|
| | |  Sujet: Hermione Granger (Gryffondor)  Mer 24 Oct - 14:32:04 | |
| • Nom : Granger• Prénom : Hermione• Age en HJ : 14 ans et 1 mois :) • Age du personnage : 15 ans => 5e année• Comment avez-vous découvert le site ? Top-site, mais je ne me souviens plus lequel --' • •
•
Alors que la soirée touchait à sa fin, Mme Granger ferma son livre et éteignit toutes les lumières du salon. Son mari et sa fille étaient montés se coucher depuis maintenant deux bonnes heures. Elle jeta un dernier coup d’œil à son livre qui s’intitulait : « Poudlard à travers les âges ».
Elle poussa un long soupir de fatigue et ses lourdes cernes montraient que les derniers jours n’avaient sûrement pas été une partie de joie. Cela faisait maintenant une semaine que sa vie avait pris un tournant … Magique. Et c’était tout à fait le cas d’utiliser ce terme.
Elle se dirigea vers la cuisine et mit la table en prévision du lendemain matin qui s’annonçait également riche en émotions, surtout pour sa fille, Hermione, Hermione Jean Granger. La mère se rappela alors pour la énième fois le dimanche de la semaine précédente.
Flash Back
Mme Granger préparait tranquillement une belle pâte à pizza dans la cuisine tandis que sa fille, une jeune brune aux cheveux bouclés et emmêlés, lisait tout en trempant un croissant dans son lait fumant. Cette charmante photo de famille avait, et je me dois de l’avouer, un côté cliché. Il était vrai que la famille Granger aspirait à être une famille parfaite en tout points, et tout les membres de ladite famille faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour avoir une vie joyeuse et tranquille. Monsieur travaillait comme ingénieur dans le bâtiment à un poste si bien placé que son seul revenu permettait à sa petite famille une vie aisée. Sa femme, elle, avait donc le loisir de pouvoir entièrement se consacrer à ses tâches de maîtresse de maison et éduquait à merveille sa fille, Hermione.
Bref, pour en revenir à cette matinée dans la cuisine des Granger, madame cuisinait donc tranquillement lorsqu’elle entendit un hululement ! Ici ! En Angleterre ! Ce devait sûrement être un tour que lui jouait son imagination. La femme jeta un coup d’œil par la fenêtre pour vérifier cette idée. A sa grande surprise, ce n’était pas ses oreilles qui lui jouaient des tours, car un bel oiseau était posé sur la boîte au lettre. En réalité, il s’agissait d’une chouette aux plumes soyeuses ses baladant dans des nuances de blanc et gris. Mais là n’était le principal, en effet le principal résidait dans le fait qu’il semblait attendre …
Attendre ? Un oiseau ? La femme secoua machinalement la tête de gauche à droite, geste que sa fille surprit.
« Quelque chose ne va pas maman ? Demanda t-elle de son air d’enfant innocent.
- Je … Je suis un peu fatiguée. »
Cependant, la voix de la femme tremblait un peu, et n’était guère convaincante. Hermione qui était bien tout sauf naïve arqua un sourcil et réfléchit une fraction seconde de ce qu’il convenait de répondre. En effet, la brune était tout le temps comme ça, un vrai cerveau sur pattes. Entre deux livres plus ennuyeux les uns que les autres, elle avait pour habitude de montrer sa bonne éducation parfois même à tel point que c’en était agaçant. Notamment, pour les gens normaux comme moi qui ne sommes pas vraiment des lecteurs passionnés (pour ne pas dire acharnés) de dictionnaire. En bref, Hermione aimait étaler sa science (toujours exacte) et n’agissait uniquement sur décision mûrement réfléchie.
« Tu devrais te reposer un peu, dit-elle simplement.
- Je vais très bien, répondit la mère avec une voix plus sûre que quelques secondes auparavant.
- On ne dirait pourtant pas …
- Insinuerais-tu que j’ai l’air mal ? rétorqua Madame Granger, taquine.
- Non maman, juste que ta pâte peut attendre quelque minutes. »
Et ceci dit, la jeune fille se replongea dans sa lecture. Très intelligente, Hermione savait parfaitement que sa mère irait de ce pas se reposer. Elle relut donc le théorème de maths avant de se plonger dans la pratique géométrique.
La maîtresse de maison, quant à elle, s’essuya les mains dans un torchon orange, convaincue par réalité des propos de sa fille. Juste avant de ranger le torchon, elle regarda à nouveau par la fenêtre. Le spectacle s’offrant à elle la fit sursauter de surprise ; le hibou, toujours présent, la regardait. Il la regardait ! À nouveau, la femme secoua la tête, et à nouveau, Hermione capta ce mouvement.
« Tu es sûre que ça va ? S’enquit cette dernière.
- Il y a un hibou dans l’allée ! S’exclama Madame Granger. »
Hermione poussa un soupir. Il était évident que sa mère avait des hallucinations. Premièrement, tout le monde savait que les hiboux vivaient uniquement la nuit, deuxièmement, ayant récemment lu un ouvrage consacré aux chouettes, la brune savait qu’en raison du réchauffement de la planète, les hiboux n’étaient plus présent à Douvres en été.
« Maman ! Tu sais que c’est tout à fait improbable !
- Je te promets qu’il me regarde, s’écria la femme de plus en plus paniquée. »
Celle-ci leva les bras au ciel et poussa un long soupir d’impuissance. Étrangement, la présence de l’animal semblait la troubler au plus profond d’elle-même. Ce que les deux personnages de cette scène ne savaient pas, c’est qu’il était incroyable pour une simple moldue de ressentir la magie. Et Madame Granger l’avait ressentie.
Intriguée, la jeune fille leva les yeux de sa lecture pourtant passionnante pour aller auprès de sa mère dans le but de lui affirmer qu’il n’y avait aucuns hiboux dans l’allée.
Quant Hermione comprit que sa mère n’avait pas une violente migraine, mais bien au contraire, une bonne vue, elle poussa un petit hoquet de surprise. Et comme dans les films d’horreur, c’est ce moment précis que choisit l’oiseau pour s’envoler tout en faisant un détour sous le porche de la maison.
Aucune des deux Granger ne dit un mot. Madame était bien trop surprise pour dire la moindre chose d’autant plus qu’elle cherchait une explication à ce phénomène des plus particuliers. Hermione, se mordit la lèvre inférieure et son habituel courage prit le dessus de la science comme souvent ces derniers temps. Elle se dirigea donc vers l’entrée et ouvrit sèchement la porte d’entrée. Heureuse de ne rien voir d’anormal, la jeune fille lâcha un petit soupir. Bien trop tôt cependant car c’est à cet instant qu’elle découvrit une lettre qui avait glissé jusqu’aux pieds de l’escalier. Elle fut choquée de voir qu’elle lui était destinée et l’ouvrit sans trop réfléchir.
Une fraction de secondes plus tard, un cri retentit dans la maison des Granger. Cette exclamation était ni féminine, ni masculine, ce n’était pas non plus le cri type d’une petite fille capricieuse, non, loin de là, il s’agissait d’une autre sorte de cri … C’était un hurlement, un hurlement d’effroi.
Fin du Flash back ^^
Non, décidément l’annonce que sa fille était une sorcière était sans l’ombre d’un doute un électrochoc pour cette mère si parfaite dans le monde moldu.
Elle monta ensuite les escaliers, et passa devant la chambre de sa fille. Elle tourna la poignée de la pièce et regarda calmement la forme allongée se dessinant sous le drap d’été bleu ciel. Seuls de longs cheveux blonds en bataille dépassaient des couvertures. Contente que la jeune fille dorme, la femme sourit tendrement avant de se rendre à son tour dans sa chambre.
Le lendemain matin, Hermione fut éveillée par la sonnerie stridente du réveil. Elle tourna lourdement la tête vers celui-ci et lue l’heure avec appréhension. Il était l’heure. L’heure de se préparer. De se préparer pour partir. Pour partir loin, à Poudlard.
« Poudlard », murmura la blonde d’une voix pratiquement inaudible.
Rien que le fait d’évoquer ce nom causait en elle un doux frisson de savoir. En l’espace d’une semaine, elle avait lu, livres après livres, les moindres informations sur le monde magique auquel elle appartenait désormais. C’était une sensation des plus étranges car on aurait bien sûr pu dire qu’elle avait toujours fait parti de la communauté des sorciers, mais pour la jeune fille, elle venait tout juste d’y entrer officieusement. Non, l’entré officielle d’Hermione dans le monde magique se ferait ce matin à exactement 11 heures. Elle avait appris, lu et relu tout ce qui pouvait toucher à son présumé futur. Elle connaissait maintenant le monde magique peut être aussi bien qu’un sorcier né sorcier.
La blonde se leva et se dirigea vers la salle de bain, plongée dans ses pensés, plus profondes les unes que les autres.
Hermione, après s’être lavé, enfila un jean délavé et un tee-shirt à manche longue unicolore. Elle mangea tranquillement avec ses deux parents dans un silence de plomb et la famille partit dans les environs de 8 heures.
La route fut un peu longue, mais surtout très angoissante pour la jeune fille qui savait qu’elle se rapprochait de plus en plus d’un train magique qui l’emmènerait jusqu’à une école magique où elle apprendrait la magie. Tout cela n’était-il pas réellement stressant pour une jeune fille de seulement 11 ans ?
La voiture transportant les Granger arriva à Londres dans les environs de 10 heures, et se gara devant la majestueuse gare de King Cross un bon quart d’heure plus tard. Monsieur Granger sortit les deux valises de sa fille qu’il décida de porter à lui seul, tandis que madame ne cessait de répéter des questions idiotes telles que : « Es-tu sûre d’avoir la brosse à dents ? » ou « Tu as pensé à un stylo vert n’est-ce pas ? » mais également du style « N’oublies surtout pas de nous envoyer une lettre dès que tu en as le temps ! ».
Hermione croulait sous les diverses remarques de ses parents pratiquement aussi anxieux qu’elle-même. Elle répondait sagement, sans perdre patience, mais mourait d’envie de leur ordonner de se taire, au fond d’elle. Seulement, ce genre de pensées, pourtant normales pour une adolescente de son âge, la blonde s’abstenait de les prononcer à haute voix, gênée de ressentir de telles choses envers ses géniteurs.
Enfin, la famille pénétra en silence dans la gare. Hermione passa en tête du petit groupe et se dirigea jusqu’au quai n°9. Elle prit alors la décision de se séparer de ses parents à ce moment-là.
« Je crois qu’il est temps de se dire au revoir, dit-elle simplement d’un air plus âgé qu’elle ne l’était.
- Ma chérie !! Fondit tendrement Mrs Granger en embrassant sa fille sur les deux joues.
- Prends bien soin de toi, hein ?
- Promis papa … »
Il n’y eut pas plus, pas moins d’embrassades ou même de longues déclarations. Hermione en fut d’ailleurs assez surprise, elle qui s’attendait à de longs discours et à des câlins interminables. Cette froideur visible lui fit l’effet un coup de poing invisible dans le ventre. Sa respiration se faisait de plus en plus saccadée, et pour la première fois depuis bien longtemps, Hermione eut envie de pleurer. Cependant, elle se maîtrisa convenablement en se pinçant méchamment la lèvre inférieure.
Elle se détourna d’un coup de talon, prit les commandes du chariot sur lequel ses deux sacs de voyages étaient entassés et marcha vivement vers le bout de mur séparant la voie 9 de la 10.
C’est ainsi que la jeune fille arriva sur le quai 9 ¾. Sans avoir l’air émerveillée de passer à travers un mur, et pourtant Merlin sait comme elle en était étonnée, Hermione se dirigea vers la fin du quai. Un homme, de rouge habillé la bouscula gentiment et prit possession son chariot. La blonde plissa les sourcils et allait se lancer à la poursuite du monsieur pour le prévenir qu’une valise contenait des éléments fragiles lorsque son attention fut enjôlée par la splendeur du train trônant sur les rails. Il était également rouge, et avait l’air d’un vieux train comme ceux qu’Hermione avait vu à la télévision dans des documentaires. Sa bonne éducation lui interdisant d’ouvrir la bouche tel un poisson, Hermione contempla donc le convoi, impassiblement.
La réalité se matérialisa par un monsieur à l’air sévère qui la poussa sèchement sans s’excuser. La blonde tenta à grand peine de ne pas perdre son équilibre, mais vaincue, elle s’étala de tout son mètre trente sur le sol dallé. Rouge pivoine de honte, Hermione se leva rapidement et disparut dans le train sans trop réfléchir. Une fois à l’intérieur du wagon, elle fut bousculée de plus belle, la foule étant encore plus serrée. Une fois de plus, la colère envahit le cœur de la jeune fille. Mais fidèle à elle-même, Hermione releva la tête et chercha tranquillement une place, se créant un petit chemin à petits coups de coudes. Elle se retrouva donc assise entre deux jeunes hommes.
Une élève normale aurait tout de suite engagé la conversation, seulement, Hermione n’était n’importe quel élève, elle était une élève modèle. Elle sortit donc un livre pesant quelques tonnes à lui seul et commença à lire tranquillement. Elle leva juste la tête quant le train quitta la gare après un vigoureux sifflement. Elle regarda quelques instants Londres s’éloigner petit à petit, maison après maison. C’est avec un regard triste mais déterminé qu’Hermione se replongea dans sa lecture. |
| | | | | | Sujet: Re: Hermione Granger (Gryffondor) Mer 24 Oct - 14:33:08 | |
| [ et la suite ^^ ]
[ EDIT : désolée, pour la première fois ; ça s'est affiché bizarrement ! ]
• •
•
Et ce fut ainsi pendant deux heures, ou du moins jusqu’à ce que la jeune fille se rende compte qu’il était tant d’enfiler sa robe de sorcière, fraîchement achetée. Elle jeta un rapide coup d’œil à ses deux compagnons de compartiment dont elle ignorait encore les prénoms. L’un d’eux, un brun, souriait bêtement en regardant le paysage verdoyant qui s’offrait à lui. L’autre, un blond, somnolait doucement, la tête appuyée contre une valise verte. Optimiste et autoritaire, Hermione prit la parole d’un air amical, mais qui ne l’était pas tant que ça malgré ses efforts.
« Il est largement temps de vous mettre en tenue messieurs ! »
Malheureusement, les paroles sympathiques de la blonde n’eurent pas la conséquence escomptée, mais plutôt l’effet d’un vague réveil pour le brun qui la dévisagea mollement. Hermione fut surprise d’une telle lenteur, mais ne perdit pas son entrain pour autant, elle prit son sac à dos et sortit du compartiment.
Le long couloir traversant le train était tout simplement vide. Pas une âme qui se promenant, ou s’aérant. Hermione se dirigea vers le fond du convoi, dans l’espoir d’y trouver des cabines pour se changer. Et oui, la fillette était on ne peut plus pudique.
Elle arriva à l’arrière du train en ouvrant de grands yeux, malheureusement pour elle, aucune cabine n’était en vue. Elle découvrit cependant une petite porte qu’elle poussa doucement. À l’intérieur de celle-ci se dressait des piles entières de valises. Hermione se retourna pour vérifier que personne ne pouvait la voir en infraction, puis se glissa avec agilité féline dans le wagon des bagages. Elle se dépêcha alors d’enfiler ses affaires, et sortit aussi vite qu’elle était entrée.
Tout était comme auparavant, au détail près d’un garçon du même âge qu’Hermione, pleurait, les bras pendant le long de son corps, assit contre une porte. Le monde aurait pu s’écrouler, il ne l’aurait même pas remarqué. Sa peine semblait si profonde qu’Hermione en fut touchée, elle qui pourtant l’était rarement.
« Ca va ? demanda poliment Hermione.
- J’ai … J’ai … J’ai perdu mon crapaud, renifla t-il bruyamment. »
Hermione ouvrit de grands yeux. Ainsi ce chagrin était causé uniquement par la simple disparution d’un animal, qui plus est un crapaud ! La jeune fille aurait bien voulu détourner les talons, et laisser ce pleurnichard par terre, seulement, elle avait bien trop de cœur pour cela. Elle tenta alors de prendre les commandes des recherches.
« Tu es sûr pas ne pas savoir où il est ? Questionna t-elle d’une voix douce.
- Je … Non … Sais pas, conclut-il.
- On est bien avancés avec ça ! Lança Hermione, mais on va le retrouver ton rat. Occupe-toi de cette partie des compartiments, continua t-elle en montrant la partie gauche du train, je fais l’autre. »
Et sans laisser la réplique au garçon, Hermione se dirigea avec assurance vers le compartiment le plus proche. Elle avait une vision des recherches pratiques ; plus vite elle commencerait, plus vite elle terminerait.
Et c’est ainsi que la jeune fille se retrouva à arpenter la moitié du Poudlard-Express pour retrouver le crapaud du malheureux garçon. Elle fit la connaissance de plusieurs personnes, aussi bien de première que de dernière année, à sa plus grande joie. C’est ainsi qu’elle comprit que les livres n’avaient pas forcément tout vrai. Les Serdaigle étaient les élèves modèles, et semblaient détachés de ce monde pour un autre : le travail. Les Poufsouffle étaient des personnages sympathiques bien qu’un peu trop légers au goût d’Hermione. Serpentard était constitué des gens les plus haineux et les plus arrogants que la fillette ait jamais rencontré, tandis que les Gryffondor étaient chaleureux, bien qu’un peu naïfs sur une première impression. En bref, la jeune fille était plutôt attirée par Gryffondor et Serdaigle plutôt que par les autres maisons.
Une fois le tour du train fini, Hermione eut la regrettable tâche d’annoncer au garçon, nommé Neville que son crapaud n’avait été vu par personne. Le garçon faillit pleurer sur le coup, mais s’échappa préalablement vers son compartiment initial, du moins, c’est que qu’Hermione en conclut. Elle était certes un peu chagrinée par la tristesse de son futur camarade de classe, mais l’excitation surmontée du stress qui s’emparait peu à peu d’elle, lui firent rapidement oublier ce détail.
Lorsque le train arriva enfin dans la gare de Pré-Au-Lard, la Terre s’arrêta de tourner pour la jeune fille. Ça y était. Elle allait arriver à Poudlard, l’école de magie la plus reconnue au monde ! Incroyable n’est-ce pas ? Et bien Hermione qualifiait cela de … Magique !
Tout d’abord, elle entendit un peu afin de laisser sortir les personnes susceptibles de la bousculer et se dirigea sur le quai après que la majorité des élèves soient sortis. Là, à quelques mètres (seulement !) d’elle se tenait un homme. Ou plutôt un être vivant ayant à peu près les mêmes caractéristiques physiques qu’un homme. En fait, tout résidait dans un grand problème. Un immense problème. Cet ‘homme’ devait mesurer au moins 2m50 ! Hermione retint sa mâchoire qui menaçait de se décrocher et leva la tête pour regarder le … Géant dans les yeux. Celui-ci ne croisa pas son regard, mais hurla d’une voix forte et grave.
« Les premiers année par ici ! »
Ainsi, Hermione devait aller avec lui ? Il s’agissait tout de même d’un géant ! Comment pouvait-on confier des enfants à un géant ? Mais soudain, la science de la fillette la ramena à l’ordre, et elle récita intérieurement un paragraphe de l’histoire de Poudlard parlant d’un gardien de clés d’une taille colossale. Un peu soulagée par son propre savoir, Hermione avança vers le géant qui partit en marchant devant. La jeune fille repéra deux indiennes qu’elle avait rencontrées durant sa recherche au crapaud. Elles s’appelaient Padma et Parvati. Sûre d’elle, la fillette alla marcher à leurs cotés. Les jumelles la gratifièrent d’un léger sourire et la troupe des premiers année entama son périple dans les sentiers menant au lac.
Personne de parlait, ou du moins pas beaucoup de gens, et comme contraste avec le train, Hermione eut un sentiment de vide. A vrai dire, le rythme cardiaque de la jeune fille n’arrêtait pas d’augmenter matérialisant son angoisse grandissante. Peut-être était-ce également le cas pour le reste des élèves ? Sûrement, seulement, ils n’étaient pas tous comme Hermione, enfants de moldus qui n’avait jamais été confrontée à une vie magique.
Le groupe marchait à une bonne allure, et ralentit seulement à la vue du lac. Hermione en resta bouche bée. Le spectacle s’offrant à elle était tout simplement merveilleux. Le lac était brillant, et reflétait fidèlement la pleine Lune ainsi que … Le château de Poudlard. C’était un château de pierre du style moyen âge, comme ceux dessinés dans les contes de fées. De grandes tours le surplombaient de toute leur magnifique hauteur. Cependant, quelque chose inquiéta Hermione. Rien du bâtiment n’était symétrique, à vrai dire, ça avait même un aspect fouillis. D’ailleurs, la jeune fille se demandait comme un tel édifice pouvait tenir debout !
« La magie souffla t-elle doucement. La magie … »
Les élèves montaient déjà dans des barques en mauvais état afin de traversait le lac quant Hermione reprit ses esprits. Elle quitta sa fixation sur le château pour monter sur l’un des petits ‘bateaux’ aux cotés de Neville. Celui-ci avait son crapaud dans les bras, qu’il serrait d’ailleurs bien trop fort. La fillette lui sourit, ce qu’elle regretta un peu, car le jeune homme partit dans un long monologue visant à lui expliquer comme il avait retrouvé son animal de compagnie, alors que la barque traversait lentement le lac.
« … C’est pas incroyable quand même ! Dire que ce géant l’a retrouvé ici ! A Poudlard !! Pour une fois que j’ai de la chance ! S’exclama t-il. Ma grand-mère dit toujours que je suis bien trop étourdi et qu’un jour je finirais par oublier ma tête !
- Dans ce cas, je te le signalerai avant que tu ne fasses trop de dégât, le rassura sereinement Hermione. »
Les barques arrivèrent de l’autre côté du lac au bout d’un petit quart d’heure de navigation. Les élèves ne se firent pas prier et sautèrent hors des embarcations en un temps record.
Le géant les emmena alors à l’intérieur du château en passant par une petite porte. Hermione eut à peine le temps d’admirer la décoration, ainsi que les tableaux, que le chef de groupe leur intima de se tenir bien sagement dans une petite salle où ils étaient tous à l’étroit. Puis, sans prévenir, il s’en alla. Plusieurs élèves se mirent à murmurer les pires sottises du monde tandis que d’autres mouraient de peur.
Hermione ne savait pas vraiment quelle attitude adopter. Elle pouvait tout d’abord rester en solitaire à ressasser ses souvenirs de lecture ou tenter de parler avec une ou deux personnes. En apercevant les jumelles indiennes lui faisant de petits signes, la fillette opta définitivement pour la seconde option. Les deux filles parlaient, parlaient et semblaient ne plus pouvoir s’arrêter. De temps à autre, Hermione lançait une remarque que les jumelles s’empressait de reformuler.
Au bout de quelques minutes qui parurent une éternité aux élèves, une femme habillée d’une robe verte entra dans la pièce. C’était une dame d’un certain âge dont les rides gâchaient affreusement le visage. Elle avait un air sévère qui plut immédiatement à Hermione.
« Je suis le professeur McGonagall, j’enseigne la métamorphose et je suis également directrice de la noble maison de Gryffondor. Dit-elle sèchement, je reviendrais vous chercher dans quelques minutes lorsque tout sera prêt. »
Et, sans un sourire ou un léger signe montrant une part d’humanité en elle, la femme quitta la pièce aussi rapidement qu’elle y était entrée.
Un grand silence accompagna son départ. Cette fois, c’était la dernière ligne droite. Hermione allait pénétrer dans la salle voisine où le reste des élèves devaient être. Elle aurait la tête haute, et surtout, surtout, elle se montrerait extrêmement courageuse. Déterminée, cette fois, la fillette ne prêta plus aucun signe d’écoute aux jumelles qui avaient pourtant repris leur conversation.
Puis, le professeur McGonnagall refit son apparition dans la salle et ordonna d’un signe de tête de la suivre. Le silence fut complet. La pression montait d’autant plus que la chaleur de la salle augmentait. Et soudain, la porte s’ouvrit de manière magistrale. La pièce qui se découvrit était tout bêtement splendide. Cependant, Hermione en connaissait déjà chaque recoin grâce à ses nombreuses lectures, et n’eut donc pas besoins de regarder autour d’elle comme le fit le reste des premiers année. Dans un élan de bonté, la fillette eut tout de même la grâce d’informer un brun sur les origines du plafond magique.
En fait, Hermione regardait Albus Dumbledor, le directeur de Poudlard. Ayant appris de nombreuses choses sur lui, elle avait une admiration sans précédent pour cet homme décrit comme surprenant et enfantin.
Malheureusement, Hermione n’eut pas le temps de commencer à s’étendre mentalement sur le sujet car la directrice de Gryffondor commençait déjà à appeler les élèves un par un sur la même voix autoritaire que dans la petite salle. Ainsi, une trentaine d’élèves furent répartis avant qu’Hermione n’entende les deux mots qu’elle redoutait le plus : son simple nom.
« Hermione Granger ! »
Sans se faire prier, la jeune fille monta docilement les trois petites marches séparant les élèves du Choixpeau magique sensé répartir les nouveaux venus dans les quatre maison. Hermione ne laissa aucunement sa peur ou ses appréhensions prendre le dessus. Non, elle garda la même démarche posée et certaine pour aller s’asseoir sur le tabouret. Plutôt confiante, la fillette eut même la cran de poser elle-même le Choipeaux sur sa tête.
Elle savait que la décision de ce dernier allait marquer un tournant important dans sa vie, et pas seulement parce qu’il allait désigner sa maison. Il allait également décider si Hermione était apte à accomplir sept années d’études de la magie, si elle était digne de ce monde. Ce simple Choixpeau avait en quelque sorte son futur entre les … Mains (étrange pour un chapeau ^^). Il allait décider de la vie qu’Hermione devrait accomplir en tant que sorcière ! Mais le plus rude dans tout cela, c’est que sa décision serait sans appels.
|
| | | | | | Sujet: Re: Hermione Granger (Gryffondor) Sam 27 Oct - 11:23:15 | |
| Huuuummm... Je dirais... GRYFFONDOR !!!!(Magnifique fiche ! Continue sur cette lancée.  J'espère que tu te plairas ici et que tu seras active. Si jamais tu n'étais pas assez active, et que tu ne venais pas durant 1 mois sans prévenir, nous serions contraints de rouvrir le rôle. J'espère que tu en comprends les raisons. De plus, n'oublie pas que les anciennes personnes qui ont joué Hermione lui ont déjà fais faire des connaissances. N'hésite pas à voir avec qui Hermione a déjà parlé avant toi, ou à demander dans les topics si tu es déjà sensé connaître certaines personnes ou non. Pour les Gryffondors et personnages du livre, il est évident que tu les connais déjà, pour la plupart. Bon jeu, et si tu as des questions, n'hésite pas. ) |
| | | | | | Sujet: Re: Hermione Granger (Gryffondor) | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
Accueil