Nom : MacAleister
Prénom : Shaun
Age de votre personnage : 18
Notes aux BUSES :
- Astronomie : Acceptable (A)
- Botanique : Effort Exceptionnel (E)
- Défense contre les forces du Mal : Acceptable (A)
- Divination : Acceptable (A)
- Histoire de la magie : Acceptable (A)
- Métamorphose : Optimal (O)
- Potions : Effort Exceptionnel (E)
- Sortilèges : Optimal (O)
- Étude des Runes : Piètre (P)
- Soins aux créatures magiques : Effort exceptionnel (E)
Notes aux ASPICS :
- Botanique : Effort exceptionnel (E)
- Défense contre les forces du Mal : Acceptable (A)
- Métamorphose : Optimal (O)
- Potions : Effort Exceptionnel (E)
- Sortilèges : Optimal (O)
- Étude des Runes : Troll (T)
- Soins aux créatures magiques : Optimal (O)
Formation souhaitée : Médicomage
Option choisie : Magie noire / Métamorphose avancée.
Age en HJ : 18
Comment avez-vous connu le forum ? Par un membre.
Role Play :
Il faisait froid en ce début de mois de septembre. Il pleuvait également. Décidément il y avait bien des choses qui ne changeaient pas en Angleterre. Après un frisson, l’ancien Serdaigle resserra son col et boutonna au maximum le haut de sa veste. On aurait pu penser qu’en Ecosse, sa terre natale, il faisait plus froid et donc que le jeune homme était habitué. Mais non. L’Angleterre, ce n’était pas pareil. L’air n’était pas pareil. Sur les Highlands, le paysage n’était pas aussi cafardeux. Et le froid pas aussi pénétrant et … humide. Il avait d’abord accompagné son petit frère Jonathan jusqu’à Poudlard, c’est qu’il entrait déjà en cinquième année. Rien que pour taquiner son cadet presque aussi grand que lui à présent, Shaun lui avait ébouriffé les cheveux, comme à un gamin. Le regard noir que lui avait lancé Johnny l’avait fait sourire. Il aimait bien embêter le frangin, au grand dam de ce dernier.
Malgré le temps assez pourri, Shaun était de bonne humeur. Il était enfin à l’UMA ! Bien sûr, il avait beaucoup aimé sa scolarité à Poudlard et il allait sans doute regretter certains aspects du château. Surtout l’aspect du château. Tout en tenant son col d’une main, il se passa l’autre dans les cheveux noirs bouclés qui lui retombaient dans la figure à cause de la pluie, refaisant inconsciemment la scène devant Poudlard. Bon ça aurait quand même été mieux si ça avait été moins humide.
Shaun avait toujours été passionné de médecine, ou tout du moins de « viande ». Ca remontait à son enfance lorsqu’il était allé chez son oncle moldu, chirurgien plasticien. Là, en regardant les outils que l’oncle Patrick astiquait avec amour tout en racontant des histoires les plus sanglantes les unes que les autres, Shaun s’était senti appelé. Il était revenu de nombreuses fois chez son oncle, s’asseyant toujours en tailleur au pied du fauteuil et regardant de ses yeux noisettes le visage du quarantenaire qui lui expliquait avec force détails une liposuccion. Quand il rentrait chez lui, le garçonnet se gardait bien de raconter tout cela à sa mère. Après tout, ce n’est pas franchement le genre d’histoires que l’on raconte habituellement à un enfant de 6 ans. Sa mère aurait pourtant pu soupçonner quelque chose quand elle voyait son aîné découper son steak dans des formes géométriques assez incongrues, ou décoller la peau de son poulet rôti avec une précision chirurgicale et un regard très concentré. Mais le petit n’en était pas resté là. En grandissant, il était devenu un fervent adepte des films gores. Le principe était simple. Plus ça saignait, mieux c’était dans la mesure où ça restait un minimum crédible. Lorsqu’il rentrait de Poudlard, Shaun adorait aller chez son oncle, et passer ses après midi vautré dans le fauteuil de la bibliothèque à dévorer les livres sur la chirurgie plastique. Peu de gens se rendaient compte à quel point cette pratique est répugnante. C’était justement ce qui plaisait au Serdaigle. Quand il ne comprenait pas les termes employés, Shaun se contentait de regarder les photographies, ô combien éloquentes.
Ca y est il était devant la porte de l’Université. Il respira un bon coup et poussa la porte. Le hall était vide à l’exception de l’accueil où se tenait une sorcière replète à l’air peu aimable. Il s’approcha, la salua et avec son plus beau sourire lui tendit son dossier. Elle le regarda d’un air soupçonneux. Mais en aucun cas elle n’aurait pu imaginer que cet adonis été en train de juger son indice corporel de tissus adipeux et de jauger où il serait judicieux de mettre du collagène. En effet, Shaun était plutôt bien de sa personne. Grand, bien découplé par des années de pratique dans l’équipe de Quidditch de Serdaigle, il était assez agréable à regarder. Par contre, la secrétaire avait un goût vestimentaire des plus douteux. Pour une raison totalement obscure, elle semblait croire que sa robe jaune jonquille – mais comment pouvait-on s’habiller en jaune jonquille ? Encore un mystère – était d’un goût exquis avec cette espèce d’étole en plumes violettes qu’elle abhorrait autour du cou. Tandis que la femme baissait les yeux sur son dossier, il se mordit la lèvre. C’était vraiment ignoble, en plus elle était boudinée de manière presque indécente. Si elle avait voulu se déguiser en tube de mayonnaise géant, elle ne s’y serait pas prise autrement. Laissant de côté cette vision peu ragoûtante, surtout pour quelqu’un qui passait son temps libre dans une clinique de chirurgie esthétique, il s’intéressa à son environnement immédiat, poussé par la curiosité qui lui était coutumière.
Dans une pile sur le bureau, il prit un parchemin en libre service. Le plan du campus … Intéressant. D’un coup d’œil il repéra les dortoirs, très utiles, qui n’étaient pas loin de la bibliothèque, encore plus utile … Et cerise sur le gâteau : à quelques mètres seulement des arrière-cuisines du RU. Il ne savait pas qui avait été l’architecte de cet édifice, mais Shaun lui reconnaissait une très grande compétence. Quel discernement dans l’agencement des bâtiments ! En tous cas, il y a bien une chose qu’il espérait, c’était bien qu’ils ne servent pas de salsifis. Quelle horreur. Le jeune homme en avait un frisson de dégoût rien que d’y penser.
Pliant le parchemin, il le glissa dans son sac besace. Et se redressa, attendant le verdict de la secrétaire qui jetait à présent un œil critique sur ses notes d’examens. Normalement, il ne devrait pas y avoir de problème et il devrait être admis en 1ère année chez les Médicomages, mais Shaun ne se réjouissait pas trop vite, on était jamais à l’abri d’un vice de forme ou quelque chose du genre. Pendant le temps de l’inspection, Shaun laissa ses pensées vagabonder un peu, se demandant si ses camarades avaient réussi à entrer à l’UMA ou s’ils avaient été recalés par le Cerbère plus vrai que nature qui trônait en face de lui. Même s’il était du genre patient, il aurait bien aimé savoir rapidement s’il était pris ou non, qu’il puisse aller se sécher un peu avant d’attraper la mort à force de faire le piquet trempé comme il était.
La main toujours dans son sac, il la promena sur la couverture de cuir de l’album qu’il contenait. C’était sa collection d’articles de journaux sur les Serial Killers qui faisaient de l’art sur leurs victimes. D’ailleurs, si jamais il échouait dans la médecine, il se lancerait dans la scarification. A défaut d’être bon en dessin, il se débrouillait plutôt bien avec un scalpel entre les mains, l’oncle Patrick y avait veillé. Ce n’était pourtant pas la l’envie de s’entraîner qui manquait, Shaun ne renâclant pas devant l’effort, mais plutôt l’autorité maternelle qui faisait obstacle. Surtout lorsqu’il prévoyait de prendre le petit frère comme cobaye. Incompréhensible. Il avait même promis de l’anesthésier avant. C’était tout de même Johnny. Mais rien n’y fit, Mme MacAleister resta fermement sur sa position et de peur qu’elle ne l’envoie consulter un psy, Shaun ne remit pas ce sujet sur le tapis. Mais pour passer sa frustration, il entreprit d’animer magiquement tous les clichés moldus de son album, obtenant ainsi des scènes particulièrement horribles. Mais personne n’ayant jamais consulté cet album, Shaun ne risquait pas grand-chose. Une fois, il y a quelques années de cela, il avait surpris Jonathan entrain de fureter dans sa chambre. Le voyant s’approcher de la cachette où il le rangeait, il avait fait un superbe plaquage du frangin avant que celui-ci n’ait pu pousser plus avant ses investigations. Depuis ce jour, Shaun gardait toujours sur lui sa précieuse collection. Pourtant, malgré des passe-temps un peu … originaux, le jeune n’avait pas la moindre intention de faire du mal à ses potentiels patients. Sinon, s’il avait voulu de la bidoche pour de la bidoche, il serait allé du côté des serviteurs de Vous-Savez-Qui …
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Sujet: Shaun MacAleister ( Formation de Médicomage ) 
