|
| | |  Sujet: Pile et Face.[Libre] ![Pile et Face.[Libre] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Mer 11 Juin - 9:43:46 | |
| Que l'on s'ennuyait ici !Pas de Peeves, pas de mauvais pas à pouvoir faire. Tant qu'il est en première année, il avait décidé de commencer les bêtises l'année prochaine, ce serait plus simple. Comme cela les professeurs se méfieraient moins. Il s'assit dans un fauteuil, et soupira encore.
De plus il ne connaissait personne, il étais seul. c'était un recommencement et il croulait sous la flemme. Il sortit un livre de son chapeau, et entreprit de le lire tout en mâchonnant le bout de sa baguette magique. Oui, il mangeait sa baguette magique ? ça vous étonne ? C'était un des pires tic qu'un magicien pouvais avoir. un voyais bien la marque de dent, profonde et régulière montrant qu'il faisait tout de même attention de l'endroit où il mordait.
Un air étrange sifflait dans ses oreilles, il regardait alternativement en dehors, et les gens. Son regard étoilé semblait dérangé les étudiant. Comme il est étrange de voir oh combien les différences peuvent enfoncer certains élèves, cette fin d'année pour Livious était aussi pleine de connaissance que le début pour tous vous avouer. Le garçon avait autre chose à faire que s'attacher aux gens.
Il jouaient avec eux, soit. Mais cela ne restaient jamais des connaissances à part entière. Pas d'amis, pas de problèmes.
Quelqu'un pour s'intéresser à son cas ? Ce n'étais pas banal, un jeune homme avec un chapeau haut de forme, un fléreur et qui mord sa baguette. Il s'en fichait un brin, mais aurait parié les élève de l'UMA plus causant.
A croire qu'il faisait peur, personne ne l'accosta. Et il finit, par s'endormir, bien calé dans le fauteuil. Le fléreur ronronnant sur les genoux.
Dernière édition par Livious Sullivan le Lun 23 Juin - 19:28:26, édité 2 fois |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Ven 13 Juin - 16:14:05 | |
| Morgana était-elle devenue sauvage avec le temps ? Probablement, parce qu’en ce moment elle se refusait de rentrer dans son dortoir ou même de passer par le foyer en pleine journée. Elle y voyait trop de gens qui ne pourraient jamais la comprendre, et ce genre de chose la mettait grandement mal à l’aise. Elle avait besoin d’espace, de liberté, et de pouvoir tempêter seule dans son coin si cela lui chantait. En ce moment qui plus est, elle en avait des raisons de s’énerver toute seule : Elle passait le plus clair de son temps à se rendre d’un endroit à un autre sans avoir le temps de souffler, la plupart du temps d’une salle de cours à l’infirmerie et vice-versa, si bien qu’au bout de cette journée, elle était tellement épuisée qu’elle ne se rendit même pas à son dernier cours de la journée. Elle avait fait sa visite quotidienne à l’infirmière afin de lui montrer que ses deux stigmates au niveau de ses deux poignets, blessures magiques datant de l’époque où sa tante la torturait, avaient encore saigné aujourd’hui. Après avoir quitté l’infirmerie, plutôt que de refaire le même cirque pour mieux avoir un autre malaise plus tard, elle se rendit à la bibliothèque qui n’était pas loin de l’endroit où elle se trouvait et y débuta son devoir sur les plantes guérisseuses. Il fut bien évident que même si elle adorait cette matière, avec la fatigue qu’elle avait accumulée, elle finit par s’endormir sans crier gare. Elle avait le visage serein, posé sur le livre qu’elle consultait le plus depuis le début de sa deuxième année à l’UMA, et elle ne vit évidemment pas les heures défiler sur l’horloge de la bibliothèque. Au moment de la fermeture, la bibliothécaire la réveilla sans aucune douceur en lui ordonnant de partir immédiatement, parce que le dîner allait sans doute être servi d’un instant à l’autre. Regardant l’horloge d’un air peu éveillé, Morgana eut un léger cri de stupeur en voyant qu’elle affichait sept heures et demie du soir ! Elle ramassa son livre, le parchemin sur lequel elle n’avait encore rien écrit et les fourra maladroitement dans son sac avant de se mettre à courir jusqu’à la salle à manger de l’université. Elle aurait pu y entrer, pour tout dire elle en avait follement envie parce qu’elle mourrait de faim…Mais elle s’arrêta avant qu’on ne puisse l’apercevoir en voyant combien cette salle était bondée. Elle détestait mettre trois heures pour trouver une place, alors elle décida qu’une visite dans les cuisines cette nuit serait de rigueur, tant pis si elle se faisait attraper. Elle se mit donc à marcher nonchalamment dans les couloirs, telle une âme en peine, et finit par se décider à rentrer dans son dortoir lorsqu’elle vit que cela faisait pratiquement une heure et demie qu’elle marchait. A cette heure-ci tous devaient être dans la salle commune et non au foyer, ce fut pourquoi elle pencha pour passer par là afin de ne pas être enquiquinée par un étudiant curieux souhaitant faire sa connaissance. Morgana souffrait trop au niveau de ses poignets et était de trop mauvaise humeur pour avoir la moindre envie de discuter avec quelqu’un…Aussi, une fois dans le foyer, elle soupira d’aise en voyant qu’il était vide. Elle déposa doucement son sac sur le sol, sans le moindre bruit, avant de voir une ombre bouger sur un fauteuil. Intriguée, elle se dit que c’était peut-être un élève qui s’était endormit et que c’était son devoir de lui conseiller d’aller dans un lit…Mais une fois qu’elle eut vu l’élève en question, la jolie étudiante eut un léger sourire en le voyant dormir aussi paisiblement. Il avait un flaireur sur ses genoux et un chapeau haut de forme, ce qui conforta Morgana dans l’idée qu’il ne devait pas être vraiment comme tout le monde…D’où sa solitude, tout comme elle.
« Hého jeune homme, tu devrais dormir dans un lit, tu vas attraper froid ici…Ton chapeau ne va te réchauffer que la tête, j’en ai peur ! »
Morgana avait murmuré ces quelques paroles et, comme elle ne voyait aucune réaction de la part de cet inconnu, elle se décida à aller dans son dortoir pour chercher une petite couverture chaude. Elle n’avait pas du tout envie d’avoir le rhume de ce monsieur sur ses frêles épaules…Elle revint rapidement au foyer, ne se rendant pas compte qu’elle avait laissé son sac à l’abandon, ayant d’autres préoccupations plus importantes pour l’heure. Elle allait poser la couverture sur le jeune étudiant lorsque l’animal se réveilla et se mit à couiner légèrement. Embarrassée, l’étudiante le caressa un moment avant de déposer finalement la couverture sur celui qui devait être son maître. Hélas pour elle, l’animal continua à couiner, comme s’il voulait lui transmettre un message précis…Et elle ne le comprit que lorsqu’il se plaça sur son maître…Il voulait, en gros, qu’elle le réchauffe aussi par elle-même. Pour une fois, Morgana ne s’offusqua pas de cet état de fait, elle eut plutôt envie de rire très fort…Et d’ailleurs, elle s’exécuta sans discuter, prenant dans ses bras frêles ce jeune homme qu’elle ne connaissait même pas, essayant de le réchauffer en frottant légèrement l’un de ses bras. Ils étaient maintenant tous deux sous la couverture, sur le même fauteuil, et Morgana imaginait la scène en souriant…Elle qui était si fine, il n’allait sûrement pas remarquer sa présence tout de suite…ce n’était pas plus mal, parce qu’elle serait gênée si jamais il se réveillait et qu’elle devait lui expliquer que c’était son animal qui lui avait demandé de le réchauffer ! Elle murmura donc, fermant les yeux pour se délecter de cette chaleur dont elle semblait avoir besoin elle aussi puisqu’elle tremblait légèrement :
« J’espère que ton chapeau n’indique pas que tu es d’un rang très haut placé…Sinon je risque de passer un sale quart d’heure quand tu vas te réveiller…J'espère que tu mords pas et que tu ne grognes pas non plus, sinon ça va être le pompom... » |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Ven 13 Juin - 21:06:59 | |
| La nuit n'est que l'ombre du jour.
La nuit pour Pierrot, c'est l'amour de sa vie. Car dans le ciel brille les étoiles, la lune le veille de sa douce lumière, comme un de ses fils. Livious est le fils de la lune, tel Cyrano qui trouva bien des façon pour remonter sur la planète. Le jeune homme se laissa emporter par la voie lactée, un de soir où il disparu, après avoir perdu sa mère. Mais ceci est une autre histoire.
Pour l'instant, il rêvait calmement, un peu comme un enfant. Son visage au nez aquilin était orné de cette expression paisible caractéristique du bon rêve. Sur ses genoux, Archimède ne cessait de bouger, comme s'il courrait après quelque chose, un rêve banal pour qa partie chat. La tête de Livious oscillait légèrement. Voulez-vous savoir à quoi le jeune homme rêvait quant à lui ? Penchons nous un peu sur son étoile, renversons ses paupière, pour voir l'intérieur de son crâne.
Il était au milieu du noir, comme dans du velours. Il restait statique au milieu de la pièce, contre son visage se frottaient des plumes blanches. Il étendaient ses mains aux doigts fins vers les plumes et en ramassait une. Brusquement, il tombait dans de l'eau. Tout aussi noire que le sol d'origine, la chute fut brève mais brusque. Il lâcha les plumes qui se transformèrent en phénix de glace. Il ouvrit grand les yeux en voyant les oiseaux magnifiques s'envoler jusqu'au fond de sa mémoire. L'eau commença à l'engloutir.
Il rencontra un homme qui lui ressemblait, un sourire et trois enfants qui jouaient dans un coin à "t'es pas cap." Il resta à les regarder.
"T'es pas Cap de l'embrasser !
-Chiche !"
Et deux des gamins s'embrassèrent, pour se fondre l'un dans l'autre puis disparaitre. Le troisième regarda la Tornade Rouge et puis lui tira la langue.
"Et toi ? T'es Cap ?"
Livious est capable de tout ! Mais là, de quoi parlais le gamin ? Le jeune homme ne pu pas lui demander mais le produit de son rêve sembla comprendre la question au regard. Il trottina un moment du futur Auror. Il pointa alors un miroir du doigt, où se trouvait une jeune fille avec une couverture dans les mains. Elle s'approcha du miroir, Alenn eu du mal à comprendre que c'étais poar les yeux de son Fléreur qu'il devait voir cela, ou ses propres yeux ? Il ne savait pas, parfois l'esprit de l'animal et du maitre étais tellement confondu...
Et Livious se réveilla doucement. Comme le début d'une petite mélodie, il récupéra peu à peu tout ses sens. D'abord, l'odorat, il sentit une odeur de parfum, légèrement relevé par la pointe d'alcool que les parfumeurs avait mis pour la conservation. L'odeur était très prêt de lui. Ensuite revins le toucher, un poids se fit sentir, juste à coté. C'était léger, un peu comme si un oiseau s'était posé sur sa couverture, d'ailleurs depuis quand avait-il une couverture ?
L'ouïe arriva en avant dernier. Il entendis une respiration douce, qui battait son torse. Il ne voulais pas ouvrir les yeux pour le moment, gardant quelques instants la fragilité du moment. Il avait un peu peur de la réaction de la jeune fille tout autant qu'elle avait peur de la sienne? Il resta un instant encore à faire semblant de dormir. Puis doucement il se pencha vers elle, tout en la prenant dans ses bras. Elle tremblait. Il murmura doucement :
"Vous avez froid ?"
Puis il ouvrit les yeux pour enfin regarder a qui il avait affaire. Ses yeux bleus s'attardèrent sur un visage surpris. Savoir pourquoi elle était là, peu lui importait. Savoir comment elle s'appelait, peu lui importait. Il la connaissait déjà un peu.
"J'ai rêvé de vous." |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Ven 13 Juin - 22:46:05 | |
| Morgana n’avait même plus seulement froid, elle était complètement gelée. Il y avait aussi une part de peur qui s’insinuait dans tout son être, comme un souffle insistant, une pensée dont on ne peut se débarrasser. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait prit la peine d’aller jusqu’à son dortoir afin de prendre une couverture pour ce jeune homme, elle ne le connaissait même pas. Il avait l’air pourtant si serein et si gentil…A l’opposé de tous les hommes qu’elle avait pu rencontrer jusqu’à maintenant et qui n’avaient eu de cesse de la blesser. Enfin, au milieu de tous ceux là, il y avait Canaan, qui n’avaient eu de cesse de la provoquer sur le fait qu’elle était un spectre alors qu’elle était bel et bien un être humain…Et bien que cela faisait pratiquement un an qu’elle ne l’avait plus croisé, cette pensée, cette phrase la hantait toujours. Elle soupira légèrement en serrant encore un peu plus cet inconnu contre elle, faisant comme si sa vie en dépendait alors que ce n’était pas vraiment le cas : Il avait été là et lui avait donné un alibi pour faire preuve d’un peu de chaleur humaine là où elle n’avait plus envie que d’une chose, fuir ce monde et ses habitants…Cette soirée était donc à marquée d’une croix rouge. Elle sursauta presque en sentant cet élève remuer un peu, comme s’il faisait un doux rêve, et cela la fit sourire : Elle n’était pas douée pour consoler les gens, elle n’aurait pas su quoi lui dire ni quoi faire s’il avait fait un cauchemar. Elle se serait probablement contentée de resserrer sur lui l’étreinte qu’elle exerçait déjà, mais elle se serait probablement également reculée rapidement de peur de l’étouffer. Elle le laissa s’éveiller sans rien dire de plus et elle ouvrit de petits yeux écarquillés en l’entendant parler. Il avait une voix douce, qui l’aurait presque bercée si elle avait eu besoin de s’endormir. Il l’avait serrée contre lui à son tour, et Morgana n’eut qu’un seul réflexe, celui de fermer délicieusement les yeux afin de profiter de ce moment de paix qui lui était enfin accordé. Elle n’avait pas vraiment parlé à beaucoup de monde depuis son entrée en deuxième année, et elle ne doutait pas que cela allait aller de pire en pire quand son prochain anniversaire viendrait…Elle eut un petit sourire lorsqu’elle croisa le regard de ce jeune homme, et elle se sentit presque gênée : C’était comme s’il l’avait percée à jour. Pourtant, elle n’éprouvait pas le désir de se défaire de cette étreinte…Certes, ils étaient à l’étroit sur ce petit fauteuil, mais elle s’y sentait bien, sereine. Elle s’empressa de défaire l’un de ses bandages lorsqu’il lui demanda si elle avait froid, afin de dévoiler l’une des causes de son tremblement : Elle leva un peu son poignet afin qu’il le voit, dévoilant l’une de ses blessures magiques : Elle était en forme de croix, la chair était à vif et ne semblait pas vouloir cicatriser. Elle s’était remise à saigner assez abondement maintenant qu’elle avait enlevé son pansement.
« Je ne tremble pas que de froid…J’ai peur de m’évanouir si mes deux blessures aux deux poignets continuent de se rouvrir sans arrêt. En ce moment, je jongle entre les salles de cours et l’infirmerie, c’est un peu lassant. Je suis désolée si vous avez été gêné par mon geste. Mais vous sembliez tellement fragile et serein que je n’ai pas résisté à vous couvrir et à vous serrer contre moi. Oui, je sais, c’est idiot, d’autant plus que je n’ai plus parlé à quelqu’un depuis bien cinq mois…Votre flaireur est adorable. »
La voix de Morgana était calme et posée, et cela bien qu’elle souffrait atrocement. Elle n’en disait rien bien sûr, mais son visage un peu pâle parlait pour elle. Elle remit en place le bandage rapidement, espérant que le saignement allait s’arrêter, sinon elle allait vraiment s’évanouir ! Elle eut une vaste émotion de surprise lorsque ce parfait inconnu lui dictait qu’il avait rêvé d’elle. Morgana se serait attendue à ce qu’il lui dise qu’il avait cauchemardé, mais ce n’était visiblement pas ce qu’il pensait, aussi se permit-elle de sourire, en profitant, honteusement il faut l’admettre, de cette étreinte qu’il lui offrait. Elle posa sa tête contre son buste et serra légèrement le vêtement qu’il avait sur lui : Personne ne l’avait jamais serrée dans des bras, ni même n’avait fait preuve de la moindre chaleur avec elle. Sa petite sœur Krystel la tenait pour unique responsable de ses souffrances, sa tante qui l’avait torturée pendant des années et avait été la cause de ses stigmates ne voulaient plus entendre parler d’elle, et ses parents l’avaient rayée de leur vie une bonne fois pour toute. En somme, Morgana était vraiment seule au monde.
« Vous avez rêvé de moi ? Vous êtes sûr que vous n’avez pas cauchemardé ? Parce qu’on m’a dit que j’étais un spectre une fois, enfin plusieurs fois. Je dois ressembler à un cadavre ambulant, ça doit être ça. »
Morgana se releva subitement. Elle en avait trop dit, et elle le savait…Maintenant, il risquait de se poser milles et une question sur son compte, et elle n’avait pas envie qu’il s’intéresse de trop près à ce qu’elle était : Cette jeune étudiante était amnésique, et le simple fait de devoir parler de son passé la déprimait très profondément, si bien qu’elle ne se mettait plus à parler pendant des jours et des jours. Elle s’assit par terre, très près du fauteuil où elle avait été l’espace d’un instant merveilleux, et eut un petit sourire gêné. Elle laissa échapper une larme, puis deux, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elles recouvrent son beau visage. Elle avait baissé la tête en sentant que les larmes brûlaient ses yeux, mais bientôt, elle la releva et essuya ses pleurs d’un revers de manche. Elle eut soudainement un sourire, son regard bleu brillant face à la pâle lumière qui régnait dans la pièce, montrant une détermination digne d’une ancienne Gryffondor.
« Non, en fait je ne regrette pas. Je ne peux pas être désolée de vous avoir serré contre moi et que vous m’ayez rendu cela, parce que c’était la première fois qu’on le faisait pour moi. Alors que dire à part merci ? Et bien…Merci ! » |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Dim 15 Juin - 16:03:41 | |
| La lune les regardaient par la fenêtre comme une discrète voyeuse.
En cette nuit, Livious se sentais comme un morceau de velours. Comme si des ailes lui était poussé dans le dos et c'étaient repliés autour d'eux pendant un instant. Bulle de chaleur a ,un moment, instauré sur le visage du jeune homme un sourire charmant. Ses yeux bleus montrait un volonté digne d'un Gryffondr, il voulait la réchauffer. Si Archimède avait dormis contre elle, c'est que ce n'étais pas une mauvaise personne. Il accordait toute sa confiance au Fléreur. Puis la plante de nuit était si jolie, il posa son regard sur elle avec désinvolture, il ne voulait de mal à personne, surtout pas à elle. Il chercha au fond de ses yeux, pour en saisir la personnalité. Alors qu'il lui demanda si elle avait froid, elle sortit une de ses main de sous la couverture puis la deuxième pour enlever un bandage couvert de sang, Livious fixa le poignet tandis qu'elle parlait. Mais avant même qu'il puisse esquisser un geste, elle avait posé sa tête sur son torse et l'avait serré dans ses bras. Il lui rendis assez naturellement son étreinte, les doigts du jeune homme posés avec douceur sur ses épaules. Il ne voulais pas savoir ce qui lui était arrivé, il se fichait de son passé.
Livious vit dans le présent, le futur et l'imaginaire. Cet enfant au trois dimension s'amusa même à caresser un peu les cheveux de sa protégée qui respirait tout contre lui. Archimède ronronnait, posé sur l'acoudoir. Livious regarda par la fenêtre, c'était étrange comme situation. Lui vivait avec son chat, elle avec ses stigmates comme mauvais compagnons de fortune. Et Pierrot, ce clown ne pouvait rien faire. Il n'était pas médicomage. Elle lui parla alors du rêve qu'il avait fait, il n'avait en aucun cas cauchemardé.
Il resta à regarder à l'extérieur. Lorsque la jeune femme s'extirpa brusquement de ses bras, faisait tomber la couverture à terre, il eu un regard surpris envers elle. Pas méchant, il était juste surpris qu'elle ne l'ai pas "annoncé" ou qu'elle ne se soit pas en aller moins rapidement. Lui qui était si posé. Il reposa son regard sur elle et se releva un peu en étirant ses bras. Il ramassa son chapeau qui trainait au sol et le nettoya en frottant le haut de celui-ci, tout en écoutant les remerciement de la jeune femme. Dont il ne connaissant même pas le prénom soit dit en passant. Elle semblait plus parler toute seule qu'à lui, sauf pour le dernier "Merci."
Il la regarda pleurer un instant sans savoir vraiment quoi faire. Puis il mis son chapeau sur Archimède et il se releva vers elle. Recouvrant ses frêles épaules de la couverture qu'elle avait rapporté.
"Il n'y a pas de honte à avoir froid en soi."
Il repris son chapeau haut de forme libérant Archimède qui poussa un petit couinement. Pourquoi l'avait-on laissé sur la touche ?Hein ? Maitre lunatique va.
Le maitre lunatique en question posa son chapeau sur la tête de la jeune fille et l'observa un instant avec un sourire joueur.
"Vous croyez peut être qu'un simple 'Merci' me suffit ?"
Cap, pas Cap ?
Cap, bien entendu. Pour qui prenez vous Livious ? Ce n'était pas un petit joueur. Il se pencha vers elle tout en tenant le bord du chapeau et lui vola un baiser, rapidement mais avec douceur. Il eu un trait d'esprit qui comparèrent les lèvre de la jeune fille à une plume. Il récupéra alors le chapeau.
Il le faisait tourner sur son index tandis que son regard passait par la fenêtre pour faire un clin d'oeil virtuel à la lune. Il regarda à nouveau la jeune femme.
"Vous pouvez me donnez une claque, je ne vous en voudrais pas. C'était un paris que j'avais fait avec mon rêve, n'y voyez pas quelque que chose de formel."
Quel était le dernier surnom de Livious à Poudlard déjà ? Ah oui, Le fou lunaire. La nuit réveille en lui de drôles d'idées. |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Dim 15 Juin - 17:09:22 | |
| Morgana regardait cet élève inconnu devant elle, se demandant bien comment il allait réagir. A vrai dire, si elle avait été à sa place, elle se serait traitée de folle furieuse…Mais c’était dans son caractère d’être franche et même flamboyante, ce n’était pas pour rien qu’elle avait été à Gryffondor. Elle avait autant de courage que l’on pouvait rêver d’en avoir et une pointe de culot qui lui donnait une personnalité à part entière. Si elle avait été d’une quelconque timidité, il était vraiment évident qu’elle serait passée raide comme la justice en voyant ce jeune homme endormit au foyer ! Elle n’aurait jamais prit la peine d’aller chercher une couverture douce et chaude dans son dortoir pour mieux revenir ici et le serrer dans ses bras. Non, elle craignait les réactions des autres envers elle, mais elle n’était pas non plus femme à se laisser marcher sur les pieds…Elle avait sa fierté, tout de même ! Pourtant, cet inconnu devant elle lui paraissait tellement gentil qu’elle ne pouvait en quelque sorte pas s’empêcher de vouloir le serrer dans ses bras, c’était presque un geste instinctif ! Mais cette fois, ce fut lui qui eut l’idée de poser la couverture sur ses frêles épaules et non l’inverse. Elle pleurait comme une idiote, ne se reconnaissant presque pas dans de telles larmes alors qu’habituellement elle ne pleurait jamais. Elle le regardait jouer avec son chapeau, et elle essuya doucement les larmes qui avaient continué de perler. Elle cessa immédiatement de pleurer après d’ailleurs, comme si elle avait ouvert précédemment une vanne pour mieux la refermer après. Elle le regardait intensément de son regard bleu si énigmatique et pénétrant, refusant de le lâcher du regard. Elle eut un bref sourire lorsqu’il lui énonça que visiblement, un simple « merci » ne lui suffisait pas, et elle se demanda l’espace d’un instant ce qu’il pouvait bien entendre par là. Morgana n’avait rien à lui offrir d’autre, à moins qu’il ne décide d’éclairer sa lanterne sur quelque chose qu’il voulait d’elle, auquel cas elle pourrait aviser afin de lui concéder cette chose qu’il désirait ou non…Seulement voilà, il ne prononça plus aucun mot, il l’observait juste d’un sourire joueur, et la jeune étudiante commençait réellement à craindre le pire lorsqu’elle voyait un tel sourire ancré sur ce si beau visage. Il se pencha brusquement vers elle et Morgana ne vit rien venir : Elle ne réalisa que plusieurs secondes plus tard qu’il venait de prendre possession de ses lèvres, en un baiser aussi éphémère et fragile qu’un souffle. Elle eut une sensation bien étrange après cela, comme si une bouffée de bien-être l’avait possédée le temps de ce baiser inattendu. Elle chassa même Canaan de ses pensées une bonne fois pour toute, ne demeurant plus blessée ni triste cette fois. Elle eut un léger rire et se permit d’avoir le même sourire joueur, surtout lorsqu’il prononça ses derniers mots…Le gifler ? Elle n’en voyait pas la raison ! Ce n’était pas comme s’il avait blessé son amour propre non plus…Ainsi, il avait fait un pari dans son rêve, voilà qui était intéressant et qui ne manquait évidemment pas de pousser Morgana à se mettre à jouer elle aussi !
« Vous gifler ? Quel intérêt ? A part vouloir juger de la couleur que pendrait votre joue si je le faisais, ce serait une punition bien trop sévère pour un aussi petit crime…Mais il faut vraiment que vous trouviez des paris plus conséquents, sinon vous risquez de vous lasser vite…A moins de trouver un adversaire à votre taille. »
Ca y était, il avait réveillé la Morgana joueuse qui ne craint vraiment plus grand-chose…Elle oublia tout d’un coup la douleur causée par ses stigmates, son horrible tante, son amnésie et même la mort de son jumeau pour ne plus être concentrée que sur ce jeu, puisque cet inconnu avait lancé les « hostilités » si on pouvait appeler ça comme ça. Elle s’approcha rapidement et saisit sa chemise pour faire en sorte qu’il puisse s’asseoir au sol et soit donc à sa hauteur…C’était normal, il fallait bien qu’ils partent sur un même pied d’égalité ! Elle l’entoura ensuite avec elle à l’aide de la couverture et posa une de ses mains douces contre la joue de cet inconnu dont elle ignorait jusqu’au nom. Elle s’approcha ensuite afin de prendre possession de ses lèvres, dans un baiser nettement moins innocent que celui qu’il lui avait donné précédemment. Bien entendu, elle ne le fit pas durer non plus, il ne fallait pas qu’elle soit la seule à jouer à ce jeu…Et elle n’avait absolument pas conscience qu’elle pouvait s’aventurer sur un terrain dangereux. Puisqu’il l’aidait à oublier sa peine, elle n’avait aucune raison de le gifler, bien au contraire. Amusée, elle eut un sourire en se promettant de rester bien sagement tranquille s’il mettait un terme à ce jeu. Dans le cas contraire, bien entendu, son orgueil se réveillerait et ce ne serait pas la même chose…ce serait une question d’honneur que de continuer ! S’il était le fou lunaire, elle était bien plus folle que lui, puisqu’elle avait déjà « puni » quelqu’un d’autre à l’aide d’un baiser similaire…
« N’y voyez rien de formel surtout » dit-elle en le provoquant légèrement, en reprenant ses paroles. « Je m’appelle Morgana Rose et je ne craindrais jamais un jeu aussi peu dangereux…D’autant plus que je me suis servie une fois de ce genre de « punition » pour clouer le bec à un prétentieux. Quand on est une ancienne Gryffondor, on réagit parfois de façon inattendue…Et bête. J’ose espérer que vous n’avez plus ce genre de pari caché sous votre chapeau, sinon je serais tentée de vous rendre ce que vous me donnerez, par pure politesse. Je suis quelqu’un de bien élevé. »
Morgana voulait juste oublier sa journée…Et pour une fois que quelqu’un lui donnait un alibi, elle n’allait pas le blesser le pauvre !
(Je craignais le pire alors qu'il n'y avait vraiment pas de quoi...Très bon post, bravo!! xDDD) |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Mer 18 Juin - 16:03:39 | |
| C'est comme une petite musique qui volait dans l'esprit de Livious. La lune les observait de sa pâleur coutumière, ces deux enfants qui jouaient. Puisque nous avons un moment, permettez moi de vous raconter comment Livious avait perdu sa dernière relation. Par relation, j'entends "petite amie officielle", Livious est sentimentalement bloqué en enfance, il ne peux pas tomber amoureux. Du moins, il ne pouvait pas, car la chose arrivera bien un jour ou l'autre maintenant qu'il avait décidé de grandir. Donc ses petites amies de Poudlard représentaient autant d'amie qui se ressemblaient toutes autant les une des autres. Comme des poupées avec lesquels Pierrot avait joué. Le pire c'est que ces filles étaient fiers, très fières d'avoir le jeune homme comme petit ami, car il était si populaire, puis si beau, puis si mystérieux, puis...J'vous fait un tableau ou ça vous suffira ?
Le problème dans cette histoire, c'est qu'il ne se rendait pas vraiment compte de ses atouts. Sauf lorsqu'un d'entre elle lui plaisait, mais ce ne fut jamais le cas. Je me perd là ? Donc vous imaginez assez bien comment c'est passé sa dernière relation. La Jalousie de la fille qui l'aimait (vraiment) avait été si forte, qu'elle s'était consumée toute seule. Puis avait décidé de le quitter juste avant la fin de l'année scolaire, elle ne voulait plus jamais le revoir.
Plus jamais. Livious n'avait pas touché à une jeune femme depuis celle-là. Et aujourd'hui, à cause d'un stupide rêve, il recommençait à jouer. Peut être ferait-il plus attention à celle-ci ? Peut être.
Poupée de cristal sont les jeunes filles aux cœurs fragiles.
Il avait entre ses doigts, une si jolie princesse de porcelaine.
Il serait bête de la briser.
Et Livious n'étais pas aussi stupide que ces silences le laissait penser. Il se laissa "mettre à niveau" par la jeune fille, elle ne l'avait pas giflé. Elle l'embrassa alors.
C'était un jeu. La vie était un jeu. Elle se présenta, Livious la serra doucement contre lui pour pouvoir lui murmurer à l'oreille.
"Et moi, je ne suis que Pierrot, descendu de la lune pour récolter des étoiles."
Il passa sa main le long de son dos, suivant le tracé de sa colonne vertébrale. Puis il reposa sa main sur son épaule. Le jeu de rôle avait commencé, celui du tombeur que n'était pas Livious. Il était poète, il était lui. Celui que les filles ont aimé Poudlard, celui qui les a blessés. Celui qui n'aime personne, qui reste de marbre. Celui qui s'en fout des convenances, qui suis son intuition.
"Mais on m'en voudra pas d'avoir cueilli une rose."
Il vint se poser sur son visage un sourire aimable, joli. Il voulait la protéger à présent. Une idée fulgurante de protection. Il la pris dans ses bras, et l'y garda un peu, comme au début. Livious parlait peu dans les moments sérieux.
"Par pure politesse."
Il remonta ses mains jusqu'au cou de la demoiselle pour doucement le caresser, comme une poupée. C'était exactement cela. Archimède derrière lui, se roula en boule dans son fauteuil l'air de rien. Et Livious, embrassa à nouveau Morgana. Trop de lueur de défi dans les yeux de celle-ci, il ne pouvait refuser un défi. Le baiser était plus long. Le jeune homme s'y perdit un moment avant d'ouvrir à nouveau les yeux. Ses mains étaient parties par elle même caresser le dos de Morgana, il les ramena à lui. Tsss. Maudits automatismes. |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Jeu 19 Juin - 9:51:06 | |
| Morgana s’était laissée prendre au jeu, alors qu’elle s’était autrefois juré de ne plus jamais recommencer ce genre de chose. Il y avait eu Canaan, la déception, l’abandon, la solitude à cause de ce maudit jeu…Certes, cette fois, ce n’était pas elle qui avait commencé, mais elle avait continué, ce n’était guère mieux. Elle soupira soudainement…Comment pouvait-elle se mettre dans de telles situations ? Devait-elle refuser les baisers de Livious pour lui montrer qu’elle n’était pas un objet mais bien une personne à part entière ? Non, elle était bien élevée, et on ne refuse jamais un cadeau, même si ce cadeau se trouve être un baiser. On ne le critique pas non, on l’accepte et on se tait…Mais le verbe se taire, Morgana n’en avait jamais appris le sens, elle avait toujours donné son avis sur tout mais avant tout lorsqu’on ne le lui demandait pas. Cette fois, elle n’était plus la meneuse du jeu, elle était comme un pantin que l’on manipule, une poupée sans âme et sans sourire dans les bras d’un autre élève de l’UMA. Allait-il l’abandonner lui aussi une fois que cette soirée prendrait fin ? Elle se maudit immédiatement après avoir eu une telle pensée. Il ne lui avait rien promis non plus, il la connaissait à peine, et elle se connaissait même pas son prénom…Enfin, jusqu’à ce que celui-ci se présente d’une manière plutôt inattendue, disant qu’il était descendu de la lune pour récolter des étoiles…C’était une façon bien poétique de se présenter et il était inutile de dire que cela plaisait beaucoup à Morgana. Après tout, ne pas avoir toujours le contrôle sur tout avait du bon, la preuve, si elle avait contrôlé ses moindres gestes elle ne serait pas ici à jouer à ce jeu dangereux que ce « Pierrot ». Il l’avait serrée contre lui, et la jeune étudiante sentit les larmes lui monter aux yeux. Cela faisait des années qu’on ne l’avait pas serrée dans ses bras…Elle se contrôla bien sûr, ravalant ses larmes jusqu’à la dernière pour ne pas gâcher ce moment avec de quelconques pleurnicheries. Il lui donnait ses frissons et l’empêchait de réfléchir en passant sa main sur son dos…Dès qu’il la touchait, elle ne se figeait pas, mais des frissons de plus en plus nombreux la parcourait. C’était comme si elle sentait qu’elle allait exploser d’émotion d’un moment à l’autre…Elle eut même envie de s’écarter légèrement de lui pour prendre ses distances et remettre en place la barrière de glace qui n’avait jamais été vraiment très présente entre eux, mais il l’en empêcha en reprenant la parole. Voilà maintenant qu’il jouait avec ce nom de famille que Morgana préfèrerait renier plus qu’autre chose. Elle n’était pas une étoile, ni même une rose, elle était juste une étudiante blessée qui cherchait sans s’en rendre compte un peu de réconfort. Mais ça, l’avait-il seulement deviné ?
« Je ne suis pas une rose, ni même une étoile…Votre idée tombe à l’eau, vous ne pouvez pas m’attraper. Et puis quel intérêt auriez-vous à le faire de toute manière ? Et dites-moi…Pierrot est-ce votre vrai prénom ou juste une marque de plus pour me faire comprendre que vous ne comptez pas vous livrer ? »
Morgana ne savait pas bien si elle devait être déçue s’il ne se livrait pas ou si elle devait prendre cela comme d’habitude, avec fatalité. C’était la fatalité qui accompagnait ses pas, c’était elle qui lui disait que de toute manière, elle allait souffrir pour le restant de ses jours, reniée par sa propre famille. Il y avait de quoi attraper des fureurs monstrueuses à souffrir tant…Mais il fallait bien qu’elle se rende à l’évidence, il n’y avait qu’elle-même pour se protéger. Le reste n’avait pas d’importance dans sa vie, personne n’en avait, pas même ce Canaan qui l’avait lâchement laissée de côté. Parfois, elle mourrait d’envie de sauter par la fenêtre pour voir si elle était capable de rebondir, et d’autres fois, elle préférait jouer au jeu auquel cet inconnu l’avait provoquée pour se sentir plus vivante. D’un coté il y avait la mort, de l’autre, la vie. Mais au centre, il y avait toujours cette petite fille qui hurlait, pleurait de souffrance…Au centre, il y avait Morgana Rose. Elle reprit ses esprits lorsque l’étudiant reprit la parole. Elle s’attendait à ce qu’il l’embrasse à nouveau lorsqu’il lui dit « par pure politesse ». Le fait est qu’il prit possession de ses lèvres en un baiser nettement plus long que son premier. Morgana le lui rendit avec conviction, sauf que cette fois, une fois qu’il fut séparé d’elle, elle ne se décida pas à le lui rendre. Disons que lorsqu’elle sentit ses mains s’éloigner de l’endroit de son dos qu’elles avaient caressé, Morgana fut prise de panique. Elle avança son visage vers celui de Livious et dévia ses lèvres vers sa joue. D’une certaine façon, elle lui rendait son « cadeau » et lui faisait comprendre qu’il avait gagné. Elle n’était pas épuisée, elle n’était pas fiévreuse, elle était seulement un peu triste…Et lorsqu’une larme qu’elle ne remarqua même pas coula le long de sa joue, ce fut clair qu’elle avait peur que ce jeu continue…Et qu’elle y prenne par la même occasion définitivement goût.
« Vous avez gagné, félicitations. Je ne peux pas continuer, je ne suis qu’un rêve, un souvenir, non une étoile et encore moins une rose. Une fleur a une beauté inexplicable, mystérieuse et son parfum est enivrant. Je ne suis qu’un être humain. Merci pour ce jeu…Mais je ne veux pas être déçue, abandonnée ou raillée. Alors je vous laisse gagner. Ce fut un plaisir monsieur. Vous êtes un être exceptionnel, n'en doutez pas. »
Morgana prit sa main et la serra de manière solennelle, chose qui la surprit elle-même tellement ce fut automatique. Elle tourna ensuite les talons, elle s’en allait, ou du moins elle essayait parce qu’elle n’en avait pas foncièrement envie. Elle avait laissé la couverture sur les épaules de l’étudiant, pensant au moins que ce serait un souvenir…Et ses pas continuèrent d’avancer d’eux même, tandis que Morgana avait cessé de pleurer. Allait-il la retenir ou bien la reléguer au rang de souvenir ? |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Jeu 19 Juin - 15:57:42 | |
| Là est toute votre question, hein ? Vous ,lecteur assidu, je vous vois. Vous vous demandez : "Si Livious n'est jamais tombé amoureux, pourquoi aujourd'hui ?" Vous n'avez qu'à lire la réponse pour savoir ce que ce Pierrot va faire.
Il se releva avec la jeune fille lorsqu'elle voulu s'en aller. Et l'attrapa par le bras. Doucement, tendrement, dans ses yeux flambait une lueur d'incompréhension. Il la teint comme ça durant quelques minutes, sans rien dire. C'était un fil d'acrobate qui se tissait entre lui et elle. Peut être cherchait-il la raison. Le geste avait été un automatisme, si elle voulait partir. Il aurait dû la laisser.
Pourtant ses doigts s'étaient serrés autour de son bras, alors que Livious s'était relevé. La couverture était tombée à terre. Il aurait dû la laisser. Les rôles s'inversent alors, et elle devient maitre du Jeu. Pourquoi.
"Cette victoire a un goût amer."
Il lâcha, et la fixa un instant. Il retourna vers le fauteuil et remis son chapeau sur sa tête après y avoir délicatement posé Archimède qui s'était endormis sur le fauteuil. Il donna un petit coup dessus et un sourire de gamin apparu sur ses lèvres.
"Mon vrai nom est Livious Sullivan. Mais je préfère mille et une fois que vous m'appeliez Pierrot."
Il s'avança vers elle, et la pris par la main. Avec un air de gentilhomme il leva légèrement la main de Morgana et la fit tourner sur elle même. Comme si il étaient à un bal, et mais qu'ils étaient les seuls danseur. Lors du tour fini, il lâcha à nouveau la main de la jeune fille. Et lui pris le bras, comme un couple de marié. Pour la raccompagner au dortoir peut être.
"J'ai remarqué que dans la vie, on choisit pas mais on subit. Si moi, si "je" vous déçois. Ce serait subir, pour vous. C'est cela ?On sent dans vos paroles une certaine expérience. Je suis désolé si je vous ai blessé. Ce n'étais pas mon but."
Il avançait dans les couloirs avec elle à son bras, d'une façon totalement naturelle. Ici, pas de préfets après tout, les étudiants devaient se gérer un peu, non ? A eux de voir si il voulaient dormir ou pas. Livious s'arrêta devant une porte, celle qui menait au dortoir. Il eu un sourire envers Morgana et la "libéra".
"Vous croyez être une humaine comme tout à chacun. Peut être me laisserez vous découvrir l'étoile qui vit en vous. Peut-être pourrais-je vous apprendre à le faire grandir. Elle s'installera sur mon visage, blanche autant que celle-ci est noire. "
Il pris une dernière fois la main de la jeune fille pour la passer contre ce tatouage magique dont il préférait oublié la présence, d'habitude. Il le sentit le bruler légèrement en réaction aux blessures magiques de Morgana. Le temps de cette caresse, il avait fermé les yeux, puis il les rouvrit en déposant la main de Morgana à sa place originelle.
"Ou tout ne sera que sentiments étouffés et souvenirs agréables. Je ne veux rien vous faire subir."
Et il la regarda un instant, sa pâleur contrastait sur le bois sombre de la porte.
"Bonne nuit."
Il eu un dernier sourire, mais ne partit pas. Il resta sur place à attendre. Lui même ne savait pas quoi. |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] Jeu 19 Juin - 16:41:20 | |
| Morgana avançait, fuyant la réalité de ce qui s’était passé entre eux. Elle le fit jusqu’à ce que la main de ce jeune homme se referme sur son bras et l’empêche d’avancer. Dès qu’il la touchait, elle se sentait attirée vers lui comme un aimant, c’était tout de même incroyable…Elle le regarda donc, plus par politesse qu’autre chose et soupira en le voyant la lâcher pour mieux se rasseoir sur le fauteuil. L’avait-il arrêtée dans son élan pour mieux la laisser partir après ? Si tel était le cas, elle ne voyait pas très bien l’intérêt de son geste, il aurait pu la laisser partir tout simplement, même s’il semblait désapprouver sa réaction de fuite et trouver que sa victoire avait « un goût amer ». Morgana savait qu’une telle victoire devait lui semblait bien fade par rapport à tout ces jeux qu’il avait dû expérimenter avant de la connaître. C’était bien là tout le problème : Elle s’était plongée dans un jeu qui ne pourrait que la faire souffrir plus tard, si jamais elle se rendait comme avec Canaan l’année dernière que ce jeu n’en était plus un…Canaan c’était le passé, ce jeune homme représentait le présent…Mais pourquoi diable le passé semblait-il fusionner avec le présent ? N’était-elle pas assez tourmentée pour qu’elle doive souffrir d’un nouvel échec amoureux cuisant ? Elle prit un air surpris parce qu’il venait de donner un petit coup à son pauvre animal qui dormait jusqu’à lors sur l’accoudoir du fauteuil. Elle ne cacha pas ensuite sa surprise en l’entendant prononcer son vrai nom…En fait, elle était presque blessée qu’il ne lui ait pas dit plus tôt qu’il préférait juste qu’elle l’appelle Pierrot, et cela bien qu’il s’appelait Livious…Elle prit d’ailleurs un air offusqué et croisa les bras, cette position défensive n’ayant pour but que de le protéger de tout ce qu’il semblait encore l’attendre à l’avenir. Cela dit, elle dû bien cesser de croiser les bras lorsqu’il s’avança à nouveau vers elle pour lui prendre la main, la faisant tournoyer comme s’ils étaient en train de danser. Morgana eut un léger sourire…Comment n’aurait-elle pas pu être charmée et amusée tout en même temps par un tel comportement ? Il lui prit ensuite le bras, ne lui donnant d’autre choix que celui de le suivre dans le couloir. Il s’excusa et Morgana se crispa face à de tels mots. Pourquoi diable s’excusait-il ? Il n’avait pas été désobligeant, au contraire…Elle attendit qu’il ait fini de parler pour intervenir, n’ayant nulle intention de l’interrompre en plus de tout le reste. Mais lorsqu’il lui énonça un « bonne nuit » sans pour autant s’en aller, elle n’eut d’autre choix que de passer ses bras autour de son cou et de l’embrasser fougueusement, comme si ce baiser signifiait l’excuse qu’elle voulait lui donner. Cette fois, ce baiser n’avait vraiment rien d’innocent, parce qu’elle menait une danse folle de leurs bouches et de leurs langues, donnant un avant-goût de ce qu’elle savait faire en la matière…Mais attention, il ne fallait pas croire qu’elle jouait ce jeu là avec tout le monde ! Juste avec Livious, juste pour Livious en cet instant…Une fois qu’elle fut détachée de lui, elle s’écarta en le libérant de son étreinte, n’attendant rien en retour. Il n’était pas obligé de considérer cela comme un jeu maintenant…Parce que pour une fois elle était sérieuse.
« Je n’ai rien à pardonner. Vous n’êtes pas ma tante, vous ne m’avez pas torturée, alors je ne peux pas accepter vos excuses…Pour la simple et bonne raison que c’est moi qui ai fuit, pas vous. Disons que je n’ai pas envie de n’être plus qu’un vague souvenir pour vous…Surtout maintenant que vous avez lancé votre « malédiction » sur moi parce ce goût de vos lèvres. »
Morgana défit ses deux bandages aux poignets afin de dévoiler ses deux stigmates, blessures magiques qui ne guériraient sûrement jamais en forme de deux croix. Elle prit doucement l’une des mains de Livious pour passer un de ses doigts sur une des deux croix. Immédiatement, un filet de sang se forma au contact de son doigt et elle eut une petite grimace de douleur, mais elle s’en fichait en fait…Parce qu’il lui avait semble-t-il montré quelque chose qui le faisait souffrir également. Elle lâcha rapidement sa main une fois qu’il eut fini de toucher sa plaie et eut un mince sourire pour cacher la douleur qui s’était insinuée en elle. Elle caressa ensuite la joue du jeune homme, comme si elle venait de commettre une faute grave et qu’elle cherchait par tous les moyens de se faire pardonner.
« Je fuis tout le monde…Je ne parle jamais à personne, et pourtant je vous ai couvert de ma couverture ce soir…Je ne me l’explique pas à vrai dire. Si vous souhaitez aller vous coucher, allez-y, moi je ne compte pas bouger d’ici jusqu’à demain matin en espérant vous recroiser demain matin, ne fusse que cinq minutes. Si vous voulez que tout ceci reste un rêve alors partez maintenant et sans un mot. Sinon…Je ne sais pas, vous êtes bien libre de faire ce que vous voulez…Mais chez moi, avant vous, il n’y a aucun souvenir agréable. Vous allez avoir du mal, un vrai défi titanesque ! »
Morgana relâcha son étreinte, enlevant sa main du visage de Livious et s’écarta pour s’adosser au mur. Elle s’assit en se laissant glisser contre celui-ci, bien décidée à rester ici toute la nuit durant. Demain, elle serait peut-être épuisée, mais tant pis…Elle voulait se convaincre que tout ceci n’était pas un rêve.
« Bonne nuit, Pierrot. » |
| | | | | | Sujet: Re: Pile et Face.[Libre] | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
Accueil