faisait partie de ceux croyant dur comme fer à la supériorité du Sang Pur. Les traitres à leur sang étaient faibles, ainsi que les impurs, les sang-mêlé, les sang-de-bourbe et toutes ces cochonneries là. Elle croyait à des valeurs sures, au sens éthique et morale. La place de la famille pourtant n’avait plus beaucoup d’importances à ses yeux. Vu que la Vert et Argent ne savait même pas si ses propres parents étaient encore de ce monde... Fait peu commun pour une adolescente de quinze ans. Mais Narcissa était bien loin des jeunes filles ordinaires, avoir entretenu au sein de Poudlard des relations avec le Lord Noir, on ne pouvait pas dire que c’était affaire courante... |
| | | | | | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Mar 28 Avr - 8:58:02 | |
| HJ: Pardon c'est court, vraiment court même  «Tu es une tare, une erreur de la nature. Une tache. »Prononcé peu après son sortilège de protection sortit d'il ne savait où cette phrase surtout lui brisa le coeur. Il savait pertinnemment qu'il ne devait pas sattendre à des gentillesses avec elle mais on pouvait très bien prendre l'habitude de certaines choses sans jamais le supporter pour autant. Les insultes? Alix les connaissaient déjà de même que cette phrase ressortant si souvent entre les lèvres de son taré de frère qui ne le torturait pas que parce que son père plus modéré quoique n'en pensant pas moins le retenait. C'était toujours aussi douloureux; plus encore prononcé par un parfaite inconnue. Que pouvait-il répondre à cette attaque du haut de ses 13 ans ? Rien... Il n'y avait rien à répondre sous peine de la acher encore plus or son sort de " protego" qu'il ne connaissait pas lui avait prouvé combien elle était meilleure, plus âgée forcément. Elle lui parla ensuite de l'insecte qu'il était mais le jeu de mots stéréotypé lui fit moins de mal que la phrase d'avant. Il se contenta de garder la tête plus ou moins haute tandis qu'elle s'approchait avec orgueil de sa victime. Elle était belle et sa silhouette était parfaite. Elle se mouvait presque comme un mannequin pourtant Alix ne doutait pas qu'elle n'ait jamais exercé ce métier...Il n'aurait pas oublié son visage et puis elle était beaucoup trop instable pour ça déjà que lui-même était à la limite du supportable en étant bien plus doux qu'elle. Non cette fille n'était pas modèle...Juste fière de son rang élevée dans le vieux principe de l'enfant parfait...Modèle justement pour ceux qui veulent faire un jeu de mots. L'adolescent la laissa s'approcher... Il avait survécu à la Mangemorte grâce à ça...pourquoi ne pas le retenter? Les sang-pur -car à ne pas en douter elle était l'une d'elle- méprisaient les techniques moldues... C'était peut-être sa chance de salut: un manque de répondant en combat au corps à corps comme pour l'autre...Bon d'accord plus âgée et corpulente...Mais il n'avait plus rien à perdre.
- « Alors morveux, de quoi es tu capable. Aimerais-tu que je souffre ? Je suis à ta portée, une dangereuse promiscuité, tu devrais en profiter. »
Il la laissa faire un ou deux pas, son sang vrillant jusque dans ses tempes alors qu'il serrait les poings. Evidemment sa main droite refusa de le faire totalement, surtout que par-dessus ses cicatrices elle lui l'avait de nouveau abîmée mais la douleur....L'adolescent la refusa, laissant place à sa chance de survie. Le tonneau avait disparu et le sorcier soupçonnant de plus en plus un lien avec ce lieu situé au coeur de l'école se promit d'y réfléchir pour essayer de s'en sortir d'une façon ou d'une autre....Mais pour l'instant elle s'offrait à lui, pensant certainement que le Serpentard allait essayer de lui jeter un sort voir la supplier....Ce serait d'ailleurs logique que Alix brandisse sa baguette....Mais au contraire l'adolescent la rangea promptement en moins de deux secondes pour ne pas la briser et sauta sur elle, essayant avec l'élan malgré sa frêle silhouette de l'envoyer rouler à terre.
-Torturer....N'est pas mon apanage! Je veux juste sortir d'ici !Bien sûr que Alix voulait lui faire du mal mais il ne voulait pas être comme elle...Jamais ! C'était l'une des choses qui le faisait tenir dans cette nouvelle bataille où il était le plus faible. |
| | | | - Narcissa Bower
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Pensine
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| | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Jeu 14 Mai - 22:58:03 | |
| [ HJ : Désolée pour le retard ! ]
Les paroles de la Vipère l’avait blessé, touché en plein le cœur. Elle le ressentait, il souffrait, se lamentait. C’était tellement jouissif de ressentir cette émotion. La Serpentard avait depuis bien longtemps chassé tous ces stupides sentiments de son âme. Mais elle pouvait tout de même les ressentir, en jouant avec ses petits et imbéciles camarades. Une sensation plaisante s’emparait de la jeune fille au cœur noir, à chaque fois qu’elle mettait la main sur le point sensible de ses adversaires. Elle aimait la souffrance des autres, mais dans l’enceinte de l’école de Magie, tout ce qu’elle pouvait faire n’était guère suffisant. Elle en voulait davantage, vivre du malheur des autres. Se sentir plus forte à chaque misère, à chaque sacrifice. Elle voulait ressentir la Mort, avoir du sang sur les mains.
Les pensées de la Ténébreuse divaguaient de plus en plus, ces sensations malsaines s’emparaient d’elle à chaque instant. Elle ne pouvait lutter contre le Mal, puisqu’il faisait d’ores et déjà partie d’elle. De toute façon, personne n’était venu à son secours lorsqu’il en était encore temps. Sa famille était du coté du Mal, ses connaissances le sont aussi. Puis l’adolescente a choisit elle-même sa voie. Elle a trouvé en solitaire vers quel chemin elle allait se rendre. La route des Ténèbres, ce fut celle qu’elle choisit. Un aller simple vers l’Enfer, le retour n’était désormais plus envisageable. La Vert et Argent était prise au piège de son destin, enchainée à son propre boulet de démolition. Il fallait vivre pour obtenir le pouvoir, faire régner les forces du Mal. C’était à cela, que la future femme consacrerait son existence.
Le garçon efféminé mit du temps à réagir à l’attaque dissimulée de la jeune fille. Elle voulait faire ressortir le démon en lui, lui faire jeter des sorts. Elle se mettait exprès en danger, dans une étrange promiscuité, mais rien n’y faisait. Lorsqu’elle le vit ranger sa baguette, elle haussa un sourcil d’étonnement. Il allait faire quoi au juste ? Hisser le drapeau blanc... Il avait peur, c’était absolument pathétique. Son ignorance et son manque d’initiative était terriblement ennuyant et désespérant.
En revanche, fait encore plus étrange, son cadet vint d’un mouvement brusque se jeter sur la Brune au teint pâle. Tel un vulgaire moldu... Elle, qui s’était mise en position de faiblesse, prête à courir le risque de se faire jeter un sort. Ce traitre en avait profité pour se jeter sur elle de la manière la moins élégante. Un moldu, un être qui ne sait se défendre que par ses poings voilà. Rien de bien respectable et envieux, bien évidemment. Toute cette action n’amenait rien de valeur. Résultat si faible, si lamentable. Puis le ver luisant ponctua son geste stupide, par des paroles qui l’étaient tout autant :
-Torturer....N'est pas mon apanage! Je veux juste sortir d'ici !
Les deux jeunes gens roulèrent l’un par-dessus l’autre pendant quelques secondes. Avant que Narcissa prenne l’avantage et l’immobilise. Il n’était pas bien gros, mais avait de la force tout de même. Sous ses apparences de fillette, se dissimulaient tout de même une musculature masculine. L’héritière Bodom était positionnée à califourchon sur son adversaire, elle exerçait une forte prise sur la gorge de ce dernier, pour le maintenir fermement au sol. Si cela lui plaisait de jouer à mains nues, grand bien lui en fasse. Et s’il n’avait pas compris la dominance de la Cinquième année, elle pourrait très bien lui rappeler avec rage où se trouvaient ses attributs de mâle... Bien que pas très experte au combat au corps à corps, en tant que bonne sorcière. Il n’était pas nécessaire de rappeler que certaines parties faisaient désagréablement souffrir, lorsque l’on s’en charge sans délicatesse.
Puis la Vipère fit apparaitre une lame de la salle magique. Puis se leva, menaçant le cœur du jeune homme avec son nouveau jouet.
- « Bien bien bien. Tu n’es qu’un résidu de larves. J’espère au moins que ton bout de cervelle aura compris comment il doit faire sortir son visqueux corps d’ici. Si c’est le cas, je te laisse partir. Sinon, je te tue. »
[ HJ : Bien entendu, tu te dois de trouver la sortie... XD ] |
| | | | | | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] Jeu 28 Mai - 20:33:18 | |
| Malgré son avantage concernant sa constitution-plus ou moins- masculine; le sorcier dû s'incliner devant la 5 ème année au corps plus âgé, plus formé et donc plus fort. Il vit la lame de couteau apparaître aussi mystérieusement sous son cou que l'objet n'était venu à Narcissa. C'était un peu comme le tonneau. L'adolescent se demanda furtivement si la Serpentarde n'avait pas un lien spécial avec cette salle inconnue, probablement secrète et bien enfoui dans les entrailles de Poudlard. Le mannequin essaya de repousser la fille; elle vacilla car malgré son aspect fragile, Alix avait une bonne musculature; peu visible, homogène et surtout développée avec soin pour les séances photos, non pas pour lutter; la natation et la gymnastique n'aidaient pas vraiment à gagner en force... Mais en agilité et en souplesse si; c'était sur ça que le sorcier devait jouer. Le Métamorphomage se glissa petit à petit, un peu plus hors de portée de la lame; pas assez pour se soustraire à la poigne de fer de la Serpentarde mais suffisamment pour se donner une chance de plus de se soustraire si elle attaquait brutalement.
Serrant les dents; trop occupé à se battre pour se permettre d'être désorganisé, montrer sa panique ou encore parler. Le temps s'écoulait doucement et Alix luttait; retrouvant les réflexes acquis au Pré-Au-Lard pendant son si long combat avec une femme certainement plus forte que la cinquième année. Ceci acheva de le rendre encore plus féroce et de lui-même passer à l'attaque; il pouvait le faire! Cette gamine avait quoi? Allez deux ou trois ans de plus que lui... La situation était injuste, l'attaque injustifiée mais ce n'était pas l'heure de philosopher mais de se battre pour avoir l'occasion de le faire après. Tout en maintenant son agresseur suffisamment éloigné, le Serpentard prouvait qu'il méritait sa place dans la demeure; rusé, intelligent à défaut d'être puissant physiquement le modèle ne tarda pas à faire la corrélation entre les désirs de Narcissa et l'apparition de l'objet de ses envies; elle n'était qu'une gamine malgré sa verve et ne pouvait donc créer une salle à son image! Celle-ci existait déjà dans Poudlard, ne lui appartenait pas et donc tout le monde devait voir ses rêves devenir réalité ici... Un peu comme le fameux miroir du risèd dont Alix avait déjà entendu parler. Sauf qu'ici la contemplation n'était pas l'apanage de cette salle, sinon le niveau supérieur à savoir l'exécution de vos actions souhaitées, à l'instant même. De toutes manières le Métisse n'avait pas le choix... Il pouvait toujours essayer puisque ses autres gestes étaient bloqués.
- « Bien bien bien. Tu n’es qu’un résidu de larves. J’espère au moins que ton bout de cervelle aura compris comment il doit faire sortir son visqueux corps d’ici. Si c’est le cas, je te laisse partir. Sinon, je te tue. »
Evitant de se mettre en colère, ce qui lui ferait perdre le peu de contrôle qu'il avait; Alix ferma les yeux et appuya son dos sur le sol un peu plus pour soutenir ses bras qui éloignaient toujours, presque entièrement tendus, la demoiselle folle. Ayant ainsi quelques secondes de tranquilité le sorcier forma le désir dans sa tête... n'importe quoi....Ah oui! Un fil transparent... Un fil de pêche; si fin mais tellement coupant et solide qu'une fois attaché on n'osait pas trop forcer. Il sentir alors quelque chose glisser entre ses doigts... Invisible l'arme nouvelle était entre ses mains. Posant ses mains entre les poignet de Narcissa; faisant tout pour qu'elle ne sente que le contact de sa chair afin qu'elle ne soupçonne rien... L'adolescent paraissant paniquer parce qu'il ne trouvait pas la solution en profita pour passer le fil autour des poignets de la Serpentarde, le tout très rapidement. Mais c'était tellement léger et invisible qu'il ne savait pas si ses noeuds faits aux hasard, entrecroisés se refermaient bien sur les mains de la demoiselle. Priant pour cela: l'adolescent se dégagea en se glissant sous elle, sur le côté et en espérant qu'elle se fasse bien mal en essayant d'écarter les mains ou autre! Le fil aurait tôt fait de la retenir et de marquer un peu sa peau; empêchant pendant quelques secondes à peine le sang de circuler. Il l'avait déjà fait autour de son poignet étant petit pour voir la résistance d'un fil de pêche... Et c'était franchement douloureux, difficile de s'en débarasser bien que le sang ne coulait pas et que ce ne soit pas si dangereux que ça. Disons que la patience était nécessaire pour s'en défaire...
Le sorcier se concentra ensuite... Ca fonctionna! Une porte se dessina sur le mur... Là où la première avait disparu lorsque Narcissa l'avait souhaité. Il se redressa violemment et attrapa sa baguette; si ses mains étaient bien attachées; la Serpentarde perdrait normalement l'équilibre, normalement...C'était ce que le métisse espérait de tout coeur! En tout cas il était debout maintenant, c'était déjà ça... Restait plus qu'à traverser la salle pour s'enfuir enfin. Voyons voir si Narcissa allait tenir sa promesse et le laisser s'en tirer sans lui faire plus de mal maintenant qu'il avait trouvé la solution. |
| | | | | | Sujet: Re: Je demande...Une nuit d'enfer. [PV Narcissa Bodom] | |
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