- Nom : Potter
- Prénom: Harry
- Age en HJ : 17 ans
- Age du personnage s'il est du livre : 15 ans, 5ème année
- Comment avez vous connu le forum? Par un Top-Site

[HRP : J'ai voulu tenter notre petit héros ! En espérant que cela suffise ]

Harry Potter. Un nom qui aurait pu être banal. Un nom qui aurait pu ne pas susciter la curiosité, l’admiration ou encore l’émerveillement chez les Sorciers. Mais cette nuit là avait bouleversé le Monde Magique. Le Bébé n’était pas tombé sous la Baguette du Lord Noir, non. Il avait survécu. C’était un miracle. Un exploit que la lumière verte projetée par la silhouette encapuchonnée ne fut pas sa dernière vision ; un prodige qu’un poupon âgé d’un an aux pouvoirs magiques quasi-inexistants ait réussi là ou les Sorciers les plus doués et expérimentés ont échoués. Mais le jeune Harry ne s’était pas contenté, cette nuit là, de survivre au Sortilège de la Mort. Il avait inconsciemment réduit à néant le plus puissant et redoutable Mage Noir de l’époque, celui qui semblait, aux yeux de tous, invincible. Lord Voldemort était détruit alors qu’Harry, lui, ne conservait qu’une étrange cicatrice en forme d’éclair qui striait son front.

Il y’avait si peu de temps, pourtant, que Harry savait tout cela. N’avait-il pas ignoré, pendant onze années, sa liaison avec le Monde Magique, la véritable cause du décès de ses parents ainsi que sa triste célébrité au sein de la Communauté Sorcière ? Son oncle et sa tante lui avaient honteusement caché la vérité, elle était un tabou au sein de la seule famille qui lui restait et qui l’avait recueilli, sans pour autant lui dévoiler le moindre signe d’affection, même infime. Si le jeune garçon avait souffert du manque d’amour durant sa tendre enfance, il s’était renforcé, en grandissant, métamorphosant son chagrin en antipathie à l‘égard de la sœur de sa mère et de son mari. Les rejets et humiliations qu’ils semblaient lui faire subir avec un malsain plaisir avaient fait comprendre à Harry que, leur amour, il ne le désirait même pas. Néanmoins, il était toujours mélancolique en voyant son cousin être chéri, débordant de tout ce que lui-même avait toujours rêvé ; la présence réconfortante de deux parents, des fêtes de Noël et d’Anniversaire entouré de sa famille.

Alors, lorsqu’un homme à la taille démesurément grande, à la barbe hirsute et aux cheveux broussailleux était venu l’arracher à l’étau infernal qu’était la vie chez les Dursley, la première réaction d’Harry fut l’hébétement. Ce sentiment s’était amplifié quand le visiteur inattendu lui avait tendu une lettre cachetée de cire qui lui annonçait son admission à Poudlard, la plus célèbre et prestigieuse École de Magie, disait fièrement Hagrid, l’homme gigantesque qui en était le Garde-Chasse. Harry n’avait pas cherché à savoir si il s’agissait d’une plaisanterie de goût douteux et avait suivi Hagrid, trop heureux d’avoir le loisir de quitter son oncle, sa tante et son cousin.

Le Chemin de Traverse. Cette rue pavée, bordée d’une multitude de magasins aux vitrines colorées, pullulant de Sorciers adolescents accompagnés de leurs parents qui achetaient les Fournitures nécessaires pour la rentrée à Poudlard. C’était donc vrai. Tout ceci n’était pas qu’une grotesque blague, la Magie existait bel et bien, c’était indéniable, à présent. Fasciné, Harry contemplait les multitudes de vitrines ou étaient entreposées des Balais, des Robes de Sorciers, des Hiboux, des Chaudrons et toutes sortes d’instruments magiques. Mais, quelque chose l’intriguait fortement…Pourquoi tout le monde se retournait sur son passage, pourquoi les passants scrutaient sa cicatrice avec avidité et murmuraient son nom à l’oreille de leur entourage.

Après de lourdes insistances auprès d’Hagrid, celui-ci lui narra tout. Comment le bébé qu’il était avait vaincu le Sorcier le plus puissant de l’époque, comment il avait résisté au Sortilège de la Mort, alors que personne n’y était jamais parvenu auparavant. Il était le survivant, le célèbre Harry Potter, un mythe vivant. Mais lui ne voulait pas être auréolé de gloire. Il n’en gardait aucun souvenir, il n’avait eu qu’une chance indécente et ne voulait pas qu’on le prétende meilleur aux exceptionnels Sorciers qui avaient vu leurs vies s’éteindre devant Lord Voldemort. Pour beaucoup, Harry était doté d’une rare modestie, mais lui ne voyait absolument pas comment il pourrait éprouver de la fierté d’avoir été sauvé par le pur et simple hasard.

La voie 9 ¾ ! Si Harry n’avait pas découvert une famille rouquine qui en parlait, il ne l’aurait peut-être jamais trouvée. Dans la tumulte des saluts aux parents, Harry s’était glissé dans le train à vapeur intitulé « Poudlard Express » et s’était réfugié dans un compartiment vide. Un jeune homme rouquin qu’il avait aperçu sur le quai l’avait rejoint et, dès les premières minutes, Harry avait éprouvé un profond élan de sympathie pour Ronald Weasley. Ils passèrent leur voyage ensemble, durant lequel Ron, issu d’une famille de Sorciers, lui raconta tout ce qu’il savait sur Poudlard. Il lui conseilla fortement de rester vigilants avec les Serpentard, car tous les adeptes de Magie Noire sortent de cette maison. Arrivé à destination, il faisait nuit noire et Harry, après être monté dans une des barques bringuebalantes qu’on lui désignait afin de traverser le Lac, observait les astres qui brillaient de mille feux au dessus de sa tête.

Mais le Château lui coupa littéralement le souffle. Il était d’une majesté incroyable. Il dominait le parc et le Lac grisâtre de toute sa hauteur et, même si son habit de pierre dévoilait son austérité et son ancienneté, il n’en restait pas moins époustouflant. Perdu dans sa contemplation de sa future école, il ne remarqua que quelques instants plus tard qu’il était l’objet de tous les regards. Des yeux écarquillés étaient tournés vers sa cicatrice qu’il s’empressa de dissimuler sous une mèche d’un noir de jais. Non pas qu’elle était disgracieuse, mais il savait que pour tous les autres, elle était la preuve qu’il était bien le célèbre Harry Potter, mais cette célébrité, il ne l’avait jamais souhaité. D’autre part, Harry était tout, sauf disgracieux. Son corps était mince, son visage avait des traits fins, ou étaient incrustés des yeux aux prunelles vert émeraude, réplique fidèle de ceux de sa mère, mis à part qu’ils étaient encerclés de lunettes rondes. Une chevelure en bataille, d’un noir d’ébène semblable à celle de son père encadrait ce visage au charme particulier, sans pour autant être d’une beauté divine.

Plus la Répartition approchait, plus le sang-froid de Harry diminuait. Il était pourtant quelque un de téméraire et de hardi, en temps normal. Mais l’idée de se retrouver à Serpentard l’horrifiait, après ce que lui avait dit Ron. Il était sympathique, modeste et courageux, pourquoi irait-il donc dans la Maison des Serpents ? Mais il était aussi intelligent et logique, deux qualités que Salazar lui-même appréciait…Une boule se forma dans sa gorge à l’appel de son nom. Le vacarme qui régnait devint un silence oppressant. Tout le monde s’était tut et fixait Harry se faire coiffer de l’antique Choixpeau Magique, mais personne ne l’entendit implorer de toute son âme :

« Pas à Serpentard, pas à Serpentard… »

Hummm...





Serpentard ou Gryffondor ?



Pas Serpentard ? Pourtant...




GRYFFONDOR !


[HJ : mais non, pas d'angoisses Bon jeu, l'Elu Tu es désormais Harry Potter N'oublie pas l'avatar ^^]