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 Solitude, quand tu nous tiens... (libre)
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MessageSujet: Solitude, quand tu nous tiens... (libre)   Solitude, quand tu nous tiens... (libre) EmptySam 15 Déc - 11:11:39

Au début de l'après-midi le petit Gabin, Davis de son nom avait écrit une lettre destinée à ses parents... il se sentait terriblement seul en cette saison d'automne déjà si froide! Il se décida enfin à prendre sa petite lettre pour aller l'envoyer à ses parents et se dirigea donc vers la volière. Il passa devant de nombreus portaits, tapisseries et armures qui bougeaient à son passage dont une vieille femme qui lui fit signe de la main et un groupe de jeunes filles peintes à l'aquarelle qui se mirent à glousser... Gabin leur jetta alors un regard foird, sa petite lettre précieuse toujours en main.
Quand il arriva à la volière quelle ne fut pas sa surprise d'apercevoir une cinquantaine d'hibou perché dans cette grand tour. La plupart dormait et sans doute que Gabin s'y était prit un peu trop tôt: il avait complètement oublié que les hibous étaient des animaux nocturnes et non des machines à envoyer le courrier. Il dut alors se résigné sur un petit hibou rachitique qui voletait autour de lui dans le but que Gabin lui accroche sa lettre autour de la patte. Sans doute que cet hibou aussi se sentait désespérément seul: sa petite taille ne devait surement pas attirer beaucoup d'élèves, préférant faire confiance aux hibous grands ducs de l'école qui avaient l'air nettement plus costauds. Heureusment le vent avait un peu cessé et c'est avec une certaine appréhension que Gabin attacha sa lettre à la patte du hibou qui avait plus une allure de moineau qu'autre chose (peut-être avait-il recut un sortilège de rétraction qui avait mal tourné).
L'oiseau, content, se mit alors à voler vers la sortie et gabin pt apercevoir que sa trajectoire déviait dangereusement au moindre coup de vent! Il esperait qu'une tempête ne se leverait pas, sinon il pouvait être sûr que ses parents ne recevraient jamais le courrier et que l'école ne reverrait jamais non plus le plumage de leur hibou-nain. Gabin le regarda avec dépit s'éloignait puis se dit que s'il n'avait pas recu de réponse d'ici trois jours il renverrait un hibou beaucoup plus grand la prochaine fois... et il viendrait le soir, au moins ils seraient tous réveillés mais pas encore parti à la chasse et Gabin aurait le choix! De toute facon, il pourrait recopier sa lettre sans problèmes puisqu'il lui restait encore son brouillon. C'est alors que tout à ses réflexions, il entendit alors un bruit derrière lui. Etait ce une chouette effraie qui venait de se réveiller, Gabi regretta soudain son geste, il aurait mieux fait d'attendre deux minutes! Mais lorsqu'l crutta la volière à la recherche du moindre mouvement, il s'appercut qu'aucun des grands oiseaux n'étaient réveillés. Il remua la tête avec dépit...
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MessageSujet: Re: Solitude, quand tu nous tiens... (libre)   Solitude, quand tu nous tiens... (libre) EmptyDim 16 Déc - 18:19:45

Le repas venait de se terminer, et la Grande Salle se vidait peu à peu, tandis que Marcus terminait avec empressement son assiette. C’était qu’il avait cours, juste après ! Mais alors qu’il enfournait une dernière fois sa fourchette dans sa bouche, un élève de première année revint à la table de Serdaigle, pour lui annoncer joyeusement que le professeur était un peu malade, et que le cours était annulé. Marcus mit quelques secondes à assimiler l’information, mais lorsqu’il l’eut comprise, il esquissa un petit sourire et remercia son camarade de l’en avoir informé. Tout en raclant pensivement son assiette pour glaner les derniers grains de riz – pas question d’en manquer un seul, c’était trop bon – il réfléchit à ce que cela signifiait. Deux heures de libre, si c’était pas beau, ça ! Qu’allait-il bien pouvoir faire de son temps libre ? Dans un premier temps, il fallait qu’il réponde à ses parents …

En effet, la veille, le Serdaigle avait reçu une lettre de ses parents, ainsi que deux paquets, pour son anniversaire. Eh oui, Marcus venait d’avoir onze ans ! Sa mère lui avait envoyé un bonnet bleu, aux couleurs de sa maison, le même qu’avait reçu Octave lorsqu’il était lui-même en première année. D’ailleurs, il commençait à faire froid, il irait le chercher avant d’aller à la volière, qui n’était pas chauffée. Quant à son père, il lui avait offert un bon d’achat de quatre-vingt gallions … au magasin d’accessoires de Quidditch de Pré-au-Lard ! Ça, c’était une surprise ! Marcus avait rarement eu l’occasion de monter sur un balai, car ses parents travaillaient beaucoup et n’avaient pas souvent envie de consacrer du temps à leurs enfants, mais par exemple, lorsqu’il allait chez ses grands parents … En tout cas, il avait toujours aimé ça. Combien de fois avait-il réclamé un balai à ses parents ? Ils lui avaient toujours dit non. Et voilà que son père lui donnait l’occasion de s’en acheter un ! Son père, qui avait toujours été si sévère avec lui ! Un petit mot accompagnait la lettre – ainsi qu’une autorisation spéciale pour se rendre à Pré-au-Lard lors de la prochaine sortie organisée par l’école. Barthelemy Hornblend expliquait à son fils que maintenant qu’il était à Poudlard, il avait à sa disposition un terrain de Quidditch, pourquoi ne pas en profiter ? Il lui souhaitait également de bien s’amuser.


- Alors Marcus, j’suppose que tu vas en profiter pour travailler ?

C’était un élève de sa classe qui venait de lui adresser la parole. Marcus secoua vivement la tête, alors qu’il avalait la fin de son repas, puis expliqua qu’il devait aller à la volière dans un premier temps. L’autre haussa les épaules et alla rejoindre un petit groupe qui quittait la Grande Salle. Le jeune Hornblend, une fois qu’il eut terminé son assiette, définitivement, prit lui aussi le chemin de la sortie. Il fallait qu’il remercie son père, il n’aurait pas pu lui faire plus plaisir ! Après un petit détour par la tour de Serdaigle, pour prendre sa réponse ainsi que son nouveau bonnet, il se dirigea vers la volière. Celle-ci était située dans les hauteurs, elle aussi, il ne mit donc pas énormément de temps pour s’y rendre. Mais lorsqu’il y entra, il remarqua qu’un élève était déjà présent, qu’il connaissait vaguement, de vue quoi. Oui, il était dans sa classe lui aussi, à Poufsouffle d’après son uniforme. Marcus, avec son bonnet bleu, pouvait facilement être identifié comme un Serdaigle. Un instant, il se demanda ce qu’il devait dire. Etait-il obligé de parler, d’abord ? Ben oui, quand même, en plus s’ils étaient dans la même classe … Il ne pouvait pas faire comme s’il n’était pas là. En plus, il n’avait pas l’air méchant.

- Euh … Salut, ça va ?
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MessageSujet: Re: Solitude, quand tu nous tiens... (libre)   Solitude, quand tu nous tiens... (libre) EmptyDim 16 Déc - 18:36:13

C'est alors qu'il appercut un bonnet bleu monter les marches suivit d'une petite tête noire et de grands yeux marrons ainsi que le corps d'un garcon un peu plus petit que lui portant une robe de sorcier et l'insigne de Serdaigle (de toute facon son bonnet ne trompait pas!). Rassuré de ne pas avoir fait une bourde en envoyant l'oisillon porter sa lettre il sourit au garçon et répondit à son salut d'un léger signe de tête:

"Salut, Marcus, c'est ca hein?? Si tu veux envoyer une lettre mainteant ca va être dur, le dernier oiseau reveillé vient de s'envoler par la fenê... mais bon t'as pas perdu grand chose: si mon courrier arrive à destination dans la journée je serais très surpris. T'as plus qu'à attendre qu'un oiseau un peu plus grand ne se réveille. Enfin sinon moi ca va, à part que je crains que mes parents ne recoivent pas ma lettre. Et toi ca va?"

Il lui sourit puis à son grand étonnement il entendit un gros bruit et se tourna vers l'endroit d'où il provenait. Il vit alors que son oiseau venait de se cogner contre la fenêtre. Quoi? il était déjà revenu? impossible! Il contourna la volière et ramassa l'oiseau assomé puis le rapporta à l'intérieur et le posa sur la paille fraiche. Il détacha ensuite sa propre lettre, il avait trop révé: l'oiseau avait sans doute fait le tour du chateau fier d'avoir enfin du courrier et puis il était revenu à son point de départ, déjà fatigué du voyage. Il le regarda avec dépit puis se tourna vers Marcus.

"C'était le seul oiseau reveillé, j'ai eu tord de lui faire confiance... Bon bein on a plus qu'à attendre que des oiseaux ne se réveillent ou que d'autres n'arrivent!"

Il regarda un peu autour de lui à la recherche de nouveaux oiseaux eveillés mais aucun d'eux ne semblaient vouloir ouvrir les yeux, plongés dans un profond sommeil réparateur. Il soupira.

"Une chance que la profs soit malade hein! En plus j'avais oublié de faire mon devoir...."

Il esquissa un sourire à l'adresse de Marcus puis continua:

"Au fait, tu écris à qui? ... Si c'est pas trop indiscret..."

Ajouta-t-il en se rendant compte que ce n'était pas très ploi comme question. Il était un peu géné mais bon ce n'était pas non plus une catastrophe surtout qu'à 11 ans, les enfants 'nont généralement pas grand chose à cacher!
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MessageSujet: Re: Solitude, quand tu nous tiens... (libre)   Solitude, quand tu nous tiens... (libre) EmptyMer 19 Déc - 16:40:23

Lorsque Marcus avait adressé la parole à l’autre garçon, il ne s’était pas attendu à une réponse aussi longue ! Un flot de paroles sorti de la bouche du Poufsouffle, qui lui expliquait qu’il serait difficile d’envoyer une lettre à cette heure-ci, parce qu’il venait d’utiliser le dernier hibou réveillé. Marcus nota au passage qu’il connaissait son prénom, alors qui lui ne se souvenait absolument pas du sien. Devait-il le lui dire ? Après tout, ce n’était pas grave, il n’avait pas besoin d’utiliser son prénom. Au pire, il ferait attention la prochaine fois, en classe, lorsque le professeur s’adresserait à lui. Marcus avait une bonne mémoire, mais encore fallait-il qu’il se concentre un minimum. Et il devait s’avouer qu’à part les prénoms des élèves de Serdaigle, il ne connaissait pas bien ceux des autres première année. Le Poufsouffle disait qu’il ne savait pas si son courrier arriverait à son destinataire, et que lui-même n’avait qu’à attendre qu’un autre hibou se réveille. Comme il lui demandait s’il allait bien, Marcus acquiesça avec un petit sourire :

- Très bien, merci.

Un peu désespéré de ne pas savoir quoi ajouter – l’autre avait tellement parlé qu’il se sentait ridicule avec ses trois petits mots, à côtés de lui – Marcus fut comme sauvé par un bruit du côté de la fenêtre. C’était un minuscule hibou qui portait une lettre, et le Poufsouffle se dépêcha d’attraper l’oiseau pour reprendre la lettre. Ah, c’était celui-là qu’il avait envoyé ? En effet, il n’avait pas l’air bien costaud … Heureusement pour Marcus, il avait à sa disposition le hibou familial, qui avait apporté la lettre de ses parents la veille, et qui avait passé la nuit à la volière, en attendant la réponse de Marcus. Enfin, c’était une chouette. Qui commençait certes à se faire vieille, mais elle était encore pleine de ressources, et ce n’était pas un petit vent qui l’empêcherait de porter une lettre à Londres. Marcus regarda le Poufsouffle reprendre sa lettre, pendant qu’il lui expliquait qu’il avait eu tort de lui faire confiance. Le Serdaigle haussa les épaules, compatissant, et chercha des yeux la chouette de ses parents, qui devait forcément être quelque part, parmi tous ces oiseaux endormis.

- Si tu vois une grosse chouette noire …

Le Poufsouffle enchaîna sur un autre sujet : la maladie du professeur, qui leur libérait du coup deux heures. Une chance ? Certes ils avaient du temps libre, qu’ils pouvaient passer à s’amuser au lieu de le passer à s’ennuyer en cours, mais quand même, on ne savait pas ce qu’avait le professeur. Si ça se trouvait, c’était grave … Et puis ce n’était pas un cours si désagréable. Enfin, ça ne leur faisait pas de mal, un peu de repos. Quant à la remarque du Poufsouffle, comme quoi il n’avait pas fait son devoir, Marcus ne pouvait que désapprouver intérieurement. D’un autre côté, tant pis pour le Poufsouffle, il verrait bien, à l’arrivée. Tant qu’il n’obtenait pas de bonnes notes sans rien faire, Marcus ne s’en préoccupait pas. Mais il aurait trouvé insupportable qu’un élève, sans travailler, obtienne des notes qui approchaient les siennes, lui qui travaillait comme un acharné ! Enfin, ce n’était pas sans raison. C’était pour lui montrer, à Octave. Il verrait. Il n’était pas le seul « génie » de la famille, pas le seul à avoir le droit de faire briller de fierté les yeux de leurs parents.

- Oui, c’est une chance, répondit pensivement Marcus.

Ah, il l’avait trouvée ! La chouette était perchée un peu plus haut, et elle somnolait seulement. Encore fallait-il la réveiller totalement et la faire venir, ce n’était pas évident. L’appeler ? Oui, mais réagirait-elle ? Lui jeter un sortilège ? Oh, non, et si ça ratait et qu’elle était blessée ? Enfin, Marcus ne pensait pas rater un sortilège simple, mais on ne sait jamais … Mieux valait tenter la première solution, on aviserait par la suite.


- Della … ! appela-t-il. La chouette eut un bref mouvement, puis s’immobilisa. Marcus recommença, plus fort : Della ! Viens ici !

Le Serdaigle montra la lettre à l’oiseau afin qu’il comprenne de quoi il s’agissait. Docilement, la chouette de la famille descendit de son perchoir, avec une certaine lenteur qui trahissait son état de somnolence. Marcus était désolé de la réveiller, mais il fallait qu’il envoie sa lettre. Après tout, elle était là pour ça ! Alors qu’il attachait consciencieusement la lettre à la patte de Della, le Poufsouffle lui demanda à qui il écrivait. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire ? Enfin, il pouvait le lui dire, ça n’avait pas grande importance.

- A mes parents. C’est la chouette de la famille, précisa-t-il en désignant l’oiseau.
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