Notes aux BUSES :

Astronomie : Désolant
Botanique Effort exceptionnel
Défense contre les forces du Mal Effort Exceptionnel
Histoire de la magie Acceptable
Métamorphose Optimal
Potions Effort exceptionnel
Sortilèges Acceptable
Étude des Moldus Piètre
Soins aux créatures magiques Optimal


Notes aux ASPICS :

Botanique Effort exceptionnel
Défense contre les forces du Mal Effort exceptionnel
Métamorphose Optimal
Potions Effort Exceptionnel
Sortilèges Acceptable
Étude des Moldus Désolant
Soins aux créatures magiques Optimal



Age en HJ : 17 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Grace à un top site




Histoire :

*Quel temps de chien ! * grognait mentalement une silhouette encapuchonnée et trempée qui se rendait d’un pas rapide vers le large bâtiment de l’université.

En effet, le temps lourd de cette journée avait laissée place en fin de soirée à un orage violent dont la pluie déferlante avait vite transformée l’étendue d’herbe où elle s’était étendue pour lire en une mare de boue. La silhouette fine se faufila entre les deux panneaux de la porte, et, une fois à l’intérieur, elle s’ébroua, éclaboussant le sol de gouttelettes d’eau. Deux mains fines sortir de la cape pour abaisser la capuche noire qui cachait jusqu’aux moindres détails de son visage. Et alors que la lumière glissait enfin sur la peau de l’inconnue, on put apercevoir un visage fin éclairé par deux yeux verts légèrement bridés qui scintillaient de malice. Son petit nez pointu et ses joues encore rougis par le froid lui auraient donné l’air d’un lutin perdu si elle n’affichait pas cet air nonchalant qui démentait une assurance peu commune. La jeune fille passa alors la main dans ses cheveux mi-courts dont la couleur rose pouvait étonner quand on savait qu’elle ne venait pas d'une teinture. Ils résultaient en effet d’une expérimentation alors qu’elle était gamine. Avec la baguette de sa grand-mère qu’elle avait « empruntée », Cybèle avait cherché dans un vieux grimoire qui trainait un sort amusant. Elle était tombée sur une page qui proposait d’avoir des cheveux qui changeaient de couleur au grès de ses envies. Ravie la fillette n’avait hésité à appliquer le sortilège sur sa tignasse brune. Malheureusement, cela n’avait pas marché comme prévu, et l’enfant se retrouva bien vite avec les cheveux roses pale. Et malgré tous les efforts de sa grand-mère, rien ne put changer cet accident, ses nouveaux cheveux résistants même aux teintures…

« Cybèle ! »

Un jeune homme courut vers elle, visiblement énervé.

« Je t’ai cherché partout ! Je te rappelle qu’on a un devoir commun à rendre demain.... Et qu’on n’a pas commencé ! »

L’interpellée lui adressa un sourire mutin alors que le garçon perdait contenance devant cette attitude qui n’était pas celle qu’il avait escompté après sa remontrance. C’était la première fois que les deux jeunes gens travaillaient ensemble, sur ordre de leur professeur, et le jeune homme ne connaissait pas encore le coté peu organisé de Cybèle, et sa manie de faire tout au dernier moment. Cependant, la jeune fille hocha la tête, se débarrassant de sa cape.

« Bien, tu as sans doute raison… Allons-y. »

Le peu d’enthousiasme dont elle faisait preuve choqua le studieux jeune homme qui maudissait le professeur qui lui avait confié ce binôme. Cybèle, quant à elle, ne se formalisa pas de la réaction de son camarade et se contenta d’avancer en direction de la bibliothèque. Il en avait toujours été ainsi, de toute façon. La jeune fille n’aimait pas travailler et ne faisait jamais plus que le strict minimum. Mais, à l’étonnement de ses professeurs, grâce à des compétences bien pratique pour sa fainéantise, elle réussissait toujours à avoir de très bonnes notes dans les matières qui l’intéressaient. Dans les autres, celles qui lui semblaient inutiles, comme l’astronomie ou l’étude des moldus, ses notes étaient pour le moins catastrophique, et ce au plus grands regret des adultes qui savaient qu’elle avait les capacités de faire mieux, si elle l’avait voulut…. Mais voila, elle ne le voulait pas et Cybèle était une jeune fille au caractère bien trempée, aussi têtue qu’une mule, et il était difficile d’obtenir quelque chose d’elle contre sa volonté.

Les deux jeunes étudiants atteignirent rapidement la bibliothèque et commencèrent leur devoir. Une fois lancée, la jeune fille arrivait naturellement à se concentrer et ils finirent rapidement le travail demandé, au grand soulagement de son binôme. Alors qu’il lui relisait à voix haute leur cinquante centimètres de parchemin, Cybèle repartit dans ses rêveries.

Jeune fille de 18 ans, elle étudiait maintenant à l’UMA, Université de Magie Avancée, après avoir passé toute sa scolarité magique à Poudlard. Envoyée dans la maison de Griffondor pour son fort caractère et son courage, la jeune fille avait passé d’agréables années à s’amuser avec des ami(e)s, à envoyer des piques aux Serpentards, plus par gout du défi que par réelle animosité, à violer le règlement en sortant le soir pour retrouver des élèves d’autres maison afin de s’organiser un petit repas dans la salle sur Demande… Cybèle gardait de cette période de sa vie d’excellents moments, de merveilleux souvenirs dont elle ne regrettait rien.

La jeune fille était consciente d’avoir eu une enfance plus agréable que beaucoup de jeunes et connaissait sa chance. Ses parents, des sorciers au sang pur, chose dont ils s’étaient éperdument fichus, étaient morts alors que la fillette avait deux ans, dans un bête accident de voiture. Ce vieux véhicule avait été le dernier coup de foudre de son père, et leur première balade avec ce tas de ferraille leur arrêt de mort. Trop jeune pour avoir garder de réels souvenirs de ses parents, elle ne les connaissait que d’après des photos ou des anecdotes que lui racontait sa grand-mère, son tuteur. Ce fut elle qui l’éleva, la choya, l’aima tout au long de son enfance, et ce jusqu’à sa septième année à Poudlard, ainsi que son frère, de deux ans son ainé, Eole, avec qui elle entrainait une relation très affectueuse. En effet, le jeune garçon avait été, et était toujours, pour elle, le héros qu’aurait dû être son père, et il le lui rendait bien. Très complice, les deux jeune gens correspondaient régulièrement par hiboux, et se voyait dès que possible..
La vieille femme mourut de vieillesse alors que Cybèle avec 17 ans, sans souffrance et sans coup d’éclat, de la façon la plus simple qui soit ce qui lui ressemblait bien. En effet, profondément anglaise, la vieille femme avait gardé de l’ancien temps une noblesse d’attitude quelque soient les épreuves, et avait légué cette force à sa petite-fille, anglaise de naissance et de cœur.
Une voix colérique la fit sortir un instant de ses rêveries.

« Tu m’écoutes n’est-ce pas ? »

« Ah …. Euh, bien sur ! »

Le garçon lui jeta un coup d’œil méfiant avant de reprendre sa lecture alors que la jeune fille plongeait à nouveau dans ses souvenirs.
De Poudlard, elle se souvenait aussi très bien du Quidditch. Ce sport fabuleux l’avait littéralement fasciné, et bien qu’elle n’ait pas assez de talent pour pouvoir entrer dans l’équipe de sa maison, Cybèle s’était arrangée pour voler régulièrement, pendant les temps de pause. Cette sensation de liberté qui l’animait alors que le vent fouettait son visage était la seule qui réussissait à la calmer complètement après un accès de colère. L’ancienne Griffondor avait en effet le défaut de s’énerver rapidement dès l’instant où on la cherchait un peu, au grand amusement de ses camarades qui ne s’en privaient pas. C’était ensuite une source de blagues entre eux, plaisanteries dont Cybèle était la première à lancer…

Le regard émeraude de la jeune sorcière se promenait dans la bibliothèque, caressant des yeux les courbes architecturales de la pièce. Plus moderne que Poudlard, mais tout aussi mystérieuse et magique, l’université était un lieu plein de vie et de rire où la jeune fille n’avait pas tardé à se sentir bien. Pourtant au début, tout cela ne lui avait pas parut aussi simple….

La première fois qu’elle mit les pieds dans cette école, Cybèle s’était perdue à cause de petits malins qui avaient crut amusant de lui donner de mauvais conseils. La retard lors de son premier entretient ne fut pas bien perçut, d’autant plus qu’on pouvait lire sur presque toutes les appréciations de son bulletin qu’elle pouvait faire mieux si elle voulait s’en donner la peine. S’en suivit alors une discussion âpre où on lui rappelait déjà que cet endroit était un lieu d’étude, de travail, et que les gens fainéant, sous-entendu « comme elle », n’y était certainement pas les bienvenus. Après l’entretient, et bien qu’elle fut acceptée à l’Université, Cybèle remis en question l’envie de continuer ses études, et seul son attitude de défi, son esprit de compétition lui donna la force de rester. Et c’était aujourd’hui un choix qu’elle ne regrettait absolument pas.

« Cybèle ! »

Son nom retentit dans la pièce silencieuse sans que la concernée daigne sortir de ses pensées. Cybèle… Etrange nom. Ses parents, passionné par la mythologie, avaient souhaité lui offrir ce prénom peu commun dont elle appréciait aujourd’hui la rareté. « Tu es si belle, Cybèle… » Lui répétait toujours sa grand-mère affectueusement. Son prénom avait d’ailleurs donné naissance à de nombreux jeux de mots pendant toute sa scolarité tel que « Pas si belle », - ( Pas Cybèle )-, « Si belliqueuse », - ( Cybèle-iqueuse) –, « Cybèle bêle », et d’autre encore… Les deux derniers étaient plus particulièrement utilisés par ses amis proches alors qu’elle était à Poudlard, lorsqu’elle s’emportait rapidement pour pas grand-chose. Ces plaisanteries avaient l’avantage de l’amuser et donc de la calmer rapidement.

« Cy-Bèle ! »Martela son voisin en détachant les différentes syllabes.

La jeune fille se tourna vers lui, le regard un peu perdu, émergeant avec peine de ses rêveries, et son camarade soupira, cachant mal son amusement. Il hocha la tête d’un air mi-blasé, mi-rieur et se leva, après avoir récupéré le devoir.

« Je le garde, je ne voudrais pas que tu l’oublies. » Lui dit-il avec un sourire malin auquel la jeune fille répondit par une moue faussement indignée.

« A demain ! »ajouta-t-il simplement, avant de s’en aller en lui adressant un signe de la main.

Cybèle se leva à son tour, et partit en direction de la sortie. Ce faisant, elle tomba sur le nouvel exemplaire de la Gazette du Sorcier qui parlait à nouveau de Vous-Savez-Qui et de ses mangemorts qui reposaient en prison. La jeune femme soupira en remettant à sa place la revue. Un jour, peut-être faudrait-il se battre à nouveau, et la jeune fille espérait que ce jour là, elle serait prête à aider le camp qu’elle avait choisit depuis longtemps…. C’était bien pour ça qu’elle continuait ses études après tout. Elle voulait se battre, et un médicomage serait toujours utile en temps de guerre, du moins l'esperait-elle.

Tu es acceptée !

Bienvenue à l'UMA!

Tu peux donc poster dans l'université et dans tout le Hors-Poudlard dès à présent

Bon jeu!

Merci beaucoup