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 Le cri du rouquin (libre)
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MessageSujet: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptySam 17 Jan - 9:36:54

Une fois de plus William s'était levé trop tard ce lundi matin et en avait payé le prix. Après avoir enfilé deux chaussettes dépareillées -l'une rose et l'autre verte- avec l'orteil gauche pied nu, il avait traversé la château, le ventre vide, en tentant de nouer sa cravate. Malheureusement pour lui il avait, une fois de plus, oublié que certaines marches étaient escamotables et il fut si surprit qu'il n'eut même pas le reflex de mettre ses mains en parade. Il s'étala comme un crêpe contre les marches qui suivaient la traîtresse. La douleur qui avait traversé sa cheville n'était rien contre celle qu'il avait ressentit dans son nez lorsque celui ci c'était violemment frappé contre la rambarde. Ce dernier était maintenant barré d'une ligne rouge qui lui semblait pulser aux même rythme que ses battements de coeur.

Ce hissant à l'aide à la même rambarde qui lui avait meurtri l'appendice nasal, il se redressa et, d'un geste expert, libéra sa cheville. Jetant un coup d'oeil rapide à sa montre, il reprit sa course folle en direction du cours de défense contre les forces du mal. Oui, vous avez bien lu. Car le rouquin était non seulement en retard en cours, mais pas à n'importe quel cours... au cours du terrible vampire des cachots: le professeur Rogue. Il déboula comme une fusée dans le dernier couloir et se stoppa net, haletant et transpirant, la marque de l'oreiller imprimée sur sa joue. Enfin il toqua.

Je ne suis pas sur qu'il soit vraiment utile de vous décrire la scène qui suivit. Nous connaissons tous le professeur Rogue. A peine le garçon eu t-il passé la porte qu'il fut accueillit par un beuglement qui lui rappela vaguement celui du taureau de la ferme du vieux Stocks qui se trouvait à deux pas de sa maison au village. Néanmoins, si William n'avait jamais eu peur du vieux taureau qui n'aurait pas fait de mal à une mouche, le professeur Rogue était l'un de ses pires cauchemars. Il voulu faire demi tour et refermer la porte mais la chauve-souri noir réussit à l'attraper par le col de sa robe et le sermonna en le secouant comme un prunier pendant une bonne dizaine de minutes. Après quoi, il fut "relâché", se sentant légèrement nauséeux.

Après un si mauvais début de matinée, le garçon ne savait pas trop quoi faire pour retrouver la pêche. Et au hasard de ses déplacements il s'était retrouvé devant le lac... aux bords duquel il s'était assit. Là, il avait prit une grande inspiration et avait tenté de se calmer du mieux qu'il pouvait. Mais tout ce qu'il réussit à faire fut de faire remonter en lui l'ensemble des choses qui lui avaient pourri la vie depuis la rentré. Les vacances se faisaient vraiment attendre. La respiration saccadé, il fini par se lever et, oubliant complètement qu'il se trouvait dans l'enceinte d'une école bondée de gens, il lança un cri bestial. Cette manie, il la tenait de son père. Il lui avait apprit qu'il n'existait pas meilleur moyen pour ce calmer.


"Nul!"
Hurla t-il à plein poumon. "Nul! Cet endroit est nul!"


Dernière édition par William Weatherness le Mer 21 Jan - 12:28:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptySam 17 Jan - 10:50:02

"Bon, d'accord, le temps n'est pas vraiment agréable, mais à part cet inconvénient..."

Répondit le petit italien avec une voix légèrement enrouée.
Dieu merci, Pomfresh lui avait soigné son rhume, parce que je ne sais pas si vous imaginez, mais l'accent plus le nez bouché, ça devient terrible pour se faire comprendre. "Io souis désolé, atchum, ma j'ai oune rhoube" même en langage sorcier ça veut rien dire _manquerait plus qu'il lance involontairement un sort!
Bref.

Balthazar adooooooorait Rogue. Pourquoi?
Allons, ne faîtes pas les idiots, tout un chacun sait parfaitement que le professeur de DCFM favorise les serpentards...
Et quoique le spectacle de ce pauvre petit bout d'chou martyrisé par l'enseignant implacable l'ait sans doute fait rire au moins autant que les autres représentants de sa digne (ahum) maison, une part de lui l'avait _très inconsciemment_ plaint. L'autre (sous-entendu partie) était trop occupée à se réjouir du malheur d'un concurrent pour que quiconque eût pu déceler sur ce visage juvénile la moindre marque de compassion maiiiiiiiiiis...

Je l'ai peut-être déjà dit (pardonnez-moi, mamie radote) mais Balthazar n'était pas foncièrement mauvais dans le fond. N'importe quel serpentard se serait certainement approché de William pour le railler et l'humilier un peu plus, néanmoins ce genre de méchante farce n'avait d'intérêt que dans le cadre où la honte de la victime devient un spectacle publique (oui, je vous assure: on peut pousser la couardise au point de s'aliéner pour mieux bêler comme ses semblables.) La raison de la présence d'Angelo en ces lieux?

Non, je vous rassure, il ne s'était pas élancé à la poursuite de son camarade de banc pour aller le consoler et sympathiser avec lui _il n'était pas désespéré à ce point tout de même! Le bambin avait tout simplement décidé de sortir manger à l'extérieur quand une espèce de petite pouffiasse de sa tablée s'était moquée de son accent, ruminant sa mauvaise humeur avec force "oh, mais io vous en prie, moquez-vous... je préfère encore mes origines à ce comportement d'automate frigide et coincé..." Ai-je déjà évoqué le fait que Balthazar détestait cordialement les anglais de la haute?

La suite...?
Ma foi, William hurlant son désespoir avec la force... du désespoir justement, il ne fût pas difficile de le repérer. Face à la vision de cet infortuné de la matinée, le serpentard retrouva miraculeusement un peu de son enthousiasme coutumier _c'est fou comme la vision d'un autre dans le pétrin peut vous remonter le moral!_ et en profita pour égayer sa solitude grâce à la compagnie de son confrère sorcier.


[J'ose espérer que ma présence ne dérange pas. Et j'ai situé la scène aux alentours du repas de midi puisque dans l'emploi du temps le cours de métamorphose suit celui de DCFM, et tous deux sont obligatoires... Néanmoins j'éditerais si besoin _après tout, ils peuvent très bien avoir séché tous deux.]
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MessageSujet: Re: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptySam 17 Jan - 11:35:26

William avait sursauté lorsque la voix enrouée s'était faite entendre et ce n'était qu'avec peine qu'il avait gardé son équilibre. Il avait pataugé dans la semoule... enfin, dans le cas présent, dans la boue qui bordait le lac d'une manière ridicule, ses pieds envoyant des gerbes de gadoue verdâtre, voir brunâtre autour de lui, ses bras moulinant dans l'air avec force. Une fois bien stable sur ses longues gambette le rouquin avait observé le nouvel arrivant avec une certaine méfiance, tentant de se rappeler où il pouvait déjà l'avoir rencontré. Chose qui fut bien sur sans espoir, son cerveau n'arrivant pas à intégrer la moindre information plus de 7 secondes et demi (et ceux seulement lorsqu'il était en forme).

Le jeune Weatherness ne savait pas quoi penser. La cravate argent et verte qu'arborait le jeune homme en fasse de lui n'était pas de bonne augure. Au cours des derniers mois, il avait remarqué que lorsqu'un élève venait le chahuter bien souvent il portait autour du cou ces couleurs et l'écusson au serpent. Oui, ça, il ne l'avait pas oublié. Mais sa nature imprimait pour le moment une seule et unique chose: quelqu'un lui adressait la parole de manière sympathique et ça ne lui été pas arrivé depuis longtemps. William esquissa même un sourire en pensant à cela. Malheureusement le temps que ses pauvres petits neurones traitent autant d'informations à la fois, un laps de deux secondes devaient être passé, et le sourire béat qu'il arborait devait renforcé le sentiment général de stupidité qui émaner surement de sa personne à l'instant même.


"Ho, heu... le temps... Oui... Non... Je veux dire..." Toussa t-il en cherchant une phrase intelligente à dire."Le temps n'est pas si désagréable quand on y est habitué..." Fini t-il par couiner.

En même temps le jeune garçon n'était pas vraiment le mieux placé pour parler du temps, étant un anglais de chez anglais. Bon d'accord, il n'avait jamais été à Londres, n'avait jamais affronté le smog, le brouillard londonien à couper au couteau, mais ça n'empêchait pas qu'il avait du apprendre à faire avec la pluie et le froid. Au village il n'était pas rare qu'il patauge dans la boue pour aider les fermiers ou qu'il court sous la pluie pour aller chercher le chevalet que sa mère avait laissé dehors. Ainsi à force de rentrer trempé chez lui, les cheveux dégoulinant lui donnant un air de rat mort, les chaussures pleines de boue, il avait fini par se dire que la pluie, c'était que de l'eau. Et en plus il avait développé un système immunitaire à toutes épreuves.
Contrairement au jeune serpentard d'après sa voix de canard... couplé à un accent étrange.


[Aucun problème ^^ Ça me va comme ça.]


Dernière édition par William Weatherness le Mer 21 Jan - 12:32:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptySam 17 Jan - 21:01:10

"Ce qui n'est pas mon cas, joustement..."

répondit Balthazar avant de se racler très "gracieusement" la gorge...

"Comme tou l'as certainement entendu, hum hum, je souis italien.

Ah l'Italie... il faut voir ce pays, il est soublime!"

soupira le serpentard, soudain bien nostalgique.
"Ma, malheureusement, nous n'avons pas d'école de magie là-bas...

Tiens une idée à rajouter à sa liste de projets! Fonder une académie de sorcellerie dans sa belle Toscane natale. Ce serait un beau pied de nez au Pape: célébrer et reconnaître les pouvoirs de tous ces gens que l'église catholiques avait martyrisés durant des années et des années. Et pourquoi pas servir aux vieux pontes croulants de la religion chrétienne une petite crise cardiaque? "Un bon voyage au Paradis, et surtout n'oubliez pas votre rosaire mon Père..."

Si ses parents l'entendaient!
Sa mère était issue d'une fervente famille de croyants, et son père respectait trop la surface lustrée des masques officiels pour se permettre d'être autre chose qu'un anglican austère. Apprendre que leur cher enfant, la chair de leur chair, la prunelle de leurs yeux lancerait des sorts et mijoterait des potions avait fortement ébranlé leurs fondations forgées à la pierre de l'héritage judéo-chrétien de cette bonne vieille société occidentale.

Mais qu'à cela ne tienne!
La révélation de son "don" avait sauvé le petit de l'idéologie vulgaire et le fanatisme outrancier. Quoique exilé, il bambino développerait bien mieux ses racines dans ce nouveau terreau plus fertile...
Il y avait juste ce satané climat...
On n'avait pas idée de vivre dans un endroit pareil!
Pourquoi pas au pôle nord tant qu'on y est?!

Soudain, tel un automate détend ses ressorts, le garçon fit jaillir de sa poche droite une main tendue vers son comparse encore inconnu.


"Io m'appelle Balthazar... e tu?(è "tou"= et toi?)
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MessageSujet: Re: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptyMar 20 Jan - 10:03:38

Il n'était pas vraiment compliqué de deviner que le jeune homme n'était pas anglais. Et d'ailleurs l'accent que lui conféraient ses origines était assez comique. Surtout lorsqu'il parlait l'anglais, car il fallait l'avouer, les mots n'étaient pas toujours compréhensibles. Mais au delà de trouver cela seulement comique, William trouvait aussi que cela avait un fort capital sympathie. Bien que le rouquin ne sache pas exactement d'où pouvait bien provenir l'accent -l'Italie disait le jeune homme- il le trouvait chantant, agréable à l'oreille et écouter le garçon parler, surtout lorsqu'il laissait échapper quelques bribes de son langage, était un réel plaisir.

Mais la sympathie que le garçon ressentait par son interlocuteur augmenta encore d'un cran lorsque ce dernier lui présenta sa main, la tendant comme si celle ci était montée sur ressort. Un geste qui fut si spontané que William regarda la main, un sourire stupide aux lèvres, plutôt que de la serrer. Puis, semblant reprendre ses esprits, il attrapa celle ci à deux mains et la secoua vigoureusement, heureux d'avoir enfin un contact humain. Contact autre bien sur que celui qu'il avait vécu le matin même, se faisant secouer comme un prunier par le professeur de DCFDM. Mais à l'heure actuel, l'épisode, pourtant bien présent dans sa mémoire, lui semblait lointain et sans importance. Tout comme la douleur qui lui traversait le nez ou encore la boue qui m'acculait ses vêtements.


"William, William Weatherness, enchanté!"

Le rouquin avait toujours vécu entouré. Jamais jusqu'alors il n'avait eu à subir la douleur de la solitude. Mais depuis son arrivé en ces lieux il ne lui était jamais rien arrivé de bon et personne n'était venu vers lui pour tenter d'inverser la tendance. Mais on lui offrait une opportunité et bien que la personne qui se trouvait en face de lui soit un serpentard -il avait cru comprendre qu'ils ne faisaient pas bon de côtoyer ce ... genre de personnes- il avait bon espoir d'avoir enfin une connaissance sur les bancs de cours.

"Je... je suis désolé... d'avoir... hurlé de cette manière... c'était stupide. Mais disons que pour le moment, Poudlard c'est pas trop la joie pour moi..."


Dernière édition par William Weatherness le Mer 21 Jan - 12:36:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptyMar 20 Jan - 16:21:12

"Tout le plaisir est pour moi..."

C'était au moins ça de retenu sur les interminables sermons familiaux concernant l'étiquette...
Sermons qui s'évanouirent en fumée lorsque le rouquin se laissa aller aux confidences.


"Non... Tou n'aimes pas Poudlard?!"

Balthazar n'en revenait pas. Il avait été tellement heureux en découvrant qu'il était sorcier, tellement content d'apprendre chaque jour de nouvelles choses autrement plus passionnante que l'ordre et la fonction des 10000 couverts situés autour d'une assiette dans un restaurant chic que... ça lui semblait inconcevable de ne pas se plaire ici.

Une fois sa vague stupeur disparue, le côté italien reprit le dessus.
Et là... William était pas sorti de l'auberge.


"Le nom est ridicoule, je te l'accorde..."
gesticula le môme dans une mimique dédaigneuse à la limite de l'affectation grotesque des précieux... pour repartir de plus belle.
"Ma... Che felicità de se trouver ici! Tou ne trouves pas que c'est tellement... Il magia, di graziosa strega (la magie, de jolies sorcières...)

Bon calme-toi avant de te transformer en tapette italienne hystérique et maniéré...

"Mi scusi signore pour cet... enthousiasme. Ma, les anglais sont tellement... austères, tellement froids. On dirait que la températoure ambiante est rentrée dans leurs veines tou vois... Oh, scusi! Tou est certainement anglais ou irlandais, avec tes cheveux de feu...

Sans même lui laisser le temps d'en placer une, le jeune serpentard attrapait déjà le bras de son confrère sorcier pour le traîner vers un endroit sec, sous un arbre proche... avant de passer le sien de bras sur les épaules de William en illustrant à nouveau ses paroles à grand renfort de gestes exécutés avec la main qui tenait son sandwich

"J'ai d'ailleurs oune théorie la-dessous...enfin dessus. Je pense sincèrement que le climat d'oune région forge des tempéraments. Nous autres sorciers et tutti quanti dou soud... heu... sou... sud, nous sommes chaleureux, nous célébrons la vie et nous nous exprimons!
Tou n'as pas faim au fait? On peut partager ce sandwich si tou veux... Allez, viens t'asseoir...
Ma, che calamità ce ciel... je te le dis, il s'est pas foulé le Doumbledore... C'est le plous fort sorcier qu'ils disent et il peut même pas changer le temps?! Essi scherzano?!
(ils blaguent?!)

Sur ces mots, Angelo _ou le plus communément nommé Balth' ou Balthy_ se laissa choir avec toute la grâce d'un vaurien sous l'abri protecteur du feuillage et rompit joyeusement le pain en deux avant de tendre la moitié de son maigre butin/festin à son nouvel ami.
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MessageSujet: Re: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptyJeu 22 Jan - 8:02:34

La stupéfaction de William avait semblé être plus grande encore que celle du Serpentard. A l'inverse de celui ci, le garçon ne comprenait pas que l'on puisse aimer cette endroit. Hors mi le parc, grande étendue verte lui rappelant vaguement son chez lui, il n'y avait rien ici d'attirant. Les couloirs de pierres étaient austères, les tableaux mouvants effrayants, les cachots où ils devaient se rendre pour confectionner des potions froids, humides et dégageant des odeurs parfois suspectes... La liste précédente étant bien sur exhaustive et pouvant être complétée.

De plus les capacités magique du rouquin semblaient être plus qu'inexistantes et il commençait même à se demander si on ne s'était pas trompé de William Weatherness lorsqu'on lui avait envoyé la lettre lui affirmant qu'il était un sorcier. Non parce que pour le moment, à part faire sortir un filet de fumée rougeâtre du bout de bois stupide qui lui servait de baguette, le garçon n'avait rien fait. Et il savait parfaitement d'où venait le problème, il n'avait pas les capacités de concentration requises pour réussir à lancer le moindre sort. S'il réussissait à atteindre la septième année, ce serait un miracle!

Mais le garçon comprit bien vite que plus que les lieux et la magie ce qui intéressait son camarade n'était autre que les demoiselles. Les jolies jeunes filles qui couraient les couloirs dans leur petit uniforme à jupette. Et les élucubrations qui suivirent cette révélation amusèrent follement le garçon. Il se retint de rire, écoutant son ami, un large sourire aux lèvres considérant l'idée du jeune homme. Et, bien qu'à son âge il ne fut pas vraiment au courant, il estima que son ami n'avait peut être pas tord.

Le Serpentard était un vrai pipelette et lorsque celui posait une question le rouquin n'avait même pas le temps de répondre. Il ouvrait la bouche à la manière d'un poisson rouge et la refermait presque aussitôt, le flot de paroles incessants l'empêchant de pouvoir en placer une. Mais c'était bien loin de gêner William. Le garçon finit par enfoncer ses mains dans ses poches, écoutant son interlocuteur avec joie et bonne humeur. Et lorsque l'italien l'entraîna sous l'arbre et que l'enfant rompit son sandwich en deux, William ne se fit pas prier.

Il attrapa le bout de pain et se laissa glisser contre l'arbre, formant une très jolie trace verte de mousse sur le dos de sa robe. Puis il mordit dans le pain, attendant que son camarade ne se remette à parler. Le silence dura un petit moment, et le rouquin décida donc de répondre aux diverses questions qui lui furent posées et après lesquelles il n'avait pu placer mots.


"Pour tout te dire, je suis en effet anglais. Je viens d'un petit village, on pourrait dire que je suis un pecnot."

Il rit en passant une de ses mains dans ses cheveux de feu comme avait dit le garçon.

"Mais mon père, roux, est français lui."

Il marqua une pose.

"Pour les... filles, je peux pas te dire, je m'intéresse pas aux filles. Elles savent rien faire et elles sont complètement stupides. Non mais j'te jure, elles ont peur des vaches. C'est effrayant une vache peut être? Je sais pas ce qu'elles ont dans les veines mon gars, mais j'peux te dire que c'est pas chargé en courage. Enfin, moi non plus hein... qu'on soit d'accord... j'ai peur de tout, de rien et j'irais pas faire le courageux dans la foret interdite mais bon, y'a des limites quand même."

Il regarda vers la foret et frissonna.

"Tu vois c'est ça que je reproche à cette école. Pourquoi y'a une foret remplie de monstres et de trucs qui peuvent te tuer juste à côté? Nom de nom, ils pensent peut être que les curieux ils vont ravaler leur nature et pas aller y jeter un coup d'oeil? Moi j'dis c'est tous des barjots ici. Et que j'te transforme un rat en verre, qui aurait envi de boire de l'eau dans un rat? J'dis pas que c'est pas cool, mais franchement, moi... ça me fous les chocottes... c'est bien plus effrayant qu'une vache ça, j'te le dis tout net."
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MessageSujet: Re: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptyJeu 22 Jan - 14:06:57

"Il y a des monstres dans la forêt interdite?!"

Balthazar déglutit difficilement _fort heureusement pour lui, il n'avait pas pris de bouchée à ce moment là_ en songeant à la sortie prochaine qui devait avoir lieu là-bas.
Mama mia!
Où est la sortie?

Si, en cet instant précis, et cet instant seulement, quelqu'un avait donné le signal du départ pour savoir qui courrait le plus vite entre William et le serpentard afin d'atteindre le portail, je crois que le serpentard en question aurait eu de larges chances pour gagner.

La différence, voyez-vous, entre l'italien et le rouquin, c'est que si ce dernier n'avait visiblement pas trop de difficultés à avouer son manque de courage, ce n'était absolument pas le cas de notre cher ami Balthy.

En tant que florentin qui se respecte, le jeune sorcier n'en manquait pas une pour enchaîner les discours virils et faire montre d'un début de machisme absolument aberrant. Mais dès qu'on lui demandait de s'engager dans une situation périlleuse, le petit flambeur devenait une vraie femmelette (du genre de celles qui poussent des hurlements d'hystériques en montant sur leur chaise quand elles aperçoivent une souris au restaurant.)

Un léger temps de réaction plus tard, le toscan comprit qu'il venait de commettre deux erreurs: laisser supposer à William qu'il était un parfait ignare, donc fils de moldu, et qu'en plus de cela ce n'était absolument pas l'un de ces héros qui vont fièrement guerroyer, baguette magique levée.

Alors il éclata de rire.
Un rire nerveux qui se voulait cependant amusé alors que le jeune serpentard fichait une tape dans le dos de son nouveau compagnon.


"Allons donc, il n'y a pas de dragons là-bas... tout au plous quelques créatures étranges, mais enfin... rien de trop dangereux."

Je ne sais pas si William le crût, mais toujours est-il que Balthazar commençait à se rassurer tout seul par la grâce de son propre discours.

"Il y a oune sortie là-bas, avec le professeur de botanique... Donc tou vois, ils n'organiseraient pas des sorties là-bas s'il y avait des bestioles invincibles ou je ne sais quel obstacle insourmontable.
Tou vas venir d'ailleurs?"


Il commençait peut-être à reprendre possession de ses moyens extérieurement, mais autant dire qu'à l'intérieur il n'en menait pas large...
Quelle idée de s'inscrire à cette damnée expédition!

...
Ting!
Il allait se renseigner sur la forêt interdite. Tout ce qu'il pourrait trouver à ce sujet dans la bibliothèque... il dévorerait tout! Puis, en fonction du monstre potentiellement visible, tenterait d'apprendre les sorts permettant de le contrecarrer.

L'image de lui, impressionnant tout son groupe et même son professeur en les sauvant d'une bestiole hideuse flatta un moment son égo mais il songea que, avant de se pencher sur des sorts trop compliqués, mieux vaudrait apprendre à faire une potion d'accélération afin de pouvoir fuir plus rapidement en cas de danger.
Balthazar, ce héros.
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MessageSujet: Re: Le cri du rouquin (libre)   Le cri du rouquin (libre) EmptyVen 23 Jan - 14:17:01

William mâchonnait un bout de sandwich en regardant du côté de la foret. Pas de dragon... Le garçon n'aurait pas parié la chemise là dessus. Il suffisait de regarder le garde chasse -une espèce de bûcheron canadien élevé aux hormones- pour comprendre que ce qui s'y trouvait n'avait pas le gabarit d'un caniche nain. De plus William avait souvent entendu des élèves discuter au sujet de cette endroit et des mots disons... terrifiants avait été lâché. Pour résumer, je n'en citerai que quelques uns: araignées géantes, troll des montagnes et bien sur les incontournables plantes mangeuses d'homme. Autant de bestioles sympathiques qui n'inspiraient pas vraiment le rouquin.

"Il y a oune sortie là-bas, avec le professeur de botanique... Donc tou vois, ils n'organiseraient pas des sorties là-bas s'il y avait des bestioles invincibles ou je ne sais quel obstacle insourmontable.
Tou vas venir d'ailleurs?"


La sortie. Tiens le rouquin l'avait oubliée celle là -oui, ça n'a rien d'étonnant-. Et ce n'était pas la première fois qu'il l'oubliait d'ailleurs. L'avantage d'avoir un cerveau de pigeon c'est que l'on découvre tous les jours de nouvelles choses, que l'on savait la veille encore. Il avait d'ailleurs "omit" de s'inscrire à la sortie. Enfin en réalité il avait eu tellement peur d'apprendre qu'ils allaient crapahutés au milieu des plantes venimeuses et des bestioles carnivores qu'il n'avait jamais rendu sa fiche d'inscription qui s'était -malencontreusement- retrouvée à la corbeille.

Ce n'était pas tellement qu'il avait peur, bien que cela jouait beaucoup, mais le garçon était si maladroit qu'il savait parfaitement que la sortie pouvait tourner au cauchemar par sa simple présence. Il se voyait déjà trébuchant sur une racine, tombant dans du sumac vénéneux ou bien se retrouvant engloutit dans un marais. Marais dont on lui aurait signalé la présence, mais dont il aurait oublié l'existe 10 minutes plus tard. C'était pour le bien du groupe, et sa survie, qu'il avait décidé de ne pas y aller.

Par malheur le professeur de botanique c'était rendu compte que le rouquin manquait à l'appel. Et c'est ainsi qu'il s'était retrouvé à discuter avec le barbu, s'excusant pour sa négligence. Et bien que le garçon se soit présenté devant le professeur alors que les inscriptions étaient closes, il fut gracieusement ajouté à une liste, le regard bienveillant du vieillard se posant sur lui alors qu'il sortait de la serre, les larmes aux yeux.


"J'y vais en effet..."

Soupira t-il en se léchant les doigts, ayant fini son repas.

"Le professeur ne nous ferait pas courir de risque pour le plaisir... Et le garde chasse va nous accompagner... je crois... j'espère... Par -comment dites vous déjà... ha oui- Par merlin, dites moi qu'il va venir! Et puis les professeurs sont des experts en magie de toutes manières, quoi qu'il arrive, ils savent ce qu'il faut faire... Ho... et dire que je ne sais même pas utiliser accio... je vais très certainement mourir seul et abandonné et on retrouvera mon cadavre dévoré par des araignées..."

Le garçon tourna des yeux suppliants vers l'italien qui semblait perdu dans ses pensés, un sourire triomphal lui barrant le visage et une certaine fierté passant dans son regard. De toutes évidences, le serpentard avait eu une idée des plus géniales et il y réfléchissait. Une pensée traversa soudain le brouillard permanent qui entouré le cerveau du rouquin, cerveau qui voulu sûrement prouver à son propriétaire qu'il pouvait lui aussi servir à quelque chose. Si le garçon était malade, du genre tellement malade qu'il ne pouvait même pas quitter son lit... il n'aurait pas à aller se traîner dans la boue de l'endroit maudit où le vieux fous de botanique voulait les emmener. Mais comment s'y prendre?... A côté de lui se trouvait un sorcier, un vrai de vrai qui devait en savoir des choses. Agrippant le poignée de son camarade comme s'il s'agissait de son dernier espoir de survie, le garçon lança une phrase sans réfléchir. Oubliant totalement qu'il n'était pas bon de laisser penser qu'il était fils de moldus.

"Dis... il doit bien exister des trucs... je sais pas des potions ou des conneries de se genre qui me rendraient malade. Pas trop hein... juste ce qu'il faut pour ne pas avoir à m'aventurer là bas."

Il pointa du pouce la foret interdite.
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