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 Petite devient Grande [PV Misuho Samejima et Narcissa Bodom]
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MessageSujet: Petite devient Grande [PV Misuho Samejima et Narcissa Bodom]   Petite devient Grande [PV Misuho Samejima et Narcissa Bodom] EmptyDim 17 Déc - 17:07:01

** Et voila, à trop vouloir en faire j'ai finis par me perdre, c'est malin ça. Décidément, je n'arrive pas à me montrer suffisamment à la hauteur des Vipères. Bien entendu j'ai le répondant, mais parfois j'ai l'impression de ressentir trop de sentiments ... **

Pensait la jeune italienne perdue dans la forêt interdite. Comment en était-elle arrivée à cette situation ? Il n'y avait rien de plus simple : elle avait décidé d'aller réfléchir un peu sur ce qu'elle avait déjà vécu depuis son arrivée à Poudlard. Le bilan avait été catastrophique et elle avait finit par quitter les sentiers, se retrouvant au beau milieu des grands arbres, de minces faisceaux de lumières transperçant l'épais plafond de feuilles. Une très légère brume recouvrait la terre gelée et les bruits apaisants de la forêt rendaient le tout des plus plaisants. Etiolona se sentait bien, en harmonie avec ce lieu, mais doutait de sa place chez les serpents. Elle ne savait plus trop où elle en était, où elle se situait et n'avait envie d'en parler à personne. Narcisse prendrait ça comme la belle excuse pour l'évincer, la dégagée, Calicia voudrait la convertir à l'amour universel, Yume ne ferait que l'observer sévèrement et Tara ... bah elle comprendrait rien en vérité. Etiolona se retrouvait donc avec des doutes pesant sur le coeur et personne pour les écouter, pour lui expliquer. Elle regardait souvent ses camarades, elle retrouvait alors chez eux la même capacité à mentir qu'elle possédait, le même sens de la manipulation, la rage de vaincre semblable, mais tous avaient l'air beaucoup plus renfermés qu'elle, beaucoup plus ternes. Chaque fois, elle se disait que les émotions vives qu'elle ressentait, et son envie de s'entendre avec certains de ses camarades de maison la mèneraient à sa perte. Etiolona était ainsi parvenue à se convaincre que pour devenir une vraie Serpentarde, une Vipère, elle ne devrait plus ressentir et elle avait peur de ne jamais y arriver ...

Et maintenant elle était là, complètement paumée mais rassurée d'être loin de ses confrères et consoeurs les Serpentards. Et si l'un d'eux voyait son mal aise, sa "faiblesse" ? La dernière chose que souhaitait la petite italienne était d'être traitée comme une traîtresse, elle était fière d'être dans la maison de l'illustre Salazar, la même que ses parents, d'avoir eut les capacités, la fourberie pour y entrer. Mais cela faisait naître en elle une pression qui augmentait de jour en jour, celle de ne pas décevoir sa maison, de s'en montrer toujours digne, de devoir grandir plus vite que prévu, de ne plus pouvoir aimer son chien ... Est-ce que c'était une obligation d'avoir cet air mort, de n'être que solitude ? Quand elle voyait Narcisse, si froid et si abandonné ... elle avait peur que pour pouvoir être digne de sa maison elle doive lui ressembler. Etiolona ne laissa tombée fort peu gracieusement sur une souche d'arbre et prit sa tête entre ses mains. Salazar ce que c'était difficile, elle ne savait plus où elle en était.


** J'aimerais savoir ... Mais je ne vois personne pour m'apprendre. **

Songea-t-elle avec dépit. Mais elle fut tirée de ses réflexions lorsqu'un bruit de branche qui craque se fit entendre. Ohlala, tout ça c'était mal barré pour elle. Nu une, ni deux elle agrippa sa fidèle baguette et pointa approximativement dans la direction du bruit. Nul besoin de faire de la lumière, cela ne grillerait sa seule chance de ne pas se faire voir.

[HJ : voila, j'espère que ce n'est pas trop nulle, mais je trouve ce topic important pour mon personnage tongue Et c'est avec vous deux que je vais le faire ^^]
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MessageSujet: Re: Petite devient Grande [PV Misuho Samejima et Narcissa Bodom]   Petite devient Grande [PV Misuho Samejima et Narcissa Bodom] EmptyJeu 21 Déc - 21:18:13

[Hj : S’mignon… : ) ]

Le bruissement des feuilles cessa : l’ombre qui rampait vers la jeune sorcière s’évanouit dans l’obscurité qui l’avait craché… Etiolona retrouva alors la solitude dans laquelle elle baignait jusqu'à présent, perdue au cœur de la forêt interdite, avec pour seul compagnon de misère, sa conscience écorchée par le marasme…
Absorbée par la défensive qu’elle comptait imposer à l’intrus, Etiolona ne s’aperçut pas qu’une invitée se tenait là depuis un temps maintenant. L’odeur de tabac trahit la nouvelle venue ; cette dernière n’avait soufflé mot, semblant faire abstraction totale de la présence de la jeune sorcière. Il fallait être aveugle pour s’indifférer de cette nouvelle actrice qui venait alors d’assombrir plus encore l’atmosphère déjà bien noire de ce théâtre dramatique.
Misuho dégageait cette impression néfaste que l’on pouvait ressentir face à une marâtre : spartiate, froide, et si sûr d’elle qu’envenimer votre vie allait être un jeu d’enfant… Le visage de la nippone ne traduisait aucune expression du large dictionnaire des faciès humaines : on ne saurait dire si c’était la contrariété ou la satisfaction qui s’était emparé du personnage. A l’instar de cette moue anonyme, les yeux noirs de la japonaise, communiquait tout le mépris qu’elle pouvait ressentir à l’égard de l’inconnu. Elle fixait silencieusement les broussailles, complices de la disparition de fugitif. A moins d’être tout aussi antipathique, on ne pouvait que fausser compagnie à la vue de ce personnage dérangeant –et dérangé-…

La cigarette se consumait entres ses lèvres, les cendres dévorant le tabac qu’inhalait Samejima de plein poumons… Ce n’est qu’après un temps qu’elle déroba un regard à la jeune sorcière, la toisant du coin de l’œil, comme si elle s’économisait au point d’accorder le strict minimum d’attention que l’on pouvait donner à une personne…
La nippone regardait de biais le blason des Serpentards qu’arborait Etiolona : ce tissu, Misuho le portait aussi, brodé sur un pan de sa cape noire, mais à l’inverse de celui de sa cadette, le sien était griffé, usé par le temps et, vestige de biens des péripéties. Autre différence : l’adolescente portait négligemment l’habit des Serpentard sur son épaule, ce qui ferait dresser les cheveux sur la tête aux jeunes étudiants de Poudlard, si fiers d’exhiber leurs maisons respectives.
L’orientale tira une latte et détacha sa cigarette de ses lèvres, prenant enfin la parole après un silence inquisiteur…


« Le vieux se borne toujours à ce que je vois… Enrôler des misérables dans une guerre qui ne les concerne pas… pour en faire…»

Une nouvelle bouffée de fumée : le poison avait depuis longtemps entamé sa santé –dont elle se contrefiche royalement-.

« …ça. »

Misuho délivra un regard réducteur à la jeune sorcière, ponctuant ainsi ses paroles méprisantes…
Elle ne devinait pas le malaise qui faisait souffrir Etiolona à cet instant, l’enfant étant emprunte aux sentiments noirs que l’on pouvait nourrir face à la remise en question tant redoutée, crainte par chacun de nous lorsqu’une perte de confiance s’annonce… Mais à vrai dire la nippone n’y prêterait pas attention…
Samejima détourna le regard pour fixer à nouveau un point d’horizon face à elle, contrariée de ne pas avoir pu rejoindre le fuyard qui s’était résigné à se présenter à Etiolona. Amère, elle mettait cet échec sur le dos de cette dernière, dont le seul tort avait été de se trouver là. C’était là une habitude, que de se rejeter la faute sur autrui : Misuho trouvait toujours une bonne raison de culpabiliser son entourage, et elle réussissait car exister était pour elle une erreur…


« Foutue gosse… »

L’indésirable en question était en proie aux doutes, la certitude du choix de sa maison se dissipant son esprit embrumé. Samejima n’était sûrement pas une épaule sur laquelle se reposer mais elle possédait un certain point de vue bien particulier qu’elle avait acquis avec le recul de l’âge, mais surtout grâce à ses expériences personnelles…

Misuho reprit, toujours aussi glaciale, feignant de s’étonner qu’Etiolona ne soit pas encore partie…


« Tu es encore là toi ? … »

Malgré l’assurance de la nippone, le visage de celle-ci se dessinait d’un rictus de douleur qu’on aurait pu aisément confondre avec la noirceur du personnage…
La robe rouge de Misuho était discrètement imbibée de sang en son flanc, non pas de celui qu’elle poursuivait mais bien du sien…
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MessageSujet: Re: Petite devient Grande [PV Misuho Samejima et Narcissa Bodom]   Petite devient Grande [PV Misuho Samejima et Narcissa Bodom] EmptyMar 26 Déc - 0:29:00

[ HJ: Ce n'est pas du tout nul miss !
Et désolée pour le retard ! Wink ]



Cela faisait presque une heure maintenant que Narcissa demeurait dans la forêt interdite. Elle aimait s’y promener, faire le vide, n’ayant que Dame Nature pour seule compagnie.
La Serpentard était retournée au même endroit qu’auparavant, là où elle avait rencontré son préfet, l’héritier Malefoy. Ils avaient discuté de tout et de rien, cette discussion s’était révélée très enrichissante et instructive, elle l’avait beaucoup apprécié.
Comme quoi, on fait toujours des rencontres, même dans un endroit censé être dangereux et donc interdit..

La Vert et Argent marchait, ne se souciant guère des environs, elle voulait rester seule face à elle-même, réfléchir ou non. Laisser vagabonder ses pensées, elle aimait faire cela.
Cette peste si haineuse et froide, se retrouve douce et presque sereine lorsqu’elle est seule et détendue, ce qui est que très rarement le cas dans Poudlard.
Avec tous ces gamins partout, ces vermines détestables. Bien entendu, Narcissa elle aussi est une gamine au point de vue de son âge. Douze ans, oui c’était jeune. Mais la deuxième année n’avait pas l’esprit d’une gamine, elle savait entretenir une conversation, puis ne couinait pas idiotement pour un rien.
Son seul défaut -qui n’était pas pour elle considéré comme un défaut- était son envie et son goût exacerbé pour le sang. La valeur du sang, le contact du sang, tout ce qui est lié au sang était primordial pour la jeune fille.
Elle s’emportait facilement contre ceux ne respectant pas un certain nombre de critères fondamentaux et nécessaires pour être un bon sorcier.

Après avoir passé par le lieu qui lui était familier, elle décida de prendre le chemin du retour, le couvre feu était déjà passé, elle serait en retard une nouvelle fois.
Jamais encore elle ne s’était fait prendre, cela n’allait pas changer. Ses escapades solitaires lui faisait du bien, elle sentait le besoin de se ressourcer.
La Brune s’arrêta un instant pour refaire le lacet de sa chaussure. Celui-ci s’était défait en s’accrochant à une ronce. Un tapis de roses sauvages se découvrait sous ses yeux. La rose était la fleur favorite de la Serpentard, elle les aimait d’un rouge sang éclatant, ou alors elle les changeait en noir à l’aide de sa baguette et d’une petite formule magique.
Elle en cueillie une longue, remplie d’épines.
Soudain, la Vert et Argent cru entendre des bruits, enfin des voix plus précisément. Elle se retourna et serra ses poings.
Ce geste brusque lui coûta plusieurs enfoncements d’épines.
Les piques de la rose s’étaient enfoncés dans la chair de la jeune fille, elle tira d’un coup sec, du sang sortit des nombreuses blessures de sa main.
La première réaction qu’elle eut fut bien sûr de lécher son propre sang, cela ne la gênait puisqu’elle aimait le goût du sang.
Ensuite, la Vipère alla se réfugier derrière un arbre, se rapprochant des voix, et ainsi espionner les inconnus.

La pénombre tombait peu à peu, Narcissa avait donc du mal à discerner les visages, cependant une voix ressortait seulement. Il y avait deux personnes, mais une seule prenait la parole. Sa voix était froide, ce ton était familier à la Vert et Argent, puisque la froideur était sa ligne de conduite. Mais le son de cette voix lui était totalement inconnu, elle ne l’avait jamais entendu.
La Serpentard sortit du renfoncement, qui ne tente rien à rien, elle n’était pas trouillarde mais curieuse et déterminée, alors elle voulait savoir de qui s’agissait-il et que faisaient-ils là.

Sa main saignait toujours, mais elle tenait encore la rose rouge fermement, ce n’est pas quelques écorchures qui allait l’arrêter…
La Brune marcha donc en direction des deux personnes, elle ne s’arrêtait pas et s’avançait d’un pas assez lent mais assuré.
Plus elle s’avançait, plus elle discernait le visage des inconnus, il s’agissait de deux filles, toutes deux à Serpentard, vu le blason.
La deuxième année en reconnut une sur les deux, celle qui n’avait pas parlé. Elle ne connaissait pas son nom, juste de vue.
Il faut dire que Narcissa ne connaissait pas vraiment grand monde à ‘par de vue’. Elle ne parlait pas beaucoup, ne s’occupait pas des potins et ragots de l’école. Elle s’intéressait déjà à elle, et c’était bien suffisant. Les petites histoires de flirt et compagnie ne la regardait pas. Les filles de l’école résonnaient comme de vraies poules en cage et tout ce mélange de sentiments navrants écoeurait la Vipère.
Pourtant, elle n’était pas totalement insensible à tous les charmes, la beauté était tout de même importante, mais elle ne suffisait pas, c’était un tout…

Arrivée devant les deux jeunes filles, elle les observa sans parler, puis après quelques secondes, elle murmura un simple bonsoir:


Bonsoir.

La Serpentard n’était pas sociale ni courtoise, mais la politesse était souvent de mise. Après tout, elle ne connaissait rien des individus devant elle, donc les agresser dès la première rencontre ne servirait à rien, surtout qu’il s’agissait de Serpentard.
La jeune fille observa ne lâchait toujours pas la rose, et ne quittait pas des yeux ses deux camarades, après tout, mieux vaut rester prudente lorsqu’on ne connaît rien des personnes.
La confiance n’était pas du tout un mot courant dans le vocabulaire de la Vert et Argent.
Méfiance était son maître mot…
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