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 Buse de Sortilèges
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MessageSujet: Buse de Sortilèges   Buse de Sortilèges EmptyMer 27 Juil - 18:18:27

SORTILEGES ET ENCHANTEMENTS
Brevet Universel de Sorcellerie Elementaire

Consignes :
* Cet examen s'adresse uniquement aux élèves de 5ème année.
* Si vous avez choisi de passer cet examen, envoyez la première partie par MP à l'Administration. La deuxième partie doit en revanche être postée sur le forum à la suite de ce message.
* Les notes seront affichées dans le topic "Résultats".
* Vous avez jusqu'au 31 Août à minuit (IRL) pour répondre à cet examen.



_________________


Barème: 20

PARTIE I – Théorie
10 points


Question 1: Comment fonctionne le sortilège Reparo ? (3 points)
Question 2: Que sont les sortilèges dits « élémentaux » ? Donnez des exemples.(7 points)


PARTIE II – Pratique
10 points


Ecrivez votre nom dans les airs en lettres de feu. [RP]
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  • Isaac Deniel
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    • Pensine
      Statut sanguin: Sang de Bourbe
      Baguette magique: 17,8 cm, bois de prunellier, griffe de salamandre
    Isaac Deniel
MessageSujet: Re: Buse de Sortilèges   Buse de Sortilèges EmptyLun 15 Aoû - 20:58:58

Quand vous vouliez avoir la confirmation qu’un étudiant en sorcellerie était mauvais, il suffisait de s’intéresser à son niveau en sortilèges, la matière la plus ludique de l’école. Pour ne pas avoir la moyenne dans ce cours, il fallait en vouloir, sécher, se droguer avant chaque séance ou être à moitié demeuré dans sa tête. Ainsi, les cinquième années avait attendu l’épreuve avec une certaine sérénité. Quelques débiles lisaient encore leurs fiches d’une main tremblante à la table du petit-déjeuner, mais, dans l’ensemble, les élèves étaient assez tranquilles pour parler d’autre chose que de l’épreuve qui les attendait. C’était presque un jour de repos, affirmaient-ils. Les formules à connaître étaient pour la plupart entrées dans leur quotidien de petit sorcier. Flitwick n’apprenait que des sorts amusants ou particulièrement utiles, du genre à devenir indispensables dès qu’on les maîtrisait. Comment pouvait-on se passer d’un accio ? Pourquoi courir partout à la recherche d’un briquet lorsqu’il suffisait d’un incendio pour tout arranger ? Une valise trop lourde ? Pas de problème, un sortilège de poids plume faisait l’affaire. Cette magie les rendait aussi dépendants que l’était la technologie pour un petit sorcier. La seule difficulté résidait dans l’apprentissage d’un vocabulaire latin indispensable au lancer des sorts même si l’anglais fonctionnait aussi dans la plupart des cas. De toute manière, Isaac s’était contenté de la liste que leur avait donné l’enseignant pour faire bonne figure devant les examinateurs au cas où. Même chez les sorciers, le latin ne servait finalement pas à grand-chose mais pour les exercices académiques ça faisait toujours bien de le parler.

- M’enfin sérieux je crois que cette liste sert carrément à rien. C’est comment livre déjà ? Librus ? Grimoirus ? Enfin on s’en fout hein… J’suis sûr que si je dis accio théièrus il se passera rien.


Il avait prononcé ces mots en pointant la théière avec sa baguette et, étrangement, sa formule approximative fonctionna. La théière rua vers lui et il s’écarta de justesse pour ne pas la recevoir en pleine poitrine. Sa voisine en revanche n’eut pas la même chance. Trempée d’eau brûlante de la gorge aux cuisses elle hurla de douleur et se reçut un aguamenti en pleine face de la part d’un Serpentard réactif qui se marrait à moitié. Isaac profita de cette diversion pour filer avant de recevoir la colère de sa comparse ébouillantée… ça commençait bien !
L’épreuve écrite se déroula sans soucis majeurs. Il ne maîtrisait pas le sujet à merveille mais Flitwick théorisait assez peu ses cours donc il avait surtout donné le nom des formules les plus connues en rêvassant un instant sur le pouvoir que pourrait avoir un sorcier élémentaliste. Il pourrait peut-être se recycler dans cette branche magique un jour en jouant avec le feu ou le vent… ou en provoquant des séïsmes, ça aussi c’était cool ! Mais aucun sorcier n’avait réitéré l’exploit depuis 1755, à Lisbonne. Le sorcier avait d’ailleurs tenté d’expliquer qu’il ne l’avait pas fait exprès. En cherchant à provoquer une petite secousse près de chez lui ce gros malin avait touché une faille. Coup de chance énorme n’est-il pas ? Ce gars avait inventé le concept du génocide involontaire.

Isaac se retrouva face aux examinateurs sur ces réflexions très sérieuses. On ne lui demanda malheureusement pas de jouer avec les éléments… Enfin, si… Il avait le droit de rigoler un peu avec le feu utilisant le sortilège le plus inoffensif depuis le lacétincelles : le flambios. Sûr qu’avec un nom pareil on ne pouvait pas s’attendre à quelque chose de grandiose. Le sorcier qui avait créé cette formule était un foufou qui s’était dit un jour « ohlala et si j’écrivais des moooots avec des flammes dans le ciel ?? ». Une fois de plus, Isaac était consterné par l’aberration de ce qu’on lui demandait. En théorie, Poudlard devait leur apprendre la magie pour qu’ils puissent survivre dans un vaste monde peuplé de magiciens un peu tarés. Sinon, c’était autant changer le programme et faire des mathématiques, de la littérature et de l’économie. Donc, pour résumer, les apprentis sorciers étaient jugés sur leur capacité à écrire leur prénom dans les airs. Wahou ! Mais c’est qu’on allait loin dans la vie avec une parfaite maîtrise du flambios. Ce n’était surtout pas une formule qu’un utilisait une fois par an pour la déconne, non ! Les mages noirs faisaient dans leur slip quand ils s’y retrouvaient confrontés. Il se voyait bien écrire « Isaac » en lettres de feu devant un psychopathe comme ce japonais que personne n’avait vu mais dont tout le monde parlait. C’était la technique d’intimidation ultime, le genre de truc qui faisait dire aux méchants « eh les mecs, attention, il a parfaitement réussi son flambios ! Ce type est dangereux, replions nous ! ». Il étouffa un rire derrière sa main et essaya de garder son sérieux pour passer l’épreuve qui, mine de rien, n’était pas aussi simple qu’il l’avait espéré. En effet, il n’avait pas beaucoup révisé ce sortilège ornemental qui l’intéressait personne. Lorsque Flitwick le leur avait appris en cours ils s’étaient amusés pendant quelques séances à écrire le plus d’imbécilités possibles dans la classe, en ajoutant des mots à la suite des prénoms étincelants de leurs camarades, comme « Apollon… est un con ! ». Et, après quelques heures de franche rigolade, ils avaient tout oublié en estimant que le petit enseignant piochait les sorts les plus inutiles du manuel pour les divertir. Résultat, il n’avait plus utilisé le flambios depuis cinq mois…

Isaac soupira. Il détestait cette matière. A tous les coups il allait se planter sur le sort le plus bidon du monde parce qu’il était aussi le plus inutile de l’histoire de la sorcellerie. Avant de se lancer, il souhaita à tous les élèves suivants d’être aussi mal préparés que lui. Il n’y avait pas de raison pour qu’il soit le seul à se rater sur une formule que PERSONNE de censé n’aurait pu anticiper. Il avait heureusement peu de chances d’aboutir à une catastrophe avec la consigne qu’on lui avait donnée. Le tout était de visualiser correctement le mot qu’on voulait écrire et la magie opérait… en théorie.


- Flambios ! Woooh… heu… mince…


De toute manière, c’était toujours la même chose. Autant sa concentration payait en métamorphose, autant, pour les sortilèges, il devait s’efforcer de la contenir… Un puissant jet de flamme s’était effacé de sa baguette pour venir former un nuage ardent au dessus de la tête des examinateurs. Un finite l’aide à limiter la casse et il demanda d’une petite voix :

- j’m’étais mal préparé, j’ai droit à un deuxième essai hein ?

Une vieille sorcière à face de fougère – ne me demandez pas pourquoi cette comparaison – opina sans sourciller. Il songea que même un aguamenti n’aurait pas pu la faire broncher. Sur l’estrade devant lui, c’était le concours des blasés. Et le niveau était élevé. Isaac respira un grand coup en ignorant du mieux possible les vieilles peaux qui l’observaient. Il n’y avait aucune raison pour qu’il passe à côté de cet examen !

- Flambios !
souffla-t-il une seconde fois en essayant de canaliser son énergie.

Un ruban de flammes sorti de sa baguette et s’enroula pour former un « Isaac Deniel » d’un mètre de hauteur dans les airs. L’écriture était assez approximative. En fait, il aurait pu obtenir le même résultat sur un parchemin en prenant sa plume de la main gauche. Le style était tordu, dépourvu d’élégance, mais tout à fait lisible. De plus, les flammes brûlaient avec intensité, elles ne faiblirent pas au bout de quelques secondes. Donc, c’était approximatif, mais ça tenait la route, estima-t-il. Et ils ne lui avaient pas imposé une écriture soignée ! Il se retira de mauvaise humeur, pressé de dire tout le mal qu’il pensait de cette épreuve à ses camarades Fou.

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MessageSujet: Re: Buse de Sortilèges   Buse de Sortilèges EmptyMer 24 Aoû - 14:00:07

Ce sortilège était totalement inutile. A la rigueur on aurait pu penser qu'il serve pour appeler au secours mais il existait bien d'autres moyens plus simples comme la projection d'étincelles rouges pour cela. Flitwick leur avait apprit plusieurs maléfices utiles mais beaucoup d'inutiles comme Flambios et il fallait que ce soit celui-ci qui tombe aux épreuves! Par chance Alix l'avait révisé, si Isaac l'avait su il l'aurait traité d'insensé par ailleurs. Cependant le métamorphomage aimait étudier, cela lui permettait d'oublier les aléas de sa vie houleuse d'adolescent. Le préfet avait réussi à évincer la guerre plus ou moins bien que des stigmates demeurent mais il peinait en revanche à oublier ces histoires de coeur, de drames de jeunes de son âge et toutes ces petites choses qui faisaient de lui un adolescent. Il s'était donc acharné sur chaque sort à portée de sa main, ayant également dans l'idée de ne pas décevoir son beau-père si fier de sa personne désormais. Le métisse avait moins étudié ce maléfice que les autres cependant; tout naturellement il pensait que le Jury aurait choisi un sortilège nécessaire dans la vie quotidienne d'un sorcier, mais non même pas.

Alix passa doucement la tête à travers la porte, comme s'il se méfiait de ce qui se trouvait à l'intérieur. Un examinateur lui fit signe d'entrer d'un air légèrement impatient, ils n'avaient pas que ça à faire. Le mannequin inclina légèrement la tête avec grâce et indolence pour saluer ceux qui l'observaient avec attention, ne ratant bien sûr pas sa main à demi paralysée. Alix prit sa baguette dans l'autre, il s'était entraîné à devenir ambidextre, n'ayant pas le choix s'il ne voulait pas tuer quelqu'un en cours par exemple. L'adolescent respira un bon coup, il demanda l'autorisation de jeter son sortilège en espagnol comme il avait prit l'habitude de le faire pour surprendre ses adversaires mais aussi parce que sa voix avait toujours été imprégné de ce petit accent espagnol malgré le fait qu'il soit avant tout anglais. Les inspecteurs refusèrent néanmoins, arguant qu'ici c'était le sortilège anglais qu'il avait apprit et non une autre formule bizarre qui pourrait éventuellement lui permettre de tricher.

Se décontractant Alix essaya d'effacer le visage des examinateurs pour se focaliser sur son dortoir, comme s'il s'exerçait simplement à côté de son lit, Aziz le Chipmunk l'observant d'un air perplexe quoiqu'intéressé. Il effectua une rotation du poignet en se souvenant de la manière dont la main de Flitwick avait bougé en cours

-Flambios.

Les lettres de son prénom s'affichèrent dans l'espace, elles étaient tracées élégamment à deux mètres du sol, juste devant le modèle. L'écriture ronde et gracieuse, féminine même manquait toutefois de vitalité, les flammes étaient de couleur pâle et légèrement fade. Alix eut le droit à un second essai à défaut d'avoir pu formuler son sort en espagnol. Comme souvent, lorsqu'il n'était pas pris entre deux feux dans un combat, il manquait de puissance, s'étant acharné sur la perfection de l'accomplissement mais pas la force. Le sorcier essaya d'y mettre plus d'émotions et de libérer son esprit qu'il bridait tellement ces derniers temps pour l'empêcher de faire ce qu'il voulait; que ce soit avec ses hormones ou en cours ou dans la vie quotidienne. Il s'imposait une grosse discipline, croyant ainsi s'épargner pas mal de soucis alors que ça lui en créait.

"Et c'est tout" semblait dire le regard d'un des inspecteurs goguenard qui semblait se demander comment le métisse avait pu tenir debout rien qu'en prononçant cette formule vu son allure fragile. Alix n'aimait pas que l'on remette en cause la force qui se cachait en lui, ses yeux dorés se posèrent dans ceux de l'impudent, il avala sa salive et ses lèvres formèrent un léger sourire qui ne ressemblait pas du tout à celui qu'il utilisait sur les plateaux sous les projecteurs.

"Tu ne réussiras rien de mieux mon garçon.". Le défieur n'était pas méchant non plus, mais il était moqueur c'était certain, le Serpentard plutôt susceptible n'appréciait pas. Il allait lui montrer ce qu'il savait faire!

D'une voix plus forte après avoir tâché de libérer un filet de magie de son esprit douloureusement entravé le garçon agita de nouveau sa baguette

-Flambios!

Le sortilège fusa et la fumée laissée par le précédent sortilège s'évanouit, laissant place à son prénom désormais inscrit en belles flammes orangées/rouges. L'élégance syllabique s'était un peu effacée, laissant place à une écriture plus sobre bien que la première n'avait pas non plus été trop exubérante. Le ton était plus vif, plus vivant, plus claquant tout comme son regard profondément enfoui dans celui d'un inspecteur qui l'avait défié, pour voir s'il pouvait faire mieux que ce son physique de fillette laissait apercevoir. Alice était présente dans ce regard qui bleuit légèrement alors que ses cheveux poussaient mais de façon imperceptible. Heureusement il stoppa rapidement son don et alors que ses yeux redevenaient dorés le sorcier s'inclina légèrement pour saluer les inspecteurs. Celui qui s'était silencieusement moqué ne semblait plus goguenard. Ce type n'était pas méchant, il avait simplement voulu le pousser à se dépasser, sachant qu'Alix pouvait certainement faire mieux que ce flegme pathétique. Alix lui sourit, pas rancunier pour une fois puis il sortit, le coeur allégé à l'idée que l'une des épreuves se soit enfin terminé.
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