Sir William Of Kanterbery arriva sur le coup de minuit comme sur la demande de la lettre qui lui était arrivée par hibou. Il était encapuchonné par sa longue cape noire qui rendait son air encore plus mystérieux car cela formait des zones d’ombre sur son visage. Le professeur de potion de Poudlard voulait le rencontrer. Sir William n’aimait pas perdre son temps et il espérait que l’entrevue se finirait rapidement.

*J’espère que ce n’est pas un abrutis.*

Peut être le professeur voulait recevoir les fameux conseils de Sir William Of Kanterbery ? En tout cas, pour lui, parler à un enseignant de bébé était un calvaire. Il traînait les pieds rien qu’en s’y rendant.

*Pfff entrevue de m**** !!!*

Cela commençait à faire long. Le professeur faisait les cent pas à présent à travers la pièce en attendant que Severus Rogue arrive...

Sir William rentra dans la pièce sans grande conviction. La pièce était plutot modeste. Cette homme ne devait pas être important. Comme tout le monde, le professeur de potions avancées conaissait le passé de Rogue: un ancien mangemort qui avait retourné sa veste: Pfff la pourriture! Meme pas capable de garder une idée, tout se qu'il détestait chez un homme. Pour le Sir, un homme calculateur et manipulateur pouvait aller loin alors qu'un homme changeant d'avis comme de chemise tombait dans la fosse commune. Severus serra la main de Sir William Of Kanterbery. Il n'avait pas eu le temps de réagir.

*Manière de moldu!*

Juste après, discretement, le professeur de l'UMA s'essuya la main sur sa cape.

Severus avait l'air plutôt polis. Il lui avait demandé se qu'il prenait comme boisson.

*Je ne pense pas que McGonagall m'aurait proposé...*

- Vous seriez bien gentil de me servir un Rhum groseille! J'ai eu une rude journée. Si vous n'avez pas cette boisson, peut être auriez vous du Whisky pur feu?

Il lui fit un sourire en remerciement.

- Votre méthode de travail est la bonne. Seul le travail paye, et la surchage de travail leur permet de gerer l'organisation dont ils auront besoin plus tard dans la vraie vie. Je n'ai pas d'objectif précis. Je reprends énormement en début d'année le travail que vous faites durant les sept premieres années d'apprentissage. Mais par la suite, je leur apprends des potions nouvelles, qu'ils n'ont encore jamais étudié. J'apprends à lier conaissance, histoire et effet de la potion. Pour moi, c'est la chose la plus importante au niveau du savoir. Après pour la pratique, ils ne font que répéter les gestes qu'ils ont appris avec vous. Vous savez lire une recette, mettre les ingrédients et la réaliser, c'est toujours la même chose. Bien sur, les potions sont plus dangereuses et plus difficiles à réaliser que les votre. C'est pour cela qu'il faudrait directement que vous métiez les points sur les i, en leur apprenant que manier l'art de la potion n'est pas une chose si facile qu'il n'y parait.
Avez vous quelques remarques vis à vis de mon discours ou quelques apports à me suggérer? La seule progression se fait grâce à la critique et à l'écoute de la personne à coté de vous...

Il regarda l'homme en face de lui avec curiosité. Il aimait découvrir ce qu'il y avait au fond des gens, lui était sans aucun doute méchant mais il voyait au fond un semblant de générosité et de gentillesse. Il reprit rapidement:

- D'ailleurs, si vous avez besoin d'un conseil ou de je ne sais quoi vous pouvez me le demander.

Sir William le regardait d’un œil intéressé, son verre à la main. Le rhum groseille était particulièrement délicieux. (Moi, alcoolo ? non non ) Ce que le professeur était entrain de lui dire lui semblait tout à fait juste.

- Le ministère n’a jamais été efficace. De plus, que sait il à propos de l’enseignement ? La bas, des fonctionnaires haut placés sont payés à rien faire. Ils n’ont jamais été en face d’une classe d’élèves et ils se permettent de nous donner des leçons. Je ne dis pas que tout le ministère est corrompu, loin de la : j’ai certains amis qui y sont. Cependant, j’ai ma méthode de cours qui est efficace. Mes potions sont complexes afin que les élèves soient totalement préparés à leur futur métier.

Il but une petite gorgée de la liqueur. Puis continua :

- J’aime beaucoup mes élèves, c’est pour cela que je n’ai jamais pensé à verser de potions dans le jus de citrouille au petit déjeuner, dit il en riant. Mes élèves sont audacieux et particulièrement intelligent. A votre place, je ne résisterai pas non plus : enseigner à des gamins qui ne connaissent rien à l’art de la potion. Alors que mes étudiants, ont acquis une certaine maturité. Vous voyez se que je veux dire ?

Il finit son verre puis demanda avec une voix doucereuse :

- Serait il possible d’avoir un second verre ?