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 [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]
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MessageSujet: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyLun 15 Aoû - 9:42:18

Les vacances étaient arrivées bien plus vite que le gamin ne l'aurait pensé, et si la majorité des élèves étaient ravis d'enfin quitter les bancs de Poudlard pour rejoindre leur famille, lui était à la fois déçu, comme terriblement peiné pour Akiko, qui elle devrait retrouver son père. Bien entendu, les parents du garçon avaient accepté avec joie d'héberger la petite Française dans leur humble maison, mais ce n'était le cas de son père. Peut-être parce qu'il ne voulait pas que sa fille, déjà amourachée d'un Né-Moldu, soit plongé dans une atmosphère non Magique, à moins qu'il ne soit tout simplement pas décidé à laisser respirer la fillette.

Rupert et elle avaient donc profité du voyage en train, de la gare de Pré-au-Lard jusqu'à Londres, pour rester l'un contre l'autre, et pour se parler. La Serdaigle était terrifiée à la simple idée d'aller au manoir familial, découvrir un homme abject qui était de son sang, mais si Akiko appréhendait, son petit-ami était tout autant inquiet, et si un serviteur n'avait pas intercepté la jeune Sorcière à la sortie du train, lui laissant peu de temps pour dire au revoir à l'Écossais, la pressant, tout en récupérant ses bagages, il l'aurait emmené à Little Pitlurg contre le gré du père. Sur le quai de la gare, Rupert était resté à regarder l'aiglonne, accompagnée par l'homme de main de son pire cauchemar -après la vision de sa mère démente- disparaître au loin, un lourd poids à l'estomac, mais avait fini par rejoindre le Clan Turner, qui était resté en retrait devant la scène, interdits.

Un voyage en poudre de cheminette plu tard et le blondinet était à table, dans la maison où il avait grandit, mais il n'avait pas très faim. Son père, très inquiet tentait de lui changer les idées en le noyant sous les questions à propos de son année scolaire, des sortilèges qu'il avait apprit, des créatures qu'il avait rencontré ou même touché, alors que le corbeau jouait avec sa sœur, qui tentait de ne pas trop se mêler du problème de Rupert, aussi parce qu'elle était ennuyée pour lui, mais parce qu'elle ne savait pas comment lui dire et comment le consoler. Autant elle avait toujours su sécher ses larmes, quand il était à la primary school, autant elle ne savait pas l'apaiser depuis qu'il ne pleurait plus, et ça la frustrait au plus haut point.

Le fils des Highlands resta la semaine qui suivit à écrire à celle pour qui son cœur battait, essayant d'obtenir de ses nouvelles, et à vrai dire Korax commençait à en avoir assez des allés-retours incessants entre les deux lieux, alors qu'il était mal reçu à destination, et congédié sans lettre ni récompense. Le moment où le gamin ralentit dans ses écrits fut quand le corbeau, excédé, transforma en confettis le courrier qu'il devait transporter à "Akiko Vellon", sous les yeux stupéfaits de l'expéditeur, avant de quitter la maison en croassant agressivement.

Les parents du Né-Moldu ne surent pas trop comment appréhender leur petit dernier, à la fois maussade et devenu distant, passant son temps à observer l'horizon depuis une colline, le regard perdu entre brume et pensées. Quand l'oiseau de mauvais augure revint, il ne lui demanda pas d'envoyer la moindre lettre, du moins les deux premiers jours, et revint passer ses journées en famille,bien que n'ayant pas trop le cœur à la fête. A vrai dire, son cœur n'était plus là, mais emprisonné quelque part, dans un manoir lugubre, en compagnie d'un des pires êtres qui soit.

Mais la chaleur familiale pu faire passer, en partie du moins, la douleur, et le môme se mit même à sourire en présence des Turner, mais dès que son esprit n'était plus occupé, il retournait à ses sombres errances.


"Rupert ? P'tit frère ?
-… Oui, Lanna ?
-Y a un hibou dans le salon, avec une lettre. Papa essaye de le faire descendre de l'armoire avec des biscuits, mais il semble par très enclin à …"


La demoiselle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que son frère avait quitté son lit, y abandonnant son livre sur les créatures magiques avec hâte, et qu'il descendait les escaliers en trombe, tel un cognard. L'oiseau était là, perché, un parchemin dans le bec, reculant lorsque Mr Turner prit une chaise pour monter le voir, alors que sa femme lui disait de faire bien attention, et que William, enfoncé dans son fauteuil regarda son petit-fils débouler.

"Ah, Rupert, tu tombes bien, tu père n'arrive pas à … ah bah si !"

Pour on-ne-sait quelle raison, le rapace nocturne s'était envolé de l'armoire, et venait de se poser sur le dossier du fauteuil, entre le gamin et son grand-père, le regard fixé dans celui du jeune Sorcier en chaussettes. Prenant la lettre avec précaution, le hibou la lâcha et rejoignit Turner père et ses gâteaux secs, sans attendre.

Après un regard étonné pour l'oiseau de proie, le blondinet se recentra sur la lettre, et ouvrit l'enveloppe avec impatience, au vue de l'écriture. La lecture fut silencieuse, les yeux froncés pour déchiffrer les lignes. Le gosse sursauta soudainement, comme frappé par la foudre, et abandonnant le morceau de papier, sans chercher à le poser, il se rua vers les escalier, bousculant presque sa sœur, qui descendait, sans chercher à s'excuser. Quelques secondes plus tard, il était retourné dans la salle à manger, baskets enfilées et baguette à la main, ne laissant nullement de temps à sa famille pour réagir. A la fois anxieux et en colère, il saisit une poignée de poudre grisâtre dans le pot trônant au-dessus de la cheminée et la jeta dans l'âtre vide, en prononçant dans une voix essoufflée :


"Chaudron baveur !"

Disparaissant dans un retour de flammes vertes, le gamin laissa sa famille en plan. Helena, sa mère, très inquiète, attrapa le manteau de son mari, Peter, et lui donna, alors que le grand-père était dans une posture entre la position assise et debout, se maintenant aux bras du canapé, éberlué.

"Va le rejoindre."

Sans même un mot, l'instituteur enfila son manteau et imita les gestes de son fils, abandonnant Little Pitlurg à son sort. Il fallut quelques instants aux trois Turner restant pour se reprendre de leurs émotions, et ce fut la jeune fille qui ramassa le parchemin froissé. Après quelques secondes, alors que sa mère l'avait rejointe, elle lui tendit le courrier, le teint blême.

Citation :
Juillet 1999
A Rupert Turner

Cher Rupert,

Comment vas... [...]
Je... juste pour te dire de ne pas m'adresser de courrier
Chez mon père, je ne serais pas en état de lire désormas..
C'est un monde affreux que le sien ! Tant de codes, de manières
D'hypocrisie, de manières, de fausseté... j'en suis malade !
J'ai tenu presque deux semaines chez Lui, en prenant sur moi,
Mais je... enfin... je ne suis plus à son manoir. Pas en ce moment.
Je... je sais que ce n'est pas bien et tout, mais... je ne pouvais pas rester !
Il va me rendre folle sinon ! Il n'est pas net du tout ! Malsain !
C'est un homme qui vit souvent la nuit et dans le noir... on me traite comme
Une étrangère en dépit de mon année plutôt réussie... je n'y ai pas ma place !
Je t'en prie, je ne sais plus quoi faire, je n'ai pas réfléchi et je suis... enfin...
Je me suis réfugiée dans l'endroit le plus sûr que je connaisse de Londres...
Les gens me regardent étrangement, je me sens épiée, c'est désagréable...
C'est gênant ! Enfin, ne t'inquiètes pas pour moi... même si je ne sais plus
Quoi faire... Maman ne peut toujours pas me répondre... Je ne sais pas... Je ne...

Si l'en-tête était écrit proprement, d'une écriture fluide et harmonieuse, la suite était beaucoup plus erratique, les mots se suivant dans un flot furieux, certains barrés, car en français, d'autres tout simplement illisibles. Une personne hors du contexte aurait déjà été inquiété pour l'état de l'expéditeur, mais ce n'était pas le cas des Turner, qui eurent le sang glacé, et attendirent avec angoisse le retour des deux hommes.

La salle était peu fréquentée à cette heure de la journée, alors que quelques derniers clients sirotaient leur verre, et que le barman essuyait ses verres machinalement. Soudain, la cheminée éteinte s'embrasa de langues émeraude, avant de laisser apparaître un jeune garçon, aux vêtements moldus, des traces de suie et de charbon un peu partout, très nerveux. Il sembla chercher du regard quelque chose ou bien quelqu'un sans prendre la peine de se présenter au comptoir, ce qui eu le don d'irriter le propriétaire de l'établissement.

Il était habitué à ce qu'on puisse arrivé par la cheminée plutôt que par la porte, mais détestait qu'on le fasse comme un voleur. Posant son verre sèchement, il surgit entre les tables, bien décidé à remettre à sa place le mioche. Ce ft à cet instant que la cheminée répéta son spectacle, laissant sortir un homme aux airs de ressemblance avec l'enfant, et aux vêtements tout aussi moldus. Lui arriva directement face au grand chauve et se présenta maladroitement, après avoir repéré Rupert, toujours à l'affut.


"Bonsoir. Désolé d'arriver comme cela dans votre auberge à une telle heure. Je ne sais pas trop pourquoi mon fils est venu ici, mais ça avait l'air urgent, alors je l'ai suivit. Je suis assez … dérouté par sa conduite, je dois dire."

Là c'était au tour de Tom d'être dépassé par les évènements. Il ne comprenait plus rien à ce qui arrivait, mais la situation se clarifia à ses yeux quand Rupert vint les rejoindre quelques secondes plus tard, la voix anxieuse et rapide.

"Bonsoir monsieur. Vous n'auriez pas vu une fille, dans les onze ans, avec de longs cheveux noirs ? Elle s'appelle Akiko et …
-C'est donc ça !
-Euh, ça quoi ?
-Je vois de qui tu parles, gamin. Elle dort en haut, la pauv' môme. Elle s'est endormie comme une souche sur sa table, et avait pas l'air bien, alors j'ai préféré la faire coucher en attendant."


Après quelques échanges verbaux, le Sorcier, suivit des deux visiteurs montèrent les escaliers et l'homme au crâne luisant ouvrit la porte d'une chambre de service. C'était assez petit, une fenêtre au bout, un lit posté dans un angle et des armoires à droite à gauche. Dans les draps froissés, une fillette au teint pale, dormant à poings fermés, l'air épuisée.

Sans attendre, le jeune Sorcier s'approcha d'elle, le pas lent, et s'assit sur le matelas, posant délicatement sa main sur la joue de la fugitive.


"Akiko … Je suis là maintenant ..."


Dernière édition par Rupert Turner le Dim 4 Sep - 13:10:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyLun 15 Aoû - 13:21:21

Spoiler:

Akiko n'avait pas été dans un état brillant quand elle avait eut le courage de reprendre cette lettre à la mi-juillet, commencée début Juillet, au tout début de son séjour infernal chez son père. La petite fille avait bien profité du retour dans le train de l'école de sorcellerie de la présence de son petit ami pour se rassurer un peu et prendre du courage pour la dure épreuve qui l'attendrait. Les premiers jours ont été corrects, mais très vite la situation s'est dégradée : on se moquait de son accent français, de sa ressemblance avec sa mère, de son ignorance du monde sorcier... et surtout du fait qu'elle était le fruit d'une union non désirée et non reconnue, de l'alliance d'un sang pur et d'une sang de bourbe même pas sensible à la magie. Ses cousins paternels étaient abjects avec elle, et surtout son père... assez bel homme, étrangement jeune pour quelqu'un de la trentaine passée. Une beauté terrifiante, comme une face de Janus, toujours plongée dans le noir de le plus complet. Elle ne se souvenait même plus avec précision de son visage, mais bien de sa cruauté et de ses menaces. De son intolérance. De...

"Ce professeur Mac Gregor a bien eu raison de vous corriger sur de pareilles balivernes, petite sotte ! Il est d'une famille respectable et vous devez vous penser chanceuse de l'avoir comme enseignant ! Votre réaction et encore plus celle de cette Emmet étaient des plus scandaleuses !"

Il ne comprenait rien à rien chez elle, et la pauvre Emmet avait subi dans le manoir plus d'insultes verbales qu'en dix ans, dans son dos. Une rumeur disait qu' Emmet aurait quitté l'école juste avant la fin de l'année, et Akiko l'avait cherchée partout, même dans le dortoir, sans la trouver, ni ses affaires, ni son hibou, ni la petite flute rouge, et plus la salle secrète dans la volière, se sentant extrêmement seule. Elle s'était attachée à Emmet, à son histoire, elle avait vraiment voulu l'aider. Ou ne serait-ce que lui dire au revoir au moins... les gifles de son père étaient les pires de son existence. Mais il n'y avait pas que les gifles, le martinet des fois volait bas, ainsi que les coups physiques et moraux si elle ne se conduisait pas comme "une demoiselle de son rang et de son sang l'exigerait"

"Vos notes sont respectables, et heureusement, sinon vous seriez la honte de cette famille ! Votre mère n'était qu'une pauvre folle naïve et aussi stupide que ces moldus, elle est très bien là où elle est et je vous interdis de la revoir ! Tout comme de répondre à ces vaines lettres que votre soupirant de sang de bourbe vous envoie ! Ne me regardez pas ainsi, Miss Akiko, j'ai déjà réceptionné et brûlé ces missives..."

Elle avait beaucoup pleuré dans sa chambre, riche, mais exempte de chaleur, de personnalité. Froide. Figée. Maussade. Ses valises étaient déjà refaites, avec le nécessaire pour l'année, son uniforme comme elle n'avait guère grandi en un an seulement, ses livres, sa baguette magique... elle avait regardé la lune au premier croissant à travers la fenêtre du manoir, songeant avec tristesse :

"Je voudrais être aussi libre que l'oiseau de ma maison, m'envoler vers des cieux plus cléments, que je connais très bien et qui me rassurent... oh Rupert... je voix Korax des fois approcher, mais un serviteur le chasse toujours avec brusquerie... tu me manques tant... je voudrais m'envoler de ce nid souillé...

Suite à une violente dispute avec son père, Akiko, sans plus réfléchir, s'était emparée de ses valises ainsi que de la cage de son chat, de son balai, et s'était enfuie de chez elle, surchargée, volant le plus possible en tenant d'une main le manche de son balai et de l'autre toutes ses valises avec l'aide de son courage et de sa détresse. Elle pleurait, elle était blessée, mais ne savait plus pourquoi. Elle était folle et s'était enfuie sous l'effet de la folie, ayant revêtu des vêtements moldus simples à dominantes de bleu et de noir, son foulard noir et bronze sur le cou, des bottines aux pieds. Puis, lasse et épuisée de voler, elle revint vers le sol une fois le manoir plus en vue, et passa une grande part de la nuit à trouver une gare pour prendre le train jusqu'à Londres. Elle avait la peur au ventre, peur que son père ne la fasse chercher, qu'il ne la ramène de force. Pourquoi avait-elle eu peur de lui ? Elle ne le savait plus. État de choc. Le voyage dura plusieurs heures, elle eut de la chance, un train arrivait bientôt. Elles se débrouilla seule à la même gare que celle du départ du train de Poudlard, éreintée, épuisée, détruite de l'intérieur, les larmes aux yeux. Une bonne dame qui passait dans le coin s’inquiéta de son état, c'était une sorcière. Akiko eut du mal à trouver ses mots à anglais, elle d'habitude qui l'avait si fluide et riche, et se confondait avec le français, mais parvint à faire comprendre sa demande de recherche du Chaudron Baveur. Le point de passage avec le monde sorcier, du Chemin de Traverse. Ses pieds la brûlaient, ses mains tremblaient, son visage était pâle et effrayé, sa vue trouble. Akiko était épuisée quand elle trouva le lieu recherché, le regard des quelques clients posés sur elle d'un air intrigué et inquiet alors qu'elle faisait ses premiers pas dans l'établissement. Fière encore bien qu'avec ce regard fou dans les yeux d'argent, elle se posa à la table la plus proche, songeant à la lettre envoyée à Rupert juste avant depuis la poste volante de Londres. Salem sur ses genoux. Mais tout d'un coup, alors qu'elle allait commander un chocolat chaud pour mieux réfléchir à ce qu'elle pouvait faire après sa fugue, elle commença à voir trouble et tomba dans le néant. Néant...


"Akiko … Je suis là maintenant ..."

Le contact sur sa joue fit tressaillir sa peau sensible et fine d'un enfant, ses sourcils se froncèrent, comme un chat qui dormait, Salem remit difficilement dans sa cage par le gérant. La voix semblait sortir tout droit d'un rêve, ou d'un souvenir. Rupert ne pouvait être là, il était chez lui. Elle se sentait si faible, si fragilisée par les privations punitives de sa famille paternelle quand elle refusait de se comporter comme elle ne l'était pas... mais le contact se prolongeait. Vaguement consciente que quelqu'un était assis auprès d'elle. Ce n'était plus la chaise du bar, mais quelque chose de plus confortable, d'un simple confort plus rassurant que celui du manoir. Quelque chose de chaud mais très fin sur elle. Où... elle entrouvrit les yeux d'argent terrifiés et brisés, de peur de se retrouver face à son père, reculant jusqu'au mur de peur, ne voyant pas bien. Elle n'était pas seule, dans une pièce inconnue. Trois personnes. Deux adultes. Un jeune, comme elle. Elle plissa des yeux et papillonna pour mieux voir, l'esprit embrumé par les nuits blanches de terreur. Elle tremblait. Mais cela se calma un peu quand elle pu identifier l'un des présents : c'était...

- "Rupert ?"
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyLun 15 Aoû - 16:09:32

Akiko avait vraiment dû vivre des choses terribles chez son père, car le garçon, s'il la reconnaissait, avait peine à croire que son visage soit si tiré, sa peau si livide. Quand elle se réveilla enfin, en entrouvrant les yeux, il fut encore plus blessé de voir les yeux d'argent ... c'était indescriptible. Elle qui d'habitude brillait de pureté faisait souffrir au moindre regard le gamin, qui se retrouvait comme face à un ange maudit, chassé du paradis originel.

Sur le moment, elle ne le reconnut pas, et alla se réfugier dans l'angle du mur, transit de peur. C'était beaucoup à supporter pour le blondinet, qui voyait son amour brisé par son tortionnaire de père. Oscillant entre l'amertume et la haine, il se reprit immédiatement ; Akiko avait besoin de lui, maintenant, et il devait faire passer ses idées noires et ses sentiments après elle.

La gamine tremblait dans son coin, aussi, pour ne pas l'effrayer plus, le garçon resta-il à sa place, le temps qu'elle recouvre ses esprits.


"Rupert ?"

Pour toute réponse, il s'approcha lentement d'elle, le regard mêlant tristesse et joie. Tristesse pour ce qu'elle avait dû endurer, mais joie de la retrouver. Maintenant à genoux sur le matelas, le Né-Moldu enlaça la fillette et la serra contre lui avec douceur et précaution, lui caressant les cheveux.

"Oui, c'est moi. Ça va aller. Mon père et moi, on va te ramener chez nous. Je suis désolé. Jamais je n'aurais dû le laisser te faire du mal."

Il retint toute remarque agressive ou vengeresse de sa part, ne voulant pas accabler plus la jeune fugitive, mais il ne s'empêcha pas d'insulter en pensées le monstre qui avait tant malmené sa petite-amie.

*Il lui paiera très cher. Ce n'est pas un comportement digne d'un homme.*

Par-dessus l'épaule du garçon, pour sa part, la gamine pouvait encore voir les deux adultes, observant la scène. Tout d'abord Tom, le propriétaire du Chaudron Baveur, où elle devait donc encore être, qui avait une mine défaite devant l'état de la gamine, qui avait eu l'air moins traumatisant quand elle était rentrée. Puis un parfait inconnu, qui sourit à l'enfant, compatissant, car visiblement au courant de ses problèmes familiaux. Il avait les cheveux assez courts, d'un brun soutenu, mais avec quelque chose de familier. Oui, il y avait un air de ressemblance avec Rupert ... Même maintient, un visage, bien que plus âgé, plus que ressemblant, et des yeux bleus intenses emplis de bienveillance et de compassion.

[98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] Peter11

Le gamin desserra ensuite son emprise et se recula, laissant voir en perspective le fils et le père Turner. Oui, c'était forcément cela.

"Il faudrait partir assez rapidement, au cas où ton ... au cas où il rappliquerait ici. Je ne le laisserait pas te refaire du mal à nouveau, moi vivant."

Le gérant et Mr Turner sortirent de la pièce, et le Moldu insista pour dédommager le commerçant pour les soins qu'il avait apporté à Akiko, alors que Rupert laissait sa petite-amie se préparer, attendant devant la porte de la chambre, l'air pensif.
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyLun 15 Aoû - 16:53:50

"Oui, c'est moi. Ça va aller. Mon père et moi, on va te ramener chez nous. Je suis désolé. Jamais je n'aurais dû le laisser te faire du mal."

Une présence, une voix, un geste. Tous ces éléments finirent enfin par se rassembler dans son esprit tourmenté de jeune demoiselle de onze ans encore sur le choc. Elle allait vers ses douze ans d'ailleurs. Elle ne dit rien, aucun mot ne parvenait à échapper à ses lèvres, mais se laissa faire en se détendant un tout petit peu, comme un animal blessé qui se laisserait faire entre des bras réconfortants. Elle se laissa faire bien volontiers, se glissant dans l'étreinte de son petit ami pour y puiser de l'amour, du réconfort et de la chaleur, sa présence, sa voix et ses gestes l'apaisaient étrangement. Elle trouvait de plus en plus difficile de parler à nouveau après plusieurs jours à rester silencieuse le plus de temps possible. Ainsi lovée comme un chat entre les bras de son aimé de griffon, elle fit l'effort de tenter de parler de nouveau, ses premiers mots glissant involontairement dans le français, avant qu'elle ne se reprenne et ne souffle doucement :

- "Rupert, je... je suis désolée, je n'ai pas pu... pas pu respecter ma parole de survivre un été avec Lui... j'ai eu si peur... si mal et si peur... ils sont méchants là bas... je... n'ai jamais pu lire une de tes lettres... Il les recevait à ma place et les brûlait dès réception... j'étais toute seule... de jour..."

Puis elle put se reconcentrer totalement sur la situation dans laquelle elle se trouvait, et ses yeux d'argent se plongèrent pour essayer de mieux voir les deux autres personnes présentes. Elle rosit légèrement des joues avant de baisser les yeux, comme prise d'une honte profonde, et glissa d'une voix douce et incertaine :

- "Bonsoir... je suis désolée pour les ennuis que j'ai pu engendrer... de vous avoir causé de l'inquiétude aussi... la route a été longue et je... je ne pouvais pas rester là-bas ! Je vais vous dédommager pour le dérangement monsieur. Encore désolée pour le soucis occasionné... monsieur Turner ? Je ne me trompe pas n'est ce pas ?"

"Il faudrait partir assez rapidement, au cas où ton ... au cas où il rappliquerait ici. Je ne le laisserait pas te refaire du mal à nouveau, moi vivant."

Elle n'eut pas son mot à dire que déjà les trois protagonistes la laissait le temps de se changer. Tout allait si vite et dans un tel désordre dans sa tête ! Elle prit sa tête entre ses mains et ferma les yeux quelques minutes, pour se détendre. Les tremblements étaient moins visibles et perceptibles, la présence de Rupert l'avait rassurée, même si c'était mal de fuguer de chez soi.

"J'espère que je ne suis pas en train de faire une grosse bêtise... j'ai l'impression d'être un fardeau pour tout le monde... Rupert était fâché à cause de moi indirectement... je l'ai fais se déplacer avec son père... quelle honte !"

Elle se rendit rapidement un peu plus présentable, se recoiffa en vitesse en rassemblant les deux premières mèches de ses longs cheveux noirs en une fine queue de cheval haute, nouée par un ruban safrané. Elle ouvrit timidement la porte ensuite, silencieuse et mal à l'aise, devant toutes ces personnes presque inconnues pour elle, et revint se mettre aux côtés de son petit ami sang et or une fois qu'elle pu boucler totalement ses valises et la cage de Salem, murmurant doucement, les yeux baissés :

- "Je suis prête, mais vous savez... je ne veux surtout pas vous déranger, et vous risquerez d'avoir des ennuis si mon père apprends cela... je n'ai pas envie que vous ayez des ennuis, vous qui êtes si gentils avec moi..."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyLun 15 Aoû - 23:06:38

La fugueuse en herbe était beaucoup plus détendue, alors que son petit-ami l'enlaçait, et elle se mit enfin à parler, après un long silence.

"Rupert, je... je suis désolée, je n'ai pas pu... pas pu respecter ma parole de survivre un été avec Lui... j'ai eu si peur... si mal et si peur... ils sont méchants là bas... je... n'ai jamais pu lire une de tes lettres... Il les recevait à ma place et les brûlait dès réception... j'étais toute seule... de jour...
-C'est pas grave ... Ne t'inquiète pas, personne ... de sain d'esprit ne t'en veut."


Le "sain d'esprit" était là en tant qu'antonymie au père indigne de l'aiglonne, bien entendu, et était sortit malgré la volonté du jeune Sorcier. Akiko s'adressa alors aux deux adultes, confuse, et la chaleur que Rupert ressentant dans son cou devait être un rougissement de la demoiselle. Mr Turner lui répondit alors avec douceur.

"Oui, c'est bien moi, Peter Turner, mademoiselle ! Ne t'inquiète pas, je vais régler cela avec ce monsieur, et tu ne dois pas t'excuser. Tu n'es pas en faute. Donc, voilà ..."

Le Moldu s'était retourné à ses derniers mots, prononcés à sa propre attention, et accompagna Tom en bas, pour lui régler ce qu'il lui demanderait. Ce dernier se montra très raisonnable, tout en échangeant quelques inquiétudes à propos des problèmes d'Akiko. Rupert sortit à son tour, bien conscient que tout devait aller bien vite dans la tête de sa française. Mais ils auraient tout le temps de se reposer une fois arrivés à Little Pitlurg, un hameau presque à la pointe des Highlands où ils vivaient, à bonne distance de la civilisation.

Akiko ne prit pas longtemps pour se préparer et les rejoignit avec ses bagages et son chat, qui n'appréciait pas ce séjour en cage. Le môme n'avait même pas pensé à les récupérer en sortant, tant il avait eu la pression, l'espace de quelques longues minutes. Il fallait dire qu'il s'était sévèrement inquiété pour sa petite amie, après avoir reçu et lu la lettre alarmante de la jeune fuyarde bouleversée. Lui prenant la main et ses valises, alors qu'elle se confondait en excuses et en politesses, il sourit. C'était bien elle, de se sentir gênée, et même si en fin de compte elle n'avait pas trop le choix, elle ne voulait pas s'imposer.


"Tu ne nous dérangera pas, ma puce. Et après ce qui s'est passé l'an dernier, pour tous, on s'est promis de ne jamais laisser quelqu'un dans le besoin ou en danger. Encore moins quand c'est la petite copine de mon grand garçon ! Pas vrai, fiston ?"

Sur le coup, Rupert aussi rosit légèrement, mais c'était comme ça que son père était fréquemment, et il était habitué. Ne lâchant la main de la fillette que devant la cheminée, il regarda son père et Akiko, l'air sérieux.

"Je passe en premier, pour voir si tout va bien à la maison. Je vous contacterais si c'est le cas et vous traverserez."

Le ton avait été posé, pas trop élevé afin que seuls son père et Akiko puissent entendre, et signe d'un certain sang-froid. Il savait, depuis que leur maison avait été investie le dernier Noël par des rafleurs, que le lieu n'était pas d'une sécurité à toute épreuve, bien que la maison ai été rendue incartable par le Ministère, à la demande des Turner. Ils ne comptaient pas laisser les survivants à la chute de Voldemort venir saccager et tuer, surtout que Rupert était le seul capable de Magie dans la famille et n'avait pas le droit d'en user avant quelques années.

Prenant une poignée de la poudre de cheminette que Tom était parti leur chercher, le Gryffondor entra dans le cœur de la cheminée et dit distinctement "Little Pitlurg, maison Turner" avant de lâcher la poussière, ressemblant à de la suie. Une fournaise verdâtre vint dévorer le garçon, alors qu'il faisait un clin d’œil à la jeune Sorcière, pour la rassurer.

La salle à manger était bien rangée, Mrs Turner s'étant occupée les bras en espérant se détendre, mais elle était d'un naturel anxieux, et fondit en larmes en voyant son fils apparaitre, le serrant dans ses bras.


"Mon poussiiiiin !"
-Oui, je vais bien, maman ...


Comme deux sales mômes, Lanna et le grand-père regardaient la scène depuis le canapé, se faisant des messes basses. C'était leur moyen de décompresser.

"Elle ne l'avait pas appelé comme ça depuis qu'il est revenu de sa première année à Poudlard.
-Elle ne m'a pas appelé mon poussin depuis bien des années ...
-Tu as été un poussin, toi ?!"


Se dégageant des bras de sa mère, le gamin regarda par la fenêtre, tout en fermant les volets, et revint à la cheminée, penchant sa tête au-dessus de la pierre froide, de la poudre en main.

"Chaudron Baveur !"

De l'autre côté, Peter tenait compagnie à la jeune fille, en attendant un "message" de la part de son fils, et en fin de compte devait pas mal indisposer la gamine, comme à son habitude.

"Oui, Rupert m'a beaucoup parlé de toi. Il parait que tu es une brillante élève, et vu ta maison, ce n'est pas bien étonnant ! Rhhha, ce que j'aurais eu envie d'aller à Poudlard, pour étudier ... Depuis que j'y suis allé pour la soirée de commémoration, je suis vraiment déçu de ne pas avoir eu les ... caractéristiques voulues. C'était mieux que ce que je m'imaginais ! La grande salle était ... magique !"

Oui, en gros, l'instituteur se conduisait comme un gosse qui aurait vu le père Noël et la petite souris en même temps et voulait retenter l'expérience. Soudain, il fut coupé par la tête de son fils, qui surgit dans les flammes.

"C'est bon, à ton tour Akiko."

Sans attendre de réponse, la tête et le feu disparurent. Cela avait été bref, mais pile assez pour qu'ils soient informés. Peut-être que le gamin se prenait la tête pour rien, mais il fallait mieux être prudent.

"Tu as déjà prit la cheminée ... je veux dire, comme moyen de transport. C'est simple comme bonjour. Il suffit de prendre une poignée de poudre de cheminette, d'entrer dans le conduit de la cheminée, et enfin de nommer sa destination, avant de jeter la poudre par terre. Je le fais pour aller au travail, quand je suis en retard, mais ma femme n'apprécie pas vraiment que je le fasse. Une fois, j'ai dû expliquer à une de mes collègues que je vérifiais que la cheminée de l'école était bien en état de marche, et ... Tu te rappelles de la destination à prendre ?"

Quand on n'était pas préparé, c'était assez déstabilisant de se retrouver seul avec Mr Turner. Enfin, ça l'était quand on était Sorcier, vu sa passion pour le Monde qui n'était pas le sien ...


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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyMar 16 Aoû - 20:12:15

"Oui, c'est bien moi, Peter Turner, mademoiselle ! Ne t'inquiète pas, je vais régler cela avec ce monsieur, et tu ne dois pas t'excuser. Tu n'es pas en faute. Donc, voilà ..."

Akiko était toute chamboulée par cette succession d'évènements marquants pour son si jeune âge. Tout tournait trop vite, dans une spirale infernale, dans sa petite tête d'enfant de onze ans presque douze brisée de l'intérieur. Elle resta silencieuse, approuvant de la tête, avare en paroles maintenant, mais serrant la main de son petit main dans la sienne, comme pour y trouver un point d'ancrage solide pour ne pas sombrer dans les méandres de la folie de la terreur engendrée par ce qu'elle avait vécu ces deux semaines et dont elle ne se souvenait pas précisément. Seulement du sentiment de terreur et de douleur. Tout était en désordre dans son esprit, alors elle resta muette comme une tombe, un léger sourire reconnaissant aux lèvres, se protégeant par réflexe derrière un pan de son masque de calme neutre bien ébranlé.

"Tu ne nous dérangera pas, ma puce. Et après ce qui s'est passé l'an dernier, pour tous, on s'est promis de ne jamais laisser quelqu'un dans le besoin ou en danger. Encore moins quand c'est la petite copine de mon grand garçon ! Pas vrai, fiston ?

En voyant les joues de son petit ami devenir pivoines, Akiko, légèrement rosie, étouffa un timide rire léger et carillonnant, un peu gêné mais amusé quand même, qui dura quelques secondes durant, avant de s'incliner légèrement, sa tête du moins, et de murmurer avec douceur :

- "Je vous remercie de votre bienveillance, monsieur. Je ne voulais pas vous inquiéter autant, et me voilà dans pareille situation... j'ai une dette envers Rupert et vous..."

Elle sourit gentiment à son petit ami, tendrement, se détendant quelque peu bien qu'elle restait visiblement tendue tout le temps qu'il ne fut plus là, essayant de garder ses nerfs fragilisés au frais, se concentrant sur l'intense débit de paroles du père de Rupert, ce qui l'amusa et la détendit, arrachant un sourire un peu plus franc bien que timide alors qu'elle répondit de sa voix douce avec modestie :

- "Et bien, je me débrouillais assez bien, c'est vrai, mais j'ai encore des progrès à faire dans certaines matières, dont une qui heurte parfois mes connaissances moldues... celles de notre monde. Je n'avais pas connaissance du monde sorcier avant Septembre... Poudlard est une école extraordinaire, et les gens sont relativement tolérants... vous étiez donc à la Commémoration ? C'était une fête magnifique, jamais je n'ai vu autant de monde en un lieu avant !"

Puis le moment vint de prendre aussi de cette poudre argentée qu'elle ne connaissait absolument pas, ayant prit le train trans-Manche depuis Calais pour aller en Angleterre, puis le train jusqu'à Londres et son Chemin de Traverse, elle la prit avec méfiance, un peu rassurée par les propos du père si gentil et bavard de Rupert, qui la faisait rire silencieuse, avant d'hocher de la tête en la lançant d'un geste peu assuré tout en disant d'un ton un peu effrayé d'avance :

- "L... Little Pitlurg, maison Rupert ?"

Elle se sentit aspirée par une force inconnue alors que les mêmes flammes vertes vinrent l'encercler, elle voulu hurler de peur, mais ne le put, son cri tu, aspiré en même temps qu'elle par la magie de la mystérieuse poudre. Le paysage s'effaça devant ses yeux, tourbillonnant étrangement, avant qu'elle ne se retrouva le postérieur au sol, dans une cheminée inconnue, se sentant toute étourdie par l'expérience, murmurant doucement en français (HJ :italiques) :

- "Ouche quelle expérience étonnante... Je suis arrivée à bonne destination ? Rupert ? Qui... "

Elle se sentit observée par trois paires d'yeux supplémentaires que ceux de son petit ami ; il y avait une dame d'un âge assez jeune, proche de celui du papa de Rupert, une autre plus jeune mais plus âgée que Rupert, et un vieux monsieur assis dans un fauteuil. Tous avaient un air de famille avec son petit ami... Wouah... c'est aussi grand une vraie famille ? La petite française en était aussi curieuse qu'intimidée, et elle bredouilla tout en rosissant légèrement de gêne, son accent lui jouant des tours dans sa gêne :

- "Bon... Bonjour..."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyMer 17 Aoû - 2:47:25

"Et bien, je me débrouillais assez bien, c'est vrai, mais j'ai encore des progrès à faire dans certaines matières, dont une qui heurte parfois mes connaissances moldues... celles de notre monde. Je n'avais pas connaissance du monde sorcier avant Septembre... Poudlard est une école extraordinaire, et les gens sont relativement tolérants... vous étiez donc à la Commémoration ? C'était une fête magnifique, jamais je n'ai vu autant de monde en un lieu avant !"

L'instituteur Moldu allait répondre avec un entrain et une joie non mesurés lorsqu'elle dû passer par la cheminée de l'hôtel, sous les encouragements de l'adulte. Bien qu'un peu rassurée par l'homme en manteau, c'était tout de même son premier voyage, et elle n'était pas non plus des plus détendues quand elle prononça sa destination.

"L... Little Pitlurg, maison Rupert ?"

En disparaissant, Akiko laissa Mr Turner muet quelques secondes, bloqué dans ses pensées, puis il sourit, rassuré.

"Je présume que ça devrait marcher. Il n'y a pas d'autre Rupert à Little Pitlurg. J'espère juste qu'elle ne va pas atterrir chez nos voisins ..."

Attendant quelques instants, afin d'être sûr qu'elle soit bien sortie de l'âtre de la cheminée, il lui emboita la flamme, saluant tout en le remerciant le bon vieux Tom.

De l'autre côté, Mrs Turner attendait avec anxiété l'arrivée des derniers voyageurs. Elle n'avait jamais prit ce moyen de transport, d'un naturel trop nerveux et intimidable pour tenter des choses pareilles, et s'imaginait toujours que c'était dangereux, ou peu fiable. Que devait-il se passer si l'adresse était erronée ou n'existait pas ? Sa fille s'approcha d'elle et lui passa la main dans le dos, posant sa tête sur son épaule. La femme était déjà naturellement angoissée, alors il ne fallait pas en rajouter beaucoup pour la mettre dans tous ses états.

[98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] Helena10

Là dessus, ses enfants n'en avaient pas hérité grand chose, la fille aînée moins que le garçon. Des flammes apparurent et une paire de petites jambes fit son entrée, dans un nuage de fumée. Une gamine se trouvait assise dans la cheminée. Jeune ... très jeune. Lanna avait encore du mal à accepter que SON frère ai déjà une petite amie à treize ans, deux ans plus jeune que lui qui plus est. Elle était mignonne, et pour ça le blondinet n'avait pas mal choisi, mais il aurait pu éviter une fille bourrée de problèmes familiaux ... Enfin, c'était plus de la jalousie qu'une réflexion pertinente et réellement pensée, mais elle avait intérêt à ne pas trop marcher sur ses platebandes !

[98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] Lanna10

"Ouche quelle expérience étonnante... Je suis arrivée à bonne destination ? Rupert ? Qui... "

Le Rupert en question était là, non loin de la cheminée, alors que la petite Sorcière semblait être devenue le centre d'intérêt de ce petit coin d’Écosse. Mrs Turner reprit quelques couleurs en voyant que la demoiselle semblait en un seul morceau et lui sourit, le regard semblant lui crier "Ma pauvre chérie", alors qu'au contraire, la fille semblait blasée, ou du moins tentait de passer pour indifférente à l'arrivée de la fugueuse à la lettre traumatisante. Elle la regarda tout de même, consciente de ce qu'elle avait dû endurer, et tentant de mettre tant bien que mal ses arrières-pensées de côté.

"Bon... Bonjour..."

Le Gryffondor tendit une main secourable à la fillette aux cheveux de nuit et l'aida à se relever, alors que des "Bonjour Akiko !" et un "Salut." éclatèrent, les premiers, chaleureux et bienveillant, le dernier -il ne faut trop chercher qui- plus tempéré. Alors que la gamine découvrait de tout nouveaux visages, aux traits parfois familiers, la cheminée refit des siennes, et un Peter Turner un peu plus sale qu'au Chaudron Baveur déboula, visiblement fou de joie. Sortant du conduit de la cheminée, il tapota la pierre avec fierté, un peu comme n'importe quel Moldu de son genre ferait avec sa voiture.

[98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] Willia10

Le dernier, ou du moins, si on se référait à son ancienneté, le premier des Turner était dans un canapé, face à la cheminée, une canne à la main, et l'air ravi. Ce n'était pas un homme excessivement âgé, bien qu'il avait fini de grisonner il y avait quelques années, et que sa vue lui devenait traitre. Il n'avait pourtant pas encore l'air d'avoir quatre fois vingt ans, mais quand il se leva, il grimaça un peu, gardant pourtant sa bonne humeur.

"Bienvenue chez les Turner, ma petite ! Considère toi comme chez toi, ici !"

S'approchant en s'appuyant à la fois sur l'objet en bois, mais aussi sur une jambe plutôt que l'autre, il reprit, cette fois-ci en un français plus que correct.

"Tu dois avoir faim, ou soif ? Que dirais-tu d'un bon chocolat chaud ?"

Il y avait dans son regard la même bienveillance que la Serdaigle retrouvait parfois dans les yeux du petit-fils, et qu'elle avait pu brièvement observer chez le fils, dans la petite chambre de service, en plus d'une sagesse et d'une sérénité peu communes. Cet homme n'avait peut-être pas fait de longues études dans sa vie, mais il semblait porteur d'un savoir et de choses qu'on n’apprenait ni à l'école, ni à l'université.

Un croassement se fit entendre à l'étage. Korax était là aussi, bien que ne prétextant pas descendre. Soudain, le regard neutre de la grande-sœur du blondinet, aux cheveux moins sombres que celui-ci, s'éveilla, et s'accroupissant devant la cage de Salem sourit.


"Il est trop miiiiignon !"
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyMer 17 Aoû - 16:18:16

Akiko était un petit peu inquiète, de se trouver dans un milieu méconnu où elle ne connaissait pas les trois quart des habitants ! Elle allait se détendre un petit peu quand la réserve de l'ainée l'inquiéta un peu, elle se sentait implicitement accusée et baissa les yeux poliment et respectivement. Bien entendu qu'elle n'avait pas voulu mêler Rupert dans ses ennuis familiaux mais... le père de Rupert revenant elle s'écarta vivement de la cheminée, observant tout avec le ravissement de quelqu'un qui rentre dans un monde qui lui est plus séant. Elle contrôlait sa respiration pour ne pas totalement paniquer devant son petit ami, fierté oblige, mais sa grande timidité la rendait plutôt discrète, avant que l'un des membres ne lui vienne en aide, le plus âgé d'entre eux, se levant devant le regard timide mais respectueux de la petite fille des bleus et bronzes de Poudlard :

"Bienvenue chez les Turner, ma petite ! Considère toi comme chez toi, ici !"

Akiko tourna son regard argenté vers lui, un sourire plus franc aux lèvres, regardant Rupert un moment avant d'incliner légèrement la tête en marque de respect et répondit d'une voix douce et calme, celle de son humeur rayonnante et habituelle quand elle était à son aise vis à vis des autres, du moins un peu plus :

- "Merci monsieur... merci à vous tous ! Je suis désolée de venir comme cela à l'improviste, votre proposition de Mai m'avait enchantée mais mon père s'y était opposé... et je n'osais pas trop braver son autorité comme ma mère ne peut plus la contrer... je suis ravie de vous rencontrer en personne, Rupert m'avait beaucoup parlé de vous tous en très grand bien..."

L'irruption du français la surprit un peu, mais en bonne surprise, alors que le doyen de la famille s'était approché d'elle avec bienveillance. Un sourire plus confiant et appréciateur aux lèvres, elle répondit poliment en veillant à avoir un anglais des plus propres et des plus fluides possible avec ses origines françaises :

- "Un chocolat chaud me plairait beaucoup, je n'ai pas très faim, merci beaucoup de votre proposition cependant ! Je ne vous connais pas encore très bien mais... vous m'avez l'air tous très gentils en tout cas !"

Rassurée par la présence proche de son petit ami, elle reprenait peu à peu confiance en elle et se détendait visiblement, son regard d'argent reprenant de l'éclat et de la vivacité, avant qu'elle ne se tourne vers la grande soeur de Rupert qui l'intimidait toujours un peu, cette dernière complimentant son chat, et Akiko ne sut trop quoi répondre avant de sourire avec chaleur et de dire avec douceur et gentillesse :

- "Il s'appelle Salem... tu voudras le caresser ? Je vous rassure, il sait bien se tenir, il n'y a qu'à Poudlard qu'il est un peu difficile, ailleurs il m'écoute bien... et il est très gentil tant qu'on ne l'agresse pas !"
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyJeu 18 Aoû - 8:40:09

"Merci monsieur... merci à vous tous ! Je suis désolée de venir comme cela à l'improviste, votre proposition de Mai m'avait enchantée mais mon père s'y était opposé... et je n'osais pas trop braver son autorité comme ma mère ne peut plus la contrer... je suis ravie de vous rencontrer en personne, Rupert m'avait beaucoup parlé de vous tous en très grand bien..."

La famille au grand complet sourit, même un peu Lanna, pour qui Akiko marquait un point en s'excusant et en parlant d'eux en si bon termes. Rupert, pour sa part avait encore une profonde rancune à l'encontre du père de sa petite amie. Si elle reprenait du poil de la bête progressivement, il avait dû lui faire bien du mal afin de la mettre dans un tel état. Il serra la poignée de la valise qu'il tenait toujours en main, avant d'essayer de décompresser, gardant des apparences très calmes pour n'inquiéter personne. Le garçon posa alors le bagage avec les autres, alors que le vieux monsieur reprenait la parole.

"Tu n'as pas à nous remercier, pas plus que tu n'as à t'excuser. Rien de tout ceci n'est de ta faute, et nous étions de toute évidence heureux de pouvoir t'accueillir chez nous. Ça n'est pas un changement de dernière minute qui va nous embêter, surtout que Rupert nous a tiré une tête d'enterrement depuis son retour, et qu'il a l'air mieux depuis ton arrivée."

Le cadet des Turner ne broncha pas, bien qu'il aurait préféré ne pas en parler. Bien sûr, il avait inquiété toute sa famille avec son comportement, et son départ précipité, et leur devait bien une remarque à cet effet, mais ça l'ennuyait qu'Akiko puisse avoir à s'inquiéter pour lui, avec les horreurs qu'elle avait vécu dernièrement.

Le français de William n'était pas un secret parmi les Turner, mais tout le monde était aussi étonné que la nouvelle arrivée, de plus seulement elle pu comprendre la phrase du grand-père, en dehors du mot chocolat, qui était parmi tous celui le plus proche de l'anglais. Mrs Turner voulu partir vers la cuisine, limitrophe au salon / salle à manger, se disant à elle-même "Oui, un chocolat.", quand l'ancien l'interrompit.


"Repose-toi Helena, je vais le faire. Ça te ferait du bien de te détendre un peu."

La jeune femme resta mal à l'aise quelques secondes, devant cette interruption, et s'assit à la table séparant le coin cheminée de la cuisine, qui pouvait accueillir une bonne douzaine de personnes, répondant qu'elle en voulait bien. Lanna s'installa avec plaisir, après avoir répondu d'un hochement de tête franc qu'elle voudrait bien dorloter la boule de poil, sans pour autant ouvrir la cage d'elle même ; ce n'était pas son chat après tout.

"Moi aussi, papi !
-Ça fait longtemps que tu n'en a pas fait, mais il a toujours été excellent, j'en voudrais bien.
-Toi aussi Rupert ?
-Oui, bien sûr !
-Bien, sors-nous des tasses alors. Installe-toi jeune fille, fais comme chez toi."


C'était vrai que ça faisait un moment qu'il n'avait pas fait de chocolat chaud, mais ses petits-enfants s'en souvenaient comme de très bons moments, alors que William les avait gardés quand ils étaient plus jeunes, leur faisant à manger quand leurs parents ne rentraient pas le midi, ou que Helena était très fatiguée, et veillant sur eux.

Le petit dernier accompagna le doyen de la maisonnée dans la cuisine, préparant un plateau et des tasses, et alla chercher du lait pour éviter au vieux bonhomme de marcher trop, laissant Akiko seule en compagnie de ses parents et de sa sœur, non sans lui avoir lancé un regard protecteur avant de partir.

Les murs de la pièce étaient couverts de chaux, sauf le mur de la cheminée, qui avait été laissé dans la pierre droite d'origine de cette maison écossaise. Entre le coin salon, où une table devait autrefois loger entre les canapés et la cheminée, et celui salle à manger, la porte d'entrée, dans un bois aussi rustique que la grande table. C'était en soit un intérieur authentique et assez sobre. Peu de décorations, bien que l'ensemble soit assez accueillant et clair. Un escalier montait le long du mur nu, et devait mener aux chambres, alors que la cuisine était à l'opposé, dans cette maison qui avait décidément l'air carrée (un ptit bidouillage paintique s'impose ><).


"Il n'y a aucun soucis pour le chat. On a déjà Korax, et je pense qu'il sera difficile qu'il fasse plus de bêtises que lui. Un jour il m'a caché mon porte-feuille dans le jardin, il nous a fallut une semaine pour le retrouver. Et avec le temps qu'il faisait à cette époque, il n'était pas en si bon état au final ... Tu disais avoir grandit dans notre Monde, c'était dans le sud de le France, c'est bien ça ? C'est un beau pays, d'après mon père, mais je n'ai jamais pu me faire à l'idée qu'on puisse manger des grenouilles et des escargots ... Mais peut-être que c'est bon. Tu aimes ça ?"

De toute la famille, le plus bavard devait être le père à l'évidence. Sa femme, plutôt réservée, et lui, ouvert et jovial, étaient complémentaires, mais il n'était pas étonnant qu'ils se soient plus, vu les yeux fascinés de la femme pour sa pipelette de mari. Elle devait admirer sa capacité à parler de tout et n'importe quoi sans complexe, alors qu'elle était bien plus rigoureuse avec elle-même. Mais ce qui était aussi flagrant que son débit de parole était à la fois sa gentillesse et son intérêt pour les autres, en fin de compte.

Leur fille ne semblait pas avoir le même avis, car elle finit par quitter la table au milieu de son monologue pour aller embêter son frère en cuisine, histoire à la fois de fuir la discussion et de se venger des goûts de Rupert pour les filles à problèmes. Ce qui la dégoûtait le plus en fait, c'est qu'elle n'arrivait pas à rester avec un garçon plus de deux mois, et que les deux Sorciers étaient ensembles depuis plus longtemps que ça. Il fallait dire pour la défense de ses anciens prétendants qu'elle était aussi peu facile à vivre que belle.

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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyVen 19 Aoû - 16:09:33

"Tu n'as pas à nous remercier, pas plus que tu n'as à t'excuser. Rien de tout ceci n'est de ta faute, et nous étions de toute évidence heureux de pouvoir t'accueillir chez nous. Ça n'est pas un changement de dernière minute qui va nous embêter, surtout que Rupert nous a tiré une tête d'enterrement depuis son retour, et qu'il a l'air mieux depuis ton arrivée."

Akiko se tourna alors vers son petit un ami, un regard soucieux et touché luisant dans ses yeux argentés. Reconnaissant de se préoccuper de son sort, de prendre soin d'elle, mais elle s'approcha de lui, ne l'embrassant certes pas devant tout le monde, trop timide et bien élevée pour s'adonner à ce genre de choses en public alors que cela devrait pour elle rester de l'ordre de la sphère privée. Toute la pièce était confortable et rassurante, aussi chaleureuse que ses occupants et légitimes propriétaires. Cela lui rappelait son enfance heureuse dans les montagnes françaises du Sud Ouest. Akiko prit gentiment sa main libre pour la serrer, silencieuse mais exprimant par là toute sa reconnaissance envers lui et pour le rassurer, avant de se tourner à nouveau vers la petite famille, de plus en plus à l'aise et un peu gênée d'avoir été la cause de tout ce remue-ménage :

- "Je suis navrée de l'avoir et de vous avoir tant inquiétés... mais si ma présence peut au moins lui rendre le sourire, je ne suis que trop heureuse de me trouver ici ! Si jamais vous avez besoin d'aide sur quoi que ce soit... je serais prête à vous aider ! Pour la cuisine, le ménage... j'aidais souvent maman les dernières années que j'ai partagé avec elle..."

Akiko resta assez discrète et silencieuse quand ils furent à table, ayant libéré son chat noir avec leur permission, qui découvrait les lieux, heureux comme un coq en pâte de sortir de la cage infernale de voyage, ayant toujours sa maitresse à l'oeil de ses prunelles d'or pur, écoutant avec un sourire les paroles de la famille de son petit copain, mais tout de suite plus réservée et timide dès que Rupert n'était pas dans la même pièce, elle ne savait pas trop où se placer, surtout quand la soeur de ce dernier se leva de table sans prévenir, l'air peu intéressé, mais elle fit mine de rien et répondit au papa de Rupert, souriant poliment et calmement :

- "Dans ce cas cela devrait bien se passer, je crois que Salem a déjà rencontré Korax une fois au moins ! Sinon... c'est un beau pays, la France, et encore plus les régions du Midi. Je vivais entre les montagnes, la mer et les vallées, le climat était sec, mais tempéré, très beau souvent mais avec de violents orages en Août et un Mistral très fort. Dans un tout petit village perdu dans les montagnes. Et... pour ce qui concerne les cuisses de grenouille, je n'aime pas vraiment cela, ce sont surtout dans le Nord qu'ils en mangent, ainsi que les escargots, ou chez les familles très aisées de la côte... par contre on avait des spécialités régionales comme le saucisson, le pain ou le fromage que je n'ai pas retrouvé ailleurs... mais la cuisine est bonne aussi en Angleterre... c'est un pays fascinant ! Et j'avoue ne pas trop connaitre l'Irlande ou l'Ecosse..."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptySam 20 Aoû - 3:32:15

Quand la gamine proposa son aide pour des tâches ménagères, les parents de Rupert lui sourirent tendrement. Ils ne voulaient pas que la petite Sorcière se sente obligée de quoi que ce soit, simplement parce qu'ils l'hébergeaient, mais sentaient qu'ils ne pourraient pas refuser longtemps l'aide proposée, si ça lui faisait plaisir ou la rassurait.

Pour sa part, après avoir ennuyé un peu son frère cadet, et ayant en partie réussie, la jeune Moldue remarqua une petite boule de poil noire embusquée entre le salon et la pièce carrelée, dans un coin, visiblement oscillant entre les joies de la découverte, mêlée à un peu d'inconscience, et le fait qu'il soit en territoire inconnu, sans la moindre trace de ses odeurs corporelles. Elle arrêta donc ses gamineries, et remplit un bol d'eau au robinet, avant de le lui poser par terre. L'attention que la collégienne lui portait sembla vite porter ses fruits, et pendant qu'elle ne gênait pas le maitre chocolatier et son apprenti, ils avançaient plus vite.


"Au Nord, ils en mangent ..."

Il aurait été intéressant, sinon stupéfiant de voir comment Peter Turner se représentait les Français, avec la scission qui venait de se faire à l'instant entre le nord et le sud. Mais heureusement pour l'humanité, aucun Moldu ou Sorcier dénué de don en lecture d'esprit ne saurait jamais vraiment, et ceux capables de telles lectures ne s'intéresseraient sûrement pas à ce détail.

"Oui, c'est vrai que vous êtes le pays du fromage, du pain, de la charcuterie ? et aussi du vin. Et la cuisine française est très reconnue. Je n'irais pas dire que la nôtre soit aussi bonne, surtout chez ces barbares d'Anglais, mais en Écosse, on a de très bons produits aussi, du moins côté Moldu, et je ne parle pas que de whisky ! On a quelques fromages, comme le Dunlop, le Bonchester ou bien le Lanark Bleu, principalement du fromage au lait de vache, et aussi un peu de brebis, mais rien de comparable avec tous les fromages de France, des gâteaux et des pains, mais s'il y a une chose à goûter ici, c'est notre Haggis ! Pas vrai Helena ? Elle est très modeste mais cuisine très bien !"

S'il y avait un point commun entre la mère de Rupert et la jeune fille, c'était bien leur timidité respective, car l’Écossaise rougit comme une pivoine, tout en bafouillant.

"Oui ... non ... c-c'est pas que je soit une grande cuisinière ... je m'en sors pas si mal, c'est tout ...
-Chérie ! Sur mon honneur, il n'y a pas plus bonne cuisinière que toi dans tous les Highlands !"


La remarque éloquente du mari fit encore plus rougir sa femme, qui ne savait plus trop où se mettre, et qui ne répondit pas, évitant ainsi de l'encourager. Il changea alors de sujet.

"En parlant d’Écosse, ici on est seulement à quelques miles de la côte la plus au nord de celle-ci, après les Orcades et le Shetland, bien entendu ! Alors on pourra te faire découvrir !"

Spoiler:

Le chocolat tant attendu arriva, avec l'autre moitié de la petite famille. Rupert posa le plateau sur la table en bois cirée et alla rejoindre sa petite amie, alors que William s'installait à la place libre la plus proche et que Lanna distribuait les mugs, chauds du liquide brun qui s'y trouvait, en commençant par Akiko, par politesse. Tous enfin installés, ils purent goûter au breuvage. Le regard espiègle du plus vieux des gamins autour de cette table, William, observa la réaction de leur invitée -car si ici c'était le plus sage, il pouvait se comporter comme un enfant, et ce très souvent. Pour sa défense, il était vrai que même à Poudlard le chocolat chaud n'était pas aussi bon, mais c'était peut-être un peu aussi l'atmosphère de la pièce qui y faisait quelque chose. Tout du moins, cela "liquéfia" le bloc de nerfs qu'était Mrs Turner, adoucit le regard de sa fille et imposa un silence de contentement pendant un moment autour de la table.

"Bien ... il faudra faire le lit d'Akiko après. Elle doit être morte de fatigue avec tout ça, et il va commencer à se faire tard ...
-Ah oui, tiens ! Je n'y avais pas pensé !
-C'est normal, papa. Tu ne penses pas !
-Oh, tu exagères ! Je suis un peu tête en l'air parfois, je dois l'avouer, mais je ne suis pas non plus un mouton !
-Moi, je t'aurais bien vu en mouton, quand tu étais petit ...
-Vous êtes tous ligués contre moi ce soir, c'est ça ?"


Les rires éclatèrent, alors que le ton était à l'humour. C'était assez étrange, mais Rupert évitait de prendre la parole, comme s'il voulait montrer sa famille sans interférer ou provoquer les situations. Ou bien était-il plus concentré sur la Serdaigle que sur les siens à l'instant ... Dans tous les cas, il lui affichait un sourire protecteur, qui signifiait qu'il ne lui arriverait plus rien de fâcheux cette nuit.

"Lanna, ça te dérange si tu partages ta chambre avec Akiko ?"

La question figea la demoiselle un instant, qui se mit à sourire, et à répondre négativement. Elle semblait rassurée, même.

*J'avais peur qu'ils les laissent dormir ensemble, ces deux là ! Nan mais oh ! Et puis ça veut dire ... que Salem sera avec nous deux ! J'aurais aussi l'occasion de lui poser des questions sur mon sale petit morveux de frère ... Hum huuum !*
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptySam 20 Aoû - 16:35:24

"Au Nord, ils en mangent ..."

Akiko se demanda si elle n'avait pas fait une bêtise en disant cela sans rien expliquer du tout sur les différences des moeurs françaises selon les régions, mais elle resta silencieuse, comme le père, vraisemblablement très bavard, reprennait aussitôt sur la cuisine française et ses mérites, tout en vantant ceux de la cuisine Ecossaise que la petite bleue et bronze ne connaissait pas encore, ne connaissant comme cuisine étrangère que la cuisine anglaise sorcière principalement. Elle essaya de suivre le débat de son mieux mais ses yeux se fermaient presque tous seuls par moments, et son attention dérivait légèrement, mais elle parvint globalement à comprendre cet anglais légèrement accentué d'écossais, comme celui de son petit ami, et sourit d'un air ravi à Madame Rupert, en commentant avec de plus en plus d'entrain normal pour son âge :

- "Je ne suis pas très nourriture, mais je serais ravie de goûter à de la cuisine d'ici et d'apprendre de nouvelles recettes, comme cela si maman va mieux un jour je pourrais lui montrer ! J'adore connaitre de nouvelles cultures et aider en cuisine, c'est vraiment passionnant !"

Elle se sentait de plus en plus à son aise, et écouta discrètement les conversations à table alors que les chocolats chauds arrivaient avec le reste de la famille de son petit ami. Elle se sentait de plus en plus chez elle, dans la même ambiance que celle qu'elle partageait avec sa mère avant, toutes les deux, avec cette même chaleur, ces rires, ces plaisanteries... elle remercia d'un sourire la grande soeur de Rupert pour le chocolat servi, et prit le mug entre ses petites mains, respirant le parfum doucement chocolaté de la boisson. Elle avait toujours aimé le chocolat chaud, en France elle prenait souvent du Meunier ou du Poulain, deux marques de chocolat à bon prix mais réputées. Elle trempa ses lèvres dans le breuvage familial pour y goûter une première gorgée, curieuse de connaitre un chocolat maison. C'était chaud juste comme il le fallait, et la boisson et le mug réchauffaient à la fois son coeur et ses mains, tandis qu'elle complimenta le grand père avec des yeux d'argent de plus en plus vifs et lumineux :

- "C'est... c'est vraiment très bon ! Un des meilleurs que j'ai goûté, meilleur même que ceux que me faisait ma mère ! Merci beaucoup monsieur !"

Puis il fut question du couchage de la demoiselle, retenant un léger rire clair et cristallin entre ses lèvres devant les petite chamailleries familiales qu'elle n'avait jamais connues de son côté, fille unique dès la naissance avec un seul parent, sa mère, et aucun lien avec la famille maternelle ou paternelle. Elle rosit des joues quand la grande soeur Turner parla de la notion de dormir ensemble, gênée et timide, baissant du regard tout en murmurant des termes en français incompréhensibles de pudeur et de gêne enfantine, se souvenant de cette nuit à l'infirmerie après l'attaque des araignées géantes et sous la surveillance de Madame Pomfresh. Elle garda un sourire poli et chaleureux tout en se tournant vers son petit ami relativement discret, demandant à lui et aux autres membres de la famille :

- "Et vous avez un endroit en particulier que vous aimez parcourir dans votre Ecosse ? Je veux dire... sur lequel vous aimez vous... promener ? Par exemple, là d'où je viens, j'aime beaucoup aller sur les gorges du Verdon..."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyDim 21 Aoû - 16:18:20

La question des lits étant réglée, Lanna termina son chocolat plus reposée, quand quelque chose sembla l'inquiéter. Se levant, elle se justifia, avant de partir en trombe vers les escaliers en bois.

"Je ... je reviens tout de suite !"

Devant le regard de l'invitée, Rupert sourit et lui expliqua pourquoi sa soeur était sûrement partie à toute vitesse à l'étage.

"A mon avis, elle n'a toujours pas rangé sa chambre."

Des bruits de pas précipités se firent entendre au-dessus, couplés à des jurons étouffés en Gaélique, qui amusèrent beaucoup William.

"J'en mettrais ma main au feu ..."

Quand ce fut au tour d'Akiko de poser des questions sur les lieux où les Turner aimaient se promener, ce fut cette fois le Né-moldu qui répondit en premier, avec un timbre de voix enthousiaste.

"L'endroit où on aime le plus se promener, on habite juste en plein milieu.
-Oui, tu verras mieux demain ce que Rupert veut dire, et c'est y compris pour ça qu'on s'est installés à Little Pitlurg, il y a des années. Je pense que tu pourras lui faire confiance pour qu'il te fasse explorer les environs. Il connait les lieux comme personne, et c'était souvent à lui que Duncan, notre voisin le plus proche, lui demandait de l'aide lorsqu’une de ses bêtes manquaient à l'appel."


Donc, ils devaient habiter sur un site intéressant, mais la réponse n'était pas plus précise que cela, maintenant le suspens, jusqu'à ce que la gamine puisse enfin voir les environs à la lueur du jour. La fille aînée revint essoufflée mais satisfaite, avant de s'affaler sur la chaise qu'elle avait quitté quelques temps plus tôt, et souffla sur une mèche de cheveux qui lui barrait la vue. Dans un sens, elle faisait un peu garçon manqué, avec son pull large, son jean et ses baskets, mais ça pouvait n'être qu'une circonstance, due au fait qu'elle n'était pas sortie aujourd'hui.

Visiblement, la famille était sur le point de se coucher maintenant, du moins le grand-père souhaita t-il bonne nuit aux autres Turner et à Akiko, avant de partir appuyé sur sa canne, ouvrir une porte, non loin des escaliers. Helena se leva, indiquant qu'elle partait faire le lit de la petite brune, et sa fille parti l'aider. Toujours à table, Peter Turner regarda les deux enfants et finit par se lever, afin de débarrasser la table et de faire la vaisselle, laissant volontairement et maladroitement les deux Sorciers seuls.

Le blondinet regarda alors la jeune fille avec des yeux et un sourire tendres, et aussi rassurés, prenant ses petites mains dans les siennes.


"Si tu savais comment tu m'as manquée, toi. Je crois qu'en plus de la distance, ce qui m'a le plus inquiété, c'était de te savoir entre ses griffes ... Maintenant, ça va aller. Mais jamais je n'aurais dû le laisser ... faire. Moi qui t'avais promis que plus rien ne t'arriverais de mal, je ne tiens pas vraiment ma parole."

Le ton se voulait espiègle, mais exprima plus de culpabilité qu'autre chose, alors qu'il baissait la tête, le sourire triste et gêné.
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyDim 21 Aoû - 16:32:31

"L'endroit où on aime le plus se promener, on habite juste en plein milieu."

"Oui, tu verras mieux demain ce que Rupert veut dire, et c'est y compris pour ça qu'on s'est installés à Little Pitlurg, il y a des années. Je pense que tu pourras lui faire confiance pour qu'il te fasse explorer les environs. Il connait les lieux comme personne, et c'était souvent à lui que Duncan, notre voisin le plus proche, lui demandait de l'aide lorsqu’une de ses bêtes manquaient à l'appel."

Akiko approuva de la tête, une lueur de plus en plus curieuse dans son regard d'argent qui se ravivait petit à petit. L'ambiance conviviale de la famille de Rupert la détendait petit à petit, et son sourire se faisait de plus en plus assuré, alors qu'elle se replia dans le silence attentif, écoutant les mille et une péripéties avec intérêt, tout en répondant posément en regardant de côté son petit ami :

- "J'ai hâte de découvrir tout cela ! C'est très semblable et très différent à la fois de la manière dont je vivais avec ma mère en France... y avait beaucoup d'élevages et de pâturages de chèvres ! Même si nous on vivait de notre verger et du travail de maman... on avait des mirabelles, des oliviers, un abricotier et un figuier entre autres dans les arbres !"

Elle retrouvait petit à petit l'innocence de son juste jeune âge, de plus en plus apaisée et salua poliment les membres de la famille qui s'éclipsaient pour au final la laisser seule avec son petit ami sang et or dont elle avait investit sans le vouloir réellement son foyer familial. Elle se tourna vers lui, le laissant parler tout en étant visiblement moins stressée :

"Si tu savais comment tu m'as manquée, toi. Je crois qu'en plus de la distance, ce qui m'a le plus inquiété, c'était de te savoir entre ses griffes ... Maintenant, ça va aller. Mais jamais je n'aurais dû le laisser ... faire. Moi qui t'avais promis que plus rien ne t'arriverais de mal, je ne tiens pas vraiment ma parole."

Elle eut un sourire apaisant alors qu'il prenait ses mains dans les immenses mains qu'il avait, du moins du point de vue de la future deuxième année à Poudlard, le rassurant aussitôt d'une voix douce et paisible, sincère et claire :

- "Tu m'as beaucoup manqué toi aussi ! J'étais si triste et désolée de ne pouvoir te répondre, j'ai essayé de laisser le champs libre pour que Korax puisse s'approcher, mais ils ont toujours été plus rusés que moi, et comme je ne peux utiliser la magie en dehors de l'école... j'ai beaucoup lu en attendant. Mais ne t'en fais pas, je ne suis plus chez lui, je suis là, avec toi, grâce à toi et à ta famille. Tu as de la chance vraiment d'avoir une famille aussi gentille... tu sais... tu as très bien tenu ta promesse... mais je m'en doutais que cela se passerait mal, et pourtant je ne me suis pas rebellée, je... je ne suis pas assez courageuse pour cela..."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyLun 22 Aoû - 10:45:09

Akiko avait grandi elle aussi à la campagne, au milieu des arbres et des chèvres ... Le gamin n'avait jamais posé de question par rapport à son passé, de peur de raviver des blessures quant à Mrs Velon, mais appréciait l'échange qui se faisait. Il lui ferait découvrir son quotidien demain, et peut-être qu'il en apprendrait plus à son sujet.

Pour le moment, ce qui lui trottait le plus en tête, c'était le sourire de Lanna ... Elle avait quelque chose derrière la tête, et il n'était pas vraiment sûr d'apprécier. Enfin, peut-être qu'il ne se faisait que des idées, mais elle pouvait se comporter comme une peste quand elle le voulait.


"Tu m'as beaucoup manqué toi aussi ! J'étais si triste et désolée de ne pouvoir te répondre, j'ai essayé de laisser le champs libre pour que Korax puisse s'approcher, mais ils ont toujours été plus rusés que moi, et comme je ne peux utiliser la magie en dehors de l'école... j'ai beaucoup lu en attendant. Mais ne t'en fais pas, je ne suis plus chez lui, je suis là, avec toi, grâce à toi et à ta famille. Tu as de la chance vraiment d'avoir une famille aussi gentille... tu sais... tu as très bien tenu ta promesse... mais je m'en doutais que cela se passerait mal, et pourtant je ne me suis pas rebellée, je... je ne suis pas assez courageuse pour cela..."

Le Gryffondor se rapprocha de sa petite amie et profita que son père complimente Salem dans la cuisine pour la serrer dans ses bras. Cela devait faire seulement moins d’une heure qu'il n'avait pas pu le faire, mais ça lui semblait plus lointain ...

"Tu as plus de courage que tu ne veux bien le croire, Akiko. Je ne sais pas si j'aurais tenu autant que toi dans les mêmes conditions."

Souriant, il rajouta sur un ton moins sérieux, réprimant un rire.

"Oui, ils ont dû bien lui mener la vie dure car l’une des dernières lettres que j’ai voulu t’envoyer, Korax l’a déchirée de colère avant de partir quelques jours de Little Pitlurg. La prochaine fois, j’enverrais un dragon te poster le courrier, on verra bien s’ils s’en débarrassent aussi facilement."

L’idée qu’au passage il carbonise le père indigne de la môme lui traversa l’esprit, mais il chassa cette pensée ; s’il fallait venger Akiko, ce serait plus tard, et autrement que par la violence … Si elle désirait se débarrasser de son père. Tout ce qu’il espérait, c’était qu’il ne réussisse pas à remonter jusqu’ici, car il ne serait pas en mesure d’arrêter un Sorcier adulte de ce genre. Les rafleurs avaient été des hommes stupides et sans talents, mais ce n’était pas sûrement pas le cas du Sang-Pur … De toute manière, le lieu était incartable. Non, il ne les retrouverait pas …

Des pas dans les escaliers se firent entendre, et mirent fin au moment de repos des deux jeunes Sorciers. C’était Lanna, qui jeta un regard noir à son frère, avant de sourire sympathiquement à la Française. Elle semblait avoir changé de plan d’attaque, ce qui n’était pas bon signe.


"Ton lit est prêt, Akiko ! Je vais me coucher, mais tu viens quand tu veux. "

Et elle remonta, sans adresser la parole à Rupert, avant de souhaiter bonne nuit à ses parents. Lui soupira, entre l’air blasé et l’humour, parlant pour lui-même.

"Heureusement que je n’ai pas été aussi chiant avec ses petits-copains. Je sens qu’elle va être affreuse cette semaine …"
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyLun 22 Aoû - 18:22:02

"Tu as plus de courage que tu ne veux bien le croire, Akiko. Je ne sais pas si j'aurais tenu autant que toi dans les mêmes conditions."

Akiko se laissa prendre dans les bras de son petit ami, beaucoup moins farouche que lorsqu'ils l'avaient retrouvée au Chaudron Baveur, et pleura légèrement, mais silencieusement, avant de se reprendre derrière son calme habituel soufflant de sa voix paisible, angélique et claire, tout en se blottissant contre lui, geste qu'elle n'aurait jamais fait en présence de quelqu'un d'autre que Rupert : :

- "Je... je ne suis pas courageuse, je suis une froussarde née ! Si j'avais été courageuse, j'aurais refusé d'aller le voir et je serais venue avec toi directement ! Mais je ne suis pas courageuse... je suis trop respectueuse des règles pour cela... la seule fois que les ais enfreint... une nuit en poursuivant Salem... j'étais morte de trouille avec mon aîné des bleus et bronze James qui lui s'était blessé, quand on devait fuir Rusard depuis la salle d'enchantements jusqu'à l'infirmerie... en milieu d'année..."

Mais la plaisanterie qui survint peu après finit de sécher ses quelques larmes naissances, réussissant même à lui dérober un rire timide, cristallin, mais encore très réservé alors qu'elle commenta en fermant les yeux de bien-être :

- "Oui, mais tu le rangerais où ton dragon, Rupert ? Il prend beaucoup trop de place comparé à un hibou, un corbeau, un chat ou même une note volante enchantée !"

Les bruits de pas et la voix de la grande soeur de Rupert brisa ce moment tendre d'intimité de jeunesse amoureuse, Akiko rouge comme une tomate de gêne et timidité naturelles, mais qui répondit avec un léger et délicat sourire à Lanna :

- "D'accord ! Je monte dans quelques minutes, je suis assez fatiguée moi aussi ! Juste quelques minutes encore..."

Son attitude envers Rupert la décontenança beaucoup et elle chuchota à son petit ami des sangs et or de deux années de plus qu'elle, très intriguée :

- "Pourquoi tu dis cela ? Tu crois qu'elle te prépare quelque chose ?"
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyLun 22 Aoû - 23:09:23

"Je... je ne suis pas courageuse, je suis une froussarde née ! Si j'avais été courageuse, j'aurais refusé d'aller le voir et je serais venue avec toi directement ! Mais je ne suis pas courageuse... je suis trop respectueuse des règles pour cela... la seule fois que les ais enfreint... une nuit en poursuivant Salem... j'étais morte de trouille avec mon aîné des bleus et bronze James qui lui s'était blessé, quand on devait fuir Rusard depuis la salle d'enchantements jusqu'à l'infirmerie... en milieu d'année..."

Akiko pleurait, mais si le blondinet l'avait sentit, il ne fit rien pour l'arrêter. Après tout ce quoi elle avait sûrement survécu, elle en avait bien besoin.

"Quelqu'un de courageux a aussi peur que les autres, sinon plus. Ce n'est pas quelqu'un qui ne ressent rien, ça c'est un abrutit fini. Et ce que tu as fait ce soir, alors que tu devais être terrifiée, c'est du courage. Tout comme le fait d'avoir tenté de passer l'été avec ton père malgré tout."

S'il avait cherché à faire rire la fillette, ce n'était pas pour autant qu'il avait tenté de mentir. Godric Gryffondor avait certainement eu plus d'une fois la frousse au cours de sa vie, mais n'avait pas fléchit, se servant de ses craintes comme des atouts et non comme des fardeaux. Du moins, c'était comme ça que Rupert voyait les choses à ce propos.

"Oui, mais tu le rangerais où ton dragon, Rupert ? Il prend beaucoup trop de place comparé à un hibou, un corbeau, un chat ou même une note volante enchantée !
-Hum, je ne pense pas que je serais capable de le maitriser, déjà, mais je connais des grottes vraiment ..."


Lanna l'avait coupé par son arrivée, et Akiko lui répondit, après être passée au rouge, du fait d'être vue dans les bras de son petit ami par quelqu'un d'extérieur. Le garçon, lui, ne semblait pas si gêné que ça. C'était sa sœur, il fallait dire, et ils s'étaient vus dans des situations bien plus problématiques que celle-ci. Après qu'elle soit repartie, et que le garçon se soit mit à penser à voix basse.

"Pourquoi tu dis cela ? Tu crois qu'elle te prépare quelque chose ?
-Je la connais bien, et si elle peut être adorable, c'est aussi une peste quand elle veut. Mais pour ce soir ça devrait aller ..."


Ce n'était pas forcément évident d'avoir une sœur en pleine adolescence, sujette à la jalousie et aux coups foireux, mais en dehors de ces côtés désagréables, la blondinette avait un bon fond et s'était montrée d'un grand secours et une bonne grande sœur responsable quand lui était petit. Là, c'était juste qu'elle prenait mal l'arrivée d'une concurrente, qui risquait de chambouler le rapport qu'elle entretenait avec son frangin ... Et en totale hypocrisie, elle trouvait qu'ils étaient aussi trop jeunes pour être ensembles.

"En fin de compte, je l'ai déjà mon dragon. Si j’expédiais ma sœur chez ton père, tu crois qu'il tiendrait combien de temps avant de finir à Sainte Mangouste complètement gaga ?"

Cette question n'était pas qu'innocente, car il savait bien que la jeune demoiselle devait faire en sorte de pouvoir écouter leur conversation, et que si c'était bien le cas, elle se trahirait, avant de se sentir complètement bête. La seule chose qu'il tirerait de cette question -en dehors d'un peu plus de joie à partager- serait de savoir s'il était mauvaise langue avec sa sœurette ou pas.

Ce fut le moment que son père choisit pour sortir de la cuisine, et pour monter directement les escaliers sans s'arrêter, afin ne pas "les déranger".


"Oh, lui je ne sais pas, mais je dois avouer que parfois j'irais bien voir un psy ... Bonsoir les enfants !"
-B'soir p'pa !"
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyMer 24 Aoû - 16:38:54

Quelqu'un de courageux a aussi peur que les autres, sinon plus. Ce n'est pas quelqu'un qui ne ressent rien, ça c'est un abrutit fini. Et ce que tu as fait ce soir, alors que tu devais être terrifiée, c'est du courage. Tout comme le fait d'avoir tenté de passer l'été avec ton père malgré tout."

Akiko ne sut quoi ajouter à ces paroles, elle ne les comprenait pas réellement, car cela dérangeait toutes les valeurs qu'on lui avait inculqué dans sa jeunesse et renforcé voire déformé ces dernières semaines. La peur, avait toujours été chez sa famille vu comme un point négatif, une sérieuse tare qui pouvait mener à la lâcheté, acte le plus blasphématoire dans le pays de cette France si à cheval sur la notion de l'Honneur et de la Dignité. Elle nia simplement d'un geste de la tête, trop jeune encore et trop obéissante aux différentes formes autoritaires pour comprendre ce qu'elle devrait changer les années à venir. La petite bleue et bronze finit par souffler après plusieurs minutes de silence profond :

- "Ce n'était pas du courage, juste que;.. je... je ne pouvais pas le laisser tout seul dans un tel pétrin, blessé de surcroit, surtout que c'est un camarade de maison fort gentil, James Mc Lewis ! Un des rares ainés avec qui le courant passe bien... et ce n'était pas du courage chez mon... mon père : juste de la peur, de la crainte des ré... répressions ? Non... des... comment... ah oui, des répercussions, des conséquences du maitre de la Maison... preuve en est de ma fugue... j'ai été trop faible pour réussir à le supporter... honteux échec de ma part..."

Mais d'autres sujets de conversation vinrent heureusement détourner l'épine empoisonnée et égayer la discussion vers le sourire et la plaisanterie, même chez une Akiko encore secouée, épuisée et choquée. Une grande sensible introvertie, qui gardait presque tout pour elle, en bien comme en mal, sauf avec de très très poches amis, comme Nikolaï, ou son petit copain, Rupert précisément. Elle faisait des efforts pour eux pour ouvrir la carapace virtuelle protégeant son cœur à la manière d'une coquille d'huître protégeant la précieuse perle de nacre qu'elle contenait. Akiko souriait de plus en plus franchement et sereinement, rassérénée par la chaleur qui hantait cet humble, champêtre mais charmant logis écossais lui rappelant sa France natale, ainsi que la chaleur et la bonté de ses habitants, qui arrivaient à la faire rire aisément, chose rare chez cette demoiselle bleue et bronze très réservée et peu habituée à laisser voir ses vrais émotions. Elle ria légèrement avant de commenter l'idée d'envoyer la sœur de Rupert en courrier chez son père :

- "Je ne sais pas trop, mais patient comme il n'est pas, je suis certain qu'il s'énerverait très rapidement... mais ce ne serait pas prudent pour ta sœur tu sais... il est redoutable... froid normalement... terrifiant en colère..."

Elle ne se souvenait même plus de son visage, dur, mais toujours plongé dans les ombres de la pièce, comme si ces dernières le drapaient entièrement, mais ces yeux... ces yeux... quelle couleur ? Elle ne savait plus, mais cette couleur oubliée de sa mémoire terrorisait encore son inconscient, ce qui fit taire son sourire un long moment. Elle répondit au bonsoir du père de Rupert, avant de sourire doucement à ce dernier avec sa voix calme d'un ange :

- "On devrait les suivre, tu ne crois pas, après une telle soirée ? Surtout que demain on pourrait... je ne sais pas... visiter le coin ? Je suis tellement curieuse de voir à quoi cela ressemble de jour..."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyJeu 1 Sep - 12:58:03

Akiko ne semblait pas encore disposée à voir en quoi ce qu'elle avait fait, bien qu'elle ait eu peur, était du courage, et dans le cas d'avec son ainé, une loyauté certaine. Peut-être que ça n'allait pas avec ce que sa famille lui avait dit, ou bien était-elle trop modeste ou trop peu sure d'elle-même pour accepter avoir ce genre de qualités ... Ce n'était pas le moment de s'acharner sur un mur, elle ne méritait pas pareil traitement, du moins pas aujourd'hui.

D'après ce qu'elle en disait, même la furie que pouvait être Lanna risquait gros à se retrouver seule avec son père. Rien qu'à voir les yeux de la jeune Serdaigle quand elle en parlait était inquiétant, à vrai dire. Rupert se demandait vraiment quel genre d'homme pouvait être Mr ... non, ce n'était pas Velon, vu que c'était le nom de famille de la mère ... Bref.


"On devrait les suivre, tu ne crois pas, après une telle soirée ? Surtout que demain on pourrait... je ne sais pas... visiter le coin ? Je suis tellement curieuse de voir à quoi cela ressemble de jour..."

Le gamin sourit. Effectivement, la journée n'avait pas été des plus tendres, moins pour elle que pour lui, et une bonne nuit de sommeil ne serait pas de trop, si demain ils voulaient se promener à travers la campagne accidentée. Se levant, le blondinet repoussa sa chaise contre la table massive et entraina lentement la fillette jusqu'au premier étage, après avoir éteint la lumière de la pièce à vivre et s'être emparé des bagages, abandonnés devant la cheminée.

Dans le couloir, Rupert entrouvrit une porte et glissa les valises à l'intérieur avant de refermer.


"Voilà. Ici, c'est là où tu vas dormir, avec Lanna. Si jamais elle tente de te torturer ou de te malmener, j'ai ma chambre juste en face."

Le ton était plus plaisantin que sérieux, mais il devait y avoir une part de réalité dans cette phrase.

"La salle de bain est au fond à droite, en face de la chambre de mes parents. C'est la seule porte avec une poignée ronde ..."

Pour terminer, il se tourna vers elle et se rapprocha, profondément soulagé par la présence de la jeune fugueuse, et la serra contre lui, l'embrassant sur la joue.

"Je suis vraiment, vraiment content que tu sois là ... Demain, on informera le Ministère de ta présence ici, et on leur expliquera la situation. Sinon il viendra te reprendre et on ne pourra plus rien pour toi. J'en parlerais à mon père, mais ne t'inquiètes pas, tout ira bien maintenant."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyJeu 1 Sep - 18:43:05

Le sourire de Rupert était aux yeux de la petite demoiselle comme un rayon de soleil bienvenu dans un paysage hibernal et désolé. C'est comme de l'hiver le plus rude elle passait délicatement dans le plus subtil et le plus charmant des Printemps. Elle suivit son petit ami qui approuva son idée d'aller se coucher après une telle journée, prenant une des valises restantes par dignité tout en l'écoutant attentivement en dépit de sa fatigue avancée :

"Voilà. Ici, c'est là où tu vas dormir, avec Lanna. Si jamais elle tente de te torturer ou de te malmener, j'ai ma chambre juste en face. La salle de bain est au fond à droite, en face de la chambre de mes parents. C'est la seule porte avec une poignée ronde ..."

Akiko eut un petit rire délicat comme la trille d'un oiseau, gêné et amusé à la fois, alors que Salem venait se frotter à ses jambes, les ayant suivit tout le long du trajet, tandis qu'elle répondait dans un murmure doux et calme :

- "Entendu, mais ne t'en fais, je ne pense pas devoir en aller jusque là ! Elle doit déjà dormir peut-être... j'aurais alors juste à me faufiler discrètement avec Salem à l'intérieur et le tour sera joué, mais merci de l'avertissement et de l'attention ! D'accord, je prendrais ma douche demain matin, je n'ai pas envie de réveiller tout le monde et je suis assez fatiguée moi aussi de tout cela..."

La jeune fugueuse semblait avoir trouvé un bon refuge, sain et chaleureux, et son esprit se détendait alors que le sang et or s'approchait d'elle, l'enlaçait avant de l'embrasser sur la joue, avec des paroles aussi douces et appréciables que la plus pure et la plus fine des soies :

"Je suis vraiment, vraiment content que tu sois là ... Demain, on informera le Ministère de ta présence ici, et on leur expliquera la situation. Sinon il viendra te reprendre et on ne pourra plus rien pour toi. J'en parlerais à mon père, mais ne t'inquiètes pas, tout ira bien maintenant."

Akiko resta toute lovée contre lui, profitant de sa chaleur, de son amour et de sa protection pour apaiser les tourments passés de son si jeune esprit encore d'une gamine d'une douzaine d'années à peine, tiraillée entre deux qui semblent la rejeter autant l'un que l'autre, celui des moldus, et celui des sorciers de la Haute Société. Ici, chez Rupert, dans les bras de Rupert, tous ses soucis s'envolaient avec la grâce d'un rossignol, pour laisser la place à l'un de ces moments qu'elle recherchait toujours et appréciait à jamais, soufflant doucement à son petit ami :

- "Je suis contente d'être là, et encore plus avec toi... j'espère que le Ministère ne s'opposera pas, et ne posera pas de questions dérangeantes, je ne me sens vraiment pas en état de répondre... mais je veux bien croire... que tout ira bien... tant que tu es avec moi..."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptySam 3 Sep - 8:07:14

De la lumière ... le plafond commençait à se dessiner, quand une tâche noire fit son apparition dans le champ de vision de Rupert ... Non, il était trop jeune pour avoir ce genre de handicaps visuels ... Peu à peu, la forme se distingua, et le garçon se retrouva nez-à-nez avec un Salem au regard stupéfait, voire un peu fou, de voir le Gryffondor ouvrir les yeux, assis sur sa cage thoracique.

"Bonjour, toi ..."

Tournant le regard vers son réveil, il remarqua qu'il était assez tôt, et que la lueur dans sa chambre provenait de sa fenêtre ; il avait tout simplement oublié de fermer le double rideau en se couchant la veille. En bas, sa mère, en train de se préparer pour partir, toujours un peu angoissée, et son grand-père qui jouait aux enfants avec Peter, qui lui servait son petit-déjeuner. Autant il pouvait se montrer très sage et responsable, autant il lui arrivait de se conduire en môme de six ans, ce qui était, il fallait l'avouer à la longue, très amusant.

Brouillard à couper au couteau ... Il y en aurait une qui serait déçue au réveil, mais vu comment ça se présentait, l'après-midi serait magnifique. A force d'expérience, le fils des Highlands pouvait anticiper la météo plus ou moins justement, mais une chose était sûre, il y aurait une bonne surprise à la levée du brouillard. Après avoir déjeuné rapidement, puis avoir prit une douche, le garçon était frais comme un gardon, et il chercha des chaussures de marche pour l'après-midi, retrouva d'anciennes chaussures à lui dans le débarras de la cave, qui devraient aller à Akiko.

Après les avoir nettoyées, sa sœur se leva, se trainant comme un zombie, et termina sa course sur le canapé, affalée de tout son long. Rupert alla donc chercher une couverture dans la chambre de William Turner, et lui posa sur le dos.

Midi finit par arriver, et Helena revint de sa librairie, située dans le plus gros village des environs, Tongue, à une quinzaine de kilomètres de Little Pitlurg. Entretemps, tout le monde -hormis la marmotte sur son canapé- était debout, et Peter Turner préparait à manger avec deux apprentis mitrons, tous deux Sorciers, dans un flot de paroles ... habituel.

Mrs Turner réveilla alors sa fille, et celle-ci, honteuse, se rua vers les escaliers, avant de se laver et de s'habiller en quatrième vitesse. Le repas se passa calmement, et le thème douloureux fut abordé à l'écart, entre le père et le fils, dans les canapés. Autant la famille souhaitait garder auprès d'elle la gamine, autant elle préférait rester dans la légalité le plus longtemps possible. Mais nul doute qu'elle irait jusqu'à cacher la fille au père si cela était nécessaire.

Vers une heure et demi, le soleil perça enfin à travers le brouillard, et le garçon sortit dehors, en compagnie de sa petite amie.


"Le vent se lève, tu vas voir d'ici quelques minutes ..."

Et effet, des bourrasques, d'une force raisonnable, commençaient à dégager le paysage. D'abord, proche, laissant entrevoir en contrebas une ferme, et à peu près à même niveau que la maison Turner un autre, elles ausi en pierre droite, un peu sombre, et au toit couvert d'ardoises. Un homme fit signe aux enfants, depuis le bas, un bâton de marche dans l'autre main, des vêtements solides faisant un peu vieillot et campagnard et une casquette sur la tête. Rupert lui répondit d'un signe avant de présenter de loin son voisin.

"Mr Duncan. On l'appelle tous Duncan ici, et je suis pas sûr que quelqu'un sait vraiment quel est son prénom ici, en dehors de sa famille. Il est éleveur."

Le vent dégagea alors un pan entier de brume, et une étendue d'eau se dessina à quelques centaines de mètres. Little Pitlurg se trouvait être sur la tête d'un immense serpent de terre, longeant le long d'un loch, tapis d'herbe verdoyante et de blocs rocheux, le tout en un terrain accidenté et escarpé, typique du nord de l’Écosse.

"Le loch Eriboll. Là où il est le moins large, il fait un peu moins de deux kilomètres, et il se jette dans l'Océan Atlantique un peu plus au nord. En fait il n'y a pas que des Loch d'eau douce, à l'intérieur des terres, mais aussi des Loch de mer, un peu comme les Fjords scandinaves ... Viens voir de l'autre côté;"

Faisant le tour de la maison, Akiko pu remarquer en haut du "serpent, un bassin d'eau naturel, de bien deux-cent mètres de mètres de long, non loin des deux maisons de l'étage supérieur. Le paysage commençait vraiment à se dégager, et au milieu des creux et monticules apparaissaient quelques brebis qui se promenaient dans la fraicheur de ce début d'après-midi, le lainage repoussant après une tonte peu ancienne. Un peu plus bas, des arbres, par paquets, et de l'autre côté ...

"Et là c'est le Loch Hope. Comme tu vois, on ne manque pas d'eau."

Ce loch d'eau douce, tout en longueur, longeait le serpent de terre , et était moitié moins large que le précédant. Beaucoup plus d'arbres étaient présents qu'au nord, alors que le côté ouest en était vierge ...

"Un peu plus en haut, il y a Hope, un village, et de l'autre côté, un peu plus bas, Eriboll. Y a aussi Heilam un peu plus haut, sur le bord du Loch Eriboll, sinon, on est complètement coupés de la civilisation, à plusieurs miles à la ronde."

Rupert jusque là avait parlé en kilomètres, chose anormale pour un britannique, et revenait à une unité de mesure lui semblant bien plus évidente, et surtout qu'il maitrisait bien mieux. Il observait les environs avec une fascination et une fierté bien commune à ceux qui aiment leur terre, là où ils avaient leurs racines, malgré qu'il devait en connaitre chaque recoin comme sa poche, et qu'à force il aurait pu s'en lasser.
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptySam 3 Sep - 16:40:43

Akiko ces derniers temps avait apprit à être reposée suffisamment tout en ne dormant que très peu. Elle n'aimait jamais la nuit, toujours choquée par ces jours dont elle ne se souvenait pas vraiment en totalité, de pure épouvante chez son père, et longtemps, dès que l'aurore aux doigts de rose vint toucher délicatement de ses larmes d'eau douce la nature endormie pour l'éveiller peu à peu, elle était déjà réveillée, silencieuse, se redressant du lit qu'on lui avait préparé si gentiment pour entrouvrir légèrement le rideau et observer le temps qu'il faisait dehors, ses yeux d'un gris argenté dévorant tout du morne temps gris qui semblait s'annoncer :

"Ooooh... j'espère que cela ne va pas durer, ce serait tellement dommage ! Bon dans le pire des cas, au moins, je suis en sécurité, et encore plus que tout, je suis avec Rupert, donc je n'ai pas à me plaindre... je pourrais encore être chez père sans ma couardise en m'enfuyant... mais sans cela... je... espérons que cette brume se lève rapidement en tout cas ! Bon, filons à la douche après avoir préparé des affaires propres..."

Sachant désormais se diriger avec très peu de lumière, de ses mains elle effleura les murs et les meubles pour retrouver sa valise de vêtements, optant rapidement pour un pantacour arrivant aux genoux d'un bleu outremer, un tee-shirt court sans excès, blanc avec un petit ourson gris argenté accroché avec une pince au niveau du coeur, des chaussettes courtes et blanches, puis fut un moment perplexe en regardant ses chaussures certainement pas adaptées pour la marche de randonnée... aie... comment faire ? Elle allait encore devoir demander une faveur à la famille de son petit ami, et sa fierté en était sacrément blessée, mais bon...

Une fois propre et habillée, la petite demoiselle des bleus et bronze se coiffa rapidement en rassemblant ses longs cheveux en une simple tresse légèrement relevée, pour ne pas être gênée lors de la randonnée, puis descendit discrètement, rejoignant rapidement et à son grand plaisir les gentils parents, le grand père de Rupert et Rupert himself, les saluant poliment, avec timidité et douceur mêlées, encore plus tendrement pour son petit copain, avant de les aider de son mieux pour la cuisine, mettre la table, et essayer ainsi de distraire son esprit de la peur de se voir ramener de force chez son père, alors que tout ici lui plaisait et l'apaisait : que ce soit le lieu, la maison, l'ambiance ou la famille même, ainsi que la présence de son petit copain, elle ne s'était jamais sentie aussi bien depuis belle lurette, mais elle cacha toutes ces questions derrière un timide sourire enjoué et une immense amabilité, se montrant comme souvent aussi délicate que serviable.

Puis elle suivit Rupert dehors et l'écouta avec une réelle fascination décrire le pays qui était le sien à lui, alors que comme par magie le brouillard se levait lentement pour révéler les merveilles simples mais grandioses de la nature préservée de son pays magique qu'était l’Écosse traditionnelle, qu' Akiko n'avait jamais connue en dehors de Poudlard, de Pré-Au-Lard ou de quelques livres de géographie française de moldus. Autant dire qu'elle était à ce rare instant vraiment comme une enfant découvrant tout de ses yeux émerveillés pour la moindre petite merveille qui se révèlerait aux yeux des initiés comme elle, suivant le récit des plus expérimentés comme son petit copain. Elle resta près de lui, prenant discrètement et doucement sa main dans la sienne, avant de murmurer avec fascination :

- "C'est vraiment un paysage à couper le souffle ! Je n'en ai que rarement vu d'aussi beaux, même par chez moi, et en t'écoutant je ne fais que de les découvrir davantage ! J'ai vraiment hâte de tout découvrir sur ta région, et surtout en ta compagnie, Rupert..."
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyDim 4 Sep - 9:08:31

Akiko semblait vraiment apprécier le spectacle, et c'était tout ce qui comptait pour le moment. Si elle pouvait se changer les idées cet après-midi, alors que Peter Turner en profiterait pour voir au Ministère comment le problème pouvait être réglé, c'était une bonne chose.

Sur le coup, Rupert avait bien préparé les choses, car ses anciennes chaussures de marche allaient très bien à la fillette, et il avait préparé un sac-à-dos avec deux pulls -malgré l'été, la température locale oscillait entre 15°C et 12°C en moyenne-, de quoi boire et grignoter, des lampes torches et une boite de premiers secours. Il avait beau connaitre le pays comme sa poche, les deux enfants n'étaient pas immunisés aux accidents et imprévus, et il préférait prendre les devants.

Pantalon brun épais, chaussures de marches et t-shirt rouge, en plus du sac sur son dos, il était fin prêt à explorer les lieux avec Akiko, et savait déjà quel trajet ils risquaient d'emprunter, bien qu'ils pouvaient changer d'avis en chemin.


"Si ça te dit, on peu commencer par les bords du Loch Hope aujourd'hui. Le terrain est assez praticable et on pourra finir ... par une surprise."

A vrai dire, tout ce qu'ils risquaient de faire en cet après-midi risquait fort d'être une surprise pour la petite brune, mais celle-ci était ... spéciale. Il espérait juste ne pas vendre la mèche sous les questions que pourrait lui poser la gamine. Il n'attendait plus que l'approbation de la Serdaigle pour l'emmener en vadrouille.
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyDim 4 Sep - 12:10:08

"Si ça te dit, on peu commencer par les bords du Loch Hope aujourd'hui. Le terrain est assez praticable et on pourra finir ... par une surprise."

Akiko le regarda avec cet amour candide, pur et honnête d'un ange, ravie par l'idée de parcourir un peu en solitaire avec Rupert uniquement des paysages aussi magnifiques, si différents, si magiques comparés à ceux de sa terre natale perdue entre les montagnes et la mer de la région Provence Alpes Côte d'Azur en France. Avec la mention de la surprise, ses yeux gris prirent une douce lueur argentée emplie d'une réelle curiosité alors qu'elle approuva énergiquement avec un immense sourire et un brin d'inquiétude un peu logique :

- "J'en serais ravie, Rupert, mais ce n'est pas un peu risqué que personne ne nous accompagne ? Si jamais il nous arrive quelque chose, on aura presque rien pour nous défendre... on ne peut même pas utiliser la magie comme défense... mais si tu es sûr de toi et de la sûreté du trajet, alors je ne suis que partante !"

La petite française était toujours d'une nature prudente et craintive vis à vis de l'inconnu, tant on l'avait harcelée dans sa jeunesse à ne jamais aller se promener seule, sans même la surveillance d'un adulte, et sur les terres de son paternel, les rares sorties dans le parc étaient toujours sous l'oeil d'un serviteur-espion du père ou d'une servante dévouée, âgée, mais stricte. Des fois avec la seule personne gentille mais peu autoritaire de la noble famille, sa grand-mère maternelle, Susan, la mère de son terrible père, Sir Henry, invisible ou presque de jour, toujours hélas présent de nuit, ce qui la terrorisait. Et bien qu'elle soit à des lieues de l'influence de ce dernier, elle avait toujours un peu peur, mais elle s'efforça de se rassurer avec la présence de son petit ami, et un sourire timide vint fleurir sur son visage, l'illuminant quelque peu :

- "La randonnée durera combien de temps ? Et de quel genre de surprise parle-tu ? Tu titilles ma curiosité, Rupert !"
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MessageSujet: Re: [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko]   [98/99] Vacances d'été chez les Turner [PV Akiko] EmptyDim 4 Sep - 14:00:28

"J'en serais ravie, Rupert, mais ce n'est pas un peu risqué que personne ne nous accompagne ? Si jamais il nous arrive quelque chose, on aura presque rien pour nous défendre... on ne peut même pas utiliser la magie comme défense... mais si tu es sûr de toi et de la sûreté du trajet, alors je ne suis que partante !"

Rupert sourit malgré lui. Akiko était vraiment mignonne, et encore plus quand elle s'inquiétait. Mais il n'irait pas jusqu'à lui fait peur exprès pour revoir son ange ainsi ...

"Mon père ne serait pas capable de nous suivre, et je ne pense pas que Lanna soit intéressée."

*Surtout que papa doit être au Ministère maintenant ...*

"Ici, la pire chose qui puisse nous attaquer, c'est une brebis ou un phoque. Parfois il y a des cerfs, mais ça devient rare de les voir, et les bœufs écossais sont de bonnes pâtes. De jour on ne risque rien, mais la nuit, y a tout un troupeau de dragons qui viennent dévorer les moutons et les bergers."


La dernière remarque était bien entendue à visée humoristique, afin de détendre la fillette. En fin de compte c'était bien qu'il la fasse sortir un peu avant la rentrée, car vu que leur club était à visée principalement exploratrice, il lui faudrait plus d'assurance pour se promener de nuit dans Poudlard, ou pour écumer les recoins mystiques de la Grande-Bretagne. Mais il fallait procéder par étapes, et sans angoisser la Française.

"Le trajet d'aujourd'hui, j'ai dû le faire des centaines de fois. On ne risque rien, il n'est pas trop long, on ne s'éloigne pas trop de la maison, et on sera de retour ici bien avant la nuit."

Une mimique malicieuse apparue sur le visage du Scott, qui rajouta une phrase, sûr d'attiser encore plus la curiosité d'Akiko. Ce n'était que dans cette position là qu'elle prendrait goût aux escapades clandestines et aux expéditions vers l'inconnu. Il fallait que sa peur soit surpassée par la curiosité, du moins assez pour aller de l'avant, et assez peu pour qu'elle reste un minimum prudente.

"Et puis, pour la surprise, ça n'en serait plus une si je te disait ce que c'est !"
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