Nom : O’Toole
Prénom : Wednesday Jeanette
Age de votre personnage : 19ans
Notes aux BUSES :
- Astronomie : Troll (T)
- Botanique : Acceptable (A)
- Défense contre les forces du Mal : Piètre (P)
- Divination : Effort Exceptionnel (E)
- Histoire de la magie : Acceptable (A)
- Métamorphose : Acceptable (A)
- Potions : Effort Exceptionnel (E)
- Sortilèges : Optimal (O)
- Étude des Runes : Effort Exceptionnel (E)
- Soins aux créatures magiques : Piètre (P)
Notes aux ASPICS :
- Botanique : Effort exceptionnel (E)
- Défense contre les forces du Mal : Piètre (P)
- Divination : Effort Exceptionnel (E)
- Métamorphose : Effort Exceptionnel (E)
- Potions : Optimal (O)
- Sortilèges : Optimal (O)
- Étude des Runes : Effort Exceptionnel (E)
- Soins aux créatures magiques : Troll (T)
Formation souhaitée : Langue de Plomb
Option choisie : Magie Noire
Age en HJ : 21
Comment avez-vous connu le forum ? Par un des membres y a longtemps
Le siège était en tapisserie imitation Moyen Age. Intéressant. Les clous utilisés étaient visiblement de facture artisanale et ils étaient en … couleur jaune plus oxydation grisâtre… laiton. Le rembourrage avait été fait avec de la paille… Un peu dur mais dans l’ensemble, pas de quoi se plaindre quand même. Si ce n’était l’attente peut être.
Wednesday attendait maintenant depuis un bon quart d’heure dans la salle d’attente de la secrétaire du doyen de l’université. Jamais Dumbledore ne les aurait fait patienter de la sorte. Il fallait d’ailleurs que ça commence par accélérer le mouvement, sinon elle allait finir par faire des cocottes en papier avec ses relevés de notes d’examens. La patience n’était pas son fort. Déjà que les sept ans à Poudlard lui avaient semblés une éternité, alors rien que la pensée de faire 3 ans de plus à l’UMA la rendait morose. Mais c’était nécessaire pour s’ouvrir la porte du Département des Mystères. Et ça… Y avait pas moyen qu’on lui coupe l’herbe sous le pied.
Aussi avait elle redoublé d’effort pour être présentable. Elle avait coiffé ses cheveux, maquillé ses yeux et s’était habillée d’un petit ensemble chic mais discret. Bref, n’importe qui qui la connaissait lui serait passé devant sans la reconnaître. En effet pour une fois qu’elle n’avait pas les cheveux en bataille ni ses grosses lunettes aux verres teintés jaunes…
Sur les conseils de son paternel, elle avait même retiré son anneau du nez. Malheureusement pour la couleur tomate bien mûre de sa tignasse, il n’y avait pas grand-chose à faire. C’est pourquoi elle s’était vêtue dans une belle teinte vert forêt, pour que les harmonies de couleurs se fassent et donc atténuent la violence de sa coloration. Pour la couleur des vêtements, c’était pas si loin du kaki des fringues type surplus militaire qu’elle abhorrait en temps normal, mais un tailleur… surtout avec une jupe… Son père avait même réussit à lui faire mettre des collants… Elle se sentait vraiment déguisée mais peut importait le masque qu’il lui faudrait prendre, elle irait finir sa formation.
Et donc elle attendait… Toute seule, puisque le pater familias travaillait ce matin là. Il avait toujours des bonnes excuses celui là. Et Wednesday croisa les jambes et les bras en affichant une moue boudeuse. Elle était certaine qu’il avait trouvé un moyen de se défiler pour pas venir se faire ch*** avec elle. A moins que ce ne fût un grand acte de générosité de sa part que de s’abstenir de venir pour se foutre de la tête de son unique enfant ainsi attifé. La jeune fille pouvait au moins se glorifier du fait que son père ne manquait pas trop de goût, comme la plupart des pères, et qu’il avait réussi tout de même à lui trouver un tailleur qui arrivait même à la mettre en valeur.
En se regardant dans la glace ce matin là, Wednesday fut surprise de constater qu’en fait elle avait plus de poitrine qu’elle ne le pensait. L’effet sac… quand on aime les marcels masculins et qu’on en porte soi-même en étant une fille à l’ossature plus ou moins apparente dans les coins, ça finit par tromper tout le monde sur la marchandise…
Enfin elle était mauvaise langue… Elle n’était pas si seule que ça, Frantic était là. Bien qu’il soit planqué derrière le pot de fleur. C’est fou ce que les elfes de maison ont comme capacités de camouflage. Elle n’aurait pas su qu’il était là, elle ne l’aurait sans doute jamais vu. Cette créature, au nom si évocateur de sa personnalité, était un cadeau de son petit papa pour ses 18 ans. Un magnifique cadeau du reste, car Wednesday se désespérait de ne pas avoir de cobaye pour mener ses expériences. Que ne pouvait être plus beau présent qu’un elfe de maison à l’esprit dérangé. Son auguste père l’avait récupéré par hasard alors qu’il venait de se faire mettre à la porte par son ancien maître, qui l’avait jugé beaucoup trop dérangé. C’était donc ainsi que Wednesday obtînt ce petit être dont de la bande en coton blanc pour coups et blessures servait d’unique vêtement mais qui surtout, point crucial, était mentalement déséquilibré.
En effet, la jeune fille était fascinée par le cerveau et c’était la principale raison pour laquelle elle voulait intégrer le Département des Mystères. Aussi menait-elle régulièrement des expériences plus ou moins tordues, plus ou moins justifiées sur son elfe, profitant outrageusement de la forte tendance masochiste de ces bestioles. Après tout, ils étaient là pour servir leur maître. Et le service ne voulait pas forcement dire ménage et vaisselle. Et il n’était pour l’instant absolument pas illégal de maltraiter les elfes. Oh bien sur elle avait bien rigolé quand l’autre pouffondor de Granger avait créé la SALE, on voyait bien que chez elle c’était pas un elfe qui se tapait les corvées mais sa mère. Quel égoïsme de la part de cette pauvrette. Elle devrait pourtant savoir qu’un facteur de bonne entente conjugale chez les sorciers est que justement la femme n’est pas enchaînée à la cuisinière avec une main sur l’aspiro, puisque l’elfe est là pour le faire…
La famille proche de Wednesday était entièrement moldue, à l’exception de son père. Mais ce dernier avec l’accord de sa fille avait décidé de rester vivre dans le monde moldu afin de profiter des avantage de la culture et de la technologie. Après tout pourquoi se priver d’électricité, d’eau courante, de télévision et d’Internet alors que ceux-ci peuvent être à disposition? Le seul truc c’était que la magie se faisait uniquement à l’intérieur de la maison et seulement avec les volets fermés. C’est d’ailleurs cette impression de claustration qui avait fini par rendre la mère de la jeune fille complètement neurasthénique et qui l’avait poussée au divorce pour le grand bonheur de son conjoint et de sa fille qui ne supportaient plus ses crises d’hystérie. La gamine, très proche de son père au point d’en avoir eu le complexe d’Œdipe un peu plus longtemps que la moyenne, avait alors suivit d’autant plus les traces de son père, médicomage à Sainte Mangouste. Seulement elle aimait d’avantage les connexions neuronales que les boyaux ou les blessures, aussi renonça-t-elle à une carrière médicale pour une quête plus spirituelle.
Puisqu’on parlait de boyaux voila que les siens se manifestaient. 10h30... Normal, c’est la récré normalement à cette heure. Aussi ouvrit-elle la petite boite à cookies à côté d’elle qui contenait un gâteau à la crème, ses préférés et pratiquement son unique source de nourriture avec le Coca cola, remplacé par la bierr-au-beurre quand elle était à Poudlard. C’est vrai quoi, qu’est-ce qu’il y a de mieux que de faire des expériences bizarres en pleine nuit avec son paternel avec une mousse à la main et un joint dans l’autre…?
Parce que Wednesday fumait. Depuis un moment déjà. Mais bon là n’était le problème pour le moment. Elle n’avait pas envie de cloper, elle avait la dalle. Aussi morda-t-elle à pleines dents dans le pauvre gâteau et se mit à mastiquer la pâtisserie sans aucune grâce. Et évidemment c’est là que la porte s’ouvre. C’est toujours quand vous avez plein de crème sur le pif et que vos joues ressemblent à celles d’un hamster jovial que vous vous faites piquer. Ce ne serait pas drôle sinon…
« Mademoiselle O’Toole? »
La secrétaire la regarda à peine et Wednesday dans un moment de panique pure, se leva brusquement et manqua de s’essuyer la bouche sur son tailleur. Argh grossière erreur, heureusement elle avait suspendu son geste à temps. Ouf. Elle le fit alors du plat de la main gauche, comme ça s’il y avait un peu de sucre dessus, comme ce n’était pas la main qui écrivait, personne ne s’en rendrait compte. Elle déglutit avec empressement et difficilement, retenant à grand peine une quinte de toux. Puis elle pénétra dans la pièce.
Des piles de dossiers s’entassaient un peu partout. Et comme elle n’avait pas reçu l’autorisation de s’asseoir, Wednesday restait debout. Elle se mit alors à faire ce qu’elle préférait : quêter des infos sur son interlocuteur. C’est fou le nombre de choses que peut laisser voir une personne… Mais elle fut interrompue dans ses digressions pseudo psychanalytiques par un raclement de gorge qui se voulait parfaitement audible de la part de la secrétaire qui lui montrait de la main le siège devant elle.
Wednesday obéit alors prestement. Respecter l’autorité et la hiérarchie était une chose très importante. Cela permet de rentrer plus vite dans les petits papiers des gens et d’obtenir ce qu’on veut ou de l’obtenir plus vite et/ou en plus grande quantité. La jeune fille sortit alors son plus beau sourire « spécial entretien d’embauche » et posa tous les papiers que l’on avait exigé d’elle sur le bureau et dans le sens qu’il convenait pour que la femme n’ait pas à les retourner pour les lire.
Accueil 
Sujet: Wednesday O'Toole ( Formation Langue de Plomb ) 
