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 B.U.S.E. Botanique
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  • Le Staff
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MessageSujet: B.U.S.E. Botanique   B.U.S.E. Botanique EmptyVen 1 Mai - 15:43:48

BOTANIQUE
Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire




Consignes :
* Cet examen s'adresse uniquement aux élèves de 5ème année.
* Si vous avez choisi de passer cet examen, envoyez par MP la partie théorique à Sigmund Bachelard ainsi qu'à Minerva McGonagall . En revanche, postez la partie pratique à la suite de ce message.
* Les notes seront affichées dans le topic "Résultats".
* Vous avez jusqu'au 30 Mai à minuit (IRL) pour répondre à cet examen.



Ce devoir se déroulera en deux parties. La première, une Partie Théorique, notée sur 8 points, puis une seconde Partie Pratique sur 12 points.


Partie Théorique:

Thèmes: Les Champignons, les Algues et les Lichens.

Question 1: Les Champignons. (Sur 2,5 points)

* Vous définirez en 5 à 10 points ce qui caractérise un champignon. Cette question pourra être traitée sous forme de tirets.

Question 2: Les Algues. (Sur 2,5 points)

* Vous citerez 2 Algues appartenant au groupe des Algues Vertes, 2 Appartenant au groupe des Algues Brunes et 2 appartenant au groupe des Algues Rouges. Puis vous donnerez 2 utilisations des Algues en Sorcellerie (Libre à vous).

Question 3: Les Lichens. (Sur 3 points)

* Vous donnerez la définition d'un Lichen, en précisant les éléments qui appartiennent au Règne des Fongis ou au Règne des Végétaux.

Partie Pratique:

Thème: Les Succulentes

* Vous avez le choix entre 3 plantes, vous en choisirez UNE seule. Puis avec votre trousse à disséquer, vos connaissances et vos petites mains, vous analyserez l'adaptation de ses plantes aux milieux désertiques et arides.

** Cette partie se fera sous forme de Rp. Elle devra faire minimum 20 lignes. Je vous rappelle que c'est un examen et que le Rp devra en tenir compte! A vous de voir quels éléments doivent apparaitre. Bon Courage.

*** Voici les 3 plantes:

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  • Aïlin Bower
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    Aïlin Bower
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Botanique   B.U.S.E. Botanique EmptyLun 4 Mai - 21:34:21

Aïlin se rendait à l'examen pratique de Botanique. Il venait de passer l'examen théorique, et avait mit sensiblement plus de temps à recenser les informations qu'il connaissait pour moins de parchemin qu'en Divination où il s'était rendu plus tôt. Aïlin était loin de préférer cette dernière à la Botanique (la botanique restant pour lui une matière beaucoup plus utile dans la vie d'un jeune sorcier que la « voyance », pensa-t-il vulgairement), mais celle-ci était beaucoup plus délicate. Les livres d'Histoire de la Magie et les dates ne lui seraient pas nécessaires dans cet examen là, mais bien la connaissance quasi infuse sur les chers compagnons de son professeur Sigmund Bachelard. Heureusement, Aïlin avait pour lui un atout majeur : une mémoire particulièrement développée, le sens des études et l'ambition de, si ça n'était de battre les résultats de Torin, d'obtenir un niveau proche du sien. Et ça n'était pas peu désirer, lorsqu'on savait que son frère aîné avait été le meilleur de sa promotion et de bien d'autres. Il avait donc suivit avec une assiduité totale les cours du professeur Bachelard et s'était particulièrement acharné sur ses livres de botanique, afin d'en tirer les informations qui lui seraient certainement nécessaire à la réussite de son examen.

« Bonjour. »
Prononça-t-il simplement en entrant dans la serre, se séparant des autres Serdaigle lorsqu'il fut appelé. Sous la demande des enseignants présents, il déposa ses effets sur l'une des tables et choisit une des trois plantes succulentes posées devant lui. Il prit le Sclerocactus Uncinatus, l'un des cactées qui ressemblait le mieux à ceux dont il avait révisé il y avait encore quelques jours les propriétés.

« Je choisis le Sclerocactus uncinatus. »
Commença-t-il en prenant le cactée du bout des doigts et en le plaçant devant lui.
« C'est une plante succulente, plus précisément un cactée originaire du Mexique. On peut distinguer les protubérances qui lui font une forme si particulière, ce sont ses côtes, cette espèce en a une dizaine, qui permettent une meilleure absorption de l'humidité en comparaison aux autres espèces du règne végétal et qui lui permettent de mieux résister aux températures arides de son environnement. Selon l'humidité emmagasinée, la plante peut donc se dilater plus ou moins grâce à cette particularité anatomique. »
Il s'arrêta un moment pour observer d'abord les professeurs – comme s'il espérait naïvement une forme d'approbation, puis la plante, cherchant un moyen d'enchaîner sur la suite. Il préféra oublier les formulations qui ferait office de schéma pour se concentrer sur ce qu'il avait à dire, chose qu'il valait mieux faire avant de perdre le fil.
« Pour autre particularité des cactées, bien que ça ne soit pas le cas de chacune des plantes de cette espèce, on peut constater la présence des épines. Ces épines sont des vestiges des feuilles qui ornaient autrefois cette espèce et en sont maintenant l'opposé. Au lieu d'absorber les rayonnements du Soleil, par exemple, la spination permet de renvoyer le trop plein de rayons qui pourraient détruire la plante. Elles permettent en plus de cela de protéger la plante des prédateurs, de réguler la température ainsi que de prévenir de la déshydratation. »

Il observa un moment la plante, avant de poser le doigt sur une épine en particulier tout en la montrant au « jury » qui se tenait devant lui.


« Regardez cette épine là. Elle est beaucoup moins rigide que celle-ci. » Il en montra une autre. « Cela signifie que c'est une épine toute jeune. A maturité, l'épine s'assèche et se rigidifie par déshydratation, avant d'être remplacée par une nouvelle. »
Poussant délicatement les épines en prenant soin de ne pas se piquer, le jeune Bower passa un doigt sur le corps vert grisâtre.
« Derrière les épines, on peut voir l'épiderme de ce Sclerocactus. C'est un organe qui, comme la feuille chez les arbres, a des propriétés lui permettant de se nourrir des rayons du Soleil : il est photosynthétique. A l'inverse de la feuille, l'épiderme d'un cactus en règle générale est fait pour durer des années. »

Aïlin sortit de sa trousse de dissection un petit scalpel et l'approcha de la plante, avant d'en gratter délicatement une partie de l'épiderme dont il venait de faire l'éloge.

« Ce qui rend le cactée si résistant est en partie... ceci. »
Il montra aux professeurs l'extrait de plante qu'il venait de récupérer directement de son cobaye, fit un léger sourire qui se voulait engageant, avant de continuer.
« C'est la cuticule. Elle empêche la perte de l'eau emmagasinée. »

Il déracina ensuite sans grand ménagement le cactée, non sans se piquer le bout des doigts au passage. Il grimaça légèrement mais, l'air de rien, épousseta les racines pour les montrer au corps enseignant.
« Les racines. Elles sont particulières chez le Sclérocactus, car ce dernier a la possibilité de les déshydrater complètement en cas de forte aridité par soucis, encore, d'économie d'eau. »
Cette fois, Aïlin utilisa le scapel pour couper de façon transversale la plante. Une fois sacrifiée en bonne et due forme aux B.U.S.E, il indiqua le centre de la plante du bout du scalpel et expliqua :
« Ceci est la moëlle. Elle sécrète les cellules nécessaires à sa survie. Tout autour jusqu'à la cuticule et l'épiderme se trouve le cortex. C'est là que l'eau est stockée et où le Soleil est absorbé. C'est une réserve de nutriments. Les lignes que l'on voit partant de la moëlle jusqu'à la cuticule est comme les veines chez l'animal, c'est un canal permettant l'irrigation et la distribution de l'énergie dans le... euh, corps... de la plante. »

Délicatement, comme si cela était encore nécessaire au pauvre végétal qui venait de se faire trancher en deux, le Serdaigle posa ses restes sur la table et essuya à l'aide d'un mouchoir de poche la lame de son scalpel.

« Voilà tout ce que j'ai à dire à propos de cette plante et qui fait d'elle une espèce particulièrement adapté aux lieux arides et désertique, où l'eau est denrée rare. »

Déclara-t-il, et l'ensemble des sorciers hochèrent la tête avant de le remercier et de l'inviter courtoisement à sortir, ce qu'il fit avec une flegme non feinte. Il avait fait son possible et repartait confiant : tout surplus d'anxiété était inutile.
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  • Mervin Caerwyn
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    Mervin Caerwyn
MessageSujet: Re: B.U.S.E. Botanique   B.U.S.E. Botanique EmptyMer 6 Mai - 15:07:42

L’examen théorique était terminé. Mervin plia grossièrement son brouillon. La botanique lui réussissait très bien en pratique, mais l’épreuve écrite demandait une mémoire assez exceptionnelle. Tous ces noms techniques, scientifiques lui faisaient tourner la tête. Il n’avait pas appris à aimer les plantes de cette façon. Chez lui, on les traitait selon des coutumes ancestrales et naturelles. Il différenciait le comportement plus que les espèces sans chercher à les affubler d’une série de noms complexes. Cela ne l’avait pas empêché d’étudier ses cours avec le plus grand sérieux cependant. Il aimait cette matière et visait au moins un Effort Exceptionnel. Les premiers de la classe avalaient leurs livres sans passion. Il dédaignait les manuels scolaires et observait les phénomènes sur le terrain. Ses promenades clandestines dans la forêt interdite rendaient ses cours plus concrets. Il ne pouvait pas se plier face aux rats de bibliothèques.
A la fois tendu et confiant, le Serpentard se dirigea vers les serres où devait avoir lieu son épreuve pratique. Le numéro lui donnait une vague idée du sujet. Il risquait de se trouver confronté à une plante tropicale. Ces espèces n’étaient pas ses préférées. Elevé aux confins du Pays de Galles, très attaché à ses terres et à leur flore, le jeune Caerwyn ne s’était jamais beaucoup intéressé à la végétation exotique. Elle appartenait à un autre monde, très éloigné, très différent du sien. Ses premières plantes grasses, colorées, gorgées de soleil, lui étaient apparues à Poudlard. Il les avait tout d’abord considérées comme les plus étranges créations de la nature qui fussent, puis avait appris à les apprécier. Insensible à leur charme tapageur, ou à leurs drôles de formes, il trouvait leurs capacités d’adaptation assez fascinantes. Et justement, l’examen demandait de les expliquer. Mervin constata à regret qu’il ne s’agissait que d’un oral. Il n’était pas nécessaire de savoir y faire avec les plantes pour réussir. Les meilleurs points iraient à l’exposé le plus complet.
Il salua les examinateurs avec un sourire aimable. Son regard, paisible, ne laissait rien paraître des tensions qui le rongeaient doucement. La pratique s’annonçait moins plaisante que prévue. Ses talents d’orateur n’étaient plus à prouver, mais il n’était pas certain de présenter un discours convaincant. Les cactus et autres plantes grasses ne s’inscrivaient pas dans son héritage culturelles. Il ne disposait que de données vagues, de définitions précises et impersonnelles. Qu’importe ! Il ferait au mieux et garderait ses beaux sourires en cas de besoin. Son affabilité touchante avait souvent le don de plaire.
Sur la table, trois espèces attendaient leur passage devant le banc des juges. Mervin, de façon assez superficielle, jeta son dévolu sur la plus belle, l’aeonium, une sorte d’arbuste pourvu de rosettes de feuilles rouges. L’aloe et le cactus l’inspiraient moins. Ces végétaux, pauvres, solides, manquaient d’âme. Qu’étaient-ils sinon que des excroissances de la terre ?
Il posa le pot devant lui, leva un regard vers l’assemblée, et commença d’une voix posée :


- L’Aeonium est, comme nous ne dirons vulgairement, une plante grasse. C’est un genre de plante succulente que l’on peut trouver dans la famille des crassulaceae. Comme toutes les plantes succulentes, elle est originaire de pays qui présentent un climat aride : l’Afrique du Nord, de l’Est et les îles Canaries. De ce fait, l’aeonium a dû s’adapter à des conditions climatiques extrêmes. Les journées sont très chaudes, les nuits fraîches, les averses rares et concentrées sur des périodes limitées.

Son pouls s’accélérait au fil des mots. En improvisant son introduction, il gagnait un débit anormalement rapide, gâté par son accent. Alors il se tut, déglutit, et reprit.

- Contrairement à d’autres espèces qui doivent s’enfouir sous la terre pour survivre, les plantes succulentes peuvent stocker des réserves d’eau. Elles l’emmagasinent sous forme de suc, d’où leur nom, dans leurs feuilles, leurs tiges ou leurs racines.

Il tira un petit scalpel de sa trousse et découpa le bout d’une feuille avec délicatesse. Il ne voulait pas abîmer la plante. Ses doigts s’humidifièrent légèrement. L’intérieur de la feuille était tendre. Il appuya dessus pour laisser suppurer l’eau emmagasinée.


- Dans le cas d’une crassuaceae, la réserve se fait dans les feuilles. Celles-ci, comme vous pouvez le constater, sont lisses, solides et charnues.


Il les caressa presque affectueusement et courba une tige pour désigner le revers de la feuille.


- Afin de supporter les changements de température, les plantes succulentes respirent grâce au processus C.A.M, Crassulacean Acid Metabolism. Le procédé s’identifie plus facilement la nuit mais il faut savoir que ces feuilles sont traversées de stomates. Ce sont de petits orifices qui permettent des échanges gazeux entre l’air et la plante.
– Il s’arma d’une loupe magique puissante et la posa devant la feuille rouge. – Les voici… La plupart des plantes les gardent toujours ouverts. Mais, les succulentes ne les ouvrent que la nuit, lorsque la chaleur est retombée, afin d’économiser au maximum les réserves d’eau. Le jour la lumière solaire libère le CO2 stocké dans les chloroplastes. Le procédé bien connu de la photosynthèse le transforme, et l’oxygène doit attendre la nuit pour être recraché dans l’air. Ainsi, la plante ne prend pas le risque de transpirer la journée.

Son sourire s’élargit, comme s’il venait de dire une bonne plaisanterie. En réalité, Mervin refoulait des tremblements nerveux du mieux qu’il le pouvait. Les idées lui venaient assez vite. Il maîtrisait assez bien le sujet pour tenir vingt minutes en évitant les redites maladroites. Mais l’examen était important. Il l’attendait depuis des mois, et la peur de faillir le tenaillait. Que pouvait-il ajouter de plus avant de parler des racines et de clore son exposé ? Il avait l’impression d’oublier une particularité essentielle. Un regard pensif sur les feuilles luisantes de son aeonium la lui rappela.
Il découpa une fine lame végétale, et la pausa dans sa paume. La pellicule protectrice, éclat vermeil au milieu de sa main, passa sous le regard des examinateurs.


- Afin de limiter les pertes d’eau, les feuilles sont recouvertes d’un voile de vernis qui protège l’épiderme et aide à repousser le soleil. C’est la cuticule, composée de cire et de cutine. Elle est aussi présente chez les autres plantes, mais, beaucoup plus épaisse ici.


Il désigna la tranche. Sur une plante « classique » il n’aurait jamais pu découper la cuticule. On la remarquait à peine. Avec des précautions inutiles, il posa son extrait sur la table et enveloppa sa plante d’un geste de la main.


- Nous pouvons aussi noter que la surface de floraison est très limitée. Pour cette espèce, les feuilles poussent en rosettes au bout des tiges. La surface de ces dernières comporte par ailleurs des écailles très serrées,
– Il passa son scalpel dessus pour le prouver. – qui assurent une ultime protection contre la chaleur. En surface, l’aeonium dresse donc toutes ses défenses et garde ses réserves sous une carapace naturelle parfaitement adaptée à son milieu.

Cette fois, il avait fait le tour. Il ne restait plus qu’à creuser un peu.


- Les plantes succulentes sont capables d’absorber rapidement l’eau de pluie dans le sol. Voyons donc ce qui se passe sous terre.


Muni d’un couteau il retourna la terre sèche et révéla assez vite un gisement de petits cheveux brunâtres.


- Les racines se sont développées afin de drainer l’eau de surface et l’eau profonde. Les premières ne sont rien d’autre que des petits filaments souples et horizontaux.


Il posa son outil et décida d’utiliser ses mains pour dégager les plus grosses racines. Ce serait plus simple. Ses doigts plongèrent dans la terre. Il tira une racine à la surface en regrettant mentalement de ne pas connaître les sortilèges que Bachelard utilisait en classe afin de rempoter les plantes. Il aurait évidemment pu découper son objet d’étude ou le déterrer, mais il estimait que la réussite de son examen ne devait pas se faire par la destruction d’une plante. Il pencha donc le pot en avant afin de rendre la racine plus visible.


- Les autres racines, plus solides préfèrent creuser jusqu’aux nappes phréatiques… quoiqu’ici elles ne trouveront rien d’autre que de la céramique.


La conclusion se fit sur une note amusée. Les yeux du Serpentard pétillèrent, et il envoya un sourire franc, reconnaissant, à ses auditeurs. Evidemment, il ne les dérida pas. Le visage impassible, ses juges se contentèrent d’opiner du chef en guise d’approbation. Avait-il fait bonne impression ? Il l’espérait de tout cœur. Ses muscles se relâchèrent doucement.


- Je vous remercie…
, dit-il, poli.

Il s’inclina et se retira en les saluant. Les mots tournaient encore dans sa tête. Mais il les chassa vite. Les délibérations n’étaient pas à lui, et il avait encore beaucoup d’épreuves à préparer.
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Botanique   B.U.S.E. Botanique EmptyLun 25 Mai - 13:44:44

Les BUSE étaient commencées depuis quelques temps pour le brave Nils, qui défendait comme il pouvait les points des Gryffondor et son propre passage en deuxième cycle. Il avait pour l'instant passé l'Histoire de la Magie, qui s'était étonnamment bien passée, la Divination, matière qu'il n'appréciait guère, ainsi que la Défense contre les forces du mal, qui n'était pas son sujet de prédilection et dont il n'attendait pas grand chose. Ce jour était consacré à la Botanique, de loin la matière favorite du jeune blond, et dont il espérait qu'elle lui apporterait une bonne note. Le matin, la partie théorique s'était bien passée, et la partie pratique était chargée de confirmer cette bonne première impression.

Quand il se présenta sur le lieu de l'examen, il y trouva, déjà présents, deux de ses collègues de cinquième année, respectivement à Serdaigle et à Serpentard. Il les salua d'un signe de tête poli, jugeant pour une fois que l'heure n'était pas aux exubérances et autres fantaisies. L'arrivée des trois professeurs du jury, portant chacun une plante à étudier et l'air sévère. Les deux autres élèves se répartirent entre les professeurs, et Nils se retrouva avec le plus jeune des trois membres du jury, en apparence pas le plus sévère. Il aurait donc à étudier une Aloe aculeata. Avant même de sortir ses instruments de dissection, il expliqua ce qu'il savait de façon générale de cette plante.


« Il s'agit d'une Aloe aculeata, plante de la famille des Aloaceae, et du genre des Aloe. Elle appartient aux catégories des plantes succulentes, mais aussi des cactus. Ces deux catégories sont, par nature, très bien adaptées aux milieux les plus secs. Les plantes succulentes sont en effet capables de stocker l'eau dans leurs feuilles, leurs tiges ou leurs racines.

Ca, c'était pour les généralités sur les familles dont la plante faisait partie. Il allait maintenant décrire plus en détail le spécimen qu'il avait sous les yeux.

« Ce spécimen est encore relativement jeune. En effet, un Aloe plus vieux aurait plus de ramifications et pourrait dépasser 1 mètre de diamètre. L'une des particularités de cette plante est de présenter de nombreuses épines, sur toute la surface de la feuille, ainsi que sur les extrémités tranchantes. »

Nils enfila des gants épais en cuir de dragon pour manipuler la plante, dont il saisit une des feuilles avec la plus extrême précaution, par peur de se blesser.

« Les épines de l'Aloe aculeata sont extrêmement dangereuses car nombreuses et tranchantes. Contrairement à d'autres espèces de plantes succulentes, celle-ci présente des épines très fermes et extrêmement coupantes.

Pour conclure sa démonstration, le blond se saisit d'une lame en argent grâce à laquelle il entailla délicatement une des feuilles de la plante, laissant s'échapper quelques gouttes de liquide.

« Comme je l'ai déjà dit, les plantes succulentes stockent l'eau. Dans le cas de l'Aloe aculeata, l'eau est stockée dans les feuilles. C'est grâce à cela que cette espèce est particulièrement adaptée aux milieux arides, d'ailleurs elle poussa principalement en Afrique. Je vous remercie. »

Il salua le professeur qui lui servait de jury, qui lui répondit par un hochement de tête de remerciement, lui signifiant qu'il pouvait partir. Nils était plutôt content de lui, même si lors des examens, il était difficile d'être réellement catégorique... Si seulement il pouvait obtenir une excellente note en botanique, juste pour pouvoir se moquer de Livious !
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  • Lellia Windfall
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MessageSujet: Re: B.U.S.E. Botanique   B.U.S.E. Botanique EmptyVen 29 Mai - 10:06:18

[HJ: La première partie a été envoyée]

Partie Pratique :

« Berdol, faudra qu’on m’explique ce qu’il m’a prit le jour où j’ai choisi cette matière ! »

Râlant, remuant et vociférant en marchant dans les couloirs de l’école, Lellia se rendait péniblement jusqu’aux serres de botanique. Et pourtant son désarroi était parfaitement compréhensible, la jeune fille était d’une nullité remarquable en ce qui concernait la botanique mais à la suite d’un coup de tête elle s’était finalement inscrite pour passer cet examen là également…celui-ci et d’autres d’ailleurs. Les professeurs boudés par la plupart des élèves de cinquième année à cause de la difficulté de leurs matières respectives n’avaient d’ailleurs pas mis bien longtemps à accepter son inscription tardive. Une élève de plus même mauvaise leur permettait ainsi de se rassurer sur leur propre utilité…finalement la Gryffondor était une bienfaitrice ! Et elle aurait dû être épaulée par tous les autres élèves, ce qui était pratiquement le cas puisque les lions des années inférieures avaient fait tout leur possible pour l’aider dans ses révisions, certains lui avaient donné des coups de main en arithmancie quand d’autres s’étaient penchés sur le programme de botanique pour lui en pondre un petit résumé. Cependant comment pouvait-elle ingurgiter en quelques jours le programme de toute une année ? C’était purement et simplement impossible, même en prenant des potions pour garder éveiller (plus communément appelé café) elle n’avait pu en apprendre qu’une petite partie, mais une partie qu’elle connaissait par chœur, qu’elle aurait pu réciter sur une simple demande et sans même avoir à s’arrêter pour réfléchir. Quand au reste ? Et bien c’était un mystère total pour elle. En conséquence de quoi, soit elle avait de la chance et tombait sur l’une des plantes qu’elle connaissait, soit elle hériterait d’un magnifique T.

S’arrêtant net devant la serre d’examen, elle fronça un peu le nez en voyant qu’une fois encore, elle allait devoir attendre son tour. Heureusement, la partie écrite qu’elle avait passé le matin même s’était plutôt bien passé et elle devait l’avouer, ce miracle n’était dû qu’à l’aide miraculeuse de la petite Eve, en effet, la première année avait réussi à lui expliquer dans le détail ce qu’était les champignons, les algues et les lichens et par conséquent Lellia avait pu pondre quelque chose de suffisamment bien pour qu’à présent elle n’ait pas trop à stresser.

Voyant la mine réjouis de la plupart des autres élèves, la Gryffondor perdit cependant un peu de sa superbe, ils devaient tous être d’excellents élèves, studieux et appliqués pour qui la botanique devait être une véritable passion. Alors comment dans un cas pareil pouvait elle prétendre à une bonne note ? L’usurpatrice qu’elle était allait forcément se faire découvrir, d’autant plus qu’elle n’avait pas suivit le moindre cours de botanique durant l’année. Fuir, c’était là la seule solution qui lui permettrait de conserver un tant soit peu de dignité. Mais, alors même qu’elle allait faire le chemin inverse, son nom fut appelé. Elle hésita un instant mais quand elle vit les regards des autres élèves braqués sur elle, elle comprit qu’elle n’avait désormais plus le choix. Elle allait devoir se rendre totalement ridicule.

L’adolescente entra donc dans la serre et salua le professeur de Poudlard dont elle ne connaissait même pas le nom
*elle est où Chourave ??? Shocked * ainsi que ses confrères avant qu’on ne lui explique ce qui l’attendait.

MERLIN EXISTAIT DONC !!!!!!

Elle en avait la preuve irréfutable à présent ! Parmi toutes les variétés de plantes existantes il avait fallu que l’examen tombe très exactement sur la seule qu’elle avait étudiée en détails (comme par hasard Very Happy). Les plantes succulentes, les plantes grasses donc ! Un soupir de soulagement s’échappa de sa bouche alors même qu’un sourire appréciateur lui rendait enfin figure humaine, elle n’était pas encore sortie d’affaire mais au moins elle ne resterait pas muette comme un Serpentard amoureux. Sortant avec soin les instruments dont elle aurait besoin pour son analyse, elle commença son introduction, sa voix sûre d’elle contrastant étrangement avec l’attitude qu’elle avait adopté jusqu’à présent.


« Bien, si vous permettez je choisirais donc l’Aeonion, ce qui signifie éternel en grec, plus communément appelée Aeonium arboreum atropurpureum ou tout simplement Aeonium. Cette plante est ce que l’on appel une plante succulente ou grasse, particulièrement bien adaptée aux zones arides elle a pour caractéristique majeure de parfaitement retenir l’eau et de l’économiser grâce à des particularités que je vous exposerais plus tard. »

Particulièrement à l’aise dans cet exercice, la jeune fille semblait prendre un certain plaisir à en rajouter des tonnes dans ses intonations et ses manières, se mettant ainsi en scène alors qu’elle continuait de parler en présentant la plante comme l’aurait fait une de ces présentatrices de la télévision moldue.

« Pour l’instant je vais m’attarder sur ses caractéristiques biologiques et sa classification dans le monde de la botanique. Appartenant donc à la famille des crassulaceae, dont il existe plus de 1300 espèces, on dit d’elle qu’elle est herbacée ou sous ligneuse, c'est-à-dire qu’elle renferme peu de lignine qui est hydrophobe, ce qui parait logique étant donné que les plantes grasses sont au contraire xéromorphique, c'est-à-dire qu’elles retiennent l’eau que ce soit dans leurs tiges, leurs feuilles ou leurs racines. On trouve principalement l’aeonium en Afrique du Nord et de l’Est et dans les îles Canaries qui sont réputés pour leurs températures élevées tout au long de l’année. »

S’arrêtant un instant pour reprendre sa respiration, il lui semblait que tout ce qu’elle avait à dire essayait vainement de sortir en même temps de sa bouche. Chose qui était pour le moins désagréable puisqu’elle risquait ainsi de s’emmêler les pinceaux si elle ne faisait pas extrêmement attention.

« Pour terminer mon introduction, j’aimerais préciser que cette plante se présente sous la forme d’un petit arbuste au feuillage persistant vert-pourpre qui peut mesurer jusqu’à 70 cm de haut et qui fleuris d’avril à juin sous la forme d’épis conique de fleurs en panicules jaunes vifs. Comme toutes les plantes grasses, elle aime le soleil et les terres arides ce qui s’explique par le CAM, c'est-à-dire le Crassulace….Crassulacean Acid Metabolism. »

Sortant enfin de sa pochette de botaniste une petite pince, elle s’approcha un peu plus de la plante et commença à en désigner des parties tout en continuant de parler d’une voix un peu trop empressée.

« Je vais vous expliquer ce processus….même vous devez déjà le connaître puisque c’est vous qui me l’avez appris…heu bref, donc. Je vais commencer par vous montrer les stomates. » Retournant avec soin l’une des feuilles de la plante avec sa pince, elle prit sa baguette et en agrandit une partie à l’aide d’un sort de grossissement.

B.U.S.E. Botanique 300px-Estomas2

« Voilà, c’est ce qui permet à la plante de respirer, cependant, au contraire des autres plantes, les plantes grasses absorbent le gaz carbonique la nuit pour le rejeter ensuite le jour sous forme de CO2 dans les chloroplastes afin d’être transformé en glucide grâce à la photosynthèse. L’oxygène alors produit n’étant libéré que la nuit. Ce processus permet ainsi à la plante de dépenser moins d’eau puisqu’elle ne fait pas deux actions à la fois comme les plantes ordinaires. En gros, elle ne transpire pas en modérant ses efforts. »

Voilà, ça au moins c’était fait, elle n’avait jamais été très douée pour expliquer les choses mais ça elle l’avait tellement bien compris qu’elle aurait pu l’expliquer à un Poufsouffle. Réfléchissant un instant à ce qu’elle pouvait dire d’autre, elle fit le tour des choses communément attendu dans ce genre de cas.

*J’ai parlé de ses feuilles, des fleurs, de ses particularités….il me reste donc les racines et deux trois trucs en plus.*

« Bien, depuis tout à l’heure je parle de l’eau qu’elle conserve grâce à certains mécanismes mais je n’ai pas précisé que cette eau était principalement conservée à l’intérieur des feuilles, comme vous pouvez le constater elles sont particulièrement charnues d’ailleurs. Ceci est permis grâce à la présence de cuticule qui est composée de cutine et de cire et l’eau est avant tout absorbée par les racines….qui ressemblent à toutes les autres racines donc je vais peut être évité de faire du mal à cette pauvre plante. »

Un peu trop sûre d’elle ? Peut être mais à présent elle en était certaine…elle allait avoir une notre absolument géniale !!!

« Pour finir, nous pouvons noter que cette plante ne donne pas de fruits et se reproduit par le bouturage, c'est-à-dire grâce à un organe ou une partie de la plante qui se trouverait isolé du reste de la plante, c’est donc une sorte de clonage. Elle n’est pas toxique et peut par conséquent être utilisée en magie, pour des potions de guérison ou de résistance au feu, ce qui peut être fort utile. Voilà, je crois avoir tout dit….au revoir. »

Ramassant avec empressement ses affaires, Lellia avait hâte de retrouver ses camarades pour leur dire à quel point elle avait cartonné pour une fois.
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