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 Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]
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MessageSujet: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyDim 28 Déc - 0:40:12

Personne n’avait encore remarqué… c’était bien sa chance. Il avait toujours l’impression d’avoir les mains imprégnées du sang de la folle qui lui avait servit de belle-mère durant quelques années. Il n’en revenait toujours pas. Ça ne faisait pas particulièrement longtemps, en fait, qu’il avait fait son entré au célèbre collège de sorcellerie. Mais le cadavre de la femme le hantait toujours. Il se demanda si on l’avait trouvé. Est-ce qu’on le soupçonnait de l’avoir tué? Peut-être devrait-il envoyer une lettre, à la maison. Ça lui permettrait peut-être d’effacer un peu plus la suspicion qui allait fort probablement, un jour ou l’autre, lui retomber dessus. Comme ça, au moins, il pourrait paraitre beaucoup plus innocent, non? Oui, voilà, c’était une bonne idée… Du moins, il le croyait… Aussi sortit-il parchemins, plume, et encrier à moitié vide. C’était l’encrier qu’il avait volé sur le bureau de la vieille, en même temps que l’argent qu’il lui avait prit avant de partir pour ses achats scolaires. Tant pis… Il ferait avec...

Il se trouvait à être dans la grande salle, à une heure peu passante de la fin de semaine, c'est-à-dire entre l’heure du déjeuner et du dîner. Il s’était installé à sa table, en solitaire, comme à son habitude, finalement, observant les quelques passants, de temps à autre. Il posa la pointe de sa plume sur le parchemin, s’accoudant à la table. Que pouvait-il bien raconter à quelqu’un qu’il avait tué, pour que, si son hibou était intercepté, ça puisse passer inaperçu? Aller savoir…


**Cher Aurélie… Mon premier jour, mes premiers cours. Tout ça était fort emmerdant…**

Il réfléchissait, écrivant en même temps les mots qui lui passaient par la tête. Non, décidément, ce n’était pas du tout évident à faire, mine de rien! Il fit tourner la plume entre ses doigts, relevant la tête quelques instant, fixant les quelques élèves qui passaient ici et là, parfois dans son dos. C’était fou comme il pouvait être calme. La plupart du temps, en fait, il était si silencieux qu’on aurait dit qu’il ne savait tout simplement pas parler ou encore qu’il était muet. Plusieurs fois, petit, on lui en fit le commentaire, d’ailleurs. Ce n’était pas pour lui déplaire au fond. S’il ne parlait pas c’était tout simplement parce qu’il n’y voyait pas la nécessité. Et lorsqu’il le faisait? Hey bien… ce n’était jamais très bon signe… Soit il répondait par monosyllabe, soit il envoyait carrément chier, qu’il lançait des menaces qu’il se plairait fortement à mettre à exécution, d’ailleurs. Un vrai sadique, celui-là…
Où il en était déjà? Ah oui, sa lettre… La foutu lettre qu’il enverrait à quelqu’un qui ne la lira jamais. Très ironique, comme situation.


**Évidement, je déteste tout le monde. Je me suis demandé ce que tu aurais fait, toi, à ma place. Tu es tellement folle à liée que parfois, je me dis que tu aurais bien pu me tuer!**

Hum, oui, et bien là, il y allait peut-être un peu fort? Tant pis… De toute façon, il remettrait tout ça au clair après l’avoir rédigée complètement. Il ne l’enverra jamais comme ça, c’était hors de question de raconter des sottises pareilles. Il posa sa plume sur le côté. Non, non, tout ça ne le faisait décidément pas. Soupirant d’exaspération, son regard de nuit se posa sur le vide s’ouvrant devant lui telle une bouche énorme et béante.

Et si on découvrait tout de même ce qu’il avait fait? Il serait foutu pour le restant de ses jours. Mais d’un autre côté, comme il n’avait pas utilisé la magie, il était un peu plus difficile à repérer, pas vrai? Ho, il savait bien que la folle qui lui avait servit de belle-mère était une sorcière puissante. Elle n’avait jamais eu de rôle très particulier, bien qu’elle ait déjà travaillé au ministère de la magie. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’elle la trouvé et qu’elle l’a recueillit chez elle, en son cœur maigre de sentiments. Et justement! Étant donné qu’elle avait travaillé au ministère, elle devait bien connaitre des gens! Et des gens devaient bien la connaitre aussi, non? C’était plutôt logique… Ce qui signifiait que, d’une façon ou d’une autre, quelqu’un allait bien finir par se poser des questions! Bon sang, la galère… Étrangement, il ne semblait pas particulièrement regretter la mort de la débile mentale qu’elle avait été. Il paraissait presque s’en sentir libéré, au fond. Enfin! Ne pas trop s’en faire! Tout irait bien! Enfin… Il craignait un peu que le choipeaux magique ait comprit ça, ou perçu ce meurtre un peu accidentel, lors de la cérémonie de répartition. Disons simplement que la réaction qu’il avait eu lorsqu’on l’avait mis sur sa tête? Un mauvais garçon. Oui, voilà. Lui, au moins, il l’avait compris! C’était déjà pas mal. On le prenait habituellement pour un gentil petit morveux sans défense et tout ce qu’il y avait de plus inoffensif. Il ne fallait pas toujours se fier aux apparences.

Son attention fut brusquement dériver par un soudain brouhaha. Comme quoi, peu importe la tentative pour trouver une certaine paix intérieure, il y avait toujours quelque chose ou quelqu’un pour jouer l’importunant. Il attrapa son bout de parchemin et le froissa entre ses mains. Ça n’allait pas lui être utile, surtout qu’il n’allait pas l’envoyer de toute manière.

Il ramassa ses effets personnels, un peu las de cette ambiance qui lui paraissait vaguement désagréable. Il sortit à pas feutré de la Grande Salle pour se diriger… Bah, en fait, il ne se dirigeait nulle part… Seulement là où il pourrait avoir la paix, où il pourrait respirer son air de manière à ce que personne ne la lui prenne involontairement ou volontairement. Il jeta son sac sur son épaule, empruntant le dédalle de couloirs qui n’en finissait plus de s’étendre devant, à côté et en arrière de lui.

Il sortit du château par le Grand Hall, se retrouvant dehors, un vent froid s’engouffrant dans sa chevelure d’ébène qui se décoiffa aussitôt, par la même occasion. Il prit la direction le lac. Il s’y planta, debout, inlassablement piquer sur ses deux jambes tenue bien droite. Son regard sembla s’assombrir, se perdre dans la nostalgie qui envahissait soudainement son esprit alors qu’il baissait légèrement la tête. Le lac… Un lac… Comme ça lui rappelait de souvenir… Du plus loin qu’il se souvienne, sa mère biologique aimait ces endroit reculé, calme, où l’on respirait un air différent, remplit des souvenirs de ceux qui avaient trépassés. Il y avait aussi un lac, là où il vivait, autrefois, avant qu’on ne l’abandonne lâchement à la rue. Mais à quoi ils avaient bien pu penser? Était-il si insupportable que cela? Il semblerait…

Triste? Lui? Oui, peut-être bien. Mais ça, qui s’en préoccupait, en réalité? Les gens ne voyaient en lui qu’un sale gosse bagarreur, agressif et sans avenir prometteur d’aucune sorte. Pourtant, il avait toujours été brillant. Mais on ne voyait que ses défauts. Normal, il cachait trop ses qualités… on, vraiment, il était un gamin incompris… et incompréhensible, du même fait.

Un son. Un simple son. Il y avait quelqu’un, il n’était plus seul… Il se retourna rapidement ses cheveux retombant devant son visage, lui donnant du même fait un air un peu plus sauvage encore que ce qu’il n’exprimait facilement habituellement.


[HJ : À qui le veut bien…]
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyDim 28 Déc - 13:28:46

Ambre trimballait toujours son silence partout avec elle. A cet instant précis, elle était allongée sur son lit, les yeux rivés aux plafond, mais sans le voir. Non, en vérité, à cet instant, Ambre était loin, très loin dans le profond dédale de ses pensées. Lorsqu'elle s'était réfugiée là, quelques heures auparavant, il n'y avait alors encore personne ni dans les dortoirs, ni dans les salles communes, elle le savait, et en avait profité. Cependant, cela ne devait pas durer, et si la fillette tentait de s'agripper aux parois soluble de ce monde parallèle, elle ne parvint qu'à ralentir quelque peu son retour ineffable à la réalité... La jeune indienne se redressa, et regarda à regrets ses camarades de chambre entrer non seulement dans le dortoir, mais également dans son monde, et ce à grands renforts, de caquetages inutiles et désagréables...
La petite les salua d'un signe de tête poli, en quittant la pièce. Elle dévala les escaliers, après avoir relevé son saree afin d'éviter la chute, traversa la salle commune de Serdaigle, et entra dans la salle de bains.

Là, elle se planta devant un miroir, le premier qu'elle rencontra. Ce qu'elle y voyait ne lui plaisait pas, n'importe qui pouvait, à cet instant, lire ce que la fillette ressentait, pensait, comme dans un ouvert... La petite indienne fronça les sourcils, ouvrit le robinet, et recueillit l'eau dans les paumes de ses mains ramassées en cuillère, avant de s'asperger le visage de cette eau claire et fraîche. Ce geste la détendit et lorsqu'elle rouvrit les yeux, son reflet dans le miroir ne lui plaisait pas forcément plus que d'habitude, mais au moins elle avait retrouvé son masque de glace. Dans ses grands yeux noirs, ne se lisait plus qu'une soif de découverte. Cependant, l'observateur averti, ou les proches d'Ambre pouvaient facilement déceler la mince lueur triste qui dansait toujours au fond de ses pupilles toujours ouvertes sur le monde. La fillette empoigna une serviette, et se sécha succinctement le visage.

La petite bleue et bronze se dirigea alors vers le Parc, sachant pertinemment que si les élèves étaient à présent dispersés entre la Grande Salle, les Salles Communes et autres lieux à l'intérieur du château, le parc serait suffisamment désert pour qu'elle puisse trouver un coin tranquille. Ambre tenta de faire taire la petite voix qui la poussait à aller dans la Forêt, là où elle était absolument certaine de ne pas être dérangée. Non, elle parvint à se convaincre qu'il valait mieux commencer par le Parc, et si elle était dérangée, elle aviserait ensuite. Elle descendit donc les marches de la tour de Serdaigle, traversa le Grand Hall, assez bondé, et arriva devant la lourde porte d'entrée du château, qu'elle poussa non sans grande peine. Le vent qui s'engouffra alors dans l'ouverture manqua de justesse de la faire tomber. Ambre s'arrêta sur les marches du perron, ferma les yeux, et huma l'air froid, une expression d'intense plaisir dessinée sur le visage. La fillette savourait la caresse glaciale du vent sur sa peau café-au-lait, lorsqu'il s'engouffra sous ses vêtement, elle frissonna de bien-être.

Elle rouvrit les yeux, releva son saree, et dévala les quelques marches du perron pour poser ses petits pieds nus dans l'herbe. Ambre portait sous sa robe de sorcellerie un saree bleu ciel, bordé de broderies en fin fils d'or et d'argent, à ses poignets, ses chevilles, son cou et ses oreilles, pendaient des bijoux assortis qui tintaient à chacun de ses pas, rythmant sa marche de leur son léger. Elle alla vers le parc, et s'allongea sur une souche sèche, comme souvent lorsqu'elle sortait dans le parc. C'était souvent la même d'ailleurs, quelque peu à l'écart, mais face au lac. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par une mélodie de chez elle.

Quelques instants plus tard, elle se redressa, et tira de sa poche un petit instrument rond: un ocarina, qu'elle porta à ses lèvres. Elle ferma les yeux, et souffla très légèrement dedans. La petite indienne en tira un son léger, qu'elle modula joliment, et tandis que ses doigts fins couraient agilement sur l'instrument, une mélodie douce, entraînante et enchanteresse s'en échappa, et fit le tour du parc, portée par le vent. Absorbée par son travail, elle ne vit, ni n'entendit le jeune garçon sortir du château. Lui non plus apparemment, puisqu'il ne la regarda même pas. Mais cela n'était pas surprenant, car les deux élèves solitaires étaient assez loin l'un de l'autre, et le vent n'avait probablement pas encore porté la mélodie à ses oreilles.

Ambre se laissait bercer par ce qu'elle jouait. Elle y mettait tout son coeur et ses sentiments. La mélodie n'était pas mélancolique ni nostalgique, suivant le caractère de la fillette. Ambre ne laissait jamais ou rarement poindre le moindre de ses sentiments, de peur que l'Autre s'en serve contre elle, et cachait donc tout cela derrière un masque glacé qui ne connaissait que les sourire, et la gaieté.
La musique était exactement à cette image, en nettement plus communicatif, ainsi, si la musicienne jouait une mélodie plutôt enjouée, n'importe quel auditeur s'en trouvait dérangé, même si elle était belle et agréable à entendre, parce qu'elle éveillait en lui des sentiments contradictoires et parfois inconnus et incompréhensibles.

Le tableau pouvait surprendre, pour quiconque regardait la scène depuis une des fenêtres du château. Deux enfants isolés, chacun de leur côté, dans un parc désert. L'une frêle et malingre mais qui dégageait quelque chose de très particulier jouait d'un petit instrument, et l'autre pas vraiment plus costaud, (si je me trompe, j'éditerais ^^) droit comme un i, face au lac, le regard perdu dans l'étendue de ses songes. Les deux enfants dégageaient quelque chose de similaire, d'indescriptible, mais qui les rapprochait malgré eux au-delà de la distance non négligeable qui les séparait. Quelque chose d'impossible à toucher, à palper ou à voir, quelque chose qu'ils ne contrôlaient pas eux-mêmes, non... Quelque chose de supra sensoriel, que seul le coeur des deux enfants, ou du spectateur peut sentir s'il est suffisamment ouvert.

Pourtant, même si les deux enfants le percevaient très nettement et s'ils étaient l'un en face de l'autre, ni l'un ni l'autre ne l'aurait fait remarqué ou extériorisé. Déjà parce qu'ils étaient trop jeunes pour mettre des mots là-dessus, l'un plus que l'autre, mais aussi et surtout parce qu'ils avaient ceci encore en commun qu'ils se cachaient derrière une carapace. Bien différente, certe, l'un de mauvais garçon, l'autre de fillette silencieuse mais toujours souriante, mais qui avaient cependant le même but: masquer la réalité pour se protéger.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyDim 28 Déc - 18:05:58

[HJ: c'est un peu court, et je m'en excuse]

Il ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait, quand il le faisait. Il ne réalisait pas la cruauté avec laquelle il pouvait agir, par moment. C’était comme sa drogue, il en avait besoin pour se sentir vivant. C’est pourquoi il agissait en sale gosse, c’est pourquoi il n’avait pas d’amis, c’est pourquoi il ne s’endentait avec personne. Certains diraient qu’il le faisait exprès pour se faire détester. C’était peut-être vrai, au fond? Il n’aurait su le dire…

Sa solitude fut bien vite briser par la présence, bien plus loin, de cette petite et si fragile silhouette qui lui était complètement et totalement inconnu. Pas étonnant, il ne connaissait encore personne! Il fallait qu’il se donne une petite chance, tout de même. Bref, la petite créature enfantine qu’il était décida de bouger, pour ne pas trop geler sur place, tout de même, et de s’avancer dans une direction qu’il aurait sans doute, habituellement, évitée. Il marchait presque mécaniquement vers la jeune fille qu’il avait, dès lors, seulement aperçu.

Il l’écouta jouer de sa musique sans trop se préoccuper de quoi il pouvait bien s’agir, plus exactement. Il se planta derrière elle, quelques mètres plus loin. Si elle l’avait remarqué? Il l’ignorait et ne voulait pas vraiment le savoir. Un rythme un peu trop enjouer pour l’être lugubre qu’il était. Un peu trop jovial. Sa mère aussi, sa vraie mère, avait toujours été joviale. Ho il lui avait souvent arrivé de se mettre en une colère noire contre lui pour la simple raison qu’elle était borné et lui aussi. Elle croyait avoir raison, il croyait qu’elle avait tord.

La folle aussi avait toujours beaucoup aimé la musique un peu différente, celle qui venait de pays étrangers au sien. Elle en mettait tous les matins, à sept heure et quart très précisément. Elle faisait ça juste pour l’agacer et le mettre en colère. Du moins était-ce ce qu’il avait toujours cru qu’elle aimait faire : le provoquer, le faire réagir, le rendre plus agressif encore que ce qu’il ne l’était vraiment. À plusieurs reprises, la folle qui lui servait de belle-mère, il lui lâcha une crise de colère pas possible. Et bien entendu, c’était des objets qui volaient à travers la pièce. Il se souvenait bien de ces moments où elle ne se comprenait plus et qu’elle-même décidait d’être violente à l’égard de l’enfant qu’il était. Elle s’attaquait littéralement à lui, et comme il était beaucoup plus petit et si frêle, il était assez facile à dominer. Sans doute était-ce pourquoi il était si bagarreur, en fait.

Il s’approcha finalement de la fillette, toujours dans son dos, et d’un geste vite, il alla attrapa l’instrument de musique dans lequel elle soufflait depuis déjà un bon moment, le lui arrachant littéralement des mains. Il se recula de quelques pas. Ho, elle était bien plus vieille que lui, mais ça ne l’empêchait pas d’agir comme si ce n’était pas le cas, après tout, c’était tout lui : s’en prendre à n’importe qui, de n’importe quel âge, de n’importe quel rang. Bref, il ne semblait décidément n’avoir aucun respect pour personne, ni même pour lui-même.


**Elle va la fermer avec son instrument ou je vais devoir l’envoyer balader à l’autre bout du monde?!**

Il était fort rare qu’il disait à vive voix le fond de sa pensée, même dans une situation comme celle-ci. Quoi qu’il en soit, il semblait vraiment le faire exprès pour qu’elle réagisse contre lui. On aurait dit qu’il cherchait à briser la bulle dans laquelle elle s’était cloîtré pour avoir la paix. Paix qu’il ne semblait guère vouloir lui donner la permission d’avoir. Et il se doutait bien qu’elle était plus forte que lui avec les sortilèges, ca ne l’empêchait toutefois pas d’agir comme il le faisait avec elle. Comme il le faisait avec tout le monde, finalement.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyMar 30 Déc - 3:16:15

HJ: désolée, il est 4h du mat, j'ai pas pris le temps de relire :s [désolée d'avance Ambre ^^"]

Le maquillage et la couleur du jour de Chrys':

Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] Fom7b0d9z1_tn


Le crépitement des flammes, son à la fois envoutant et repoussant. Ces flammes si brillantes, si vivent et si chaudes qui, à elles seules, éclairaient la salle commune des poufsouffles, oui ces flammes étaient observées d’un œil vide par une fille dont l’habituelle apparence inspirée la joie, le bonheur, la malice, et parfois même le sadisme. Les flammes dansaient librement sur son visage pâle, ces flammes qui lui inspiraient la chaleur humaine et la joie la dégoutaient, mais un sourire sinistre et empreint de cruauté étiré pourtant ses lèvres alors qu’elle imaginait les hurlements de souffrances et de désespoirs des damnés, des pêcheurs. Si seulement ils pouvaient tous brûler, oui, tous…tous ses petits jouets qui lui servaient à maintenir son moral à un niveau d’apparence stable. Mais d’où lui venait donc cette répugnance de l’humanité, de l’Homme ? Ca, elle-même l’ignorait, peut-être le comportement humain ? Elle ne comptait plus les insultes, les critiques, et même parfois, mais plus rarement, les coups qui lui étaient destinés. Et tout ça pour quoi ? Pour un simple style vestimentaire profondément décalé et différent. Différent…n’est-ce pas là le cœur du problème ? Les gens ne supportent pas beaucoup la différence, une forte majorité en tous les cas. Aussi Chrysalis s’évertuait à être différente chaque jour et surtout, elle s’amusait grandement avec les gens ! Pour beaucoup de monde dans l’école, car il fallait dire qu’elle était connu de vue dans l’école ! Elle était certainement la plus repérable de tous ! , elle paraissait bête et trop gamine et trop joyeuse. Cela arrangeait bien sur, qui pouvait se venter d’avoir un jour vu son vrai « elle » ? Personne, pas même son seul et unique ami Christopher Ducan, le seul qui était venu la voir pour autre chose que la critiquer. Elle ne disait pas qu’elle était le martyr de tous, non ! Parfois même certaines personnes venaient lui parler pour une histoire de cours, ou simplement pour blablater gentiment. Non, elle n’avait rien pour être malheureuse, et pourtant cet ennui mortel qui l’assaillait perpétuellement, cette tristesse profonde sans origines et enfin ce côté sombre si bien masqué par son regard pétillant ; oui, tout ça était bien réel. Pourtant, elle avait beau cherché, elle n’avait rien pour être malheureuse : ses parents étaient géniaux et taquins, elle n’avait pas d’histoires tristes dans sa vie, à part peut être la mort de son premier ami qui sait…, elle était dans une super école, elle était sorcière. Une vie de rêve quoi ! Mais bon, que voulez-vous ? Je suppose qu’on y peut rien…

Poussant un énième soupir, la jeune fille se leva, prenant appui sur les accoudoirs moelleux du fauteuil, et quitta la salle commune d’un pas lent et calme, attrapant sa cape et sa baguette au passage, sans jeter un dernier coup d’œil à se feu perturbateur. Elle commença donc à arpenter les couloirs, profitant du fait qu’ils soient vides pour laisser vagabonder son regard rêveur. D’un geste, elle posa sa cape sur ses frêles épaules, cachant ainsi en partie son uniforme négligé dont la chemise blanche n’était pas rentrée dans sa jupe, contrairement à la demande de certains professeurs. Sa cravate marron et jaune était desserrée au possible et couverte de quelques colliers noirs. Ses avant bras étaient recouverts par simples mitaines en résilles noirs et ses jambes, recouvertes de ses hautes rangers, étaient cachées par de longues chaussettes noires et orange. Dommage pour la cravate dont elle ne pouvait modifier les couleurs…D’un coup de baguette, la demoiselle modifia sa coupe : les deux côtés de son crâne se retrouvèrent impeccablement rasés mais étaient recouverts par les longs cheveux noirs de la pouffy, ne se dévoilant que lorsque les cheveux voletaient légèrement au rythme des pas de la punky. Une coiffure assez simple et pas assez colorée pour ses habitudes, aussi décida-t-elle de rajouter quelques fines mèches orangées assorties à ses chaussettes à son maquillage et pour le coup, elle se fit deux couettes en arrière, laissant tout de même suffisamment de cheveux pour cacher partiellement son rasage.


-**Ca devrait aller…**

Globalement satisfaite, Chrysalis continua sa route, route qu’elle avait parcourue quelques jours plus tôt. La chance était aujourd’hui de son côté : personne ne croisait sa route, ou du moins de face, ce qui était amplement suffisant ! Il lui fallait trouver quelqu’un à embêter au plus vite… Alors qu’elle montait toute une scène dans sa tête qui lui redonnait son allure de fofolle habituelle, Chrysalis perçut au loin une musique joviale et enivrante qui la fit stopper sa marche et la fit froncer ses sourcils volontairement fins. Certes la musique était belle mais là…Elle reprit sa marche tout en se guidant de la musique. Le bruit de ses pas se répercutait sur les murs de pierres alors qu’un sourire malicieux et presque sadique étirait ses lèvres. Sa route déboucha finalement à l’endroit exact où elle souhaitait se rendre à la base, une chance pour elle ! Cette chance allait bientôt tourner, ça, c’était sur !

Se frictionnant légèrement les bras, la jeune fille réussit à distinguer deux bambins, en tout cas de loin, ils ressemblaient à des mioches ! Son sourire s’accentua légèrement alors qu’elle faisait quelques pas en avant, tel un prédateur face à ses proies. Néanmoins, elle se hâta de modifier l’expression de son visage qui devint dès lors celui d’une vrai gamine pleine de vie [HJ : décidément, on va faire la secte des feux visages et des maigrichons XD]. Elle se rapprocha donc discrètement des deux bambins qui ne l’avaient certainement pas vu venir, mais s’arrêta net et explosa de rire quand elle vit un garçon, serpantard à en juger sa cravate [HJ : je pense que vous êtes en uniforme ? ] et posté derrière la musicienne, arrachait l’instrument de musique des mains de cette dernière. Il avait l’air amusant lui, avait son air impassible et morne, il était choupinet d’ailleurs ! Quant à la demoiselle et bien…Tient ! En fait, elle devait avoir à peu près le même âge qu’elle ! Finalement, pas si mioche que ça cette mioche, oui parce que l’autre était vraiment tout jeune, et tout blanc aussi ! Ca faisait un contraste sympathique avec la couleur métissée de l’autre élève. Mais pour le moment, c’était le petit serpy qui l’intéressait…Jouant du bout de son index avec l’un des deux piercings qui se trouvaient sous sa lèvre, à gauche celui là, elle lui fit un petit sourire malicieux alors que ses yeux verrons lui lançait un regard complice qui se dirigea ensuite vers le lac noir. Elle se rappela d’ailleurs furtivement sa baignade de jeudi avant de se mettre à jouer avec sa baguette.


--Salut ! Chrysalis pour vous servir ! Vous avez déjà pris un bain hivernal ?...

Son regard se reporta sur le serpy et elle lui fit un discret clin d’œil avant de saisir plus fermement sa baguette.

-**En espérant qu’il ai compris !**

Sa baguette se dirigea alors rapidement vers sa victime, j’ai nommé…La petite serdaigle ! .

--Mobilicorpus !

Et hop ! La charmante demoiselle se retrouva dans les airs et notre misstinguette se mit à gambadait tout droit vers le lac….

-T’inquiète pas, tu vas voir c’est marrant ! Je l’ai fait jeudi ! P’tit serpy tu viens ? Very Happy

-**Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que ça va être un bain collectif…**

[HJ: désolée pour le babclage final, je ne savais pas comment organiser les choses...]
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyMar 30 Déc - 13:30:18

Non, de toute évidence, Ambre ne l’avait pas vu, trop absorbée par la paix et le bien-être que la musique lui procurait. C’est pour cela que lorsque le gamin lui ôta brusquement l’ocarina des mains, lui écorchant au passage la lèvre supérieure, celle-ci sursauta violemment. Ce brusque retour à la réalité lui déclencha un violent vertige, et pour éviter de défaillir, elle s’agrippa fermement à la souche. Cela ne prit pas longtemps à la fillette pour reprendre totalement ses esprits. Ambre dévisagea le garçonnet haut comme trois pommes qui venait littéralement de l’agresser.

La petite serdaigle ne se démontait pas. Si elle n’était pas du genre à chercher la bagarre dans n’importe quelle situation, elle ne se laissait pourtant pas marcher sur les pieds. C’était curieux comme ce gamin lui rappelait un certain Alexander… Même type d’esprit de provocation, cherchant noises et confrontations à n’importe qui et pour n’importe quoi.

Sans le quitter une seule seconde de ses profonds yeux noirs qui s’échinaient à cet instant à ne rien laisser transparaître de ses sentiments, la petite Indienne porta la main à sa baguette sous la blouse de son saree. Puis elle se ravisa, réalisant que cela était inutile dans cette situation. C’est alors qu’elle entendit un rire exubérant derrière eux… Elle se retourna et eut tout juste le temps de voir arriver une jeune fille de poufsouffle, apparemment amie du petit serpentard dont les yeux brillaient d’une lueur de défi, avant de l’entendre jeter d’une voix ferme un sortilège qui n’augurait rien de bon pour elle…

En moins de temps qu’il faut pour le dire, la fillette se retrouva dans les airs, au-dessus du lac. Elle ne fit ni une ni deux, et tenta quelque chose, puisque de toutes façons, elle allait se retrouver dans le lac… L’esprit aiguisé de la petite évalua la situation aussi vite que possible, et envisagea une échappatoire en constatant qu’elle « volait » dans la direction pointée par la baguette:

Ambre n’avait pas eu le temps de retirer sa main de sa propre baguette, aussi, elle l’y laissa, et ferma les yeux, laissant croire à sa rivale et au gamin qu’elle se préparait à goûter l’eau glaciale du lac. Aussi vite que possible, elle fit le vide dans son esprit, et concentrant toute la panique provoquée par la situation, ordonna mentalement à sa baguette :

« CONJONCTIVATIS !!!! »

Le sortilège fit aussitôt mouche. Il n’avait pas fallu longtemps à la petite Serdaigle pour comprendre, grâce aux explications du professeur Flitwick, que les sortilèges informulés fonctionnaient avec les sentiments… La poufsouffle porta aussitôt les mains à ses yeux, pointant ainsi inconsciemment sa baguette vers l’arrière, le long de sa joue … Grave erreur, car Ambre se retrouva à flotter derrière Chrysalis, qui lâcha sa baguette sous l’effet de la douleur oculaire. La jeune indienne s’y attendait, et retomba sur ses pieds, non sans s’écorcher le genou au passage. Un petit sourire satisfait sur le visage.

Elle avait atterri entre Chrysalis et le château, sur le sol, et jetant un regard aux deux élèves, elle s’amusa intérieurement du spectacle : le petit n’avait strictement rien compris à ce qui venait de se passer, vu la vitesse d’exécution du duel entre ses deux ainées… Et sa camarade se frottait désespérément les yeux, pour tenter de stopper les cruels effets du sortilège.

Elle tira rapidement son carnet et griffonna rapidement les mots suivants :
« Enchantée Chrysalis, moi c’est Ambre… Tu devrais réviser tes sortilèges… ou tout du moins t'assurer d'à qui tu les lances! Tel est prit qui croyait prendre...»
A l’attention de Damien, elle inscrivit :
« Et l’ocarina, c’est cadeau… Mais tu pouvais simplement me dire que je te gênais…»
Elle arracha la page, la roula en boule, et l’envoya aux pieds de Damien, puisque des deux élèves, il était le seul, hormis Ambre, à avoir l’usage de ses yeux…
Puis, elle s’enfuit en courant tout droit vers la forêt interdite, là où elle aurait du aller dès le début comme le lui avait soufflé son instinct… Elle s’y engouffra sans hésiter, et avec un immense plaisir.


HJ: Je disparais parce que je pars en vacances deux jours... Je ne réapparaitrais que vendredi ^^ Navrée :-) Oh... Et j'ai l'autorisation pour les sortilèges informulés en 4ème année, ne t'en fais pas, je ne triche pas... Ambre étant muette, c'est ainsi qu'elle pallie à ce manque !
ARGH Je viens de réaliser que tu n'étais pas à Serpentard mais à Poufsouffle Chrysalis... Navrée... Je viens de rectifier....
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyMer 31 Déc - 13:44:05

Et lui, il resta planté là, comme l’imbécile de service qu’on pensait qu’il était. Il observait, toujours dans son mutisme, le petit duel. Ho non, il n’était pas imbécile, ho non, il n’était un incapable, seulement voilà, ça l’exaspérait.

Il avait entendu le poussin arrivé, sans en faire de cas. Finalement, ni une ni l’autre des filles ne se retrouva dan le lac. Au, étrangement, elles étaient toutes deux bien plus âgées que lui. Ça ne l’avait pas empêché de s’en prendre à l’une d’elle, et ça ne l’empêcherait pas non plus de s’en prendre à la seconde. Elle Se disait s’appeler Chrysalis. Personne ne lui avait rien demandé sur ce sujet, et donc, il s’en fichait un peu royalement, disons simplement.

Ses pensées dérivèrent bien rapidement du spectacle ridicule qui s’offrait à lui. Son regard d’ébène se posa sur l’instrument de musique, qu’il tenait toujours entre ses mains. Il n’avait jamais appris à lire la musique, ni même à n’en jouer. On lui avait dit que c’était futile et plutôt chiant à écouter quelqu’un qui faussait durant toute une journée. Il n’avait jamais essayé, et on le traité déjà d’incapable boursoufflé qui ne savait rien faire de ses mains. Un incapable? C’est bien ce qu’on avait toujours pensé de lui. Était-ce la raison pour laquelle ses parents biologiques l’avaient abandonné? Parce qu’il était un bon à rien qui n’arrivait qu’à leur faire du mal par ses sottises et ses crises de colères sans raison? Il semblerait, du moins. Un de ces jours, il les retrouverait, tous les deux, et il leur ferait payer de l’avoir si lâchement abandonné au con du rue alors qu’il n’avait que quatre ans.
Il avait été un petit garçon comme les autres, avant ce jour. Heureux comme il aurait dû l’être aujourd’hui, insouciant de ce qui l’entourait… Mais surtout; innocent. Il releva enfin son attention su la scène. Il semblerait que se soit terminé pour le conflit. Lui, il se demandait : pourquoi se battre avec des baguettes alors que c’est bien plus intéressant à regarder avec les poings? La petite bleue lui lança un bout de papier qui atterrit doucement à ses pieds. Il se pencha pour le ramasser, et une fois debout, elle était déjà partie et lui avait faussé compagnie. Tant pis, il serait pour une autre fois… Aussi ouvrit-il la boule froisser pour en lire les quelques mots. L’ocarina? Cadeau? Vraiment?

Qu’est-ce qu’elle croit, qu’il allait grader l’objet à vent? Certainement pas, il ne s’encombrerait pas d’une bagatelle aussi inutile que celle-là. Aussi étira-t-il son bras vers l’arrière et la lança vers le lac. Il pu la voir flotter sur le dessus miroitant du lac, puis couler. On en entendrait plus parler. Et si elle allait se plaindre? Et bien, elle n’aurait qu’à aller le chercher elle-même, puisque lui ne bougerait certainement pas le petit doigt pour lui faire ce plaisir, ça, il en était hors de question. Même pas en rêve qu’il sauterait à l’eau pour cette putain d’ocarina de malheur. Ho qu’il pouvait avoir une salle langue, par moment.

Il laissa tomber le bout de papier à même le sol et s’avança vers la miss pouffy de service ici présent. Elle se prenait pour qui ou quoi, exactement? Un serpent qu’elle n’était pas? Félicitation, ma vieille! Elle ne voyait plus rien? Si seulement lui-même connaissait ce genre de sort… Ho, un jour, lui aussi il pourrait s’en servir, lui aussi pourrait faire ca et aveugler qui bon lui semblait pour leur faire prendre la poussière ensuite… Un jeu idéal. L’adolescent resta de nouveau planté là, comme s’il attendait que la petite belette ne retrouve sa vue.


« Bah… Alors… T’as plus envie d’aller te jeter dans le lac? »

Stupide question à laquelle il n’attendait pas vraiment de réponse, en réalité. Il avait dit cela sur un ton faible, presque chuchoté. Étant donné qu’il n’était pas particulièrement bavard, lorsqu’il s’adressait à quelqu’un, il le faisait pour que ce quelqu’un uniquement puisse entendre ses paroles, et personne d’autre.

Il n’avait jamais vraiment subit les effets d’un sortilège. Les seuls qu’on usait contre lui étaient ceux qui permettaient à son jeteur de lui enfoncer la tête dans le mur de la cuisine. Il ne savait pas trop c’était le quel. Il savait seulement que, à chaque fois qu’on l’utilisait contre lui, il traversait la maison toute entière à une vitesse folle avant de s’écraser dans un mur ou un objet lourd. Il lui était souvent arrivé de traverser une fenêtre, ce qui, du coup, lui coupait la chair en bon nombre d’endroit. Résultat? Il avait plusieurs cicatrices, non trop apparente, sur son corps si frêle à la première vue.


« Elle dit que t’as été nulle avec ton sortilège… »

Bon, d’accord, ce n’était pas les mots exacte que la Serdaigle avait employé, mais au fond, il disait bien ce qu’il voulait, pas vrai? Il répétait ce qu’il comprenait, point barre. Il ne se questionnait même pas sur le comment l’autre jaune pourrait le prendre. Soit elle allait lui faire une crise, soit elle allait s’en moquer. Aller savoir…

Il avait dit cela sur un ton plutôt calme, un peu las et embêté par la situation. C’était que, mine de rien, le fait qu’on l’ignore comme ça comme un insecte insignifiant l’agaçait fortement. Et puis, c’était son jeu : pas celui de la belette, au fond.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyMer 31 Déc - 15:26:21

HJ: dommage, le plan du bain à trois s’écroule :’( par contre Ambre, la prochaine fois évite de dicter els réactions des personnages des autres s’il te plait…|pour ma part j’aurais fait tomber la baguette de Chrys, donc Ambre à l’eau ^^’ et je suis à Pouffy :o, y avait la cravate^^’ ]


**ARGHHHHHHHH!!! Bordel de chiotte à la con d’mes deux tentacules de MERDEEEEEEEEEEEEEE!!!! Ca fait mal cette pu**** de connerie!**

S’arrachant presque les yeux en se les frottant, Chrysalis pestait violement contre le sort reçu, et non contre la petite Serdy, bien au contraire… Empoignant fermement sa baguette, elle pointa son extrémité vers elle est prononça l’incantation qui annulerait ce fichu sort

-Finite!

A peine dit, la pouffy retrouva une vue correcte, légèrement troublée par quelques larmes dues à son frottement trop intensif. Elle tourna ses yeux rougis vers la miss qu’elle avait senti atterrir près d’elle, mais elle était déjà loin…

-Tsss… Vous n’êtes vraiment pas drôles…

Un petit sourire s’esquissa néanmoins sur le visage de la miss, elle n’avait pas entièrement perdu après tout… Lorsqu’elle se choisissait un jouet, ou une proie comme vous voulez, elle avait un but très précis, ou plutôt plusieurs qui se rapprochaient néanmoins: soit faire sortir de ses gonds une personne habituellement calme et froide, soit terroriser quelqu’un, soit se faire attaquer par la personne qu’elle embêtait… Là, la serdy avait répliqué à son attaque et s’était enfui…Donc, elle avait atteint un but et demi! Et demi parce qu’elle n’était pas sure de l’avoir traumatisé, elle en doutait beaucoup d’ailleurs!

Citation :
« Elle dit que t’as été nulle avec ton sortilège… »

Hum?… La voix du petiot la ramena sur terre et elle explosa littéralement de rire.

-Oui c’est vrai! J’aurais du lui prendre sa baguette!… Et toi t’aurais pu m’aider quand même, pensais que tu serais mon complice >.< Enfin, c’est trop tard maintenant! Et toi j’ai pas envie de t’embêter, t’es mignon!

Oui, avec son air blasé et sa petite voix si faible, Chrys’ avait succombé! Enfin, « succombé », elle n’avait juste aucune envie de l’embêter lui, une chance pour le gosse d’ailleurs… Brefff…La pouffy posa son royal postérieur avec une grâce mystique ( Suspect ) sur l’herbe gelée. Puis d’un coup elle se souvient que le petit serpent lui avait dit quelque chose bien avant! Un truc concernant le lac…Ha! Ca y est:

-Ha! Et pour ta question: j’me suis déjà baignée jeudi matin!

C’était à refaire d’ailleurs… Une fois réchauffée, c’était un véritable plaisir de faire trempette dans ce lac. Bon, il y avait l’entrée, mais surtout la sortie, du « bain » qui était vraiment atroce: vous vous voyez, vous, sortir complètement trempé pour entrée un contact avec l’air glacé d’un matin d’hiver? Eh ben d’expérience, la pouffy pouvait vous assurez que vous vous transformeriez en statue de glace et que brûler une touffe d’herbe n’était pas suffisant pour réchauffer l’air! Heureusement pour elle qu’elle avait une panoplie de sort derrière elle comme le lashlabask, qui lui avait réchauffé l’eau, le sortilège de séchage, et l’incendio qu’elle n’avait pas pu utiliser d’ailleurs! Elle regarda le petit serpy avant de lui dire:

-J’te jure que réchauffée, c’est génial!

La jeune fille regarda à nouveau le lac, se grattant la tête.

-Bonnnnn…. Qu’est-ce que pourrais faire?… J’ai pas envie de lui courir après… Ca serait marrant si elle se prenait dans des lianes de la forêt...

Elle rigola quelques secondes en imaginant la serdy se faire écarteler par les lianes en questions. Décidément, elle n’était vraiment pas une gentille pouffy… Elle se demanda pourquoi elle ne se trouvait pas à Serpentard, mais après tout, pouffy l’arrangeait très bien: ça ne faisait que renforcer sa « couverture ». Elle regarda encore le serpy avant de dire avec une petite bouille attristée

-Dommage que t’es pas jeter l’instrument pendant qu’elle était dans les airs, ça l’aurait peut-être attristé! D’ailleurs, comment tu t’appelles? J’vais pas dire « toi, petiot, serpy » à chaque fois!

Héhé, ce n’était peut-être, surement même! pas réciproque, mais elle commençait à bien l’aimer ce gosse! Il avait vraiment une bonne tête…


HJ: désolée, pas super =_=
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptySam 3 Jan - 15:13:48

Il la regardait réagir, l’écoutait déblatérer toute seule. Un peu excentrique, quand même, celle-là. Ho, il n’avait pas eu la chance de rencontrer beaucoup de gens, mais elle semblait plutôt dure à battre sur ce côté de sa personnalité. Elle parlait, et parlait encore sans vraiment lui donner la chance de répondre. Au final? He bien, il attendit qu’elle termine et se taise pour avancer des propos sur ses quelques derniers commentaires. Au fait qu’elle pensait qu’il aurait été son complice ou qu’il aurait pu l’aider, son visage paru se renfrogner. Oui, et bien, bravo, la petite vieille! Il n’était qu’un sale morveux de première année, après tout! Qu’aurait-il pu faire?

Minute! Que venait-elle de dire à son sujet? Qu’il était mignon? Quoi? Lui? Il n’avait jamais réfléchit à question, ne s’était jamais vraiment intéressé à ce à quoi il ressemblait. Décidément, il allait de surprise en surprise, avec celle-là. Comment s’appelait-elle, déjà? C’était tout juste s’il en avait porté la moindre attention; résultat, il ne s’en souvenait pas. Ah oui! Son prénom lui faisait penser à un papillon. C’était quoi, déjà, bon sang… Penchant la tête de côté, il avait ainsi l’air encore plus perturbé mentalement que ce qu’il était réellement.


« T’as qu’à réchauffer l’eau… »

Il avait lâché ça, sur ce ton si habituel chez lui, si terne et si ennuyer par tout ce qui l’entourait. Étrangement, il en avait envie. Il avait envie de ce petit bain hivernal, et ça ne le dérangeait pas, sauf que, bien entendu, il ne tenait pas à ce qu’elle soit glaciale, non plus, voyez-vous? Au final, il allait peut-être réussir à tisser des liens avec quelqu’un d’étranger à lui, au moins une fois dans sa vie… Enfin, on pouvait toujours rêver…

Son nom? Pourquoi voulait-elle son nom? Qui pouvait bien s’intéresser à un petit maigrichon aussi fragile que lui et futile que lui? Non, décidément, il ne comprenait pas cette manie qu’avaient les gens de lui demander son prénom. Et à quoi ça servait, d’abord, de leur répondre? Ils allaient, tôt ou tard, l’oublier de toute façon! Ou pire… Ils allaient s’en souvenir pour ensuite s’en servir contre lui!

Lui? Paranoïaque? Oui, bon, peut-être un tout petit peu. Normal, après tout non? Surtout lorsqu’on s’attend à voir surgir un gringalet pour venir l’enfer à Azkaban pour assassina… Bref. Quel bel avenir se présentant devant lui, n’est-ce pas?


« Damien… »

Ce fut tout. Rien de plus, aucun flafla, juste son nom. Pas de brouille, juste un prénom qui lui appartenait de droit pour l’avoir porté toute sa vie. Celui-là, au moins, il ne l’avait pas volé… parce qu’il était aussi un sale gosse et un petit voleur sans scrupule. Aussi s’était-il dit que, tant qu’à finir entrain de croupir dans une cellule, autant s’y retrouver pour de bonnes raisons!

Suite à sa propre présentation, il pris le devant et avança jusqu’à la berge, ses pieds (toujours en chaussures) se faisant tout juste atteindre par les petites vaguelettes sans doute au froid mordant ça, il n’osait même pas en douter. Il observa son reflet, dans l’eau miroitante. Mignon, qu’elle avait dit? Lui ne voyait rien de mignon dans son visage. Seulement une immense fatigue. Une maigreur à faire peur et une peau d’une pâleur cadavérique. Il n’était ni mignon ni même attirant. D’un côté, ça ne le dérangeait pas. Il ne s’intéressait que très peu aux gens qui l’entourait, et donc, il se fichait bien si ces derniers le trouvaient attirant ou juste très monstrueux à regarder. Il était un peu anorexique sur les bords, aussi, il fallait l’avouer, surtout quand on le regardait bien, cette maigreur n’était pas ce qu’on pouvait appeler « poids santé » ou même normalité. Bref, il avait un léger problème de ce côté-là. Ho, on ne pouvait pas dire que c’était très grave, ni même très important, mais voilà. Le problème était tout de même là.

Il se retourna vers miss petit poussin jaune, avec un très faible sourire flottant sur les lèvres un peu trop pâlottes.


« Bah, alors, qu’est-ce que t’attends? T’as en déjà pris un, petit bain… Un deuxième ne te tente pas trop? Et si t’as envie de me noyer par la même occasion, fais-toi plaisir. »

Hum? Non, il n’avait pas de problème mental et il n’était pas non plus suicidaire. C’était sa manière à lui de s’adresser à elle. Il lui avait trouver ce petit côté sadique qui correspond bien aux petits serpents, sauf que dans son cas, elle n’était pas une verte et argent.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptySam 3 Jan - 17:51:59

Chrysalis frissonna doucement alors qui l’humidité de l’herbe glacée traversait ses vêtements. C’était froid, mais ça faisait du bien et pourtant, ce n’était pas de frais qu’il manquait dehors! Le vent soufflait légèrement, caressant d’une main glaciale les visages des deux élèves. C’était tout de même vraiment agréable! La pouffy en ferma les yeux de bonheur. Certes elle était assez frileuse, mais d’un autre côté elle aimait bien avoir froid, en tout cas elle préférait avoir froid que chaud! Lorsque la voix du tout mignon petit serpy tout maigrichon [HJ: c’est long…] eu enfin le loisir de se faire entendre, la « petite », ça va non 1m65 pour une gosse de 15 piges? Oo, demoiselle ouvrit un œil, le bleu, puis le deuxième, donc le vert!, et le dévisagea un instant. Décidément, avec ça tête penchée sur le côté et son air un peu beaucoup paumé, il était vraiment trop craquant! Trop maigre me direz-vous? Ben, et alors? Elle-même n’était pas bien épaisse, et ne contribuait absolument pas au contraire, et elle adoraitttttt les maigrichon tout pâlot! Surtout qu’avec son air de blasé de la vie, il était vraiment drôle!

Mais bon, pour en revenir au sujet, le petiot lui avait dit, mot pour mot s’il vous plait na , « t’as cas réchauffer l’eau » . Serait-ce un message subliminale pouvant être traduit par « ho s’il te plait, réchauffe l’eau je veux me baigner avec toi I love you »? Oui, elle avait craqué la petite, mais ne vous en faite pas, c’était fait exprès! Elle regarda le garçonnet si passif et l’imagina entrain de formuler cette demande, les joues légèrement rosées et des étoiles dans les yeux… Na, décidément ça coller pas avec son image… Elle retint un petit rire et lui répondit:


-D’accord, mais tu te baignes avec moi!

Un petit sourire malicieux prit place sur le visage pâle de la miss alors qu’elle roula pour se retrouver à plat ventre, les coudes au sol et son menton au creux de ses mains. Elle le dévisagea un petit moment, décidément, elle l’aimait de plus en plus dès qu’elle apprenait à le « connaitre ». Fallait avouer que c’était difficile étant donné qu’il ne laissait rien paraître autre que son ennui mortel et son blasage passif. En fait, c’était peut-être parce qu’il ressemblait, extérieurement, en partie à ce qu’elle était intérieurement… L’ennui, ce fléau qui ravageait tout sur son passage et qui prenait possession de son corps et de son esprit à longueur de journée, la torturant lentement et douloureusement. Le seul moyen qu’elle avait trouvé pour le maintenir à distance et lui résister, c’était d’enmerder le monde voir se prendre des pains dans la figure, si si ça arrivait, jvous jure! Ben oui, à force de pousser à bout certaine personne, parfois ça retomber na, mais ça l’amuser alors! (ben oui elle est un peu masochiste la donzelle!).

Citation :
-Damien…

-Hu?

Chrysalis cligna des yeux, qui s’étaient fait rêveurs et absents, à la voix douce et mélodieuse du bambin. Damien? C’était qui ça? Oo Haaaaa! Pfff… Réveille toi ma pauvre Crycry, t’es dans l’cirage! C’est son prénom endouille>< .

-Enchantée!!

Elle lui fit un petit sourire et l’observa se diriger vers le bord du lac. Hu? Mais na voyons, il n’aurait pas le courage de plonger dans cette eau glaciale!! Chrys’ était certaine qu’il ne connaissait pas le sort, étant donné qu’elle l’avait appris cette année et que ce gosse devait peut-être avoir 11-12 ans. Dos à la miss, Damien, elle pouvait enfin dire son prénom!, semblait réfléchir en regardant l’eau, peut-être se disait-il qu’effectivement, il n’aurait jamais le courage de sauter là dedans! La pouffy se mordilla légèrement l’ongle de son petit doigt avec un léger sourire, observant ce serpy à l’aspect si fragile. Serpy qui finit d’ailleurs par se retourner vers elle avec un petit sourire qui aurait fait fondre et qui fit scintiller les yeux verrons de la demoiselle.

**Trop mignon! I love you **

Et pas qu’un peu que ça la tenter une deuxième baignade dans la semaine!! Surtout que là, il lui disait clairement que lui aussi voulait finir à l’eau! Parce que vous croyez franchement qu’on pouvait noyer quelqu’un dans la terre? C’était pas une autruche! En une seconde, la miss fut sur ses pieds, baguette en main. Elle gambada tranquillement et tout sourire vers le serpy, héhéhé, elle avait eu une idée en plus! C’est que, mine de rien, le cerveau d’un pouffy, ça travaille! Arrivée à hauteur de l’eau, elle s’accroupie et lança trois « lashlabask »: un droit devant elle, un à gauche et un dernier à droite. L’eau fuma un instant et la miss bondit sur ses pieds en reculant de deux pas.

-A poillllllll!!! [HJ: désolée, ça me tenter trop ça!]

Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la jeune fille ôta ses chaussures, ses mitaines, ses chaussettes na et son uniforme! Mais ne vous inquiétez pas, elle n’était pas exhibitionniste, ou du moins pas assez pour se mettre à poil de chez à poil ou en sous-vêtements dans un parc près d’un garçon >.< . Non, non, non! Elle avait l’habitude de porter d’autres vêtements sous son uniforme dont un short et un T-shirt déchiqueté [HJ: regarde dans mon post du lac, juste en dessous du notre, l’image en haut du post c’est la tenue de Crycry^^ ]. Une fois grandement dessapée et presque prisonnière d’un air glacial, la jeune fille se mit à courir, bras écartés, droit vers le pauvre petit serpy qui n’avait surement pas eu le temps de tout comprendre xD, un grand sourire teinté de sadisme et un regard pétillant de malice, la pouffy sauta sur le serpy, en profitant ainsi pour lui faire un petit câlinou :sifle: , et les deux gamins tombèrent dans l’eau dans un petit « plouf ». Grrrr même à deux ils arrivaient pas à faire de gros éclats!! La miss remonta à la surface, entrainant le damoiseau avec lui.

-T’inquiète pas pour tes fringues! J’ai un sort de séchage! Par contre si t’as encore tes pompes, j’ai pas envie de jouer au prince de cendrillon!

Toute fière d’elle, un grand sourire aux lèvres, la miss se mit à barboter, calant fermement sa baguette dans son short, pour ne pas la perdre ni la briser. L’eau était chaud, même si la température baissait assez vite, mais pas de soucis, elle avait toujours son sort et sa baguette pour l’exécuter!
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyDim 4 Jan - 0:26:19

À poil? Comment ça, à poil? Un peu débile comme idée, n’est-ce pas? Aussi ne se prononça-t-il pas sur se sujet. Il n’avait pas non plus réfléchit au fait qu’elle avait une bien étrange pensée derrière la tête, soit de l’entrainer avec elle au fond du lac. Et lorsqu’elle fonça vers lui, il ne pu faire autrement que de se laisser sagement avoir par le petit poussin jaune qu’elle était. En deux temps trois mouvements, ils se retrouvèrent tous les deux à l’eau, sauf que lui, voyez-vous, n’avait pas eu le temps de retirer ses chaussures… Il en perdit une, d’ailleurs, lors de leur plongeon commun. Tant pis… Il en avait une autre paire, dans sa salle commune… Il s’y rendrait nu pieds, et puis voilà, ça n’était pas la fin du monde, après tout.

Il se retrouva bien rapidement sous l’eau, engloutit par les flots du lac, n’essayant même pas de se débattre contre le poids que ce dernier effectuait sur son frêle corps. Pas mal, elle avait réussit son coup. L’eau était très confortable. Pas trop froide, pas trop chaude. Juste tiède à rêver. Il sentit la jeune fille lui donner un coup de pieds alors qu’elle semblait remonter à la surface. L’adolescent avait toujours été très bon nageur. Cela lui avait à mainte reprise permis d’échapper à ces vilains garnements qui lui voulaient du mal. Comme il n’avait jamais été un enfant très adorable, il s’attirait beaucoup d’ennuis et était même particulièrement détester des enfants de ses voisins. Ceux-ci lui en voulait parce qu’il avait fait bruler leur chien dans un sac. Bref, tout ça pour dire qu’il avait apprit à nager grâce à eux, étant donné qu’ils avaient très souvent cherché à le piéger au moment où il était seul et le plus éloigné de la civilisation. En effet, à quelques kilomètre de leur demeures, il y avait une grosse rivière, qui, dépendant du moment de l’année, se trouvait à être très agité par les rapides. Pour échapper à ses poursuivants qui, soi-disant en passant, étaient plus âgés et plus colosse que lui sur tous les points, il sautait littéralement dans l’eau, la traversant à la nage.

Toujours sous l’eau, il se dit que s’il ne remontait pas, il allait finir par faire paniquer la miss qui allait certainement croire qu’elle l’avait vraiment noyé. Il remonta donc à son tour, laissant sortir de l’eau que ses deux yeux d’un noir d’ébène et son nez, pour lui permettre de respirer un peu. Le regard de la jeune fille l’avait étonné. Les yeux pairs de cette dernière lui avaient vaguement paru intrigants. C’était peut-être la raison qui l’avait poussé à attirer la jeune fille à venir se jeter à l’eau en sa compagnie? Il était curieux. Il avait besoin de savoir quel genre de personne elle était, tout simplement.

Il sortit complètement la tête de l’eau, un bien étrange petit sourire dansant sur ses lèvres. C’était presque mesquin. Et il replongea, doucement, sans causer la moindre vaguelette sur le dessus du lac. Seules quelques ondes démontraient qu’il avait été là, quelques instants plus tôt. Il alla attraper les chevilles de la jeune fille et, avec sa maigre force physique, il l’entra de gré ou de force sous l’eau, sans prévenir, sans écouter les protestations qu’elle pourrait avoir à son égard. Vengeance? Non, ce n’était pas ça. Un amusement. Un pur et simple amusement de sa part de faire couler un e élève qui était bien plus vieille que lui. Pourquoi semblait-il tant vouloir s’entêter à s’en prendre à ceux qui était plus âgés et plus vieux que lui? C’était seulement une manie qu’il avait de vouloir prouver sa valeur aux yeux d’autrui. Ce qu’il ne réussissait qu’en de très rare occasion, d’ailleurs, puisque, de toute façon, la plupart du temps, c’était lui qui mordait la poussière et qui, par la même occasion, s’en prenait plein la gueule. Ho, ça ne semblait pas le déranger plus que ce qu’il ne fallait.

Il entraina la jeune fille suffisamment profondément pour que ni lui ni elle ne puisse plus voir la lumière du jour percé le dessus miroitant du lac. Il ne voulait pas non plus la noyer, alors il la lâcha, remontant doucement, la frôlant de près. Il fut le premier à briser la monotonie du lac. Il observa un moment le rivage. Il semblait qu’ils se soient tous deux un peu éloigné, mais ça ne faisait rien, vraiment.

Sentant la morsure du froid le prendre un peu plus à chaque seconde, il attendit sagement que la petite pouffy ne remonte à son tour…


**Ouais… Et si elle se faisait attaquer par un de ces satanés calmar?**

Silence. Mais qu’est-ce qu’il racontait, encore, celui-là? Les calmars ne viennent pas si près du rivage! Et puis quoi encore? Quelles autres conneries allait-il inventer? Aussi se rendit-il compte qu’il avait perdu sa deuxième chaussure. Il était donc en pieds de bas… C’était amusant… Un poisson en ferait peut-être son repas ou encore un crustacé en ferait sa nouvelle demeure? Il l’imaginait bien, le crustacé, se déplaçant avec une chaussure sur le dos.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyDim 4 Jan - 18:24:20

Haaaaaaa, ça faisait du bien!! La petite miss barbotait comme une enfant, s’amusant à faire des bulles et à taper des pieds pour envoyer des jets d’eau, une vraiment gamine! Que voulez-vous, elle aura hérité de la facette de son père et puis c’est tout. A l’âge de 42 ans, son père, surnommé Vicious, se comportait comme un adolescent en pleine crise. Chrys’ ne comptait plus le nombre de fois où ils étaient allés se balader ensemble en ville et où ils se foutaient ouvertement de la gueule des personnes qui les regardaient de travers, c’est-à-dire une très importante majorité. Combien de fois son père s’était-il battu, même avec son patron, ne craignant pas les représailles, pour des broutilles ou une remarque de travers du genre « elle est belle ta femme, dommage qu’elle sourit pas » ou encore « haha! Ta fille a vraiment pris de toi! ». Même si c’était dit gentiment, ce genre de remarques, qu’il savaient moqueuses, lui mettaient les nerfs à vif. Au moins, il se défoulait et faisait un peu de sport na . Mais ce que préférait le plus la pouffy, parce qu’elle adorait ce comportement de gosse, même si parfois il lui tapait sur le système, c’était quand il la taquinait et l’embêtait et qu’au final, cela finissait comme dans les cartoons: un gros tas au sol entrain de se battre. Son père rigolait et lui tirait les joues et autres, en prenant garde de ne pas trop lui faire mal, mais elle, elle tapait de toutes ses forces, et pour le coup, malgré sa carrure de crevette, elle avait acquis une certaine force qui ne lui était pas inutile.

La jeune fille eu un petit sourire pour son père et se retourna vers le petiot, son visage ressortant tout juste de l’eau, suffisamment pour qu’il puisse ouvrir les yeux et respirer. Chrys’ eu un petit rire, il ressemblait à un crapaud comme ça. Elle le regarda à nouveau alors qu’il sortait sa petite tête de l’eau, un sourire sur les lèvres.


-Si tu veux pas te retrouver étouffer par un câlin, je te conseille d’arrêter de sourire >.<

Mais à peine eu-t-elle le temps de finir sa phrase que le jeune homme disparut sous les flots, sans un bruit. Chrysalis nota dans un coin de sa petite cervelle de lui demander de lui apprendre ça, c’était classe *_*. Mais le temps n’était pas aux admirations, Damien ne remontait plus… Chrys’ tenta de percer l’eau du regard, sans succès. Mais qu’est-ce qu’il avait en tête au juste?…He bien, elle ne tarda pas à avoir sa réponse! En un rien de temps qu’il ne faut pour le dire, la miss sentit deux mimines enserraient ses chevilles et sa tête se retrouva rapidement sous l’eau, lui laissant tout juste le temps de reprendre une bonne goulée d’air. Elle poussa un cri surpris avant qu’elle ne soit totalement immergée. Elle se laissa cependant faire, inutile de se débattre, de toute façon ce n’était qu’un jeu et vu que Damien voulait apparemment visiter le fond du lac, elle avait intérêt à préserver sa respiration.

**’Tain, mon sort ne va pas jusque là j’commence à me les gelerrrrr!!!**

Au final, l’obscurité du lac les envahie et le gamin consentit à la relâcher et à remonter. Une main sur le nez et la bouche, la demoiselle profita de sa « stabilité » pour retiré ses deux élastiques, les laissant naviguer aux grès des flots. Elle resta là, un instant, contemplant le paysage sombre qui s’offrait à elle. Comme elle enviait les sirènes! Pouvoir nager et se sentir libre et maître toute la journée! Bien que tout le temps, ça ne la tenterait pas trop, mais à cet instant, elle aurait bien aimé voir apparaitre une jolie queue de poisson à la place de ses jambes…De grosses bulles d’air s’échappèrent alors d’entre ses lèvres, elle commençait à manquer cruellement d’air et la surface semblait bien loin. Elle regarda une dernière fois le paysage, le froid commençant à s’emparer d’elle comme la mort le faisait si bien. Mais ce froid ne fut pas le seul qui fut mordant…

Dans l’eau, Chrysalis poussa un cri déformé, libérant plusieurs bulles et la faisant foncer à la surface à toute allure: une bestiole venait de lui croquer la cheville!!! Au moins, elle l’avait aidé à remonter Suspect . La tête de Chrysalis transperça sans aucune délicatesse la surface certainement lisse du lac un poussant un cri magnifique, comme à son habitude…….


-AIEEEEEEEEE!!! SALETE!!! Ca fait mal cette connerie!!!

Reprenant sa respiration par grandes goulées, la jeune fille gigotait comme un veritable asticot avant de se calmer, pestant contre la salle bestiole. L’eau devenait de plus en plsu glaciale, il était peut-être temps de la réchauffer… S’assurant que le petit serpy était derrière, elle lança à plusieurs reprises son lashlabask, qui ferait probablement fuir la bestiole qui l’avait mordue, si du moins elle avait été tenter de la suivre. La pouffy attendit quelques secondes que l’eau se refroidisse avant de se diriger vers l’agréable source de chaleur. Elle sentait son sang pulsait contre la morsure, accompagné d’un picotement dérangeant. Mais elle aimait cette douleur, elle l’aimait même beaucoup, sans être masochiste, je crois. Se rapprochant un peu plus de la berge, Crycry se retourna et tira la langue à Damien avant de battre des pieds pour lui asperger la tête.

-Non mais! S’en prendre à une jeune fille innocente et sans la moindre défense!! T’as pas honte? :sifle:

Elle prit un air faussement innocent, continuant à battre des papates en rigolant. Elle consentit néanmoins à s’arrêter au bout d’une petite minute.
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MessageSujet: Re: Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre]   Nostalgie, quand tu nous tiens... [Libre] EmptyDim 4 Jan - 23:36:58

Il se demandait bien ce qu’elle fichait, celle-là. Cela devait faire une bonne minute, si ce n’est plus, qu’il était déjà remonter. Non, vraiment, peut-être qu’il ne se faisait que des idées, en fait, et qu’elle avait un bon souffle, un peu comme lui, au final. Malgré tout, il en doutait un peu. Était-il en train de s’inquiéter pour un petit poussin? Décidément, le petit serpent qu’il était se ramollissait vraiment.

Levant ses orbes noir vers le ciel, il ne put que se laisser prendre entre cette immensité béante qui s’ouvrait au dessus de sa tête à l’infinie. Ses pensées se mirent à dériver bien rapidement, sans même qu’il ne le décide lui-même. Quelque chose se lui en était brisée. Il ne s’avait pas ce dont il s’agissait, mais ça lui manquait, comme les lacunes en son âme qu’il n’arrivait plus à comblé. Et il se sentait tout particulièrement abandonné et seul, en cet instant présent. On l’avait oublié tel le rebut de la société sorcière qu’il devait être aux yeux de beaucoup, sans doute. Un rebut, un déchet à bruler, un insecte de la dernière sorte. Et il y avait toutes ses idées parasites qui lui traversaient l’esprit, par moment. Ces impulsions plus fortes que lui d’attaquer quelqu’un. C’était sans doute ce qui c’était produit, d’ailleurs, cette nuit-là. C’était sous une impulsion qu’il avait frappé. Ça avait été plus fort que lui. Il y avait eu ce hurlement de rage dans sa tête que lui, et lui seul, avait pu entendre. Pourtant, aujourd’hui, il semblait presque regretter… Ou pas? Il se disait que, en fait, il n’aurait plus nulle part où aller, maintenant que la folle qui lui avait servit de belle-mère était maintenant six pieds sous terre.

La fille au nom de quasi papillon sortit enfin du lac, le faisant brusquement sursauter en hurlant comme une perdue. Il comprit rapidement ce qu’il s’était passé, et fut, d’une façon ou d’une autre, rassuré de s’être à demi tromper dans ses suppositions. Une sale bestiole l’avait attrapé, résultat, il s’écorchait maintenant les cordes vocales. Il la laissa l’arroser comme bon lui semblait durant un court laps de temps. Bien entendu, comme il y avait trop d’eau, il ne pouvait plus le voir, non? Tant mieux. Aussi retourna-t-il sous l’eau. Il nagea sous la jeune fille, du moins jusqu’à ce que ses mains ne touche le fond, ce qui le força automatiquement à remonter. À son plus grand étonnement, il était sur les berges. L’eau n’était plus très profonde et, en se redressant, elle lui arrivait environ au niveau des hanches.

Oups, me direz-vous? Oui, en effet. Ses vêtements lui collant à la peau, on pouvait très facilement observer son état de santé physique. On pouvait constater l’effet désastreux que pouvait avoir l’anorexie sur une personne. Ho, la jeune fille ne pouvait voir que son dos… Ou plutôt que sa colonne vertébrale bien définie sous ses vêtements détrempés. On voyait parfaitement ses côtes, dans son dos, ses omoplates… Bref, s’il n’était déjà pas très gros quand il était vêtu de linge sec, il paraissait encore plus petit quand il était mouillé. Il se secoua la tête à la manière d’un chien, s’ébouriffant complètement les cheveux. Il écarta les bras et se laissa tomber sur le dos, retournant à l’eau, ne laissa sortir que sa tête, il nagea doucement jusqu’à la petite jaune.

L’adolescent se leva brusquement et appuya ses deux mains sur la tête de Chrys, de manière la couler. Il la lâcha bien rapidement, n’aimant pas spécialement lui-même se faire couler de la sorte. Aussi attendit-il qu’elle remonte de nouveau de sous l’eau. Il ne l’avait pas forcé tant que ça, en fait, et donc elle n’était pas très loin…


« Tu sais… Pour ta jambe… Si ça s’infecte, ce ne sera pas de ma faute… »

Il avait lâché ça, bêtement comme si en fait ça aurait vraiment pu l’être, justement, de sa faute. En fait, c’était comme s’il s’attendait à ce qu’elle n’aille se plaindre au dirlo qu’il lui avait fait ça, que tout était de sa faute…

Ça n’aurait pas été la première fois qu’on lui mettait quelque chose sur le dos alors qu’il n’avait rien fait, en réalité. C’était un genre d’habitude qu’il avait, maintenant, même. Combien de fois les petits voisins l’avaient embêté pour rien et, sans le faire exprès, s’étaient blessés eux-mêmes? Bon nombre de fois, il fallait l’avouer. Et lorsqu’ils plaignaient à leur mère et que cette dernière venait avertir belle-maman, et bien c’était lui qui écopait des joutes verbales et de coups lancés au hasard sur sa petite personne.

Il retomba les deux pieds sur terre, ou dans l’eau, c’est comme vous le sentez, et reprit rapidement ses esprits, fixant un regard un peu confus sur la jeune fille qu’il avait désormais en face de lui.
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